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[LPM] Loi Programmation Militaire


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P*tain,mais à croire que sur plus de 1200 milliards d'euros de dépenses,c'est la défense qui pose le plus gros problème ! C'est sûr que c'est plus facile de couper dans la défense,parce qu'il n'y a pas Martinez et sa clique pour foutre le bordel un peu partout...

 

A Bercy, ce n'est pas 850 millions mais bien 1,4 milliard d'euros que Gérald Darmanin compte économiser chez les militaires. Comprenant le tour de passe-passe, la ministre des Armées, Florence Parly, s'est parachutée sur Matignon pour briefer Edouard Philippe.

https://www.marianne.net/economie/budget-florence-parly-voici-pourquoi-ministre-armées-rendez-vous-urgence-edouard-philippe

 

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Il y a 4 heures, DKTD a dit :

Il me semble que c'est à "Jupiter" de rendre les arbitrages,espérons encore. P*tain mais c'est incroyable que  les armées représentent près de 20% des économies annoncées alors que son budget ne représente que 9% du budget général !

Et encore amuse toi a faire le ratio des économies qui sont demandée à l'éducation nationale par rapport a leur budget ................

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il y a 59 minutes, DKTD a dit :

P*tain,mais à croire que sur plus de 1200 milliards d'euros de dépenses,c'est la défense qui pose le plus gros problème ! C'est sûr que c'est plus facile de couper dans la défense,parce qu'il n'y a pas Martinez et sa clique pour foutre le bordel un peu partout...

 

A Bercy, ce n'est pas 850 millions mais bien 1,4 milliard d'euros que Gérald Darmanin compte économiser chez les militaires. Comprenant le tour de passe-passe, la ministre des Armées, Florence Parly, s'est parachutée sur Matignon pour briefer Edouard Philippe.

https://www.marianne.net/economie/budget-florence-parly-voici-pourquoi-ministre-armées-rendez-vous-urgence-edouard-philippe

 

Le bon vieux réflexe du politique l'armée est une variable d'ajustement financière. On verra si elle arrive a défendre son ministère.

Je ne sais pas si Edouard Philippe va finir l'année ?

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/landes/mont-de-marsan/mont-marsan-genevieve-darrieussecq-florence-parly-annulent-leurdeplacement-ba-118-1295879.html

 

Modifié par LBP
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J'ai du mal a comprendre le calcul du journaliste de Marianne :wacko:

a budget constant il faut grosso-merdo ponctionner 550 millions d'euros sur la réserve interministérielle pour payer le milliard que coute les OPEX, car 450 millions sont déjà prévu dans le budget défense. 

donc 550 millions d'économies sur le budget de 2017, l a déjà eu avant le départ de l'ancien gouvernement 350 millions d'annulé et 150 autres a annuler en fin d'année, si je comprend bien ces 500 millions sont a déduire des 850 (suppositions du journaliste) donc pour moi il reste "seulement ":

350 millions d'économies a trouver.

Ou alors je n'ai rien compris. 

Modifié par Born to sail
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44 minutes ago, LBP said:

Attention il y a une nouvelle assemblée des députés de la "société civile" ils risquent de ne pas être d'accord avec cette politique classique.

Pas certain qu'ils aient le droit au chapitre ... ou plutot, ils n'auront certainement pas droit au chapitre. C'est déjà compliqué d’être dans l'opposition interne quand tu es un politicien aguerri, quand tu ne l'es pas ... c'est la garantie d’être sur un siège éjectable. Ajoute a ca le fait que la majorité de Macron est bien au dela des seul LRM, ils peut compter sur les MODEM, une partie des LR etc. donc meme s'il y a quelques abstentions c'est pas la mort. La logique pro business visés par les mesure d'économie de dépense, d'import etc. est aussi bien plus prioritaire que le budget défense ... c'est pas comme si on été en guerre non plus.

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Le gouvernement Philippe a présenté mardi aux parlementaires un document budgétaire dans lequel il fixe ses objectifs de trajectoire financière d'ici la fin du quinquennat en 2022. En voici les principaux chiffres.

DEFICIT PUBLIC

Le déficit public serait ramené à 3,0% cette année, puis 2,7% l'an prochain. Même si le Premier ministre Edouard Philippe prévient déjà dans une interview aux Echos ne pas être "un fétichiste du chiffre" et avoir pour "objectif politique" d'être "en dessous de 3%" en 2018. Selon les prévisions gouvernementales, le déficit augmenterait de nouveau en 2019, à 2,9%, avant des baisses de déficit renvoyées essentiellement en fin de quinquennat: 1,5% en 2020, 0,9% en 2021 et 0,5% en 2022.

CROISSANCE

"L’économie française s’oriente vers une trajectoire de reprise plus vigoureuse", affirme le gouvernement dans son document d'orientation. Après 1,1% en 2016, le gouvernement prévoit 1,6% de croissance cette année et de 1,7% en 2018. A plus long terme, la croissance "se stabiliserait à +1,7 % entre 2019 et 2021 puis augmenterait à +1,8 % en 2022", selon ces prévisions. "Cette trajectoire est proche de celle du programme de stabilité que le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) avait qualifié de +base raisonnable pour la construction de trajectoires de finances publiques+", souligne l'exécutif.

DETTE PUBLIQUE

La dette publique rapportée au PIB, à 96,3% en 2016 avoisinerait les 97% en 2017 et 2018, avant de culminer à 97,5% en 2019. La décrue commencerait en 2020 (96,5%) puis 94,5% en 2021 et 92% en 2022.

DEPENSE PUBLIQUE

Sous l'effet d'un quasi-gel des dépenses hors inflation, la dépense publique reculerait de plus de 3 points de PIB sur l'ensemble du quinquennat. Partant de 54,7% du PIB en 2017 (contre 54,8% en 2016), elle diminuerait à 53,8% en 2018, 53,1% en 2019, avant de poursuivre sa décrue: 52,2% en 2020, 51,7% en 2021 et 51,3% en 2022. La croissance de la dépense publique en volume (hors inflation) serait nulle en 2018, de 0,2% en 2019 et de 0% en 2020, avant de réaugmenter légèrement en fin de quinquennat.

TAUX DE PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES

L'essentiel de la baisse du taux de prélèvements obligatoires est concentré au début du quinquennat, pour créer ce que le Premier ministre appelle "un effet de souffle fiscal" susceptible de relancer l'économie française. De 44,4% du PIB en 2016, il grimperait à 44,6% en 2017, avant de baisser à 44,0% en 2018, avec 11 milliards d'euros de prélèvements en moins l'an prochain, puis 43,1% en 2019. Il augmenterait ensuite légèrement de nouveau, à 43,3% en 2020 puis 43.5% en 2021 et 2022.



(©AFP / 11 juillet 2017 21h32)

 

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Il y a 3 heures, Born to sail a dit :

J'ai du mal a comprendre le calcul du journaliste de Marianne :wacko:

a budget constant il faut grosso-merdo ponctionner 550 millions d'euros sur la réserve interministérielle pour payer le milliard que coute les OPEX, car 450 millions sont déjà prévu dans le budget défense. 

donc 550 millions d'économies sur le budget de 2017, l a déjà eu avant le départ de l'ancien gouvernement 350 millions d'annulé et 150 autres a annuler en fin d'année, si je comprend bien ces 500 millions sont a déduire des 850 (suppositions du journaliste) donc pour moi il reste "seulement ":

350 millions d'économies a trouver.

Ou alors je n'ai rien compris. 

T'est dans la bonne direction. Ces 850 c'est le coût non budgétisé des OPEX , qui sont payés en interministériel, pas en totalité les armées payent aussi en plus des 450 

Si je suis bien le raisonnement budgétaires, les 2 milliards et des poussières sont réintégrés.  Dans les 2 et des poussières gelés il y a un peu plus d'un milliard de crédit de précaution, tu peux tirer dessus pour les 850...

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Pourtant il serait logique qu'au moins un autre Ministère, celui des Affaires Etrangères, participe au financement des OPEX, car elles ont bien un but autant (sinon souvent davantage) diplomatique que purement opérationnel !

Comment ? On me murmure à l'oreillette qu'à la tête de ce MAE il y aurait l'ancien MinDef, et que s'il a un minimum d'honnêteté morale il devrait de lui-même proposer de payer une partie du coût OPEX non budgétisé à la Défense, car quand il était MinDef (de 2012 à 2017) il militait justement pour que tous les Ministères participent au coût des OPEX !  Incroyable les z'amis, la suite au prochain épisode !? Restez branchés sur "Bercy, ton univers impitoyable : pouvoir, trahison, sexe (?)" ! 

Modifié par Bruno
"fôtes d'ortaugrafe"...
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1 hour ago, Bruno said:

Pourtant il serait logique qu'au moins un autre Ministère, celui des Affaires Etrangères, participe au financement des OPEX, car elles ont bien un but autant (sinon souvent davantage) diplomatique que purement opérationnel !

Comment ? On me murmure à l'oreillette qu'à la tête de ce MAE il y aurait l'ancien MinDef, et que s'il a un minimum d'honnêteté morale il devrait de lui-même proposer de payer une partie du coût OPEX non budgétisé à la Défense, car quand il était MinDef (de 2012 à 2017) il militait justement pour que tous les Ministères participent au coût des OPEX !  Incroyable les z'amis, la suite au prochain épisode !? Restez branchés sur "Bercy, ton univers impitoyable : pouvoir, trahison, sexe (?)" ! 

Tu sais quand tu vois que le ministre des finances qui a laissé l'ardoise de 8 milliards ... s'appelait Macron ...

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il y a 5 minutes, g4lly a dit :

Tu sais que tu vois que le ministre des finances qui a laissé l'ardoise de 8 milliards ... s'appelait Macron ...

Il y a eu aussi beaucoup de largesses preelectorales de quelqu'un qui n'aurait pas du dire ça ;-)

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6 minutes ago, BPCs said:

Il y a eu aussi beaucoup de largesses preelectorales de quelqu'un qui n'aurait pas du dire ça ;-)

Aussi? Pourquoi aussi? C'est la pas le ministre de l'économie qui décide? On m'aurait menti, Bercy n'est responsable de rien alors :bloblaugh:

C'est largesse ont été décidé plus d'un an avant la présidentielle ... Difficile d'exonérer Macron.

Le seul tout petit coté rassurant des largesses c'est que ce qu'on donne une année on peut toujours le reprendre l'année suivante... ca permet de limiter le dérapage rapidement.

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-de-la-defense-en-baisse-le-gouvernement-philippe-ne-tient-pas-ses-promesses-743512.html

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Paroles, paroles, paroles... Comme le chantait Dalida, le gouvernement Philippe ne tient pas ses promesses au moment de passer aux actes. Alors que la France est en guerre, il réduit de 850 millions d'euros le budget de la défense en 2017.

Plus de caramels, ni de bonbons, ni de chocolats. Pour le ministère des Armées, la fête semble finie. Comme dans la célèbre chanson de Dalida, le gouvernement d'Edouard Philippe n'a pas tenu parole ("paroles, paroles, paroles", chantait Dalida). Alors que la France est en guerre sur plusieurs fronts, l'Hôtel de Brienne devra tenir le budget voté par le Parlement, ce qui signifie de facto une réduction de dépenses de 850 millions d'euros en 2017.

Aux armées de payer le surcoût des OPEX

"Il faudra assurer le financement des opérations extérieures en trouvant des économies ailleurs", souligne tranquillement dans un interview accordée au Parisien le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin pour qui finalement le pacte de stabilité est donc plus important que le pacte de sécurité. Les militaires, qui jouent leur vie sur les théâtres d'opération, apprécieront. Dans le flou des propos du ministre des Comptes Publics, il est possible que le ministère des Armées doive payer le surcoût des opérations extérieures (OPEX), dont 450 millions sont seulement provisionnés en loi de finances initiale depuis cinq ans. Ces trois dernières années, le surcoût des OPEX a largement dépassé le milliard d'euros.

"Nous avons demandé au ministère de la Défense de tenir le budget qui a été voté en 2017 par le Parlement, ce qui entraîne une réduction des dépenses de 850 millions d'euros, a expliqué Gérald Darmanin dans une interview au Parisien. Le budget ne diminue pas, mais l'enveloppe votée devra être respectée. Il faudra assurer le financement des opérations extérieures en trouvant des économies ailleurs".

Comme d'habitude, le ministère de la Défense (ou des Armées) paie le plus lourd tribut au coup de rabot du gouvernement (850 millions sur un total de 4,5 milliards d'euros). Soit près de 20% du total de la somme économisée. Finalement rien ne change après une parenthèse de cinq ans, le ministère de la Défense reste bel et bien la variable d'ajustement préférée des responsables du gouvernement. Ils ont déjà oublié les morts et les blessés de la longue liste des attentats de ces dernières années et négligent de protéger les militaires sur les théâtres et les Français sur le sol national. Face au terrorisme et ses conséquences, que valent les critères de Maastricht ? La guerre a un prix, le sang n'en a pas...

Quelle crédibilité?

Comment croire désormais à une promesse d'un effort de défense à 2% du PIB en 2025 (50 milliards d'euros, hors pensions), deux ans après la fin du quinquennat. Comment croire à la crédibilité d'une trajectoire allant vers ses fameux 2%? D'autant que Gerald Darmanin promet déjà que le gouvernement va faire encore plus d'économies en 2018 et réfléchit dès maintenant aux réformes structurelles à mener pour y parvenir. Le gouvernement doit présenter ce mardi une "trajectoire" budgétaire pluriannuelle aux parlementaires pour assurer que le déficit ne dépassera pas 3% du PIB ni en 2017, ni en 2018, malgré des baisses d'impôt.

Pourtant, la ministre des Armées Florence Parly a été à la fois authentique et honnête lundi pour sa première conférence de presse. Elle a réaffirmé à cette occasion qu'elle ferait tout son possible pour obtenir "des moyens suffisants" pour la défense, tout en laissant planer un doute sur sa marge de manœuvre dans un contexte budgétaire contraint. "Je veux réaffirmer ma détermination complète à faire en sorte que ce ministère ait les moyens de notre politique, celle qui est définie par le chef de l'État", a-t-elle expliqué lors d'un point de presse au ministère à Balard.

"Ce que j'espère c'est que nous arriverons à dégager des moyens suffisants. Satisfaisants, c'est une question de qualificatif, mais suffisants, c'est l'objectif", a-t-elle précisé.

Parly a perdu une bataille

Florence Parly a rappelé l'objectif du président Emmanuel Macron de porter l'effort de défense à 2% du PIB d'ici à 2025, ce qui représentera un budget de 50 milliards d'euros à cet horizon contre 32,7 milliards en 2017. "La question c'est de savoir quels succès je remporterai. Il n'y a aucun doute sur ma volonté", a relevé la ministre, en soulignant que la situation budgétaire de la France n'était "pas forcément simple" mais celle de "nos unités non plus". La ministre des Armées a laissé entendre dès lundi que ces négociations étaient compliquées en raison de la situation budgétaire difficile de la France.

Elle vient de perdre sa première bataille budgétaire. Et ça fait mal visiblement. Elle a annulé mardi un déplacement sur la base aérienne de Mont-de-Marsan (Landes) pour poursuivre de délicates négociations budgétaires, a-t-on indiqué dans son entourage. Florence Parly doit notamment rencontrer le Premier ministre Edouard Philippe dans la matinée.

"En raison de négociations budgétaires en cours, elle reste à Paris pour préparer au mieux les prochaines échéances", a-t-on déclaré.

Des pistes de réduction des dépenses sont aussi à l'étude, avait elle déjà esquissé lundi. "Nous allons veiller à gérer le mieux possible le train de vie du ministère pour réduire intelligemment ce qui peut l'être", a-t-elle indiqué. Sauf que le ministère de la Défense se restructure depuis plus de 20 ans déjà contrairement à beaucoup d'autres ministères. Et dire que le ministère des Armées a encore 2,7 milliards de crédits gelés. Bercy est aussi gourmand que glouton surtout quand le feu est au vert.

 

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Désolé pour ce petit hors sujet,mais après la défense,j'avais pas remarqué que l'autre ministère qui va casquer le plus c'est l'intérieur,qui plus est,est dans un état aussi  pitoyable que les armées. On croit rêver.

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Il y a 11 heures, kotai a dit :

En fait, les ministères qui assurent la stabilité d'un pays sont carrément sous alimenté (justice, intérieur et armée)?

nous somme beaucoup a y rein comprendre

 

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Une vieille scène du cinéma de mon enfance, qui illustre parfaitement la relation entre nos dirigeants et nos militaires depuis 25 ans ! Avec une aggravation quasi-constante ; je laisse à chacun le soin de deviner qui "joue" Mowgli, et qui "joue" Kaâ...>

 

Modifié par Bruno
1er extrait du film de Disney non autorisé au partage par Youtube...
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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-defense-matignon-coupe-pres-de-900-millions-de-credits-budgetaires-743695.html

Citation

En tout cas, toutes ces coupes ont fait littéralement exploser de colère le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui aurait dit mercredi matin à propos des coupes budgétaires lors de son audition à la commission de la défense de l'Assemblée nationale : "Je ne me laisserai pas b..... comme cela".

 

Modifié par LBP
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Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a admis mercredi que le bouclage du budget 2018 serait encore "plus difficile" que celui de 2017 avec 11 milliards de baisses d'impôts qui devront être compensées peu ou prou par autant d'économies.

"Cette année, c'est difficile, pour l'année prochaine, ce sera plus difficile encore parce que viendra se sur-ajouter le choix de baisses massives des impôts payés par les Français et les entreprises", a-t-il reconnu lors de son point de presse hebdomadaire, à l'issue du Conseil des ministres.

"Dès lors qu'il y a peu de chance qu'on ait des recettes exceptionnelles qui tombent, ça veut dire que si vous voulez financer ces baisses de fiscalité, il n'y a qu'une façon de le faire: par des économies", a-t-il encore noté.

Le chiffre de 11 milliards n'est cependant d'un "premier indicateur", un "ordre de grandeur" qui n'est "pas juste" puisqu'il devra être corrigé notamment des "effets de la croissance", a-t-il toutefois observé, le chiffre précis devant être arrêté par la loi de finances 2018.

Christophe Castaner a par ailleurs reconnu une "contradiction" entre les annonces fiscales de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Edouard Philippe, le 4 juillet, et celles rendues publiques lundi.

"Je ne vous dirai pas qu'il n'y a pas eu contradiction, chacun a pu la noter", a-t-il concédé.

"Il y a eu une évolution, la semaine dernière" lorsque "le président de la République et le Premier ministre ont pris la décision d'accélérer le rythme afin de maximiser les effets de cette stratégie de baisse des prélèvements obligatoires", a-t-il dit.

Dans la foulée d'une "photographie politique de la situation", il s'agissait de "provoquer un effet de souffle fiscal en faveur de l'investissement, de l'emploi et de la croissance", a fait valoir le porte-parole.

Le chef du gouvernement avait annoncé début juillet le report à 2019 de plusieurs réformes fiscales comme la réforme de l'impôt sur la fortune (ISF), finalement maintenue, ou la suppression de la taxe d'habitation pour 80% qui sera, au terme de nouveaux arbitrages, enclenchée dès l'an prochain avec une première tranche représentant 3 milliards d'euros.



(©AFP / 12 juillet 2017 15h56)

 

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Cette année, ça a été bien, l'année prochaine ce sera pire ? Coluche avait donc raison.

Plus sérieusement, deux années de vaches maigres donc. Ça va être difficile à assumer politiquement. Mais j'ai peur que l'armée prenne encore très cher dans cette affaire.

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Le 11/07/2017 à 16:28, BPCs a dit :

Stratège/ JCD  t'aurais approuvé !

Ça fait maintenant quatre ans qu'il a disparu... et son trou dans l'eau ne s'est toujours pas refermé

 

Le 11/07/2017 à 16:44, DKTD a dit :

P*tain,mais à croire que sur plus de 1200 milliards d'euros de dépenses,c'est la défense qui pose le plus gros problème ! C'est sûr que c'est plus facile de couper dans la défense,parce qu'il n'y a pas Martinez et sa clique pour foutre le bordel un peu partout...

On est d'accord sur le fond. Mais quelques points tout de même :

- Les dépenses publiques ne sont pas à 1 200 milliards, mais plus de 100 milliards en-dessous. Un artifice comptable, dont peu de gens sont conscients, fait que les réductions d'impôt ne sont pas comptées comme de l'argent jamais perçu, mais comme de l'argent qui serait d'abord pris en impôt, puis immédiatement "dépensé"... pour le rendre à l'imposé ! Le montant concerné dépasse les cent milliards, si bien que le taux de dépenses publiques de la France est en fait inférieur de cinq points de PIB à ce qui est généralement publié

- Alors que la dépense publique, même corrigée de cet artifice, est aux alentours de 50% du PIB, il faut remarquer que les dépenses de l'Etat sont bien inférieures, et sont en fait en diminution sur la longue durée. Eh oui; défense, sécurité, justice sous-financées, éducation qui a augmenté mais pas tant que ça... le total est une diminution. En revanche, les dépenses des administrations locales (le mille-feuilles...) ainsi que les dépenses de sécurité sociale sont en augmentation sur la longue durée

 

 

 

Il y a 21 heures, g4lly a dit :

CROISSANCE

"L’économie française s’oriente vers une trajectoire de reprise plus vigoureuse", affirme le gouvernement dans son document d'orientation. Après 1,1% en 2016, le gouvernement prévoit 1,6% de croissance cette année et de 1,7% en 2018. A plus long terme, la croissance "se stabiliserait à +1,7 % entre 2019 et 2021 puis augmenterait à +1,8 % en 2022", selon ces prévisions. "Cette trajectoire est proche de celle du programme de stabilité que le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) avait qualifié de +base raisonnable pour la construction de trajectoires de finances publiques+", souligne l'exécutif.

La Croissance sera de 1,7% en moyenne sur le quinquennat. Pourquoi ? Parce que je le veux !

Que la France ait connu en moyenne une croissance de 1,1% sur la période 2001-2016 - c'est hors de propos. Je rappelle qu'un gouvernement se doit de construire ses prévisions économiques en fonction de ce qu'il souhaite, non de ce qu'il est raisonnable de prévoir.

Au demeurant, rien de spécialement original à ce genre de "prévision" à l'eau de rose. Les précédents gouvernements ont tous donné dans l'exercice, et dans les autres pays ce n'est pas mieux.

Naturellement, aucun risque à l'environnement financier ni économique ni géopolitique international ne doit entrer en ligne de compte. Bien évidemment, aucun effet dépressif des politiques d'austérité et de baisse de la rémunération du travail ne doit être escompté.

Ce genre de "feuille de route" économique et financière dépend fortement des hypothèses sur la croissance économique. Elle aura donc le destin des précédentes.

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