Hirondelle Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Il y a 2 heures, naotoyo a dit : Plenty of cheaper services out there. You can continue to canvas for options rather than stick to just one. Keep in mind the team’s reputation though. Ce qui veut dire quoi ? Mon anglais n’est pas si rouillé normalement, mais je ne comprends pas. Et de traducteur automatique non plus. Avec la barrière de la langue, utilise des tournures simples, n’abrège pas trop et évite tout ce qui est allusif. Et essaie d’illustrer et de justifier tes points de vue s’il te plaît. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. clem200 Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 il y a 9 minutes, Hirondelle a dit : Ce qui veut dire quoi ? Mon anglais n’est pas si rouillé normalement, mais je ne comprends pas. Et de traducteur automatique non plus. Avec la barrière de la langue, utilise des tournures simples, n’abrège pas trop et évite tout ce qui est allusif. Et essaie d’illustrer et de justifier tes points de vue s’il te plaît. Je crois que tu parles a un bot ^^ 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) supprimé Modifié le 4 octobre 2021 par ARMEN56 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) Il y a 23 heures, Ronfly a dit : Et je viens de voir un autre pays cousin des anglais qui a, lui aussi, fait le bon choix apparemment...!!! "Selon un rapport du Directeur parlementaire du budget [DPB], dévoilé cette semaine, le coût estimé des 15 frégates est passé de 26 à 77,3 milliards de dollars canadiens, « en raison des retards importants de construction et du poids des navires maintenant plus élevé que prévu. »" Ca fait 3,5 milliards d'euros la frégate ! Voilà un petit détail "sympa" du processus d'appel d'offres - évidemment biaisé en faveur de qui vous pouvez deviner, au point que les Allemands et les Danois ont décidé de ne pas concourir pour ne pas perdre leur temps Cependant, le 8 décembre 2017, Naval Group/Fincantieri ont annoncé qu'ils continueraient à soumettre et à soutenir leur offre non sollicitée, avec des lettres d'approbation du projet et un soutien à long terme promis par la ministre française de la Défense Florence Parly et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti. Naval Group et Fincantieri ont déclaré qu'ils pourraient fournir les navires au gouvernement canadien pour 20,9 milliards de dollars et commencer la construction à Irving dès 2019. Les Français et les Italiens proposaient une solution pour à peine plus d'un quart du prix ! Même si comme c'est précisé ailleurs le périmètre n'était pas exactement identique, et même s'il avait fallu doubler le prix pour obtenir le même périmètre, il s'agissait au pire de deux fois moins cher et pour commencer les travaux plus tôt ! Naturellement, Français et Italiens, étant Latins, ont été rejetés. Modifié le 4 octobre 2021 par Alexis 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) supprimé Modifié le 4 octobre 2021 par ARMEN56 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Ca fait 3,5 milliards d'euros la frégate ! Voilà un petit détail "sympa" du processus d'appel d'offres - évidemment biaisé en faveur de qui vous pouvez deviner, au point que les Allemands et les Danois ont décidé de ne pas concourir pour ne pas perdre leur temps Cependant, le 8 décembre 2017, Naval Group/Fincantieri ont annoncé qu'ils continueraient à soumettre et à soutenir leur offre non sollicitée, avec des lettres d'approbation du projet et un soutien à long terme promis par la ministre française de la Défense Florence Parly et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti. Naval Group et Fincantieri ont déclaré qu'ils pourraient fournir les navires au gouvernement canadien pour 20,9 milliards de dollars et commencer la construction à Irving dès 2019. Les Français et les Italiens proposaient une solution pour à peine plus d'un quart du prix ! Même si comme c'est précisé ailleurs le périmètre n'était pas exactement identique, et même s'il avait fallu doubler le prix pour obtenir le même périmètre, il s'agissait au pire de deux fois moins cher et pour commencer les travaux plus tôt ! Naturellement, Français et Italiens, étant Latins, ont été rejetés. Ça paraît difficile à comprendre, mais pourtant on en est la. Nous sommes massivement boycotter par nos soit disant alliés Anglo-saxons et Européens sur les grands programmes d'armements. En y rajoutant les Allemands (comme les Australiens) qui ne veulent pas moderniser le Tigre et le remplacer par l'Apache, qui commande le Poséidon, qui veulent prendre la main sur le NGF ou le MGCS et j'en passe, on voit bien la main mise totale des US sur tous cela et l'éviction quasi systématique de nos équipements. Nous sommes obligés de nous réorienter vers d'autres partenaires pour survivre et booster nos commandes nationales. D'après les experts, à part investir au niveau national 2,5 à 3% de notre pib dans la défense, nous n'avons aucune chance de maintenir nos savoir faire dans les équipements de défense dans le futur. Il faut rappeler que nous sommes leader en Europe dans ce domaine. Qui sait faire, de façon autonome, des SNLE, des SNA, des PAN, des avions de combat, des satellites optique/d'écoute/com, des hélicoptères de combat, des chars, des missiles.... et bien d'autres équipements. C'est bien ce qui doit déranger d'ailleurs... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 5 minutes ago, Ronfly said: Ça paraît difficile à comprendre, mais pourtant on en est la. Nous sommes massivement boycotter par nos soit disant alliés Anglo-saxons et Européens sur les grands programmes d'armements. Qu'y a t il de difficile à comprendre? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 10 minutes ago, g4lly said: Qu'y a t il de difficile à comprendre? Pour les gens qui ne s'intéressent pas aux domaines concernés, ça doit être nouveau et un choc... (Pas la majorité des gens du forum je pense) 18 minutes ago, Ronfly said: Ça paraît difficile à comprendre, mais pourtant on en est là. Nous sommes massivement boycotter par nos soit disant alliés Anglo-saxons et Européens sur les grands programmes d'armements. Plutôt à accepter je dirais. Et c'est ce refus d'accepter cette réalité déplaisante qui fait que certains se font surprendre par des annonces d'achats de matériels US lorsque des programmes de collaboration avec la France sont en cours sur des domaines similaires, pour ne pas dire que ce sont exactement les mêmes. Après, ce n'est pas parce qu'ils achètent ailleurs qu'ils ne sont pas nos alliés. Ils ont juste leurs objectifs et leur besoins propres. Que ce besoin ait mal été défini ou évolue, comme dans le cas de l'Australie, ou que ces alliés considèrent que se tourner vers les USA soient dans leur meilleurs intêrets, c'est normal. On ferait pareil de notre coté si on n'avait plus nos valeurs d'honneur et de respect de la parole donné (et le fait que les Français refusent de se faire totalement inféoder par une autre puissance, que ce soit les Etat-Unis ou n'importe qui d'autre, en réponse à notre histoire de grosso-modo 1940 à 1944... Donc on n'ira pas acheter des "services de défense" US et on préfèrera développer nos propres équippements de façon relativement indépendante. Je ne sais pas si vous suivez un peu l'actualité du marche du Jeu vidéo, actuellement premier secteur du divertissement et de loin dans le monde... Mais le F-35 me fait penser à cette mode des "live services" que les distributeurs US vendent un peu partout : le jeu n'est plus un jeu mais un service qu'ils vont facturer tout au long de l'utilisation, avec tout ce que ça implique pour vous faire revenir vers ces jeux régulièrement. Et vous tirer encore plus de pognons, accessoirement... C'est une comparaison simplifiée et presque hors-sujet, mais j'ai vraiment l'impression que cet avion va servir de base pour accrocher les clients et les rendre totalement dépendant de LM pour leur défense dans le futur. Avec de gros risques de chantages plus ou moins bien cachés en cas de sortie de leur portefeuille... Je sais que LM n'est pas EA (Electronic Arts), mais ça y ressemble pas mal pour mon petit oeil extérieur) 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 il y a une heure, g4lly a dit : Qu'y a t il de difficile à comprendre? C'est vrai, je me suis mal exprimé. Le mot n'est pas adapté. Ce serait plutôt du mal à "admettre" ou "accepté"... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Le 02/10/2021 à 00:51, rendbo a dit : There are also some Australian academics that state that by the time these submarines are finally delivered they will be obsolete in warfare. There is general consensus that, due to technological advancements, the seas will be "transparent" by 2050. As submarines rely on stealth and going undetected this would make them useless and a waste of money. Merci pour ce témoignage, cela dit je reste toutefois très circonspect sur l’idée que dans 30 ans l’océan sera transparent , j’ajoute que le terme « there is géneral consensus » me semble discutable car tout ceci semble basé sur une évaluation probabiliste. Ressenti personnel surtout lié à mon incompétence dans la maitrise des domaines prédictifs long terme. En fait l’idée trouve sa source dans cette étude australienne qui s’appuie en partie sur la compétence de en la matière https://nsc.crawford.anu.edu.au/publication/16666/transparent-oceans-coming-ssbn-counter-detection-task-may-be-insuperable « Introduction Notre étude aborde le problème des changements potentiellement perturbateurs dans les technologies de détection des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et leur interaction avec la dépendance croissante ou continue des sous-marins en matière de capacité de représailles nucléaires. Cette étude fait partie d'un plus grand projet de recherche au ANU National Security College sur la stabilité stratégique dans la région indonésienne. Security College sur la stabilité stratégique dans la région Indo-Pacifique, en mettant l'accent sur les nouvelles technologies liées à la guerre sous-marine et à la dissuasion nucléaire sur une période de vingt ans. Ce projet est soutenu par la Carnegie Corporation of New York. En termes simples, nous cherchons à répondre à la question suivante : La science et la technologie futures rendront-elles les océans transparents ? Nous adoptons une perspective scientifique et examinons les questions scientifiques et technologiques liées à la détection des océans et à la détection des sous-marins en tant qu'anomalies dans la colonne d'eau. En d'autres termes, nous voulons considérer la physique, la chimie et la biologie de l'océan, la manière dont nous pouvons détecter ces propriétés dans la colonne d'eau et la manière dont nous pouvons détecter les anomalies dans ces mesures. Les sous-marins, de notre point de vue, sont des objets ferrométalliques rares, grands, massifs, mobiles, situés dans les quelques pour cent supérieurs d'une colonne de fluide qui est, par rapport aux sous-marins, vaste, homogène et statique, électriquement conductrice, chimiquement et biologiquement active, et baignée dans des champs électromagnétiques et gravitationnels. Ainsi, de notre point de vue scientifique, un océan transparent signifie un océan qui peut être détecté avec une granularité suffisante pour que de grands objets anormaux dans la colonne d'eau, comme les sous-marins, puissent être détectés. Il s'agit d'un domaine de recherche scientifique et technologique en pleine effervescence, avec de nombreux acteurs. Un reportage récent1 indique que le CSIRO australien s'est associé au principal institut chinois de sciences marines, le Qingdao National Laboratory for Marine Science and Technology, pour mieux comprendre la physique des océans. Qingdao est à la tête de l'initiative nationale chinoise Le Qingdao est à la tête de l'initiative nationale chinoise "Transparent Ocean Initiative", avec des projets à long terme visant à développer la technologie de détection et de télémétrie par satellite (LIDAR) pour repérer les sous-marins à des profondeurs allant jusqu'à 500 mètres. Notre horizon temporel se situe dans les années 2050, alors que la prochaine génération de sous-marins à propulsion nucléaire sera déployée dans les années 2030 et au-delà. Nous savons que l'histoire de la science montre qu'il n'est pas possible de projeter, de manière détaillée, l'avenir de la science et de la technologie à plus d'une dizaine d'années du présent : il y a trop de surprises transformatrices. Pensez aux impacts inattendus de la découverte des lasers, du code génétique, de la PCR, de CRISPR ou du graphène. Nous savons également que l'hypothèse linéaire - selon laquelle la science engendre la technologie - est trop simpliste. La science et la technologie sont, et ont toujours été, étroitement liées. Mais nous pensons qu'il est encore possible d'exclure certains grands domaines de la science qui, à mesure qu'ils progressent, permettront le développement de technologies de détection nouvelles ou améliorées. Et il est également possible d'exclure certains grands domaines technologiques qui, au fur et à mesure de leurs progrès, utiliseront les nouvelles sciences pour créer des technologies de détection nouvelles ou améliorées. Pour être efficace, cet ensemble croissant de nouvelles sciences et technologies doit être organisé, géré, intégré et déployé. La capacité d'intégration des systèmes est donc en soi un problème. Et, au-delà de l'homogénéité de premier ordre des océans du monde, il peut exister des différences locales potentielles dans la géographie des océans qui permettent de détecter plus facilement la colonne d'eau dans certaines zones géographiques que dans d'autres. Ainsi, certains États peuvent se voir refuser la possibilité de déployer des capteurs dans certaines parties de l'océan mondial, et certains états peuvent avoir des géographies locales défavorables qui rendent la détection de leurs sous-marins beaucoup plus facile. Ainsi, la géographie des océans, à différentes échelles, est également une question irréductible. Enfin, nous devons envisager l'avenir des technologies de contre-détection. Nous savons qu'à partir de la guerre froide, les technologies de contre-détection ont permis aux sous-marins de devenir de plus en plus furtifs, notamment à l'Ouest et en particulier dans le domaine acoustique. Nous devons examiner le potentiel de l'exploitation des futures Nous devons examiner le potentiel d'exploitation des sciences et technologies futures pour permettre aux sous-marins d'éviter la détection dans le domaine acoustique et, surtout, dans d'autres domaines de détection. Notre analyse vise à identifier les grands domaines de la science et de la technologie futures - les questions en jeu - qui pourraient avoir une incidence sur la détection des sous-marins ainsi que sur la contre-détection. Nous cherchons ensuite à évaluer leur impact combiné sur l'hypothèse selon laquelle les sciences et technologies futures rendront les océans transparents. L'évaluation utilise l'outil logiciel de renseignement estimatif, Intelfuze. Il s'agit d'un outil, développé pour la communauté du renseignement, qui fournit des évaluations rigoureuses, transparentes, défendables et pouvant être mises à jour. Il est particulièrement adapté aux problèmes où les données sont pauvres, incertaines et peut-être même spéculatives, et où il peut y avoir des opinions fortement divergentes sur la qualité et la signification de ces données. Elle est éminemment adaptée à notre domaine de problèmes » Participation de Norman Friedman STRATEGIC SUBMARINES AND STRATEGIC STABILITY : LOOKING TOWARDS THE 2030s S E P T E M B E R 2 0 1 9 Norman Friedman Conclusions « Les moyens postulés pour détecter les sous-marins stratégiques ne comprendront presque certainement pas de moyens d'identification et, dans un monde où davantage de puissances exploitent de tels sous-marins, l'identification devient beaucoup plus importante pour tout attaquant. Il serait extrêmement embarrassant de chercher à bouleverser l'équilibre stratégique pour découvrir que l'attaquant s'est trompé de cible. Sans parler de la probabilité que l'utilisation industrielle croissante de la mer complique considérablement tout type de détecteur. À l'heure actuelle, la forme avancée de lutte anti-sous-marine la plus vantée n'est pas assez radicale pour justifier l'affirmation selon laquelle les sous-marins auront la vie beaucoup plus difficile au cours des deux prochaines décennies. Actuellement, très peu de marines dans le monde sont efficaces en matière de lutte anti-sous-marine, même au plus près du terrain. Ces opérations sont très coûteuses et nécessitent un entraînement considérable contre des cibles réalistes. L'expérience passée, par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale, suggère que les tentatives de réalisme en temps de paix échouent souvent. En outre, l'accent mis sur la guerre sous-marine, quelle qu'elle soit, nuit à l'investissement dans des missions navales qui peuvent être bien plus importantes, en dehors d'une guerre totale, notamment en termes de présence et de projection de puissance. En général, les mêmes navires et aéronefs ne peuvent pas accomplir ces deux tâches et la lutte anti-sous-marine de manière très efficace. La lutte anti-sous-marine est largement invisible et son succès est très difficile à évaluer en temps de paix (une offensive contre les sous-marins stratégiques de quelqu'un serait considérée comme une guerre totale). Cela signifie que même si une méthode permettant de suivre de manière fiable les sous-marins stratégiques devenait disponible, son exploitation serait extrêmement coûteuse, voire inabordable. Comme indiqué plus haut, il y a de sérieuses difficultés pratiques à surmonter même si les sous-marins peuvent être localisés, par exemple depuis l'espace. De plus, à mesure que la connaissance des océans s'améliore, cette amélioration risque de favoriser la recherche de sous-marins dans des endroits où ils seront difficiles à trouver et à suivre (ce qui n'est pas la même chose). Ceci est indépendant des questions d'efficacité des armes. Les très grands sous-marins stratégiques peuvent être capables d'accueillir des dispositifs de leurrage et de déception à une échelle beaucoup plus grande que les petits. Il sera probablement difficile, voire impossible, d'obtenir des renseignements détaillés sur ces dispositifs. Contrairement aux armes aériennes, les armes sous-marines sont essentiellement invisibles pour les satellites. Pendant la guerre froide, les sous-marins américains et britanniques étaient apparemment capables de pénétrer à volonté dans les eaux côtières soviétiques, mais même alors, ils ne pouvaient pas atteindre les eaux intérieures telles que la mer Caspienne, où de nombreuses armes et systèmes soviétiques étaient testés. Sans une connaissance détaillée de leur fonctionnement, les leurres seront généralement efficaces. Tout ceci suggère qu'à l'avenir, il sera beaucoup plus rentable d'attaquer les éléments du système de sous-marins stratégiques (tels que les systèmes de communication et de missiles) plutôt que le sous-marin lui-même. Ces éléments sont les moyens d'entretien des sous-marins (la structure de base), le système de communication et le missile une fois lancé. Sinon on a ceci également https://www.nti.org/analysis/articles/submarine-detection-and-monitoring-open-source-tools-and-technologies/ Détection et surveillance des sous-marins : Outils et technologies à code source ouvert Surnommés le "service silencieux", les sous-marins sont considérés comme la plateforme de livraison d'armes nucléaires la plus apte à survivre. Ils peuvent rester immergés pendant des semaines, voire des mois, et passer relativement inaperçus lorsqu'ils patrouillent. Les États-Unis, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan, le Royaume-Uni et la France possèdent ou développent des sous-marins capables de transporter des systèmes d'armes nucléaires. Un nombre égal de pays développent et testent de nouveaux missiles balistiques et de croisière lancés par des sous-marins et dotés d'armes nucléaires[1]. [De tels programmes ont déjà eu un impact négatif sur la stabilité dans plusieurs régions du monde. Par exemple, les États-Unis, leurs alliés de l'OTAN et la Russie ont intensifié la chasse sous-marine au chat et à la souris, digne de la guerre froide, dans l'Atlantique Nord[2]. La course aux armements sous-marins entre l'Inde et le Pakistan, ainsi que la recherche par la Corée du Nord de capacités de sous-marin diesel-électrique lanceur de missiles balistiques (SSB) sont également préoccupantes[3]. [3] Étant donné le rôle dissuasif intégral que jouent les sous-marins dans les relations entre les pays dotés d'armes nucléaires, il est stratégiquement important de comprendre les outils et les technologies disponibles pour la surveillance des sous-marins. Les progrès réalisés dans le domaine de la détection des sous-marins peuvent avoir une incidence sur la capacité de survie des sous-marins en tant que vecteurs nucléaires. La détection et la surveillance des sous-marins étaient traditionnellement le domaine exclusif d'unités militaires hautement classifiées, spécialisées dans la guerre anti-sous-marine (GAS). La GAS militaire utilise des technologies telles que les détecteurs d'anomalies magnétiques (MAD), qui détectent les minuscules perturbations du champ magnétique terrestre causées par les coques métalliques des sous-marins, les capteurs sonar passifs et actifs qui utilisent la propagation du son pour détecter des objets sous l'eau, ainsi que les radars et les images satellite à haute résolution pour détecter les sous-marins en surface. Les progrès récents des outils et des technologies commerciales permettent désormais aux chercheurs du secteur libre de surveiller les flottes de sous-marins. Grâce à l'imagerie satellitaire commerciale, aux radars à ouverture synthétique (SAR), aux capteurs hydroacoustiques et même à l'analyse des médias sociaux, les chercheurs du secteur libre peuvent mieux comprendre la taille et la composition des flottes de sous-marins des pays, surveiller la construction de sous-marins et de bases sous-marines et, éventuellement, en apprendre davantage sur les modèles et les comportements de patrouille. Imagerie satellitaire commerciale L'imagerie satellitaire commerciale haute résolution, facilement accessible, est l'un des outils les plus importants pour l'analyse libre de l'activité des sous-marins. L'imagerie permet aux chercheurs de surveiller visuellement l'activité des chantiers et des bases navales, comme celles de la Chine et de la Corée du Nord. Par exemple, au fil des ans, les chercheurs ont utilisé l'imagerie satellitaire pour glaner des informations importantes sur les efforts de la Chine pour étendre et moderniser sa flotte de sous-marins nucléaires. En 2007, alors que plusieurs des nouveaux SSB chinois de classe Jin (Type 094) étaient mis en service, Hans Kristensen, analyste de la Federation of American Scientists, a commencé à utiliser l'imagerie Google Earth pour compter le nombre de sous-marins de classe Jin opérationnels dans diverses bases et chantiers navals du pays, puis pour étudier l'expansion de l'infrastructure sous-marine chinoise (un réseau de chantiers navals, de bases navales, d'installations souterraines pour le stockage des missiles et d'installations de démagnétisation des sous-marins)[4]. [4] Les images de la construction de la base navale de Longpo, qui abrite la flotte de SNLE du sud de la Chine, ont révélé des indices intéressants sur le programme de SNLE de la Chine. Par exemple, Kristensen a observé l'installation de la première installation de démagnétisation de sous-marins de Chine, qui débarrasse la coque des sous-marins des champs magnétiques résiduels, ce qui indique les efforts de la Chine pour déployer des sous-marins moins détectables. [5] Catherine Dill, du Center for Nonproliferation Studies (CNS), a publié un article qui revient sur les efforts déployés pour dénombrer les sous-marins chinois opérationnels de classe Jin, mais contrairement à Kristensen, elle a utilisé pour ce faire l'imagerie satellitaire haute fréquence de Planet Labs[6]. [L'imagerie haute fréquence a révolutionné l'analyse des sources ouvertes car elle se caractérise par un taux de revisite élevé. Souvent, Planet Labs donne la priorité à l'imagerie fréquente des mêmes sites (jusqu'à deux fois par jour) pour permettre la détection rapide des changements, ainsi que la comparaison des images de plusieurs sites sur les mêmes périodes. Dill a capturé des images de deux installations essentielles pour les sous-marins chinois - le chantier naval de Bohai et la base navale de Longpo - le même jour. Cela lui a permis de compter les SNLE chinois avec plus de précision ; lorsque l'on utilise des images prises à des dates différentes, il y a un risque de double comptage ou d'autres erreurs. Deux sous-marins de classe Jin au chantier naval de Bohai, le 16 novembre 2018. Image reproduite avec l'aimable autorisation de Catherine Dill et © 2018 Planet Labs, Inc. Trois sous-marins de classe Jin à la base navale de Longpo, le 16 novembre 2018. Image reproduite avec l'aimable autorisation de Catherine Dill et © 2018 Planet Labs, Inc. La Corée du Nord entretient l'une des plus grandes flottes de sous-marins au monde, estimée entre 64 et 86 sous-marins. La flotte se compose principalement de sous-marins à armement conventionnel ; toutefois, l'analyse d'images satellites de ces dernières années a révélé les efforts nord-coréens pour construire une classe de SSB diesel-électriques et de missiles balistiques lancés par sous-marin (SLBM). En 2014, des analystes de sources ouvertes ont repéré le premier sous-marin lanceur de missiles balistiques de classe Gorae (alias classe Sinpo) de la Corée du Nord au chantier naval de Sinpo South[8]. Dans le même temps, les analystes ont observé le développement et les essais d'un SLBM à combustible solide qui pourrait potentiellement armer les sous-marins de classe Gorae[9]. [9] Radar à ouverture synthétique (SAR) Le radar à ouverture synthétique (SAR) est un type d'imagerie spatiale qui utilise les échos radar pour créer des représentations bi- ou tridimensionnelles à très haute résolution de paysages, de plans d'eau, de bâtiments et d'autres objets[10]. [Les capteurs RSO peuvent détecter de minuscules changements dans les paysages, comme la circulation des véhicules et des piétons, que les capteurs optiques ne peuvent détecter. L'imagerie RSO est devenue disponible sur le marché en 1995, mais les entreprises n'ont pas lancé de capteurs RSO à haute résolution avant 2007. Le fait qu'elle soit relativement nouvelle dans le secteur commercial signifie qu'elle est moins accessible que l'imagerie optique et que son coût est souvent prohibitif[11]. [11] Images SAR du site d'essai nucléaire de Punggye-ri montrant l'affaissement du Mont Mantap dû au sixième essai nucléaire de la Corée du Nord. Source des images : Airbus Defence and Space, © DLR e.V. 2017 et © Airbus Defence and Space GmbH 2017. Les capteurs RSO prennent couramment des images de l'océan pour diverses applications environnementales, scientifiques et policières. Les capteurs RSO peuvent également détecter le sillage des grands navires de surface. Toutefois, la capacité du SAR à détecter les sillages des sous-marins à des fins de lutte anti-sous-marine (ASW) n'est pas encore établie. La capacité du RSO à permettre aux analystes de détecter des changements même infimes rend cette technologie potentiellement utile pour surveiller la construction des sous-marins dans les chantiers navals. Par exemple, l'imagerie SAR pourrait aider les analystes à surveiller le chantier naval Sinpo South de la Corée du Nord, et toute construction de la flotte SSB en expansion de la Corée du Nord, en visualisant le mouvement du matériel. De plus, les capteurs RSO pourraient être utilisés pour surveiller la région chinoise de Bohai et obtenir des mises à jour fréquentes sur la construction de nouveaux SNLE de classe Jin. Surveillance hydroacoustique Les sous-marins doivent fonctionner silencieusement afin d'échapper aux capteurs ennemis car l'eau est un conducteur de son très efficace[12]. [12] La principale source de bruit d'un sous-marin provient de son système de propulsion. Ainsi, la conception et la qualité des pales d'hélice jouent un rôle important dans la capacité de survie de la dissuasion nucléaire maritime d'un pays[13]. Le SNLE chinois de classe Jin serait très bruyant, ce qui expliquerait pourquoi les sous-marins chinois quittent rarement les eaux côtières pour des eaux plus profondes[14]. Des pays comme les États-Unis et la Chine ont construit des réseaux de capteurs hydroacoustiques, qui utilisent la technologie du sonar pour détecter les sous-marins qui naviguent à proximité de leurs frontières côtières et de leurs sites militaires stratégiques[15]. [15] Cliquez sur la carte pour l'agrandir Carte des stations de surveillance hydroacoustique du système de surveillance international (SSI) de l'OTICE. Source de la carte : Commission préparatoire de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires, www.ctbto.org/map. Traditionnellement, la surveillance hydroacoustique a été le domaine des gouvernements nationaux. Toutefois, dans le secteur civil et scientifique, l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICEN) exploite un réseau de onze stations de surveillance hydroacoustique dans le cadre du Système de surveillance international (SSI) pour la détection des explosions nucléaires. Les données recueillies par les stations hydroacoustiques de l'OTICE sont accessibles, sur demande, à des fins de recherche telles que le suivi des schémas de migration des baleines et le développement de systèmes d'alerte aux tsunamis. Fin 2017, les données hydroacoustiques de l'IMS ont été utilisées pour localiser la dernière position connue de l'ARA San Juan, un sous-marin argentin qui a disparu et a malheureusement coulé au large des côtes argentines[17]. [17] Les chercheurs en logiciels libres pourraient utiliser des données similaires pour isoler les signatures acoustiques des sous-marins et évaluer ensuite leurs mouvements. Les analystes pourraient également utiliser ces données pour analyser les essais de SLBM de la Corée du Nord et d'autres pays développant des SLBM. Si les chercheurs en libre accès ont utilisé les données des stations infrasonores du SSI (qui traquent les ondes sonores indétectables par l'oreille humaine) pour surveiller les lancements de missiles et de fusées sur terre, les données hydroacoustiques n'ont pas été utilisées de la même manière[18]. [18] Les médias sociaux La montée en puissance des médias sociaux par le biais de plateformes telles que Facebook, Twitter, Snapchat et Instagram, ainsi que des sites web de crowd-sourcing (par exemple, www.liveuamap.com) et des trackers de fitness (par exemple, Strava), a rendu le maintien de la sécurité opérationnelle beaucoup plus difficile pour les armées. Ces dernières années, un certain nombre de Tweets et de photos Instagram apparemment inoffensifs se sont révélés être des failles de sécurité majeures. [19] En janvier 2018, un étudiant de l'Australian National University a découvert que l'activité des utilisateurs publiée sur Strava, une application de fitness qui permet aux individus de cartographier leurs itinéraires de course à pied et de vélo, avait involontairement exposé les emplacements et les périmètres d'installations militaires sensibles dans le monde entier, ainsi que les soi-disant "schémas de vie" du personnel militaire en poste dans ces installations. [La base navale Clyde de Faslane, en Écosse, où sont amarrés les sous-marins nucléaires du Royaume-Uni, figure parmi les installations dont le profil a été établi. Des photos publiées sur Twitter montrent des signatures thermiques claires autour du périmètre de la base, indiquant soit un itinéraire de course, soit une patrouille du périmètre. [21] Les risques potentiels liés aux "schémas de vie" du personnel naval comprennent l'identification d'un sous-marinier sur Strava, puis l'utilisation des lieux d'exercice enregistrés pour cartographier les mouvements des SNLE. Message Twitter des données de la carte de chaleur Strava enregistrées autour de la base navale de HM Clyde, où se trouve la flotte de SNLE du Royaume-Uni. La recherche sur les "schémas de vie" n'est pas spécifique aux trackers de fitness. Un simple balayage des autres plateformes de médias sociaux montre la quantité de matériel accessible aux chercheurs en source ouverte pour des analyses similaires. Le personnel naval a tendance à avoir une vie numérique active, à l'instar de ses homologues civils. Sur Instagram, une simple requête donne lieu à des images et des vidéos prises par des membres de diverses marines alors qu'ils se trouvent dans des ports nationaux ou étrangers. Si quelqu'un marquait son emplacement alors qu'il est en uniforme complet avec des patchs d'identification exposés, cela pourrait être une information suffisante pour identifier le navire, de surface ou sous-marin, sur lequel cet individu se trouve, ainsi que ses mouvements. Il est intéressant de noter que des recherches sur Twitter et Instagram révèlent qu'un grand nombre d'individus pratiquent le "sub spot" comme passe-temps. Un individu surveille les navires militaires, y compris les sous-marins, qui transitent par le détroit du Bosphore en Turquie. [Une fois, un commandant de la marine néerlandaise a tweeté une photo d'un sous-marin russe Krasnodar après que celui-ci ait dépassé son navire dans le Bosphore. L'analyse qui en a résulté a montré que le sous-marin se dirigeait probablement vers le port de Tartous, en Syrie, pour aider les opérations militaires russes dans ce pays[23]. [D'autres comptes publient des images ou des vidéos prises par des citoyens ordinaires qui ont vu par hasard un sous-marin géant passer devant eux. D'autres encore reprennent des médias numériques liés aux sous-marins publiés par des comptes militaires. Résumé L'imagerie satellitaire commerciale, le SAR, les médias sociaux et la surveillance hydroacoustique ne sont que quelques-uns des nombreux nouveaux outils qui ont transformé l'analyse des sources ouvertes dans le domaine de la non-prolifération. Alors que les États-Unis, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l'Inde et le Pakistan développent et modernisent la partie maritime de leurs arsenaux nucléaires, ces outils resteront importants pour les évaluations de leurs programmes par des sources ouvertes. A lire https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/les-sous-marins-nucleaires-ne-pourront-plus-se-cacher-27-05-2014-1828226_53.php « le délégué général pour l'armement (DGA), l'ingénieur général Laurent Collet-Billon, a fait état le 30 avril, en termes sibyllins, d'une percée technologique qui pourrait changer la donne. Auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, il a levé le voile sur un secret jusqu'alors bien gardé : "Les particules émises en nombre ridiculement faible par les réacteurs nucléaires embarqués seront peut-être un jour détectables dans les conditions tactiques." Les réserves et les conditions mises par Laurent Collet-Billon au succès éventuel de tels moyens de détection ne sont pas des formules oratoires. À ce stade, il est encore bien tôt pour envisager - au moins en France - une détection des submersibles. Un bon connaisseur du dossier nous a expliqué que "détecter un sous-marin sera possible un jour si le détecteur se trouve à moins d'un kilomètre du navire. Et il faudra que ce détecteur contienne mille tonnes de matière sensible. Dans l'absolu, c'est possible. Dans l'immédiat, certainement pas !" À l'état-major de la marine, on confirme n'avoir "aucune inquiétude sur la sécurité des sous-marins nucléaires, y compris ceux de l'avenir. Un détecteur pourrait éventuellement fonctionner avec une installation fixe, mais les réacteurs du sous-marin sont mobiles, beaucoup moins puissants que ceux d'une centrale à terre tout en n'utilisant qu'une petite partie de leur capacité. Nous estimons que le jour où l'on pourra remorquer sur la mer un détecteur de la taille d'un iceberg, il sera temps d'évoquer la question !" « Une chose est sûre : à ce stade, nous n'avons rencontré au cours de notre enquête que de très rares interlocuteurs connaissant et acceptant de discuter de ce sujet. Dans le monde politique, cette question n'a jamais été abordée dans un rapport parlementaire, et aucun membre de l'exécutif n'a jamais évoqué cette question pourtant cruciale pour l'avenir de la dissuasion » 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. WizardOfLinn Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 il y a 55 minutes, ARMEN56 a dit : ... « le délégué général pour l'armement (DGA), l'ingénieur général Laurent Collet-Billon, a fait état le 30 avril, en termes sibyllins, d'une percée technologique qui pourrait changer la donne. Auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, il a levé le voile sur un secret jusqu'alors bien gardé : "Les particules émises en nombre ridiculement faible par les réacteurs nucléaires embarqués seront peut-être un jour détectables dans les conditions tactiques." Les réserves et les conditions mises par Laurent Collet-Billon au succès éventuel de tels moyens de détection ne sont pas des formules oratoires. À ce stade, il est encore bien tôt pour envisager - au moins en France - une détection des submersibles. Un bon connaisseur du dossier nous a expliqué que "détecter un sous-marin sera possible un jour si le détecteur se trouve à moins d'un kilomètre du navire. Et il faudra que ce détecteur contienne mille tonnes de matière sensible. Dans l'absolu, c'est possible. Dans l'immédiat, certainement pas !" ... Un réacteur nucléaire de plusieurs dizaines de MW est une puissante source de neutrinos, et les océans sont parfaitement transparents pour les neutrinos. La percée technologique en question est presque certainement un détecteur de neutrinos qui ne pèserait pas des milliers de tonnes. Il faudrait découvrir pour cela une réaction nucléaire avec une énorme section efficace d'interaction avec les neutrinos. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) il y a 22 minutes, WizardOfLinn a dit : Un réacteur nucléaire de plusieurs dizaines de MW est une puissante source de neutrinos, et les océans sont parfaitement transparents pour les neutrinos. La percée technologique en question est presque certainement un détecteur de neutrinos qui ne pèserait pas des milliers de tonnes. Il faudrait découvrir pour cela une réaction nucléaire avec une énorme section efficace d'interaction avec les neutrinos. C'est ce qui me pose question, et franchement m'oriente vers le doute. La découverte d'une nouvelle réaction nucléaire ayant une très grande section efficace avec des neutrinos ne pourrait guère être le résultat d'une recherche spécifiquement militaire. Il devrait s'agir de physique fondamentale, dont les résultats sont sauf erreur largement ouverts - pas de secret défense dans ce domaine. Alors, n'en aurait-on pas forcément déjà entendu parler ? J'ajouterais encore que les détecteurs de neutrinos existants doivent faire face à un "bruit de fond" très important constitué des muons qui se forment lorsque les rayons cosmiques interagissent avec l'atmosphère terrestre. Raison pour laquelle ils utilisent souvent la Terre comme filtre, c'est-à-dire j'imagine qu'ils vont prendre en compte seulement les événements créés par une particule qui a du traverser d'abord toute l'épaisseur de la Terre. Mais comment est-ce qu'une machine pareille, même miniaturisée autant qu'on veut, pourrait détecter des sous-marins qui se trouveraient ailleurs qu'aux antipodes ? Modifié le 4 octobre 2021 par Alexis 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 https://www.globalsecurity.org/military/world/russia/soks.htm Avec une prolifération de drone qui serait de petit sous-marin à immersion variable et sonar passif, il est aussi possible que cacher un sous-marin dans l'océan devienne compliqué. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) 20 minutes ago, Alexis said: J'ajouterais encore que les détecteurs de neutrinos existants doivent faire face à un "bruit de fond" très important constitué des muons qui se forment lorsque les rayons cosmiques interagissent avec l'atmosphère terrestre. Raison pour laquelle ils utilisent souvent la Terre comme filtre, c'est-à-dire j'imagine qu'ils vont prendre en compte seulement les événements créés par une particule qui a du traverser d'abord toute l'épaisseur de la Terre. Mais comment est-ce qu'une machine pareille, même miniaturisée autant qu'on veut, pourrait détecter des sous-marins qui se trouveraient ailleurs qu'aux antipodes ? La citation indique "moins d'un kilomètre", donc c'est pour l'instant de la détection courte distance qui est envisagée. Sinon, le tri avec des neutrinos d'autres sources peut se faire en fonction de leur énergie (très différente selon la source). 20 minutes ago, Alexis said: La découverte d'une nouvelle réaction nucléaire ayant une très grande section efficace avec des neutrinos ne pourrait guère être le résultat d'une recherche spécifiquement militaire. Il devrait s'agir de physique fondamentale, dont les résultats sont sauf erreur largement ouverts - pas de secret défense dans ce domaine. A mon avis, pas de nouvelle réaction nucléaire. Juste le perfectionnement due à la "loi de Moore" de l'optoélectronique qui sert à détecter les gerbes de rayons lumineux lorsque les neutrinos interagissent (rarement) avec la matière. Pour mémoire : le fonctionnement d'Ice Cub en Antarctique utilise des milliers de tonnes de glace comme "surface de détection" et des capteurs optoélectroniques pour détecter les photons émis lorsqu'un neutrinos est absorbé : https://fr.wikipedia.org/wiki/IceCube Modifié le 4 octobre 2021 par Rivelo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) On sait bien détecter les neutrinos des réacteurs nucléaires et les différencier des autres (par l'énergie mais aussi diverses caractéristiques quantiques) Exemple d'expérience récente : double Chooz. Le détecteur est à 1 km de la centrale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Double_Chooz Modifié le 4 octobre 2021 par WizardOfLinn 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 5 minutes ago, WizardOfLinn said: On sait bien détecter les neutrinos des réacteurs nucléaires et les différencier des autres (par l'énergie mais aussi diverses caractéristiques quantiques) Exemple d'expérience récente : double Chooz. Le détecteur est à 1 km de la centrale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Double_Chooz Oui, tu as raison ! Il y a aussi des expériences similaires en Chine (Daya Bay). L'objectif est d'étudier les oscillations en différentes natures de neutrinos. Mais ces détecteurs ne permettent pas de déterminer la direction d'où viennent les particules, c'est une analyse statistique qui est basée sur la connaissance à priori de la distance de la source pour faire déterminer certains paramètres physiques. Dans le même genre, il y a l'expérience OPERA du CERN, située à 731 kilomètres de la source (sous une montagne, pour limiter les interférences), malheureusement surtout connue pour avoir crue voir que certains neutrinos allaient plus vite que la lumière. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Paschi Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) Il y a 7 heures, Alexis a dit : Les Français et les Italiens proposaient une solution pour à peine plus d'un quart du prix ! Même si comme c'est précisé ailleurs le périmètre n'était pas exactement identique, et même s'il avait fallu doubler le prix pour obtenir le même périmètre, il s'agissait au pire de deux fois moins cher et pour commencer les travaux plus tôt ! Naturellement, Français et Italiens, étant Latins, ont été rejetés. Et tu peux être certain qu'une certaine presse anglo-saxonne ne se serait pas gênée pour trainer Naval Group et Fincantieri dans la boue alors qu'actuellement pas grand chose sur les dépassement de coûts subis par le programme Canadien. Modifié le 4 octobre 2021 par Paschi 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 18 hours ago, Ronfly said: C'est vrai, je me suis mal exprimé. Le mot n'est pas adapté. Ce serait plutôt du mal à "admettre" ou "accepter"... (Tu m'excuseras, j'ai un passé de prof et j'adorais reprendre mes élèves sur leur fautes de français, sur leurs copies de maths ) Ce n'est pas grave, on avait saisi l'idée, mais il faut savoir choisir ses nuances parfois. On apprend en faisant des erreurs va, et celle là n'était pas critique en soi. Et oui, la communication n'est pas un art aisé, et le français n'est pas la langue la plus simple... Sa richesse dans ses nuances et son sens en fonction du contexte sont d'ailleurs des raisons pour laquelle elle a longtemps été la langue des cours royales et impériales et des diplomates dans le monde. Diplomates dont notre représentant français en australie n'est pas encore retourné sur place. Et hop, digression même pas hors sujet au final.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 Il y a 8 heures, SLT a dit : (Tu m'excuseras, j'ai un passé de prof et j'adorais reprendre mes élèves sur leur fautes de français, sur leurs copies de maths ) Ce n'est pas grave, on avait saisi l'idée, mais il faut savoir choisir ses nuances parfois. On apprend en faisant des erreurs va, et celle là n'était pas critique en soi. Et oui, la communication n'est pas un art aisé, et le français n'est pas la langue la plus simple... Sa richesse dans ses nuances et son sens en fonction du contexte sont d'ailleurs des raisons pour laquelle elle a longtemps été la langue des cours royales et impériales et des diplomates dans le monde. Diplomates dont notre représentant français en australie n'est pas encore retourné sur place. Et hop, digression même pas hors sujet au final.... Pas soucis, je traine depuis 40 ans mon pitoyable Français et j'en suis pas fier. Avec la plus belle langue du monde, c'est pas brillant. En tous cas, je n'aurais pas la diplomatie adaptée pour montrer mon incompréhension aux diplomate Australien... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 6 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2021 Je l'avais manqué à l'époque, et ma foi c'est assez bien exprimé 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerloas Posté(e) le 6 octobre 2021 Share Posté(e) le 6 octobre 2021 Suivez l’audition de Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, sur la rupture de l’accord avec l’Australie relatif au programme de sous-marins du futur, par la commission des affaires étrangères : https://videos.assemblee-nationale.fr/direct.11274015_615dbe2cba10f 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 7 octobre 2021 Share Posté(e) le 7 octobre 2021 (modifié) Pour changer, un petit article un peu plus léger sur l'Australie. Je ne sais pas quel crédit lui donner par contre, et je suis surpris de la différence de titres entre la traduction de Courrier International et l'article original de The Guardian. (Je précise bien du titre, je sais que l'article n'est pas traduit sans rien, mais le lien entre les deux me parait... ténu, même si dans le reste de l'article la situation est je trouve un peu mieux expliquée) https://www.courrierinternational.com/article/penurie-en-australie-le-secteur-de-lhotellerie-besoin-dexpats En Australie, le secteur de l’hôtellerie a besoin d’expats. Depuis le début de la pandémie, les étrangers ne sont pas les bienvenus en Australie. Ils représentent pourtant une part non négligeable du personnel des bars, restaurants et hôtels, ce qui entraîne un manque de main-d’œuvre criant pour le secteur. https://www.theguardian.com/business/2021/oct/01/free-flights-and-1000-vouchers-australian-hospitality-sector-lures-uk-workers Free flights and $1,000 vouchers: Australian hospitality sector lures UK workers As the industry prepares to ramp up again amid staff shortages, one company is offering big incentives to British workers Modifié le 7 octobre 2021 par SLT 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 7 octobre 2021 Share Posté(e) le 7 octobre 2021 On revoit l’ambassadeur fr en australie, avec pour mission de redefinir la relation avec l’australie et de defendre nos interets dans le cadre de la rupture. en termes diplo, je comprends « tu vas en australie pour les em.erder. » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 7 octobre 2021 Share Posté(e) le 7 octobre 2021 Ca commence a se voir sur place ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 7 octobre 2021 Share Posté(e) le 7 octobre 2021 il y a 4 minutes, wagdoox a dit : On revoit l’ambassadeur fr en australie, avec pour mission de redefinir la relation avec l’australie et de defendre nos interets dans le cadre de la rupture. en termes diplo, je comprends « tu vas en australie pour les em.erder. » Non, on ne va pas les "em.erder". Certains australiens font une crise d'urticaire sur tout ce qui n'est pas anglo-saxon. La langue officielle de l'Australie étant l'anglais, nous avons tendance a assimiler tout les australiens dans cette crise identitaire. Mais il y a en Australie des diasporas de toutes les régions d'Europe, de Turquie......de Chine.....etc. En réalité les relations internationales ont de plus en plus la forme de relations entre "poupées russes".....par exemple quand les compagnies aériennes australiennes achètent des Airbus, elles commercent avec les coopérants d'Airbus, les français, les allemands, les anglais, les espagnols.....et les américains si les moteurs choisis sont made in USA. Dans "Airbus" les canadiens sont maintenant aussi concernés. Quand les compagnies de train ou de métro achètent chez Alstom (de plus en plus) elles commercent avec la France et le Canada et même possiblement avec des pays où Alstom a des usines (ces pays sont assez nombreux). Le contrôle aérien civil et militaire de l'Australie passe à 100% chez Thales de plus en plus mondialement implanté. La logistique par portes conteneurs de l'Australie dépend à au moins 60% des compagnies Européennes Maersk, MSC, CMA CGM, Hapag Llyod........"Australian National Lines" (ANL) appartient à CMA CGM qui est française et "Australian National Lines" possède la "Compagnie Française de Navigation" (SOFRANA) qui est Néo Zélandaise.... Ce qui est d'origine du Royaume Uni en Australie....c'est beaucoup de retraités......des agences relais de paradis fiscaux....et de la propagande. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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