French Kiss Posté(e) le 7 novembre 2014 Share Posté(e) le 7 novembre 2014 Humf, l'experience nous montre qu'aucune LPM depuis la fin des annees 80 n'a jamais ete tenue, on peut juste esperer que les actes suivent les paroles, et que la tendance "variable d'ajustement budgetaire" concernant le mindef prenne fin, mais la il faut aller allumer des cierges, le pays tient avec tellement de bouts de ficelle que bientot les incantations ne suffiront plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 8 novembre 2014 Share Posté(e) le 8 novembre 2014 (modifié) L’armée de Terre n’est pas certaine pouvoir réduire ses effectifs dans le temps imparti En 2015, les effectifs du ministère de la Défense devront être réduits, à nouveau, de 7.500 personnels, la Loi de programmation militaire (LMP) 2014-2019 ayant prévu la suppression de 23.500 postes supplémentaires. Ayant les effectifs les plus nombreux, les forces terrestres seront évidemment les plus touchées. « Cette deuxième année de la LPM marque une rupture avec les années précédentes » puisqu’elle se traduira par « une hausse de 25% des déflations » pour l’armée de Terre, a souligné le général Jean-Pierre Bosser, son chef d’état-major (CEMAT), lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères et des Forces armées du Sénat. En clair, il faudra trouver non pas 3.000 mais 4.000 postes à supprimer. Pour le général Bosser, « l’objectif est d’autant plus ambitieux que cette déflation doit être réalisée en 4 ans et que les suppressions effectuées depuis 2008, à hauteur d’environ 25 000 postes, amenuisent le vivier de candidats à un départ aidé » alors que « dans le même temps, l’allongement de la durée des services consécutif aux réformes des retraites diminue le nombre de départs naturels jusqu’en 2017. Aussi, a-t-il fait valoir, « l’exercice est très compliqué ». En outre, le « dépyramidage », qui doit se traduire par une baisse du taux d’encadrement et, donc, du nombre des officiers, « accentue les difficultés, dont celle de l’acceptabilité et de la faisabilité ». « Cet objectif suscite auprès d’eux, sur qui repose d’ailleurs la mise en oeuvre de la réforme, une certaine incompréhension quant aux motivations profondes du dépyramidage. D’autant plus qu’ils ne peuvent s’empêcher de constater, comme nos concitoyens, que les effectifs militaires diminuent au moment même où le niveau de menace augmente », a expliqué le CEMAT au sujet des officiers. Alors, quelles sont les marges de manoeuvre? « Ayant déjà optimisé les écoulements de ses flux RH en réduisant les volumes de recrutements et d’avancement (notamment pour les officiers, de l’ordre de 30% en 2 ans), l’armée de Terre va devoir dynamiser encore davantage sa politique d’aide au départ volontaire, en sélectionnant, en identifiant et en accompagnant plus qu’aujourd’hui les départs », a estimé le général Bosser. Mais ce dernier se veut prudent. « Pour être franc, a-t-il lancé aux sénateurs, je ne sais pas si nous parviendrons à atteindre les déflations qui nous sont imposées dans le temps imparti ». Il faudra donc jouer sur les flux d’avancement et de recrutement, lesquels ont un impact sur l’efficacité opérationelle et le moral, déjà pas au beau fixe. « Le constat d’un échec mettrait en évidence les limites atteintes par la logique de réduction des effectifs, à l’oeuvre depuis 2008″, a prévenu le CEMAT, qui travaille sur un projet visant à changer le modèle de l’armée de Terre, avec une architecture plus lisible et une chaîne de commandement plus simple et verticale. La suite ici : http://www.opex360.com/2014/11/08/larmee-de-terre-nest-pas-certaine-pouvoir-reduire-ses-effectifs-dans-le-temps-imparti/Par manque de moyens, la préparation opérationnelle des forces terrestres est insuffisante Avec des combats qui se durcissent, comme on a pu le voir en Afghanistan et au Mali, la préparation opérationnelle des forces appelées à être projetées sur un théâtre extérieur est d’une importance cruciale. L’expérience des militaires ne fait pas tout – et avec les déflations d’effectifs, c’est un capital qui s’amenuise. L’aguerrissement et l’entraînement sont donc nécessaires afin de permettre aux soldats français de garder un avantage tactique sur leurs adversaires. Or, avec des budgets sans cesse contraints, les crédits vont généralement là où est l’urgence. Et l’entraînement des troupes en pâtit. Pour le moment, l’on ne s’en rend pas forcément compte : les militaires français ont su répondre présent quand il s’est agi d’aller chasser les jihadistes dans l’Adrar des Ifoghas, au Mali, ou encore de s’interposer entre miliciens anti-balaka et combattants de l’ex-Séléka en Centrafrique. Mais, lors de son audition devant les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et des forces armées, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), a mis en lumière un « paradoxe auquel nous devons prendre garde ». « En effet, a-t-il expliqué, c’est le capital d’expérience constitué en opération qui permet de compenser, pour le moment, des insuffisances de ressources destinées à l’instruction et à l’entraînement ». La Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 a fixé comme objectifs 90 jours de préparation opérationnelle (JPO) et 180 heures de vol, hors simulation, pour les pilotes d’hélicoptère de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). Or, comme l’a indiqué le CEMAT, ces niveaux « ne sont pas atteints ». Par exemple, les troupes aéroportées ne sont plus en mesure d’effecturer leurs 6 sauts annuels, ce qui est le minimum requis. « Concrètement, ces insuffisances se traduisent par des renoncements en termes de capacités opérationnelles », a-t-il déploré. S’agissant des pilotes de l’ALAT, la solution a été de les diviser en 3 catégories pour remédier au nombre insuffisant d’heures de vol. Ainsi, il existe désormais un « premier cercle » (60% des équipages), à qui l’on donne les moyens de s’entraîner correctement afin qu’ils puissent être immédiatement opérationnels. Quant à ceux relégués aux 2e et 3e rangs, ils auront besoin d’une remise à niveau de 6 mois à 1 an pour être aptes à être engagés en mission opérationnelle. Outre le nombre de jours insuffisants de préparation opérationnelle, les moyens pour les entraînements font aussi défaut. « Environ 25% de nos unités s’entraînent dans nos centres de préparation sur des structures incomplètes, avec des matériels manquants ou des capacités qui ne sont pas totalement réalisées, dégradant donc la qualité de leur préparation opérationnelle », a expliqué le général Bosser. « Il s’agit d’un enjeu capital puisqu’au combat le niveau d’entraînement du soldat participe autant que son casque et que son gilet de protection à sa sauvegarde », a-t-il conclu. http://www.opex360.com/2014/11/08/par-manque-de-moyens-la-preparation-operationnelle-des-forces-terrestres-insuffisante/ Modifié le 8 novembre 2014 par S-37 Berkut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 9 novembre 2014 Share Posté(e) le 9 novembre 2014 Avec ces seules citations, j'ai plutot l'impression qu'il veut faire supporter aux trouffions la perte de poste plutot qu'aux cadres et eviter de modifier en profondeur la structure de l'AdT... Ai-je tors ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 9 novembre 2014 Share Posté(e) le 9 novembre 2014 Avec ces seules citations, j'ai plutot l'impression qu'il veut faire supporter aux trouffions la perte de poste plutot qu'aux cadres et eviter de modifier en profondeur la structure de l'AdT... Ai-je tors ? Pas complétement. Ca m'étonne d'ailleurs que ce problème de dépyramidage-repyramidage arrive aussi tard dans la discussion sur l'implémentation de la RGPP au niveau mili. Pas mal d'administrations pratiquent déja pour essayer d' optimiser au possible la demande de baisse de volume salarial. Par exemple si on élimine un post de CdU surnnuméraire ca permet de garder combien de postes (en equivalent masse salariale) d'un point de vue sous-off et MDR ?? Etonnant (ou pas) que ce soit sur la table que maintenant .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 9 novembre 2014 Share Posté(e) le 9 novembre 2014 (modifié) protéger les postes de commandement, dispenseurs de primes et de revenus confortables préserver les débouchés de carrière pour les cadres qui ont des carrières longues alors que supprimer des régiments composantes régimentaires => que l'on supprime avant tout des contrats courts de MDR et de sous-officiers ... N'en déplaise à certains dans ce domaine les armées ne sont pas plus vertueuses que la moyenne et se comportent comme les administrations civiles; la problématqiue soulevée est exactement la même au ministère des finances; tient coincidence MinDef et MinEFI sont les ministères qui dégraissent le plus (80 % des suppressions) arrêtons d'idéaliser Modifié le 9 novembre 2014 par pascal 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 (modifié) Le problème c'est surtout les hauts gradés. je vous remets la citation "Sauf que justement, pour l’armée de Terre, son taux d’encadrement est de 12% (voire moins pour les forces projetables) alors qu’il est de 14% pour son homologue britannique. Et cela fit dire à son ancien chef d’état-major, le général Ract-Madoux, que les efforts demandés en matière de « dépyramidage » étaient « déraisonnables »."http://www.opex360.com/2014/11/03/lobjectif-de-supprimer-1-000-postes-dofficiers-en-2015-sera-difficile-atteindre/ Et il est fort probable que l'attrition va toucher l'encadrement des unités de terrain. (Lieutenant, capitaine, etc...) Alors que le problème ce sont les hauts gradés en sur nombre, la France est une des championne du monde en la matière. Mais là c'est plus dure, il y a des copains dans le lot. Modifié le 10 novembre 2014 par S-37 Berkut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 Et il est fort probable que l'attrition va toucher l'encadrement des unités de terrain. (Lieutenant, capitaine, etc...) Alors que le problème ce sont les hauts gradés en sur nombre, la France est une des championne du monde en la matière. Mais là c'est plus dure, il y a des copains dans le lot. Le problème c’est que les hauts gradés en question ont été recrutés voici 30 ans, pour une armée qui était bien plus nombreuse. Or ces personnes sont de carrière, et ne peuvent donc pas être licenciées. Et comme ils n'ont pas eu l’amabilité de mourir au combat, ils sont toujours dans le circuit tandis que la taille des troupes à commander s'est réduite drastiquement. En attendant que tous ces officiers supérieurs aujourd'hui devenus surnuméraires partent à la retraite, ou veuille bien démissionner, ils ont un emploi et on ne pourra pas y faire grand chose. Les recrutements d'officiers ont été réduits et sont adaptés au nouveau format, mais il reste cette "bulle" qui va continuer à exister encore une dizaine d'années. SI le format final est probablement adapté, ce sont mes mesures transitoires qui prendront du temps. Il y a en effet un décalage temporel entre le format prévu et le format réalisé, car derrière il y a des hommes (et des contraintes légales). Critiquer en disant qu'il s'agit d'arroser les copains, c'est très facile mais assez éloigné de la réalité : le nombre d'OS surnuméraires est bien plus lié à la réduction du format qu'aux récompenses accordées à des "amis". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 En attendant que tous ces officiers supérieurs aujourd'hui devenus surnuméraires partent à la retraite, ou veuille bien démissionner, ils ont un emploi et on ne pourra pas y faire grand chose. En fait il faut qu'il meurent ... pour ne plus émargé sur le budget du mindef. Retraité ou "démissionnaire" il émergeront forcément, sur le budget pensions. C'est le souci avec le refus de l'état de cotiser sur le salaire a un caisse séparée pour assurer les revenus des fonctionnaires lorsqu'ils quittent leurs fonctions, résultat quoiqu'il se passe il reste a charge du budget de l'état jusqu'a la mort, en contrepartie d'une économie de charge assez modeste le temps qu'ils étaient en fonction. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 (modifié) Critiquer en disant qu'il s'agit d'arroser les copains, c'est très facile mais assez éloigné de la réalité : le nombre d'OS surnuméraires est bien plus lié à la réduction du format qu'aux récompenses accordées à des "amis". Oui et non, car oui bien sûr, le nombre de ce type d'officiers, si on le compare au nombre d'hommes de troupes, augment forcément en période de réduction d'effectif. Mais d'un autre côté, cela ne justifie pas complètement un tel sur nombre. Voilà un article sur le sujet parue dans OPEX360 en mai 2013. On y parle notament de la polémique sur les généraux de 2e section. (une sorte de préretraite créée en 1839 et qui correspond à une armée de conscription, ces généraux restant théoriquement à la disposition du ministère de la Défense pour des missions ponctuelles). http://www.opex360.com/2013/05/19/manipulation-sur-le-nombre-de-generaux-en-france/ Il y avait en France en 2012 (selon la cours des comptes) 1 général actif pour 754 hommes de troupes. avec les réductions d'effectif, le nombre a dû augmenter. http://www.ifrap.org/L-armee-francaise-a-t-elle-trop-de-generaux,13002.html Modifié le 10 novembre 2014 par S-37 Berkut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 (modifié) On y parle notament de la polémique sur les généraux de 2e section. (une sorte de préretraite créée en 1839 et qui correspond à une armée de conscription, ces généraux restant théoriquement à la disposition du ministère de la Défense pour des missions ponctuelles). Justement, là c'est de la mauvaise foi : il faut lire les articles que l'on cite : l'article dit qu'il n'y a aucune raison d'avoir une polémique puisque les critiques sont basées sur des rumeurs et non des faits. Enfin, le journaliste se trompe même dans son article sur un point : il y a un abattement de 10% pour les retraités, mêem s'il en porte pas le nom de "abattement pour frais professionnels" mais celui de "abattement spécial". edit : si c'ets pour supprimer des généraux et les remplacer par des administrateurs civils, la valeur ajoutée pour le budget est nulle. Or c'ets ce qui se fait actuellement.... Modifié le 10 novembre 2014 par true_cricket Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 (modifié) Tout ça est très lourd à digérer. Surtout que l'on parle d'hommes de moins de 67ans qui pour la plupart travaillent dans le privé en même temps. Par ailleurs, la solde moyenne d’un officier général serait de 5 850 euros, moyenne d’une fourchette comprise entre 5 200 et 6 600 euro. Ces généraux devraient être en retraite, et pas maintenu artificiellement en activité. La France n'a pas les moyens de cette gabegie. L'article rappelles que les généraux de 2e section sont un réelle problème pour le budget du mindef. Des officiers se sont déjà insurgé à ce sujet l'an dernier. http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/armee-des-officiers-en-colere-denoncent-le-trop-plein-de-generaux-235247 Ce nombre trop important d'officiers a également été critiqué par la Cour des comptes en juillet 2012 dans son examen à mi-parcours de la loi de programmation militaire. http://www.ccomptes.fr/Presse/Communiques-de-presse/Le-bilan-a-mi-parcours-de-la-loi-de-programmation-militaire L’Association de défense des droits des militaires a déjà saisi en octobre 2007 le ministre du Budget sur la situation illégale et abusive de généraux placés « en deuxième section » qui cumulaient, lors de rappels à l’activité pour des durées de quelques semaines à quelques mois, leur solde de réserve et la solde d’activité correspondante. http://rue89.nouvelobs.com/2008/06/17/le-ministere-de-la-defense-a-la-double-solde-des-generaux Je suis entrain de rechercher le nombre réelle de généraux de 2e section pour le comparer aux actif. Mais ce genre d'information Modifié le 10 novembre 2014 par S-37 Berkut 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 Le Chef d’État Major de l'Armée de Terre: « Les limites sont atteintes » http://t.co/dfOXym9h4a via @@forcesoperations— Philippe Top-Action (@top_force) November 10, 2014 CEMA Pierre de Villiers : « L’Armée supporte les deux tiers des suppressions de postes de l’État » http://t.co/56YZUoIrhe via @LesEchos— Philippe Top-Action (@top_force) November 9, 2014 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 10 novembre 2014 Share Posté(e) le 10 novembre 2014 (modifié) Tout ça est très lourd à digérer. Surtout que l'on parle d'hommes de moins de 67ans qui pour la plupart travaillent dans le privé en même temps. Par ailleurs, la solde moyenne d’un officier général serait de 5 850 euros, moyenne d’une fourchette comprise entre 5 200 et 6 600 euro. Ces généraux devraient être en retraite, et pas maintenu artificiellement en activité. La France n'a pas les moyens de cette gabegie. L'article rappelles que les généraux de 2e section sont un réelle problème pour le budget du mindef. Des officiers se sont déjà insurgé à ce sujet l'an dernier. http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/armee-des-officiers-en-colere-denoncent-le-trop-plein-de-generaux-235247 Ce nombre trop important d'officiers a également été critiqué par la Cour des comptes en juillet 2012 dans son examen à mi-parcours de la loi de programmation militaire. Article L51 du code des pensions civiles et militaires de retraite Les officiers généraux âgés de moins de soixante-sept ans placés dans la deuxième section de l'état-major général reçoivent une solde de réserve égale au taux de la pension à laquelle ils auraient droit s'ils étaient en position de retraite. En terme de volume, financièrement, c'est EXACTEMENT comme s'ils étaient à la retraite. En en terme pratique, c'est encore une fois EXACTEMENT pareil que s'ils étaient à la retraite (au lieu d'être en deuxième section), puisque les pensions sont payées par le Ministère de la Défense, à l'instar des soldes. edit : et par ailleurs, un militaire qui liquide sa pension a le droit de travailler. Tout comme un retraité civil a encore le droit de travailler, par ailleurs. Qu’ensuite le budget soit supporté directement par les ministères ou par un organisme tiers, c’est juste un jeu d'écriture puisque l'argent devra être abondé de toute façon si l'on veut payer les retraites en question, et que ce sera le même personnel qui s'occupera de la partie administratrice du versement. Modifié le 10 novembre 2014 par true_cricket Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 11 novembre 2014 Share Posté(e) le 11 novembre 2014 (modifié) Alors il n'y a qu'à baisser leur pensions durant cette période. (Comme ça se fait dans le privé pour les salariés en pré-retraite.) (je rappel que l'on parle d’une fourchette comprise entre 5 200 et 6 600€). Et l'on pourrait aussi se pencher sur le système de calcul des pensions de retraite des militaires de carrière. Après tout, il parait que l'Etat cherche à faire des économies. Le problème qui est dénoncé par un certain nombre d'officier du plus bas échelon, c'est que des officiers d'active de grade plus faible et d'utilité vitale à l'encadrement des troupes, notamment projetable, vont supporter l’essentiel des restructurations. Alors que cette masse de généraux inutile, semblent intouchable. Par ailleurs, le cumul de la solde en cas de rappel momentané sous les drapeaux et de leur pension, donne des totaux assez impressionnant, dans une armée où je le rappel, les hommes du rang crie "PAN PAN!" à l'exercice, pour compenser l'absence de balles à blanc. En tout cas, je doute qu'il n'y ait aucune marge de manœuvre à ce sujet et que cette gabegie soit aussi inévitable que la pluie. Modifié le 11 novembre 2014 par S-37 Berkut 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 11 novembre 2014 Share Posté(e) le 11 novembre 2014 En tout cas, je doute qu'il n'y ait aucune marge de manœuvre à ce sujet et que cette gabegie soit aussi inévitable que la pluie. assez impressionnant, dans une armée où je le rappel, les hommes du rang crie "PAN PAN!" à l'exercice, pour compenser l'absence de balles à blanc. MERDE ! C'est vrai !? J'me souviens d'avoir vu ca dans un reportage au debut de l'opération malienne, mais c'etait au sujet de l'armée malienne qui était sous-equipée a tel point que meme l'entrainement etait... bruité Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 11 novembre 2014 Share Posté(e) le 11 novembre 2014 (modifié) MERDE ! C'est vrai !? J'me souviens d'avoir vu ca dans un reportage au debut de l'opération malienne, mais c'etait au sujet de l'armée malienne qui était sous-equipée a tel point que meme l'entrainement etait... bruité Publié le 13.07.2014 « On n'a pas de balles à blanc, raconte le caporal-chef Régis*, 27 ans. A l'entraînement, avec les Famas, on doit dire pan au moment de tirer. http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/dans-les-casernes-la-colere-gronde-13-07-2014-3997245.php Modifié le 11 novembre 2014 par S-37 Berkut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 11 novembre 2014 Share Posté(e) le 11 novembre 2014 Les Échos" révèlent que pour compenser les dérapages dans la Défense, le gouvernement prévoit d'annuler 2,2 milliards d'euros de crédits. Les opérations militaires au Mali, en Irak, ou encore en Centrafrique sont la première cause du dérapage budgétaire que le gouvernement entend compenser par les mesures d'économies supplémentaires présentées mercredi, assurent Les Échos. Selon le site internet du quotidien économique, le projet de loi de finances rectificative, présenté mercredi par Bercy, "prévoirait de l'ordre de 2,2 milliards d'euros d'annulations de crédits cette année pour contenir l'évolution de la dépense de l'État". L'opération vise "à compenser le dérapage de certains budgets sous-dotés". Parmi eux, selon Les Échos, "figure en tête le budget des opérations extérieures de la Défense. Du Mali à l'Irak en passant par la Centrafrique, les interventions de l'armée française ont compliqué un peu plus l'équation budgétaire d'une mission traditionnellement sous-dotée". Alors que "450 millions étaient programmés dans la loi de finances initiale, les opex devraient ressortir à au moins 1,1 milliard d'euros", affirme le quotidien. http://www.lepoint.fr/economie/budget-les-operations-militaires-premiere-cause-du-derapage-11-11-2014-1880245_28.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 11 novembre 2014 Share Posté(e) le 11 novembre 2014 Merci Berkut. Quant à ton dernier post, je rappelle que Le Drian avait réaffirmé, il y a quelques semaines, que le dépassement due aux opex serait soutenu par les autres ministeres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 640 millions de moins pour la défense dans le budget...2014 bien sur! L’article le rappelle, c'est mieux que l'année dernière, ou le budget de la défense s'était sucrer de 720 millions, mode cynique. Contrairement à ce qu’il affirme, le gouvernement n’a pas sanctuarisé les crédits de la loi de programmation militaire, la LPM.En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203930861054-le-gouvernement-sabre-dans-les-credits-militaires-1063498.php?1vY7MqVX8oYfqpKi.99 http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203930861054-le-gouvernement-sabre-dans-les-credits-militaires-1063498.php 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 (modifié) Tant pis pour l’armée qui devra prendre l’argent sur ses crédits d’équipements. En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203930861054-le-gouvernement-sabre-dans-les-credits-militaires-1063498.php?u1YAuDpyS1g7tVSk.99 Merci debonneguerre. Ca sent le déjà vu. Je me disais aussi que cette histoire de dépassement de budget soutenue par les autres ministères, contrairement aux autres années, était un peu dure à avaler. La suite de l'article que tu nous as posté, parle des impayés du mindef dont on avait débattu il y a quelques pages. Jusqu’à hier, la Défense se débattait avec un report de charges, c’est-à-dire une dette exigible vis-à-vis de ses fournisseurs, de près de 3,5 milliards. Un record ! Sa situation de trésorerie est à ce point tendue que les factures ne sont plus réglées qu’au compte goûte. Avec près d’un demi milliard en moins, le report de charges va très probablement augmenter. En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203930861054-le-gouvernement-sabre-dans-les-credits-militaires-1063498.php?u1YAuDpyS1g7tVSk.99 Modifié le 12 novembre 2014 par S-37 Berkut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/11/12/credits-de-la-defense-12893.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 même les ministères prioritaires rendent du pognon ... çà a une signification.on est en valeur absolue pas en pourcentages, ramené au budget de chaque ministère il y a des annulations de crédits qui doivent faire très malà noter le tour de vis imposé à ses services par Valls Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 (modifié) même les ministères prioritaires rendent du pognon ... çà a une signification. on est en valeur absolue pas en pourcentages, ramené au budget de chaque ministère il y a des annulations de crédits qui doivent faire très mal à noter le tour de vis imposé à ses services par Valls Effectivement, malheureusement l'on constate la pérennisation de l'habitude de financer le budget des Opex sur le P146, contrairement à ce qu'espérait obtenir Le Driant qui escomptait un partage plus large de la charge. Mais cette mise à l'amende de quasi tous les ministères témoigne de la gravité de la situation... Quand va-t-on comprendre que l'on ne peut pas continuer à fantasmer sur des capacités d'achats qui font défaut (sauf si par hasard les mesures du G2/OCDE arrivent à faire récupérer des fonds qui se dissipent dans l'optimisation fiscales des grandes sociétés...) ??? ? Et donc se projeter dans une LPM "réaliste" ??? A ce tître, il va être intéressant de voir comment sont réellement abondés les 2 gros futurs contrats des MRTT et de l'EBRM (Scorpion pour les intimes) avec plus de 4 M€ d'impayés... ;) Modifié le 12 novembre 2014 par BPCs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 (modifié) Quand va-t-on comprendre que l'on ne peut pas continuer à fantasmer sur des capacités d'achats qui font défaut Par chez moi, on a rasé la bibliothèque qui datait du 19ème siècle et qui avait été entièrement restaurée il y a 2 ans, pour construire un bâtiment moderne en béton qui a coûté plus de 3,5 millions d'€uros. Des exemples de gaspillage dans ce genre, on en a à la pelle dans tous le pays, mais je comprends qu'il soit urgent de réduire en priorité le budget des armées plus que celui de tout autre ministère de la république. Modifié le 12 novembre 2014 par S-37 Berkut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 novembre 2014 Share Posté(e) le 12 novembre 2014 mais je comprends qu'il soit urgent de réduire en priorité le budget des armées plus que celui de tout autre ministère de la république. T'es dense ou quoi...Tu as bien compris le tableau au dessus ? Tout le monde passe à la casserole.... Tu devrais faire un calcul en pourcentage pour voir qui morfle le plus. Tu serais surpris .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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