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Emeutes en Angleterre


g4lly

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Il y a un article-révélation dans le Daily-Mail du 24/10/2009 qui se base sur les déclarations des gens ayant fricoté avec le cercle du pouvoir dans ce sens. http://www.dailymail.co.uk/news/article-1222613/Labour-let-migrants-engineer-multicultural-UK.html Pas sur la tête, pas sur la tête !  =(

Le Daily Mail c'est la voie des Torries ... pas étonnant qu'il balance sur les étrangers et les Labour :lol: faut bien qu'il dédouane leur taulier de tout ce bordel ;)

C'est eux qui ont annoncé la faillite de la société générale ce matin par exemple ... https://www.societegenerale.com/node/12236

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Quand les médias se tirent-ils des balles dans le pied à réveller ce genre de choses sur leur amis politiques?

Pour ceux qui l'auraient oublié souvenons-nous du diner DSK-journalistes de préparation de sa campagne. A droite, c'est la même chose.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/08/10/la-reaction-politique-est-de-traiter-les-emeutes-comme-un-probleme-de-delinquance_1558254_3214.html

Si les émeutes urbaines françaises ont toujours été tournées contre l'Etat, c'est loin d'être le cas en Angleterre, qui a connu de nombreux conflits inter-communautaires, explique Laurent Mucchielli, sociologue spécialisé en criminologie et auteur d'un blog sur la sécurité hébergé par Le Monde.fr. "Sans prétendre à une analyse complète de la crise britannique", le chercheur rappelle les ingrédients qui alimentèrent les précédentes crises françaises, à rapprocher de l'actualité anglaise :

    Peut-on voir, entre les émeutes de France et d'Angleterre, des causes ou des éléments déclencheurs similaires ?

Il y a un premier élément de comparaison qui saute aux yeux : en Angleterre, l'émeute suit la mort d'un jeune du quartier dans le cadre d'une opération de police [jeudi 4 août, Mark Duggan, père de famille d'origine antillaise, est tué par les tireurs d'élite de la Met (Metropolitan police)]. En France, c'est le même type de facteur déclenchant : la mort de deux jeunes électrocutés dans un site EDF à Clichy-sous-Bois, au cours d'une opération de police "pour rien" puisque les soupçons de vol étaient infondés. A Villiers-le-Bel en 2007, c'est le décès de deux adolescents à moto, percutés par une voiture de police, qui provoque également les émeutes.

Derrière ces drames, il y a la réponse des pouvoirs publics, qui sont dans le déni. [En Angleterre, le vice-premier ministre, Nick Clegg, a déclaré que "la vague de violence gratuite n'a absolument rien à voir avec la mort de Mark Duggan".] En France, le ministère de l'intérieur avait affirmé, a priori, que la police n'était pas en tort. Cette réaction nie la souffrance des familles et des proches, les empêche de se constituer en victimes, et donne l'impression que ces jeunes sont morts pour rien, de manière absurde.

Ces éléments déclencheurs font exploser la situation dans un contexte de fort chômage et de misère économique dans les quartiers pauvres. Les motivations plus profondes qui expliquent ces crises sont toujours un sentiment d'injustice, des humiliations, des contrôles de police, une impression de "no future" qui, accumulés au quotidien, finissent par déchaîner une vague d'émotion collective, c'est-à-dire une émeute. Spécificité française : la cible des émeutiers n'était pas seulement la police et l'Etat, mais aussi l'éducation. L'échec scolaire est davantage dramatisé dans le pays du mythe de l'école républicaine intégratrice.

    Cocktails Molotov, lancers de projectiles sur les policiers, voitures brûlées : les moyens utilisés par les émeutiers paraissent similaires dans les deux pays...

Oui, mis à part les pillages, qui semblaient moins répandus en France, peut-être à cause de la configuration urbaine : que voulez-vous piller dans les quartiers excentrés de Clichy-sous-Bois, loin des commerces ? Pour le reste, si le même type de violence est employé, c'est parce que c'est le dernier moyen d'expression qui reste dans ces quartiers.

Certains ont comparé les émeutes de 2005 au mouvement anti-CPE qui a suivi, arguant que les étudiants savaient, eux, s'exprimer. Mais la grande différence, c'est que les jeunes des ZUS [zones urbaines sensibles] n'ont aucune représentation, pas de syndicats, de banderoles, de slogans, de service d'ordre... Bref, il n'y a pas d'organisation politique, les populations sont totalement isolées. Ce qui se ressent d'ailleurs dans les taux d'abstention [ils avoisinaient les 50 % aux premiers tours des élections législatives de 2007 et municipales de 2008, par exemple, selon un rapport de la Délégation interministérielle à la ville (PDF)].

Il faut rappeler qu'en 2005, les émeutes ne se sont pas propagées dans toutes les ZUS. La police a expliqué ces disparités en fonction de l'implantation des trafics de drogue. Selon nos recherches sociologiques, c'est l'implication des élus locaux et l'existence d'un réseau associatif – qui constituent une médiation, une forme de représentation collective – qui ont fait la différence.

    Du côté des pouvoirs publics britanniques, apporte-t-on le même type de réponse qu'en France?

La réaction politique dominante, dans les deux cas, est de traiter les émeutes comme un problème de délinquance et de réagir par des rappels à l'ordre. C'est un déni des enjeux sociaux et politiques qui les sous-tendent. L'erreur est de prendre un petit bout de la réalité – les destructions, pillages, voitures brûlées – et de réduire la crise à ces phénomènes spectaculaires. Or il y a des motivations derrière ces actes de délinquance.

Autre erreur, peut-être volontaire : tenir un discours selon lequel une minorité de délinquants prennent en otage leur quartier. En réalité, il y a plusieurs lignes dans ces émeutes : la première, la plus visible, est composée des jeunes qui vont le plus loin, le plus au contact des forces de l'ordre. On retrouve ici des personnes déjà connues des services de police, qui ont moins à perdre. En deuxième ligne, il y a tous ceux qui suivent : des jeunes scolarisés, en insertion professionnelle, qui n'agiraient pas sans meneurs et qui partagent avec ces derniers bien autre chose que la simple délinquance. Enfin, il y a tous ceux qui ne participent pas mais qui sont sur les trottoirs ou aux fenêtres, et qui encouragent : les femmes, les parents, les plus âgés... Donc, la stratégie consistant à stigmatiser les émeutiers ne correspond pas à la réalité : c'est une tactique policière qui vise à isoler les meneurs. Ce qui est grave, c'est quand cette logique apparaît dans le discours de l'Etat pour interpréter les émeutes.

    Au-delà de la comparaison, y a-t-il une possibilité que ces émeutes passent de l'Angleterre à la France?

Non, c'est pur fantasme. Il n'y a pas de phénomène magique d'une émeute qui traverserait la Manche. "Prolétaires de tous les pays, unissez vous", ça n'existe plus en 2011 ! En France, il n'y a pas d'élément déclencheur au niveau local

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Petite reflexion plus globale.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-le-chaos-neoliberal-81252581.html

La GB paie aujourd'hui le prix de sa violence économique, sociale et démographique. Son instabilité montre aussi l'échec fatal des sociétés multiculturelles où le seul liant est le marché et l'argent. Une société où toute ambition collective a disparu et où les individus ne sont responsables que d'eux-mêmes et de leurs propres intérêts. Une société ne peut pas fonctionner avec comme seule organisation le marché, il doit exister d'autres liens qui lui sont externes pour que la violence n'emporte pas tout.

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Pourquoi tu dis ça HK ?

Il y a des fous dans n'importe quel coin de la planète mais est ce qu'il y aurait un anglais extrémiste qui serait capable de passer à l'acte ?

Ca, c'est une autre histoire !

Sinon, l'avant dernière photo est très pertinente en effet, on voit que certains patrons ont pris des précautions.

Neanmoins, la décrues des émeutes semblent s'amorcer, ce soir à la BBC, ils ne parlent que de petites escarmouches dans les autres villes.

Le calme revient peu à peu et d'ici quelque jours, tout rentrera dans l'ordre.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/08/10/la-reaction-politique-est-de-traiter-les-emeutes-comme-un-probleme-de-delinquance_1558254_3214.html

Il y a un premier élément de comparaison qui saute aux yeux : en Angleterre, l'émeute suit la mort d'un jeune du quartier dans le cadre d'une opération de police [jeudi 4 août, Mark Duggan, père de famille d'origine antillaise, est tué par les tireurs d'élite de la Met (Metropolitan police)]. En France, c'est le même type de facteur déclenchant : la mort de deux jeunes électrocutés dans un site EDF à Clichy-sous-Bois, au cours d'une opération de police "pour rien" puisque les soupçons de vol étaient infondés. A Villiers-le-Bel en 2007, c'est le décès de deux adolescents à moto, percutés par une voiture de police, qui provoque également les émeutes.

Il n'y a peut-être pas un alter ego de quelqu'un sur le forum pour t'accuser de trollage, car la prose de monsieur le sociologue du CNRS est d'autant parti pris que l'ensemble de son oeuvre.

Rien que la citation que je reproduis est parlante.

- Duggan est seulement père de famille, Antillais de surcroît, il n'est pas sous la surveillance du Trident team et du CO19 pour des broutilles mais pour la liaison avec un gang jamaïcain dont son cousin faisait partie et qui est mort de mort violente peu de temps auparavant.

- Les deux apprentis électriciens sont morts à cause d'une opération de police "pour rien", alors ils ont aussi fuis "pour rien".

- La collision de Villiers-le-Bel est accidentelle, avec des zigotos sans casque et à deux sur mini-moto, mais c'est des adolescents percutés par la police...

Et l'explication aux saccages des établissements scolaires républicains me débecte.

Je souhaite à ce monsieur que "le sentiment d'insécurité" ne lui tombe pas trop lourdement sur la tronche.

Mais tout le monde a le droit de donner son opinion...

Edit

et ça:

Il faut rappeler qu'en 2005, les émeutes ne se sont pas propagées dans toutes les ZUS. La police a expliqué ces disparités en fonction de l'implantation des trafics de drogue. Selon nos recherches sociologiques, c'est l'implication des élus locaux et l'existence d'un réseau associatif – qui constituent une médiation, une forme de représentation collective – qui ont fait la différence.

Je me souviens de m'avoir fait la réflexion à l'époque sur l'absence d'incidents en Corse.

J'ai maintenant l'explication, sûrement les Corses avaient un fort réseau associatif et plein de médiateurs.  =)

oignez vilain il vous poindra poignez vilain il vous oindra

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Ha oui images très traumatisantes! J'aurai du mal à dormir cette nuit ! :lol:

Pour te consoler tu n'as qu'a lire l'interview d'un émeutier :)

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/08/10/londres-paroles-d-emeutiers_1558030_3214.html#ens_id=1558316

Depuis quatre jours, les commentaires sur les émeutes au Royaume-Uni se multiplient. Riverains victimes de pillages, sociologues, responsables d'associations de quartier, hommes politiques. Chacun apporte son explication aux violences. Les émeutiers sont moins audibles. Pourtant, si certains se contentent de profiter des pillages, d'autres cherchent à faire passer un message.

    "Cibler les richesses"

Dans le quartier de Hackney, un jeune homme de 29 ans se présente à un journaliste du Parisien sous le nom de Yemoko Baboss. Lundi à 16 heures, il était sur Mare Street, là où les émeutiers s'étaient donné rendez-vous. "Il faut se révolter, assène-t-il avant d'argumenter : Les taxes sont trop élevées, on n'a pas de travail et il y a eu trop de coupes dans le budget. Pour le gouvernement aujourd'hui, les jeunes sont d'abord un problème. Il ne faut pas s'étonner de ce retour de bâton."

Yemoko Baboss tient à souligner un autre point : la contestation ne repose sur aucune base raciale. "Il y a des Noirs, mais pas seulement, affirme-t-il. J'ai vu des gens de toutes les origines." Pour lui, participer aux émeutes, c'est avant tout entrer en guerre contre "le système". En "ciblant les richesses", en mettant l'économie "à terre", le jeune homme espère faire bouger les choses.

Mais, lucide, il sait que tous les émeutiers ne partagent pas cette conviction : "Il y en a qui profitent de l'opportunité. Quand tu es jeune et qu'il y a des affaires sympas à prendre, c'est sûr que tu te sers."

    "Montrer à la police qu'on peut faire ce qu'on veut"

Interrogées par une journaliste de la BBC après les émeutes à Croydon dans la nuit de lundi à mardi, deux jeunes filles s'amusent de la situation. "C'était de la folie, c'était marrant", lancent-elles tout sourire. Les deux comparses sirotent une bouteille de vin rosé, un vestige de leur récolte de la nuit dans les magasins du quartier. A leurs yeux, les commerces pillés représentent la richesse. Et elles veulent montrer à la fois à la police et aux "riches" qu'elles peuvent faire "ce qu'elles veulent".

De son côté, le Guardian rapporte une conversation entendue par un témoin des pillages dans le nord de Londres. Deux filles se disputent pour savoir quel magasin dévaliser : "Allons chez Body Shop", lance la première. "Non, Body Shop, c'est mort, allons plutôt chez Boots", répond la seconde. Le témoin de la scène, qui se fait appeler Tiel, souligne la nonchalance des deux jeunes femmes, comme s'il était normal de faire son shopping à 4 h 30 du matin...

Plus insolite, le Financial Times (article payant) cite une femme sortant d'un magasin, une télévision sous le bras : "Je récupère ce que m'ont pris les impôts".

    En colère contre le fonctionnement du "système"

Celui qui se présente au New York Times sous le nom de Louis James a 19 ans. Lundi, il participait aux émeutes à Camden. Enfant d'une mère qui peine à s'en sortir, orphelin d'un père héroïnomane, déscolarisé à 15 ans, il ne se souvient même plus du nombre d'écoles qu'il a fréquentées. Aujourd'hui au chômage, il se plaint : "Personne ne m'a jamais donné une chance." Il y a trois ans, il a pourtant quitté le gang auquel il appartenait et arrêté de fumer du cannabis. Mais rien n'y fait : lui qui voulait travailler dans le commerce de détail passe son temps devant la télévision. La faute d'après lui aux 76 livres (87 euros) d'indemnité chômage qu'il perçoit tous les quinze jours et qui suffisent juste à le nourrir.

S'il a pris part aux pillages, c'est parce qu'il est "en colère contre tout ce système". Son seul butin : un sweatshirt de la marque Fred Perry. Après coup, il se sent un peu coupable de l'avoir volé. Il insiste : "Je voudrais juste trouver un travail."

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J'aimerais vous présenter un personnage, un Algérien qui a vécu aussi en France et qui vit et travaille actuellement en Grande Bretagne. Je le suis depuis un certain temps, il ponds des vidéos avec des déclarations-analyses de lui-même sur YouTube. Si vous avez la patience (13 minutes) de regarder, ça vaut plus que les explications d'un journaliste sociologue sur les événements.

GmVztbsVLUk&feature=mfu_in_order&list=UL

Comme il a un blog, je donne l'extrait suivant, c'est grosso-modo le contenu de la vidéo:

Quand on a demandé à Gandi ce qu’il pensait de la « Civilisation Occidentale », il a répondu : ça serait une très bonne idée.

Ce qui se passe aujourd’hui en Occident est un malheur, un drame, un génocide au ralenti. On a ôté aux victimes jusqu’au droit d’en parler et de designer la chose par son nom. Voilà l’histoire de peuples dont chaque action s’accompagne d’une taxe versée à leur gouvernement. A croire que chaque verbe dans le dictionnaire a été transformé en impôt spoliateur. Impôt ensuite dilapidé en luxes, lubies, fantaisies et foutaises.

Pour tout dictateur africain, posséder un peuple à l’image des Occidentaux serait un rêve : travailleurs, productifs, organisés, disciplinés et ayant accepté de donner le fruit de leur travail à une élite. L’Africain, on lui demande de construire une maison et on l’aide pour le faire et il n’y arrive pas. L’Occidental, pour obtenir une seule maison, il doit en payer 5 et il arrive à le faire.

Tout ça n’a pas suffit aux élites qui dirigent l’Occidental. Elles veulent plus que l’argent, plus que la soumission totale et absolue de l’homme à l’homme. Elles veulent bien plus...

Tout d’abord, pendant que les Occidentaux dormaient, il a été décidé de les remplacer. Des pays les plus les pauvres et des plus désorganisés, on a ramené les populations les moins aptes. Pour calmer la gauche, on a dit que l’accueil du pauvre est un devoir. Pour calmer la droite, on a dit que ces populations allaient tirer les salaires vers le bas. Faut-il encore qu’elles travaillent !

Les Occidentaux ont entamé un darwinisme à l’envers : les personnes les plus capables travaillent et ne peuvent pas faire d’enfants. L’Occident perd l’opportunité d’avoir des enfants qui naissent dans des foyers où le travail et la responsabilité sont des valeurs importantes. Au contraire, on ponctionne les personnes les plus aptes pour financer les irresponsables qui font des enfants et puis viennent après pleurer pour les nourrir.

L’Occident progresse en créant des générations de tarés et de malades mentaux. Pendant que l’Occidental flippe à l’idée que la terre puisse chauffer et tuer les ours, il ne voit pas ses rejetons sexualisés dès la prime enfance par un système gérés par des pédophiles. L’enfant violera son père et sa mère et mettra le feu à leurs corps. Les choses prendront des proportions bibliques.

Comme les étrangers si bien sélectionnés ne se sont pas rués sur les emplois, ce sont les emplois qui ont été exportées à l’étranger. Tous les jours, depuis des décennies, des emplois sont supprimés ici pour être crées dans un autre endroit de la planète.

Quand une personne perd son emploi, une autre personne le prend dans le même pays. Le jeu est à somme nulle pour la Société dans son ensemble. Quand c’est l’emploi qui délocalisé, c’est une place de chômage permanente qui est créée. A la société de prendre en charge le cout social et financier. Le gain du délocalisateur est en fait payé par la société dans son ensemble.

En Grande-Bretagne 3 classes sociales ont été artificiellement créées :

-  La classe moyenne : ne fait pas d’enfants. Bosse et paye toutes les lubies du gouvernement. Des dilapidations pures et simples, jusqu’aux « aides humanitaires » versées à des pays qui disposent d’un programme nucléaire comme l’Inde. Cette classe est constituée d’Anglais de souche et d’étrangers travailleurs va progressivement vers l’extinction.

-  La classe des Anglais de souche réduits à l’état de gueux : des villes entières sont victimes de la désindustrialisation du pays. Il y a des familles aujourd’hui où personne n’a travaillé depuis 3 générations. Une génération c’est 13 – 14 ans ! L’alcool, la drogue et la prostitution font des ravages. Ca donne des jeunes ultraviolents et sans le moindre repère de vie dans une société humaine. Quand la maman vend sa file de 15 ans à l’étage au-dessus pour se payer une seringue et une manette de Wii, il n’y a plus de repère. A partir d’un tel niveau de déchéance, il n’y a plus d’espoir ; il n’y a plus d’assise pour construire un lendemain. Cette classe vit d’aides sociales diverses.

-  La classe d’étrangers non travailleurs : j’inclus dedans, par abus de langage, des personnes nées ici parce qu’il faut bien naitre quelque part mais elles n’ont aucune intégration sociale ou culturelle. Cette catégorie reproduit les mêmes schémas mentaux que ceux de ses pays d’origine. Classe pauvre, inculte et vivant d’aides sociales considérées comme un droit absolu. On en retrouve les représentants à boire la bière la moins chère devant les débits de boissons.

Les deux dernières classes sont dehors à casser et servir dans les magasins. Qui va les arrêter ? Le gouvernement ? Quelle autorité morale a-t-il ? Lui qui vole ouvertement des milliards du contribuable pour les donner aux banquiers qui ont fait de mauvaises affaires ?

Historiquement, on constate que les humains ont changé leur façon de faire les révolutions. Avant, on montait direct au château chercher les responsables. Maintenant, on pousse à l’extrême ses instincts de consommateur et on va piller les magasins et supermarchés.

Il y a quelques mois, le gouvernent a du faire des arbitrages sur le budget. Les grands gagnants : banquiers et réchauffement climatique. Les perdants : budget de la police et aides sociales. A l’instant où on ne peut plus payer la bière, la xBox et le cul de la petite ne ramène plus, on sort dans la rue. Dont acte.

Dr. Hide

http://aldo-sterone.blogspot.com

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J'ai vu sa conférence en entier et je reconnais que les thèses de ce "sociologue" algérien sont assez fine de la situation même si il a fait quelques raccourcies dans son analyse.

Il dit de nombreuses choses intéressantes et il emploie les mots justes pour décrire la situation franco-brittanique.

En tout cas, je vais commencer à lire son blog.

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Seuls 8 % des Britanniques pensent que c'est la politique d'austérité du gouvernement de David Cameron qui a entraîné les émeutes, la majorité accusant la criminalité et la culture des gangs, selon un sondage réalisé par l'agence YouGov pour The Sun.

42 % des Britanniques estiment en effet que les émeutes sont simplement liées à des comportements criminels, tandis que 26 % accusent un essor de la culture des gangs. Seuls 5 % désignent le chômage comme la cause principale des émeutes. La même proportion pointe les tensions raciales du doigt.

D'après le sondage, la majorité des Britanniques n'accuse donc pas le gouvernement d'être à l'origine des émeutes, mais ils sont nombreux à critiquer sa réaction : 57 % des 2 534 personnes interrogées lundi et mardi estiment que les pouvoirs publics, notamment le premier ministre, David Cameron, et le maire de Londres, Boris Johnson, ont mal géré la crise.

La police reste soutenue par le public, montre le sondage, et une grande majorité des sondés est pour l'utilisation de gaz lacrymogène, de tasers, de la police montée et de balles en caoutchouc. Et un tiers des personnes interrogées se sont prononcés pour l'utilisation d'armes à feu face aux émeutiers.

http://fr.news.yahoo.com/britanniques-criminalité-cause-principale-émeutes-044837989.html

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J'aimerais vous présenter un personnage, un Algérien qui a vécu aussi en France et qui vit et travaille actuellement en Grande Bretagne. Je le suis depuis un certain temps, il ponds des vidéos avec des déclarations-analyses de lui-même sur YouTube. Si vous avez la patience (13 minutes) de regarder, ça vaut plus que les explications d'un journaliste sociologue sur les événements.

GmVztbsVLUk&feature=mfu_in_order&list=UL

Comme il a un blog, je donne l'extrait suivant, c'est grosso-modo le contenu de la vidéo:

http://aldo-sterone.blogspot.com

Il me semble, je dis bien il me semble, qu'il a aussi un site sur l'aviation civile.

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Les médias britanniques apportent leur aide à la police.

Les autorités britanniques publient régulièrement sur internet les photos de personnes responsables de violences urbaines. Cela avait notamment été le cas après les manifestations estudiantines qui avaient dégénérées à Londres à la fin de l'année 2010.

Mais depuis le début de ces émeutes, des internautes anonymes ont emboîté le pas de la police en créant des sites pour dénoncer les pilleurs. Comme "Catch a looter" (attrapez un pillard) qui renvoie vers "Crimestoppers", un site spécialisé qui entend aider la police en dénonçant les criminels. Le créateur de "Catch a looter" prend tout de même le soin d'ajouter: "il est clair qu'une photo n'est en aucun cas une preuve de culpabilité; porter une cagoule et transporter un sac n'est ni illégal, ni une preuve de pillage". Un groupe du nom de "London Riots Facial Recognition" a également été créé sur Google utilisant les techniques de reconnaissance faciale.

Plusieurs tabloïds ont aussi publié mercredi de nombreuses photos de jeunes hommes et femmes, la plupart cagoulées, une télévision, des bouteilles ou des vêtements sous le bras. "Dénoncez un crétin", écrit The Sun en Une en condamnant "l'anarchie en Grande-Bretagne". "Ne les laissez pas détruire nos villes", ajoute-t-il, photos de pilleurs présumés à l'appui. Même méthode dans le Daily Mail, qui demande à ses lecteurs: "Pouvez-vous nommer les pilleurs ?".

A quand la même chose en France ?

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Les médias britanniques apportent leur aide à la police.

Les autorités britanniques publient régulièrement sur internet les photos de personnes responsables de violences urbaines. Cela avait notamment été le cas après les manifestations estudiantines qui avaient dégénérées à Londres à la fin de l'année 2010.

Mais depuis le début de ces émeutes, des internautes anonymes ont emboîté le pas de la police en créant des sites pour dénoncer les pilleurs. Comme "Catch a looter" (attrapez un pillard) qui renvoie vers "Crimestoppers", un site spécialisé qui entend aider la police en dénonçant les criminels. Le créateur de "Catch a looter" prend tout de même le soin d'ajouter: "il est clair qu'une photo n'est en aucun cas une preuve de culpabilité; porter une cagoule et transporter un sac n'est ni illégal, ni une preuve de pillage". Un groupe du nom de "London Riots Facial Recognition" a également été créé sur Google utilisant les techniques de reconnaissance faciale.

Plusieurs tabloïds ont aussi publié mercredi de nombreuses photos de jeunes hommes et femmes, la plupart cagoulées, une télévision, des bouteilles ou des vêtements sous le bras. "Dénoncez un crétin", écrit The Sun en Une en condamnant "l'anarchie en Grande-Bretagne". "Ne les laissez pas détruire nos villes", ajoute-t-il, photos de pilleurs présumés à l'appui. Même méthode dans le Daily Mail, qui demande à ses lecteurs: "Pouvez-vous nommer les pilleurs ?".

A quand la même chose en France ?

ouais bof, faudra pas venir se plaindre quand les émeutiers mettront dans le même sac police et presse...

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