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Guerre civile en Syrie


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Aucune chance, la grand frère russe veille !

Déjà qu'on a fait perdre à la Russie près de 5 milliards de $ de contrat d'armement avec l'aventure lybienne, ca m'étonnerai qu'il laisse tomber Bachar sachant que les Russes ont un base navale en syrie.

Et quand le peuple syrien va renverser Bachar, ils ne vont devoir venir pleurer les Russes.
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Et quand le peuple syrien va renverser Bachar, ils ne vont devoir venir pleurer les Russes.

Pour le moment, on est dans le "si", pas dans le "quand", et si je devais parier, je parierais sur le maintient du regime (en sacrifiant peut etre la personne de Bashar qui n'est pas le regime).
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Les contrats d'armemebt c'est pas ca qui fait orienter la politique étrangère d'un pays,enfin de la France peut etre  :P mais pas de la Russie ni de la Chine qui ont bcp bcp d'autres marchés bien plus important que le marché Syrien.

La base navale de Tartus n'est de plus constituée que de 2 ou 3 docks et quasi aucune installation permanente. Ca aussi c'est pas une raison

La raison c'est que il s'agit du dernier pays "allié" de la Russie donnant sur la Méditerrannée et présent dans une region d'importance stratégique (avec une proximité sur Suez d'un coté et le Golfe de l'autre). Faut penser grand les gars. Le reste c'est de la gnognotte et ca peut facilement etre passé par la case perte et profits. L'important c'est la geostratégie de l'endroit pas qques Mds de $ de contrats d'armement.

C'est clair d'autant que les capacités économiques de la Syrie sont très limitées. La Russie a déjà effacé l'ardoise des commandes militaires de Hafez el Assad. C'est un pays pauvre et sans ressources, d'ailleurs beaucoup de syriens ont émigré au Liban qui brasse bien plus de fric et où ils sont traités comme des sous-hommes. M'enfin c'est la norme (scandaleuse) au Moyen-Orient que de traiter la main d'oeuvre comme des esclaves (tortures, sequestrations, viols, suicides, etc).

Pour résumer, le soutien de la Russie à la Syrie est principalement géopolitique (histoire entre les deux pays, équilibre des forces dans la région, accès à la Méditeranée,...)

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Mais est ce que le Peuple syrien veut reverser Bachar, c'est ca la question.

probablement oui , le régime syrien est une dictature absolue , le peuple syrien doit être complétement  lobotomisé pour ne pas vouloir se débarrassé de bachar , mais pour se débarrassé de lui il faut une alternative , l'opposition ? elle n'a beaucoup de crédibilité et ne représente en rien tous le peuple syrien la classe dirigeante est composé entièrement d'expatrier qui sont complétement déconnecté de leurs pays  ! qui déjà a grandement perdu en crédibilité en appelant a une intervention étrangère pour renversé leurs dictature ! se qui a renversé le soutien d'une partie de la population a défendre bachar .

bref le pays va droit vers la guerre civil c'est inévitable et le débarquement officiel d'al quaida en Syrie n'arrange rien n'a rien  .

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probablement oui , le régime syrien est une dictature absolue , le peuple syrien doit être complétement  lobotomisé pour ne pas vouloir se débarrassé de bachar , mais pour se débarrassé de lui il faut une alternative , l'opposition ? elle n'a beaucoup de crédibilité et ne représente en rien tous le peuple syrien la classe dirigeante est composé entièrement d'expatrier qui sont complétement déconnecté de leurs pays  ! qui déjà a grandement perdu en crédibilité en appelant a une intervention étrangère pour renversé leurs dictature ! se qui a renversé le soutien d'une partie de la population a défendre bachar .

bref le pays va droit vers la guerre civil c'est inévitable et le débarquement officiel d'al quaida en Syrie n'arrange rien n'a rien  .

Je reste perplexe quant aux volontés réelles du peuple syrien et je me méfie de la couverture médiatique que l'on en fait en Europe et en France.

Que certaines minorités, sponsorisées pas des puissances étrangères, montrent une volonté de renversement pourquoi pas, mais le caractère très limité des protestations en terme géographique et de nombre me font un peu douter tout de même. De plus comme tu le dis, l'alternative au pouvoir actuel semble très peu solide et peu satisfaisante.

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C'est compliqué. L'appareil répressif ainsi que le consensus autour du régime sont déliquescents. Après pour l'armée et la police elles sont toujours bon gré mal gré du coté de Bachar Al Assad, et les soutiens du régime (minorités ethnico-religieuses, clientèles politiques, population structurée politiquement, certains fonctionnaires ...) font blocs car c'est tout ou rien pour eux.

Ce qui est sur c'est que la situation antérieure a peu de chance de revenir, et que des zones entières du pays ne sont plus sous le contrôle de l'autorité centrale.

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Tout le monde n'est pas d'accord avec la lecture des actualités syriennes. Ainsi, un angle divergeant est offert, comme souvent, par Realpolitik.tv:

Les campagnes militaires américaines se suivent et se ressemblent. Nous avions déjà évoqué la similarité entre les opérations « Tempêtes » en république serbe de Krajina en 1995 et « Jachère » en Ossétie du Sud en 2008. Mêmes objectifs de nettoyage ethnique, même soutien américain, même utilisation des armes lourdes sur les zones habitées pour faire fuir les populations civiles. Mais Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev ne sont pas Boris Eltsine et Slobodan Milosevic. La Russie a frappé vite et fort, à la grande surprise de l’OTAN, qui ne croyait pas capable l’armée russe de sortir de ses casernes.

La problématique pour les Américains en Syrie est la même qu’au Kosovo. Leurs alliés, composés de bandes armées plus douées pour terroriser la population civile que pour faire la guerre à une armée régulière, sont sur le point de se faire battre. En 1999, l’intervention américaine au Kosovo se fait en urgence, car l’UCK est battue. Pour justifier l’intervention, William Walker, agent de la CIA et chef de l’OSCE sur place fabrique de toutes pièces un « pseudo-massacre », celui de Racak. Devant la faiblesse du dossier, le TPY, par la décision de la chambre de première instance du 11 juillet 2006, renoncera d’ailleurs à utiliser le « pseudo-massacre » comme une charge contre les 9 officiels serbes accusés de crimes de guerre. Mais en 1999, peu importe alors ce que jugera le TPY sept ans après : l’essentiel est d’avoir un prétexte.

En Syrie le prétexte s’appelle Homs. Les chiffres délirants, fournis uniquement par des ONG pro-occidentales et « l’armée syrienne libre », s’épanchent dans la presse occidentale dans le seul but de retourner les opinions occidentales [1]. Il est même étonnant que l’on ne nous ait pas encore parlé de viols de masse, accusation imaginaire et récurrente du Pentagone lorsqu’il souhaite raser un pays souverain en toute impunité. L’armée syrienne menant son offensive avec succès contre les opposants, la situation est grave pour le gouvernement américain. 15 ans en arrière, la Syrie serait depuis deux mois déjà, un champ de ruine, le pouvoir serait partagé entre la mafia et les bandes islamistes, alliés traditionnels de la politique étrangère américaine. Comme en août 2008, la situation est cette fois différente pour le gouvernement américain. Sergei Lavrov a remplacé le très conciliant Viktor Tchernomyrdine et il a toutes les raisons de soutenir Bachar El Assad. Ce dernier est un allié loyal de la Russie qui n’a jamais tergiversé comme Milosevic ou Kadhafi. C’est en outre l’occasion pour la Russie de faire respecter le droit international et le principe de la souveraineté des États, qui sont au centre de sa politique étrangère. La Russie ne peut abandonner Assad, sous peine de ne plus avoir d’allié fiable.

La véritable question aujourd’hui est de savoir si les États-Unis iront jusqu’à attaquer sans mandat de l’ONU. Au passage rappelons que les opérations militaires américaines en Irak contre Falluja furent bien plus meurtrières pour les civils innocents que la répression syrienne ne l’est à Homs. Et ne parlons pas du terrorisme fabriqué par les services américains pour amener chiites et sunnites à s’autodétruire et mieux diviser l’Irak ainsi. Mais peu importe. Le troupeau bêlant des journalistes français incultes a oublié Falluja et, surtout, veut l’oublier car les crimes contre l’Humanité américains n’existent pas dans la pseudo-culture journalistique française.

En 1999 à propos de la Serbie, aucun État n’avait sérieusement protesté contre le mépris affiché du droit international par le gouvernement américain. Aujourd’hui, la situation est différente. Militairement tout d’abord. La pierre angulaire d’une intervention américaine est le bombardement à haute altitude d’objectifs civils en toute impunité. La DCA syrienne pourrait fort bien limiter cette impunité, comme l’a fait la DCA serbe en 1999. De même, l’intervention au sol aussi serait délicate, l’armée syrienne dispose de plusieurs systèmes d’armes qui pourraient causer de lourdes pertes chez un envahisseur potentiel.

Le gouvernement américain n’a que peu d’alternatives. Le matraquage médiatique a montré ses limites. Les réactions sentimentales et larmoyantes des ministres occidentaux semblent plutôt confirmer aux Russes et aux Chinois que l’Occident est à court d’idées pour faire tomber Assad. Si les États-Unis étaient un acteur international rationnel, nous pourrions prédire l’abandon de la tentative de déstabilisation de la Syrie. L’Histoire récente a cependant montré qu’il n’en était rien. Les États-Unis sont pris entre le puritanisme fanatique des républicains qui proclament, sans sourire, que Dieu a créé l’Amérique pour dominer le monde et le cynisme absolu des démocrates, et qui suivent aveuglement les préceptes primaires de Zbigniew Brzezinski. Ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui c’est bien la Russie de Poutine qui est en train de mettre en échec le mondialisme américain et ses serviteurs. Et là seul réside la raison de l’acharnement médiatique occidental contre Poutine.

Xavier Moreau

[1] Pour préciser cette phrase, les chiffres émanent en réalité du seul autoproclamé « Observatoire Syrien des Droits de l’Homme », basé à Londres et dirigé par les Frères Musulmans, qui sont les opposants au régime de Damas.

http://www.realpolitik.tv/2012/02/de-racak-a-homs/
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Pas mal cette analyse de realpolitik :

J'aime bien ceci :

"La problématique pour les Américains en Syrie est la même qu’au Kosovo. Leurs alliés, composés de bandes armées plus douées pour terroriser la population civile que pour faire la guerre à une armée régulière, sont sur le point de se faire battre." :oops:

Ca rétablit certaines vérités quant à l'intervention au kosovo.

Et homs, ville martyr, est une ville en insurrection, il y a des positions bien établies de l'ASL, avec barricades bunkers..etc, on y voit des chars calcinés de l'armée régulière qui suggèrent que ce ne sont pas juste de simples civils qui résistent là-bas.

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Des militaires ont refusés d'obéir aux ordres, le régime les considèrent comme des déserteurs passibles de la peine de mort. Normal qu'ils se défendent à coté des civils.

Les morts à homs sont confirmés par l'ONU, sur la base d'informations variées et de témoignages précis. L'ONU reconnait 300 morts en 10 jours de bombardements. Bombardements, tirs d'artillerie et usage de blindés confirmés par des vidéos, images satellites, interceptions radios, etc...

La véracité des combats est établie. Le nombre de morts varie selon les sources d'où le chiffre a minima de l'ONU. Que des islamistes cherchent à profiter du bordel ambiant ne veut pas dire qu'il ne se passe rien en Syrie. 

Faut arrêter avec les théories du complot à tout bout de champ pondus par des sites douteux qui glorifient les dictatures.

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Ce site ne justifie pas les dictatures, il pense que la politique ne se vaut que par ses objectifs.

On ne peut dire que 95% des syriens soutiennent Assad à ceci prêt que cette même population est hétérogène. Aussi, une partie de celle-ci préfère à être sous sa domination totalitaire plutôt qu'une autre. Celle-là étant sunnite.

La Syrie vie une guerre civil, rien de plus, rien de moins. Dans celle-ci d'autres parties non syriennes sont engagées. Des repportages français l'ont montré à Oms même où la population ne se protège pas que de l'armée la nuit venue. 

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Quand je vous dit que ça ressemble de + en + à la Libye

Opposition: Syrian war planes blow up oil pipeline in Homs

# NEW: The Syrian government blames a "terrorist group" for the oil pipeline explosion (et la marmotte)

# NEW: At least four people are killed in Syria on Wednesday, an opposition group says

# Opposition activists say Hama is under siege, and communications have been cut off

# A U.N. draft resolution condemning Syria could go for a vote on Wednesday

http://edition.cnn.com/2012/02/15/world/meast/syria-unrest/index.html?hpt=hp_t1

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Quand je vous dit que ça ressemble de + en + à la Libye

Opposition: Syrian war planes blow up oil pipeline in Homs

# NEW: The Syrian government blames a "terrorist group" for the oil pipeline explosion (et la marmotte)

# NEW: At least four people are killed in Syria on Wednesday, an opposition group says

# Opposition activists say Hama is under siege, and communications have been cut off

# A U.N. draft resolution condemning Syria could go for a vote on Wednesday

http://edition.cnn.com/2012/02/15/world/meast/syria-unrest/index.html?hpt=hp_t1

Je ne pense pas que les deux situations soient comparables. D'une part le regime en Syrie bénéficie encore du soutien d'une partie de la population mais surtout de soutiens à l'exterieur (Russie, Chine, Iran). Meme Israel leur voisin et ennemi ne verrait pas d'un tres bon oeil le pays sombrer dans le chaos, guerre civile et infestation par les groupes djihadistes.

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^ Je parlai au niveau emploi de l'artillerie et d'avions/helicopteres pour bombarder des villes.

Mais de toutes manierres, jusqu'au bout pratiquement Qaddafi avait le soutien de la majorité de la population à Tripoli... et le soutien de l'Afrique du Sud, Soudan et autres au niveau international

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Quand je vous dit que ça ressemble de + en + à la Libye

Du point de vu médiatiqu c'est certain

On sort le mêmes recettes et on recommence

En ce sens le texte cité par Serge page precedente est tout à fait exacte

Voilà les rumeurs lues dans les journaux occidentaux ces derniers jours

*utilisation des sous munitions (probablement vrai vu qu'ils ont l'air de matraquer à tout va)

* utilisation de gaz innervants (certainement faux mais bon ca fait bien pour secouer le pégu moyen)

* présence de 15 000 mercenaires iraniens des brigades AlQuds (les "tchadiens " de Bachar  :P ) .... sauf que les brigades Al Quds ont jamais eu 15 000

*des bébés morts dans des couveuses (ca vous rappelle rien)

*utilisation d'avions (hum comme si Bachar avait besoin d'utiliser ses migs et Sukhoi surtout pour faire sauter son propre pipeline qui aliment SES troupes motorisées en carburant)

Ca ressemble fortement à un contrat pour la firme de public relationship utilisée en Irak et en Lybie  :P

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Le peuple est avec Assad, aux dernieres elections, il a eu 95% ou plus.

Ce genre de score n'est pas étonnant dans cette partie du monde. Ben ALI en tunisie arrivait régulièrement à du 97%, mais j'ai déjà vu plus fort, je ne sais pas si c'était Saddam ou Khadafi. C'était 100 % avec 100 % de participation ! Taux d'abstention : 0% :oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:

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Du point de vu médiatiqu c'est certain

On sort le mêmes recettes et on recommence

En ce sens le texte cité par Serge page precedente est tout à fait exacte

Là encore partialité complète du système médiatique qui a d'emblée pris fait et cause pour l'"opposition", le plus consternant étant qu'elle reprend les rapports des "opposants" sans émettre le moindre doute sur leur objectivité ou leur véracité. Où est passé le travail d'investigation, de recherche de la vérité qui est tout simplement le boulot normal de la presse? :rolleyes:

On dirait du storytelling gentils vs méchants à la BHL, à croire que personne n'a retenu la leçon libyenne et que nos dirigeants ont une mémoire à coté de laquelle un poisson rouge aurait l'air intelligent.

Les "opposants" sont vraisemblablement sur le point d'être battus sans aide extérieure plus directe et rapide tant la volonté d'intervention semble être précipitée et le battage médiatique comme à s'accélérer. Pour le reste on a tout simplement pas l'information pour savoir ce qu'il se passe précisément.

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