Titus K Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-sna-tourville-a-regagne-toulon-a-l-issue-de-son-premier-deploiement-de-longue-duree On se demandait alors si la sous-marinade française en profiterait pour réaliser sa première véritable navigation sous les glaces. En effet, les nouveaux sous-marins d’attaque tricolore sont désormais suffisamment discrets pour pouvoir s’aventurer sous la banquise, un milieu extrêmement silencieux dont seuls les sous-marins américains, russes et britanniques ont l’habitude. C’est aussi une navigation qui nécessite des capacités sonars particulières. Mais, a priori, le Tourville n’a pas tenté cette expérience, qui sera probablement un enjeu opérationnel pour la Marine nationale dans les années qui viennent. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 24 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 avril Il y a 4 heures, Titus K a dit : On se demandait alors si la sous-marinade française en profiterait pour réaliser sa première véritable navigation sous les glaces. En effet, les nouveaux sous-marins d’attaque tricolore sont désormais suffisamment discrets pour pouvoir s’aventurer sous la banquise, un milieu extrêmement silencieux dont seuls les sous-marins américains, russes et britanniques ont l’habitude. C’est aussi une navigation qui nécessite des capacités sonars particulières. Mais, a priori, le Tourville n’a pas tenté cette expérience, qui sera probablement un enjeu opérationnel pour la Marine nationale dans les années qui viennent. Il me semblait que la campagne de 1964 avec la plongée de l'Espadon et du Marsouin, 3 semaines sous la banquise, avait établi que c'était, au contraire, un milieu extrêmement bruyant, la glace travaillant en permanence avec des craquements. Si c'est le cas, il faut, effectivement, que le sonar (passif) filtre correctement. Et en actif, comme au sondeur, il faut tenir compte des réflexions au plafond, en plus de celles au plancher. 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 25 avril Share Posté(e) le 25 avril Et disposer d'un sondeur des glaces qui vise vers le haut... 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 10 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 mai https://fr.linkedin.com/posts/naval-group_ssf-sousmarin-sna-activity-7325559921750544386-Xxjz Fin réussie du 4ème arrêt technique pour le Sous-Marin Nucléaire d'Attaque (SNA) Suffren Le Sous-Marin Nucléaire d'Attaque Suffren vient de terminer son quatrième arrêt technique avec une semaine d'avance sur le planning initial. Bien que l'expérience en matière de MCO (Maintien en Condition Opérationnelle) des SNA de nouvelle génération soit encore récente, avec seulement 6 arrêts techniques réalisés sur les 240 prévus durant la vie du programme, ce résultat confirme l'efficacité et la coordination des équipes. Conduit sous la maitrise d’ouvrage du SSF, cet arrêt technique est une réelle prouesse technique. Elle a été rendue possible par le travail coordonné des maîtres d'œuvres (NAVAL GROUP, SLM, équipage) dans un environnement souvent contraint où la co-activité doit être finement pilotée pour maximiser l’efficacité de tous les intervenants des nombreux sous-traitants de Naval Group : TechnicAtome, MacTaggart Scott, Schneider Electric,… 10 semaines ont été nécessaires pour la réalisation des milliers de lignes de travaux, incluant : La réalisation des visites périodiques réglementaires de la chaufferie nucléaire, afin de contrôler le bon vieillissement mécanique des circuits Le déploiement d’une trentaine de modifications pour fiabiliser les installations, maintenir leur potentiel offensif et répondre aux besoins identifiés par les équipages La maintenance de l’appareil propulsif avec le concours et l’expertise de la DGA - Direction générale de l'armement La maintenance du propulseur de manœuvre Admis au service actif en juin 2022, le Suffren est l’aîné d’une classe de 6 sous-marins (dont 3 ont déjà été livrés) dédiés à la Force Océanique et Stratégique (FOST). 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai (modifié) Il y a 15 heures, Titus K a dit : La maintenance de l’appareil propulsif avec le concours et l’expertise de la DGA - Direction générale de l'armement DGA a conçu la pompe jet il me semble , le reste de l’appareil propulsif c’est NG et TA Modifié le 11 mai par ARMEN56 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 12 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 mai Le 25/04/2025 à 08:48, mudrets a dit : Et disposer d'un sondeur des glaces qui vise vers le haut... Révélation 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai (modifié) Pour percer la glace, les soviétiques ont commencé à utiliser des torpilles à partir de la fin des années 80 (de mémoire). Aujourd'hui, les sous-marins nucléaires russes modernes disposent de roquettes spécialisées Modifié le 13 mai par mudrets 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 21 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 mai (modifié) La Marine nationale s’entraîne à traquer un sous-marin nucléaire de classe Suffren lors d’un exercice de guerre navale réaliste en Méditerranée https://www.armyrecognition.com/news/navy-news/2025/french-navy-trains-forces-to-hunt-suffren-class-nuclear-submarine-in-realistic-naval-warfare-exercise-in-mediterranean Le 16 mai 2025, les eaux de la Méditerranée ont été le théâtre d’un exercice naval particulièrement ambitieux. Dans le cadre de l’entraînement Courco/Squale 2025, le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren de la Marine nationale a été traqué par une task force interalliée composée de bâtiments de surface et de moyens aériens spécialisés dans la lutte anti-sous-marine. Organisé par la Marine nationale du 28 avril au 11 mai, cet entraînement de haute intensité visait à tester les capacités tactiques et opérationnelles des unités participantes dans un scénario réaliste de guerre navale. Loin d’une simple simulation, l’exercice a mis en lumière les défis croissants que représente la guerre sous-marine en Méditerranée, une zone stratégique où les sous-marins nucléaires jouent un rôle central dans la dissuasion, le recueil de renseignement et les frappes à longue portée. ... Dans le scénario de Courco/Squale 2025, le Suffren faisait face à une force interarmées simulant une opération de chasse au sous-marin dans des conditions quasi réalistes. La force de surface était composée des frégates FREMM Lorraine, FREMM Provence, appuyées par le bâtiment de soutien Loire et le bâtiment affrété Jason. Ces unités étaient renforcées par deux hélicoptères néerlandais NH90, on vient tâter les grand frères de nos futurs Orka ... des Caïman des flottilles 31F et 33F de la Marine nationale, un SH-60 Seahawk américain, ainsi que plusieurs avions de patrouille maritime Atlantique 2. L’objectif principal était de valider la qualification des officiers de marine en charge de formations complexes de lutte anti-sous-marine, incluant des composantes navales et aériennes, dans un cadre multinational. Le Suffren jouait le rôle d’adversaire désigné, mettant à l’épreuve les capacités de détection, de coordination et d’engagement de la task force. Modifié le 21 mai par Titus K 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) mardi à 00:54 Share Posté(e) mardi à 00:54 Xavier Tytelman a bord du Suffren https://www.youtube.com/watch?v=5TJbSsvNwGI 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mardi à 23:04 Share Posté(e) mardi à 23:04 (modifié) Naval Group a lancé aujourd’hui à Cherbourg le De Grasse, 4ème sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren, qui est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. Quatrième bâtiment du programme Barracuda, piloté par la DGA et qui vise à remplacer progressivement les SNA de classe Rubis de la MarineNationale, son transfert est une étape clé qui précède la mise à l’eau du sous-marin prévue en 2026. Bonne nouvelle --> J'ai l'impression que le De Grasse et donc les "Barracuda standard 2" (4/5/6) seront bel et bien équipés d'un dispositif de ravalement d'antenne ALR ! On le voit entre les deux empennages bâbord ! Sur le Barracuda 3, le Tourville, le support pour l'ALR était présent mais pas la "gaine" elle même : Modifié mardi à 23:42 par Titus K 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) mercredi à 05:07 Share Posté(e) mercredi à 05:07 Pourquoi bonne nouvelle ? La Marine n'a jamais apprécié cela et a toujours préféré un système à poser en mer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) mercredi à 07:12 Share Posté(e) mercredi à 07:12 Il y a 2 heures, clem200 a dit : Pourquoi bonne nouvelle ? La Marine n'a jamais apprécié cela et a toujours préféré un système à poser en mer Oui mais connexion déconnexion ALR nécessite assistance soutien SNA Or le TAHS ( towing array handling system ) non. une émancipation soum qui n’est pas sans inconvénients non plus ( difficultés techniques intégration et coût maintenance) https://cdn.asp.events/CLIENT_Clarion__96F66098_5056_B733_492B7F3A0E159DC7/sites/UDT-2020/media/libraries/draft-abstracts--slides/07-Ray Bernhardt.pdf Le CEMM a dû peser avantages et inconvénients Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) mercredi à 07:19 Share Posté(e) mercredi à 07:19 Le système français actuel permet de s'affranchir du treuil, plus coûteux, encombrant, qui nécessite une lubrification, et est potentiellement source d'indiscrétions acoustiques. c'était particulièrement utile sur les Rubis où la place est limitée. Le système à treuil permet plus de flexibilité opérationnelle, on peut rétracter en eaux peu profondes, pour éviter d'endommager la nouille, et également on "traîne" moins à hautes vitesses, avec une discrétion accrue aux hautes vitesses. On est également moins contraint dans les manœuvres (que ce soit en opérations ou en approche du port). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mercredi à 07:28 Share Posté(e) mercredi à 07:28 Sans compter qu'à la longue, avec l'apparition d'algues et autres concrétions, cette manœuvre peut être rendu délicate Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) mercredi à 08:39 Share Posté(e) mercredi à 08:39 il y a une heure, mudrets a dit : Sans compter qu'à la longue, avec l'apparition d'algues et autres concrétions, cette manœuvre peut être rendu délicate A chaque retour sur Toulon les SNA doivent passer au bassin 2 ou un systeme de dessalage et nettoyage automatique est en place. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mercredi à 08:46 Share Posté(e) mercredi à 08:46 il y a 6 minutes, Scarabé a dit : A chaque retour sur Toulon les SNA doivent passer au bassin 2 ou un systeme de dessalage et nettoyage automatique est en place. Je voulais évoquer les concrétions et algues sur la flûte remorquée qui pouvaient rendre le treuillage difficile 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mercredi à 11:40 Share Posté(e) mercredi à 11:40 (modifié) Il y a 7 heures, clem200 a dit : La Marine n'a jamais apprécié cela et a toujours préféré un système à poser en mer Faut croire qu'ils ont changé d'avis ? Je pense pas que NG les a forcé ... Surtout que le support pour le dispositif est installé depuis le Barracuda 1, donc c'était prévu de longue date mais probablement pas prêt pour les 3 premiers (ou pas de budget). Mer et Marine sur le standard 2 --> https://www.meretmarine.com/fr/defense/cherbourg-le-sna-de-grasse-sort-de-son-hall-de-construction Ces trois premiers SNA constitue le « Batch I » de la série, les trois autres formant le « Batch II », comprenant différentes évolutions à la fois dans le processus industriel et la mise à jour de certains systèmes embarqués, dont le système de combat et les capteurs. Le De Grasse est donc le premier bâtiment de la classe Suffren à ce standard. Modifié mercredi à 13:05 par Titus K 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures (modifié) Il y a 22 heures, Titus K a dit : Faut croire qu'ils ont changé d'avis ? Je pense pas que NG les a forcé ... Surtout que le support pour le dispositif est installé depuis le Barracuda 1, donc c'était prévu de longue date mais probablement pas prêt pour les 3 premiers (ou pas de budget). Mer et Marine sur le standard 2 --> https://www.meretmarine.com/fr/defense/cherbourg-le-sna-de-grasse-sort-de-son-hall-de-construction Ces trois premiers SNA constitue le « Batch I » de la série, les trois autres formant le « Batch II », comprenant différentes évolutions à la fois dans le processus industriel et la mise à jour de certains systèmes embarqués, dont le système de combat et les capteurs. Le De Grasse est donc le premier bâtiment de la classe Suffren à ce standard. Possible effectivement, on finira par le savoir Je suis juste surpris de ce revirement alors qu'il n'y a aucune innovation en soit, il est tout aussi complexe et bruyant de rentrer une longue traine en 2025 qu'en 1980 et la Marine a toujours jugé cela inutile Modifié il y a 16 heures par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 3 heures, clem200 a dit : Possible effectivement, on finira par le savoir Je suis juste surpris de ce revirement alors qu'il n'y a aucune innovation en soit, il est tout aussi complexe et bruyant de rentrer une longue traine en 2025 qu'en 1980 et la Marine a toujours jugé cela inutile Je ne serais pas surpris que l’introduction de la rétraction soit liée à la mise en service prochaine de la nouvelle ALR remorquée, celle qui équipe les Suffren est actuellement celle des Rubis 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Il y a 5 heures, clem200 a dit : Possible effectivement, on finira par le savoir Je suis juste surpris de ce revirement alors qu'il n'y a aucune innovation en soit, il est tout aussi complexe et bruyant de rentrer une longue traine en 2025 qu'en 1980 et la Marine a toujours jugé cela inutile "A toujours jugé cela inutile" Comme le viseur de casque sur Rafale dans l'AAE ...parce qu'il n'y avait pas l'argent (et la place sur les Rubis) Bizarrement les Américains n'ont jamais trouvé cela inutile, eux... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures (modifié) il y a 14 minutes, iborg a dit : "A toujours jugé cela inutile" Comme le viseur de casque sur Rafale dans l'AAE ...parce qu'il n'y avait pas l'argent (et la place sur les Rubis) Bizarrement les Américains n'ont jamais trouvé cela inutile, eux... Oui et non, on ne parle pas d'un gros investissement ici justement En fait la Marine ne voyait pas trop la contrainte de l'installer en sortie de port et le trainer toute la mission, ça n’impacte ni la vitesse ni les manœuvres ni l'immersion Pour exagéré c'est juste un rembobineur électrique ... Mais oui chaque euro était compté sur le programme Modifié il y a 11 heures par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures C'est juste, mais je me suis fait la réflexion qu'au vu de l'ambition d'opérer dans le Pacifique, loin de Toulon et Brest, c'est certainement mieux de pouvoir déployer la traîne de façon autonome (et pour le bruit, OK c'est peut-être bruyant quand le treuil tourne, mais il ne tourne pas pendant toute la mission...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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