Pol Posté(e) le 18 juillet Share Posté(e) le 18 juillet Mouvements en cours? On entre dans la saison des pluies et le convoi qui partait de Gao pour Kidal a aussi vocation de permettre une certaine autonomie sur place dans cette période qui peut complexifier la logistique. Pour l'instant il est bloqué à Anéfif. Quand on connait la tactique des touaregs, on sait parfaitement que leur logique est d'éviter l'affrontement direct et de chercher à isoler l'adversaire pour l'affaiblir, l'attaquer sur de petites unités isolées (type harcèlement) avant de frapper un coup plus décisif. Ce message est-il à prendre au mot ou c'est juste pour foutre un peu le bordel? Ce qui m'interpelle, ce sont des petits détails comme le fait que ce soit le "communiqué n°001" ou encore "les chefs des opérations". Attendons de voir. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 19 juillet Share Posté(e) le 19 juillet Il y a 16 heures, Pol a dit : Mouvements en cours? On entre dans la saison des pluies et le convoi qui partait de Gao pour Kidal a aussi vocation de permettre une certaine autonomie sur place dans cette période qui peut complexifier la logistique. Pour l'instant il est bloqué à Anéfif. Quand on connait la tactique des touaregs, on sait parfaitement que leur logique est d'éviter l'affrontement direct et de chercher à isoler l'adversaire pour l'affaiblir, l'attaquer sur de petites unités isolées (type harcèlement) avant de frapper un coup plus décisif. Ce message est-il à prendre au mot ou c'est juste pour foutre un peu le bordel? Ce qui m'interpelle, ce sont des petits détails comme le fait que ce soit le "communiqué n°001" ou encore "les chefs des opérations". Attendons de voir. Vu la taille de la zone, je parlerai plus de faire peser l'incertitude sur le prochain coup ou les prochains mouvements. ^^ Surtout que se sont aussi des zones GAT, ici je pense particulièrement à l'EIGS, où le FLA aura du mal à être entièrement libre de cette menace. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) le 19 juillet Share Posté(e) le 19 juillet Il y a 2 heures, Polybe a dit : Vu la taille de la zone, je parlerai plus de faire peser l'incertitude sur le prochain coup ou les prochains mouvements. ^^ Surtout que se sont aussi des zones GAT, ici je pense particulièrement à l'EIGS, où le FLA aura du mal à être entièrement libre de cette menace. La taille de la zone importe peu, car on est sur des "points" de présences. Les villes (ou parfois gros villages) mentionnées vont avoir une base de l'armée malienne mais l'espace autour c'est ouvert. Il y a bien entendu tout une liste de groupes armés différents mais le problème pour Bamako, c'est qu'il est l'ennemi commun et que ces groupes peuvent parfaitement s'entendre (pas s'allier) pendant un temps pour ne pas se combattre entre eux. Ce sera plus difficile avec l'EIGS qui cherche en permanence à tout dominer. L'EIGS se trouve cependant aujourd'hui bien plus présent dans le centre que vers le Nord, on peut encore en trouver des traces vers la zone Ménaka et la frontière du Niger. Nos actions au Mali a poussé la majeure partie des groupes terroristes sur la zone des trois frontières, délaissant le Nord. Au jour d'aujourd'hui les touaregs (plusieurs groupes) sont assez "libres" dans le Nord vis à vis des GAT. Leur ennemi principal c'est l'armée malienne et les russes. Contrairement à ce qu'on pense, le verrou du Nord actuel de l'armée malienne, c'est Anéfif et non Kidal. Si les touaregs parviennent à isoler Anéfif (on bloque les flux qui entrent et sortent), il y a une forte chance que Tessalit, Kidal et Aguelhoc tombent dès qu'ils décideront d'attaquer. Ailleurs (Gao, Tombouctou...) les touaregs ne sont pas en situation de mener grand chose à court terme. Ce sont plutôt des zones ou on va avoir le JNIM qui pourrait profiter de mener des actions pendant que les touaregs mènent une offensive au nord. Le danger pour Bamako c'est l'effet boule de neige, c'est l'effet démoralisant de défaites, des actions armés subites contre ses forces pouvant se faire un peu partout. On pourrait alors revoir des situations de paniques, d'abandons, de désertions qui iraient offrir des victoires et des prises inattendues pour ceux d'en face. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 19 juillet Share Posté(e) le 19 juillet il y a 5 minutes, Pol a dit : La taille de la zone importe peu, car on est sur des "points" de présences. Les villes (ou parfois gros villages) mentionnées vont avoir une base de l'armée malienne mais l'espace autour c'est ouvert. Il y a bien entendu tout une liste de groupes armés différents mais le problème pour Bamako, c'est qu'il est l'ennemi commun et que ces groupes peuvent parfaitement s'entendre (pas s'allier) pendant un temps pour ne pas se combattre entre eux. Ce sera plus difficile avec l'EIGS qui cherche en permanence à tout dominer. L'EIGS se trouve cependant aujourd'hui bien plus présent dans le centre que vers le Nord, on peut encore en trouver des traces vers la zone Ménaka et la frontière du Niger. Nos actions au Mali a poussé la majeure partie des groupes terroristes sur la zone des trois frontières, délaissant le Nord. Au jour d'aujourd'hui les touaregs (plusieurs groupes) sont assez "libres" dans le Nord vis à vis des GAT. Leur ennemi principal c'est l'armée malienne et les russes. Contrairement à ce qu'on pense, le verrou du Nord actuel de l'armée malienne, c'est Anéfif et non Kidal. Si les touaregs parviennent à isoler Anéfif (on bloque les flux qui entrent et sortent), il y a une forte chance que Tessalit, Kidal et Aguelhoc tombent dès qu'ils décideront d'attaquer. Ailleurs (Gao, Tombouctou...) les touaregs ne sont pas en situation de mener grand chose à court terme. Ce sont plutôt des zones ou on va avoir le JNIM qui pourrait profiter de mener des actions pendant que les touaregs mènent une offensive au nord. Le danger pour Bamako c'est l'effet boule de neige, c'est l'effet démoralisant de défaites, des actions armés subites contre ses forces pouvant se faire un peu partout. On pourrait alors revoir des situations de paniques, d'abandons, de désertions qui iraient offrir des victoires et des prises inattendues pour ceux d'en face. La taille de la zone compte énormément, puisque c'est justement cette taille (vide) qui permet à un adversaire de se diluer. Or justement l'EIGS cible aussi ceux que le FLA prétend administrer. Je pense que tu confonds présence et zone de prédation. Sort de Ménaka et balade toi autour, faut pas parier sur l'abscence de rezzou ! L'enjeu est là, qui administre. La limite entre les deux mondes, c'est plus ou moins Gao (en étant très grossier). Entente RVIM/EIGS oui (très ponctuel, très limité). Entente RVIM/FLA oui (même famille, sinon parfois même personne). Entente FLA/EIGS...heu...non (y a des familles et des villages des premiers qui sont les victimes des derniers) ! Face à Bamako, le FLA ne peut en soit "rien" tenir : problème de l'aviation. Non je pense que là c'est plus un combat d'attrition pour le FLA, et de conquête pour Bamako. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 22 juillet Share Posté(e) le 22 juillet Il a pas mal aux sacoches lui... https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250719-mali-l-ancien-premier-ministre-choguel-maïga-s-en-prend-à-nouveau-à-la-junte-sur-les-réseaux-sociaux Le gars a bien participé, et là qu'il est en disgrâce, il lui prend des élans de démocratie ! A noter que l'association des femmes de militaires évoqué dans l'article se fait copieusement rétribuer en nourriture par les FAMA... On évoquait ici un "tous dans le même sac" pratiqué par la junte, mais pas tout à fait. L'un des angles est bien ethnique : https://www.hrw.org/fr/news/2025/07/22/mali-larmee-et-le-groupe-wagner-ont-execute-et-fait-disparaitre-des-civils-peuls Donc les touaregs (FLA) et les peuls (LE vivier des GAT). Avec le temps, les GAT dont les chefs étaient surtout touaregs et arabes ont été attritionnés (Sabre, Barkhane, les US...). Cela a amené l'émergence de cadre terroristes peuls. Une bombe à retardement pour la sous-région. On notera que l'on ne parle jamais des communautés arabes... Malgré tout, certains indices que des opérations COIN assez fines sont également menées : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/mali-un-cadre-redoutable-de-létat-islamique-au-grand-sahara-tué-dans-une-opération-de-précision/3637899 Ce genre d'annonces sont assez régulières. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 juillet Share Posté(e) le 22 juillet (modifié) Il y a 1 heure, Polybe a dit : A noter que l'association des femmes de militaires évoqué dans l'article se fait copieusement rétribuer en nourriture par les FAMA... ... Et par l'ambassade de Chine ? croyais-je me souvenir, mais je me trompais. Je confondais avec « l’Association des femmes du Génie militaire » : https://maliactu.net/discours-de-s-e-m-chen-zhihong-ambassadeur-de-chine-au-mali-a-la-ceremonie-de-la-remise-de-don-a-lassociation-des-femmes-du-genie-militaire/ (15 novembre 2023) L’ambassadeur de Chine au Mali, S.E.M. CHEN Zhihong, a offert des machines à coudre à l’Association des femmes du Génie militaire. Mais ça marche aussi dans l'autre sens : https://www.maliweb.net/societe/mali-lassociation-des-femmes-de-lambassade-de-chine-offre-de-kits-scolaires-et-jouets-pour-enfant-a-lecole-fondamentale-du-genie-militaire-3051512.html (29 janvier 2024) L’Association des femmes de l’Ambassade de Chine offre de kits scolaires et jouets pour enfant à l’école fondamentale du Génie militaire Et si l'on élargit le champ des largesses de l'ambassade de Chine, il y a ça aussi : https://fama.ml/cooperation-sino-malienne-la-chine-offre-des-equipements-bureautiques-a-lecole-de-guerre-du-mali (1er octobre 2024) La Chine offre des "équipements bureautiques" [un bien grand mot, il s'agit en fait de meubles de bureaux] à l’Ecole de Guerre du Mali Plus généralement : https://theconversation.com/le-soutien-de-la-chine-a-larmee-malienne-comporte-des-risques-un-chercheur-en-expose-les-tenants-et-les-aboutissants-259312 (23 juin 2025) Des entreprises chinoises, telles que Ganfeng Lithium et China National Nuclear Corporation, ont investi massivement dans le secteur minier malien. Elles participent à un projet de lithium de 130 millions de dollars américains et à l’exploration d’uranium dans les régions de Kidal et de Falea. Malgré les risques sécuritaires, notamment les attaques contre du personnel chinois en 2015 et 2021, la Chine reste engagée en raison du potentiel des ressources du Mali. Au-delà de l’exploitation minière, la Chine a investi dans les infrastructures du Mali. Un projet de modernisation ferroviaire de 2,7 milliards de dollars américains relie Bamako à Dakar, facilitant l’exportation de ressources telles que le minerai de fer et la bauxite. Le montant total de la dette extérieure du Mali envers la Chine n’est pas explicitement mentionné. Mais l’accord de prêt de 11 milliards de dollars américains conclu en 2014 et le prêt de 2,7 milliards de dollars américains accordé en 2016 suggèrent à eux seuls que la dette du Mali envers la Chine pourrait s’élever à au moins 13 milliards de dollars américains. Cela n’inclut pas les prêts destinés à des projets tels que l’autoroute Bamako-Ségou et les ponts de Bamako. Cette politique a souvent été critiquée comme une « diplomatie du piège de la dette », qui accroît la dépendance des pays bénéficiaires à l’égard de Pékin. Au Mali, je pense que cela risque de renforcer la vulnérabilité économique et d’offrir à la Chine un levier géopolitique. Malgré ces aspects positifs, l'aide chinoise au secteur de la sécurité contribue à la fragilité du Mali de plusieurs manières. Tout d'abord, son caractère sans condition permet à la junte militaire malienne de consolider son pouvoir sans engager de réformes démocratiques ou de gouvernance. Ce manque de responsabilité favorise l’impunité des factions militaires corrompues. Et laisse persister les faiblesses de gouvernance et l’autoritarisme. Deuxièmement, la forte dépendance vis-à-vis de l'approvisionnement chinois soulève des inquiétudes quant à l'influence potentielle de la Chine sur les décisions du Mali en matière de défense. Cette dépendance excessive à l'égard des solutions militaires risque d'aggraver les conflits et pourrait conduire à des violations des droits humains par les forces de sécurité, comme en témoigne l'augmentation de la violence à l'égard des civils. Elle ne s'attaque pas aux causes profondes du conflit, telles que la cohésion sociale ou la gouvernance locale. Troisièmement, la dépendance croissante du Mali à l'aide chinoise — tant militaire qu'économique — le rend vulnérable aux perturbations liées aux tensions géopolitiques, aux problèmes de chaîne d'approvisionnement ou aux changements de politique étrangère de la Chine. Cela limite le Mali dans ses efforts de diversification militaire et sa capacité à répondre à l'évolution des menaces. Enfin, les investissements chinois dans les infrastructures, tels que le prêt de 1,48 milliard de dollars (750 milliards de francs CFA) pour la construction de la ligne ferroviaire Bamako-Dakar, créent une « diplomatie du piège de la dette ». https://adf-magazine.com/fr/2025/07/selon-un-chercheur-lassistance-fournie-par-la-chine-au-mali-peut-saccompagner-de-consequences-inattendues/ (15 juillet 2025) En septembre 2024, le colonel Assimi Goïta, chef de la junte du Mali, s’est rendu à Pékin pour conduire une visite de Norinco, société de fabrication d’armes. Le Mali et Norinco ont conclu un accord qui fournira à Bamako le matériel militaire, ainsi qu’une formation et une technologie de défense. Modifié le 22 juillet par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 22 juillet Share Posté(e) le 22 juillet il y a une heure, Wallaby a dit : ... Et par l'ambassade de Chine ? croyais-je me souvenir, mais je me trompais. Je confondais avec « l’Association des femmes du Génie militaire » : https://maliactu.net/discours-de-s-e-m-chen-zhihong-ambassadeur-de-chine-au-mali-a-la-ceremonie-de-la-remise-de-don-a-lassociation-des-femmes-du-genie-militaire/ (15 novembre 2023) L’ambassadeur de Chine au Mali, S.E.M. CHEN Zhihong, a offert des machines à coudre à l’Association des femmes du Génie militaire. Mais ça marche aussi dans l'autre sens : https://www.maliweb.net/societe/mali-lassociation-des-femmes-de-lambassade-de-chine-offre-de-kits-scolaires-et-jouets-pour-enfant-a-lecole-fondamentale-du-genie-militaire-3051512.html (29 janvier 2024) L’Association des femmes de l’Ambassade de Chine offre de kits scolaires et jouets pour enfant à l’école fondamentale du Génie militaire Et si l'on élargit le champ des largesses de l'ambassade de Chine, il y a ça aussi : https://fama.ml/cooperation-sino-malienne-la-chine-offre-des-equipements-bureautiques-a-lecole-de-guerre-du-mali (1er octobre 2024) La Chine offre des "équipements bureautiques" [un bien grand mot, il s'agit en fait de meubles de bureaux] à l’Ecole de Guerre du Mali Plus généralement : https://theconversation.com/le-soutien-de-la-chine-a-larmee-malienne-comporte-des-risques-un-chercheur-en-expose-les-tenants-et-les-aboutissants-259312 (23 juin 2025) Des entreprises chinoises, telles que Ganfeng Lithium et China National Nuclear Corporation, ont investi massivement dans le secteur minier malien. Elles participent à un projet de lithium de 130 millions de dollars américains et à l’exploration d’uranium dans les régions de Kidal et de Falea. Malgré les risques sécuritaires, notamment les attaques contre du personnel chinois en 2015 et 2021, la Chine reste engagée en raison du potentiel des ressources du Mali. Au-delà de l’exploitation minière, la Chine a investi dans les infrastructures du Mali. Un projet de modernisation ferroviaire de 2,7 milliards de dollars américains relie Bamako à Dakar, facilitant l’exportation de ressources telles que le minerai de fer et la bauxite. Le montant total de la dette extérieure du Mali envers la Chine n’est pas explicitement mentionné. Mais l’accord de prêt de 11 milliards de dollars américains conclu en 2014 et le prêt de 2,7 milliards de dollars américains accordé en 2016 suggèrent à eux seuls que la dette du Mali envers la Chine pourrait s’élever à au moins 13 milliards de dollars américains. Cela n’inclut pas les prêts destinés à des projets tels que l’autoroute Bamako-Ségou et les ponts de Bamako. Cette politique a souvent été critiquée comme une « diplomatie du piège de la dette », qui accroît la dépendance des pays bénéficiaires à l’égard de Pékin. Au Mali, je pense que cela risque de renforcer la vulnérabilité économique et d’offrir à la Chine un levier géopolitique. Malgré ces aspects positifs, l'aide chinoise au secteur de la sécurité contribue à la fragilité du Mali de plusieurs manières. Tout d'abord, son caractère sans condition permet à la junte militaire malienne de consolider son pouvoir sans engager de réformes démocratiques ou de gouvernance. Ce manque de responsabilité favorise l’impunité des factions militaires corrompues. Et laisse persister les faiblesses de gouvernance et l’autoritarisme. Deuxièmement, la forte dépendance vis-à-vis de l'approvisionnement chinois soulève des inquiétudes quant à l'influence potentielle de la Chine sur les décisions du Mali en matière de défense. Cette dépendance excessive à l'égard des solutions militaires risque d'aggraver les conflits et pourrait conduire à des violations des droits humains par les forces de sécurité, comme en témoigne l'augmentation de la violence à l'égard des civils. Elle ne s'attaque pas aux causes profondes du conflit, telles que la cohésion sociale ou la gouvernance locale. Troisièmement, la dépendance croissante du Mali à l'aide chinoise — tant militaire qu'économique — le rend vulnérable aux perturbations liées aux tensions géopolitiques, aux problèmes de chaîne d'approvisionnement ou aux changements de politique étrangère de la Chine. Cela limite le Mali dans ses efforts de diversification militaire et sa capacité à répondre à l'évolution des menaces. Enfin, les investissements chinois dans les infrastructures, tels que le prêt de 1,48 milliard de dollars (750 milliards de francs CFA) pour la construction de la ligne ferroviaire Bamako-Dakar, créent une « diplomatie du piège de la dette ». https://adf-magazine.com/fr/2025/07/selon-un-chercheur-lassistance-fournie-par-la-chine-au-mali-peut-saccompagner-de-consequences-inattendues/ (15 juillet 2025) En septembre 2024, le colonel Assimi Goïta, chef de la junte du Mali, s’est rendu à Pékin pour conduire une visite de Norinco, société de fabrication d’armes. Le Mali et Norinco ont conclu un accord qui fournira à Bamako le matériel militaire, ainsi qu’une formation et une technologie de défense. Pour le coup y a moyennement rapport... Mais oui, en effet la Chine a bien compris que certaines communautés africaines se pénètrent via les femmes (cas des Igbos au Nigéria par exemple). Un savoir que les français, si fiers de leur "expérience africaine", ont plus ou moins perdu. Ou n'assume plus, au choix. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) hier à 12:26 Share Posté(e) hier à 12:26 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) il y a 46 minutes Share Posté(e) il y a 46 minutes On commence par démocratiser les drones, y compris ceux par guidage optique. Il va falloir revoir tous nos engagements à la lumière de cette menace nouvelle. Car ces drones peuvent devenir une arme terriblement efficace pour des groupes armés. Il ne faudra pas longtemps pour voir des attaques "complexes" avec eux, pour l'heure on en reste encore sur de l'exceptionnel. Car les habitudes qu'on pouvait avoir depuis des années, même en basse intensité, elles sont remises en question. Qui peut bien croire qu'on puisse encore refaire une FOB comme en Afghanistan si ceux d'en face peuvent balancer des dizaines de drones sur elle? Le harcèlement devient un jeu d'enfant et n'importe quel pays dans le monde peut facilement et discrètement fournir les ennemis de ses ennemis... Il faut repenser les dispositifs, faire des abris pour les véhicules, les aéronefs, les hommes. On ne va plus non plus laisser des réservoirs souples de carburant à l'air libre et l'idée de filets pour cacher la vue et stopper les drones doivent entrer pleinement dans une normalité des différentes bases et abris. Limite qu'on peut être content pour l'heure de ne plus être engagé sur place, encore faut-il concevoir aujourd'hui ce qu'il faut. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) il y a 18 minutes Share Posté(e) il y a 18 minutes En lien aussi, le super convoi de Wagner est arrivé à Kidal, 18 jours. Pour rappel, un convoi français qui allait approvisionner Kidal, il fallait compter 12 heures en moyenne, avec parfois en cas d'imprévus lourd (car il y avait toujours des crevaisons et autres) jusqu'à 24h. Un convoi presque toutes les 2 semaines comportant des dizaines de véhicules sans oublier la log aérienne d'urgence qui était assuré en permanence entre temps. Alors c'est sûre, on se faisait moins accroché, mais c'est aussi bien parfois de se dire qu'on était bien organisé et pas du tout mauvais et que nous n'avions pas besoin de faire une étape de plusieurs jours à Anéfis. J'espère que les véhicules qui entrent à Kidal dans cette vidéo ne sont pas l'ensemble du dispositif, car c'est vraiment rien du tout mais ça ne me surprendrai pas. Je pense que pour l'armée malienne et ses amis russes, le camp principal du Nord n'est pas Kidal mais bien Anéfis, ceci pour diverses raisons sécuritaires et logistiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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