C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 5 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2021 (modifié) Après avoir lu et relu la synthèse de Thibault Menut de mars 2021 Extrait ; Son avis sur dépassement des couts « Un autre point d’incompréhension figure dans le coût global de ce partenariat. Annoncés à 50 milliards de dollars australiens en 2016, le montant a été recalculé à 80 milliards en novembre 2019, en excluant le coût d’exploitation évalué à 145 milliards. Cette hausse des coûts, parfois gonflée dans certains médias, a pu être elle-aussi critiquée dans les médias. Pourtant, ces coûts n’étaient pas calculables en 2016, et l’ajout de coûts supplémentaires étaient hautement prévisibles. Un problème de communication de plus qui a entaché la réputation de Naval Group dans le monde entier » https://portail-ie.fr/analysis/2791/guerre-dinfluence-autour-du-contrat-du-siecle-de-naval-group https://www.ege.fr/infoguerre/naval-group-vulnerable-face-une-guerre-de-linformation-sur-laugmentation-des-couts-des-sous-marins-australiens voici l’article de Felix K. Chang du FPRI (Foreign Policy Research Institute)d’octobre Extrait . Son avis sur dépassement des couts « Toutefois, au cours de la demi-décennie qui a suivi la signature de l'accord entre l'Australie et DCNS (aujourd'hui Naval Group), des problèmes liés à l'intégration d'un système de propulsion diesel-électrique dans la coque d'un sous-marin à propulsion nucléaire ont entraîné des dépassements de coûts et des retards répétés. Pendant ce temps, Canberra a été frustrée par l'incapacité de Naval Group à investir suffisamment dans les fournisseurs australiens locaux. Pire encore, le coût total estimé du futur programme de sous-marins australiens est passé de 50 à 90 milliards de dollars australiens. En fait, le coût total estimé et le temps nécessaire à la construction des 12 sous-marins d'attaque diesel-électriques du programme ont atteint un tel niveau qu'ils ont dépassé ceux nécessaires à l'achat d'un nombre similaire de sous-marins d'attaque américains à propulsion nucléaire de classe Virginia (mais sans leur infrastructure de soutien » https://www.fpri.org/article/2021/10/strategic-choice-australias-nuclear-powered-submarines/ traduction deepl Avis du Foreign Policy Research Institute Choix stratégique ; sous marin nucléaire australien En septembre 2021, l'Australie a sabordé un accord avec un constructeur naval français pour l'achat de 12 sous-marins d'attaque diesel-électriques. À la place, l'Australie a décidé d'en acquérir au moins huit à propulsion nucléaire avec l'assistance technique du Royaume-Uni et des États-Unis, dans le cadre de leur nouveau et plus large partenariat de sécurité AUKUS[1]. Bien que les futurs sous-marins, une fois construits, puissent ne pas modifier radicalement l'équilibre des forces dans l'Indo-Pacifique, ils auront un impact significatif sur la position de l'Australie dans la région. Ils changeront certainement la façon dont les autres pays, plus particulièrement la Chine, la voient. Sans surprise, Pékin a été mécontent de cette décision et a rapidement dénoncé l'Australie pour avoir "intensifié une course aux armements" - une accusation ironique compte tenu du renforcement naval bien plus expansif de la Chine. Tout au long des années 2010, les livres blancs sur la défense de l'Australie ont exprimé les préoccupations du pays concernant la détérioration de la situation sécuritaire dans la région indo-pacifique et le déclin de la domination de son garant de sécurité de longue date, les États-Unis[2]. En fin de compte, la décision de l'Australie d'acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire visait à répondre à ces préoccupations. Ces sous-marins ne signifient pas que l'Australie va inévitablement se procurer ou produire des armes nucléaires, dont elle a abandonné la quête en 1973. Les réacteurs nucléaires embarqués à bord de ses sous-marins leur permettront de naviguer beaucoup plus loin et plus vite, et de le faire plus silencieusement que n'importe quel sous-marin diesel-électrique. Par conséquent, ils pourront rester en patrouille plus longtemps et offriront à l'Australie une meilleure protection contre les menaces à distance, dont le potentiel s'est accru avec la prolifération des missiles guidés à longue portée. Tout aussi important peut-être, les futurs sous-marins australiens permettront à Canberra de jouer un rôle plus important dans l'élaboration des événements régionaux, au lieu de se contenter d'y répondre - un pas en avant pour un pays qui a traditionnellement compté sur les grandes puissances bienfaitrices pour sa défense stratégique. Vulnérabilité stratégique Les préoccupations de l'Australie en matière de sécurité ont toujours tourné autour du danger de l'isolement. Située loin de ses alliés les plus puissants, l'Australie pourrait être facilement isolée si un adversaire venait à dominer les mers qui l'entourent. Comme l'a un jour résumé un haut responsable des services de renseignement australiens, "l'isolement dans un environnement hostile coûterait à l'Australie l'indépendance de sa politique étrangère et le contrôle de son commerce, renforcés par la menace d'une occupation"[3]. Mais les ressources dont l'Australie a disposé pour empêcher son isolement ont longtemps été faibles par rapport à l'énorme tâche que représente la défense d'un continent. Ce problème est d'autant plus difficile que les infrastructures nécessaires à la défense de l'Australie sont en grande partie situées le long de ses côtes méridionales, alors que les menaces à son encontre sont historiquement venues du nord. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Darwin (dans le nord de l'Australie) a été la première ville australienne à être attaquée par les forces japonaises. Les secours étaient loin. La distance par mer entre Darwin et Perth (au sud-ouest de l'Australie) est de 4 180 km et entre Darwin et Sydney (au sud-est de l'Australie) de 4 750 km. Aujourd'hui, une autre puissance asiatique se met dans une position qui pourrait lui permettre d'isoler l'Australie. La poussée de la Chine en mer de Chine méridionale a amené les navires de guerre chinois, armés de missiles de croisière à longue portée, au cœur de l'Asie du Sud-Est maritime et toujours plus près de l'Australie. En effet, la distance par mer entre la mer de Chine méridionale et Darwin est légèrement inférieure à celle de Perth ou de Sydney. C'est donc avec consternation que l'Australie a observé l'expansion navale de la Chine, la construction d'avant-postes en mer de Chine méridionale et le stationnement de nouveaux sous-marins d'attaque et de missiles balistiques à propulsion nucléaire dans la région[4]. Inutile de dire que l'apparition d'un navire de surveillance électronique de type 815 de la marine chinoise à proximité d'un exercice militaire australien majeur en 2017 et la visite inopinée de trois navires de la marine chinoise à Sydney en 2019 n'ont rien fait pour apaiser les craintes australiennes. Canberra a également observé la Chine pousser son initiative Belt and Road à travers le Pacifique central, endettant de nombreux pays insulaires d'Océanie à Pékin. L'Australie s'inquiète donc à la fois de l'influence croissante de la Chine dans la région et de la possibilité qu'elle utilise les infrastructures aériennes et portuaires qu'elle y a construites à des fins autres que commerciales[5]. Après tout, le Japon a essayé d'utiliser la même région (alors appelée îles Caroline et Marshall) pendant la Seconde Guerre mondiale pour couper les voies de communication maritimes de l'Australie avec les États-Unis. C'est pourquoi Canberra a déjà pris des mesures pour contrer la Chine dans cette région, qu'il s'agisse d'empêcher la conclusion d'un accord entre deux pays mélanésiens et la société chinoise Huawei pour la pose de câbles Internet à haut débit ou d'aider la Papouasie-Nouvelle-Guinée à renforcer ses capacités navales et policières. Des stratégies changeantes Avant la Seconde Guerre mondiale, l'Australie dépendait du Royaume-Uni (ou, plus précisément, de l'Empire britannique) comme ultime garant de sa sécurité. Après la guerre, l'Australie s'est tournée vers les États-Unis pour sa défense stratégique tout au long de la guerre froide et des années qui ont suivi. Mais dès 2002, les observateurs australiens ont commencé à s'inquiéter du recul de la domination américaine dans la région indo-pacifique. Selon eux, les États-Unis devenaient un allié moins fiable pour l'Australie - trop préoccupés par leurs aventures au Moyen-Orient et leur repli ultérieur pour consacrer suffisamment d'attention ou de ressources à la sécurité indo-pacifique[6]. Ainsi, à la fin des années 2000, certains penseurs stratégiques australiens ont commencé à croire qu'un changement dans la politique étrangère australienne était nécessaire. L'économie australienne étant de plus en plus liée à celle de la Chine après le tournant du millénaire, ils ont fait valoir que l'Australie devrait s'orienter vers une position plus équilibrée, voire neutre, entre la Chine et les États-Unis[7]. Et c'est dans cette direction que l'opinion publique australienne a semblé dériver pendant la majeure partie des années 2010. Mais en 2018, l'élan vers cette fin a chancelé alors qu'un nombre croissant de révélations sur l'ingérence de la Chine dans la société australienne, y compris son système politique, ont été mises au jour[8]. Pour aggraver les choses, la Chine a rapidement commencé à s'engager dans un nouveau style pugnace de diplomatie qui allait être connu sous le nom de "diplomatie du guerrier loup". Plutôt que de rassurer les Australiens, les diplomates chinois semblaient faire tout leur possible pour les rendre appréhensifs avec des polémiques chargées de menaces. Et enfin, comme pour confirmer le malaise australien, Pékin a ensuite cherché à punir l'Australie par des boycotts et des perturbations commerciales pour son soutien à une enquête sur les origines de la pandémie de COVID-19. Il n'est pas surprenant que l'affinité de l'Australie pour la Chine se soit brusquement refroidie. Le comportement de la Chine a rappelé à Canberra à quelle vitesse Pékin pouvait passer du statut de partenaire porteur d'opportunités commerciales à celui d'adversaire porteur de menaces. Les implications stratégiques pour l'Australie étaient claires : elle ne pouvait pas compter sur la "montée pacifique" de la Chine pour assurer sa sécurité. L'Australie devait faire davantage pour sa propre défense. En termes d'acquisitions militaires, cela signifiait que Canberra devait faire de son mieux pour satisfaire les exigences de sa marine concernant la future flotte de sous-marins australiens. C'est finalement ce qui a motivé les dirigeants australiens à choisir une conception à propulsion nucléaire plutôt qu'une conception à propulsion conventionnelle pour les sous-marins de cette flotte. Des jambes de mer plus longues Pour l'Australie, l'importance de ses futurs sous-marins est difficile à surestimer. Ils ne se contenteront pas de remplacer les sous-marins d'attaque diesel-électriques de la classe Collins, mais constitueront presque certainement les forces de première ligne de l'Australie dans tout conflit naval futur, compte tenu de la vulnérabilité des navires de guerre de surface face à la combinaison de capteurs de plus en plus envahissants et de missiles guidés précis. Les besoins précis de la future flotte de sous-marins australiens resteront confidentiels pendant des années, mais les commentaires des législateurs australiens permettent d'en dégager les grandes lignes. Les exigences semblent s'être concentrées sur trois caractéristiques clés : la puissance, la portée et la vitesse. Canberra a très tôt répondu à l'exigence de puissance. Compte tenu de l'objectif de l'Australie de mettre en service ce qu'elle a appelé des sous-marins " régionalement supérieurs ", elle a rapidement choisi une série de systèmes d'information, de capteurs et d'armes de combat sous-marin, essentiellement américains, pour fournir cette puissance[9]. Pour surmonter les vastes distances maritimes de l'Australie, ces exigences nécessitaient probablement une très longue portée maximale et une vitesse de croisière très élevée, deux critères difficiles à satisfaire sans propulsion nucléaire. En 2017, l'ancien Premier ministre Tony Abbott s'est exprimé en ce sens lorsqu'il a reconnu qu'il aurait dû faire pression en faveur des sous-marins à propulsion nucléaire pendant son mandat de 2013 à 2015 et qu'il a regretté de ne pas avoir remis en question de manière plus énergique l'état d'esprit de l'Australie, qui ne veut pas du nucléaire. Les avantages opérationnels des sous-marins à propulsion nucléaire sont clairs depuis longtemps. Le plus grand d'entre eux est probablement leur portée illimitée. Ils n'ont jamais besoin d'être ravitaillés en carburant pendant leur durée de vie de 30 à 40 ans. Un autre avantage est leur capacité à naviguer furtivement à grande vitesse et à atteindre rapidement les points chauds. Un sous-marin à propulsion nucléaire peut se rendre de la base navale australienne de Stirling, dont on dit qu'elle sera le port d'attache de la future flotte de sous-marins australiens, à Darwin en 3,1 jours à une vitesse moyenne de 30 nœuds. Même le sous-marin diesel-électrique le plus avancé aurait besoin d'au moins 7,2 jours à une vitesse moyenne de 13 nœuds pour parcourir la même distance, et il devrait faire surface à plusieurs reprises pour recharger ses batteries. En outre, une fois qu'un sous-marin à propulsion nucléaire est arrivé à son poste, il peut patrouiller beaucoup plus longtemps que son homologue à propulsion diesel, notamment dans les eaux lointaines. S'il patrouille dans la mer de Chine méridionale, un sous-marin à propulsion nucléaire peut rester à poste pendant 77 jours, alors que son homologue à propulsion diesel ne peut le faire que pendant 11 jours, selon une étude. Même près de la côte nord-ouest de l'Australie, un sous-marin à propulsion nucléaire pourrait patrouiller 2,5 fois plus longtemps qu'un sous-marin à propulsion diesel. En bref, les sous-marins à propulsion nucléaire amélioreraient considérablement la capacité de l'Australie à défendre l'ensemble de son continent[10]. Malgré cela, les sous-marins à propulsion nucléaire posent trois problèmes à l'Australie. Premièrement, ils sont coûteux à concevoir, à construire, à entretenir et à exploiter. Ils nécessiteraient un personnel spécialisé, une infrastructure et des installations de formation dont l'Australie ne dispose pas actuellement. Ces insuffisances ont été bien détaillées par le ministre australien de la Défense de l'époque en 2017. Deuxièmement, leur construction prendrait plus de temps. Sans industrie nucléaire nationale existante, il faudrait du temps à l'Australie pour développer la capacité de produire les composants nécessaires aux réacteurs nucléaires. Cela pourrait retarder l'introduction des futurs sous-marins australiens de près d'une décennie. Enfin, devenir une puissance nucléaire, même sans armes nucléaires, pourrait mettre à mal les relations de l'Australie avec ses voisins, comme l'Indonésie et la Malaisie. Saga sous-marine Au début des années 2010, les dirigeants australiens ont donc concentré leur attention sur la conception de sous-marins d'attaque diesel-électriques. Sans surprise, aucune de ces conceptions ne s'est avérée répondre pleinement aux exigences de la marine australienne en matière de portée et de vitesse. Finalement, en 2016, Canberra a décidé de couvrir ses paris et a signé un accord avec un constructeur naval français, DCNS, pour une conception hybride qui combinait la coque du sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire français de classe Barracuda avec un nouveau type de système de propulsion diesel-électrique. Cela a permis à Canberra de garder ses options ouvertes ; la conception hybride permettrait à l'Australie de remplacer le système de propulsion conventionnel par un système nucléaire, si nécessaire, dans les bateaux construits ultérieurement. En effet, le Livre blanc sur la défense de 2016 de l'Australie a clairement indiqué que Canberra examinerait périodiquement les caractéristiques de son programme d'acquisition de sous-marins et changerait d'orientation "en fonction des circonstances stratégiques du moment et des développements de la technologie des sous-marins."[11] L'accord de l'Australie avec DCNS a pris le Japon par surprise. Auparavant, une paire de constructeurs navals japonais avait proposé à l'Australie une conception pour une version modifiée du sous-marin d'attaque diesel-électrique japonais de classe Soryu, et semblait proche d'obtenir le contrat de sous-marin de l'Australie au début de 2016. Mais, comme il s'est avéré, la conception hybride française l'a emporté. Rétrospectivement, le choix de Canberra était logique ; les exigences pour les futurs sous-marins de l'Australie ont toujours poussé Canberra vers une conception qui incluait la propulsion nucléaire d'une manière ou d'une autre, une caractéristique que la conception de la classe Soryu ne pourrait jamais accueillir. Ainsi, après que les États-Unis aient abandonné leurs réticences à l'égard de l'installation de systèmes de combat sous-marins américains dans des sous-marins de construction européenne, Canberra s'est sentie libre de poursuivre l'option française. Toutefois, au cours de la demi-décennie qui a suivi la signature de l'accord entre l'Australie et DCNS (aujourd'hui Naval Group), des problèmes liés à l'intégration d'un système de propulsion diesel-électrique dans la coque d'un sous-marin à propulsion nucléaire ont entraîné des dépassements de coûts et des retards répétés. Pendant ce temps, Canberra a été frustrée par l'incapacité de Naval Group à investir suffisamment dans les fournisseurs australiens locaux. Pire encore, le coût total estimé du futur programme de sous-marins australiens est passé de 50 à 90 milliards de dollars australiens. En fait, le coût total estimé et le temps nécessaire à la construction des 12 sous-marins d'attaque diesel-électriques du programme ont atteint un tel niveau qu'ils ont dépassé ceux nécessaires à l'achat d'un nombre similaire de sous-marins d'attaque américains à propulsion nucléaire de classe Virginia (mais sans leur infrastructure de soutien). Au début de 2021, le programme de sous-marins dirigé par la France était manifestement en grande difficulté. Par conséquent, lorsque le Royaume-Uni et les États-Unis ont proposé de fournir à l'Australie la technologie nécessaire à la construction de réacteurs nucléaires pour ses futurs sous-marins dans le cadre de leur partenariat de sécurité AUKUS, les dirigeants australiens y ont presque certainement vu l'occasion d'acquérir les sous-marins qu'ils ont toujours voulus à un coût unitaire probablement inférieur à celui de leur programme de sous-marins diesel-électriques en difficulté. Certes, la construction de sous-marins à propulsion nucléaire restera un défi pour l'Australie. Mais la facilité avec laquelle Canberra a fait la transition est impressionnante. Il est certain qu'un certain niveau d'accord entre les deux principaux partis politiques australiens était important. Le plaidoyer de Tony Abbott, leader du parti travailliste, en faveur des sous-marins à propulsion nucléaire au cours des quatre dernières années a probablement contribué à préparer le terrain pour que le Premier ministre australien Scott Morrison, chef de la coalition libérale-nationale au pouvoir, puisse agir aussi rapidement qu'il l'a fait sans opposition parlementaire majeure. Décision stratégique Il ne fait aucun doute que les sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire répondront une fois pour toutes aux exigences de la marine australienne pour sa future flotte de sous-marins - des exigences qui ont été conçues pour répondre aux besoins pratiques de la défense d'un pays continental à l'ère des armes guidées à portée toujours plus longue. Si les huit sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire mentionnés sont construits (probablement à la fin des années 2030), ils permettront à l'Australie de maintenir une présence continue dans les eaux au large de ses côtes septentrionales et donneront aux dirigeants australiens un éventail d'options beaucoup plus large pour répondre à d'éventuelles crises futures, même à court terme. Mais au-delà de son impact opérationnel, la décision de Canberra de construire des sous-marins à propulsion nucléaire a également un impact stratégique. La longue portée de ses futurs sous-marins donnera à l'Australie la capacité d'influencer les événements dans la région indo-pacifique. Cette capacité, à son tour, donnera à Canberra une voix plus importante dans les décisions régionales qui affectent la sécurité australienne, ce qui est clairement un avantage pour elle à long terme. Naturellement, cette capacité changera également la façon dont les autres pays perçoivent l'Australie. Certains, notamment l'Indonésie et la Malaisie, pourraient en venir à la considérer comme une autre puissance extérieure plutôt que comme un pays qui aspire à faire "pleinement partie de la région". D'autre part, la Chine pourrait reconsidérer sa vision (et son traitement) de l'Australie avec dédain, comme Pékin l'a fait ces dernières années. Il est certain que les futurs sous-marins à propulsion nucléaire de l'Australie ne sont pas une panacée. Mais ils permettent à l'Australie de mieux garantir le maintien de son indépendance politique et économique dans un environnement sécuritaire de plus en plus incertain où un adversaire potentiel ne cesse de se renforcer. C'est peut-être tout ce qu'un pays peut attendre de l'adoption d'un seul type de matériel militaire. Maintenant, si seulement l'Australie pouvait maintenir son programme d'acquisition de sous-marins revigoré sur les rails. Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du Foreign Policy Research Institute, une organisation non partisane qui cherche à publier des articles bien argumentés, axés sur la politique étrangère américaine et les priorités de sécurité nationale. Modifié le 5 novembre 2021 par ARMEN56 1 5 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 5 novembre 2021 Share Posté(e) le 5 novembre 2021 Il y a 6 heures, wagdoox a dit : Là je suis pas d'accord, autant ca pourrait etre vrai, chez les SC, les Japonais... autant les australiens n'ont pas la base industrielle. 57 milliards pour 12 soum, c'était beaucoup plus pour créer cette base industrielle que pour faire les soum eux meme. Les témoignages de certains ici sur la maintenance des avions australiens démontrent un gaspillage de ressource à tous les niveaux. Non, non c'est pour un scénario de guerre imminente où les USA fourniraient à l'Australie, clef en main, ces SNA, nous sommes tout à fait d'accord qu'il serait impossible pour les australiens de sortir eux même une flotte de SNA opérationnels d'ici 2030 (même 2050 c'est optimiste ). Tout est à créer chez eux dans l'industrie militaire, à commencer par le professionnalisme. Il y a 6 heures, wagdoox a dit : Il est d'ailleurs fort possible que cette affaire reste en suspend, le temps que la Chine adhére à une version élargie des START que les USA et la GB reculent officiellement sur ce dossier en échange de qqch venant de la Chine. Dès lors l'Australie sera de retour au niveau 0 de sa soumarinade et n'aura alors que ce qu'elle mérite, une commande expresse de sous marins de poche allemands produit en Allemagne (garantie sans nucléaire et fonctionnant à l'énergie éolienne). Le coup du moyen de pression US contre la Chine en utilisant les australiens et le transfert, potentiel, de techno et matériel nucléaire c'est tout à fait possible mais c'est un méchant coup de poker qui, si il ne marche pas, ouvrira une sacrée boite de pandore. Et franchement, vu le nombre de tête nucléaires potentiellement déjà braquée sur le territoire chinois, j'ai de gros doute sur la crainte de ces derniers de voir les USA distribuer de la matière fissible qualité militaire comme des bonbons et donc de céder si facilement au bluff. Au sujet de START, sauf si les chinois admettent publiquement une augmentation considérable de leurs têtes nucléaires, je vois mal comment les y intégrer en l'état à moins d'accepter un retour de boomerang contre le couple Russie/USA ou contre les autres puissances nucléaires moyennes (dont nous). Mais bon, j’admets que l'idée de voir les australiens avec une éolienne sur le kiosque de leur sous-marins me ferait bien rire, pire que le goudron et les plumes à ce niveau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 5 novembre 2021 Share Posté(e) le 5 novembre 2021 Le 03/11/2021 à 23:48, wagdoox a dit : La question ne se pose pas ainsi, il faut deja regarder la géographie marine de pa region. il y a plusieurs chaines d’iles, la premiere a franchir pour la marine chinoise est notamment au niveau de taiwan, loin de l’australie mais si jamais cette premiere ligne devait céder, l’australie sera tres vulnérable. Les stratèges australiens prefere donc porter la guerre au loin. C’est d’autant plus logique pour les soum qui meme dans un contexte ou la premiere ligne est deja sous controle chinois a saper la chaine d’approvisionnement chinoise et donc a s’en prendre a elle sur toute la longueur de l’australie a la chine. Enfin et surtout, c’est valable pour tout de suite, les soum devront faire du renseignement et ca demande d’aller voir ce qui se passe au plus pret. une politique défensive devra émerger mais je pense que ca passera par des drones facilement remplaçables justement Là, je ne suis pas trop d'accord. La Chine devrait encore franchir toute la ligne d'îles représentée par l'Indonésie, La Papouasie Nouvelle-Guinée. Et tous ces passages entre les îles représentent de formidable points de défense qui peuvent être verrouillés par des sous-marins. Le 04/11/2021 à 14:53, wagdoox a dit : Non ! pour revenir a la comparaison avec le rafale. Il faudrait partir du principe que la chaine du rafale est au max disons 33 rafale a l’annee. Et un nouveau client arrive avec un commande de 36 rafale. va t on creer une nouvelle ligne de production avec les investissement necessaire pour une duree de vie de 3 ans, puis on ferme et en vire les gens qui bossaient dessus apres les avoir formés ? la reponse est evidemment non, la france cederait ses propres rafale (comme pour l’egypte). Sauf que là les usa ne lacheront rien du tout. apres les australiens peuvent financer un nouveau chantier aux usa… bon courage pour expliquer ca aux contribuables. C’est un suicide politiuqe mais c’est deja ce que skynews avance. Des que la facture sera publique, ils iront se cacher. Le cout du programme sera encore plus important que l’attack avec 0 retour, une dependance totale. pour etre tout a fait honnete, le pm a fait une connerie monumentale et joue de la distraction que lui offre macron pour detourner l’attention. Son programme ne tient pas, encore moins que l’attack. la realite, c’est que l’austraie pete plus haut que son cul dans cette affaire. A cela il faut rajouter la problématique de l'équipage. Les Australiens n'ont pas de spécialistes de la propulsion nucléaires et je doute que les US en aient assez de leur côté pour pouvoir en prêter deux douzaines aux Australiens. Le 04/11/2021 à 16:23, SLT a dit : D'ailleurs, le pacte de coopération militaire qui allait avec, on sait ce qu'il est devenu ? Ou silence radio général sur le sujet ? Une partie de la réponse se trouve là http://www.opex360.com/2021/11/03/sous-marins-australie-evoquant-mers-el-kebir-lamiral-vandier-appelle-a-ne-pas-se-tromper-de-cible/ "En attendant, sur le plan pratique, cette affaire n’est évidemment pas sans conséquences. « L’officier australien qui avait intégré mon état-major quittera ses fonctions l’été prochain et ne sera pas remplacé. De plus, nous avons suspendu la coopération de nos forces sous-marines avec l’Australie. Enfin, nous avons annulé l’embarquement d’un cadet australien pour la campagne Jeanne d’Arc 2022, ainsi que l’envoi d’un ancien commandant de SNA [sous-marin nucléaire d’attaque, ndlr] à l’Académie militaire d’Australie », a détaillé le CEMM. Cela étant, quelques coopérations sont maintenues. « Nous conserverons les points d’escale que nous partageons avec l’Australie pour ravitailler la base antarctique de Dumont d’Urville. Nous aurons aussi l’occasion de croiser les Australiens lors d’exercices multinationaux dans l’océan Indien et dans le Pacifique », a expliqué l’amiral Vandier. « Encore une fois, ne nous trompons pas d’ennemi », a-t-il insisté." 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 5 novembre 2021 Share Posté(e) le 5 novembre 2021 Il y a 5 heures, Paschi a dit : Là, je ne suis pas trop d'accord. La Chine devrait encore franchir toute la ligne d'îles représentée par l'Indonésie, La Papouasie Nouvelle-Guinée. Et tous ces passages entre les îles représentent de formidable points de défense qui peuvent être verrouillés par des sous-marins. Non car la tu te places dans une optique ou ces iles sont parties prenantes et non neutre. Ensuite les routes commerciales vers les us sont pas du tout par là. Hors c’est la ligne de vie du pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 Il y a 6 heures, Arland a dit : Non, non c'est pour un scénario de guerre imminente où les USA fourniraient à l'Australie, clef en main, ces SNA, nous sommes tout à fait d'accord qu'il serait impossible pour les australiens de sortir eux même une flotte de SNA opérationnels d'ici 2030 (même 2050 c'est optimiste ). Tout est à créer chez eux dans l'industrie militaire, à commencer par le professionnalisme. Non les us n’ont pas les capacites indus d’aller au dela des commandes de l’usnavy. Les us n’iront pas donner des sna si ils viennent a leur manquer. Les flottes occidentales dans le pacifiques sont deja en inferiorite numerique, -8 sna us pour faire +8 australienne sa fait toujours 0 de plus dans le camps occidental. enfin les usa sont complements bloques ils doivent remplacer les snle durant toute la decennie. Il y a 6 heures, Arland a dit : Au sujet de START, sauf si les chinois admettent publiquement une augmentation considérable de leurs têtes nucléaires, je vois mal comment les y intégrer en l'état à moins d'accepter un retour de boomerang contre le couple Russie/USA ou contre les autres puissances nucléaires moyennes (dont nous). Non ca veut simplement dire que les usa/ russie/ chine et potentiellement l’europe (fr+uk) ont droit a 1500 tetes, soit 3000 de chaque cote du bloque. Meme si les chinois sont pas encore a ce niveau, ni nous non plus ca permet un equilibre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 Il y a 11 heures, wagdoox a dit : Non car la tu te places dans une optique ou ces iles sont parties prenantes et non neutre. Ensuite les routes commerciales vers les us sont pas du tout par là. Hors c’est la ligne de vie du pays. Je ne suis pas certain que l'Indonésie s'allierait à la Chine contre l'Australie, même s'ils ne sont pas très copains, ou permettrait à ses forces de traverser ses eaux territoriales pour aller l'attaquer. Oui, si le but de la Chine n'est pas d'attaquer frontalement l'Australie mais d'accéder au Pacifique pour perturber le commerce entre l'Australie et les USA, la prise de Taïwan est indispensable. Dans ce cas là, l'Australie peut réorienter son commerce du côté de l'océan Indien. E on en revient au verrou constitué par tous les chapelets d'îles au nord et nord-ouest l'Australie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 il y a 9 minutes, Paschi a dit : Je ne suis pas certain que l'Indonésie s'allierait à la Chine contre l'Australie, même s'ils ne sont pas très copains, ou permettrait à ses forces de traverser ses eaux territoriales pour aller l'attaquer. Mais justement l’indonesie donne tout les signaux qu’elle souhaite rester neutre ! il y a 11 minutes, Paschi a dit : la prise de Taïwan est indispensable D’ou l’interet d’arreter la chine des le debut. Ca permet aussi de ne pas laisser la flotte chinoise de deployer completement. sur les flux ouest… ca rallongera les flux logistiques des usa a l’australie dont l’armee australienne aura besoin. Exposera les navires au feu russe puis chinois… c’est tres loin d’etre ideal. Au point que les usa pourraient largement decide que ces resources seront mieux utilisés par sa propre armee. l’australie, c’est un nouveau porte avions us. La seule chose qu’on lui demande, c’est des capacites d’autodefense et d’acces. Si cette demande n’est pas rempli, elle en sert a rien. Voir l’investissement de defense jap. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Paschi Posté(e) le 6 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2021 il y a une heure, wagdoox a dit : Mais justement l’indonesie donne tout les signaux qu’elle souhaite rester neutre ! D’ou l’interet d’arreter la chine des le debut. Ca permet aussi de ne pas laisser la flotte chinoise de deployer completement. sur les flux ouest… ca rallongera les flux logistiques des usa a l’australie dont l’armee australienne aura besoin. Exposera les navires au feu russe puis chinois… c’est tres loin d’etre ideal. Au point que les usa pourraient largement decide que ces resources seront mieux utilisés par sa propre armee. l’australie, c’est un nouveau porte avions us. La seule chose qu’on lui demande, c’est des capacites d’autodefense et d’acces. Si cette demande n’est pas rempli, elle en sert a rien. Voir l’investissement de defense jap. L'Indonésie a certains contentieux avec la Chine dont les flottilles de pêches en tendance à aller se service dans ses eaux territoriales. Mais il est vrais qu'elle n'est pas dans une optique offensive envers la Chine. Nous avons des points de vue différents. Tu es plus sur une position offensive, type AUKUS, aller "agresser" la Chine. De mon côté je suis plus que circonspect par rapport à cette position. Tu pars du principe qu'en cas de conflit USA - Chine - Australie la Russie interviendrait au côté de la Chine. Rien n'est moins sûr. La Russie est alliée de circonstance de la Chine, suite aux sanctions prises à son encontre par le bloc occidental, mais s'en méfie toute de même. En cas de conflit, je suis certain qu'elle fera tout son possible pour rester en dehors afin de retirer les marrons du feu. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 Il y a 9 heures, Paschi a dit : Nous avons des points de vue différents. Tu es plus sur une position offensive, type AUKUS, aller "agresser" la Chine. De mon côté je suis plus que circonspect par rapport à cette position. C’est ce que je me tue a dire ! L’indo ne protegera pas l’australie ! Il y a 9 heures, Paschi a dit : Tu pars du principe qu'en cas de conflit USA Je ne pars pas de ce principe mais les usa et l’australie eux oui. On cherche a comprendre la strategie aussie/us mais a dev les notres. Perso, j’ai toujours dit que la russie finiera dans le camps occidental, la chine a des revendications territoriales sur la russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. nemo Posté(e) le 7 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Il y a 1 heure, wagdoox a dit : C’est ce que je me tue a dire ! L’indo ne protegera pas l’australie ! Je ne pars pas de ce principe mais les usa et l’australie eux oui. On cherche a comprendre la strategie aussie/us mais a dev les notres. Perso, j’ai toujours dit que la russie finiera dans le camps occidental, la chine a des revendications territoriales sur la russie. A moins d'une agression directe de la Chine qui n'arrivera pas tant que les occidentaux paraitront dangereux (et y en a encore pour un long moment) les russes se garderont bien de prendre partie pour l'un ou l'autre camp à moins qu'on les y contraigne. Ils ont tout à gagner à un affrontement entre occidentaux et chinois et que des coups à prendre à s'engager auprès des uns ou des autres. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Il y a 11 heures, nemo a dit : A moins d'une agression directe de la Chine qui n'arrivera pas tant que les occidentaux paraitront dangereux (et y en a encore pour un long moment) les russes se garderont bien de prendre partie pour l'un ou l'autre camp à moins qu'on les y contraigne. Ils ont tout à gagner à un affrontement entre occidentaux et chinois et que des coups à prendre à s'engager auprès des uns ou des autres. Pas forcement. Mais pour ca encore faut il comprendre que la chine est menacante meme pour la russie. Je parle meme pas de l’immigration qui devient une colonisation. Ou du desire de revanche quand la chine s’est detournee de l’urss pour s’allier avec les usa. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Le problème sino-russe ne vient pas de la visite de Nixon mais des revendications chinoises de direction du mouvement communiste international et des critiques de monsieur K. sur le Grand Bond en Avant qui ont amené au dégel des vieilles rancunes frontalières apparues lors du traité de l'Amour (1869 si ma mémoire est bonne). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Quote COP26 : l’Australie réaffirme qu’elle n’abandonnera pas la production de charbon Alors qu’une quarantaine de pays se sont engagés à ne plus recourir au charbon dans les décennies à venir lors de la conférence sur le climat cruciale de Glasgow, l’Australie n’a pas signé cet engagement. L’Australie n’a pas l’intention de renforcer ses objectifs à court terme. Elle a affirmé, lundi 8 novembre, qu’elle continuera à vendre du charbon pendant « des décennies », après avoir rejeté un accord visant à abandonner progressivement ce combustible fossile polluant afin de limiter le changement climatique. Une quarantaine de pays se sont engagés à se passer de charbon dans les décennies à venir lors de la COP26 de Glasgow. L’Australie, comme plusieurs pays grands consommateurs de charbon tels que la Chine et les Etats-Unis, n’a pas signé cet engagement. Lire aussi Article réservé à nos abonnés COP26 : une quarantaine de pays s’engagent à sortir plus vite du charbon, mais les gros consommateurs manquent à l’appel Le ministre des ressources australien, Keith Pitt, a déclaré à la chaîne ABC : « Nous avons très clairement dit que nous ne fermerons pas nos mines de charbon ni nos centrales à charbon. » Défendant la décision australienne, M. Pitt a assuré que son pays bénéficiait de la meilleure qualité de charbon au monde. « Si nous ne remportons pas ce marché, quelqu’un d’autre le remportera », a-t-il ajouté. « Je préférerais de loin qu’il s’agisse d’un produit australien de haute qualité, qui crée des emplois australiens et développe l’économie australienne, plutôt que d’un [charbon] venant d’Indonésie, de Russie ou d’ailleurs », a précisé le ministre, assurant que la demande en charbon doit augmenter jusqu’en 2030. Le plan du gouvernement critiqué L’Australie, un des plus grands producteurs de charbon et de gaz naturel au monde, a connu ces dernières années des événements extrêmes – sécheresses, feux de forêts et inondations – amplifiés par le changement climatique. Le gouvernement de Scott Morrison a dévoilé le 26 octobre un objectif de neutralité carbone en 2050, mais ce plan a été critiqué pour son manque de détails et le fait qu’il repose en grande partie sur des innovations technologiques encore inconnues. Le Minerals Council of Australia, qui représente les grands groupes miniers comme BHP et Rio Tinto, a estimé que l’objectif de 2050 est atteignable, moyennant un lourd investissement dans les technologies. Selon M. Pitt, près de 300 000 emplois australiens reposent sur le secteur du charbon. Le Minerals Council of Australia avance pour sa part les chiffres de 50 000 emplois directs et 120 000 emplois indirects. Les grands groupes assurent qu’ils se désengagent des combustibles fossiles les plus polluants. Dans ce cadre, BHP a annoncé lundi qu’elle avait vendu sa participation de 80 % dans une mine de charbon métallurgique dans l’Etat du Queensland, dans l’est du pays, à Stanmore Resources, pour un montant d’au moins 1,2 milliard de dollars américains (environ 1 milliard d’euros). Edgar Basto, responsable de l’exploitation minière australienne chez BHP, a déclaré dans un communiqué : « A l’heure où le monde se décarbonise, BHP se concentre davantage sur la production de charbon métallurgique de qualité supérieure, recherché par les sidérurgistes mondiaux, afin d’améliorer l’efficacité [énergétique] et de réduire les émissions. » https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/08/cop26-l-australie-reaffirme-qu-elle-n-abandonnera-pas-la-production-de-charbon_6101346_3244.html 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 C'est le même problème que la Norvège qui n'abandonne pas le pétrole. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. WizardOfLinn Posté(e) le 8 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Vous êtes injustes, l'Australie fait des efforts pour réduire les émissions de CO2 de ses sous-marins 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 12 minutes ago, Wallaby said: C'est le même problème que la Norvège qui n'abandonne pas le pétrole. Il faut bien financer les subventions de dingue qu'ils offrent au VE! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 8 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 novembre 2021 (modifié) Comment Morrison a spectaculairement échoué le test de la diplomatie "Dans l'un des développements les plus remarquables, certainement depuis la Seconde Guerre mondiale, un Premier ministre australien a divulgué un document de sécurité hautement confidentiel contre un président américain. Pensez-y. Sur la scène internationale, Scott Morrison a fait passer ses propres intérêts politiques nationaux avant le maintien de la confiance publique entre Canberra et son partenaire stratégique et conventionnel le plus important, les États-Unis. Il l'a fait lors d'une conférence de presse glaciale sur les quais de Glasgow, dans le contexte d'une riposte au président français Emmanuel Macron, qui, 24 heures plus tôt, avait déclaré aux journalistes australiens qu'il ne "pensait pas" que le Premier ministre australien lui avait menti, il le savait. Devant les caméras de télévision du monde entier, M. Biden a déclaré à M. Macron qu'il avait "l'impression que la France avait été informée bien avant que l'accord ne soit pas conclu. Je ne savais pas, honnêtement, que vous ne l'aviez pas été". Et c'est là que l'habituelle façon de faire de la politique de Morrison s'est malmenée, ainsi que les intérêts supérieurs de l'Australie. Un document a été dûment divulgué à The Australian, impliquant que Biden mentait à Macron. Quelqu'un soupçonne-t-il vraiment que la fuite a été autorisée par quelqu'un d'autre que le Premier ministre lui-même ? Il est peu probable que les diplomates chevronnés du ministère des Affaires étrangères et du Commerce aient été consultés en premier. Il est certain que le ministre des Affaires étrangères, Marise Payne, n'a été vu ni entendu nulle part. Morrison est connu pour être un ranger solitaire et secret qui se fie à son propre jugement, souvent avec des résultats politiquement calamiteux. Dans le cas présent, il cherchait désespérément à établir qu'il avait pour ainsi dire dit à Macron ce qui se passait. Il l'a fait en juin, mais même selon son propre témoignage, ce que Morrison a dit au président français n'était que la moitié de la vérité. L'Australie n'était pas satisfaite de la décision concernant les sous-marins conventionnels et la réexaminait. Macron pensait clairement qu'il faisait partie de cette révision ; après tout, la France pouvait fournir son sous-marin Barracuda à propulsion nucléaire. À ce stade, rien n'indiquait à Macron que le pacte dit AUKUS avait été finalisé la veille en marge de la réunion du G7 en Cornouailles. Le pacte prévoyait la fourniture de sous-marins nucléaires britanniques ou américains à la place. Ceci, bien sûr, est un élément clé de la colère de la France, non seulement avec l'Australie mais surtout avec son plus vieil allié, les États-Unis. Le titre de l'article paru dans The Australian était "Comment Biden connaissait le plan depuis le début". Il révélait qu'un document confidentiel de 15 pages négocié en secret entre le Conseil national de sécurité de Biden et des responsables britanniques et australiens "décrit, à l'heure près, comment le monde serait informé" du pacte. Un document a été dûment divulgué à The Australian, impliquant que Biden mentait à Macron. Quelqu'un soupçonne-t-il vraiment que la fuite a été autorisée par quelqu'un d'autre que le Premier ministre lui-même ? Le document, signé par les conseillers les plus proches de M. Biden, "indiquait clairement que l'Australie dirait à la France ce jour-là, le 16 septembre, que son contrat de 90 milliards de dollars pour les sous-marins était abandonné". L'article cite une source à Canberra affirmant que tout était "parfaitement synchronisé et compris". Il n'y a pas de prix pour deviner qui est cette source. La publication de ce document hautement confidentiel est sans aucun doute le retour du compliment de Morrison à Biden. Un ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense et l'auteur du livre blanc sur la défense de 2000, Hugh White, affirme que la Maison Blanche de Biden ne verrait pas cette fuite d'un bon œil. Elle alimente les questions relatives à la compétence de l'administration, notamment après la débâcle du retrait d'Afghanistan et du "président vieillissant" lui-même. L'explication la plus aimable est que les sections clés du gouvernement ne communiquent pas entre elles ni vers le haut avec le président. Mais si c'est Biden qui fait de la politique, comme le soupçonne la "source de Canberra", alors l'Australie fait piètre figure derrière la France en ce qui concerne le président. Le fait que Morrison ait été si maladroit dans sa diplomatie ne peut pas être dans l'intérêt national de l'Australie, malgré son insistance à dire que la sécurité du pays est la seule raison de ce désordre embarrassant et extrêmement coûteux. Comme l'écrit Sean Kelly dans son nouveau livre perspicace The Game : A Portrait of Scott Morrison, le Premier ministre considère la politique comme une sorte de sport. Ce qui est avant tout en jeu, c'est son intérêt personnel. Cela ne pourrait être plus vrai après les événements de ces derniers jours. En milieu de semaine, au National Press Club, l'ambassadeur français récemment rentré au pays, Jean-Pierre Thébault, a réagi de manière cinglante à la divulgation par Morrison d'un SMS personnel de Macron. Le texte était censé montrer que le président savait ce qui allait se passer. Ce n'est pas le cas. Il montrait plutôt qu'il ne savait pas ce qu'il en était de "nos ambitions communes en matière de sous-marins" - que ce soit une bonne ou une mauvaise nouvelle. M. Thébault a déclaré que si ces fuites sont la réponse de l'Australie aux accusations de mensonge de M. Macron, alors c'est " triste ". Il a fait la même remarque que Malcolm Turnbull au sujet de la fuite française et aussi, de manière critique, de la divulgation du document confidentiel américain. L'ambassadeur a déclaré qu'il s'agissait d'un message adressé aux autres dirigeants du monde pour leur dire de faire attention à ce qu'ils disent à l'Australie en toute confidentialité, "car cela sera utilisé et utilisé comme une arme contre vous". Hugh White déclare que les affirmations de Morrison selon lesquelles les sous-marins conventionnels auraient été "obsolètes presque à la minute où ils sont entrés dans l'eau" sont tout simplement fausses. Les sous-marins conventionnels, dit-il, continueront à avoir des capacités plus adaptées à toute une série de situations. La principale raison d'avoir des sous-marins nucléaires est de pourchasser les sous-marins nucléaires chinois très loin de chez nous. Toute discussion de guerre avec la Chine au sujet de Taïwan, par exemple, "est un long tunnel sombre" au bout duquel il y a la possibilité d'une conflagration nucléaire. En outre, selon le nouveau calendrier, si l'Australie parvient un jour à avoir un sous-marin nucléaire, il faudra attendre 20 ans, ce qui n'est guère révélateur de l'urgence stratégique que le premier ministre affirme derrière sa décision. Le chef de l'opposition, Anthony Albanese, estime que M. Morrison ne devrait pas traiter les autres dirigeants mondiaux "de la même manière qu'il traite les premiers ministres des États fédérés ici en Australie", où il les considère souvent comme des adversaires politiques plutôt que comme des personnes avec lesquelles il doit développer des relations de confiance. Le premier ministre qui a signé les premiers contrats de sous-marins, Malcolm Turnbull, n'a pas hésité à formuler des critiques. Ce n'est guère surprenant. Imaginez qu'un gouvernement travailliste abandonne un projet de défense de plusieurs milliards de dollars vieux de moins de cinq ans, puis déclare qu'il est inutile un mois après que les ministres australiens et français se soient rencontrés et aient déclaré dans leur communiqué à quel point l'avenir du programme était important. Il n'est pas difficile d'imaginer Morrison, s'il était leader de l'opposition, affirmant que l'on ne pouvait pas faire confiance aux travaillistes pour la défense de la nation. Turnbull dit exactement la même chose de son successeur. Il dit que Morrison devrait s'excuser auprès du président Macron pour ne pas avoir traité avec lui honnêtement, comme tout partenaire et allié de confiance devrait le faire. M. Turnbull considère également que l'implication des États-Unis dans la rupture des relations est une évolution très malsaine pour l'Australie. Il affirme que Morrison peut fanfaronner autant qu'il le souhaite, mais que cela ne trompe personne. Il affirme que Morrison "a sacrifié l'honneur, la sécurité et la souveraineté de l'Australie". Et, selon l'ancien Premier ministre, "c'est une chose choquante". M. Macron a fait les mêmes remarques dans son coup de porte improvisé, tout en disant combien il appréciait l'histoire commune de nos nations en tant que défenseurs de la liberté et combien il admirait les Australiens. M. Morrison a balayé ces propos et considéré les critiques sur son double jeu comme une insulte à tous les Australiens. Il a déclaré que la remise en question de l'intégrité de l'Australie était inacceptable et qu'il n'allait pas "se laisser insulter par l'Australie. Je ne vais pas le faire au nom des Australiens". M. Albanese a accusé M. Morrison d'essayer de se servir de la nation comme d'un "bouclier humain", d'avoir les mêmes illusions que Louis XIV, qui a dit : "Je suis l'État". Il a déclaré qu'il avait des nouvelles pour le Premier ministre : il n'est pas l'État australien, il "est un leader qui a l'habitude de ne pas répondre directement aux questions, de dissimuler, d'utiliser des lampes à gaz de manipuler et de ne pas être juste dans sa façon de traiter les problèmes". C'est le cas de l'approche de Morrison lors des négociations sur le climat à Glasgow. Nick Feik, dans The Monthly, n'est pas le seul à qualifier la contribution du Premier ministre d'"inepte et malhonnête". La prétendue réduction de 20 % des émissions depuis 2005 est davantage due au "prix du carbone" du gouvernement Gillard et aux incitations en faveur des énergies renouvelables, que les libéraux ont supprimées, qu'à tout ce que le parti a fait depuis. Dans son discours optimiste au sommet, Morrison a surtout fait preuve d'un optimisme fantaisiste en affirmant que des technologies non prouvées ou encore inexistantes sauveront la planète d'ici 2050. Il a complètement ignoré l'avertissement du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat selon lequel, sur la trajectoire actuelle, l'homme réchauffera la planète de 1,5 degré en moins d'une décennie. Et si aucune mesure n'est prise maintenant, il sera de plus en plus difficile, voire impossible, de refroidir la planète. Nous saurons d'ici quelques mois si cette perte palpable de crédibilité sur la scène mondiale se traduit par une perte de confiance des électeurs dans le gouvernement incompétent et inactif de Scott Morrison. C'est le délai d'une élection que le premier ministre doit redouter. Ce qui est certain, c'est que le réchauffement rapide et incontrôlé de la planète rendra un jugement plus sévère dans un cas comme dans l'autre. Cet article a été publié dans l'édition imprimée du Saturday Paper du 6 novembre 2021 sous le titre "Text sook diplomacy". Une presse libre est une presse que l'on paie. A court terme, les retombées économiques du coronavirus nous ont enlevé environ un tiers de nos revenus. Nous survivrons à cette crise, mais nous avons besoin du soutien des lecteurs. C'est le moment de vous abonner. Paul Bongiorno est un chroniqueur du Saturday Paper et un vétéran de 30 ans de la galerie de presse de Canberra. https://www.thesaturdaypaper.com.au/opinion/topic/2021/11/06/how-morrison-spectacularly-failed-the-diplomacy-test/163611720012829#hrd Modifié le 9 novembre 2021 par ARMEN56 3 10 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 novembre 2021 Share Posté(e) le 8 novembre 2021 Il y a 3 heures, ARMEN56 a dit : d'utiliser des lampes à gaz Curieuse traduction de "gas-lightning". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 9 novembre 2021 Share Posté(e) le 9 novembre 2021 L'expression américaine gaslighting venant du film Gaslight de 1944, dont le titre français est Hantise, faudrait-il traduire par hantise aussi ? Le Québec nous propose "détournement cognitif". 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 novembre 2021 Share Posté(e) le 10 novembre 2021 Il y a 2 heures, Kelkin a dit : L'expression américaine gaslighting venant du film Gaslight de 1944, dont le titre français est Hantise, faudrait-il traduire par hantise aussi ? Je ne sais pas. Probablement pas, non. Aux USA le terme est passé dans le langage courant, mais il n'y a pas vraiment d'équivalent français qui soit aussi évocateur et veuille dire exactement la même chose. Il y a 2 heures, Kelkin a dit : Le Québec nous propose "détournement cognitif". Et c'est une bonne illustration. "Manipulation cognitive" sonnerait encore plus juste en français courant. Mais c'est peut-être un peu redondant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 10 novembre 2021 Share Posté(e) le 10 novembre 2021 J’ai profite pour ajouter des commentaires de medias australiens qui ont egalement fait le parallele avec la chine. - l’australie a declarer enqueter sur la theorie du covid venant du labo. - seul sans prevenir les alliees pour faire une declaration commune et ne pas prendre les foudres chinoises seuls. - sans au moins prevenir pekin qui l’a appris dans les journaux et l’a donc percu comme un acte particulierement hostile. c’est donc la 3 eme fois avec 3 puissances nucleaires que ce type se permet de jouer… J’espere que macron va maintenant mettre la pression sur les americains grace aux info australiennes ;) et j’espere qu’en retour les americains mettent les australiens face a leurs responsabilites 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 novembre 2021 Share Posté(e) le 12 novembre 2021 https://www.theguardian.com/australia-news/2021/nov/10/throwing-toothpicks-at-the-mountain-paul-keating-says-aukus-submarines-plan-will-have-no-impact-on-china "C'est comme jeter des cure-dents à la montagne" : Paul Keating affirme que le projet de sous-marins Aukus n'aura aucun impact sur la Chine. L'ancien premier ministre australien déclare également que la Grande-Bretagne est "comme un vieux parc d'attractions qui glisse dans l'Atlantique" par rapport à la Chine moderne. M. Keating a également minimisé les critiques à l'égard de la militarisation par la Chine des zones contestées en mer de Chine méridionale en déclarant que "les grandes puissances sont impolies", et a déclaré qu'il serait erroné d'insister sur le fait que la puissance économique de plus en plus dominante ne puisse être qu'une "partie prenante" dans un système dirigé par les États-Unis. Il a déclaré que Pékin était "dans la phase adolescente de sa diplomatie" et que "la testostérone coulait partout", mais que l'Australie n'avait pas d'autre choix que de négocier avec une Chine de plus en plus puissante. Il a déclaré que le gouvernement de coalition de Scott Morrison avait tort "d'essayer de se défendre contre l'Asie plutôt qu'avec l'Asie". L'ancien premier ministre a déclaré que si l'Australie devait acheter des sous-marins américains de classe Virginia, "ils feront simplement partie de la force américaine dirigée par les États-Unis". M. Keating a déclaré que l'Australie "ne devrait pas être entraînée dans un engagement militaire à propos de Taïwan, qu'il soit parrainé par les Etats-Unis ou non", car Taïwan "ne représente pas un intérêt australien vital". M. Keating a affirmé que le débat sur la politique étrangère en Australie était désormais mené par "les taupes" des agences de sécurité et que, lorsqu'il s'agissait de faire des choix majeurs en matière de politique étrangère, la Coalition et le Parti travailliste n'étaient "fondamentalement pas à la hauteur". Il a déclaré que le parti qu'il a un jour dirigé n'aurait pas dû être si prompt à soutenir la décision du gouvernement concernant les sous-marins ; il aurait dû profiter de la période d'étude de 18 mois convenue pour envisager le bon choix pour l'Australie. "Au lieu de cela, les travaillistes reçoivent un briefing un soir, et à 11 heures le lendemain matin, ils sont dans la voiture", a-t-il déclaré. Il a ajouté que la porte-parole du parti travailliste pour les affaires étrangères, Penny Wong, avait opté pour une "vie politique raisonnablement tranquille" en adoptant effectivement la position selon laquelle "il ne devrait pas y avoir une once de lumière entre elle et le parti libéral" en matière de politique étrangère. M. Keating a affirmé que l'Australie pouvait entretenir des "relations civiles" avec la Chine, même si les deux pays ne sont pas d'accord sur toute une série de questions. Il a déclaré que Canberra devait toujours se réserver le droit de s'exprimer sur les droits de l'homme - y compris au Xinjiang, dans l'ouest de la Chine - mais qu'elle devait également s'exprimer sur le traitement réservé par l'Inde aux musulmans du Cachemire. M. Keating a reconnu que la Chine était devenue "plus autoritaire", mais a affirmé qu'"elle deviendra une société plus civile que les États-Unis", citant les problèmes de l'Amérique avec les fusillades dans les écoles et la tentative de Donald Trump de renverser l'élection de 2020. Il a déclaré que la Chine "ne voulait pas commander trois océans, comme les États-Unis", mais qu'elle était "intéressée par le coin d'un océan, son océan". https://www.theguardian.com/australia-news/video/2021/nov/10/former-pm-paul-keating-says-australia-has-lost-its-way-video L'Australie "est désormais en désaccord avec sa géographie et a perdu la raison". https://www.4bc.com.au/we-have-to-learn-negotiation-strategist-backs-paul-keatings-warning-on-china-relations/ (11 novembre 2021) M. Keating a déclaré que le gouvernement fédéral et l'opposition avaient "perdu la raison" sur les questions internationales. Il a déclaré que le parti travailliste devrait faire davantage pour contrer les critiques à l'égard de la Chine, affirmant que ce pays est "trop grand pour être ostracisé". Ces commentaires ont été réfutés de toutes parts, y compris par son ancien parti. Mais Leonie McKeon, stratège et auteur, estime que l'Australie devrait faire plus pour négocier avec la Chine. "Nous sommes tellement imbriqués avec la Chine, Sofie, et ils sont un partenaire commercial majeur", a-t-elle déclaré sur Afternoons. "Nous ne pouvons vraiment pas nous passer de la Chine". "Si nous continuons à faire la même chose, nous allons continuer à voir nos relations se dégrader. "Ce que nous faisons ne fonctionne pas". 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 12 novembre 2021 Share Posté(e) le 12 novembre 2021 (modifié) il y a 24 minutes, Wallaby a dit : https://www.theguardian.com/australia-news/2021/nov/10/throwing-toothpicks-at-the-mountain-paul-keating-says-aukus-submarines-plan-will-have-no-impact-on-china ... Il a déclaré que Pékin était "dans la phase adolescente de sa diplomatie" et que "la testostérone coulait partout", mais que l'Australie n'avait pas d'autre choix que de négocier avec une Chine de plus en plus puissante. ... C'est vrai que la finesse et la diplomatie mature d'un pays de vieille civilisation comme l'Australie est mise à rude épreuve par les jeunes arrivistes turbulents de Pékin. Et pour la Grande-Bretagne "parc d'attraction", l'allié appréciera Modifié le 12 novembre 2021 par WizardOfLinn 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Yankev Posté(e) le 12 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 novembre 2021 Hello, Il y a 4 heures, WizardOfLinn a dit : Et pour la Grande-Bretagne "parc d'attraction", l'allié appréciera C'est vrai que le propos n'est pas agréable à entendre, mais ce n'est ni le premier, ni le seul à l'affirmer, et pour preuve, là où les US ont leurs Parc Disney, les anglois ont: ( 'tain, j'adore ce mec! ) A+/Yankev 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 12 novembre 2021 Share Posté(e) le 12 novembre 2021 il y a une heure, Yankev a dit : Hello, C'est vrai que le propos n'est pas agréable à entendre, mais ce n'est ni le premier, ni le seul à l'affirmer, et pour preuve, là où les US ont leurs Parc Disney, les anglois ont: ( 'tain, j'adore ce mec! ) A+/Yankev J'adore ! Petit coup de coeur humour noir sur les bateaux télécommandés Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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