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Opérations au Mali


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Merci des précisions, "c'est mal barré" donc malgré la "croissance" en Afrique et on risque de voir des mégapoles bidonville comme Lagos croître sur tout le continent... La production vivrière suivra t'elle ???

Elle n'a pas suivi au cours des 50 années passées, alors c'est mal parti.

Je m'intéresse à l'Afrique depuis peu, et c'est un continent où tous les indicateurs marchent "à l'envers". Les pays africains étaient auto-suffisants alimentaires lors des indépendances et sont maintenant "déficitaires"... On y mange mieux si on est citadin que dans les campagnes, grâces aux importations (commerciales et humanitaires).

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Elle n'a pas suivi au cours des 50 années passées, alors c'est mal parti.

Je dirais justement que l'Afrique a justement de quoi avoir une grosse croissance. Maintenant que la ruée vers l'Asie se stabilise petit a petit. Les grandes multinationales iront surement chercher de la main d'oeuvre pas cher en Afrique.
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*** aqmi confirme la mort d'abou zeid:

www.cridem.org/C_Info.php?article=644240

17-06-2013 02:36 - Aqmi confirme la mort dans le nord du Mali d'Abou Zeïd, un de ses chefs

L'organisation terroriste ne précise toutefois pas de date dans ce communiqué diffusé dimanche par l'agence de presse mauritanienne ANI.

Abou Zeïd et un autre chef d'unité combattante, le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen dit Abdallah Ac-Chinguitty, sont "morts sur le champ de bataille en défendant la 'Oumma' (communauté musulmane) et la charia islamiques" dans le nord du Mali, selon le communiqué à l'Agence Nouakchott information (ANI), qui a toujours publié des textes d'Aqmi sans jamais être démentie.

Lire aussi : Abou Zeid, l'un des plus puissants islamistes d'Afrique

Selon le Tchad et la France, dont des militaires ont pourchassé les jihadistes dans le nord du Mali, Abou Zeïd a été tué fin février dans l'Adrar des Ifoghas (extrême nord-est malien). Selon le communiqué, les deux hommes ont été tués au cours "des derniers engagements avec les forces ennemies au nord du Mali".

La mort de l'Algérien avait été annoncée dès le 1er mars par le président tchadien Idriss Deby. Des interrogations demeurent toutefois sur les circonstances de son décès, attribué à des militaires français par Paris alors que le président Deby Itno a assuré à plusieurs reprises qu'Abou Zeïd avait été "abattu" par des soldats tchadiens.

"C'est la première fois qu'Aqmi évoque officiellement dans un communiqué la mort d'Abou Zeïd", a assuré à l'AFP le directeur de l'ANI, Mohamed Mahmoud Ould Abou Al-Maali, par ailleurs spécialiste d'Aqmi. Abou Zeïd était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi.

Mohamed Lemine Ould El-Hassen animait lui des conférences et sermons dans les camps d'Aqmi, et était considéré comme "l'idéologue religieux" de l'organisation jihadiste. Fin mars, la chaîne algérienne Ennahar TV avait indiqué que l'Algérien Djamel Okacha a été désigné pour succéder à Abou Zeïd, dont François Hollande venait de confirmer la mort.

Aqmi met en garde la France contre la poursuite de "ses réjouissances pour la mort" de responsables jihadistes et la menace de "conséquences sans tarder". L'opération militaire franco-africaine est en cours depuis janvier contre les groupes jihadistes, dont Aqmi, ayant occupé pendant plusieurs mois en 2012 le nord du Mali. Cette opération a permis de chasser les jihadistes des grandes villes, mais des poches de résistance demeurent dans certaines zones.

www.huffingtonpost.fr/2013/06/16/abou-zeid-aqmi-mort_n_3450165.html?utm_hp_ref=france

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Je dirais justement que l'Afrique a justement de quoi avoir une grosse croissance. Maintenant que la ruée vers l'Asie se stabilise petit a petit. Les grandes multinationales iront surement chercher de la main d'oeuvre pas cher en Afrique.

C'est possible, mais il me semble que la plupart des pays africains ont déjà passé la bosse du baby-boom.
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Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, séance du 22 avril 2013 ( « Débat sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises au Mali » )  : http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17849.html

« Nous avons deux adversaires : la distance et le climat » : intervention de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, au Sénat le 22 avril 2013 ( « Débat sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises au Mali » ) : http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17853.html

« On sait très bien - là aussi ne nous cachons pas derrière notre petit doigt - qu'une partie de cette aide n'est pas allée là où elle devait aller au bénéfice des populations » :  intervention de Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, au Sénat le 22 avril 2013 ( « Débat sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises au Mali » ) : http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17854.html

« Les institutions de transition sont aujourd'hui trop fragiles. Il leur manque la légitimité du suffrage démocratique »  intervention de Gérard Larcher au Sénat le 22 avril 2013 ( « Débat sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises au Mali » ) : http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17846.html

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Intéressant à lire : Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Troisième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l'inventaire des forces armées, en hommes et en matériels, juste avant la défaite face aux jihadistes, au début de 2012 :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130618120951/

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Le Mali a permis à la Cavalerie de valider son concept d’emploi d’escadron d’aide à l’engage­ment (EAE). Des premières unités avaient eu l’occasion de tester le concept au Liban, mais il s’agissait alors d’un théâtre où les forces françaises sont engagées de façon moins offensive.

Au Mali, les cavaliers ont eu l’opportunité de fouiller le concept et de mieux se l’approprier. Preuve du succès, le  1er régiment étranger de cavalerie a projeté, en mai, deux escadrons, dont un EAE. Pour mémoire, l’EAE est constitué soit de trois pelotons de reconnaissance et d’interven­tion antichar (PRIAC) sur VBL avec Milan et un peloton d’appui direct (PAD) sur VAB T20-13 (canon de 20 mm), soit de deux PRIAC, un peloton antichar longue portée sur VAB HOT et un PAD.

L’idée de ces unités était de disposer de forces capables de préparer l’engagement du corps principal ou, au contraire, d’occuper des axes secondaires, pour laisser au «gros» des forces une complète liberté d’action vers l’objectif principal. Une des moti­vations du commandement était de sortir les ERIAC (escadron de reconnaissance et d’intervention antichar) des régiments de chars légers de leur concept d’interven­tion né pendant la guerre froide et de les amener sur une formule plus proche des emplois du contexte opérationnel actuel...

Suite : http://www.ttu.fr/le-concept-des-eae-valide-au-mali/

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Le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord du Mali, ont enfin signé mardi à Ouagadougou un accord pour permettre la tenue de l'élection présidentielle du 28 juillet, à l'issue d'âpres négociations.

Lors d'une cérémonie au palais présidentiel du Burkina Faso, pays médiateur, les deux camps ont signé ce document qui prévoit un cessez-le-feu, un retour de l'armée malienne à Kidal et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.

http://fr.news.yahoo.com/mali-espoir-dun-accord-apr%C3%A8s-relance-n%C3%A9gociations-074925016.html

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http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/74457-pierre-buyoya-sur-rfi%3A-l%26%23039%3Baccord-sign%C3%A9-entre-bamako-et-les-g.html

Retour à Kidal de l'armée Malienne à terme,

cantonnement immédiat des groupes armés + désarmement à long terme,

Objectif de l'élection présidentielle organisée à Kidal pour fin juillet maintenu

On ne dira pas que Bamako s'est fait avoir sur le principe. J'espère que les rumeurs coté Maliens du Sud d'une alliance France-MNLA feront pschiiitt.

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Le soutien logistique des quelque 12 000 Casques bleus de la MINUSMA suscite déjà bien des envies. Qui va se charger de transporter, faire communiquer, nourrir, loger, soigner etc les soldats de la Paix déployés au Mali ? Les prestataires de service sont déjà sur les dents/rangs pour un futur contrat d'une valeur de 300 millions de dollars....

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/06/17/un-soutien-logistique-francais-pour-la-minusma.html

A qui va aller le pactole ?

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Le soutien logistique des quelque 12 000 Casques bleus de la MINUSMA suscite déjà bien des envies. Qui va se charger de transporter, faire communiquer, nourrir, loger, soigner etc les soldats de la Paix déployés au Mali ? Les prestataires de service sont déjà sur les dents/rangs pour un futur contrat d'une valeur de 300 millions de dollars....

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/06/17/un-soutien-logistique-francais-pour-la-minusma.html

A qui va aller le pactole ?

J’espère à nous, on s'est taper tous le boulot  :lol:

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http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2013/06/19/general-clement-bollee-commandant-des-forces-terrestres-il-n.html

Le commandant des forces terrestres, le général Bertrand Clément-Bollée (photo Patrick James, La Voix du Nord), n'a plus qu'une année à diriger la grande maison lilloise.

Il garde une parole riche, franche et une vision réaliste de ce que doit demeurer l'armée de Terre malgré les affres budgétaires et la suppression d'une brigade.

En cette délicate période de transition, entre Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale et Loi de programmation militaire, le général Clément-Bollée avertit : " Je veux profiter de ma dernière année pour, avec le CEMAT, faire connaître les besoins d'une armée de Terre qui doit évoluer. Mais on ne doit pas être les dindons de la farce. "

Premiers retours d'expérience du Mali, programme Scorpion, fermeture de régiments et combat budgétaire, un entretien à lire absolument...

- En quoi l'opération Serval au Mali a-t-elle permis d'influencer le Livre blanc ?

serval,cft,général clément-bollée" D'abord, en corrélation avec la réflexion du Livre blanc, Serval a permis d'arrêter l'idée que les forces prépositionnées, on n'en a plus rien à cirer et que ça coûte cher. On a compris qu'il fallait en laisser un peu. Et que ces forces sont indispensables pour garder une liberté d'action. Nous avons également démontré la pertinence de l'échelon national d'urgence. On a joué le Guépard et ça marche. Le Livre blanc le pérennise et c'est très bien. "

- Quels sont les autres retours d'expérience ?

" Le Mali a permis d'assurer le principe d'association des chefs en alerte (jusqu'aux commandants d'unités) aux planifications tièdes. Avant, l'alerte était assez générique, allant de la distribution de sucettes au conflit paroxystique. Bon, on s'entraînait plutôt sur le haut du spectre. Pour la première fois, nous avons mandaté très en amont les brigades en alerte, pour qu'elles ciblent le Mali, se documentent sur le combat en zone sahélienne, les jihadistes, le combat de rezzou (touareg)... Actuellement, vous devez avoir une petite idée du sujet étudié ? "

- Le Sud-Libyen et les pays environnants du Mali ?

" Voilà, où sont passés les jihadistes ? Nous ne sommes pas des va-t-en guerre, on se prépare. Nous étudions également le Liban, où nous avons 900 casques bleus, et les possibles débordements du conflit syrien. Qu'est-ce qui pourrait nous être demandé ? Le Mali a ainsi démontré notre capacité d'adaptation et la flexibilité opérationnelle du système force terrestre. On le voit avec la logistique qui ne ressemble pas à la log statique "fobisée " (de FOB, base avancée) d'Afghanistan. Au Mali, nous sommes dans une logistique d'accompagnement, sur deux axes au début avec Gao et Tombouctou, en limite d'élongation même. Ce succès montre la maturité professionnelle de l'armée de Terre.

Autre enseignement, en dépit de la mobilité de l'ennemi, nous avons prouvé la pertinence de la doctrine " pas un pas, sans appui ", hélicoptères, artillerie et même interarmées avec l'armée de l'Air. L'évolution nous pousse aussi à entrer dans l'esprit nomade, à l'image du GTIA Désert. Le but, c'est l'agilité tactique, la mobilité, la cohérence. On peut être dispersé pour investiguer et se concentrer à temps pour renvoyer à l'ennemi la surprise, une asymétrie due à notre technologie de l'information.

Le climat extrême nous montre aussi la nécessité de développer encore plus en France une approche de la pratique du sport tournée vers l'opérationnel. Les hommes reviennent fatigués. Et pour finir, le Mali a affirmé que nos matériels étaient à bout de souffle, le VAB, les Sagaie et parfois, les 10RC (blindés légers). Et que le programme Scorpion (remise à niveau matérielle de l'armée de Terre) est indispensable. Les VBMR (véhicules blindés multirôles) et les EBRC (engins blindés de reconnaissance et de combat) auraient fait un carton au Mali.  "

- Voici qui nous amène à la période de transition, entre le Livre blanc et la loi de programmation ? Comment considérez-vous la nouvelle réforme demandée et notamment, la perte d'une brigade ?

serval,cft,général clément-bollée" Pour le chef des forces terrestres que je suis, perdre une brigade, entre 5 et 6 000 hommes, c'est d'abord une amputation. C'est douloureux. Une vraie perte capacitaire sur le plan collectif. Et sur le plan individuel, on me demande de faire dix Florange, ce n'est pas rien à assumer.

Maintenant, je suis réaliste. Le Livre blanc de 2008 était devenu inatteignable. Il faut savoir que dans le budget d'équipements interarmées, l'armée de Terre représente 20 %. Nous représentons 75 % quand on nous demande des économies... Mais nous avons eu le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie), l'hélicoptère Tigre, le LRU (lance-roquettes unitaire), ce qui était déjà une bonne chose. Mais voilà, l'armée de Terre, ce sont des petits programmes. On peut faire des coupes dans 630 VBCI, allez scinder en deux un porte-avions ou un Rafale en six. C'est donc nous qui ramassons. À un moment, il fallait siffler la fin de la récré, sinon, on décrochait. "

- Préférez-vous coller au budget plutôt que promettre des choses impossibles ?

" Effectivement, le Livre blanc ramène l'ambition au réalisme budgétaire. On change le niveau avec deux brigades d'intervention majeure, autour de 20 000 hommes et on passe de 71 000 à 66 000 hommes projetables. On réduit aussi les distances de projection. L'arc de crise est abandonné. Nous sommes plus dans la périphérie européenne que dans le mondialement possible. On se recentre globalement sur l'Afrique, le Moyen-Orient, le golfe arabo-persique. "

- Comment envisagez-vous concrètement cette réduction ?

" C'est une douleur de perdre une brigade mais je retiens qu'au niveau des capacités, nous gardons le spectre complet. Plus quelques échantillons que nous gardons en veilleuse... "

- Avez-vous des exemples de ces domaines en veilleuse ?

" Le renseignement de l'armée de Terre par exemple. Nous n'avons également qu'un régiment cynophile, alors que les chiens explos (détecteurs d'explosifs) sont déterminants, ou seulement trois régiments d'hélicoptères ce qui limite les lots de déploiement. La logistique est aussi en sous-capacité, en ce qui concerne la flotte de transporteurs (camions). Nous sommes également déficitaires à la marge dans l'appui au commandement, les transmissions. "

- Y aura-t-il une armée à deux vitesses dans l'esprit de la Force d'action rapide des années 90 ?

" Premier principe d'évolution : il n'y aura pas d'armée à deux vitesses. Après dix ans d'opérations et d'Afghanistan, on ne peut pas dire à certains : " Tu es un sous-soldat ". "

- Comment faut-il alors comprendre la différenciation instaurée par le Livre blanc ?

serval,cft,général clément-bollée" Pour nous, la différenciation doit s'envisager comme un concept organisationnel. Le Livre blanc détermine trois niveaux de brigade : coercition avec des moyens lourds (Leclerc, VBCI, LRU...), stabilisation (VAB, AMX 10RC, puis VBMR et EBRC) et brigade légère comme la 11e BP (parachutiste) et la 27e BIM (infanterie de montagne). Dans cette configuration, tout le monde est éligible aux OPEX. Non seulement, on y tient mais c'est même un principe fort et un axe majeur de la cohésion de l'armée de Terre. Sinon, il y aura rejet. Si on loupe ça, on fera un mal considérable.

En vingt ans d'engagements, les forces terrestres ont acquis une maturité exceptionnelle. Distinguer ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas, c'est leur faire injure. Déjà, l'armée de Terre a été un modèle de  retenue avec Louvois... "

- Quelles sont donc vos préconisations au chef d'état-major de l'armée de Terre ?

" Nous sommes actuellement dans une réflexion prospective à la Loi de programmation militaire. A mon niveau de commandement, je considère normal de faire part de mes réflexions au CEMAT dont le rôle est de déterminer la politique de l'armée de Terre.

Mon idée maîtresse est de proposer des gains en effectifs, tout en améliorant l'existant et sans remettre en cause l'avenir. Puisque je suis contraint à perdre une brigade, je veux en faire une opportunité pour améliorer les difficultés déjà constatées.

Par exemple, le CRR-FR (Corps de réaction rapide France de Lille) a perdu son 43e RI. Du coup, il me demande des moyens pour s'entraîner. On lui en met mais c'est une perte d'efficacité. L'idée est de lui donner un minimum de 70 % de capacités d'auto-entraînement, de lui réinjecter des forces de transmission, comme une compagnie. "

- Mais si vous renforcez certains tout en perdant une brigade, il faudra bien fermer des garnisons...

" Nous voulons rester opérationnels, pas réussir seulement une déflation d'effectifs. L'échenillage, en prenant quelques uns par ci et par là, engendrerait une frustration généralisée. Ils sont déjà tous aux taquets ! Il faudra donc dissoudre des régiments. "

serval,cft,général clément-bollée- Les députés et élus locaux n'aiment pas trop ça en général...

" Si on met de l'aménagement du territoire, on ne s'en sortira pas. Je milite pour que plusieurs garnisons soient fermées pour garder une capacité pleine et entière. "

- Combien de fermetures ?

" Entre six et huit pour ne pas décrocher. Ça ne se fera pas en une année puisque ce plan courra de 2014 à 2019. Ça fait à peu près deux par an. La pire des solutions serait l'échenillage. Nos régiments ne sont pas en sureffectifs et une telle décision mettrait tout le dispositif en péril. Je rappelle qu'aujourd'hui, nous avons 82 régiments et qu'en 1989, nous en avions 229... Autre temps. "

- Le personnel civil sera-t-il touché par ce plan de réduction des effectifs ?

" La force opérationnelle terrestre (FOT) va perdre cinq-six mille hommes en passant de 71 000 à 66 000. Soit. Mais l'économie totale demandée à la Défense est de 24 000 personnes, sans compter les 10 000 restantes du plan précédent. Il reste donc 18 000 postes à trouver en interarmées, dont des civils qui sont 67 000. Plus que l'objectif demandé pour la FOT ! Oui, il faudra en parler. "

- On vous sent résolu à faire entendre votre voix...

" C'est ma dernière année. Je vais en profiter pour aider à trouver les clés dans l'action à conduire et aider le CEMAT à faire connaître les besoins d'une armée de Terre qui doit évoluer. Nous ne voulons pas être les dindons de la farce. J'espère avoir les moyens de réussir cette nouvelle déflation capacitaire conséquente. Mais sans échenillage ou perte capacitaire, car ce serait terrible. Une décision politique a été prise, le budget est maintenu et financé pour trois ans. Mais Bercy n'a peut-être pas la même approche. Je suis totalement résolu à me battre, comme l'a dit le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, " pour une Loi de programmation militaire au budget respecté ". "

RECUEILLI PAR OL. B.

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Les forces françaises engagées dans l’opération Serval continuent leurs opérations. Au cours des 7 derniers jours, l’activité aérienne est restée intense, avec encore une trentaine de sorties dédiées à l’appui-feu, pour 45 au ravitaillement et au renseignement et 25 au transport.

Grâce également à des informations données par la population locale, les militaires français ont ainsi pu découvrir 4 nouvelles caches d’armes et saisir une trentaine de roquettes, des grenades, 2 canons de 37 mm ainsi qu’une dizaine d’obus de mortier. Et, comme lors de l’opération Orion, une quinzaine de tonnes de “matières actives”, probablement des engrais, permettant de fabriquer des engins explosifs improvisés, ont été trouvées.

Suite :

http://www.opex360.com/2013/06/21/mali-encore-4-nouvelles-caches-darmes-decouvertes-par-la-brigade-serval/

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*** explosion du trafic d'armes dans le sahel:

www.cridem.org/C_Info.php?article=644425

21-06-2013 15:02 - Le boom du trafic d’armes

Les derniers rapports classent le sud de la Libye comme le plus grand marché d'armes à ciel ouvert et s'alarment contre la réorganisation d'AQMI et d'autres groupes terroristes qui se sont repliés du Mali. Reportage à la frontière algéro-libyenne, zone sous haute tension. Illizi, Debdeb, El Oued. De notre envoyé spécial.

«Comment peut-on contrôler la contrebande à la frontière ? Elle fait plus de 1000 km ! Même les Etats-Unis, avec toute la technologie dont ils disposent, ne peuvent surveiller une aussi grande distance !»

A Illizi, à une centaine de kilomètres de la frontière avec la Libye. Le Ramadhan et la canicule qui s'annoncent ont de quoi décourager les quelque 40 000 hommes déployés aux frontières, comme cet officier que nous avons rencontré à Illizi. Pourtant, d'après plusieurs sources sécuritaires, le dispositif de surveillance donnerait de bons résultats :

depuis 2012, les activités se sont même arrêtées la journée, même si encore 10 à 20% d'armes parviennent encore à passer. «Et nous restons mobilisés, promet le militaire. Nos éléments ont préféré ne pas prendre leur congé pendant le mois de carême pour rester avec nous afin de protéger les frontières.»

De l'arsenal d'El Gueddafi que les forces de sécurité ont pu récupérer, encore 40% alimenteraient le plus grand marché de l'armement (rapport des Nations unies) qui alimenteraient même le Hamas et les groupes salafistes en Syrie. Selon une source sécuritaire, près de 4 milliards de dollars d'armement se trouveraient actuellement dans la nature.

Frappes

Côté algérien, en plus des gardes-frontières, des militaires et des douaniers, des méharistes ont été recrutés. «Ce sont des jeunes de la région, souvent au chômage, qu'on a responsabilisés pour leur éviter de passer du côté des trafiquants et des terroristes, explique une source sécuritaire. Ils se déplacent à dos de chameau et renseignent les forces de sécurité sur tout mouvement suspect.»

Une surveillance américaine, par avion, s'effectue du côté libyen, au sud, à l'ouest et à l'est près des frontières égyptiennes, tunisiennes et algériennes depuis 2011. Les avions, sans pilote, décolleraient de bases italiennes. Les forces américaines seraient appuyées par des équipes françaises.

Trois axes attirent l'attention de l'OTAN : celui reliant Djadoune (nord du Niger) à la ville de Sebha (le passage le plus important pour les migrations clandestines), celui de l'erg Murzuq et différents passages stratégiques traversant la région Tajiri vers la Tunisie et vers Awbari (sud-ouest de la Libye).

D'après un rapport sur un site libyen proche des Toubou (ethnie présente au Tchad, au sud de la Libye et au nord-est du Niger, plutôt partisane d'El Gueddafi au début de la guerre, elle s'est ensuite rapprochée des rebelles, ndlr), il y aurait eu depuis plusieurs mois des frappes aériennes.

Et selon les services de sécurité algériens, il pourrait s'agir d'avions français et/ou américains qui visaient des passages/couloirs secrets au sud de la frontière libyenne. Un témoin revenu de Arlit (Nord-Niger) évoque une frappe lors d'une tentative de passage de contrebandiers, dans la région Tajiri, dans le sud de la Libye.

Les services algériens ont rapporté qu'un Libyen venu se soigner à l'hôpital de Djanet avait été touché par une roquette lancée par un avion non identifié en décembre 2012. Passages secrets Malgré toutes les opérations et les astuces de l'armée et des gardes-frontières, les contrebandiers trouvent toujours de nouveaux moyens pour passer les frontières. «Les contrebandiers jouent avec nous au chat et à la souris», assure un garde-frontière.

Selon les rapports de sécurité, les groupes salafistes libyens cacheraient dans le grand Sud des camions d'armes en attendant d'être vendus. Le trafic d'armes s'organise autour de deux zones.

Dans la première - de Sinaouane (est lybien), vers le sud tunisien, puis la région de Guemmar (El Oued) - circulent essentiellement les hommes d'AQMI. La région de Hamada Tinaret, à l'ouest de la Libye, abrite la majorité des passages secrets. Mais d'autres passages ont aussi été recensés à Hamada El Amra, près de Aïn El Zine.

Le Mouvement des fils du Sahara pour la justice islamique et Mokhtar Belmokhtar se partagent la deuxième zone : du plateau de Djadoune (nord-est du Niger) vers la frontière lybienne, algérienne, puis Oued Tafest (rivière asséchée qui traverse le sud-ouest de la Libye vers le sud de la wilaya d'Illizi jusqu'à l'ouest de Djanet jusqu'à la frontière tunisienne).

Katioucha

Ce qui inquiète le plus les autorités : les armes lourdes qui circulent surtout dans un triangle entre la Libye, le Niger et l'Algérie. Car aujourd'hui, les kalashnikovs n'intéressent plus les terroristes. Selon des rapports de sécurité, 90% de la contrebande de kalashnikovs et de grenades se font au profit de groupes criminels, non terroristes.

«Les forces américaines et françaises sont de plus en plus sophistiquées, explique une source sécuritaire. Pour équilibrer les forces, les terroristes sont obligés chercher des armes plus performantes.» Parmi elles : des roquettes katioucha que les djihadistes montent sur des lance-roquettes traditionnels, des missiles Grad ou encore des missiles Kornet (contre les blindés).

Plus curieux, des missiles anti-navire. «Des armes très dangereuses, qui pourraient paralyser la navigation en Méditerranée», assure notre source avant d'ajouter : «Ils cherchent aussi des fusils de précision, des mortiers, des canons, des missiles, des mines antichar et anti-engins blindés et des explosifs que l'armée détient en grand nombre».

Cette situation suscite beaucoup d'inquiétude au ministère de la Défense américain qui aurait mis en place une cellule de crise et recruté une entreprise de renseignement spécialisée dans le commerce clandestin des armes. Les services de sécurité algériens gardent des modèles de ces armes récupérées aux frontières est et sud.

Selon un spécialiste de la lutte antiterroriste au Sahel rencontré près de la frontière, «les armes saisies lors des dizaines d'opérations effectuées dans le cadre de la lutte contre la contrebande ces deux dernières années étaient destinées à AQMI.  Après expertise dans des laboratoires de l'armée algérienne, on sait aujourd'hui qu'elles ne proviennent pas uniquement de la Libye mais de pays du Golfe et de pays occidentaux et qu'elles ont été remises aux rebelles libyens pendant la révolution.»

www.slateafrique.com/285907/le-boom-du-trafic-d%E2%80%99armes

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Des missiles antinavires ?  :O  Ils se prennent pour le Hez ? Autant des attaques de roquettes, missiles antichar et canots suicides dans les ports ou tout prés des cotes sont possibles autant j'ai des doutes sur l'utilisation de ces engins qui nécessitent une assez grosse logistique.

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Selon air & cosmos ce serait dans les tuyaux, avec la modernisation des C130 (un Rafaut portant un PDL et des AASMs). Le concept intéresse Alenia au passage (de manière purement théorique, discussion avec un ingé de là bas dont les yeux s'illuminaient à l'idée de leur C27 gunship + AASM)

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en l'absence de toute menace aérienne ou sol-air ce genre de montage est intéressant en ce qu'il offre la permanence sur zone.

Des AASM ou des GBU largables à distance de sécurité certes, mais un gun-ship concept qui amène l'avion dans l'enveloppe de tir des Manpads ou des ZSU-23 c'est déjà beaucoup plus aléatoire ...

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