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Marine chinoise en 2020


gilletpuce

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il y a 4 minutes, The mouse a dit :

@Henri K. j'ai une question, la marine chinoise a-t-elle aussi des soucis de vilebrequin sur les moteurs chinois de type CHD622V20CR (j'espère que c'est la bonne référence). Car sur un navire russe le moteur a eu un souci, il aurait "coincé" entraînant une bonne casse interne. C'est la deuxième fois en un an pour un moteur chinois sur un navire russe. Ou c'est les russes qui ne mettent pas la bonne huile ou qui ne savant pas l’entretenir? Pour info, c'est une substitution au moteur allemand MTU 16V4000M73L suite aux sanctions internationales frappant la Russie depuis 2014.   

Sur les Projet 21631 ?

Henri K.

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à l’instant, The mouse a dit :

@Henri K. Sur un navire de patrouille des frontières (PSKR) "Безупречный"  projet 22460. 

256597.jpg

 

 

Pas entendu parler sur cette classe, mais je ne suis que très peu (voir pas du tout) les affaires russes.

Mais pour le CHD622V20XZ par exemple, je sais que le moteur chinois avait été contrôlé et certifié par Russian Maritime Register of Shipping, donc à priori la conformité est bonne.

Sur le Projet 21631, de ce que j'ai entendu dire c'est qu'il y aurait une incompatibilité entre le moteur chinois et la boîte de vitesse russe, cette dernière étant conçue initialement pour aller avec le moteur MTU.

Henri K.

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Il y a 17 heures, The mouse a dit :

soucis de vilebrequin sur les moteurs chinois de type CHD622V20CR

 

Il y a 16 heures, Henri K. a dit :

incompatibilité entre le moteur chinois et la boîte de vitesse russe

 

Il y a 16 heures, The mouse a dit :

souci avec le système de turbo-compression à deux étages du moteur

Un vilebrequin qui grippe/casse  peut être  la conséquence de multiples causes séparées ou cumulées :

-   défaut de graissage , pompe à huile cassée

-   alarmes niveau pression température d’huile déficients et ou non prise en compte

-   non suivi pollution et ou usure de l’huile

-   trous de graissage de lubrification des coussinets obturés

-    mauvais design des coussinets et cavitation  

-    damper diesel( amortisseur de vibrations) déréglé

-    surcharge , surcouple du diesel , défaut de protection du contrôle de charge

-    défaut métallurgique du vilebrequin , tapures de trempe

-    dégats collatéral  rupture attelage bielle/piston ....................etc

La chaine cinématique de la propulsion doit répondre aux critères de vibrations torsionnelles du diesel jusqu’à l’hélice ;  méthode de holzer des  masses tournantes en nominal ainsi qu’avec un injecteur foireux pour savoir si le mauvais « galop » du diesel en dégradé injection peut accrocher une mauvaise réponse dans la ligne propulsive et casser ….etc

http://www.shaftdesigner.com/downloads/PAPER TORSIONAL VIBRATION CALCULATION ISSUES WITH PROPULSION SYSTEMS.pdf

La suralimentation séquentielle via X turbos en //  doit être maitrisée par le motoriste , aussi bien en montée ou en descente d’allure . Sur les 12 PA6 STC ( séquentiel turbo charging ) des FLF on a une zone fonctionnelle délicate passage de un à deux turbos qui est géré dans les lois hélices et donc dans le logiciel de conduite . MTU depuis le temps qu’ils font du diesel , maitrise tout ceci , aussi bien coté process diesel que coté intégration de diesel dans la chaine cinématique  , j’ai bossé avec eux ( des grands pros ) , en revanche je ne connais pas ces moteurs chinois.

Remplacer un moteur par un autre , en conservant lignes d’arbre et réducteurs et  si tant est qu’on reste dans le même niveau de puissance,  la même vitesse de rotation, donc à couple équivalent et dans la même masseçà ne doit pas poser de gros soucis sous réserve de  reboucler un tas de paramètres fonctionnels. Par contre ni on s’amuse à mettre des moteurs plus lourds qui tournent moins vite  ou l’inverse alors c’est les emmerdes assurés .

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  • 3 weeks later...

Petite synthèse sympa sur les (importants) efforts chinois de refonte des anciennes unités navales (et avions).
C'est beaucoup moins sexy que les navires neufs, mais tout aussi important pour estimer le potentiel militaire de la PLAN

https://thediplomat.com/2018/09/less-visible-aspects-of-chinese-military-modernization/

 


Duel simulé entre le Type 55 et un croiseur Aegis sur le simulateur naval CMANO.

Cela n'est pas une comparaison rigoureuse  (données publiques seulement, et pas d'affrontement de flotte, ou d'application de la doctrine de chaque navire), mais c'est utile quand même : conclusion dans le tweet...
RDV dans 5 ans avec les upgrades missiles et électroniques de chaque camp ...

 

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  • 2 weeks later...

Type 051B : Quand le destroyer « Shenzhen » se rend à Shenzhen

2018-10-24-Type-051B-Quand-le-destroyer-

Citation

Le destroyer chinois 167 Shenzhen a ouvert ses portes au public la semaine dernière lors de son escale dans la ville de Shenzhen. Quelques détails intéressants sur ce navire qui a fait peau neuve.

http://www.eastpendulum.com/type-051b-quand-le-destroyer-shenzhen-se-rend-a-shenzhen

Henri K.

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  • 3 weeks later...
49 minutes ago, kalligator said:

...à ondes rampantes : ça fait peur comme la nuit des zombies

Ca fonctionne comment ?

En fait l'onde "utilise" un guide d'onde ... pour courir le long d'une surface ... en général conductrice pour les onde EM ... pour les onde matériel ca dépend de la réponse de la surface.

On peut utiliser la surface de l'eau pour guider l'onde par exemple. Les italien on sur leur FREMM un radar de ce genre ... transhorizon tactique ... qui permet de lever l'alerte sur les missile rasant étant sous l'horizon radar ... ca permet aussi de détecte les vague qui sorte du spectre standard et autre élément entre deux eaux qui perturbe le champ EM retenu a la surface de l'eau.

Pour que ca fonctionne il faut des fréquence particulière ... en adéquation avec les caractéristique du guide d'onde.

On les retrouve dans le cadre de l'observation des objets stealth ... ne pratique l'onde ... court le long de la surface ... et fini par se décoller induisant un retour ... l'onde semblant venir d'une zone au dela de l'objet. Pour que ca fonctionne il faut que la longueur d'onde soit dimensionné en fonctionner de la taille de l'objet. En général ce sont des longueur d'onde supérieur au mètre pour un avion.

Physiquement ca fonctionne comme la diffraction ... une parti de l'énergie est détourné de l'axe principale et dans le cas d'un objet ponctuel ... une faible parti est carrément retourné a 180°.

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12 minutes ago, kalligator said:

Si c'est précis cela doit être redoutable...a-t-on encore besoin de guet aérien avec ce genre de radar ? 

La précision dépend de la longueur d'onde ... en général c'est pas très précis.

Mais récemment on a fait de très gros progrès sur les traitement et les pointage électronique des antennes ... ce qui laisse auguré la possibilité d'obtenir des précisions suffisante pour un targeting même de la part de radar basse fréquence.

A minima ca permet de déclencher une alerte et de chercher au bon endroit ...

Le modele italien sur les FREMM ... veille surface a plus de 200km ... veille anti missile low RCS a plus de 25km - même d'une position basse sur le navire -

https://www.leonardocompany.com/documents/63265270/65625437/mm08373_RAN_30X_LQ_.pdf?download_file

 

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il y a 51 minutes, g4lly a dit :

ca permet aussi de détecte les vague qui sorte du spectre standard et autre élément entre deux eaux qui perturbe le champ EM retenu a la surface de l'eau.

Effectivement, ce genre de radars est très largement utilisé le long des côtes chinois par l'administration météorologique chinoise, et c'est en train d'être étendu vers la protection de ZEE.

5TAAcNg.jpg

Henri K.

Modifié par Henri K.
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Ça faisait longtemps que j'avais pas entendu parler de ce type de radar.

En 2009/2010, l'Onera avait publié communiqués et vidéo pour parler de son radar à onde de surface (ROS) pouvant avoir une portée jusqu'à 400km à l'époque.

https://www.onera.fr/actualites/radar-une-revolution-dans-la-surveillance-cotiere

Le Coastwatcher 200, était réalisé en coopération avec Thales mais je n'ai pu retrouver de fiche technique de ce radar, seul celle de son "petit frère" le Coastwatcher 100 est disponible pour avoir une idée des performances dans ces années-là. Avec le Coastwatcher 100, un petit RHIB était détecté à plus de 30km par exemple.

https://www.thalesgroup.com/en/worldwide/defence/coast-watcher-100

https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/database/d7/asset/document/coastWatcher100.pdf

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Le 29/07/2018 à 08:49, ARMEN56 a dit :

Ce qui se disait en 2008 ; « How many carriers?...... If China is to have a continuous carrier capability, it will as a minimum require two to three carriers, depending on how advanced its maintenance technologies are »

https://pure.fak.dk/files/5986789/Aircraft_Carriers_Chinas_way_to_great_power_status.pdf

A ce sujet, le dernier DSI a un article pas mal** sur la puissance navale chinoise.
L'auteur affirme * que la PLAN ambitionne d'avoir  5 (ou 6 PA à terme : 1 ski jump, 2 CATOBAR conventionnels, et 2 CATOBAR nucs (analogues au Ford).
(pas de mention du Liaoning dans ce plan : PA d'entraînement ou retiré ?)

(*source: entretiens en Chine en 2017)
(** pas mal au sens où il commence par définir les missions avant de parler du dimensionnement)

Le 10/11/2018 à 13:41, g4lly a dit :

En fait l'onde "utilise" un guide d'onde ... pour courir le long d'une surface ... en général conductrice pour les onde EM ... pour les onde matériel ca dépend de la réponse de la surface.

On peut utiliser la surface de l'eau pour guider l'onde par exemple. Les italien on sur leur FREMM un radar de ce genre ... transhorizon tactique ... qui permet de lever l'alerte sur les missile rasant étant sous l'horizon radar ... ca permet aussi de détecte les vague qui sorte du spectre standard et autre élément entre deux eaux qui perturbe le champ EM retenu a la surface de l'eau.

Pour les curieux, voilà une petite thèse : 140 pages bien tassées.
Bon appétit pour les équations :tongue:

https://www.ensta-bretagne.fr/baussard/BAUSSARD_fichiers/doc_paper/Manuscrit_these_Grosdidier.pdf

Le 10/11/2018 à 13:44, kalligator a dit :

Si c'est précis cela doit être redoutable...a-t-on encore besoin de guet aérien avec ce genre de radar ?

Attention, ça ne marche en longue portée que pour les cibles à faible altitude (navires ou missile rasant).
Et traditionnellement, ce n'est pas super précis (surtout en distance) : avant les traitements informatiques poussés, c'était plutôt pour la veille.

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La Chine développe un satellite pour détecter les sous-marins en plongée

Lors de l’examen du budget de la mission « Défense » par les députés de la commission des Finances, le 26 octobre, un amendement défendu par Danièle Obono [France Insoumise] proposait de couper les crédits alloués à la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, cette dernière ne devant alors reposer que sur les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la Marine nationale.

Or, cette composante aéroportée de la dissuasion donne aux autorités politiques de montrer leur détermination face à un adversaire éventuel (principe de la riposte graduée) et permet de se prémunir contre une possible avancée technologique en matière de détection sous-marine. D’où le rejet de l’amendement de Mme Obono par ses pairs de la commission des Finances.

Cela étant, avec l’apport de l’intelligence artifielle et du traitement massif ds données [big data] ainsi que l’arrivée de nouveaux sonars, les technologies de lutte anti-sous-marine ne cessent de progresser.

Ainsi, par exemple, Thales a mis au point le système « BlueScan ». Devant équiper les futures frégates de taille intermédiaire [FTI], cette solution, basée sur l’intelligence artificielle et le big data, devrait « décupler les capacités de détection acoustiques » et aider « les opérateurs à prendre la meilleure décision en temps réel dans chacune de leurs missions décisives », promet l’électronicien français.

D’autres moyens de détection sont à l’étude. En 2014, il fut avancé qu’un sous-marin nucléaire pouvait être repéré grâce à l’émission, par leur chaufferie, de particules élémentaires appelées neutrinos/antineutrinos. Cela étant, en l’état actuel de la technique, cette possibilité n’est que théorique, les moyens nécessaires pour détecter de telles particules étant hors de portée pour une utilisation opérationnelle.

À l’époque, Laurent Collet-Billon, alors Délégué général pour l’armement, estima que le recours à une telle technologie était « peu envisageable ». En revanche, avait-il ajouté, « il sera sans doute aussi possible, à terme, de détecter depuis l’espace le fouillis de surface provoqué par le déplacement d’un sous-marin navigant même à très faible vitesse et à grande profondeur, alors que le phénomène est quasiment indécelable aujourd’hui. »

Détecter des sous-marins depuis l’espace? C’est exactement l’objectif du projet chinois « Guanlan » [qui signifie « observer les grandes vagues »]. La révélation de ce projet, le mois dernier, est passée relativement inaperçue. Sauf pour Emmanuel Chiva, le directeur de l’Agence de l’innovation de défense, qui en a fait un analyse sur son blog.

Ainsi, ce projet Guanlan, qui mobilise pas moins d’une vingtaine d’universités et d’instituts de recherche sous l’égide du laboratoire pour les sciences et les technologies mariens de Qingdao, vise à doter un satellite d’un LIDAR [Laser Imaging Detection And Ranging] et un radar micro-ondes afin de pouvoir détecter des objets sous-marins jusqu’à 500 mètres de profondeur.

Système composé d’un émetteur laser, d’un récepteur optique, d’un photodétecteur qui transforme la lumière en signal électrique et de moyens électroniques de traitement du signal, le LIDAR utilise de la lumière (du spectre visible, infrarouge ou ultraviolet) pour détecter des objets. D’où son usage pour la détection de sites archéologiques enfouis sous la végétation, la reconstruction 3D d’environnements ou la télémétrie.

Reste à savoir où pointer ce LIDAR. D’où le radar micro-ondes, qui va détecter les perturbations de la surface de l’eau et permettre ainsi à définir une zone de recherche. Cependant, cette approche a quelques limites, comme par exemple les conditions météorologiques (nuages).

« Les LIDAR peuvent être diffractés, notamment lorsqu’ils traversent des milieux de températures ou de salinité différents – les expérimentations réalisés par les États-Unis ou la Russie n’ont pas été concluants au-delà de 200 m de fond », souligne Emmanuel Chiva, qui se veut très prudent sur la mise au point d’une telle technologie. Et il n’est pas le seul.

Interrogé par le quotidien South China Morning Post, un chercheur de l’Institut d’optique et de mécanique de Shanghai ayant tenu à garder l’anonymat a parlé de « mission impossible ». Les scientifiques impliqués dans ce projet « ne seront pas en mesure de sortir de l’obscurité gardée par Mère Nature, à moins, bien sûr, qu’ils ne soient comme Tom Cruise, dotés d’armes secrètes », a-t-il dit.

Cela étant, un membre des équipes scientifiques associées au projet Guanlan a expliqué au même journal que si les autorités chinoises avaient accepté de financer ces recherches, c’est parce qu’elles reposaient sur une « approche novatrice qui n’a pas encore été essayée ».

Un autre chercheur impliqué dans ce programme, Zhang Tinglu, a affirmé que la « cible principale » du satellite serait la « thermocline », c’est à dire la couche entre les eaux de surface (plus chaudes et oxygénées) et les eaux profondes (plus froides, anoxiques et plus salées). Là, les commandants de sous-marins savent que la détection acoustique y est plus difficile… Sauf pour un faisceau laser.

Autre chercheur également impliqué dans ce projet, Song Xiaoquan, a expliqué qu’il s’agissait de « rendre la couche supérieure de la mer plus ou moins transparente ». Et d’ajouter : « Parfois, il peut ne pas y avoir suffisamment de lumière pour atteindre 500 mètres et revenir, mais nous pouvons toujours essayer de déterminer ce qui se trouve là-bas en prenant une mesure indirecte à une profondeur inférieure. » En attendant, un tel système est loin de devenir opérationnel. « Il y a encore beaucoup de problèmes que nous devons résoudre », a-t-il admis.

http://www.opex360.com/2018/11/01/la-chine-developpe-un-satellite-pour-detecter-les-sous-marins-en-plongee/

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