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La Défense en Outre-Mer


Berezech

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Je me permets de lancer ce nouveau sujet sur la Défense en OM

Ayant déménagé pour l'Outre-Mer il y a maintenant près de deux mois (en Guadeloupe  =D), je me suis posé pas mal de questions sur la façon dont la France défend ses "confettis" d'Empire. Au delà du pur ordre de bataille, je cherche à comprendre les missions prioritaires, les moyens de souveraineté, les implications pour la société de la présence de forces militaires. Et puis avoir des anecdotes et avoir l'opinion des membres du forum là dessus  :lol:

Dans les Antilles j'ai trouvé ça :

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/antilles/dossier/les-forces-armees-aux-antilles

- l’armée de Terre  avec :

    le 33ème  RIMa (régiment d’infanterie de marine), implanté à Fort-de-France (Fort Desaix);

    le 41ème BIMa (bataillon d’infanterie de marine) en Guadeloupe (Camp Dugommier).

- la Marine nationale dont la base navale est implantée dans le Fort Saint Louis à Fort-de-France avec :

    deux frégates de surveillance (FS) : le Ventôse embarquant un hélicoptère Panther et le Germinal embarquent un hélicoptère Alouette III ;

    un bâtiment de transport léger (BATRAL) ;

    un patrouilleur de gendarmerie maritime,

    un remorqueur portuaire côtier.

- l’armée de l’Air déployée sur la base aérienne du Lamentin avec :

    l’escadron de transport Outre-mer « Antilles » comprenant trois appareils de transport CN 235 Casa ;

    deux hélicoptères de manœuvre Puma ;

    un hélicoptère léger Fennec

    le 33ème  RIMa (régiment d’infanterie de marine), implanté à Fort-de-France (Fort Desaix);

    le 41ème BIMa (bataillon d’infanterie de marine) en Guadeloupe (Camp Dugommier).

En Guyane :

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/guyane/dossier/les-forces-armees-en-guyane

- l’armée de Terre (près de 1300 militaires dont 500 en mission de courte durée) avec :

    le 9ème RIMa (régiment d’infanterie de marine), implanté à Cayenne et Saint-Jean du Maroni ;

    le 3ème REI (régiment étranger d’infanterie), implanté à Kourou, Saint Georges et Régina où se trouve le Centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE).

- la Marine nationale (100 militaires permanents) dont la base navale est implantée à Dégrad des Cannes, avec deux patrouilleurs P400 et deux vedettes côtières de surveillance maritime de la gendarmerie maritime.

- l’armée de l’Air (210 militaires dont 50 en mission de courte durée) répartie sur :

    la base aérienne 367 « capitaine Massé », à Cayenne Rochambeau qui met en œuvre l’escadron d’hélicoptères d’outre-mer (EHOM 00.068) composé de 4 Puma,  4  Fennec et 1 DHC-6 Twin Otter. En 2012, 3 avions de transport CASA complèteront le dispositif ;

    le centre de contrôle militaire (CCM 06.967) implanté dans le périmètre du centre spatial guyanais à Kourou.

- Pour les Mascareignes/Océan Indien :

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/dossier/les-forces-armees-en-zone-sud-de-l-ocean-indien

l’armée de Terre  avec :

    le 2ème  RPIMa (régiment parachutiste d’infanterie de marine), implanté à Pierrefonds;

    le DLEM (Détachement de Légion étrangère de Mayotte) à Dzaoudzi.

- la Marine nationale avec :

à La Réunion, la base navale est implantée dans le Port de la Pointe des Galets avec :

-    deux frégates de surveillance (FS) : le Nivôse et le Floréal embarquant chacune un hélicoptère Panther;

-    un bâtiment de transport léger (BATRAL) ;

-    un patrouilleur austral,

-    un patrouilleur de service public ;

-    une vedette côtière de surveillance de la gendarmerie maritime.

à Mayotte, l’élément de base navale (ELEBN) avec :

-    un chaland de transport de matériel (CTM) ;

-    une vedette côtière de surveillance de la gendarmerie maritime.

- l’armée de l’Air sur la base aérienne Roland-Garros avec :

    l’escadron de transport Outre-mer « Réunion » comprenant deux avions de transport tactique C 160 « Transall » ;

    deux hélicoptères léger « Fennec ».

- La Polynésie http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/polynesie-francaise/dossier/les-forces-armees-en-polynesie-francaise

- La Nouvelle Calédonie http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/nouvelle-caledonie/dossier/les-forces-armees-en-nouvelle-caledonie

- St Pierre et Miquelon ?

- Les autres territoires français dans le Pacifique, l'Océan Indien et les Caraïbes ?

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Ayant déménagé pour l'Outre-Mer il y a maintenant près de deux mois (en Guadeloupe  =D), je me suis posé pas mal de questions sur la façon dont la France défend ses "confettis" d'Empire.

Mal  =( 

L'armée de terre est présente un peu partout (en parti grâce au service national adapté) ça permet d'avoir un effectif minimum pour pouvoir repousser une invasion ou faire des missions de police. L'avantage de nos DOM, c'est qu'ils sont presque tous assez gros donc on a quelques milliers de militaires par DOM ce qui nous "protège" d'une attaque surprise comme au Malouines (ou la soixantaine de soldat ne pouvait pas faire grand chose) Bon ça reste pas énorme, mais normalement à part pour la Guyane on ne risque pas de subir de grosse attaque vu qu'on est protégé par la mer donc on doit juste résister à un parachutage ou à un débarquement.

Pour St Pierre et Miquelon ou nos îles désertiques, la présence militaire (si elle existe) est plus symbolique qu'autre chose.

Pour la marine, on a quelques patrouilleurs des frégate de surveillance Floréal et des BATRAL. Il s'agit bien plus de faire des missions de police (allant jusqu'à la contre insurrection pour rétablir le drapeau français suite à une révolte des "indigènes") ou des missions humanitaires que des missions de guerre face à des navires de premiers rang. Éventuellement il reste possible d'utiliser ces moyens pour soutenir une intervention contre un petit voisin qui n'a pas d'armée digne de ce nom (donc l'Afrique principalement)

Bon pour être honnête il faut aussi rajouter que les autres navires de la marine y font de temps en temps une escale.

Pour l'armée de l'air, on a quelques hélicoptères et avions de transport léger de basé en permanence. Il s'agit principalement d'effectuer des missions de transport (humanitaire ou pour les autres armées) Il est aussi possible de s'en servir pour des missions de projection de forces et pour déployer nos troupes. Mais ça reste de la faible intensité (comme pour la marine avec ses BATRAL) En étant un peu optimiste, on pourrait dire que ça nous sert aussi à connaître le terrain et à disposer d'une base aérienne. Cela permet peut-être de faciliter/d'accélérer l'arrivée d'un détachement d'avions de combat depuis la métropole en cas de crise. Mais on manque quand même de moyens de combat. On n'assure pas la police du ciel (même à la Suisse juste en heure ouvrable) et on ne peut pas effectuer de missions de combat.

Il y a le cas particulier de la Guyane. Les hélicoptères sur place servent à la lutte contre l'orpaillage et sont plus ou moins armés. Mais surtout il y a régulièrement (presque un par an) un gros détachement avec chasseurs, AWACS, avion ravitailleur (et parfois batterie sol-air) pour une durée plus ou moins longue (on en profite pour nos lancements stratégique de l'année et pour un exercice de grande ampleur avec nos voisins ou on leur montre qu'on n'est pas des rigolos qu'on peut agresser) La Guyane est le seul de nos territoire OM a recevoir des détachements d'avions de combats, les autres doivent se contenter d'un passage du porte-avions (et c'est la marine)

Si on rajoute que la Guyane est de plus en plus importante (accès à l'espace pour toute l'UE, puits de pétrole au large, augmentation de la population donc du PIB local, intérêt écologique ...) et que c'est notre territoire le plus vulnérable (ce n'est pas une île, nos voisins commencent à avoir une armée crédible et je crois qu'on n'a aucun traité d'alliance avec eux) je me demande si on ne va pas à terme avoir un détachement permanent de quelques chasseurs (et AWACS ? j'y verrais bien le 4eme E2C)

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Ayant un peu bougé en Martinique et en Guyane ce qui m'a frappé en arrivant sur les aéroports ce sont les moyens aériens (qui sont sur le coté des terminaux civils).

Quelques hélicos. Des CASA ou des Transalls.

AUCUNS avions de patrouille maritime  :O

Et dans le cas de la Guyane ne pas avoir une base aérienne autonome avec une poignée de jet pour faire la police du ciel où décoller en interception c'est fou.

Alors certes le niveau de la menace conventionnelle dans la zone caribéenne est proche du néant et ne justifie pas le déploiement de moyens considérables (Pis bon la Martinique et la Guadeloupe, désolé mais c'est pas stratégique, à part pour le rhum agricole  :lol:)

Mais la Guyane j'y ai été le mois dernier, c'est important (port spatial, pétrole, position stratégique en amérique du Sud). Pas si géographiquement vulnérable que ça (deux routes d'accès seulement, St Laurent et St Georges, et la mer.

A priori on est engagé dans un partenariat stratégique avec les brésiliens et ce sont des alliés surs. Cependant se souvenir qu'ils nous ont déjà pris du terrain par le passé :

À partir de 1861, la France et la Hollande se contestent le territoire richement aurifère du cours supérieur du fleuve Maroni. Les Français estiment que le cours d'eau formateur est le Tapanahoni, alors que les Hollandais soutiennent que c'est le Lawa. En 1891, la contestation est arbitrée par le tsar de Russie au détriment de la France qui perd une zone de 25 000 km², riche en minerais d'or.

En 1900, un arbitrage définitif rendu par le Conseil fédéral suisse fixe la frontière franco-brésilienne sur l'Oyapock, au détriment de la Guyane française qui perd un territoire de 260 000 km². La France considérait, non sans de sérieuses raisons, que la rivière Japoc découverte par Vicente Yáñez Pinzón en 1499 ne correspondait pas à l'Oyapock mais au fleuve Araguary plus au sud, du fait que les phénomènes de subsidences et d'accumulation ont bouleversé tout le dessin de la côte entre l'Amazone et l'Oyapock, depuis le XVIIe siècle. Cependant les Brésiliens menés par le Baron de Rio Branco, mieux préparés et soutenus par de très forts intérêts politiques et diplomatiques, finissent pas imposer leur propre vision, mettant fin à deux siècles de disputes.

(source Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Guyane#XIXe.C2.A0si.C3.A8cle)

J'avais effectivement oublié les RSMA. C'est un plus qui permet d'avoir un peu plus de masse en cas de pépins.

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Je vois que c'est presque pareil comme chez nous ! Parcontre pour notre base aérienne y'aura du changement on avais 2 fennec et 2 transall maintenant on ce limitera à 2 transall en 2013 mais vu l'état je pense qu'on aura des Casa dans le futur et ceux malgré une modernisation de notre base...

Pareil pour nos patrouilleurs ou on à réduit nos capacités : la vente de La Rieuse et le désarmement de la Boudeuse

! Parcontre on à Le Malin !  ^-^

Je pense honnêtement que même si les avions de combat serai exagéré dans certaines zones mais avoir quelques hélicoptères armée ne serai pas du luxe car on sais jamais ! Pas des tigre hein mais des ec-145 armée par exemple

De tout façon on nous dira que y'a pas la place dans la port (c'est faux un bpc et un fremm rentrer parfaitement) et que pour la protection des iles éparses y'a pas besoin d'un truc de fou !

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A priori on est engagé dans un partenariat stratégique avec les brésiliens et ce sont des alliés surs. Cependant se souvenir qu'ils nous ont déjà pris du terrain par le passé :

Ils nous ont déjà pris du terrain, mais suite à des négociations, pas par la force. C'est un de nos rares voisins avec qui on n'a jamais eu de guerre.
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Il n'y a jamais vraiment eu de guerre avec les Brésiliens, mais on a eu le conflit de la langouste (1961-1963). Certains parlent de guerre de la langouste, mais le problème a été réglé sans le moindre coup de canon. Par contre, les Brésiliens ont une certaine tendance à vouloir étendre leurs eaux territoriales. Ils ne sont pas les seuls : un certain nombre de pays commandent des études géologiques pour justifier de telles extensions devant l'ONU, mais les Brésiliens sont assez actifs en la matière. En 2010, l'une des dernières décisions de Lula avant de quitter sa fonction de Président de la République fut d'étendre la souveraineté du Brésil à 350 miles marins dans cinq zones du plateau continental. Cela a été fait sans même attendre l'aval de la Commmission sur les Limites du Plateau Continental mandatée par l'ONU. Sans doute ce passage en force s'explique-t-il par la volonté d'assurer de nouveaux prospects pour l'entreprise nationale Petrobras.

Ce n'est pas par hasard si le Brésil a récemment pris position en faveur de l'Argentine quant à la question des Malouines : en défendant la cause argentine, le Brésil tente de légitimer sa position pour les tensions à venir. Dans la population brésilienne, il y a cette critique récurrente envers les "pays du nord" qui seraient encore empreints d'une logique colonialiste. Dans les faits, le Brésil montre une logique expansionniste bien plus évidente que la plupart des "pays du nord". Ils usent d'ailleurs de toutes les combines pour affirmer ou étendre leur territoire : installation de communautés religieuses, affirmation de la présence de tribus indiennes retrouvées - et dont les droits ont très longtemps été bafoués par les autorités nationales - pour justifier le tracé d'une frontière, etc.

Généralement, les Brésiliens sont des gens intelligents, avec qui il est possible de négocier et de trouver des compromis. Mais, on n'est pas forcément à l'abri de nouvelles tensions sur les limites territoriales. Surtout si la Guyane et ses alentours se montrent riches en pétrole.

____________

Sinon, un autre cas - peu connu - de différend territorial impliquant malgré eux la France et le Brésil : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_de_la_Guyane_ind%C3%A9pendante

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C'est amusant, je parlais récemment avec ma femme ( brésilienne ) du "conflit" sur les frontières avec la France au 19e siècle.

Bizarrement, la vision brésilienne n'est pas tout à fait la même ( ce sont les français qui voulaient étendre les frontières de la Guyane en profitant du flou des précédents tracés de frontière ).

Comme quoi, la vision de l'histoire est toujours biaisée selon le pays racontant des événements ( ceci dit sans préjugé de qui a raison ou tort sur le sujet ).

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C'est amusant, je parlais récemment avec ma femme ( brésilienne ) du "conflit" sur les frontières avec la France au 19e siècle.

Bizarrement, la vision brésilienne n'est pas tout à fait la même ( ce sont les français qui voulaient étendre les frontières de la Guyane en profitant du flou des précédents tracés de frontière ).

Quand on regarde le différend franco-brésilien sur les frontières du 19ème siècle, on peut comprendre les deux points de vue, justement parce qu'il y avait un flou, notamment sur la toponymie. Et que le conseil fédéral suisse ait tranché ainsi n'a rien de scandaleux. Mais le résultat aurait pu être autre et ça n'aurait pas forcément été plus illogique.

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  • 5 weeks later...

Il n'y a jamais vraiment eu de guerre avec les Brésiliens, mais on a eu le conflit de la langouste (1961-1963). Certains parlent de guerre de la langouste, mais le problème a été réglé sans le moindre coup de canon. Par contre, les Brésiliens ont une certaine tendance à vouloir étendre leurs eaux territoriales. Ils ne sont pas les seuls : un certain nombre de pays commandent des études géologiques pour justifier de telles extensions devant l'ONU, mais les Brésiliens sont assez actifs en la matière. En 2010, l'une des dernières décisions de Lula avant de quitter sa fonction de Président de la République fut d'étendre la souveraineté du Brésil à 350 miles marins dans cinq zones du plateau continental. Cela a été fait sans même attendre l'aval de la Commmission sur les Limites du Plateau Continental mandatée par l'ONU. Sans doute ce passage en force s'explique-t-il par la volonté d'assurer de nouveaux prospects pour l'entreprise nationale Petrobras.

Ce n'est pas par hasard si le Brésil a récemment pris position en faveur de l'Argentine quant à la question des Malouines : en défendant la cause argentine, le Brésil tente de légitimer sa position pour les tensions à venir. Dans la population brésilienne, il y a cette critique récurrente envers les "pays du nord" qui seraient encore empreints d'une logique colonialiste. Dans les faits, le Brésil montre une logique expansionniste bien plus évidente que la plupart des "pays du nord". Ils usent d'ailleurs de toutes les combines pour affirmer ou étendre leur territoire : installation de communautés religieuses, affirmation de la présence de tribus indiennes retrouvées - et dont les droits ont très longtemps été bafoués par les autorités nationales - pour justifier le tracé d'une frontière, etc.

Généralement, les Brésiliens sont des gens intelligents, avec qui il est possible de négocier et de trouver des compromis. Mais, on n'est pas forcément à l'abri de nouvelles tensions sur les limites territoriales. Surtout si la Guyane et ses alentours se montrent riches en pétrole.

____________

Sinon, un autre cas - peu connu - de différend territorial impliquant malgré eux la France et le Brésil : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_de_la_Guyane_ind%C3%A9pendante

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Ce qu'il y a c'est qu'on peut guère mélanger ces histoires entre l'époque ou les ZEE ne faisaient que 12 miles, et que les français venaient en profiter pour venir pécher au de la de ces 12 miles en zone internationale atlantique ... Et la guyane qui n'a pas grand chose a voir avec cela et les éventuels futurs parallèles qu'on pourra trouver avec l'appui qu'ils donnent actuellement a l'argentine pour les malouines (qui la a une fondement + que raisonnable : ces iles étant une simple prolongation du talus continental sud américain en termes géographique : elle font tout simplement parti du continent sud américain ! Je dis géographique et non géologique : car géologiquement parlant c'est jusqu'a la dorsale que les 2 plaques américaines, africaines et eurasiennes se prolongent)

au niveau de la Guyane française, le brésil sait d'avance qu'au vu du droit international des ZEE : il n'y aura rien a gratter ni a espérer : les 2 ZEE selon se droit doivent se faire frontière selon l'axe du Maroni et point final : la frontière est très claire, et aucune ambiguité possible ou éventuelle a exploiter !

Ils pourront soutenir tant qu'ils le veulent l'Argentine sur les Malouines (et a raison je pense) au nord il n'y a rien a gagner avec la guyane ... L'axe frontalier des 2 ZEE via le Maroni depuis son embouchure jusqu'aux extensions maximales : sera absolu et inchangeable

A moins que de nouvelles rêgles bancales viennent troubler cela entre temps : j'en doute un peu ...

Restera la question des éventuelles nappes de pétrole communes de part et d'autres de cet axe ou il faudra trouver des accords si elles communiquent vraiment pour soit y pomper les mêmes volumes d'un coté ou de l'autre, soit une solution + intelligente qui sera de réaliser une plateforme en commun d'exploitation de la même nappe puis redistribution de celle ci selon les proportions que se trouve le volume de la nappe de part et d'autre de l'axe

Ils sont condamnés a devoir s'entendre avec nous, ou la seule autre solution serait de ne plus reconnaitre la Guyane française : ce qui risque d'être difficile aussi, tant cela fait déja un bon moment que ce territoire est acté par les brésiliens comme français, admis et reconnu ... Et que la C'est toute l'Europe spatiale qu'ils se mettraient a dos, les USA et même récemment la Russie : bref tout ceux qui ont aujourd'hui un intéret dans la Guyane française et surtout son centre spatial équatorial

Et a ce niveau, je pense bonne nouvelle : le Brésil n'a pas spécialement l'air de vouloir faire "chier" la France a ce niveau, trop de choses a perdre qu'il sera difficilement regagnable en pétrole de l'autre

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@Berezech

en matière de PATMAR la zone Caraïbes est particulièrement couverte et fait l'objet d'accords internationaux notamment avec les Américains. Il n'y a pas que les Marine Nationale qui peut avoir en charge cette surveillance, d'autres administrations l'assurent sans parler de l'USN des CG et de l'US Customs

Dans la zone ce sont surtout les stups qui sont ciblés

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  • 2 weeks later...
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