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Emeutes en Angleterre


g4lly

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Si vous saviez ce qui se passe en Creuse et ailleurs vous ne diriez pas qu'il n'y a pas de délinquance :lol:

Juste que c'est tellement désert que personne ne s'en plains, et de toute facon a qui? ca fait bien longtemps qu'il n'y a plus de FdO dans c'est coin la.

Exemple pendant des année des quantités astronomique de drogue venant du maroc remontait joyeusement parce le massif central vers les banlieue sud de paris ... traffic auxquels les locaux avait une part active. On parle meme pas des planque ETA et autres personne volant se mettre au vert.

La campagne c'est le paradis de la délinquance, aucun risque d'y etre surpris par le GIGN ... le moindre pelé qui n'est pas du coin et c'est le branle bas de combat dans toute la vallée, le tocsin, voir les coup de fusil :)

Et encore ca c'est a condition qu'il arrive a faire correspondre l'adresse qu'il cherche avec un endroit sur le terrain ...

La ville et sa densité exacerbe les relation, et rend visible des chose qui le sont moins ailleurs ... ca ne veut pas dire qu'elle n'existe pas ailleurs loin de là.

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alpacks

- la plupart des ghettos en France sont devenus ghettos davantage par des départs que par des arrivées forcées. J'ai fait moi-même le "white flight" en deux reprises et je sais de quoi je parle.

J'ai pas de soucis la dessus, mais le sujet est hélas assez "politique" du fait qu'on parle aussi inévitablement en ce cas, de la supression de police de proximité : la police avait a cette (cela remonte a 10 ans) un niveau de relation bien meilleure qu'aujourd'hui ou le politique a décidé arbitrairement et sur idéologie PURE de la supprimer ! Pourquoi ? Surtout que cela a nettement aggravé le fait que le phénomène des bandes reprennent massivement le controle dans certaine !

De la a penser, qu'un certain penchant politique avait besoin de faire "exploser" la situation, pour en espérer des bénéfices politiques "double" il n'y a qu'un pas ... Pas que je franchi concernant mes opinions

La situation était loin d'être rose a l'époque de la police de proximité, mais on en était clairement pas au niveau ou on en est aujourd'hui ... Il faudra bien que certaines personnes, directement responsables de tout cela : les prennent eux leurs responsabilités ! Suivez mon regard ...

- il n'y a pas de boulot "à trouver". Ceux qui veulent s'en sortir, ils s'en sortent, même péniblement... Je me fais souvent la remarque en regardant le public dans les musées à accès gratuit.

Je ne suis pas d'accord : depuis mes 18 ans, j'ai un mal fou a trouver du travail stable, voir du travail tout court, et pourtant en habitant une des régions les + dynamiques économiquement parlant de france (région lyonnaise , 2 ème foyer économique de france après la RP) Certes après il y a un problème aussi personnel quand a mon approche via un métier qui m'a posé d'énormes soucis d'adaptation, mais je connais assez bien le marché de l'emploi, pour avoir été un jeune français noyé dedans :

Depuis 2001-2002 (soit après le 11/09 et la crise qui y fut liée) l'emploi pour les jeunes est une véritable catastrophe, non il suffit pas a un jeune d'avoir envie de "bosser" pour bosser, aujourd'hui on exige a des jeunes soit de savoir se vendre comme un jeune cadre dynamique de la 40 aine (a ça les commerciaux en cravate, avec les dents qui rayent le parquet prêt a vendre père et mère pour 1 vente : oh oui pas de souci la ça marche : mais t'a intérêt a avoir la gueule de l'emploi !)

D'avoir une expérience : qu'il est complêtement absurde et illusoire qu'un jeune puisse l'avoir acquise quelque part, a part peut être de s'être en situation d'auto-esclavage pour l'avoir via des "stages" : et encore la ça concerne surtout les jobs très qualifiés en réalité ...

Pour le reste, il y a d'ailleurs eu des rapports assez clairs a ce propos, comme un certain rapport mis sur le bureau de monsieur chirac en 2006 juste quelques mois avant qu'il ne cède la place a son successeur : qui stipule clairement qu'en france, aujourd'hui on a un problème structurel sur l'emploi des jeunes qui menace directement l'avenir économique du pays, du fait qu'en moyenne aujourd'hui : un jeune qui ne peut compter que sur l'emploi privé classique, ne peut espérer vivre et avoir la reconnaissance de l'entreprise pas avant 34 ans ! La ou les autres pays occidentaux cette moyenne chute vers les 27-28 ans ! Qui en dis assez long en réalité sur la perspective que laissent nos entreprises en france sur les jeunes et les chances devant l'emploi : certes ce n'est pas qu'une notion d'emplois "pure" mais de la place des jeunes dans l'entreprise aujourd'hui et la reconnaissance de l'entreprise face au travail des jeunes, mais on y remarque malgré tout : une mauvaise volonté manifeste de l'entreprise aujourd'hui a soutenir l'emploi des jeunes :

Car si il faut que le jeune en moyenne attende l'age de 34 ans pour être pris au sérieux par celle ci, a quel age en moyenne alors arrive t'il dans l'emploi stable ?

Aujourd'hui 24-25% des jeunes de moins de 25 ans, sont au chomage, et la proportion monte a 40%-50% dans les quartiers ! Seule au pire les zones franches parviennent dans des cas rares, a faire chuter cette proportion, parce qu'il faut alors inciter par le cash de l'impot exonérer pour qu'ils les embauchent !

Pour le reste, étant moi même un jeune de 33 ans, qui a vu 15 ans de recherche fréquente du travail : j'ai ma propre expérience personnel pour voir combien de baton dans nos roues mettent les entreprises et de mauvaises fois pour pas nous prendre : s'en est un vrai cancer en france ! Et les concéquences seront lourdes dans 10 ans, du fait du retard pris de notre génération de jeune, tant dans les cotisations, soutiens du pays par l'impot ect, capacité a être des ménages qui soutiennent la consommation : la France va le payer cher !

il n'y a pas de rapport direct entre phénomènes délictueux et pauvreté. La Creuse est un département avec une population moyenne plus pauvre que la Seine St.-Denis.

Tu oublies que dans la creuse, ce qui y fait la pauvreté de ce département : c'est avant tout, le taux énorme dans la population, de petits vieux dans les villages, anciens agriculteurs qui vivent aujourd'hui du minimum vieillesse ... Mais qui sait, effondrons nous encore un peu + pour voir apparaitre les délinquants en déambulateur ...

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J'ai pas de soucis la dessus, mais le sujet est hélas assez "politique" du fait qu'on parle aussi inévitablement en ce cas, de la supression de police de proximité : la police avait a cette (cela remonte a 10 ans) un niveau de relation bien meilleure qu'aujourd'hui ou le politique a décidé arbitrairement et sur idéologie PURE de la supprimer ! Pourquoi ? Surtout que cela a nettement aggravé le fait que le phénomène des bandes reprennent massivement le controle dans certaine !

De la a penser, qu'un certain penchant politique avait besoin de faire "exploser" la situation, pour en espérer des bénéfices politiques "double" il n'y a qu'un pas ... Pas que je franchi concernant mes opinions

La situation était loin d'être rose a l'époque de la police de proximité, mais on en était clairement pas au niveau ou on en est aujourd'hui ... Il faudra bien que certaines personnes, directement responsables de tout cela : les prennent eux leurs responsabilités ! Suivez mon regard ...

La police de proximité a été un bid car toute force de police pour être efficace doit avoir trois capacités: dissuader, renseigner, réprimer. Le troisième volet n'existait pas ce fut du gachi.

Avec l'histoire des patrouilleurs, on recommence les concepts mal fagotés.

Pour une grande partie de l'inefficacité des policiers, il y a leur gestion professionelle qui est une catastrophe. Je me demande s'il n'y a pas des similitudes avec l'éducation nationale.

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La police de proximité a été un bid car toute force de police pour être efficace doit avoir trois capacités: dissuader, renseigner, réprimer. Le troisième volet n'existait pas ce fut du gachi.

Avec l'histoire des patrouilleurs, on recommence les concepts mal fagotés.

Pour une grande partie de l'inefficacité des policiers, il y a leur gestion professionelle qui est une catastrophe. Je me demande s'il n'y a pas des similitudes avec l'éducation nationale.

Vu la situation 10 x pire aujourd'hui : seule la malhonnêté intellectuelle d'une vue politisée parle de "bide" au niveau de la police de proximité ...

T'iras en parler aux honnêtes "gens" des quartiers, qui eux ont bien vu la différence, du "bid" de la police de proximité :

Eux ils ont bien vu une chose, quand on a sucré politiquement et idéologiquement la police de prox : ils n'ont plus vu de police a part pour des épisodes de far west flics/jeunes pour le reste : la police était la en permanence

C'est hautement + dissuasif, qu'une police qui vient : que quand on a insisté 10x au tel parce que c'est "grave"

Le bid c'est sa supression, surtout avec une police qui ne peut etre sur les lieux qu'en 1h la plupart du temps :

tu peu te faire trucider dans la rue : elle sera pas la pour te "protéger"

Ah se demander si ça n'a pas été fait exprès pour que les gens aient réellement leur sentiment d'insécurité ...

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Vu la situation 10 x pire aujourd'hui : seule la malhonnêté intellectuelle d'une vue politisée parle de "bide" au niveau de la police de proximité ...

Qui Serge ? une vue politisée ? non ....  :lol: ;)
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Vu la situation 10 x pire aujourd'hui : seule la malhonnêté intellectuelle d'une vue politisée parle de "bide" au niveau de la police de proximité ...

T'iras en parler aux honnêtes "gens" des quartiers, qui eux ont bien vu la différence, du "bid" de la police de proximité : Eux ils ont bien vu une chose, quand on a sucré politiquement et idéologiquement la police de prox : ils n'ont plus vu de police a part pour des épisodes de far west flics/jeunes pour le reste : la police était la en permanence

C'est hautement + dissuasif, qu'une police qui vient : que quand on a insisté 10x au tel parce que c'est "grave".

Le bid c'est sa supression, surtout avec une police qui ne peut etre sur les lieux qu'en 1h la plupart du temps : tu peu te faire trucider dans la rue : elle sera pas la pour te "protéger".

Ah se demander si ça n'a pas été fait exprès pour que les gens aient réellement leur sentiment d'insécurité ...

Je maintiens mes propos concernant le "bid" pour la raison évoquée.

Pour le reste, je pense très exactement comme toi. Les forces de l'ordre furent massacrées car:

- nous avons appliqué à leur domaine une démarche économique et non criminologique. Il n'y a plus de policier dans les rues. On ne peut faire plus avec moins. On a confondu productivité et taux d'élucidation.

- nous sommes entrée dans une ère compationnelle de société primitive. Tout est plan com'. Il n'y a plus de démarche au long terme or toute réussite contre la délinquance se joue sur le long terme.

- il y a rupture de cohérence dans la chaîne legislateur/policier/juge. Quand l'un change un élément, nous ne voyons pas les effets sur les autres maillons. De plus, les lois sont réactionnelles et non plus conceptuelles. Elles ne se placent plus vis à vis de problèmes mais d'événements.

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Pas assez de moyen pour la police en France, avec un des pays avec le plus de flics par habitant dans le monde  :O

Le manque de moyen est géographique principalement.

A Neuilly t'as 10x plus de flics qu'en seine-Saint-Denis, alors soit le préfet est un gros trou du cul pour mettre masse flics la ou il ne se passe rien et ne pas installer un commissariat la ou il y a des délinquants, soit c'est politique...  :P

La police de proximité ça marchait bien seulement pour des raisons politique on leurs a mis des bâtons dans les roues, histoire de dire que c'est pourri.

Demande à n'importe quelle gendarme si c'est pas plus simple de connaitre les gens et les habitudes du coin.

A la campagne ça vas vite, pim une bagarre, "ouais c'est machin qui m'as attaqué", les gendarmes débarque chez le gars 10 min après et l’emmène au poste, oh un cambriolage, tiens c'est le style de truc, et hop y arrive chez truc et "oh le beau téléviseur" etc.

Avant c'était comme ça avec les flics de proximité la situation était moins tendu (même à la campagne la situation commence à ce dégrader).

De nos jours les flics connaissent même pas le nom des gosses, leurs cachettes, leurs habitudes, y passent 1h dans le quartier se font caillasser et filent, comment cela peut évoluer comme situation au final ?

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...

"Vous êtes en train d'en faire un affrontement entre Noirs et Blancs !"

Cette flambée de violence laisse néanmoins ouverte la question délicate de l'intégration de populations issues de l'immigration et du fragile équilibre entre communautés. Certes, à Manchester, ce sont des jeunes de toutes origines qui ont attaqué le centre-ville. Mais au départ, à Londres, même si les médias et la police ont pris soin de ne pas le souligner, il s'agissait bien d'une émeute ethnique. La mort, dans des circonstances qui restent à élucider, d'un jeune Anglo-Caribéen, Mark Duggan, poursuivi par la police, et les rumeurs qui se sont ensuivies ont enflammé des jeunes Antillais. Lesquels ont attaqué la police et pillé des commerces. Au tribunal de Westminster, quelques jours plus tard, le défilé des personnes interpellées confirmait la large appartenance des fauteurs de trouble à cette communauté.  

Plus inquiétant encore, les témoignages égrenés par les médias ont laissé apparaître le racisme des casseurs. Ici, un jeune homme blond humilié et dépouillé de ses vêtements par un trio de jeunes Caribéens ; là, un étudiant malaisien à la mâchoire brisée. A Hackney, une grand-mère antillaise de 45 ans, Pauline Pearce, s'est interposée avec sa canne alors que des émeutiers tabassaient un passant qui avait eu la mauvaise idée de prendre des photos sur son téléphone portable. "Vous êtes en train d'en faire un affrontement entre Noirs et Blancs !" leur a-t-elle hurlé. "Mais c'est ce que nous voulons !" ont-ils répondu. "Effondrée", la quadragénaire dit "ne plus comprendre les jeunes d'aujourd'hui".  

...

Multiculturalisme d'Etat

"Si la police a tardé à réagir, juge Douglas Murray, analyste à la Henry Jackson Society, c'est à cause du poids du politiquement correct. Accusée à tout bout de champ de racisme institutionnalisé et de brutalité, elle n'ose plus intervenir face aux délinquants, a fortiori lorsqu'ils sont noirs." En février dernier, dans un discours remarqué prononcé à Munich, David Cameron avait estimé que, "avec la doctrine du multiculturalisme d'Etat, nous avons encouragé différentes cultures à vivre séparées les unes des autres et en marge du courant majoritaire". Le climat de tension ethnique de la semaine dernière lui aura donné raison.

...

Surtout, il a sèchement repoussé les arguments de ceux de ses lieutenants qui mettaient en avant la responsabilité des coupes dans les budgets sociaux ou même l'augmentation des droits de scolarité à l'université. Et pour cause ! Les coupes ne sont pas encore intervenues, et les violences ont généralement été l'oeuvre d'adolescents qui ont décroché du système scolaire dès le secondaire. Le résultat ? Quand le chômage frappe 20 % des Blancs de leur âge, 1 jeune Noir sur 2 est sans emploi. Et ils ont huit fois plus de chances d'être arrêtés par la police. "Beaucoup sont dépourvus d'infrastructure mentale, résume Emily Shenton, d'Arrival Education, une organisation d'insertion de jeunes en difficulté. Ils ne sont pas capables de penser à l'avenir ni de saisir l'occasion au vol." Au pouvoir entre 1997 et 2010, les travaillistes avaient échoué à intégrer ce sous-prolétariat, proprement inemployable ; les conservateurs sont aujourd'hui tout aussi démunis face à leur violence et à leur tranquille amoralité.

Ce n'est pas un journal "nauséabond" qui imprime ce texte, c'est:

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/emeutes-au-royaume-uni-un-gout-de-cendres_1021027.html

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Accusée à tout bout de champ de racisme institutionnalisé et de brutalité, elle n'ose plus intervenir face aux délinquants, a fortiori lorsqu'ils sont noirs.

Tout à fait d'accord. En Belgique on a des bandes africaines extrêmement violentes qui ont déjà plusieurs agressions (parfois mortelles) à leur palmarès. Il n'empêche qu'il est "interdit" d'évoquer ce problème afin de ne pas faire de "racisme" et "discrimination". La police arrête un délinquant blanc elle fait son boulot, elle arrête un délinquant noir c'est du racisme.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

Pas assez de moyen pour la police en France, avec un des pays avec le plus de flics par habitant dans le monde

                Avoir des hommes c'est bien. Avoir de l'argent pour les équiper et financer les procédures et les bâtiments c'est mieux.
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La police de proximité a été un bid car toute force de police pour être efficace doit avoir trois capacités: dissuader, renseigner, réprimer. Le troisième volet n'existait pas ce fut du gachi.

Avec l'histoire des patrouilleurs, on recommence les concepts mal fagotés.

Je suis du même avis sur les RETEX de la (feu) police de proximité. Je rajouterai d'ailleurs que le 1er volet "dissuader" n'a pas bénéficié lui non plus de toute la pleine mesure de ses moyens (doctrine clairement définie, cadre d'ordre et application). La "voltige" appliquée in vitro à la mission d'une force de police reste un saupoudrage de complaisance "mal fagoté" au résultat médiocre. 

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Deux jeunes hommes ont été condamnés, mardi 16 août, en Grande-Bretagne, à quatre ans de prison pour incitation aux troubles via les réseaux sociaux. Lors des émeutes qui ont sévi dans le pays la semaine dernière, Jordan Blackshaw, 20 ans, avait créé un événement sur Facebook intitulé 'Détruire la ville de Northwich' (nord-ouest de l'Angleterre). Selon le procureur Martin McRobb, la page avait été créée le 9 août.

Le deuxième accusé, Perry Sutcliffe-Keenan, 22 ans, avait, lui, incité à une émeute dans son quartier à Warrington (nord-ouest de l'Angleterre), en ouvrant une page Facebook appelée 'Organisons une émeute'. Les deux jeunes hommes ont 'utilisé Facebook pour organiser et orchestrer des troubles graves au moment où de tels incidents se produisaient dans d'autres régions du pays', a déclaré le procureur devant le tribunal de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre.

La police a agi 'rapidement pour fermer ces sites et s'assurer que personne ne participe à ces événements planifiés. Cependant, ces messages ont provoqué une panique considérable et un sentiment de révolte au sein des quartiers', a-t-il affirmé. 'Si l'on se souvient dans quelle mesure la technologie a été utilisée pour inciter les gens à commettre des actes criminels [lors des émeutes la semaine dernière dans le pays], il est aisé de comprendre' pourquoi les deux suspects se sont vu infliger une peine de quatre ans de prison, a estimé l'un des responsables de la police locale, Phil Thompson.

(AFP)

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Image IPB

Les deux vilains immigres condamnes a 4 ans de prison...

Tellement vilains qu'à la différence des autochtones, leurs appels n'ont abouti à rien, leurs villes respectives (Northwich et Warrington) n'ont pas fait l'objet d'émeutes et eux mêmes n'ont fait que rester sur le cul devant leurs ordi. Bien fait pour eux, il n'aurons pas de stage à la voile.

http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/3755913/4yrs-for-inciting-riots-on-Facebook.html

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http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/16/emeutes-de-gauche-a-droite-denoncer-avant-d-expliquer_1559915_3232.html

... Pourtant, le discours politique insistant sur les causes structurelles des émeutes cède lui aussi souvent aux séduisantes sirènes du raccourci intellectuel. Le biais dit de "l'excuse sociologique" évite ainsi soigneusement, de peur de disqualifier irrémédiablement les émeutiers, de relever un certains nombres de facteurs individuels et familiaux qui sont pourtant décisifs. On pourrait mentionner la perte, cruciale, de l'autorité parentale (et particulièrement celle des pères) causés par l'éclatement et la perte de dignité sociale de la classe ouvrière ou par les stigmates du déshonneur de l'immigré, pourtant très bien mis en évidence par… les sociologues.

Aussi, l'inclinaison au romantisme révolutionnaire consistant à faire des émeutiers une avant-garde héroïque du changement social est – outre le fait qu'elle émane le plus souvent de ceux qui n'ont pas à subir les conséquences matérielles directes des troubles – un contre-sens économique puisque les émeutes ne font que rendre les pauvres plus pauvres, en les laissant dans un environnement immédiat décimé avec, selon les cas, des impôts supplémentaires ou des prestations sociales futures amputées. C'est aussi un contre-sens sociologique : les émeutiers, en France comme au Royaume-Uni, ne veulent pas renverser le système. Ils souhaitent simplement en faire pleinement partie et c'est ce que les premières différences saillantes entre les émeutes de 2005 et de 2010 pourraient bien révéler. Ce qui invalide alors encore plus la thèse récurrente du manque d'intégration.

En France, en 2005, les émeutiers étaient majoritairement des jeunes garçons et ils visaient principalement les institutions publiques (bus, écoles, centres de loisir etc.) et les voitures de leurs voisins et parents. Ils témoignaient, sans pouvoir le dire, d'un manque absolu de perspectives et de reconnaissance de la part de l'Etat et de la génération des aînés. Ils poussaient le cri d'alerte et de désespoir d'une génération se sentant trompée par le discours méritocratique de l'Etat et des adultes. C'était le cri d'une jeunesse privée de futur.

Inversement, en Angleterre, les cibles principales ont été les grandes enseignes commerciales de Hi-Tech ou de sportswear, et plus qu'à des émeutes traditionnelles, on a plus assisté à des riots shopping. Les émeutiers ne sont pas exclusivement de jeunes adolescents : on y trouve des garçons, des filles, des hommes et des femmes, agissant souvent à visage découvert. Plus que des groupes resserrés et "organisés", on a beaucoup plus eu le sentiment d'observer une somme d'individus profitant chacun du moment et de l'opportunité d'acquérir ce que vantent les publicités et couvertures de magazines, mais qu'il est désormais devenu impossible d'acquérir légalement. Parce que dans une société devenue de plus en plus individualiste et consumériste depuis que Margaret Thatcher a dit qu'"elle n'existait pas puisqu'il n'y avait que des individus, hommes et femmes", ce n'est pas la privation de futur qui devient insupportable mais la privation de présent.

En France, comme en Angleterre, on ne brûle que ce qu'on a trop aimé.

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Les deux vilains immigres condamnes a 4 ans de prison...

C'est en première instance ... en appel on devrait revenir a des condamnation plus cohérentes avec les fait :lol:

D'ailleurs y a plusieurs scandale d'intervention des personnel du ministere de la justice pour influencer les peines des émeutiers.

http://www.guardian.co.uk/uk/2011/aug/16/facebook-riot-calls-men-jailed

Y en a un qui a pris six mois ferme parce qu'il a pris une bouteille d'eau :lol:

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La police de proximité, avec nos délinquants/crimuinels d'aujourd'hui, hum...

"Henri Dupont, Mohamed Koufi, et Dieudoné Bongo sont policier de proximité dans la Banlieu Nord de Paris, à XXXX. Lors de leur nomination, on leur a bien dit qu'ils étaient nommés là pour plusieurs années, afin de faire de la proximité, c'est à dire d'apprendre à connaitre un peu tout le monde, faire connaissance avec les jeunes, être un peu comme des grands frères, et sympathiser avec les adultes pour receuillir des confidences et les rassurer par leur présence. Ils pratrouillent à pieds, à vélo, en rolleur et parfois trotinette, de la proximité quoi... Ils ne sont pas armé, de la proximité on a dit, limite du social...

Bien sur, comme gardien de la paix, ils habitent aussi à proximité, peut être pas dans la banlieu, mais si cela n'est dans la ville, pas très loin. Leurs gosses vont à l'école publique, pas très loin, leurs femmes travaillent (ou pas) pas très loin, ils font leur courses, parfois en famille, pas très loin, ils vont au resto, ciné, café, salle de sport, piscine, pas très loin, ils promènent leurs chiens, matin et soir, pas très loin, etc.

Les policiers de proximité Henri Dupont, Mohamed Koufi, et Dieudoné Bongo dans leurs premiers jours de patrouilles voient de leur yeux :

* Les dealeurs et autres grouillo de la bande Z, au sang chaud, réputée pour jouer du couteau ;

* Les dealeurs et autres grouillo de la bande Y, réputée pour aimer les soirées avec feu de joie ;

* De loin, les frères Durand, et leurs amis, grossistes en herboristerie, souvent bronzés par leur vacances courtes mais régulières dans un pays du Nord de l'Afrique, eux, ils aiment les armes, de gros calibres ;

* Il y a aussi le clan K, eux sont banquiers (ils gèrent des guichets et des dab) et transporteurs de fond (des autres), la rumeur veut qu'ils collectionnent les productions de M. de Kalachnikov, et les rpg (pour protéger leurs économies, durement pris aux autres).

* etc."

Que vont faire nos braves policiers de proximité dans tout çà ?

Et que vont faire des braves travailleurs de banlieu quand ils vont voir ces 3 policiers de prox' circuler régulièrement partout ?

Et que vont faire ces travailleurs s'ils supputent que des "soucis" leur viennent de nos 3 prox' ?

Avant, pour la prox', c'était pour des vols de vélo, de mobylette, du cassage de cabine téléphonique, des vols dans les caves, su syphonage de réservoires d'essence, et autres...

Sinon, la police municipale, c'est pas çà la police de prox' ? Les maire n'ont peut être pas le courage d'exposer leur "troupe"....

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Après les pillages, l’Angleterre traque les «rats à capuche».

Les habitants de Clapham Junction, un quartier d’ordinaire tranquille du sud de Londres, ont trouvé un nouveau moyen pour exprimer leur colère : écrire sur les panneaux de bois qui remplacent les vitrines brisées par les émeutiers.

La façade provisoire du centre commercial Debenhams, à côté de la gare, est recouverte de centaines de messages, haineux pour la plupart. «Espèces de rats à capuche, vous ne pouvez rien contre nous» ou «putain de débiles, vous devriez mourir». Certains restent plus modérés : «Il faut faire justice mais serons-nous capables de pardonner ?» Et, au centre d’un panneau en contreplaqué, à côté d’un cœur rouge «We love you Clapham» : «Avis aux professeurs, employés et parents. Allez sur Internet pour nommer et faire honte aux pillards irresponsables.»

Dix jours après les émeutes qui ont fait cinq morts à travers l’Angleterre, les appels à la dénonciation se multiplient, émanant aussi bien de la police et de la presse que de particuliers. Ils s’affichent dans les vitrines des magasins et sur Internet. Encore choqués, aidés par le silence des organisations de défense des libertés, les Anglais ne s’en offusquent pas. «Je ne vois pas où est le problème. Les émeutiers se sont crus tout permis, ils ont même attaqué ici, à Clapham, un commerçant qui organisait des ventes de charité. Ils pensaient que personne ne les reconnaîtrait, que le chaos les protégerait. Mais ils se sont trompés», explique Michelle, une jeune avocate londonienne.

Thomas, retraité, observe lui aussi l’appel sur la façade du centre commercial : «C’est une bonne chose que les émeutiers soient reconnus et arrêtés. Je ne pense pas que tous faisaient partie de gangs. Certains sont peut-être arrivés après et en ont profité pour voler des vêtements ou des téléphones. Mais ils méritent, eux aussi, d’être jugés. A mon avis, le seul danger est que ceux qui ont dénoncé subissent des représailles.» A quelques mètres, un policier, non armé, se veut rassurant : «Les circonstances sont exceptionnelles. Nous n’envoyons pas en prison tous ceux qui sont dénoncés. Nous menons une enquête sur chaque cas.»

Dès mercredi, la presse britannique conservatrice a publié des photos prises dans les magasins vandalisés ou les rues alentours. «Coincez un autre crétin. Aidez la police à attraper plus d’émeutiers», titrait le Sun.«Connaissez-vous ces suspects ?» demandait le Daily Telegraph. Des particuliers ont lancé leur propre site, avec les mêmes photos. Dépassé par le nombre de clichés, le plus connu, Catchalooter.com, a fermé quelques jours plus tard pour ne rester présent que sur Facebook.

La police a aussi un site, où elle ajoute régulièrement des images. Elle ne manque pas de clichés : près de 20 000 caméras de surveillance ont été installées à Londres par les autorités, auxquelles s’ajoutent celles des magasins et des immeubles de bureaux. La police compte également sur les photos prises par les citoyens durant les émeutes. Des avis de la Metropolitan Police, placardés dans les magasins, fournissent numéros de téléphone et adresse mail. A Birmingham, la police a innové : une camionnette, surmontée d’un écran géant où s’affichaient des photos, a circulé deux jours dans les principales artères de la ville. Avec un certain succès : «Le public a répondu de manière fantastique. […] Nous avons reçu plus de 500 appels qui nous ont aidés à procéder à des arrestations», a déclaré l’inspecteur Mark Rushton. Même satisfaction dans la capitale où Tim Godwin, chef par intérim de la Metropolitan Police, s’est félicité du «soutien des Londoniens» et «des tas d’images de vidéosurveillance [récupérées]».

Les tribunaux, eux, commencent à être dépassés. Plusieurs ont dû rester ouverts ce week-end. Selon Tim Godwin, plus de 3 000 personnes devraient être jugées. Pour l’instant, environ 1 400 ont été inculpées, dont près de 1 000 rien qu’à Londres. Parmi elles, une adolescente qui habite dans le sud de la capitale. Elle s’est rendue quand elle a découvert sa photo dans la presse. Elle a déclaré à la police ne pas avoir participé aux pillages. Devant le tribunal de Westminster, le procureur a répliqué que des images de vidéosurveillance la montraient les bras chargés d’un téléviseur à écran plat. Le juge a refusé de la libérer.

http://www.liberation.fr/monde/01012354370-apres-les-pillages-l-angleterre-traque-les-rats-a-capuche

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juste une petite remarque parceque je sens que ces emeutes anglaises vont servir d'exemple sur plusieurs lignes à nos politiques : par rapport à la video surveillance (article posté un peu avant sur ce fil je crois ou ptete un autre) il est dit que les caméras n'ont pas de petits bras pour attraper les malfaiteurs

Seulement voila encore une fois les brits font l'apologie du CCTV pour l'identification des fauteurs de troubles ce qui j'en ai peur, ne va pas tomber dans l'oreille d'un sourd (alors que toutes les etudes prouvent l'inutilité patente du systeme, il suffit que les godons crient haut et fort qu'ils vont chatier leurs sauvageons grace à big brother pour que l'on s'achemine chez nous aussi vers une extension des caméras et en corollaire une reduction des FdP au sol)

Deja que notre reseau national nous coute 600 millions par ans (soit entre 9000 et 12000 gardiens de la paix/gendarmes sur le terrain soit environ 6-7% de nos effectifs de PN/gendarmerie ce qui n'est pas négligeable)

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Quand même, je trouve que le nombre de personne de couleur est assez conséquent. Et que le contexte de la misère social est toujours invoqué mais reste je le pense un excuse bidon. Juste une occasion de faire une occasion de voler et raquette les citoyens lambda.

L'histoire a débuté juste parce qu'un criminelle est mort, dans une communauté afro, c'est que le problème vient peut être de l'immigration. C'est le deuxième qui met en cause la politique immigration.

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