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Un officier de police américain à la retraite, Tim Dees, devenu professeur de justice criminelle, interrogé par le site Quora.com, résume les 13 points selon lui que nous ne comprenons pas et que nous devons connaître sur les criminels et leurs comportements :

- 1: Ce à quoi je n'étais pas du tout préparé est le total manque de civilité de certaines personnes. Elles n'ont absolument aucun intérêt pour le bien être de qui que ce soit sur terre en-dehors d'elles-même.

- 2: Tout le monde peut péter les plombs. Aussi calme que vous soyez et quel que soit la douceur de votre caractère, tout dépend de votre personnalité et de votre histoire, mais il y a forcément une question qui vous fait sortir de vos gonds: votre poids, votre sexualité, votre taille, votre éducation, votre passé, votre mère, votre père, vos relations familiales...

-3: Certaines personnes, instinctivement, sont capables de trouver le moyen de faire péter les plombs aux autres et en abusent.

-4: Il ne faut jamais sous-estimer ce que les gens sont capables de faire pour le sexe, l'argent et le pouvoir. N'importe qui.

-5: Certaines personnes peuvent être excitées sexuellement par n'importe quoi.

-6: Peu importe le caractère surprenant et bizarre des pratiques sexuelles entre adultes consentants, vous devez apprendre en tant que policier à prendre cela avec distance, c'est leur problème tant qu'il y a consentement.

-7: Défendre la loi et l'ordre est un métier stressant, la plus grande part de ce stress provient des interactions politiques et des jeux de pouvoir entre les différentes institutions et organisations de police et de justice qui doivent travailler ensemble. La guerre des polices est une réalité partout dans le monde.

-8: Les courses poursuites semblent être excitantes… parce qu'elles le sont.

-9: Le jour où vous devenez flic, très peu de vos amis qui ne sont pas flics continuent à se comporter avec vous comme auparavant.

-10: De nombreux criminels peuvent s'amender et arriver à un point dans leur vie où ils comprennent que continuer à violer la loi présente plus d'inconvénients que d'avantages. Mais il est souvent trop tard et ils sont alors derrières les barreaux pour très longtemps.

-11: Les criminels qui ne rentrent pas dans la catégorie décrite au point précédent sont des prédateurs irrécupérables et la société doit s'en protéger et les maintenir derrière les barreaux.

-12: Il ne faut jamais dire, «maintenant j'ai tout vu». Il y a toujours dans le monde criminel des innovateurs.

-13: Si vous enlevez l'alcool et la bétise, vous pouvez supprimer dans le monde 90% des policiers.

http://www.slate.fr/lien/61183/policier-criminels-psychologie-devons-savoir

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Un petit texte de X. Raufer pour mettre les choses au point:

Résumons : des bandes de cités passées au crime organisé, soutenues par un fan club de « sociologues » présentant immuablement ces gangsters comme « des victimes de l’exclusion et du racisme » ; une municipalité aveugle à la gravité de la menace (« Marseille n’est pas Chicago ! ») ; enfin, des policiers et magistrats coupés du milieu criminel local, comptant les cadavres et réagissant ensuite tant bien que mal. Voici maintenant la phase du traitement : quatre questions sur l’efficace et l’inefficace en matière de lutte anti-crime.

1 – Faut-il "envoyer l’armée" à Marseille ?

Pour être gentil, cette lubie locale relève de l’affolement ; plus sévèrement, du showbiz. Nulle part ni jamais, une armée n’est efficace contre des criminels noyés dans une population complice (l’économie souterraine) ou apeurée (la loi du silence). Il ne s’agit pas ici de la bataille d’Alger, mais de neutraliser de fort classiques bandes criminelles, face auxquelles une police vite et bien informée est efficace. Et qu’elle le soit est un problème politique, de gouvernement, puisqu’en France la police est nationale.

2 -  Et le "Comité interministériel" de M. Ayrault ?

La composition même du comité sent le spectacle. De façon ennuyeuse, la réalité marseillaise est incomprise par le gouvernement, qui réagit comme il le peut, en faisant de la com’.

Avant d’engager ces conciliabules, le Premier ministre et ses conseillers devraient se poser une question fondamentale, que voici. Et si, à Marseille et alentours, les tueries à l’arme de guerre n’étaient pas le mal lui même, mais le seul symptôme d’un drame plus profond ? Car, dans la région PACA, pourquoi cette paralysie de la police et de la justice face au banditisme ? En privé, des magistrats régionaux s’inquiètent : pourquoi n’y a-t-il plus de grosse saisie de cocaïne en PACA depuis deux ans ? Pourquoi, quand on veut arrêter de gros truands, des opérations secrètes de la police échouent-elles trop souvent ? Pourquoi des policiers font-ils irruption à l’aube dans des logis vides, pour n’y trouver qu’un lit encore chaud ? Répondre à ces dramatiques questions, c’est régler l’affaire au fond - plutôt que de s’obnubiler sur les Kalachnikov, simples objets en eux-mêmes inoffensifs, si nul bandit n’en use.

3 – Que devrait faire le gouvernement en matière de lutte contre les bandes criminelles ?

Ce que les services spéciaux et la police française font fort bien avec les islamistes : du renseignement ciblé. Or, notre police ne fait pas de renseignement criminel. Pour des raisons troubles, son ancien chef a toujours refusé d’engager la DCRI dans le renseignement criminel opérationnel. Le ministre de l’Intérieur et le nouveau chef de la DCRI devraient d’urgence agir en ce sens. Quand on saura, précisément et assez tôt, ce que prépare le milieu (ici, marseillais) ; quand on découvrira qui le protège et qui l’informe - ce qui est plus crucial encore - le problème sera bientôt résolu. Il faut commencer par le renseignement criminel. C’est décisif car comme le disait Platon : « Le commencement est la moitié du tout ».

4 – Et qu’a fait jusqu’à présent le gouvernement ?

On va de l’affligeant au catastrophique. Mme Taubira a clamé à sons de trompe qu’elle allait vider les prisons - imaginez le sentiment d’impunité - d’invincibilité même - qui enivre dès lors de jeunes brutes pas toujours très subtiles.

Mais il y a pire encore. En août, Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annule brutalement la création d’une nouvelle section de criminologie au Conseil National des Universités - alors qu’une vraie vague criminelle déferle sur la France. Ce consternant diktat rappelle les excès de 1794 : « La République n’a pas besoin de savants ». Une ministre de la Recherche décidant à la soviétique de ce qui est scientifique ou pas. L’irénisme et le lyssenkisme comme les deux mamelles sécuritaires du gouvernement. Le comité interministériel de M. Ayrault devrait être plutôt pittoresque…

http://www.atlantico.fr/decryptage/marseille-pas-besoin-armee-mais-veritable-volonte-gouvernement-comprendre-agir-xavier-raufer-467688.html

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Mais il y a pire encore. En août, Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annule brutalement la création d’une nouvelle section de criminologie au Conseil National des Universités - alors qu’une vraie vague criminelle déferle sur la France. Ce consternant diktat rappelle les excès de 1794 : « La République n’a pas besoin de savants ». Une ministre de la Recherche décidant à la soviétique de ce qui est scientifique ou pas. L’irénisme et le lyssenkisme comme les deux mamelles sécuritaires du gouvernement. Le comité interministériel de M. Ayrault devrait être plutôt pittoresque…

Donc il n'y aura pas de chaire de criminologie

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Une chaire de criminologie avait été ouverte il me semble, mais son "directeur" était un peu trouble. Visiblement pistonné sour Sarko. On en parlait dans un Marianne.

Sinon du renseignement pour inflitrer les bandes et les détruire plus facilement serait intéressant. Parce que dans les opérations "coup de poing" on n'attrape jamais que ceux qui sont assez bêtes que pour se faire prendre... et pas ceux qui tirent les ficelles derrière.

Faire aussi du contre-espionnage car le renseignement va à double sens : rien n'empêche les caids des cités d'avoir des hommes à eux dans la police. En tout cas en Belgique quand on voit le recrutement (assez incompréhensible) c'est fort probable que des personnes qui s'engagent dans la police n'aient déjà d'étroits liens avec le milieu des trafiquants.

Le non emploi du renseignement est peut-être aussi politique : ça fait trop "guerre" et opération militaire. 

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Raufer encore un ancien d'occident :lol: sinon a Assas y a bien une formation autour de la "criminologie" - on préfere sciens criminels en général - qui semble validé universitairement, mais ce n'est pas une discipline indépendant juste un DU. Le gros souci c'est que la criminoligie ca existe pas vraiment - c'est un doux mélnage de spécilisation d'autre discipline, socio, psycho, meddecine, anthropologie ... -, et que les gens qui en parle n'ont en général pas un gros bagage universitaire pour s'intégrer dans le système, résultat pas de reconnaissance par ses pairs - Raufer et Bauer sont souvent critiqué par les universitaire pour leur manque de méthode et leur goût des médias - et donc pas de possibilité de monter un enseignement structuré et indépendant des autres cursus.

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Des fois que ce soit utile...

Oh le raccourci facile. M'enfin quand on veut faire dans le pointage de doigt ..........

Si la section de criminologie a été black boulé ce pas le fait du gouv mais des sections CNU qui ont leur politique propre et qui voyait d'un mauvais oeil un doublon avec une pléthore de formations (DIU, DU, Master) déjà existantes.

La criminologie entre déjà dans la section 01 (droit privé et sciences criminelles) pas la peine de faire du sur découpage sinon ca reviendrait à donner à chaque matière une section propre

Mais bon

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La police manque de moyens de renseignements, c'est plus que clair.

Les moyens électroniques et humains sont disponible pour la lutte anti-terroristes mais curieusement pas pour la lutte contres les bandes ou les réseaux criminels internationaux dont les actes causent des dégats considérables et extrémement coûteux.

Il faut aussi parler de la criminalité en col blanc, plus discrète que le rafalage à la kalashnikov d'une petite frappe mais financièrement mille fois plus grave pour notre économie et qui nécessite beaucoup plus d'experts financiers pour lutter contre, ainsi que la hausse de la criminalité lié aux escroqueries aux organismes sociaux ou au travail au noir où franchement on manque aussi de moyens de lutte. 

Le simple croisement de la totalité des fichiers publics semble indispensable pour commencer à limiter les marges de manoeuvre des criminels, sans compter que c'est un bon moyen d'établir des statistiques.

Le retard pris en france sur la cartographie criminelle et son analyse est éloquent sur le manque de renseignement du ministère de l'intérieur.

Et je ne parle pas du sous-équipement informatique du ministère de la justice, c'est un sujet qui fâche...         

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On vit dans un monde bizarre ou l'excessif d'un coté comme de l'autre me rend dépressif.

Lu aujourd'hui  :

* Au Pays Bas, un garçon de 14 ans qui tue une fillette suite a un ''contrat'' sur Facebook est condamné  seulement a an d'enfermement.

* A Madagascar, un vol de zébus tourne a la guerre tribale avec 100 morts en un week end.

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Pour préparer un flagrant délit, il faut faire du renseignement, je le vois dans ce sens .

Un des gros souci c'est que l'activité renseignement - plus ou moins ouvert - de la police nationale s’intéressait avant tout la la sphère politique - terrorisme politique syndical etc. - et pas vraiment la la criminalité crapuleuse. La seul menace sensible envers l'état, que la police est chargé de défendre, c'était l'activisme politique et syndicale, les activité crapuleuse étaient considéré comme non menaçante pour l'état, et n'était poursuivi qu’après les troubles a l'ordre public ou les flagrant délit. L'exception ce sont les finances de l'état, et donc la douane qui prend des mesure proche du renseignement pour ses ciblage et ses enquêtes - ça balance sec aux douanes qui rémunèrent bien et depuis toujours -.

Résultat il n'y a pas/plus vraiment de culture du renseignement visant les délit et crime crapuleux. D'autant plus que ce genre d'activité c'est crade et ca tache ... frayer durablement avec les truands ca fini forcément par faire des collatéraux. Faudrait voir la position de la police nationale a ce propos mais je suppose qu'il ne souhaite pas se (re)lancer massivement dans ce genre d'activité d'infiltration, surtout aux vues des dernières affaires de corruption.

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Bon, alors, pardon, je me suis arrêté dans la page 24, quand j'ai vu qu'on se demandait (ou non) ce que pensent les gamins de nos jours.

De par mon métier, je les côtoie assez fréquemment, les adolescents. Je me garderais bien de prétendre les comprendre, ou savoir ce qu'ils pensent. Mais j'observe, j'entends, eux, mes collègues, la télé, les infos. Ce que je vais dire n'a pas vraiment de direction, pas de but précis, ce n'est pas abouti.

Que dit-on de l'EN en général quand on parle de nous à la télé ? Que c'est une vieille machine qui délire, inefficace, incapable de se remettre en cause, etc...

Quel avenir est promis aux diplômés ? Quand on en parle, souvent, c'est parce qu'il y a un soucis. Genre Miss Bidule, Bac +5, trouve pas de boulot...

Les collègues ? "Sait pas s'organiser, manque de confiance en elle/lui, donne tout ce qu'il peut, est au maximum, pourra, pourra pas, risque trop de galérer"... Les collègues j'en fais partie, vous n'imaginez pas forcément comme on peut s’arracher les cheveux pour certains gamins. Mais toutes les explications qu'on peut donner n'y font rien quand une décision passe mal. Le recul, ce n'est pas le fort d'un adolescent.

Les gamins ? Leurs parents, ils n'ont pas toujours un discours très honorable sur l'école, parce que la vie ne leur est pas simple, la vie active c'est rude, ils ne sont pas qualifiés pour [...], ils n'ont pas le temps d'assumer leurs enfants...

Alors... Pour les gamins, l'école... pour quoi faire ? C'est obligatoire... Bon, histoire de mieux digérer, il y a les amis, on fait le pitre, des bêtises, de toute façon, être adulte, spadrole, "osef".

Pour beaucoup, ça ressemble juste au néant. Ils sont projetés dans une machine de force, ils ne savent pas à quoi ça sert, parfois ça clash méchamment avec ce qu'ils croient savoir, bref, pas simple, l'école.

Voilà, je vous l'avais dit, c'est pas spécialement construit, mais c'est le but. Il n'y a rien de tranché, rien de rassurant dans un sens ou dans l'autre.

Enfin... Parfois, il y a un bout de contestation... Le policier a une bien vilaine image dans la tête de mes petits élèves. Tout comme la Justice, la Loi... Ca me désole. Ils sont obsédés par les injustices policières révélées par les infos. Du coup, méfiance ! J'ai de la chance, je peux leur parler de tout ça sans me ramasser. Mais il n'y a rien de vraiment aménagé pour ces choses dans les programmes. Alors on fait du hors piste.

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beaucoup n'ont plus aucun but ou objectif.

Au contraire; le but avoué c'est faire du fric (entendu au niveau enseignement supérieur). Le reste, l'investissement pour la société, l'aide à son prochain, c'est très loin derrière

remplace "faire du fric" par etre celebre et tu auras l'explication du succès d'emissions type la nouvelle Star

ajoute "faire du fric facile et vite" et tu sauras pourquoi certains gamins vénèrent Tony Montana

Je l'ai deja dit sur ce fil mais les gosses fonctionnent sur des exemples : ceux de leurs parents sont pas glop (cassés à40-50 ans par des travaux durs payés une misère) donc ils se retournent sur ce qu'on leur vend à la TV : fric/paillettes/show biz

D'ou la floppée de gens qui vont faire des MBA ou des formations de commerciaux/traders/

Et pour ceux qui n'arrivent pas à suivre à l'ecole, les petits traffics juteux qui peuvent virer à du plus lourd

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Ce que dit Akhilleus ne me surprend guère. Ca fait partie de l'inavouable, je suppose, chez beaucoup des petits. Enfin, il y en a qui ne se gènent pas  :lol:

Tout ça me fait penser à une interview de Kad Merad récemment sur TF1, à propos de son dernier film. Le journaliste lui disait un truc du genre : "vous incarnez un personnage qui réalise, malgré lui, le rêve de tout le monde, être célèbre..." Et là, Kad l'interrompt : "si je peux me permettre, je ne crois pas que tout le monde rêve d'être célèbre..." J'ai souri.

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Ca m'a toujours étonné d'ailleurs... quand je pense à sa déprime au restaurant, sans parler de sa fin, ca ne donne pas envie.

Disons qu'ils doivent préférer vivre quelques années "au sommet" avec fric, filles et gloires puis mourir que vivre une vie entière dans la grise normalité et l'anonymat.

D'ou la floppée de gens qui vont faire des MBA ou des formations de commerciaux/traders/...

Il n'y a qu'à voir que dans les écoles de commerce et consorts il faut instaurer des examens d'entrée car trop de candidats et que dans certaines filières (scientifiques notamment) il n'y a plus personne.

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