Wallaby Posté(e) le 5 mai Share Posté(e) le 5 mai « Jean-Marc Jancovici explique pourquoi il serait bienvenu d'interdire les jets privés dans notre pays » https://www.lexpress.fr/environnement/trois-a-quatre-vols-sur-toute-une-vie-le-pdg-de-voyageurs-du-monde-repond-a-jancovici_2184426.html (1er décembre 2022) Dans une interview à France Inter la semaine dernière, le membre du Haut conseil pour le climat, par ailleurs président du Shift Project, a appelé à un rationnement drastique. "L'avion représente 8% du pétrole mondial, il est né avec le pétrole et va mourir avec lui. Il n'existe pas de solution technique à l'échelle (industrielle, NDLR) pour conserver les quelques milliards de passagers aériens par an". "Je trouve que de gérer par les quantités est plus égalitaire que par les prix". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai Il y a 15 heures, Wallaby a dit : Je trouve que de gérer par les quantités est plus égalitaire que par les prix". C'est peu être égalitaire c'est ça fait fuir la richesse, richesse indispensable à la transition. C'est tout le probleme du serpent qui se mord la queue, on ne peut pas faire de transition sans richesse, ni de richesse sans émission ... ... Après on peut rêver d'un paradis Marxiste avec le niveau de vie du Mali et la densité du Groenland ... --- Si produire de la richesse n'apporte rien de plus que de ne pas en produire pourquoi ne pas rester à se gratter les couilles. --- Accessoirement l'article ne parle pas de "jet privé" mais du transport aérien de monsieur tout le monde autant pour ses déplacement perso - rendre visite à sa famille - que pour la livraison de ses marchandises ... --- Dernier point, faire le même trajet autrement qu'en avion émet en général plus de GES ... l'avion est assez économe GES - 2L de kero au 100km par passager - par rapport à la voiture notament, ou même au train dans le cas de pays produisant de l'électricité carbonée. C'est pas l'avion qu'il faudrait interdire mais les déplacements tout court. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai (modifié) Il y a 7 heures, g4lly a dit : Dernier point, faire le même trajet autrement qu'en avion émet en général plus de GES ... l'avion est assez économe GES - 2L de kero au 100km par passager - par rapport à la voiture notament, ou même au train dans le cas de pays produisant de l'électricité carbonée. Parce que l'avion est une forme de covoiturage. Il y a 7 heures, g4lly a dit : on ne peut pas faire de transition sans richesse De toute façon on ne peut pas faire de transition tout court (au sens où les différentes formes d'énergie s'empilent sans se substituer les unes aux autres) : Le 03/08/2024 à 19:10, Wallaby a dit : 7 décembre 2022. Jean-Baptiste Fressoz, historien. Pour en finir avec le récit de la "transition énergétique". - Il y a 7 heures, g4lly a dit : C'est pas l'avion qu'il faudrait interdire mais les déplacements tout court. On peut toujours prendre le bateau à voile, comme Greta Thunberg. Modifié le 6 mai par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 mai Share Posté(e) le 20 mai (modifié) https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-14718749/China-secretly-installed-kill-switches-solar-panels-sold-West-Beijing-plunge-enemies-darkness-event-WW3.html (16 mai 2025) Des experts américains qui dépouillent les équipements raccordés aux réseaux pour vérifier les problèmes de sécurité ont découvert dans certains onduleurs solaires des dispositifs de communication non répertoriés dans les documents relatifs aux produits, ont déclaré deux sources à Reuters. Le ministre fantôme de l'énergie, Andrew Bowie, a déclaré hier au Telegraph [1] : "Nous étions déjà au courant des préoccupations exprimées par le ministère de la défense et les services de sécurité et de renseignement au sujet d'une éventuelle technologie de surveillance sur les éoliennes construites en Chine". [1] https://www.telegraph.co.uk/business/2025/05/15/chinese-kill-switches-found-in-us-solar-farms/ Modifié le 20 mai par Wallaby 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 17 juin Share Posté(e) le 17 juin Le 21/03/2025 à 21:56, Elemorej a dit : Merci d'avoir pris le temps de me répondre en tout cas! Comme la fait remarquer Herciv, on parle de la même chose. Et oui pour la Suisse c'est une super solution. Pour la Suisse. OK ça marche pour l'Autriche, la Slovénie, la Norvège, Suède et... voilà on a globalement fait le tour. Les autres ils font comment? Donc non, on ne sait pas stocker en masse de l'énergie. Le stockage de l'énergie me parait être un paramètre très important, notamment avec l'émergence grandissante des énergies renouvelables intermittentes (solaire et éolienne). Je me permets de t'interpeler car voici peut-être une possibilité de stocker de l'énergie en utilisant un procéder connu qui bénéficie des derniers apports de la technologie. Je ne sais pas si cela pourrait permettre de résoudre en partie le problème du CO2 à grande échelle, mais cela me parait suffisamment intéressant pour le présenter. "Nouvelle installation de méthanation à sorption renforcée à l’Empa. Gaz renouvelable à partir d’hydrogène et de CO₂ Le 16 juin, l’Empa a mis en service une installation de méthanation innovante. Le projet de recherche « move-MEGA » démontre pour la première fois à l’échelle pilote la méthanation à sorption renforcée, une technologie développée à l’Empa qui rend le procédé « Power-to-Gas » plus flexible et plus robuste. Le méthane synthétique produit peut remplacer le gaz naturel fossile en tant que vecteur d’énergie renouvelable. Associé à la pyrolyse du méthane, il permet également de produire de l’hydrogène à bilan carbone négatif. La nouvelle installation de méthanation « move-MEGA » de l’Empa réunit des éléments clés de la transition énergétique : elle produit du méthane à partir d’hydrogène renouvelable et de CO₂, tout en augmentant délibérément la flexibilité de charge du procédé – un avantage décisif pour l’utilisation de sources d’électricité renouvelable fluctuantes. L’installation de démonstration innovante montre comment l’électricité solaire renouvelable peut être convertie directement en hydrogène par électrolyse, puis transformée avec du CO₂ capté dans l’air ambiant en méthane synthétique – prêt à être injecté dans le réseau de gaz. L’intégration directe de ces processus sur un même site est unique en son genre. Nouvelle approche axée sur la flexibilité de charge et l’efficacité Nouvelle approche axée sur la flexibilité de charge et l’efficacitéLe cœur de la nouvelle installation est la méthanation à sorption renforcée, où des pellets de zéolithe à porosité définie servent de support catalytique. Ceux-ci adsorbent l’eau produite comme sous-produit lors de la réaction de méthanation, déplaçant ainsi l’équilibre chimique en faveur de la formation de méthane. Le procédé peut ainsi fonctionner à des pressions et températures plus basses, et le méthane produit peut être utilisé directement ou injecté dans le réseau sans purification complexe. La gestion thermique était centrale dans le développement de ce nouveau procédé : pour garantir un fonctionnement continu, au moins deux réacteurs sont nécessaires, fonctionnant en alternance pour produire du méthane ou pour être régénérés/séchés. Pour ce séchage, une gestion thermique sophistiquée est essentielle, permettant soit d’extraire la chaleur résiduelle du réacteur, soit de la stocker dans le lit catalytique. L’équipe de l’Empa autour de Florian Kiefer et Andreas Borgschulte a travaillé plus de cinq ans pour développer cette technologie, depuis la recherche fondamentale jusqu’au démonstrateur fonc-tionnel en passant par l’échelle du laboratoire. « Grâce à la méthanation à sorption renforcée et à la gestion thermique, nous atteignons des rendements élevés et une flexibilité de charge nettement supérieure à celle des procédés conventionnels. Cela rend la technologie particulièrement attractive pour un couplage direct avec des installations photovoltaïques ou éoliennes », explique Florian Kiefer, chef de projet move-MEGA. Du méthane synthétique au puits de CO₂ – de nouvelles voies pour la protection du climat L’installation « Direct-Air-Capture » intégrée au démonstrateur « Power-to-Gas » permet également de capter directement le CO₂ nécessaire à la réaction de méthanation dans l’air ambiant. Ainsi, le procédé « Power-to-Gas » crée les conditions pour des émissions négatives de CO₂ : le méthane produit peut être, dans une étape ultérieure, dissocié par pyrolyse du méthane en carbone solide et hydrogène, comme le montrent les projets de recherche actuels à l’Empa. Le carbone solide sert de puits de CO₂ à long terme et peut être utilisé dans des matériaux de construction comme le béton ou l’asphalte. L’hydrogène obtenu est adapté comme vecteur énergétique, par exemple pour des applications industrielles à haute température, qui dépendent encore des énergies fossiles et sont difficiles à électrifier. Un projet de démonstrateur correspondant est actuellement en cours en collaboration avec l’Association pour la Décarbonisation de l’Industrie (VzDI) à Zoug. « La méthanation, combinée à la pyrolyse du méthane, ouvre une voie permettant de combiner l’approvisionnement en énergie renouvelable et l’élimination durable du CO₂ de l’atmosphère. Ainsi, des émissions négatives de CO₂ deviennent possibles », explique Christian Bach, initiateur du projet move-MEGA et chef du département Porteurs d’énergie chimiques et systèmes de véhicules à l’Empa." https://www.empa.ch/web/s604/einweihung-move-mega Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 juin Share Posté(e) le 17 juin La question c'est pourquoi dans un monde qui veut interdire la combustion... On s'emmerderait a réformer le CO2 capturé en carburant ?! Bientôt il sera probablement interdit de l'utiliser le carburant en question... Pas parce qu'il n'est pas neutre GES mais parce qu'il pollue et que relâcher un GES capturer c'est assez antinomique avec la croisade anti GES ! --- Capturer un GES pour le séquestrer dans des matériaux de construction par exemple ça a du sens ... ... S'emmerder a la capturer pour le libérer a nouveau ça risque de n'avoir rapidement aucun sens sauf sur quelques usages de niche. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 17 juin Share Posté(e) le 17 juin il y a une heure, g4lly a dit : La question c'est pourquoi dans un monde qui veut interdire la combustion... On s'emmerderait a réformer le CO2 capturé en carburant ?! Bientôt il sera probablement interdit de l'utiliser le carburant en question... Pas parce qu'il n'est pas neutre GES mais parce qu'il pollue et que relâcher un GES capturer c'est assez antinomique avec la croisade anti GES ! --- Capturer un GES pour le séquestrer dans des matériaux de construction par exemple ça a du sens ... ... S'emmerder a la capturer pour le libérer a nouveau ça risque de n'avoir rapidement aucun sens sauf sur quelques usages de niche. Le but du processus est de capturer plus de CO2 dans l'atmosphère que ce que l'on y remet. « La méthanation, combinée à la pyrolyse du méthane, ouvre une voie permettant de combiner l’approvisionnement en énergie renouvelable et l’élimination durable du CO₂ de l’atmosphère. Ainsi, des émissions négatives de CO₂ deviennent possibles » 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin Le 17/06/2025 à 14:04, g4lly a dit : La question c'est pourquoi dans un monde qui veut interdire la combustion... On s'emmerderait a réformer le CO2 capturé en carburant ?! Bientôt il sera probablement interdit de l'utiliser le carburant en question... Pas parce qu'il n'est pas neutre GES mais parce qu'il pollue et que relâcher un GES capturer c'est assez antinomique avec la croisade anti GES ! --- Capturer un GES pour le séquestrer dans des matériaux de construction par exemple ça a du sens ... ... S'emmerder a la capturer pour le libérer a nouveau ça risque de n'avoir rapidement aucun sens sauf sur quelques usages de niche. Tu hydrogénise le gaz carbonique et la molécule que tu obtiens est beaucoup plus facile à utiliser sur le plan logistique que l'hydrogène. Globalement tu perd de l'énergie, mais c'est un échange économique valable parce que tu transformes de l'énergie d'infrastructure en énergie qui permet la mobilité et les chantiers et l'agriculture ... et la construction des éoliennes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 juillet Share Posté(e) le 21 juillet Des trains à batteries pour remplacer le diesel : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/les-trains-poids-plume-de-la-sncf-vont-ils-vraiment-permettre-de-sauver-les-petites-lignes_AN-202507200096.html (20 juillet 2025) Avec de nombreux partenaires industriels et technologiques, la SNCF développe du matériel roulant très léger et décarboné qui pourrait circuler sur des lignes fermées ou en passe de l'être. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 juillet Share Posté(e) le 22 juillet Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Des trains à batteries pour remplacer le diesel : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/les-trains-poids-plume-de-la-sncf-vont-ils-vraiment-permettre-de-sauver-les-petites-lignes_AN-202507200096.html (20 juillet 2025) Avec de nombreux partenaires industriels et technologiques, la SNCF développe du matériel roulant très léger et décarboné qui pourrait circuler sur des lignes fermées ou en passe de l'être. Ce qui est très amusant c'est que ce genre de solutions sont proposé depuis au moins 20 ans et que tout le monde s'en branlent ... aussi bien les railbus que les road rail bus https://en.wikipedia.org/wiki/Road–rail_vehicle#Road–rail_buses Mais que pourtant tel le marronnier ca revient régulièrement. Meme chose pour les tram-train et autre intermodalité. --- Pour faire simple le cout de MCO de l'infra est rédhibitoire par rapport au volume transporté. Ca impose une péage sur la ligne qui est hors des réalités économiques, là ou la route ne coute virtuellement rien, puisqu'elle est massivement emprunter par tous. A priori le véhicule léger qui empruntera la vielle ligne délabrée, ne sera pas vraiment plus économe en énergie que n'importe quel bus électrique... Et se verra imputer le MCO de la ligne qui ne sera pas si faible que cela, et en tout cas bien supérieur à la route d'à coté. Meme les lignes de bus locale ne sont pas rentabilisé, pourtant le bus ca coute peanuts. Et bien rien que le ramassage scolaire c'est une purge niveau budget. --- En général l’intérêt principal de ces solutions c'est le ré-usage des rail ancien - qui n'aurait pas encore était remplacé par autre chose - dans un environnement foncier très contraint, notament en ville ... mais les anciennes voies de chemin de fer inutilisé qui traversent encore les villes ne sont plus vraiment légions. L'autre intérêt c'est pour certaines zones ou le voie ferrée desserre des zones très mal desservie par la route. On trouve des vallée ou il y a une route potable sur un versant, et le chemin de fer sur l'autre, avec une connexion entre les versants qui n'est pas forcément évidente parce que le nombre de pont est réduit pas exemple. Mais là aussi ce sont des marchés de niche. Quant à la remise en service de ligne abandonné via des trains léger moins couteux à l'usage et à la MCO de la ligne ... ce n'est malheureusement viable qu'à grand coup de subvention, et c'est souvent incompatible avec le réseau ferré normal pour des raison de régulation et de certification. En gros souvent l'intermodalité est très limité pour les matériel léger, et on voit rarement un "tram train" ou un "bus rail-route" entrer en gare par exemple, du moins en France. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) mercredi à 12:34 Share Posté(e) mercredi à 12:34 (modifié) Le 23/04/2025 à 11:43, MIC_A a dit : Mauvaise nouvelle pour les particuliers et petits producteurs en France qui voulaient s'équiper en panneaux photovoltaïque en auto consommation. Depuis le 27 mars 2025, le rachat du surplus non consommé passe à 4 centimes le Kw avec la nouvelle "réglementation" tout bénef pour les fournisseurs qui réinjecte dans la boucle locale et vendent nettement plus cher. Dans ce pays, la stabilité dans les décisions reste à pas variable après avoir largement encouragé/poussé/ subventionné vers une "transition" rétropédalage et entubage pour les nouveaux accédants ! Pour ceux qui avaient franchi le pas avant, rien ne change (contrat sur 20 ans à rachat fixe défini lors de la signature). https://www.libow.fr/tarifs-rachat-edf-oa/?srsltid=AfmBOorYcggjlGxgSqS6X8R0nd_EKpjsf2NoKML9Iutt7FWD0hiWrxoV Toute la filière est impacté et certains installateurs réflechissent à "compenser" avec une solution de stockage (batteries) encore trop chère et proposer du matériel "moins cher" (technologie plus ancienne) pour rendre les offres encore attractives ! ben voilà un bon débouché pour les batteries Tesla. Ce qui serait encore plus tendu, c'est que les opérateurs réseaux interdisent simplement l'injection réseau (mais tout est possible en France, on a pas que des idées... aussi des impots). Modifié mercredi à 12:36 par nikesfeld13 add Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) mercredi à 14:46 Share Posté(e) mercredi à 14:46 (modifié) Il y a 2 heures, nikesfeld13 a dit : Ce qui serait encore plus tendu, c'est que les opérateurs réseaux interdisent simplement l'injection réseau (mais tout est possible en France, on a pas que des idées... aussi des impots). A partir du moment où l'injection de sources instables te fout le bordel sur le réseau (et plus il y aura de monde qui injecte, pire ce sera) ce ne serait pas forcément un mal. À minima il faut effectivement décourager la revente sur le réseau et inciter les gens à l'autoconsommation. Le système actuel est d'un égoïsme profond avec des particuliers qui se font financer leurs panneaux par la collectivité via la revente subventionnée des kWh produits et font en plus supporter le coût des renforcements nécessaires du réseau (déstabilisé par tous ces producteurs supplémentaires) à la collectivité. Résultats on jette de l'argent public par les fenêtres qui serait plus utile pour financer des travaux d'isolation et d'électrification du chauffage/clim. Le tout pour un résultat qui est proche de zéro en terme de CO2 évité (les panneaux remboursant à peine leur dette de CO2 à la production en Chine sur leur cycle de vie) ... Si on veut vraiment être efficace sur la consommation d'énergie il faut flêcher les budgets vers le nucléaire, l'hydrolien, le solaire thermique (pour les particuliers), l'isolation des bâtiment existants et des normes de construction qui tiennent la route pour les bâtiments neuf, l'électrification des chauffages/climatisation et le développement des transports en commun pour pallier au déclin inévitable des voitures personnelles (électrique, thermique ou hybride même punition : ça va devenir hors de prix pour la plupart des personnes en commençant par les classes sociales les plus vulnérables). Modifié mercredi à 14:49 par Alzoc 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) mercredi à 15:25 Share Posté(e) mercredi à 15:25 (modifié) Il y a matière à débattre, que fais je ? j'attends que mes panneaux produisent ou je te réponds ? ;) En préambule, l'achat d'équipements de tout ordre est libre en France modulo les contraintes techniques. D'abord je pense à distinguer 3x niveaux de puissance: (A) en dessous de 2kW (ou du max. admissible par EDF),(B) ce qu'une maison avec petit jardin peut produire (pour les survivaliste) et (C) ce que les agriculteurs ont sur leurs granges; j'exclue donc les fermes solaires d'entreprises 'factices" en pleine forêt. Biensur Homo Economicus, je réfléchis à l'amortissement. -La revente à edf via (compteur dédié, contrôle) : cela vaut à titre individuel pour le cas (C). Maintenant discuter du fléchage des subventions, je m'excuse mais donner des milliers d'Euros à des gens aisés pour acheter les Tesla ?? plutôt de subventionner la prod. locale... bof , tu me diras que c'est les mêmes qui ont la Tesla et la ferme solaire. Durée d'amortissement 20-30 ans non ? montant d'entrée 50 000 euros ? Pour le cas (B) c'est discutable; néanmoins une loi d'amortissement implacable "plus tu dépense au début plus il va falloir attendre pour que cela soit remboursé". Si on ajoute un système de stockage comme batterie lithium ion, on arrive a un temps d'amortissement galactique. Donc je vois bien que tu as une solution réfléchie, de principe, -pas de revente Mon précédent poste, pensait au cas (A). Alors oui le collectif c'est mieux et moins chers (nucléaire, éolien marin, hydrolien, marée motrice, presse purée) si on ne considère pas qu'on est captif et que l'opérateur peut augmenter son tarif de façon injustifié. Secondo connaissant des installations proches d'éoliennes industrielles, ayant vu les des coupures de courant et des frais de réparations... avoir des batteries et des onduleurs pourquoi pas, c'est un pari envisageable ! amortissement environ 10 ans et quelques milliers d'euros de cout d'entrée. J’espère que cela servira a la réflexion d'autres forumeurs. Pour l'opinion politique idéologique, même réfléchi comme la tienne, pourquoi pas cela se tient. Par contre je me souviens très bien avoir vu le débat sur les éoliennes privées il y a quelques années, bref le favoritisme local à la Française. Il me semble donc que dans la pratique les choses sont plus nuancées. Et comme g4lly (respectable modo) l'a écrit autant interdire les transports, cela sera plus efficace pour l'optimisation énergétique sic! Il me semble avoir compris que le réseau ferré est structurellement déficitaire financièrement parlant (et j'aimerais bien remettre une piéce sur ce sujet ;) ) Modifié mercredi à 15:27 par nikesfeld13 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) mercredi à 17:54 Share Posté(e) mercredi à 17:54 il y a une heure, nikesfeld13 a dit : En préambule, l'achat d'équipements de tout ordre est libre en France modulo les contraintes techniques. Je ne dis pas le contraire. Mais concernant la stabilité du réseau on parle bien de contraintes techniques qui imposent des coûts supplémentaires supportés par la collectivité et non pas par l'individu qui fait ces choix (et n'assume donc pas leurs conséquences) : https://www.refletsdelaphysique.fr/articles/refdp/pdf/2024/01/refdp202477p135.pdf Des solutions techniques existent mais le prix à payer augmente rapidement avec la proportion de source intermittentes (bon on peut se dire qu'en Europe on est riche et on peut se le permettre). La conséquence principale reste surtout une très forte dégradation de la résilience du réseau via une diminution des marges de fonctionnement. Il y a 1 heure, nikesfeld13 a dit : D'abord je pense à distinguer 3x niveaux de puissance : (A) en dessous de 2kW (ou du max. admissible par EDF),(B) ce qu'une maison avec petit jardin peut produire (pour les survivaliste) et (C) ce que les agriculteurs ont sur leurs granges; j'exclue donc les fermes solaires d'entreprises 'factices" en pleine forêt. Il y a certes la question du niveau de puissance des installation individuelles mais il y a surtout la somme des puissances installées de l'ensemble de ces petits producteurs à l'échelle du continent Européen. Et là ce n'est plus du tout négligeable. Si ça ne concerne qu'une infime partie des foyers, pas de problèmes. Mais quand ça a tendance à se généraliser on commence à mettre en danger la collectivité (le réseau) dans son ensemble. Il y a 1 heure, nikesfeld13 a dit : Pour le cas (B) c'est discutable; néanmoins une loi d'amortissement implacable "plus tu dépense au début plus il va falloir attendre pour que cela soit remboursé". Si on ajoute un système de stockage comme batterie lithium ion, on arrive a un temps d'amortissement galactique. Et c'est bien la raison pour laquelle les solutions de stockage sont à mon avis une mauvaise idée . Le rendement Physique est par définition abyssal étant donné qu'on empile les transformations et les pertes associées (d'où ma préférence pour les panneaux thermique pour lesquels on sait très bien stocker de la chaleur dans de l'eau). Un raisonnement économique ne pourra jamais échapper aux contraintes physiques donc les solutions de stockage sont à mon avis à limiter aux situation où elles sont absolument indispensable (systèmes d'ultime secours, îles ou zones géographiquement isolées, etc). Un système qui nécessite une part significative (quelques dizaines de %) de sa puissance installée en stockage pour obtenir une fiabilité correcte (qui peut être évaluée selon différents critères) est un système mal conçu et mal optimisé : https://energie-fr-de.eu/fr/systemes-marches/actualites/lecteur/fiabilite-dapprovisionnement-qualite-de-tension-et-couts-etude-comparative-des-reseaux-electriques-en-allemagne-et-en-france.html?file=files/ofaenr/04-notes-de-synthese/03-uniquement-pour-adherents/04-systemes-et-marches/2019/OFATE_approvisionnement_1904.pdf Il y a 1 heure, nikesfeld13 a dit : Alors oui le collectif c'est mieux et moins chers (nucléaire, éolien marin, hydrolien, marée motrice, presse purée) si on ne considère pas qu'on est captif et que l'opérateur peut augmenter son tarif de façon injustifié. Secondo connaissant des installations proches d'éoliennes industrielles, ayant vu les des coupures de courant et des frais de réparations... avoir des batteries et des onduleurs pourquoi pas, c'est un pari envisageable ! amortissement environ 10 ans et quelques milliers d'euros de cout d'entrée. C'est exactement ce que je voudrais pointer du doigt : La multiplication des producteurs intermittents tend à dégrader la fiabilité globale du réseau ou d'en augmenter fortement le coût pour maintenir un niveau de fiabilité à peu près équivalent La rentabilité des solutions de stockage dépend de la fiabilité du réseau commun. Elle augmente quand la fiabilité du réseau diminue et vice-versa (Autrement dit, à quelle fréquence on fait jouer l'assurance). In fine on se retrouve à devoir payer deux fois et à devoir faire des investissements (sur le réseau et sur le stockage) dont les rentabilités sont antinomiques. C'est donc un gaspi d'argent, mais surtout de ressources naturelles et d'énergie qui vont devenir de plus en précieuses pour les adaptations aux effets du changement climatique et avec la raréfaction des énergies fossiles. Il y a 2 heures, nikesfeld13 a dit : Et comme g4lly (respectable modo) l'a écrit autant interdire les transports, cela sera plus efficace pour l'optimisation énergétique sic! Il me semble avoir compris que le réseau ferré est structurellement déficitaire financièrement parlant (et j'aimerais bien remettre une piéce sur ce sujet ;) ) Sans parler d'interdire quoi que ce soit, l'augmentation du coût de l'énergie finira mécaniquement par rendre les transports en commun plus intéressant financièrement que la voiture individuelle. Les premiers étant plus efficients (à taux de remplissage correct) énergétiquement parlant que la voiture individuelle. La seule incertitude est sur la date à laquelle les courbes finiront par se croiser. Après, il y la question de l'impact sociétal d'une augmentation du coût de l'énergie et de l'augmentation des inégalités qui va avec. Et là c'est effectivement une question purement politique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) mercredi à 19:08 Share Posté(e) mercredi à 19:08 il y a une heure, Alzoc a dit : Sans parler d'interdire quoi que ce soit, l'augmentation du coût de l'énergie finira mécaniquement par rendre les transports en commun plus intéressant financièrement que la voiture individuelle. Les premiers étant plus efficients (à taux de remplissage correct) énergétiquement parlant que la voiture individuelle. La seule incertitude est sur la date à laquelle les courbes finiront par se croiser. Après, il y la question de l'impact sociétal d'une augmentation du coût de l'énergie et de l'augmentation des inégalités qui va avec. Et là c'est effectivement une question purement politique. La gestion des transports collectifs est une notion assez compliqué... Est ce qu'on parle de robotaxi ou d'autobus ? Aujourd'hui le transport en communication classique de première nécessité... Transport scolaire, bus locaux, TER... Est très largement subventionné. Et ça ne l'empêche pas d'être cher. Le transport "longue distance" lui c'est encore plus compliqué sauf bus et avion qui ont des coups d'infra très modeste. Aujourd'hui a deux en bagnole tu es moins cher qu'en train par exemple... Pourquoi le transport en commun pourrait ne pas baisser plus que le transport particulier... Parce qu'il est soumis a tout un tas d'autres contraintes au delà de l'énergie, des taxes sur la mobilité l'infrastructure etc. Qui augmentent a priori aussi vite que pour les véhicules plus petit... Voir plus vite. Un bus diesel bientôt te coûtera plus cher en adblue qu'en GO, et tout est a l'avenant. Ce qui me fait dire qu'on risque plus de voir un glissement vers des mobilités partagé à l'échelle locale avec du paiement a l'usage, du robotaxi etc. mais plutôt sur des petits véhicules bien vu par l'opinion genre kei car électrique etc. Le bus qu'il soit électrique ou pas sera toujours une nuisance localement. C'est gros comme c'est gros c'est bruyant et ça abîme les chaussées etc. Accessoirement en zone rurale va remplir un bus à par au horaires scolaires... Moi je passe mon temps a voir passer des bus vide... Et les usagers se plaindre qu'il n'y a pas assez de rotation et trop d'attente aux correspondance. D'ailleurs de plus en plus de ComCom mettent en place des services de bus a la demande pour éviter de faire rouler des bus de 60 places vides. --- Concernant le coût de l'énergie le transport n'est vraiment pas le plus a plaindre. L'agriculture est touché de plein fouet par exemple. Explosions du coût des intrants explosion du coût d'exploitation des machines. A terme une énergie trops chère - essentiellement des taxes d'ailleurs - c'est une agriculture qui produira infiniment moins. Si on ajoute l'adaptation au changement climatique... La pillule risque d'être dure a avaler. Infiniment plus que pour le transport. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) jeudi à 08:39 Share Posté(e) jeudi à 08:39 merci c'est intéressant à lire de bon matin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) jeudi à 09:29 Share Posté(e) jeudi à 09:29 Dans les deux derniers posts il y a 2 notions, une d'ordre général (les biens communs d'avoir de l'électricité+des moyens de transports) et une d'ordre individuel. -si on était puriste dans l'injection sur le réseau voir en auto conso (220vAC) il faudrait mettre un filtre électrique mais bon cela augmente d'autant le temps d'amortissement. Pour (A) & (B) cela enléverait l'intéret financier de l'auto-production d'électricité. Mais malheureusement à titre individuel, pour l'autonomie cela reste un acte de consommation possible... et soulageant la green washing pression, voir donnant une situation matérialiste survivaliste. (A) Je suis tout a fait d'accord pour intégrer du solaire thermique dans le mix. Néanmoins aujourd'hui c'est du 100% bricolage, puisque le marché semble ne plus proposer de solutions "raisonnables". A la vu de tout ce qu'il faudrait dépenser il me semble qu'un stockage électrique sur la base de l'électricité en HC me semble la voix simple& directe. (B) Il me semble qu'ici 'acheter" doit s'envisager comme un acte de placement financier et pas écologique. ---- Transport et point de vue global Sans ouvrir un fil dédié (trop compliqué), il semble qu'il y a devant nous un Mur Intellectuel à l'Horizon 2030. Un ensemble de thèmes convergent (ia fin du travail,crack financier, limitations étatiques, baisse des ressources, ampleur des modifications climatiques etc), vers une situation inextricable "en théorie". D'abord il semble important de distinguer confort et Pollution. Par exemple, "oui " le Bus ça n'est pas à l'échelle locale "agréable" mais cela 's'auto régule", car les usagers ressentent les nuisances et peuvent moduler leurs usages. Secondo, on ne peut faire fi que le "thermique" est un optimum pour de nombreux cas, à titre individuel& collectif. Pour le rail j'aimerais avoir votre avis, il me semble qu'en France, le rail part d'une dette issue initialement de la 1er GM. Est ce correct ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Pays Bas: une crise de l’électricité à cause des renouvelables ! https://contrepoints.org/pays-bas-une-crise-de-lelectricite-a-cause-des-renouvelables/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Netherlands rations electricity to ease power grid stresses Country provides early warning for rest of EU if investments in new cables do not keep pace with shift to greener economy Homes with solar panels on the roof. More than 2.6mn Dutch homes now have solar panels on their roofs © Baarssen/Dreamstime Netherlands rations electricity to ease power grid stresses on x (opens in a new window) Netherlands rations electricity to ease power grid stresses on facebook (opens in a new window) Netherlands rations electricity to ease power grid stresses on linkedin (opens in a new window) current progress 100% Alice Hancock in Brussels and Andy Bounds in Eindhoven PublishedJul 13 2025 316 Thousands of businesses and households are waiting to connect to the Dutch grid, forcing network operators to ration power in an early indicator of what other European countries are likely to suffer as the speed of electrification increases. More than 11,900 businesses are waiting for electricity network connections, according to Netbeheer Nederland, the association of Dutch grid operators. On top of that are public buildings such as hospitals and fire stations as well as thousands of new houses. Dutch officials and companies said lengthy waits for connections were holding up economic growth and could force businesses to rethink their investment plans. Despite efforts to invest in new cables and substations, new connections in some areas of the country will only become available in the mid-2030s, according to network operators. Although the bottlenecks in the Netherlands are particularly acute, analysts say it is a harbinger of what is likely to occur in other EU countries, as the speed of electrification increases to meet the bloc’s ambitious decarbonisation targets. “There is congestion in other countries”, but other countries should “definitely” see the Dutch example as a warning, said Zsuzsanna Pató, power team lead at the Brussels-based energy NGO RAP. A Dutch official acknowledged: “It’s nowhere near as bad anywhere else.” The Netherlands is among the countries in Europe to have moved fastest to electrify critical parts of the economy after it in 2023 ended production at its giant onshore gasfield, Groningen. More than 2.6mn Dutch homes now have solar panels on their roofs, Netbeheer Nederland figures show. Companies also accelerated their move away from gas after the EU’s energy price crisis in 2022. The country had been so used to relying on its gas resources that power grid upgrades had not kept pace, its national power grid operator, Tennet, said. To provide the grid capacity required, the Dutch government estimates the level of investment needed in cables and new substations to be in the region of €200bn to 2040. Some of that can be funded through the sale of Tennet’s section of the German power grid to private investors, which is valued at about €20bn, according to officials involved in the talks. But much of the rest will have to be covered by the amortisation of assets, with consumers fronting the cost. The Netherlands already has some of the highest electricity costs in western Europe because of the grid bottlenecks. Monthly prices are, for example, roughly €30 per megawatt hour higher than they are in France this year, according to data from the think-tank Ember. Bar chart of Wholesale electricity prices, July 2025 (€ per MWh) showing Dutch electricity prices are higher than in neighbouring countries To cover the necessary investment, tariffs are expected to increase each year until 2034 by an average of between 4.3 and 4.7 per cent in real terms, a presentation from Tennet said. To free up capacity, Tennet and regional grid operators have started to offer contracts to households that discount electricity used at non-peak times, such as between 11am and 3pm, and other flexible contracts that allow users to pay for electricity in time blocks. From April 1, operators could offer contracts where large industrial users are barred from using their connections at all during certain busy hours in exchange for lower tariffs. The Hague has also put out a “more conscious use of energy” advertising campaign across TV and social media that asks consumers to charge bikes and cars outside of the 4pm-to-9pm peak, when the grid comes under greatest strain. But local leaders are still worried that their regions will lose investment if the queues for connections endure. “Everything is going electric and electricity infrastructure needs to grow massively everywhere,” said Jeroen Dijsselbloem, mayor of Eindhoven. The Brainport region around Eindhoven, covering 750,000 people in several municipalities in the southern Netherlands, had lost investment because it had to ration power supply, he said. Brainport is also home to a cluster of advanced technology companies led by ASML, the maker of the world’s most sophisticated chipmaking machines. No significant new grid capacity would be installed in the region until 2027, Tennet figures show. “We need more than 100 medium-size substations and 4,000 small substations,” Dijsselbloem said. Grid operators are also short of 28,000 technicians to install the necessary infrastructure, according to Netbeheer Nederland. Companies such as Thermo Fisher, a US medical business with a base in the Eindhoven area, have maintained their growth plans but invested in on-site battery storage and solar to counter the grid congestion issues. “We continue to work with local officials and authorities to find a long-term solution on power grid capacity,” said Steve Reyntjens, leader of Thermo Fisher’s Eindhoven site. In the meantime, the Dutch energy ministry and network operators are looking at ways to safely increase the load on the grid without causing blackouts like the one across the Iberian peninsula in April. There are also initiatives to pool connections and create “energy hubs” that share grid access. Recommended News in-depthNetherlands politics ‘He put himself first’: Wilders burns allies in Dutch collapse Geert Wilders Eefje van Gorp, spokesperson for Tennet, said that other countries should beware. “Belgium is in trouble. The UK is in trouble. In Germany there’s lots of trouble because in Germany all the wind is in the north and the demand is in the south.” The EU is consulting on legislation addressing the need for grid upgrades and to further accelerate permitting for grid infrastructure projects before the end of the year. But analysts fear this will offer little immediate relief. “To build a grid takes five to six years. There’s no silver bullet,” Pató said. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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