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Vers l'indépendance de l'écosse et la fin du Royaume Uni ?


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A Glasgow, les gens se déchaînent aussi, mais là, personne ne comprend ce qu'ils disent.....

 

Attention, top départ. Moi très loooooooiiiiiinnnnnnnnn..... 

 

I belong to Glasgow...

Glasgow belongs to me !

 

(tous en choeur avec moi)

 

 

:happy:

 

 

 

... et oui, pour Tancrède c'est sous-titré  :P  ;)  !

Modifié par Alexis
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Une petite vidéo instructive "Le référendum écossais pour les non-Brits"

 

C'est en anglais...

 

Mais ça permet de se rappeler le rôle du projet Darien dans la perte de l'indépendance écossaise, celui de Jacques VI / Ier, la question de la dévolution et celle du West Lothian, les imprudences de David Cameron

 

Que du bonheur, en somme !

 

 

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Le chanteur est très clair dans sa diction -pour un qui cause Glasgow syle-..... C'est loin d'être le pire que j'ai entendu, ou même la norme, donc contrairement à sa prétention dans la chanson, je suis sûr qu'il s'agit d'un érudit, très très éduqué, qui parle sans même avoir plus d'un ou deux trucs dans sa bouche (encore une fois, plutôt rare à Glasgow..... Meunon c'est pas sectaire!). Mais y'a quand même des mots et formulation qu'on ne trouvera nulle part ailleurs, et certainement pas dans un dictionnaire, même du vernaculaire le plus spécifique (y'en a un de Glaswegian, et un d'argaud local, mais ils ne couvrent qu'une partie du problème). Y'a plus qu'à aller dans un pub trouver un barman bilingue anglais-glasgow patter..... Même les Ecossais (les autres) en ont besoin. 

 

Le Glasgow patter, c'est comme le Cockney: presque chaque pâté de maison en parle un différent. Et tu t'étonnes après que rien ne se fasse à Glasgow et que personne n'ait envie d'y aller ou d'y rester :-[ . Bon, d'accord, je tiens surtout ça de mecs d'Edimbourg..... 

 

 

Plus sérieux sur le referendum:

- j'aurais bien ajouté à ma liste de questions précédentes, le point épineux d'une très courte victoire (ou défaite) de chaque option: le 50,5% tiendra t-il politiquement, aussi bien dans les classes politiques et la scène médiatique que dans la population? L'un des sujets souvent abordés aujourd'hui était le phénomène "coldfeet", à savoir les Ecossais fondamentalement pour l'indépendance, mais qui, devant l'isoloir, ont peur du "saut dans le vide" et votent non, ce qui ne résout rien pour eux et ne change pas leur opinion. Si l'on ajoute ça à la puissance du nouvel indépendantisme, à la distance croissante entre les pivots politiques du Royaume Uni et de l'Ecosse (donc les mécontentements constants à venir en cas de maintien, quelle que soient les majorités à Londres).... Il y a peu de chances qu'un résultat à 50,5% du non soit politiquement tenable très longtemps. Pareil pour un oui avec une faible marge (le phénomène coldfeet jouerait, les pro-UK pèseraient), qui affaiblirait lourdement Salmond (et il le sait sûrement mieux que nous)..... Un tel résultat contraindrait à un nouveau référendum dans un délai relativement court, à moins de changements politiques majeurs d'une autre nature. 

- combien ça va coûter de réparer le Mur d'Hadrien pour le remettre en service ??? ? 

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Aaarghh! Un déchirement de plus dans l'opposition entre partisans et antis: Ray Winstone est contre l'indépendance, et Kevin McKidd est pour! Pour ceux qui ont oublié, ce sont (dans l'ordre) Titus Pullo et Lucius Vorenus, de la série Rome. Quelle tragédie de voir des frères d'armes, un quasi couple marié (vu comment ils alternaient engueulades, menaces et loyauté sans faille), s'opposer ainsi. 

 

 

EDIT: ouf, non! Erreur de ma part. Me suis gouré d'acteur (Pullo, c'est Ray Stevenson, pas Winstone).... Dis donc, je suis sensé en avoir rien à taper, mais je dois quelque part être nerveux comme une première communiante. 

Modifié par Tancrède
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Les premiers résultats sont en faveur du non, mais il semble surtout que les dynamiques du vote, surtout les tendances de dernière minute, favorisent cette réponse: l'attitude "coldfeet" de nombreux Ecossais, y compris beaucoup de partisans du "oui", quand placés face à l'acte lui-même en ramène une portion potentiellement déterminante vers le "non", ou les fait s'abstenir, tandis que les partisans du "non" sont statistiquement plus enclins à aller voter. La peur se traduisant plus dans un vote "conservateur" (au sens générique et non partisan), elle est nettement plus motrice qu'une perspective positive, en terme de vote. Il suffit de 1 ou 2% touchés par cette attitude pour tout changer, dans une situation où les deux positions sont aussi équitablement partagées (mais où le non est le "devil you know"). 

Modifié par Tancrède
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Bon ben s'est non .

mais l' Ecosse va quand même gagné plus de pouvoir (et les autres régions de GB apparemment).

dommage mais on peu comprendre aussi se qu'explique des votants :

le Coeur voulait voté pour le oui et la raison pour le non .

le patron des indépendantistes a fait un discours très fairplay.

on peut tirer une leçon quand même de se référendum ,s'est que l' esprit écossais va pas s'éteindre .

maintenant pour les catalans et les flamands ,je pense que les états espagnol et belge vont souffler un bon coup avec la victoire du non en Écosse.

au vu de la stabilité économique en GB ,la peur de peut-être perdre se bien-être a du participer aux non .

et sa peut se comprendre .

dommage mais respectons la démocratie.

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Que de "Une", d'actualités, d'interviews, d'analyses, ... journalistiques (tabassage médiatique) pour une petite région d'Europe et un petit peuple (démographie : +/- 5 millions) qu'est l’Écosse !

 

Les autres événements internationaux passent au second plan. Même dans la presse et média indiennes, on en parle sans arrêt ... depuis un moment !!!

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C'est bien l'indépendance, mais quand on commence à parler pognon çà calme tout de suite les ardeurs des partisans de la liberté.

Il en va de l’Écosse comme de la Nlle Calédonie ou de la Corse sur des échelles différentes bien évidemment.

 

Mais c'est dans ces cas précis que l'on peut quantifier l'importance des redistributions dont bénéficient les citoyens de nos nations "riches".

 

L'organisation fiscale et "allocative" de nos pays constitue un facteur déterminant de nos niveaux de vie, notamment grâce à l'effet d'échelle. 60 millions de contribuables ne représentent pas la même puissance financière que 5 ou 6.

 

Je me souviens de cette réponse merveilleuse de R. Barre aux autonomistes corses qui disait en substance: "prenez votre indépendance, nous nous récupèrerons nos budgets de fonctionnement". Çà calme.

 

L'indépendance c'est romantique, c'est "small is beautifull", c'est ethniquement limpide etc ... mais quand vient l'heure des comptes et du chiffrage des manques à gagner çà fait mal.

 

Bien souvent les grandes envolées s'arrêtent au portefeuille.

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C'est bien l'indépendance, mais quand on commence à parler pognon çà calme tout de suite les ardeurs des partisans de la liberté.

Il en va de l’Écosse comme de la Nlle Calédonie ou de la Corse sur des échelles différentes bien évidemment.

 

Mais c'est dans ces cas précis que l'on peut quantifier l'importance des redistributions dont bénéficient les citoyens de nos nations "riches".

 

L'organisation fiscale et "allocative" de nos pays constitue un facteur déterminant de nos niveaux de vie, notamment grâce à l'effet d'échelle. 60 millions de contribuables ne représentent pas la même puissance financière que 5 ou 6.

 

Je me souviens de cette réponse merveilleuse de R. Barre aux autonomistes corses qui disait en substance: "prenez votre indépendance, nous nous récupèrerons nos budgets de fonctionnement". Çà calme.

 

L'indépendance c'est romantique, c'est "small is beautifull", c'est ethniquement limpide etc ... mais quand vient l'heure des comptes et du chiffrage des manques à gagner çà fait mal.

 

Bien souvent les grandes envolées s'arrêtent au portefeuille.

 

Quand tu fais une analyse économique tu regardes ce qu'il y a dans la colonne  - ... et la +.

 

En plus ce que tu dis est complètement faux.

Dans les faits, plus tu es petit, en Europe, plus tu as un fort taux de PIB par tête (et meilleurs taux de croissance) Y a pas a tortiller du popotin la dessus.

 

Idem au niveau mondial.

 

Après bien entendu. Il possible que la "petite taille" ne soit qu'un avantage relatif et pas absolu. 

 

exemple d'étude scientifique :

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/dtravail/WP2007-04.pdf

 

Voici un extrait sur le plus de croissance :

 

"In qualitative terms, we believe we have gathered evidence of the existence of a “Millian growth” 
(see Box I), systematically biased under the European economic constitution in favor of small 
states of the euro area. In quantitative terms, we present evidence of a systematic divergence between 
small states and large states that amount to 2.3 percentage points in real growth, 0.73 percentage 
point in inflation and 3.12 percentage points in public finance balance (see Charts XIV to XVI). "

 

 

 

plus claire :

https://www.opendemocracy.net/ourkingdom/adam-ramsay/40-reasons-to-support-scottish-independence-reason-16-flotilla-effect-and-why

Modifié par gerole
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C'est bien l'indépendance, mais quand on commence à parler pognon çà calme tout de suite les ardeurs des partisans de la liberté.

Il en va de l’Écosse comme de la Nlle Calédonie ou de la Corse sur des échelles différentes bien évidemment.

 

Mais c'est dans ces cas précis que l'on peut quantifier l'importance des redistributions dont bénéficient les citoyens de nos nations "riches".

 

L'organisation fiscale et "allocative" de nos pays constitue un facteur déterminant de nos niveaux de vie, notamment grâce à l'effet d'échelle. 60 millions de contribuables ne représentent pas la même puissance financière que 5 ou 6.

 

Je me souviens de cette réponse merveilleuse de R. Barre aux autonomistes corses qui disait en substance: "prenez votre indépendance, nous nous récupèrerons nos budgets de fonctionnement". Çà calme.

 

L'indépendance c'est romantique, c'est "small is beautifull", c'est ethniquement limpide etc ... mais quand vient l'heure des comptes et du chiffrage des manques à gagner çà fait mal.

 

Bien souvent les grandes envolées s'arrêtent au portefeuille.

 

Je ne crois pas que la redistribution opérée par l'Etat britannique ait été le facteur déterminant dans le vote écossais. Ne pas oublier les pétroles de la Mer du Nord, dont plus de 90% seraient revenus à une Ecosse indépendante.

 

Même si les gisements ont passé leur pic, l'estimation basse du pétrole restant est à 16 milliards de baril. Même en défalquant des coûts d'extraction en augmentation, un coup d'oeil sur le prix du baril, sans compter son évolution prévisible à 5 / 10 ans, donnait un joli pactole surtout rapporté à une population de 5,3 millions d'habitants, non plus de 63 millions ! De quoi faire plus qu'adoucir la fin des redistributions issues du reste du RU : en fait l'Ecosse y aurait gagné financièrement et pour peu qu'il ait bien été utilisé le pactole pétrolier aurait pu préparer l'avenir de l'économie du pays - énergies renouvelables ou autres.

 

L'Ecosse n'était pas dans la situation d'une Nouvelle-Calédonie d'être dépendante pour son niveau de vie de la redistribution d'une métropole, elle avait financièrement à gagner à l'indépendance. Et le reste du RU avait à y perdre... Voir ce graphique sur ce que deviendrait la balance des paiements britannique sans les exportations pétrolières et gazières du Nord, sachant que cette balance des paiements est déjà la pire de toute l'OCDE !

 

Deficit_3042162c.jpg

 

Il faut croire que les Ecossais ont préféré être conservateurs et prudents plutôt qu'aventureux, comme le suggère Tancrède. Et conserver notamment une Union vieille de trois siècles. Ce que personnellement je ne regrette pas.

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Que de "Une", d'actualités, d'interviews, d'analyses, ... journalistiques (tabassage médiatique) pour une petite région d'Europe et un petit peuple (démographie : +/- 5 millions) qu'est l’Écosse !

 

Les autres événements internationaux passent au second plan. Même dans la presse et média indiennes, on en parle sans arrêt ... depuis un moment !!!

 

un peu normal qu'on en parle ...

sa a bien failli faire trembler l' Europe et la GB .

 

C'est bien l'indépendance, mais quand on commence à parler pognon çà calme tout de suite les ardeurs des partisans de la liberté.

Il en va de l’Écosse comme de la Nlle Calédonie ou de la Corse sur des échelles différentes bien évidemment.

 

Mais c'est dans ces cas précis que l'on peut quantifier l'importance des redistributions dont bénéficient les citoyens de nos nations "riches".

 

L'organisation fiscale et "allocative" de nos pays constitue un facteur déterminant de nos niveaux de vie, notamment grâce à l'effet d'échelle. 60 millions de contribuables ne représentent pas la même puissance financière que 5 ou 6.

 

Je me souviens de cette réponse merveilleuse de R. Barre aux autonomistes corses qui disait en substance: "prenez votre indépendance, nous nous récupèrerons nos budgets de fonctionnement". Çà calme.

 

L'indépendance c'est romantique, c'est "small is beautifull", c'est ethniquement limpide etc ... mais quand vient l'heure des comptes et du chiffrage des manques à gagner çà fait mal.

 

Bien souvent les grandes envolées s'arrêtent au portefeuille.

mouerf la Corse ,nouvelle-calédonie etc ... S'est des autres contexte en comparaison de l'Écosse .

les écossais auraient pas vendu leur champs de pétrole aux australiens comme pourrait le faire les calédoniens avec leurs mines de nickel ...

la Corse ,ben no comment hormis le tourisme ...

franchement faut voir comment a tourner se référendum .

comme par hasard les banques étaient prête à se casser d'Ecosse ...

moi dans ses cas là tu ne propose pas de référendum comme Londres l'a fait ...

donc que des écossais se retrouvent avec le doute et ont changé d'avis sa se comprend non ?

fait bien bouffer ...

jouer sur les peurs s'est facile ...

le système est tellement bien fait ...

l' Ecosse avait quand même un support viable pour une indépendance.

moi s'est pas tant le fait que le non ai gagné qui me fait poser des questions ,s'est plutôt pourquoi Londres propose puis panique ...

enfin bref Londres va devoir lâcher du lest auprès des écossais ,donc des gains pour l'Écosse quand même.

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Pour ma part le résultat de cette histoire me va très très bien !

 

Une très bonne leçon pour les grandes nations européennes concernant la bonne gestion de leurs régions à fortes identités culturelles et historiques :

 

- la prise de conscience qu'une bonne unité nationale cela s’entretient non pas part le mirage simpliste d'un standard national imposé qui n'est qu'une chimère par rapport aux réalités effectives des peuples et territoires formant la nation, mais par la prise de conscience de ce que représente la richesse de la pluralité, pluralité constructive et complémentaire formant un ensemble homogène, la nation.

En exemple, si dans une famille le chef de famille, ou des membres de celle-ci gère d'une main trop ferme, trop centralisée et unilatérale à la façon d'une tutelle trop affirmée du porte monnaie ou du mode de vie d'un des autres membres, il va de facto engendrer chez celui-ci une envie naturelle d'autonomie en guise de préservation des ses spécificités et des ses aspirations qui lui son propres et chères, et créer un sentiment tout aussi naturel, automatique et légitime de défiance, pouvant aller à terme jusqu’à une rupture, un divorce ....

 

- comprendre qu'il ne faut pas confondre l'aspiration à une reconnaissance identitaire (culturelle et historique) au sein d'un groupe formant la nation, avec simplement et par raccourci l'aspiration à toute forme d'indépendance ... Cette erreur d’appréciation et de compréhension peut faire beaucoup de dégâts si cela est mal compris, mal interprété, et que donc les réponses qui y sont apportées ne soient basées que sur le standard d'une uniformisation plus ou moins imposée. Cela revient tout simplement à pousser gentiment dehors celui que l'on souhaite, bien au contraire, garder au sein de la famille ...

     

- avoir l'intelligence de comprendre qu'au cœur même des gouvernements et des administrations, qu'il faille susciter l’intérêt de l'identité nationale en démontrant concrètement un comportement général d'intérêt et d'empathie pour les régions naturellement spécifiques et formant l'intégrité et la richesse de la nation. Alors le retour naturel en est une consolidation et une fierté d'appartenance nationale, en dynamisant l'attirance et l'envie d'appartenance pour le groupe, pour la nation, car on y trouve tout aussi naturellement sa place, de plus avec la satisfaction d'apporter quelque chose d'unique à l'édifice, et à partager avec les autres régions de la nation : son territoire, sa culture, son histoire et son âme !

 

 

Pour revenir à cette histoire écossaise, pour ma part :

 

1)- Londres a pris un très très gros risque, mais ça paye. Même si cela aurait pu évidemment se terminer autrement. Le fait d'avoir consenti le referendum d'autodétermination aux écossais, à démontré à ceux-ci que malgré tout Londres les respectaient, un peu tardivement certes, eux et leurs aspirations spécifiques et à leur avenir au sein de l'UK.

2)- ceci à tout de même peut-être fait réfléchir les plus modérés des écossais, en leur donnant une autre alternative que l'indépendance pure et simple pour obtenir plus de reconnaissance identitaire et d'autonomie au sein même de l'UK, vis à vis duquel ils étaient dans un état d’esprits de "je t'aime moi non plus", c'est à dire du "je t'aime encore mais pas assez pour rester" ...

3)- le fait qu'il leurs a été remis le plein pouvoir et sans entrave concernant le choix de leur propre destinée, "leur doigt sur la gâchette", est une preuve de reconnaissance absolue de leur spécificité, favorisant peut-être de fait et à leurs sens leur bonne projection dans un futur au sein d'un UK qui devra mieux les écouter et les traiter, en plus d’équité.

4)- la population anglaise dans son ensemble semble avoir été assez fair-play

5)- ce référendum laissera tout de même des traces dans le temps, marquant tout de même une division de la population écossaise. Il y restera un avant et un après. Mais je pense que le résultat global pour l'ensemble de l'UK comme pour les nations le composant sera plus positif que négatif au final et avec le temps.

Donc on peut même penser à un possible renforcement à l'avenir de l'intégrité de l'UK, ce qui est pratiquement l'inverse de la dynamique amenant ce même référendum ... Comme quoi la messe n'est jamais dite ...

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Enfin, loin des clichés, les Highlanders ont été les plus fermes soutiens à la Grande Bretagne, tandis que les gros bataillons de l'indépendantisme se trouve dans les zones urbanisées (surtout chez les djeunz) entre Glasgow et Edimbourg.... Les fiers Highlanders n'ont pas hurlé "libertéééééééééé" avec leurs peintures bleues. 

Rappelons aussi peut-être la plus grande particularité de ce vote: l'âge. La majorité fixée à 16 ans fut un des facteurs majeurs du "oui", soit un phénomène pas forcément reproductible, mais aussi un indicateur d'un plus grand degré de vote passionnel que dans d'autres suffrages. 

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Pour ma part le résultat de cette histoire me va très très bien !

 

Une très bonne leçon pour les grandes nations européennes concernant la bonne gestion de leurs régions à fortes identités culturelles et historiques :

 

- la prise de conscience qu'une bonne unité nationale cela s’entretient non pas part le mirage simpliste d'un standard national imposé qui n'est qu'une chimère par rapport aux réalités effectives des peuples et territoires formant la nation, mais par la prise de conscience de ce que représente la richesse de la pluralité, pluralité constructive et complémentaire formant un ensemble homogène, la nation.

En exemple, si dans une famille le chef de famille, ou des membres de celle-ci gère d'une main trop ferme, trop centralisée et unilatérale à la façon d'une tutelle trop affirmée du porte monnaie ou du mode de vie d'un des autres membres, il va de facto engendrer chez celui-ci une envie naturelle d'autonomie en guise de préservation des ses spécificités et des ses aspirations qui lui son propres et chères, et créer un sentiment tout aussi naturel, automatique et légitime de défiance, pouvant aller à terme jusqu’à une rupture, un divorce ....

 

- comprendre qu'il ne faut pas confondre l'aspiration à une reconnaissance identitaire (culturelle et historique) au sein d'un groupe formant la nation, avec simplement et par raccourci l'aspiration à toute forme d'indépendance ... Cette erreur d’appréciation et de compréhension peut faire beaucoup de dégâts si cela est mal compris, mal interprété, et que donc les réponses qui y sont apportées ne soient basées que sur le standard d'une uniformisation plus ou moins imposée. Cela revient tout simplement à pousser gentiment dehors celui que l'on souhaite, bien au contraire, garder au sein de la famille ...

     

- avoir l'intelligence de comprendre qu'au cœur même des gouvernements et des administrations, qu'il faille susciter l’intérêt de l'identité nationale en démontrant concrètement un comportement général d'intérêt et d'empathie pour les régions naturellement spécifiques et formant l'intégrité et la richesse de la nation. Alors le retour naturel en est une consolidation et une fierté d'appartenance nationale, en dynamisant l'attirance et l'envie d'appartenance pour le groupe, pour la nation, car on y trouve tout aussi naturellement sa place, de plus avec la satisfaction d'apporter quelque chose d'unique à l'édifice, et à partager avec les autres régions de la nation : son territoire, sa culture, son histoire et son âme !

 

Tu ne serais pas un peu savoisien toi :)

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C'est bien l'indépendance, mais quand on commence à parler pognon çà calme tout de suite les ardeurs des partisans de la liberté.

Il en va de l’Écosse comme de la Nlle Calédonie ou de la Corse sur des échelles différentes bien évidemment.

 

Mais c'est dans ces cas précis que l'on peut quantifier l'importance des redistributions dont bénéficient les citoyens de nos nations "riches".

 

L'organisation fiscale et "allocative" de nos pays constitue un facteur déterminant de nos niveaux de vie, notamment grâce à l'effet d'échelle. 60 millions de contribuables ne représentent pas la même puissance financière que 5 ou 6.

 

Je me souviens de cette réponse merveilleuse de R. Barre aux autonomistes corses qui disait en substance: "prenez votre indépendance, nous nous récupèrerons nos budgets de fonctionnement". Çà calme.

 

L'indépendance c'est romantique, c'est "small is beautifull", c'est ethniquement limpide etc ... mais quand vient l'heure des comptes et du chiffrage des manques à gagner çà fait mal.

 

Bien souvent les grandes envolées s'arrêtent au portefeuille.

 

Pascal je comprends bien ton raisonnement. Pour ma part c'est juste mais bien trop généraliste, et du coup trop simpliste, car on peut l'interpréter à charge tout comme à décharge.

 

Ce que je veux dire :

 

"Quand on commence à parler pognon" ...

 

Oui et bien justement, 'l'argent le nerf de la guerre" c'est une triste réalité, mais les cas des uns et des autres sont bien différents !

Si tu prends l'exemple de la Corse ou autres similaires, question pognon c'est claire qu'ils n'ont rien à gagner à l'indépendance sur le plan financier.

Mais ne pas oublier que dans d'autres cas, c'est l'inverse, la case "pognon" est justement un des carburants dynamisant des revendications indépendantistes, comme cela est le cas pour l'Italie du nord, la Catalogne ou autres ... La principale revendication des ces populations respectives est de travailler, de créer des richesses et qu'une bonne partie de ces mêmes richesses soient redistribuée en grande partie vers des régions à la peine où la culture d'entreprise, du travail et de l'effort est bien moindre et que des décennies de plus ou moins laisser-aller chronique ont conduit ces mêmes régions vers un retour à l'activité minimum presque impossible actuellement. Donc sous perfusion continuelle de l'activité des autres, ce qui est normal et qui est accepté un temps, mais pas de façon continuelle. Et ceci est valable pour tout ensemble collectif de quelque nature soit-il.

C'était par ailleurs un des thèmes des indépendantistes écossais (pétrole, gas, revenu du tourisme etc ....)

 

"organisation fiscale et allocative" ...

 

Justement aussi, peut importe le total de la population que ce soit 60 ou 5 millions, ce qui compte c'est que le PIB soit réalisé de façon la plus homogène possible sur l'ensemble du territoire concerné, et que la redistribution le soit aussi tout autant. De tenir cette balance en équilibre est une source de stabilité et de contentement des populations. En cas inverse c'est obligatoirement des revendications de ceux ce trouvant lésés à plus ou moyen termes.

C'était là aussi un des thèmes des écossais indépendantistes.

 

"Mais c'est dans ces cas précis que l'on peut quantifier l'importance des redistributions dont bénéficient les citoyens de nos nations "riches"

 

Et bien justement, c'est exactement ce que je veux dire aussi .... ;)

Tu ne serais pas un peu savoisien toi :)

 

 

 

AB-SO-LU-MENT  !!!!!!! 

 

 

Et je le revendique haut et (très) fort !  :happy:

 

Mais encore faut-il savoir ce que définit littéralement le doux et beau nom de "savoisien"  ;)

 

 

 

Ps édit : avant de me faire lyncher : savoisien - savoisienne = habitants de la Savoie  :wub: 

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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45 pourcent favorable a une séparation du royaume unis avec une participation massive, et un oui majoritaire chez les jeunes.  C'est une défaite , mais c'est pas la fin de l'idée d’indépendantisme écossais. les génération qui ont connu la guerre disparaitons tous comme la reine, et une certaine idée de la monarchie et de son prestige.

Les concession a l'écosse faites par Londres a la  dernière minute pour être accepter par la chambre des communes devront avoir un parallélisme dans les autre royaumes a commencé par l'angleterre.  

l'angleterre aura elle droit elle aussi a son propre parlement? (ça ça serait un facteur grave de division quand ont y pense surtout que les deux nation n'ont pas du tout la mème orientation politique).

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Thibaut

 


l'angleterre aura elle droit elle aussi a son propre parlement? (ça ça serait un facteur grave de division quand ont y pense surtout que les deux nation n'ont pas du tout la mème orientation politique).

 

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans un couple ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans une famille ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans une entreprise ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans une association ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans une commune ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans un département ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans une région ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans un pays ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique en Europe ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans le monde ?

Y'a t-il une forcément une même orientation politique sur la lune ?

(non, mais là c'est parce qu'il n'y a encore personne !) :D

Y'a t-il une forcément une même orientation politique dans l'univers?

(non, et si des fois y'a du monde !) :rolleyes:

 

Non partout, et bien heureusement, car cela n'a jamais empêché de vivre ensemble, et là où il n'y a plus débat, il n'y a plus d'humanité .....

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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