Comment trouver un "sniper" ?

[clem200]

Ça dépend du contexte alors.

Contre un taliban à 300 mètres dans un bosquet c'est efficace.

Contre un pro qui tire au 12,7 à 1200 mètres c'est ridicule.

Dans tout les cas c'est pas révolutionnaire comme technique.

[stormshadow]

Les détecteurs acoustiques portée par l’infanterie et les véhicules, ça doit bien aider pour déterminer la position du sniper qui peut être ensuite éliminé par des feux indirects

(mortier/artillerie/LRM/hélico/aviation).

Bombarder toutes le zones susceptible d'abriter des sniper (toit/fenêtre/point haut/point d'observation/etc...) peut aider à neutraliser les snipers.

[clem200]

Est il possible d'avoir une estimation de la distance avec ce genre de détecteur ?

[stormshadow]

oui tout à fait

[S-37 Berkut]

Ça dépend du contexte alors.

Contre un taliban à 300 mètres dans un bosquet c'est efficace.

Contre un pro qui tire au 12,7 à 1200 mètres c'est ridicule.

Dans tout les cas c'est pas révolutionnaire comme technique.

Les fusil insurgé sont en général en 7,62, et ils tirent souvent à environ 500 mètres.

Les armes de Marksman US, comme le M14 EBR, ont des distances d'engagement maxi autours de 800mètres.

Après, 1200mètres, là on es un peu dans les distances maxi du sniping. A cette distance, il faut mesurer la vitesse du vent, l'hygrométrie, etc ...

Là c'est pour éliminer des cibles de haute valeur. Mais des snipers dont le but serait juste de provoquer la panique dans une unité d'infantrie, ou juste de la ralentir, engageront leur cibles de plus près. Pour réaliser la maximum de shoot positif en un minimum de temps.

[Kiriyama]

J'avais lu (je ne sais plus où) que souvent les snipers ne tiraient pas si loin que ça de leur cible, notamment lors de la guerre dans les Balkans. C'est rare qu'ils exploitent toute la portée de leur arme. Ils tiraient à 300 mètres, pas plus.

[Ciders]

Dans les Balkans, les combats avaient souvent lieu en zone urbaine. Ca doit limiter sérieusement la portée utile des armes, notamment dans des zones de forte densité, ou avec beaucoup de grands immeubles (comme à Sarajevo).

[Serge]

J'avais lu (je ne sais plus où) que souvent les snipers ne tiraient pas si loin que ça de leur cible, notamment lors de la guerre dans les Balkans. C'est rare qu'ils exploitent toute la portée de leur arme. Ils tiraient à 300 mètres, pas plus.

En effet, la distance n'est pas une obligation même si, en ville, il est difficile de tirer à plus de 200m.

La priorité est le coup au but à la première cartouche.

[colonio]

Pour avoir à l'époque travaillé à Sarajevo à la lutte contre les snipers, je peux vous dire qu'en 1995 déjà des détecteurs d'optique pointés et des systèmes de triangulation acoustique ont été utilisés sur le terrain. Mais de façon quasi expérimentale rien à voir avec les systèmes  actuels.

Il convient de distinguer le sniper militaire, équipé de fusil à lunette, entrainé pour le tir précis à longue distance et le tireur isolé qui harcèle en trtant des cibles d'opportunité dans un secteur réduit. Une bonne partie des "snipers" en ville à cette époque étaient du deuxième type et n'utilisaient que de simple fusil d'assaut sans lunette; battant un secteur précis (point de passage obligé) à 100/300 m.En gros des non spécialistes, tireurs d'opportunité, ce que dans l'absolu tout le monde peut faire

Il me semble qu'en jungle et selon le type de foret des tireurs embusqués de ce type sont suffisants pour tenir un point de passage, layon, site de franchissement etc.

Concernant l'automisation dans le cas de sarajevo des dispositifs de tir déporté ont été bricolé mais à ma connaissance à base de mitrailleuses à déclenchement électrique.Le tireur observant le secteur visé par des miroirs ou périscopes le résultat étant le meme que le tireur isolé, en gagnant en portée.

Concernant la réaction possible que se soit contre le tireur entrainé qui allume à 800 m ou l'amateur à 200 la seule parade immédiate est la riposte à priori et la création de masque, fumigènes, mise en place de containers dans le cas de sarajevo...

Mais la vrai parade c'est de bonnes bases de combat d'infanterie, bon poste, camouflage, discrétion, choix des itinéraires couverts etc.et le combat embarqué bien sur.

 

[S-37 Berkut]

Merci pour ton explication colonio  =)

Pour les Taleb, ils ont ce qui ressemblerait plus à des snipers amateur en quelque sorte.

Equipement ancien, lunette d'un autre âge, et entrainment rdmentaire. Mais on n'est plus dans le cadre du tireur opportuniste.

Les afghans ont depuis l'époque soviétique, compris l'avantage du snip en haut d'une coline. Et ce sont eux qui font le plus de dégats avec les RPG et les IED.

[Serge]

Il fait faire attention.

Pour définir le niveau d'un sniper, seul sa formation compte. C'est celle-ci qui permet de dire qu'untel est dépassé. L'âge du matériel est un trompe l'œil. Cela fait des décennies que l'on fait du tir de précision et cela marche.

[colonio]

Pour le cas de l'afga il y a eut des cas isolés de sniping de qualité, j'ai au moins en tete le cas d'un afgan abattu lors des opérations suite à l'attaque de la prison de kandahar. Tir précis (la tete) et à grande distance plus de 400m à priori, chance , tireur étranger, on ne saura jamais. Comme quoi le terme de sniper est toujours a relativisé. La formation et donc l'emploi est en effet sans doute ce qui fait la différence entre les catégories.

[Kiriyama]

En fait le mot "sniper" est souvent employé à mauvais escient. Un "sniper" c'est juste un tireur embusqué qui peut très bien n'avoir aucune formation et une arme basique (fusil d'assaut sans lunette), à ne pas confondre avec un vrai tireur de précision/d'élite. Le "sniper de Washington" d'il y a quelques années avait une formation assez faible et utilisait une arme en 5.56 (Bushmaster je crois).

[Claudio Lopez]

Il y a plusieurs types de Sniper . Il y a le sniper qui est disponible dans chaque bataillon, qui est là pour buter les tireurs embusqués ennemis qui ont du matos pour tuer n'importe qui à 400 mètres

Et puis, il y a le sniper de type "force spéciale", le tireur d'élite, qui travaillent toujours en binome car ils tirent de beaucoup plus loin (1800 mètres et même plus) .

Celui qui accompagne le tireur est ce que l'on appelle, "l'observateur" ou "le chef de pièce" et lui donne des informations de correction de tir sur la distance, le vent, la température etc...

J'ai appris ça en voyant l'excellent "Shooter" avec Mark Walhberg =)

Les 5 premières minutes sont excellentes !

[vincenzo]

Il y a plusieurs types de Sniper . Il y a le sniper qui est disponible dans chaque bataillon, qui est là pour buter les tireurs embusqués ennemis qui ont du matos pour tuer n'importe qui à 400 mètres

Et puis, il y a le sniper de type "force spéciale", le tireur d'élite, qui travaillent toujours en binome car ils tirent de beaucoup plus loin (1800 mètres et même plus) .

Celui qui accompagne le tireur est ce que l'on appelle,  "le chef de pièce" et lui donne des informations de correction de tir sur la distance, le vent, la température etc...

J'ai appris ça en voyant l'excellent "Shooter" avec Mark Walhberg =)

Les 5 premières minutes sont excellentes !

Je préfére le passage ou il flingue les mecs à la 22 avec un silencieux bouteille en plastique tissu!

[Kiriyama]

Le film est très inférieur au livre !

[Serge]

En fait le mot "sniper" est souvent employé à mauvais escient. Un "sniper" c'est juste un tireur embusqué qui peut très bien n'avoir aucune formation et une arme basique (fusil d'assaut sans lunette), à ne pas confondre avec un vrai tireur de précision/d'élite. Le "sniper de Washington" d'il y a quelques années avait une formation assez faible et utilisait une arme en 5.56 (Bushmaster je crois).

Il n'y a pas plusieurs types de sniper. Il y a juste l'emploi à toutes les sauces d'un terme précis.

[clem200]

Plus de 1800 mètres ? C'est possible ça ? Ça commence à devenir sacrément compliquer.

[g4lly]

Je ne sais pas si ca a été posté ailleurs, désarmer un suicidaire a 80m du boulot de "sniper".

http://www.laprovence.com/article/region/jai-fait-mouche-sur-son-arme-a-80-metres-pour-le-sauver

Ce tireur d'élite du GIPN avait empêché un policier de se suicider

Il aurait suffi qu'il effleure la détente de son pistolet automatique pour que le coup parte. L'assaut était alors impossible à donner, pour parvenir à maîtriser ce policier désespéré, samedi matin. Alors les hommes du GIPN ont attendu. De très longues heures... Quatre jours après le sauvetage de ce policier municipal de Marignane qui voulait mettre fin à ses jours, le GIPN raconte cette intervention jusque là inédite: choisir de tirer sur l'arme que l'homme avait braquée sur sa tempe. L'empêchant ainsi de mettre son terrible projet à exécution.

"Quand nous arrivons sur les lieux samedi, à 4h50 du matin, l'homme est sorti de sa voiture, il est armé et dangereux pour lui-même", raconte le commandant Didier Andrieux. Le policier marignanais, après une violente dispute familiale la veille au soir, s'est réfugié devant le stand de tir où s'entraîne la police municipale, armé d'un pistolet personnel. Didier Andrieux, le patron du GIPN, s'approche lentement de ce père de famille de 57ans.

"Il accepte que j'entre en contact avec lui, à condition que je pose mon arme. Ce que je fais, en m'approchant à une dizaine de mètres." Protégé de son seul gilet pare-balles, le chef du GIPN, en éclaireur, entame une longue, très longue, série de négociations. "Il fait feu dans le vide, il est très tendu, méfiant et désespéré, m'empêchant d'approcher sinon il pointe son arme sur moi", explique Didier Andrieux, rejoint par un équipage du GIPN.

Ces superflics sont chargés de restreindre la mobilité du policier municipal et de le neutraliser sans danger, mais aussi d'assurer la sécurité de leur chef, chargé des négociations. Un "sniper" (tireur de haute précision) est positionné pour intervenir dès que possible. "Très délicat, raconte le tireur. Il bouge sans cesse, rentre dans sa voiture puis sort brusquement sans jamais baisser son arme." Malgré toutes les tentatives du négociateur, rien n'y fait. "Au bout d'un moment, il m'explique même qu'il ne peut pas se laisser interpeller, qu'il doit en finir... Pour lui qui est policier, c'est terrible de se retrouver dans cette situation", poursuit le commandant Andrieux.

Même l'intervention de l'épouse du policier désespéré, dissimulée derrière le négociateur et équipée d'un gilet pare-balles, ne parvient pas à ramener l'homme à la raison. Qui lance, vers 9h du matin: "Je veux en finir." Les flics du GIPN le savent, ils n'ont plus une seconde à perdre.

"Voilà cinq heures que nous tentons de le raisonner mais il semble de plus en plus déterminé à se donner la mort et fait un signe de croix", explique le tireur, l'oeil rivé sur l'homme de 57ans et sur son chef. "Je sais que j'ai l'autorisation de tirer sur l'arme pour l'empêcher de mettre fin à ses jours. Mais seulement si tous les paramètres sont réunis." À 9h30, le "sniper" tire et fait mouche. Le Beretta 92F explose, arrachant un doigt du policier, qui a ainsi la vie sauve. Une intervention parfaitement inédite en France et en Europe.

[Claudio Lopez]

Plus de 1800 mètres ? C'est possible ça ? Ça commence à devenir sacrément compliquer.

Définition Wikipedia :

Les tireurs d'élite se divisent en deux groupes principaux :

Le tireur de précision (en anglais marksman ou anciennement sharpshooter) appartenant à une section d'infanterie et utilisant des fusils d'une portée efficace allant jusqu'à 800 m. Outre l'emploi militaire, des tireurs de précision sont fréquemment sollicités dans des missions de police, comme lors de prises d'otages, pour l'efficacité préventive de leur tir à distance.

Le tireur embusqué (en anglais sniper) agissant en petite équipe (en duo, en trio voire isolément) de manière isolée et utilisant une arme d'un calibre supérieur au précédent qui permet des tirs précis à plus de 1 800 m. Outre l'emploi militaire, les tireurs embusqués sont utilisés lors d'assassinats de personnalités politiques ou publiques protégées.

Il y aussi ce lien qui confirme l'histoire des 1800 mètres mais à cette distance, tu dois prendre en compte plein de paramètres pour ajuster le tir (vent, température, humidité, coriolis (ne me demandez pas ce que c'est , j'ai entendu le terme dans "SHOOTER" ;)).

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/tireur-d-elite-ou-de-precision-la-realite-du-metier

[clem200]

Oui mais entre une définition Wikipédia et la réalité du terrain ...

Enfin je ne dis pas que c'est impossible mais ça m'étonne juste.

[Claudio Lopez]

Je ne sais pas si ca a été posté ailleurs, désarmer un suicidaire a 80m du boulot de "sniper".

http://www.laprovence.com/article/region/jai-fait-mouche-sur-son-arme-a-80-metres-pour-le-sauver

Aux états-unis, cela est déjà arrivé et même plusieurs fois où les snipers jouent à Lucky Luke en désarmant les forcenés , il y a même des vidéos mais il faut les trouver...

[Rob1]

Oui mais entre une définition Wikipédia et la réalité du terrain ...

Enfin je ne dis pas que c'est impossible mais ça m'étonne juste.

Il y a eu quelques records à plus de 2000 m sur cible humaine, mais c'est chaud-chaud. Un des plus médiatisés avait eu lieu en trois coups, avec un 12,7 bolt-action, des munitions match et à haute altitude (moins de pression atmo)... quoique récemment un Brit dit avoir fait mieux avec un .338 !

[g4lly]

Il y a eu quelques records à plus de 2000 m sur cible humaine, mais c'est chaud-chaud. Un des plus médiatisés avait eu lieu en trois coups, avec un 12,7 bolt-action, des munitions match et à haute altitude (moins de pression atmo)... quoique récemment un Brit dit avoir fait mieux avec un .338 !

Avec les calculateurs balistiques et pas mal de chance ... théoriquement y a moyen. Apres on ne parle des pas de tout les tir raté :)

[aviapics]

Oui, c'etait un canadien qui tenait le "record" et Afgha, mais un anglais l'a battu, 2475m...

Corporal of Horse (CoH) Craig Harrison Novembre 2009 2 475 m L115A3 Long Range Rifle .338 Lapua Magnum LockBase B408 bullets UK Household Cavalry Guerre d'Afghanistan

Caporal Rob Furlong Mars 2002 2 430 m McMillan Tac-50 Hornady A-MAX .50 Canada 3e Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry Guerre d'Afghanistan

Caporal-chef Arron Perry Mars 2002 2 310 m McMillan Tac-50 Hornady A-MAX .50 Canada 3e Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry Guerre d'Afghanistan

Coriolis, c'est la rotation de la terre... celle qui fait tourner l'eau dans le lavabo.