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[LPM] Loi Programmation Militaire


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il y a 45 minutes, Ciders a dit :

Il ne dit rien et il se répète ce que disait Cicéron, à savoir que la toge l'emporte systématiquement sur le glaive. Bon évidemment, ça n'a pas réussi à Cicéron et l'Empire romain n'était pas une démocratie mais qu'importe, c'est dans le Gaffiot.

Bref. On va en revenir à une armée silencieuse, comme au temps béni du XIXè siècle. Vous pensez qu'on aura droit à une Jeune Ecole ?

 

il y a 41 minutes, Fusilier a dit :

Le CEMA répond à son niveau de responsabilité. Il n'a pas à s'exprimer sur son degré de satisfaction: il a rendre compte du contrat opérationnel; des moyens hélicoptères, bateaux, moyens logistiques , de degré de préparation des forces...

 

Bon ... Et si la bonne place du curseur se trouvait (quelque part) entre les deux ??  :laugh:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a une heure, Fusilier a dit :

Plus têtu qu'un mule :biggrin: Mille sabords!

Qui décide la politique de défense? le gouvernement 

Qui fixe les missions? le gouvernement 

Qui élabore le budget? Le gouvernement.

Qui présente le budget au vote de l'Assemblée? le gouvernement 

Qui gère le budget et y compris les gels, annulations, reports? Le gouvernement.

Qui est responsable devant assemblée de l’exécution du budget? Le gouvernement.

Le CEMA fait-il partie du gouvernement? NON 

Tout le reste c'est de la poésie ou des dérives de pouvoir dans la haute administration. 

C'est l'assemblé qui votent le budget ou qui le renvoie au gouvernement....

Le CEMA donnent un avis sur l'état de l'armée, l'assemblé prend acte. Et elle peut dire au gouvernement que suivant ses informations, son budget de défense est à chier.....Le gouvernement ne gèle pas, c'est encore l'assemblé....

Le gouvernement émet un vœux pas une directive...

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il y a 4 minutes, kotai a dit :

C'est l'assemblé qui votent le budget ou qui le renvoie au gouvernement....

Le CEMA donnent un avis sur l'état de l'armée, l'assemblé prend acte. Et elle peut dire au gouvernement que suivant ses informations, son budget de défense est à chier.....Le gouvernement ne gèle pas, c'est encore l'assemblé....

Le gouvernement émet un vœux pas une directive...

 C'est effectivement l'Assemblée qui vote le budget présenté par le Gouv. Ceci dit, comme généralement le Gouv est issu de la majorité parlementaire, mis à part des amendements acceptés ou non, pas d'autre choix que voter le budget. Si non c'est comme un vote de censure et tu fais tomber le gouvernement. 

Par contre, tout faux. Le gel est une mesure administrative de gestion à la discrétion du gouvernement, mis à part le fait que la Loi de finances oblige à un gel automatique de x% en début d'année. Et oui, c'est la loi...  Le gouvernement peut procéder à des annulations de crédits par décret d'avance (ils viennent de le faire) puis c'est validé en loi rectificative en fin d'année. 

Pour le CEMA il donne effectivement son avis sur l'état de l'armée. 

 

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Donc le CEMA peut dire que le budget n'est pas en corrélation avec la réalité?

Comme mesure de communication, l'armée ne peut pas déplacer certaine unité, de les concentrer dans certains département: genre simplement en Bretagne et en Picardie et plus rien dans le reste de la France?

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il y a une heure, g4lly a dit :

C'est oui ou c'est non alors?

Je vous remercie de vôtre question, Monsieur le Député.

Comme vous le savez nous procédons actuellement à une refonte du processus MECO par une  meilleure allocations des ressources, nous espérons que la courbe positive que nous avons constaté dans l'exercice précédent se poursuivra grâce aux nouvelles dispositions. 

Je ne vous apprendrai rien sur l'état de vieillissement de nos véhicules. Nous souhaiterions que le programme de remplacement puisse être avancé afin de faire face à l’obsolescence et au vieillissement accéléré par les opérations en cours.

La rupture capacitaire, en termes protection surveillance de nôtre ZEE, se profile à un horizon relativement proche; il serait souhaitable que le programme BATSIMAR puisse être mis sur les rails 

En ce qui concerne nos capacités de projection aérienne nous souffrons du retard capacitaire du nouvel avion. Nous arrivons à faire face grâce à des procédures de mise à disposition locative et l'appui de nos partenaires.

etc blabla...

:rolleyes:

 

il y a 13 minutes, kotai a dit :

Donc le CEMA peut dire que le budget n'est pas en corrélation avec la réalité?

Il n'a pas besoin de parler de budget, et encore moins de négociations budgétaires qui ne sont pas de son ressort. 

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il y a 7 minutes, kotai a dit :

C'est plus facile quand on discute du prix que va couter tel projet ou tel matériel....Je vois mal simplement dire j'ai besoin d'un programme de nouveau PA mais sans parler du cout.....Ou alors besoin de 400 F-22...

Ce n'est pas une discussion de bistrot... Les problématiques ne se posent pas en ces termes, sauf des fois sur le mode humoristique. Genre, Amiral de quoi avez vous besoin , réponse du CEMM,  j'ai envie de dire un 2e PA...:rolleyes: 

Comment tu penses que c'est élaboré un budget?  1) tu as d'abord un horizon budgétaire mettons 32 milliards; puis tu commences à imputer les dépenses courantes,les trucs qui roulent de budget en budget, puis la "vache sacrée" nuk, bref tu remplis tes casses et tu vois ce qui te reste pour l'investissement hors nuk...  Reste plus qu'à partager le gâteau entre les 3 armées et éventuellement à déshabiller Paul pour habiller Pierre selon les moments. 

Evidemment, le surprenant serait que la Commission interroge le CEMA non sur le sexe des anges, mais sur le bien fondé des programmes 

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@Fusilier

Je pense que du point de vue dialectique auprès des politiques ... Les Généraux et Amiraux savent faire dans une commission ...

La seule chose qui est resté de cette commission en huit clos  s'est le " je ne vais pas me faire baiser " ...

En sachant que cela devait resté au niveau de ce huit-clos ...

Le reste de cette phase d'événements  me semble clair .

http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/la-polemique-entre-emmanuel-macron-et-le-general-de-villiers-en-cinq-actes_2286762.html

On observera que la ministre des Armées a surtout était invisible dans cette phase d'événements. 

Sans oublier le changement de ministre ...

C'est bien la parité mais il aurait peut-être fallu avoir un minimum de connaissance ... on ne lui demandai pas de connaître le Rafale sur le bout des doigts ...

Le CEMA on lui avait bien prolongé le mandat non ? 

Donc c'est bien beau de parler de hiérarchie et chacun à sa place , mais si il y a des chaînons manquants ...

Et des échanges entre le président et le CEMA avant cette crise , de facto quid des ministres des armées qui ce sont succédées ...

Entre une qui ne parlait que d'Europe et la seconde qui fut invisible ...

Bon il y en a une qu'est pas restée longtemps et l'autre ben désolé invisible ...

J'ai surtout l'impression qu'il y a eu un gros vide question ministre ...Avec un casting spécial ...

Et je pense qu'en haut lieu ils savaient ce qu'ils  faisaient ...Le Général ils le connaissaient ...

On ne sera pas d'accord mais s'est mon sentiment. 

 

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-defense-quand-florence-parly-etait-d-accord-avec-le-general-pierre-de-villiers-745077.html

 

Quote

Dans son audition début juillet à l'Assemblée nationale, Florence Parly marchait bel et bien dans les pas du général Pierre de Villiers. Mais Matignon et l'Elysée ont exigé des restrictions budgétaires pour 2017 et imposé le silence dans les rangs...

Début juillet, la nouvelle ministre des Armées Florence Parly était encore sur la même longueur d'onde que le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui depuis a démissionné... "J'ai bien connaissance du chiffre que le chef d'état-major des armées a rappelé comme cible : il a raison de considérer qu'il faut trouver les financements pour les OPEX (opérations extérieures, ndlr) et, en même temps, assurer la régénération de l'équipement des armées. Nous ne sommes pas en désaccord sur ce point", avait-elle ainsi expliqué le 6 juillet lors de son audition devant les députés de la commission de la défense. Pour 2018, le chef d'état-major des armées d'alors réclamait trois milliards d'euros supplémentaires, dont un milliard, pour les OPEX, selon le député Joaquim Pueyo.

Des propos tenus avant les arbitrages de Matignon et de l'Elysée sur le budget de la défense de 2017 et, donc, avant le déclenchement de la crise entre Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers... La ministre des Armées avait alors bien conscience des difficultés financières et donc opérationnelles des armées notamment s'agissant des OPEX où la France fait preuve d'un "engagement, remarquable", qui "n'est pas sans conséquences", avait-elle fait valoir. Et de rappeler que le "niveau d'engagement actuel est supérieur de 30 % aux contrats opérationnels prévus dans la loi de programmation militaire. Autrement dit, entre les moyens budgétaires associés à la loi de programmation militaire et le niveau d'engagement des forces, le décalage est de 30 %..." Un regard lucide et en harmonie avec le général Pierre de Villiers. Mais Emmanuel Macron a exigé le silence dans les rangs.

"C'est dire à quel point les hommes, les femmes et les matériels ont été sollicités, expliquait la ministre. Cette utilisation intensive de nos forces fragilise le capital opérationnel et humain de notre modèle d'armée. Des vulnérabilités apparaissent, qui peuvent d'ores et déjà conduire à des pertes d'aptitudes opérationnelles : nos ravitailleurs aériens ont un âge moyen de cinquante et un ans, 60 % des véhicules blindés ne sont pas au niveau de protection nécessaire ; quant à nos pétroliers ravitailleurs, ils ne respectent pas la réglementation en matière de protection de l'environnement, puisqu'ils sont équipés d'une coque simple et non de la double coque obligatoire. Nos armées souffrent également d'un manque de personnels dans de nombreux secteurs, comme le renseignement, la cybersécurité ou la maintenance des équipements. D'un point de vue matériel, les ressources consacrées à l'entretien programmé du matériel ont été, certes, augmentées par mes prédécesseurs, mais elles restent insuffisantes".

"Des arguments très solides" pour gagner les arbitrages

Sur le budget 2017, Florence Parly avait alors bon espoir de se faire encore entendre. "Dans nos discussions avec le Premier ministre et son cabinet, nous faisons valoir des arguments très solides, très sérieux car fondés sur des réalités. Nous verrons bien, dans les jours qui viennent, si nous aurons été entendus. Quoi qu'il advienne, je puis vous assurer que nous sommes pleinement engagés pour protéger au mieux les moyens prévus pour 2017, car nous avons parfaitement conscience que les années 2017 et 2018 se tiennent : diminuer les moyens décidés pour 2017 rendra d'autant plus difficile le financement de ceux de l'année 2018. Il faut de surcroît être réaliste : les conditions d'arbitrage pour le budget de 2018 ne seront pas très faciles non plus..." Raté, Matignon et l'Elysée ont finalement amputé le budget de la défense de près de 900 millions d'euros pour 2017 même si Florence Parly a réussi à dégeler 1,2 milliard de crédits budgétaires sur 1,85 milliard.

Par ailleurs, la ministre avait également "l'espoir" dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire, de "mettre en cohérence ce modèle d'utilisation intense de nos forces avec les moyens qui leur sont nécessaires. En tout état de cause, ce sera le premier axe de ma feuille de route : donner les moyens de la réussite à nos forces armées". Elle rappelait également que le président de la République avait réaffirmé son engagement de porter, à l'horizon 2025, les dépenses militaires à 2 % du PIB (contre 1,77% en 2017). "Cet effort s'entend hors pensions et hors OPEX, soit 50 milliards d'euros à périmètre constant", avait-elle précisé. Et selon elle, il n'est pas question d'y intégrer les Anciens combattants et autres missions, qui, "si elles participent au paysage général, n'ont jamais fait partie du périmètre de comptabilisation de l'effort de défense".

"Il faut savoir que depuis dix ans, les moyens du ministère des Armées ont été particulièrement réduits, dans un contexte sécuritaire qui s'est pourtant durci depuis 2014. Le ministère a fortement contribué aux économies de dépenses publiques depuis 2006. Ainsi, entre 2000 et 2016, les crédits de la défense ont connu une quasi-stagnation en euros courants puisqu'ils n'ont progressé que de 2 % alors que, sur la même période, les dépenses publiques ont augmenté de 32 % et celles de l'État de 15 %. Et pour ce qui est des effectifs, depuis 2006, le ministère a perdu 65.000 personnels, soit 20 % du total".

Enfin, elle faisait valoir que "plusieurs pays voisins éprouvent la plus grande difficulté à retrouver une armée assez solide pour assurer ses missions : c'est le cas du Royaume-Uni dont les forces peinent à se régénérer depuis leurs interventions en Irak et en Afghanistan. Nous ne pouvons prendre le risque de voir notre armée incapable d'agir par manque de moyens". Avec 850 millions d'euros en moins dans le budget 2017, le président de la République a pris ce risque...

 

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Ben alors .... ?

Pourquoi ne s'est-elle pas exprimée (la MinArm) en lieu et place du CEMA (je veux dire publiquement et avant l'audition de la commission parlementaire) ? Même en temporisant quelque peu, elle aurait dû le faire, c'était son rôle ...

Ensuite, pourquoi alors le PR et le PM n'ont-il pas anticipé de fait en dégelant du budget avant le clash (qui était prévisible, lui) ?

La pilule de la coupe des 850 millions d'euros serait passée, l'ex CEMA serait peut-être toujours-là, la Ministre des Armées aurait prouvé son efficacité et son utilité, le PR et l'exécutif auraient laissé moins de plumes dans l'affaire et l'opinion publique ...

Erreur de calendrier et de communication ...

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il n'y a pas eu besoin d'arbitrage puisque le ministre Darmanin avait déjà indiqué à la presse qu'il y aurait les coupes, avant l'audition du CEMA par la commission parlementaire. Rappelez-vous qu'à ce moment-là des faits, personne ou presque n'avait encore entendu publiquement s'exprimer la ministre des Armées.

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Elle défendait son ministère donc normal.

Depuis elle est aux abonnés absents. Elle ne sait plus ce qu'elle a droit de faire puisque toute tentatives de défense de son budget est un crime de lèse majesté.

Et maintenant la question qui tue. Pourquoi ses propos sont rapportés maintenant ? Moi je crois que c'est une façon de demander une clarification de son rôle. 

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il y a 54 minutes, herciv a dit :

Elle défendait son ministère donc normal.

Depuis elle est aux abonnés absents. Elle ne sait plus ce qu'elle a droit de faire puisque toute tentatives de défense de son budget est un crime de lèse majesté.

Et maintenant la question qui tue. Pourquoi ses propos sont rapportés maintenant ? Moi je crois que c'est une façon de demander une clarification de son rôle. 

De toute façon les sources ne peuvent-être que de la commission parlementaire ou du ministère de l’intéressée elle-même.

Alors pourquoi maintenant ? Comme tu le dis bien, certainement en partie pour clarifier son rôle ("demande de"), mais aussi pour faire connaitre sa position globale sur l'affaire de façon indirecte (sans passer outre "les ordres") , tout comme son action qui a été muselée, souvenez-vous :

"Alerte atomique pour la ministre des Armées, Florence Parly, qui annule un déplacement sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, et obtient un rendez-vous façon commando avec le Premier ministre Edouard Philippe. Lui-même, du coup, a annulé sa présence devant le groupe parlementaire LREM. On va voir ce que l’ancienne secrétaire d’Etat au Budget va obtenir, car la ministre n’y va pas la fleur au fusil : « Ce que j'espère c'est que nous arriverons à dégager des moyens suffisants », a-t-elle dit selon l’AFP, ajoutant : « La question c'est de savoir quels succès je remporterai »."

La suite en deux temps, on la connait ...

Mais du coup ceci amène une autre question : Aurait-elle, elle aussi, menacé de poser sa démission dans la balance si aucun dégel significatif de budget pour compenser la coupe ? Pure spéculation de ma part bien sûr,, Mais in fine on peut "légitimement" se poser cette question (à la connaissance de ses prises de positions lors de son audition par la commission parlementaire, entre-autres)  ...

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Ben alors .... ?

Pourquoi ne s'est-elle pas exprimée (la MinArm) en lieu et place du CEMA (je veux dire publiquement et avant l'audition de la commission parlementaire) ? Même en temporisant quelque peu, elle aurait dû le faire, c'était son rôle ...

Ensuite, pourquoi alors le PR et le PM n'ont-il pas anticipé de fait en dégelant du budget avant le clash (qui était prévisible, lui) ?

La pilule de la coupe des 850 millions d'euros serait passée, l'ex CEMA serait peut-être toujours-là, la Ministre des Armées aurait prouvé son efficacité et son utilité, le PR et l'exécutif auraient laissé moins de plumes dans l'affaire et l'opinion publique ...

Erreur de calendrier et de communication ...

Possible aussi que la mindef ait voulu s'appuyer sur l'organisation de son prédecesseur et faire un travail d'équipe avec le CEMA. Tentative avorter  puisque le PR et le PM lui ont coupé l'herbe sous les pieds. Je pense dans ces conditions qu'elle a besoin de clarifier son rôle et surtout à quel point elle est libre de s'organiser.

On a eu un hyper président celui-là est encore au-delà.

Modifié par herciv
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il y a 10 minutes, herciv a dit :

Possible aussi que la mindef ait voulu s'appuyer sur l'organisation de son prédecesseur et faire un travail d'équipe avec le CEMA. Tentative avorter  puisque le PR et le PM lui ont coupé l'herbe sous les pieds. Je pense dans ces conditions qu'elle a besoin de clarifier son rôle et surtout à quel point elle est libre de s'organiser.

Effectivement, je pense moi aussi cela plausible.

il y a 11 minutes, herciv a dit :

On a eu un hyper président celui-là il est encore au-delà.

C'est une évidence au vue des dernières semaines :biggrin:

Mais à une nuance près : c'est que sur LE dossier en question le PR est aussi (et bien heureusement) chef des Armées ... (vrai chef affirmé ou vrai bon chef, ou les deux, çà c'est un autre débat ...)

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Il y a 19 heures, Fusilier a dit :

Le CEMA répond à son niveau de responsabilité. Il n'a pas à s'exprimer sur son degré de satisfaction: il a rendre compte du contrat opérationnel; des moyens hélicoptères, bateaux, moyens logistiques , de degré de préparation des forces...

Histoire de mettre les choses au clair voici les responsabilités du CEMA.

Par contre corrige moi si je me trompe mais le PR n'a pas a censurer ou réprimander un militaire quand celui-ci répond aux questions des députés lors d'une commission.

Modifié par Arland
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il y a 35 minutes, Arland a dit :

Histoire de mettre les choses au clair voici les responsabilités du CEMA.

 

 

Merci !

Voici ce que j'y ai trouvé ... :

 

Paragraphe 3 : Constitution des capacités militaires

Article D3121-9

...//...

II. - Est responsable du besoin opérationnel et s'assure de la cohérence capacitaire globale des armées : ressources humaines, équipements, organisation, soutiens, préparation, concepts et doctrines. Il propose au ministre les arbitrages nécessaires dans ces domaines.

A ce titre, il est responsable :

- de l'identification des capacités nécessaires aux armées pour remplir leurs missions actuelles et futures et de leur mise en cohérence ;

- de l'élaboration et de l'actualisation de la programmation militaire, au regard des finalités opérationnelles, de leur compatibilité avec les ressources financières appréciées par le secrétaire général pour l'administration et des contraintes techniques et industrielles appréciées par le délégué général pour l'armement ;

Il veille également au respect de la cohérence capacitaire dans l'exécution de la programmation militaire.

 

III. - Propose au ministre les investissements nécessaires à la constitution des forces, à la préparation opérationnelle, à l'emploi et au soutien des armées, en veillant à leur cohérence physico-financière.

A cet effet, il prend l'avis du délégué général pour l'armement et du secrétaire général pour l'administration.

 

IV. - Participe à la préparation du budget du ministère, conduite par le secrétaire général pour l'administration, et propose au ministre les priorités à satisfaire au regard des missions assignées aux armées.

Il élabore et exécute les programmes budgétaires placés sous sa responsabilité. Il contribue à la préparation des autres programmes budgétaires du ministère.

...//...

 

Et aussi :

Article R*3121-2

...//...

2° ... Au sein des armées et des organismes interarmées, il est responsable de la mise en œuvre de cette politique, de la condition militaire et du moral ;

3° De la définition du format d'ensemble des armées et de leur cohérence capacitaire.

A ce titre, il définit les besoins des armées et en contrôle la satisfaction. Il conduit les travaux de planification et de programmation ;

4° De la préparation et de la mise en condition d'emploi des armées. Il définit les objectifs de leur préparation et contrôle leur aptitude à remplir leurs missions. Il élabore les doctrines et concepts d'emploi des équipements et des forces ;

5° Du soutien des armées. Il en fixe l'organisation générale et les objectifs. Il assure le maintien en condition opérationnelle des équipements.

...//...

 

=> C'est clair.

 

il y a 35 minutes, Arland a dit :

mais le PR n'a pas a censurer ou réprimander un militaire quand celui-ci répond aux questions des députés lors d'une commission.

... M'enfin, en terme de réprimande ce n'était que doux mots pleins d'amour et de tendresse, non ? :laugh:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a une heure, Arland a dit :

Histoire de mettre les choses au clair voici les responsabilités du CEMA.

Histoire de te mettre au clair, j'ai publié la même référence hier... :rolleyes: J'ai même demande que quelqu'un cherche les dispositions budgétaires

Et si vous voulez entre dans les détails. Dans le paragraphe 3  cité par @jojo (lo savoyârd)

En matière de définition du format d'ensemble des armées et de leur cohérence capacitaire, le chef d'état-major des armées :

Alinéa Il propose au ministre les orientations et priorités en matière de capacités et de posture opérationnelle. 

Normal 

(il est responsable) de l'élaboration et de l'actualisation de la programmation militaire, au regard des finalités opérationnelles, de leur compatibilité avec les ressources financières appréciées par le secrétaire général pour l'administration et des contraintes techniques et industrielles appréciées par le délégué général pour l'armement 

En bon français, la négociation du montant des sous ce n'est pas son rayon, on lui affecte un cadre budgétaire et il se démerde avec. Il est même cadré par le DGA sous les aspects techniques. 

III. - Propose au ministre les investissements nécessaires à la constitution des forces, à la préparation opérationnelle, à l'emploi et au soutien des armées, en veillant à leur cohérence physico-financière.

une évidence, il ne va pas proposer 3 PA et 400 avions...:rolleyes:

Alinéa IV Participe à la préparation du budget du ministère, conduite par le secrétaire général pour l'administration, et propose au ministre les priorités à satisfaire au regard des missions assignées aux armées.

Alinéa V. - En matière de gouvernance des opérations d'armement, est responsable de la phase initiale d'analyse et d'expression du besoin et de la phase d'emploi des équipements. Il contribue également aux travaux menés sous la responsabilité du délégué général pour l'armement lors de la phase de réalisation des équipements.

Entre la phase d’expression du besoin  et la phase d'emploi,   il y a  la décision et le budget 

Comme j'ai répété 25 fois,:rolleyes:  il participe à l'instruction de la décision, c'est une évidence... Mais, toujours in fine il propose au ministre.

Je cherche encore en quoi la définition de son cadre d'emploi, l'autorise à s'exprimer dans la négociation budgétaire interministérielle (pas me faire baiser par Bercy) et en quoi son mandat l'autorise à s'exprimer en public, voir à interpeller les candidats sur l'horizon budgétaire (cf 2% en 2022)

Et tout ceci ne fait que me renforcer dans l'idée que la réforme sous Sarko était / est une usine à foutoir.

Mais, c'est un domaine qui relève du simple décret (on peut le voir à lettre D si non il y a L pour loi ou R pour décret conseil constitutionnel)  c'est à dire réglementaire. Suffit de changer le décret, ce qui vue la définition de poste du nouvel CEMA ne saurait tarder si ce n'est pas déjà fait. 

 

 

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1 hour ago, Fusilier said:

Je cherche encore en quoi la définition de son cadre d'emploi, l'autorise à s'exprimer dans la négociation budgétaire interministérielle (pas me faire baiser par Bercy) et en quoi son mandat l'autorise à s'exprimer en public, voir à interpeller les candidats sur l'horizon budgétaire (cf 2% en 2022)

Tu déformes la réalité comme ça t'arrange ....

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il y a 23 minutes, Fusilier a dit :

Histoire de te mettre au clair, j'ai publié la même référence hier... @jojo (lo savoyârd)

Désolé j'avais manqué ce message, il faut dire que ce sujet défile assez vite en ce moment et qu'il semblait encore y avoir polémique. :rougitc:

Citation

Comme j'ai répété 25 fois,  il participe à l'instruction de la décision, c'est une évidence... Mais, toujours in fine il propose au ministre.

Pour ce qui est à l'origine du clash, il s'agissait d'une intervention devant des députés de la commission de défense, cela n'a rien à voir avec la ministre ou le PR,ni l'un ni l'autre n'ont leur mot à dire sauf si la séparation des pouvoirs a disparu de notre pays avec l'arrivée de notre nouvel empereur.

Citation

Je cherche encore en quoi la définition de son cadre d'emploi, l'autorise à s'exprimer dans la négociation budgétaire interministérielle (pas me faire baiser par Bercy)

Il faut voir le contexte et les questions des députés, mais il a le devoir de dire la vérité aussi. Pour ce qui est de donner un avis sur la cohérence budget/moyens/missions il est parfaitement à sa place. Au mieux on peut le critiquer sur le vocabulaire.

Citation

et en quoi son mandat l'autorise à s'exprimer en public, voir à interpeller les candidats sur l'horizon budgétaire (cf 2% en 2022)

Là c'est une autre histoire et il n'a jamais été véritablement inquiété pour cela donc il devait être dans les clous d'une manière ou d'une autre. Ensuite cela fait plus de 30 ans que de pompeux politiciens donnent des leçons aux militaires et qu'ils s'essuient les pieds sur leur figure (parfois même leurs cadavres) sachant qu'en face ils ne pourront pas broncher par pure facilité électorale (forcement taper dans le social ou les aides aux entreprises c'est tout de suite plus risqué pour la suite du précieux mandat), donc je ne suis pas totalement surpris de voir un CEMA commencer à prendre certaines libertés car personne d'autre ne le fera pour lui et ses subordonnés. Doit-ont cependant le blâmer surtout quand cela est largement justifié et que cela ne nuit en rien au fonctionnement de l'armée et de la république?

Citation

Et tout ceci ne fait que me renforcer dans l'idée que la réforme sous Sarko était / est une usine à foutoir.

De toute façon la période Sarko a été un cauchemars pour nos armées d'une manière générale et il serait bien que cela ne se reproduise pas.

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Citation

Je cherche encore en quoi la définition de son cadre d'emploi, l'autorise à s'exprimer dans la négociation budgétaire interministérielle (pas me faire baiser par Bercy) et en quoi son mandat l'autorise à s'exprimer en public, voir à interpeller les candidats sur l'horizon budgétaire (cf 2% en 2022)

Ben il n'y a pas à chercher. 

On est arrivé à l'os , fallait bien que sa finisse par arrivé ...

Néanmoins si le Général était perçu comme un dangereux rebelle sortant de son rôle de CEMA qui déjà interpellé les candidats à la présidentielle , faut qu'on m'explique pourquoi on l'a fait rempiler pour un an de plus ...

 

Donc je crois qu'il est facile maintenant de mettre en avant les prérogatives du CEMA en omettant le point de vue humain qui a plus que prédominé dans cette affaire ...

 

 

@jojo (lo savoyârd) 

@herciv

Je pense comme vous que cette affaire de Ministre des Armées n'est pas clair du tout ...

Rien que le départ de la première nommée ...

Mais bon sa reste un sentiment personnel .

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