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Marine Norvegienne


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Il y a 11 heures, Titus K a dit :

A votre avis il n'était pas possible d'adapter le SAMAHE pour accepter un MH-60, ou simplement que le Mantis est une préférence des Grecs ?

Le SAMAHE ; ensemble unité de puissance /câbles/chariot/rail , est adaptable à tout hélico, c’est le bras de liaison chariot/roue de nez , qui change selon type d’hélico . On avait des bras , Lynx et Panther , celui du NH90 est encore différent . 

Ainsi DCN avait ,avant Delta , adapté le SAMAHE au S-70C Sikorsky sur les  Kang Ding-class frigate . 

Donc aucun soucis d’adaptation du MH60 a FDI . 

En fait j’ignore totalement les raisons de ce choix Mantis ( avéré ?). 

A signaler que l’intégration du SAMAHE coûte un bras en intégration plate-forme ; rien que la saignée du rail ( à la louche 40 cm x 100 cm) au pont sur 20 à 30 m , marque considérablement la structure . Or le concept Mantis ( valable grosse plate-forme - BPC/PA ou tarmac avia terre) c’est coût nul en intégration navire . 

Alors quand un hélico se pose sur sa grille , on le saisine systématiquement avec des ridoirs pour des raisons évidentes de bonne tenue , idem dans le hangar, le pont est couvert de fontaine d’amarrage à cet effet . 

SAMAHE , ASIST , MK taggar assurent aussi la bonne tenue en translation . Et là avec le Mantis on ferait l’impasse de cette sécurité ? Ou alors le critère coût justifie ce choix ? 

Perso je vois mal une frégate en chasse ASM Atlantique Nord avec son hélico obligeant mvts ; posés , grille, hangar, avec mun….ET Mantis . 

Bref je n’ai pas les éléments justificatifs choix Mantis sur FDI Grèce 

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, ARMEN56 a dit :

Le SAMAHE ; ensemble unité de puissance /câbles/chariot/rail , est adaptable à tout hélico, c’est le bras de liaison chariot/roue de nez , qui change selon type d’hélico . On avait des bras , Lynx et Panther , celui du NH90 est encore différent . 

Ainsi DCN avait ,avant Delta , adapté le SAMAHE au S-70C Sikorsky sur les  Kang Ding-class frigate . 

Donc aucun soucis d’adaptation du MH60 a FDI . 

En fait j’ignore totalement les raisons de ce choix Mantis ( avéré ?). 

A signaler que l’intégration du SAMAHE coûte un bras en intégration plate-forme ; rien que la saignée du rail ( à la louche 40 cm x 100 cm) au pont sur 20 à 30 m , marque considérablement la structure . Or le concept Mantis ( valable grosse plate-forme - BPC/PA ou tarmac avia terre) c’est coût nul en intégration navire . 

Alors quand un hélico se pose sur sa grille , on le saisine systématiquement avec des ridoirs pour des raisons évidentes de bonne tenue , idem dans le hangar, le pont est couvert de fontaine d’amarrage à cet effet . 

SAMAHE , ASIST , MK taggar assurent aussi la bonne tenue en translation . Et là avec le Mantis on ferait l’impasse de cette sécurité ? Ou alors le critère coût justifie ce choix ? 

Perso je vois mal une frégate en chasse ASM Atlantique Nord avec son hélico obligeant mvts ; posés , grille, hangar, avec mun….ET Mantis . 

Bref je n’ai pas les éléments justificatifs choix Mantis sur FDI Grèce 

 

 

 

 

Ceci dit pour en revenir à la Norvège :wink:

Les Nansen n’ont visiblement pas de rail non plus . 

vvoumz.png

 

Une rentrée hangar hélico de 5 t à l’huile de coude ou au concept Mantis ? 

Scénario;  Mer SSt6 posé hélico ; harponnage grille , saisinage puis cool on attend mer SST 2 sans vent traversier pour une rentrée mécanique ? ou retour quai ? ou ; gousse d’ail , grigri ; le Mantis aimanté Gepeisé Google map fera la job ,  je déconne  :rolleyes:

Mais pourquoi chez nous on se complique la vie avec un SAMAHE coûteux , je déconne aussi :wub:

 

 

 

 

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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

Scénario;  Mer SSt6 posé hélico ; harponnage grille , saisinage puis cool on attend mer SST 2 sans vent traversier pour une rentrée mécanique ? ou retour quai ? ou ; gousse d’ail , grigri ; le Mantis aimanté Gepeisé Google map fera la job ,  je déconne  :rolleyes:

:laugh::laugh::laugh:

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https://www.linkedin.com/posts/naval-group_naval-group-and-its-french-partners-activity-7330562999587393537-X2M3

Naval Group and its French partners are invested in strengthening ties with the Norwegian DTIB!

Naval Group and Akkodis in Norway, leading digital engineering specialist with two Norwegian subsidiaries—Akkodis Edge Norway and Akkodis Norway R&D Services— have signed a letter of intention to specify the potential areas of cooperation, such as Tests & Trials and datacenters activities, within the frame of the FDI frigate programme.

Furthermore, our subcontractor THEMYS signed 2 Memorandums of Understanding with Norwegian firms:

  • Electronicon AS : specialized integrator for communication and navigation electronics
  • Wärtsilä ANCS : automation, navigation and sensors supplier

As part of Norway’s long-term defence plan to introduce five new frigates starting in 2029, Naval Group is committed to continuing its integration of Norwegian industry into its global supply chain, extending beyond the maintenance of the FDI frigates.

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  • 2 weeks later...
Il y a 6 heures, Titus K a dit :

Si la Norvège choisit les FDI, Naval Group soutiendra leur maintenance avec le chantier CCB

https://www.meretmarine.com/fr/defense/si-la-norvege-choisit-les-fdi-naval-group-soutiendra-leur-maintenance-avec-le-chantier-ccb

Naval Group a signé un partenariat avec le chantier norvégien Coast Center Base (CCB), situé près de Bergen.
L’industriel français y développera des compétences techniques et capacités industrielles pour assurer le maintien en condition opérationnelle (MCO) des futures frégates norvégiennes si l’offre de France, basée sur les FDI, est retenue par le royaume scandinave. 


L’annonce a été faite le 4 juin à l’occasion du salon Nor-Shipping d’Oslo, lors d’une réception à l’ambassade de France. Dans le cadre de la compétition internationale pour le programme des futures frégates norvégiennes, Naval Group a donc conclu un accord en vue d’un partenariat stratégique avec Coast Center Base. Travaillant historiquement pour le marché de l’offshore pétrolier et gazier, ce chantier est situé à Ågotnes, près de Bergen, la grande ville de l’ouest du royaume scandinave. Le Memorandum of Understanding (MoU) signé par Naval Group et CCB permettra, si la Norvège choisit les frégates de défense et d’intervention (FDI) françaises pour renouveler sa flotte, d’y développer un centre de maintenance, de réparation et de modernisation des bâtiments, pour lesquels l’industriel français s’engage sur un taux de disponibilité allant jusqu’à 80%. Un niveau analogue à celui des dernières frégates françaises, les FREMM, que les Norvégiens connaissent bien puisqu’elles naviguent très régulièrement dans leurs eaux afin de renforcer le flanc nord de l’OTAN face à la flotte russe. Les FDI, dont le premier exemplaire, l’Amiral Ronarc’h, a achevé avec succès ses essais en mer et doit rejoindre Brest en septembre pour y être livré à la Marine nationale, seront dans la même veine. 


Proximité avec la grande base navale de Bergen

  • Coast Center Base a été retenue notamment en raison de sa proximité avec Bergen (30min), où se trouve la principale base navale norvégienne, Håkonsvern --> les futurs équipages seront proches de chez eux durant les périodes de maintenance.
  • Bonne infrastructure industrielle liée à la maintenance des plateformes offshore & réserves foncières pour développer un pôle dédié à la MCO des frégates.
  • La maintenance est un enjeu central du programme


Développer un cluster d’entreprises et de compétences

  • L’accord avec Coast Center Base constitue la première brique d’un dispositif plus vaste visant à structurer une solution complète pour la maintenance et la modernisation des frégates.
  • Naval Group propose une coopération de long terme incluant transfert de savoir-faire, expertise, et engagements sur un taux de disponibilité très élevé.
  • L’objectif est de créer un cluster industriel norvégien rassemblant plusieurs dizaines d’entreprises pour développer durablement compétences, capacités et expertise.
  • Ce dispositif vise à garantir que les frégates restent au meilleur niveau technique et opérationnel tout au long de leur vie.
  • Le projet générera de nombreux emplois de haute technicité, notamment dans les domaines du numérique et de la cybersécurité.


Accompagner les Norvégiens dans la durée

  • L'industriel sait que la Norvège est une grande nation maritime, avec un écosystème industriel et académique innovant et très compétent, qui pourrait même inspirer la France.
  • Toutefois, dans le domaine des bâtiments de combat de premier rang, la Norvège a besoin d’un accompagnement extérieur.
  • Naval Group se positionne comme un partenaire solide dans ce rôle, fort d’une expérience internationale (Brésil, Inde, Égypte, Émirats, Grèce, Singapour…) en matière de transfert de technologie.


Un partenariat global

  • La France propose à la Norvège un partenariat stratégique --> FDI + coopération élargies entre les 2 marines -->bien au-delà des seules frégates à construire.
  • Cette coopération pourra inclure des opérations de modernisation conjointes et d’autres projets communs.
  • L’accord entre Naval Group et Kongsberg illustre cette ambition : il porte sur le partage d’expertises, l’innovation, la production et la commercialisation à l’international.


Quatre candidats en lice

  • Quatre offres sont en finale pour le programme des futures frégates norvégiennes, qui seront au nombre de cinq à six.
  • La FDI française affronte la Type 26 britannique de BAE Systems, la Constellation de Fincantieri pour l’US Navy, et la Meko A-400 de TKMS proposée à l’Allemagne dans le cadre du projet F127.
  • Les Norvégiens souhaitent que le premier bâtiment soit livré en 2029.


Les atouts d’un modèle compact et de l’étrave inversée

  • La frégate française présente de sérieux atouts adaptés aux besoins norvégiens, notamment un taux de disponibilité inégalé malgré une forte activité.
  • Sa taille compacte répond bien aux missions en combat littoral comme en haute mer, avec un design à étrave inversée offrant d’excellentes performances nautiques et une grande stabilité, particulièrement utile dans les conditions difficiles du Grand Nord.
  • Plus légère que ses concurrentes (4500 tonnes contre 7300 à 10 000 tonnes), la FDI nécessite un équipage plus réduit de 125 marins, équipage aéronautique inclus, contre 160 à 200 pour les autres.
  • Cela facilite la gestion des ressources humaines, d’autant que la marine norvégienne a déjà l’habitude d’équipages de taille comparable sur ses frégates Fridtjof Nansen.
  • La possibilité d’un double équipage permettrait d’augmenter le temps de présence en mer tout en allégeant les contraintes sur la vie familiale des marins.


Le programme français plus avancé que ses concurrents

  • Seuls les Français proposent un modèle éprouvé, ce qui est crucial car les premiers de série rencontrent souvent des difficultés.
  • La frégate Allemande n’a pas encore été commandée et reste un projet sur papier.
  • Les Constellation américaines accusent un important retard, avec une livraison de la tête de série attendue seulement en 2029 et une FOC pas avant 2030.
  • La britannique Type 26 est plus avancée : le HMS Glasgow a été mis à l’eau en décembre 2022 et baptisé en mai 2025, mais beaucoup de travail reste à faire avant son achèvement... Une première sortie en mer est prévue fin 2025, mais certains observateurs restent sceptiques. La capacité opérationnelle initiale (IOC) de la Type 26 ne serait pas prononcée avant 2028.
  • En comparaison, la FDI française sera pleinement opérationnelle dès 2026 avec l’Amiral Ronarc’h, et au moins six unités auront été livrées en 2028, dont trois pour la France et trois pour la Grèce, qui prévoit une quatrième commande.


Lorient en capacité de livrer deux frégates par an

  • Seule la France semble capable de garantir une livraison d’une frégate par an, assurant à la Norvège de recevoir cinq frégates entre 2029 et 2033.
  • Le lancement de la production a connu des retards, mais le chantier Naval Group de Lorient a désormais atteint un rythme de croisière avec 2 FDI produites par an.
  • Les Britanniques construisent leur Type 26 à un rythme d’une unité tous les deux ans pour les trois premières frégates, avec un gain ensuite sur la quatrième unité mise sur cale 17 mois après la précédente -->Ce rythme reste bien inférieur à celui de la France.
  • En Allemagne, la construction n’a pas encore commencé ... aux États-Unis, la deuxième Constellation n’a pas encore été mise sur cale.


T26 vs FDI sur les capacités anti-sous-marines

  • Le choix norvégien devrait se faire entre la T26 britannique et la FDI française... Sur les capacités opérationnelles, la frégate française est largement supérieure selon la plupart des experts.
  • Contrairement à ce qui était cru, la T26 ne sera pas équipée du sonar remorqué à immersion variable Captas-4 de Thales, considéré comme le meilleur pour la lutte anti-sous-marine (ASM) --> Le sonar des T26 est un hybride entre le Captas-4 et des technologies britanniques d’Ultra, qui fournit aussi le sonar de coque.
  • Le système de traitement du signal acoustique de Thales développé pour les FDI est probablement supérieur à celui de la T26 et plus performant que celui des FREMM
  • Les T26 ont des emplacements pour tubes lance-torpilles, mais cette option n’a pas encore été activée, ce qui limite leur capacité d’autodéfense contre les sous-marins.


La frégate française surclasse largement la concurrence en défense aérienne

  • La défense aérienne est vraiment un point où la FDI surclasse la T26.
  • Le Sea Fire permet par exemple d’utiliser en même temps radar et guerre électronique passive grâce à la numérisation des capteurs... L'Artisan 3D des T26 est bien moins performant.
  • Ces capacités de la FDI seront encore améliorées avec les Aster 15 EC et Aster 30 Block 1NT... Des versions améliorées du CAMM sont en développement (CAMM-ER à 45 km, CAMM-MR à 100 km), mais ils resteront moins performants que l'Aster.
  • La T26 dispose d’un emplacement pour des lanceurs verticaux Mk41, mais leur intégration n’est pas encore confirmée.
  • Pour la Norvège, de bonnes capacités ASM sont indispensables pour contrer les sous-marins russes proches de ses frontières, mais la défense aérienne est aussi fondamentale.
  • Les frégates seront des cibles prioritaires pour l’aviation russe ... et avec des missiles comme l’Aster B1NT, les FDI pourraient aussi aider à défendre le territoire contre des missiles balistiques de moyenne portée.


Autodéfense rapprochée et menaces asymétriques

  • En autodéfense rapprochée, la FDI peut intégrer plusieurs systèmes :
    • Un système surface-air américain RAM (développé notamment pour la Grèce),
    • Un système d’artillerie de type CIWS (Rapidfire)
    • Le nouveau lanceur modulaire polyvalent (LMP) que Naval Group souhaite vendre à la MN
  • La FDI est la première frégate à disposer d’un poste de commandement (PC) dédié à la lutte contre ces menaces asymétriques 
  • La T26 ne dispose pas d’un équipement équivalent. Son autodéfense rapprochée repose sur 2 canons téléopérés de 30 mm. La Royal Navy a prévu des emplacements pour 2 CIWS Phalanx, mais ces systèmes n’ont pas encore été activés.
  • Le 76mm est plus efficace en lutte anti-aérienne que le 127mm ... 120cps/min contre 20cps/min


Des missiles antinavires NSM

  • En capacités antinavires, la T26 et la FDI seront équivalentes.
  • Les deux frégates pourront, selon la demande des Norvégiens, embarquer les missiles NSM de Kongsberg, dont la Royal Navy est déjà cliente.
  • Naval Group a par ailleurs déjà étudié, à la demande d’un autre client, l’intégration du missile NSM sur ses frégates, ce qui est possible sans problème.


Jusqu’à deux hélicoptères embarqués et une baie de mission pour la T26

  • En matière de capacités aéronautiques, la T26, plus grande, pourra embarquer 2 hélicoptères.
  • Le hangar de la FDI est conçu pour accueillir 1 hélicoptère et 1 drone aérien à voilure tournante.
  • Les frégates britanniques disposent également d’une baie de mission permettant d’embarquer des semi-rigides supplémentaires ou de déployer des drones de surface ou sous-marins.
  • La FDI peut aussi accueillir ce type de matériels, mais sa capacité est limitée aux deux niches latérales, chacune pouvant abriter une embarcation de 9 mètres maximum.


La propulsion

  • Côté propulsion, la frégate française (FDI) sera un peu plus rapide que la T26 britannique :
    • 27 nœuds pour la FDI
    • 26 nœuds pour la T26
  • En matière d’autonomie, la T26 l’emporte grâce à ses volumes plus importants :
    • 7000 nautiques pour 60 jours d’opérations pour la T26
    • 5000 nautiques pour 45 jours sans ravitaillement pour la FDI
  • La propulsion de la T26 est de type CODLOG (Combined Diesel-Electric or Gas) :
    • Quatre moteurs diesels MTU
    • Deux moteurs électriques de propulsion
    • Une turbine à gaz Rolls-Royce MT30 pour les allures les plus rapides
  • La propulsion de la FDI est plus simple, de type CODAD (Combined Diesel and Diesel) --> Quatre gros diesels MTU Entrainent les deux lignes d’arbres
  • La propulsion diesel-électrique (comme sur la T26) est réputée plus silencieuse, un avantage pour la lutte anti-sous-marine.
  • Les ingénieurs de Naval Group ont expliqué qu’avec les progrès technologiques et diverses techniques pour réduire bruits et vibrations, le niveau de discrétion acoustique des FDI serait satisfaisant.
  • À l’issue des essais de l’Amiral Ronarc’h, les marins français confirment que la discrétion acoustique n’est pas un problème.


Une décision à forte dimension politique

A la lumière de cet état des lieux, la FDI parait donc assez clairement la solution la plus appropriée pour la marine norvégienne. Mais le choix ne se jouera pas uniquement sur des considérations techniques et opérationnelles. Il y aura aussi, dans la décision d’Oslo, une très importante dimension politique. Or, de ce point de vue, même si les Français ont accru sensiblement leur coopération navale avec les Norvégiens ces dernières années, ce qui est reconnu et apprécié, l’allié historique de la Norvège demeure le Royaume-Uni. Les deux pays travaillent étroitement ensemble et depuis longtemps, l’intégration actuellement d’une frégate et d’un ravitailleur norvégiens au sein du groupe aéronaval emmené par le HMS Prince of Wales vers Indopacifique étant un signal fort de ce point de vue. C’est pourquoi la frégate française semble plutôt être en position de challenger et la T26 dans celle de la favorite. D’un autre côté, toujours sur le plan politique et géostratégique, les Britanniques ne sont plus dans l’Union européenne, vers laquelle la Norvège, surtout dans le contexte actuel, a vocation à se rapprocher. 

 

 

J'ajouterais que la FDI nº3 en est à ce stade (F602 au premie plan) -->

GsmYVofWEAAvN6t?format=jpg&name=large

 

Tandis que la Type 26 Nº3 en est là (HMS Belfast à gauche) -->

GseKaZ2WYAAXWIH?format=jpg&name=medium

Bon c'est plié alors! La FDI est au dessus sur le papier... ;)

Mais la politique va faire son œuvre aussi...

Ces derniers temps j'ai compté au moins 6 aller-retour vers Bergen des Falcon 900 vip du gouvernement britannique. D'ailleurs un appareil de ce type parti de Bergen justement survol la mer du Nord. Ça doit tractionné sévère... 

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Bon en gros les FDI font le taf sur les plans opérationnels et capacitaire, sur le plan financier aussi et enfin en terme de livraison et d'empreinte sur les ressources humaines, sur le plan de la coopération Naval Group semble tenir la corde.

Effectivement les britanniques mettent les bouches doubles sur le plan politique. C'est important. J'espère qu'un petit voyage du ministre de la défense est bientôt prévu. Les deux autres semblent totalement absents des débâts.

En tous cas le dénouement est très proche.

Modifié par herciv
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il y a 22 minutes, Ronfly a dit :

Sa taille compacte répond bien aux missions en combat littoral comme en haute mer, avec un design à étrave inversée offrant d’excellentes performances nautiques et une grande stabilité, particulièrement utile dans les conditions difficiles du Grand Nord.

Première fois que je vois inversé l'argument de l'étrave inversée.

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il y a 49 minutes, Ronfly a dit :

Ces derniers temps j'ai compté au moins 6 aller-retour vers Bergen des Falcon 900 vip du gouvernement britannique. D'ailleurs un appareil de ce type parti de Bergen justement survol la mer du Nord. Ça doit tractionné sévère... 

Quand je regarde la structure de l'article il est clairement fait pour faire pression sur le gouvernement. La presse spécialisée norvégienne est de plus en plus clairement en faveur des FDI au point d'inverser l'argument de l'étrave, au point de faire taire les critiques par anticipation sur les taux de disponibilité des frégates française en montrant l'intérêt du double équipage pour la Norvége et les familles des marins. C'est un argument en contre point pour dire que si il y a des équipages dispo pour les T26 ils seront encore mieux utilisé en double équipage.

Aucun argument sur la langue, aucun argument sur les problèmes d'interopérabilité. En gros la presse montre presque les dents.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, herciv a dit :

La presse spécialisée norvégienne

C'est un récap d'un article de Mer et Marine que j'ai posté au dessus hein 

Modifié par Titus K
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Le 05/06/2025 à 19:38, herciv a dit :

Quand je regarde la structure de l'article il est clairement fait pour faire pression sur le gouvernement. La presse spécialisée norvégienne est de plus en plus clairement en faveur des FDI au point d'inverser l'argument de l'étrave, au point de faire taire les critiques par anticipation sur les taux de disponibilité des frégates française en montrant l'intérêt du double équipage pour la Norvége et les familles des marins. C'est un argument en contre point pour dire que si il y a des équipages dispo pour les T26 ils seront encore mieux utilisé en double équipage.

Aucun argument sur la langue, aucun argument sur les problèmes d'interopérabilité. En gros la presse montre presque les dents.

 

Le 05/06/2025 à 19:13, herciv a dit :

Première fois que je vois inversé l'argument de l'étrave inversée.

On peut donc encore y croire à ce contrat. Cette FDI a l'air d'avoir de beaux atouts et sa conception semble une réussite. Ce serait un beau succès pour la FDI et NG. Finalement elle pourrait rééditer celui des FLF

Modifié par Ronfly
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Une belle frégate polyvalente :wink:

Au-delà du marketing très Norvégien  (environnement / P-8 / Seahawk) ... on remarque aussi :

  • Le brouilleur Virgilius au dessus du pont tribord de la frégate au premier plan  
  • Le LMP sur le hangar de la frégate au 2ème plan
  • Le VSR700 et le Seaquest-S

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Modifié par Titus K
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L'un des concurrents de ce marché propose t-il une solution du type "Milas" (missile porte-torpille) ?

J'avoue être toujours surpris que ces armes ne soient pas plus utilisées. Rapidité de mise en œuvre vs hélicoptère et portée vs TLT.

Modifié par ogo
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3 hours ago, ogo said:

L'un des concurrents de ce marché propose t-il une solution du type "Milas" (missile porte-torpille) ?

J'avoue être toujours surpris que ces armes ne soient pas plus utilisées. Rapidité de mise en œuvre vs hélicoptère et portée vs TLT.

La chasse au sous-marin est un travail de longue haleine (on parle de traques sur plusieurs jours parfois), tu as le temps de faire décoller l'hélicoptère pour porter l'estocade. Dès que l'hélicoptère est en l'air, vu son allonge, le missile Milas perd de son intérêt car il porte bien moins loin. La combinaison torpilles lancées depuis le bord pour auto-défense réflexe + hélicoptère pour la chasse est le nouveau standard.

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Il y a 5 heures, Titus K a dit :

Une belle frégate polyvalente :wink:

Au-delà du marketing très Norvégien  (environnement / P-8 / Seahawk) ... on remarque aussi :

  • Le brouilleur Virgilius au dessus du pont tribord de la frégate au premier plan  
  • Le LMP sur le hangar de la frégate au 2ème plan
  • Le VSR700 et le Seaquest-S

... Et aussi des glaçons dans l'eau! Super :biggrin: (C'est Dredi!)

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https://www.linkedin.com/posts/naval-group_naval-group-inria-and-simula-research-activity-7337880639653773313-OvSE

Naval Group, Inria and Simula Research Laboratory have signed on June 5th a partnership cooperation agreement to strengthen Franco-Norwegian research cooperation in defense technology. The signature was hosted by Innovasjon Norge, Norway’s official Trade and Investment Promotion Organisation, at the Norwegian Club of Paris.

The agreement lays the foundation for cooperation on advanced research and innovation in key digital and maritime defense technologies including areas like communication systems and digital transformation.  

“This agreement reflects a shared commitment to excel in digital innovation and national security. Inria and Simula bring unique strengths in scientific research, and we are proud to work with them on solutions that benefit not only Naval Group but also our partners in Norway and Europe.” - Sébastien Rousset, Director of Artificial Intelligence at Naval Group.

1749487075502?e=2147483647&v=beta&t=cQbP

--> Simula Research Laboratory is a Norwegian non-profit research organisation located in Oslo founded in 2001 by the Norwegian government.

--> Simula's research is concentrated on five areas: communication systems, scientific computing, software engineering, cybersecurity, and machine learning.

Modifié par Titus K
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Le 05/06/2025 à 12:23, Titus K a dit :

Si la Norvège choisit les FDI, Naval Group soutiendra leur maintenance avec le chantier CCB

https://www.meretmarine.com/fr/defense/si-la-norvege-choisit-les-fdi-naval-group-soutiendra-leur-maintenance-avec-le-chantier-ccb

Naval Group a signé un partenariat avec le chantier norvégien Coast Center Base (CCB), situé près de Bergen.
L’industriel français y développera des compétences techniques et capacités industrielles pour assurer le maintien en condition opérationnelle (MCO) des futures frégates norvégiennes si l’offre de France, basée sur les FDI, est retenue par le royaume scandinave. 


L’annonce a été faite le 4 juin à l’occasion du salon Nor-Shipping d’Oslo, lors d’une réception à l’ambassade de France. Dans le cadre de la compétition internationale pour le programme des futures frégates norvégiennes, Naval Group a donc conclu un accord en vue d’un partenariat stratégique avec Coast Center Base. Travaillant historiquement pour le marché de l’offshore pétrolier et gazier, ce chantier est situé à Ågotnes, près de Bergen, la grande ville de l’ouest du royaume scandinave. Le Memorandum of Understanding (MoU) signé par Naval Group et CCB permettra, si la Norvège choisit les frégates de défense et d’intervention (FDI) françaises pour renouveler sa flotte, d’y développer un centre de maintenance, de réparation et de modernisation des bâtiments, pour lesquels l’industriel français s’engage sur un taux de disponibilité allant jusqu’à 80%. Un niveau analogue à celui des dernières frégates françaises, les FREMM, que les Norvégiens connaissent bien puisqu’elles naviguent très régulièrement dans leurs eaux afin de renforcer le flanc nord de l’OTAN face à la flotte russe. Les FDI, dont le premier exemplaire, l’Amiral Ronarc’h, a achevé avec succès ses essais en mer et doit rejoindre Brest en septembre pour y être livré à la Marine nationale, seront dans la même veine. 


Proximité avec la grande base navale de Bergen

  • Coast Center Base a été retenue notamment en raison de sa proximité avec Bergen (30min), où se trouve la principale base navale norvégienne, Håkonsvern --> les futurs équipages seront proches de chez eux durant les périodes de maintenance.
  • Bonne infrastructure industrielle liée à la maintenance des plateformes offshore & réserves foncières pour développer un pôle dédié à la MCO des frégates.
  • La maintenance est un enjeu central du programme


Développer un cluster d’entreprises et de compétences

  • L’accord avec Coast Center Base constitue la première brique d’un dispositif plus vaste visant à structurer une solution complète pour la maintenance et la modernisation des frégates.
  • Naval Group propose une coopération de long terme incluant transfert de savoir-faire, expertise, et engagements sur un taux de disponibilité très élevé.
  • L’objectif est de créer un cluster industriel norvégien rassemblant plusieurs dizaines d’entreprises pour développer durablement compétences, capacités et expertise.
  • Ce dispositif vise à garantir que les frégates restent au meilleur niveau technique et opérationnel tout au long de leur vie.
  • Le projet générera de nombreux emplois de haute technicité, notamment dans les domaines du numérique et de la cybersécurité.


Accompagner les Norvégiens dans la durée

  • L'industriel sait que la Norvège est une grande nation maritime, avec un écosystème industriel et académique innovant et très compétent, qui pourrait même inspirer la France.
  • Toutefois, dans le domaine des bâtiments de combat de premier rang, la Norvège a besoin d’un accompagnement extérieur.
  • Naval Group se positionne comme un partenaire solide dans ce rôle, fort d’une expérience internationale (Brésil, Inde, Égypte, Émirats, Grèce, Singapour…) en matière de transfert de technologie.


Un partenariat global

  • La France propose à la Norvège un partenariat stratégique --> FDI + coopération élargies entre les 2 marines -->bien au-delà des seules frégates à construire.
  • Cette coopération pourra inclure des opérations de modernisation conjointes et d’autres projets communs.
  • L’accord entre Naval Group et Kongsberg illustre cette ambition : il porte sur le partage d’expertises, l’innovation, la production et la commercialisation à l’international.


Quatre candidats en lice

  • Quatre offres sont en finale pour le programme des futures frégates norvégiennes, qui seront au nombre de cinq à six.
  • La FDI française affronte la Type 26 britannique de BAE Systems, la Constellation de Fincantieri pour l’US Navy, et la Meko A-400 de TKMS proposée à l’Allemagne dans le cadre du projet F127.
  • Les Norvégiens souhaitent que le premier bâtiment soit livré en 2029.


Les atouts d’un modèle compact et de l’étrave inversée

  • La frégate française présente de sérieux atouts adaptés aux besoins norvégiens, notamment un taux de disponibilité inégalé malgré une forte activité.
  • Sa taille compacte répond bien aux missions en combat littoral comme en haute mer, avec un design à étrave inversée offrant d’excellentes performances nautiques et une grande stabilité, particulièrement utile dans les conditions difficiles du Grand Nord.
  • Plus légère que ses concurrentes (4500 tonnes contre 7300 à 10 000 tonnes), la FDI nécessite un équipage plus réduit de 125 marins, équipage aéronautique inclus, contre 160 à 200 pour les autres.
  • Cela facilite la gestion des ressources humaines, d’autant que la marine norvégienne a déjà l’habitude d’équipages de taille comparable sur ses frégates Fridtjof Nansen.
  • La possibilité d’un double équipage permettrait d’augmenter le temps de présence en mer tout en allégeant les contraintes sur la vie familiale des marins.


Le programme français plus avancé que ses concurrents

  • Seuls les Français proposent un modèle éprouvé, ce qui est crucial car les premiers de série rencontrent souvent des difficultés.
  • La frégate Allemande n’a pas encore été commandée et reste un projet sur papier.
  • Les Constellation américaines accusent un important retard, avec une livraison de la tête de série attendue seulement en 2029 et une FOC pas avant 2030.
  • La britannique Type 26 est plus avancée : le HMS Glasgow a été mis à l’eau en décembre 2022 et baptisé en mai 2025, mais beaucoup de travail reste à faire avant son achèvement... Une première sortie en mer est prévue fin 2025, mais certains observateurs restent sceptiques. La capacité opérationnelle initiale (IOC) de la Type 26 ne serait pas prononcée avant 2028.
  • En comparaison, la FDI française sera pleinement opérationnelle dès 2026 avec l’Amiral Ronarc’h, et au moins six unités auront été livrées en 2028, dont trois pour la France et trois pour la Grèce, qui prévoit une quatrième commande.


Lorient en capacité de livrer deux frégates par an

  • Seule la France semble capable de garantir une livraison d’une frégate par an, assurant à la Norvège de recevoir cinq frégates entre 2029 et 2033.
  • Le lancement de la production a connu des retards, mais le chantier Naval Group de Lorient a désormais atteint un rythme de croisière avec 2 FDI produites par an.
  • Les Britanniques construisent leur Type 26 à un rythme d’une unité tous les deux ans pour les trois premières frégates, avec un gain ensuite sur la quatrième unité mise sur cale 17 mois après la précédente -->Ce rythme reste bien inférieur à celui de la France.
  • En Allemagne, la construction n’a pas encore commencé ... aux États-Unis, la deuxième Constellation n’a pas encore été mise sur cale.


T26 vs FDI sur les capacités anti-sous-marines

  • Le choix norvégien devrait se faire entre la T26 britannique et la FDI française... Sur les capacités opérationnelles, la frégate française est largement supérieure selon la plupart des experts.
  • Contrairement à ce qui était cru, la T26 ne sera pas équipée du sonar remorqué à immersion variable Captas-4 de Thales, considéré comme le meilleur pour la lutte anti-sous-marine (ASM) --> Le sonar des T26 est un hybride entre le Captas-4 et des technologies britanniques d’Ultra, qui fournit aussi le sonar de coque.
  • Le système de traitement du signal acoustique de Thales développé pour les FDI est probablement supérieur à celui de la T26 et plus performant que celui des FREMM
  • Les T26 ont des emplacements pour tubes lance-torpilles, mais cette option n’a pas encore été activée, ce qui limite leur capacité d’autodéfense contre les sous-marins.


La frégate française surclasse largement la concurrence en défense aérienne

  • La défense aérienne est vraiment un point où la FDI surclasse la T26.
  • Le Sea Fire permet par exemple d’utiliser en même temps radar et guerre électronique passive grâce à la numérisation des capteurs... L'Artisan 3D des T26 est bien moins performant.
  • Ces capacités de la FDI seront encore améliorées avec les Aster 15 EC et Aster 30 Block 1NT... Des versions améliorées du CAMM sont en développement (CAMM-ER à 45 km, CAMM-MR à 100 km), mais ils resteront moins performants que l'Aster.
  • La T26 dispose d’un emplacement pour des lanceurs verticaux Mk41, mais leur intégration n’est pas encore confirmée.
  • Pour la Norvège, de bonnes capacités ASM sont indispensables pour contrer les sous-marins russes proches de ses frontières, mais la défense aérienne est aussi fondamentale.
  • Les frégates seront des cibles prioritaires pour l’aviation russe ... et avec des missiles comme l’Aster B1NT, les FDI pourraient aussi aider à défendre le territoire contre des missiles balistiques de moyenne portée.


Autodéfense rapprochée et menaces asymétriques

  • En autodéfense rapprochée, la FDI peut intégrer plusieurs systèmes :
    • Un système surface-air américain RAM (développé notamment pour la Grèce),
    • Un système d’artillerie de type CIWS (Rapidfire)
    • Le nouveau lanceur modulaire polyvalent (LMP) que Naval Group souhaite vendre à la MN
  • La FDI est la première frégate à disposer d’un poste de commandement (PC) dédié à la lutte contre ces menaces asymétriques 
  • La T26 ne dispose pas d’un équipement équivalent. Son autodéfense rapprochée repose sur 2 canons téléopérés de 30 mm. La Royal Navy a prévu des emplacements pour 2 CIWS Phalanx, mais ces systèmes n’ont pas encore été activés.
  • Le 76mm est plus efficace en lutte anti-aérienne que le 127mm ... 120cps/min contre 20cps/min


Des missiles antinavires NSM

  • En capacités antinavires, la T26 et la FDI seront équivalentes.
  • Les deux frégates pourront, selon la demande des Norvégiens, embarquer les missiles NSM de Kongsberg, dont la Royal Navy est déjà cliente.
  • Naval Group a par ailleurs déjà étudié, à la demande d’un autre client, l’intégration du missile NSM sur ses frégates, ce qui est possible sans problème.


Jusqu’à deux hélicoptères embarqués et une baie de mission pour la T26

  • En matière de capacités aéronautiques, la T26, plus grande, pourra embarquer 2 hélicoptères.
  • Le hangar de la FDI est conçu pour accueillir 1 hélicoptère et 1 drone aérien à voilure tournante.
  • Les frégates britanniques disposent également d’une baie de mission permettant d’embarquer des semi-rigides supplémentaires ou de déployer des drones de surface ou sous-marins.
  • La FDI peut aussi accueillir ce type de matériels, mais sa capacité est limitée aux deux niches latérales, chacune pouvant abriter une embarcation de 9 mètres maximum.


La propulsion

  • Côté propulsion, la frégate française (FDI) sera un peu plus rapide que la T26 britannique :
    • 27 nœuds pour la FDI
    • 26 nœuds pour la T26
  • En matière d’autonomie, la T26 l’emporte grâce à ses volumes plus importants :
    • 7000 nautiques pour 60 jours d’opérations pour la T26
    • 5000 nautiques pour 45 jours sans ravitaillement pour la FDI
  • La propulsion de la T26 est de type CODLOG (Combined Diesel-Electric or Gas) :
    • Quatre moteurs diesels MTU
    • Deux moteurs électriques de propulsion
    • Une turbine à gaz Rolls-Royce MT30 pour les allures les plus rapides
  • La propulsion de la FDI est plus simple, de type CODAD (Combined Diesel and Diesel) --> Quatre gros diesels MTU Entrainent les deux lignes d’arbres
  • La propulsion diesel-électrique (comme sur la T26) est réputée plus silencieuse, un avantage pour la lutte anti-sous-marine.
  • Les ingénieurs de Naval Group ont expliqué qu’avec les progrès technologiques et diverses techniques pour réduire bruits et vibrations, le niveau de discrétion acoustique des FDI serait satisfaisant.
  • À l’issue des essais de l’Amiral Ronarc’h, les marins français confirment que la discrétion acoustique n’est pas un problème.


Une décision à forte dimension politique

A la lumière de cet état des lieux, la FDI parait donc assez clairement la solution la plus appropriée pour la marine norvégienne. Mais le choix ne se jouera pas uniquement sur des considérations techniques et opérationnelles. Il y aura aussi, dans la décision d’Oslo, une très importante dimension politique. Or, de ce point de vue, même si les Français ont accru sensiblement leur coopération navale avec les Norvégiens ces dernières années, ce qui est reconnu et apprécié, l’allié historique de la Norvège demeure le Royaume-Uni. Les deux pays travaillent étroitement ensemble et depuis longtemps, l’intégration actuellement d’une frégate et d’un ravitailleur norvégiens au sein du groupe aéronaval emmené par le HMS Prince of Wales vers Indopacifique étant un signal fort de ce point de vue. C’est pourquoi la frégate française semble plutôt être en position de challenger et la T26 dans celle de la favorite. D’un autre côté, toujours sur le plan politique et géostratégique, les Britanniques ne sont plus dans l’Union européenne, vers laquelle la Norvège, surtout dans le contexte actuel, a vocation à se rapprocher. 

 

 

J'ajouterais que la FDI nº3 en est à ce stade (F602 au premie plan) -->

GsmYVofWEAAvN6t?format=jpg&name=large

 

Tandis que la Type 26 Nº3 en est là (HMS Belfast à gauche) -->

GseKaZ2WYAAXWIH?format=jpg&name=medium

Les chiffres de distance franchissable DF  liées a une autonomie en vivres , sans rav, ne sont pas très pertinents/cohérents entre eux

Les uns

La distance franchissable est corrélée à une vitesse donc à un puissance motrice donc à une consommation , à laquelle on rajoute celle des DA. In fine c’est le soutage gazole qui décide .

Sur SW2 on avait trois DF selon les vitesses DF longue vitesse faible DF moyenne vitesse moyenne DF courte vitesse forte

Les autres

L’autonomie en vivre c’est le ratio conso/j/h/pax Les volumes des chambres + et - ne prennent pas bcq de place . On a de la marge pour faire durer

Sur SW2 on a 164 pax a 30 j de vivre

Sur FLF a iso pax on est a 60 j .

Une valeur en nm de DF seule, n’a aucun sens.

Quelques chiffres

Révélation

3vgsfx.png

 

Je pense donc qu’avec la FDI on peut aller chercher les chiffres des T26 en DF soit en tablant sur le curseur vitesse voire soutage et en capacités vivres en grignotant/tassant  sur les volumes .

Cote discrétion acoustique c’est juste ,que sur le papier , une CODELAG est potentiellement plus silencieuse en bruits rayonnés . Mais au réel on est jamais à l’abri d’aléas acoustiques tant sur un CODELAG que sur un CODAD d’ailleurs. Pour FDI comme déjà évoqué on peut soigner les chemins acoustique + ceinture de bulles ?  + matériau de masquage ?  . Et puis à notre  bénéfice on a du seaproven CODAD croisé avec les oreilles d’or CIRA lors exercice  SNA/FDI mais on en a déjà parlé

C’est sûr que cette compète c’est du couteau entre les dents ;  gentils en surface mais dos retourné la lame on sait où elle va ….

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  • 2 weeks later...

Devenir partenaire en matière de frégates :
Le chef de la marine norvégienne honoré de la Légion d’honneur française

https://www.nrk.no/tromsogfinnmark/kontreadmiral-oliver-berdal-i-sjoforsvaret-hedret-av-det-franske-forsvaret-1.17457418

Quatre alliés proches, dont la France, se disputent un contrat géant avec les forces armées norvégiennes.
Lundi, l’un des plus grands navires de guerre français était amarré à Tromsø.

__93t--qbPg1902Ymib9HAtSUrluhi7HSdKadqjE
 

Dans très peu de temps sera prise ce qui deviendra probablement le plus grand investissement public de l'histoire de la Norvège – lorsque environ 125 milliards de couronnes seront utilisés pour cinq à six nouvelles frégates.

En même temps, quatre alliés proches livrent une lutte acharnée pour obtenir le contrat géant.

Lundi, le plus grand navire de guerre de la marine française, le PHA Mistral, est arrivé à Tromsø. Non seulement pour montrer la coopération étroite entre les Français et la Norvège, mais aussi pour nommer le chef de la marine norvégienne officier de la Légion d'honneur française.

– Cela signifie beaucoup pour moi. C’est une distinction très prestigieuse, dont je suis incroyablement fier, déclare le chef de la marine, le contre-amiral Oliver Berdal, à NRK.

l7pTXi0-rH1zI4PzudakIQpI-DN4SEZ7v0CZCosSChef de la marine, et désormais officier de la Légion d'honneur française, le contre-amiral Oliver Berdal.
 

La médaille a été remise par son collègue français, l’amiral Nicolas Vaujour.

– La Légion d'honneur française est la plus haute distinction que nous puissions décerner à un partenaire. La principale raison pour laquelle nous honorons Berdal est son leadership à la tête de la marine norvégienne. La deuxième raison est que nous voulons montrer que nous dépendons les uns des autres, déclare Vaujour.

Il précise que la raison de la remise de cette décoration est de montrer les liens forts entre les forces armées françaises et norvégiennes.

La liste des exigences des autorités norvégiennes

  • Les autorités norvégiennes recherchent des frégates :
  • ayant la capacité de détecter et de combattre les sous-marins, et pouvant accueillir des hélicoptères maritimes
  • dont la première livraison pourrait avoir lieu en 2029 ou 2030, et la dernière de préférence avant 2040, car on ne souhaite plus dépenser davantage pour l'entretien des anciennes frégates
  • avec une possibilité éventuelle de rotation de l’équipage, la marine norvégienne souffrant depuis longtemps d'un manque de personnel
  • dont l'argent investi par la Norvège doit revenir sous forme de revenus et d'emplois pour les entreprises norvégiennes. Cela peut concerner des composants des frégates, une construction partielle, la maintenance ou d'autres contrats profitant à l'industrie norvégienne.

...
...

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--> https://www.linkedin.com/posts/naval-group_naval-group-and-the-norges-teknisk-naturvitenskapelige-activity-7341792651597234176-k-MI

Naval Group and the Norges teknisk-naturvitenskapelige universitet (NTNU) signed yesterday a Memorandum of Understanding (MoU) to explore future collaboration in the field of Research and Development, with a focus on naval innovation and maritime technologies.

This agreement with NTNU’s Department of Ocean Operations marks a significant milestone in Naval Group’s strategy to build long-term partnerships with Norway’s world-class research institutions.  

“The agreement with Naval Group gives us a valuable opportunity to apply our research to operational needs in naval design and autonomy. We look forward to building this collaboration further,”
- Hans Petter Hildre, Head of Department Ocean Operations and Civil Engineering, NTNU.  

“We are very honored to sign this cooperation with NTNU, one of Europe’s foremost universities in the field of maritime research and engineering. This agreement will enable the development of joint projects and the sharing of cutting-edge knowledge in areas critical to future naval innovation,”
- Guillaume Weisrock, Naval Group's SVP for Sales and Business Development in Europe and North America.

1750419769954?e=2147483647&v=beta&t=ckML

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Le 06/06/2025 à 18:38, Rivelo a dit :

La chasse au sous-marin est un travail de longue haleine (on parle de traques sur plusieurs jours parfois), tu as le temps de faire décoller l'hélicoptère pour porter l'estocade. Dès que l'hélicoptère est en l'air, vu son allonge, le missile Milas perd de son intérêt car il porte bien moins loin. La combinaison torpilles lancées depuis le bord pour auto-défense réflexe + hélicoptère pour la chasse est le nouveau standard.

Les Caïman, on en met qu'un par frégate, avec 2 équipages me semble t il. Même si les NH semblent avoir une bonne disponibilité lorsque embarqué, il doit bien y avoir des moments ou des circonstances où l'hélico ne peut pas décoller, ou des préavis trop courts. La MN a du recul sur ça après avoir utilisé le Malafon et avoir été à l'initiative du Milas avec l'Italie. Si nos tubes d'Exocet sont d'après la rumeur le plus souvent vides, pourquoi pas un Asroc-like (le Milas semble vraiment encombrant): ça offrirait une redondance intéressante peut-être.

Note bien que je me fais la même remarque quand aux radars aérien : pas de redondance.

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il y a 35 minutes, herciv a dit :

Certe mais il va clairement là-bas pour vérouiller façon Biden avec les suisses pour le f-35.

J'irais pas jusque là, mais clairement signer un accord de coopération avec la Norvège ou un partenariat stratégique ne pourra qu'aider la FDI.

Le choix de la Norvège sera un choix politique, leur gouvernement ne s'en cache pas... ca fait justement partie des principaux critères de l'appel d'offre. 


--> https://www.regjeringen.no/en/aktuelt/norway-to-invite-france-germany-uk-and-us-to-discussions-on-strategic-partnership-for-new-frigates-for-the-royal-norwegian-navy/id3075260

Le plan souligne que les nouvelles frégates ne doivent pas être acquises en tant que navires autonomes, mais dans le cadre d'un partenariat stratégique à long terme et mutuellement bénéfique avec un allié proche dont les intérêts stratégiques sont étroitement alignés sur ceux de la Norvège.

Ce partenariat stratégique doit inclure l'acquisition, l'exploitation, la maintenance, le développement continu et la modernisation des nouvelles frégates tout au long de leur durée de vie. Afin de limiter les besoins de modernisation de la classe Fridtjof Nansen, la Norvège cherche également à accélérer l'acquisition en rejoignant une chaîne de production existante pour ce type de navires.

Une coopération solide et prévisible en matière de politique de sécurité et de défense sera au cœur du partenariat stratégique que nous envisageons, qui englobera tout, de la constitution de forces aux opérations, en passant par le développement conjoint de nouvelles capacités. Il est donc essentiel que nos partenaires et nous-mêmes ayons les mêmes intérêts à long terme », a déclaré le ministre norvégien de la défense, M. Bjørn Arlid Gram.

Le gouvernement norvégien a l'intention de prendre sa décision finale concernant un futur partenaire stratégique au cours de l'année 2025. Dans le cadre du processus de sélection à venir, le ministre de la défense souligne l'importance d'identifier les opportunités industrielles potentielles.

L'objectif du gouvernement norvégien est que les investissements maritimes prévus contribuent à créer des emplois et des opportunités dans tout le pays. La capacité de la technologie et de l'industrie norvégiennes à contribuer au développement et à l'entretien de nos futures frégates et de celles du partenaire stratégique choisi sera donc un élément clé », a déclaré le ministre norvégien de la défense, M. Bjørn Arild Gram.

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