Phacochère Posté(e) le 30 novembre 2020 Share Posté(e) le 30 novembre 2020 Le brouillard de la guerre. Cette manie des marins...qu'on y comprends rien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 30 novembre 2020 Share Posté(e) le 30 novembre 2020 [Phacochere, on a eu leur peau aux cadors, y sont plus là, on peut se laisser aller ] Quelques détails du quotidien dans un sna: Citation Dans La Croix du 11/12/2019 est paru une chronique d’Alexis JENNI: II m'a été donné de visiter un sous-marin; pas un musée, pas un U-boot posé sur cales, mais un vrai, qui fonctionne, un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) en phase d'entretien dans le port militaire de Toulon (le Rubis). Il y avait un Salon du livre à Toulon, la marine y tenait un stand et proposait que l'on vienne voir… J'y suis allé ! Au matin, à part ceux lessivés par une soirée finie à des heures indistinctes, nous descendons un par un par l'étroite écoutille à l'intérieur de ce tube capable de plonger pendant des mois sans remonter pour respirer. Les sous-mariniers nous accueillent gentiment, ils ont l'âge de mes gosses, ils nous racontent comment ils vivent quand ils sont tous ensemble dans le noir, au fond de l'eau à guetter les bruits qui les entourent. Les bruits, c'est ce qui permet dans l'eau de savoir où on est, qui est là, et sur toutes les portes un petit panneau Indique : « Ne claquez pas les portes, discrétion acoustique », parce qu'une porte qui claque résonne dans la coque, le son se répand dans l'eau, et le sous-marin est repéré, aussitôt vulnérable. Combien êtes-vous là-dedans ? - Soixante-dix. Il y a un mètre carré pour trois. » Les couchettes sont empilées serrées, pas moyen de plier les genoux si on est sur le dos. « Il y a une limite de taille pour être sous-marinier ? - Non. - Ils font comment, les grands ? - Ils dorment pliés pendant les trois mois de la mission. Et puis certains vont dormir avec les torpilles, il y a un peu plus de place, et il fait plus frais, 27°. - Et sinon ? Oh, 30 à 35° - Mais du côté du réacteur, c'est 50°… Il y a une douche pour tout le monde, soixante centimètres sur quarante. Au bout d'un moment cela doit sentir la chaussette dans le SNA. Le cuisinier fait des miracles parce que manger c'est le seul plaisir à bord, il varie les menus, fait des petits gâteaux. « On prend du poids en mission, on perd de trois à cinq kilos de masse musculaire, remplacée par du gras. On fait trois cents pas dans la journée, au lieu des dix mille recommandés. Ce qu'il faut surveiller, c'est le périmètre abdominal, sinon on n'arrive plus à se croiser dans les couloirs… Pendant ces trois mois dans l'obscurité, il y a un faux jour : lumière jaune ; une fausse nuit : lumière rouge, mais de toute façon tout le monde dort mal, tout est déréglé, la fatigue s'accumule. Les toilettes, il y en a deux pour tout le monde, l'une pour le liquide, l'autre pour le solide ; chacune son réservoir qu'on vide dans la mer quand il est plein ; mais uniquement de nuit, pour ne pas se faire repérer. « Si, à midi, c'est rempli, on se retient ». Au plafond de la salle des torpilles pend un cylindre d'acier : l’issue de secours. « En cas de naufrage, nous sommes évacués un par un, mais chaque évacuation fait entrer de l'eau, il n'y a qu'une quarantaine d'entre nous qui vont sortir, selon une liste déjà établie : l'infirmier d’abord, certains techniciens, des officiers pour sauver les documents et organiser le sauvetage, et le commandant en dernier. Tous ne sortiront pas, on le sait. » Les détails concrets s'accumulent, nous montrant que ces jeunes gens vivent comme dans une station spatiale, en plus désagréable encore, parce qu'avec plus de promiscuité. Tout pose problème, rien n'est facile, l’inconfort est absolu et le danger permanent. Ils le font quand même. Je sors, un peu revenu du romantisme des grosses machines par cette visite qui m'ouvre une réalité triviale, et quand je respire l'air froid du port, je réalise combien c'est confiné, combien ça sent l'huile et le métal, combien c'est oppressant, mes poumons se remplissent enfin du bon froid de novembre. De retour au salon, une toute jeune femme, toute blonde, vient bavarder avec moi, dans une conversation entrecoupée de sourires timides. Elle me prend un livre. - A quel nom ? - Olivier... c'est mon mari. Il est en Opex. - Où ça ? - Au Mali... » J'entends clairement les points de suspension. Elle m'émeut beaucoup cette jeune femme timide qui offre « L'Art français de la guerre » à son mari parti au loin, qui fait vraiment la guerre dans les sables par 50° à l'ombre, si seulement il y en avait. Je ne sais pas si ce qu'on leur demande de faire est une bonne chose, je ne sais pas s'ils sont utilisés à bon escient, c'est un tout autre débat où je ne suis pas obligatoirement compétent. Mais ce que je vois, ce jour-là, à Toulon, ce sont des jeunes gens de l'âge de mes gosses qui acceptent des conditions de vie impossibles, d'un inconfort à se rendre malade dans un danger permanent. Mais ils le font, ils l’acceptent, ils nous défendent. Tiré de là : https://amelier.blog4ever.com/les-sous-marins-nucleaires-d-attaque-francais-a-toulon 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 30 novembre 2020 Share Posté(e) le 30 novembre 2020 il y a une heure, Hirondelle a dit : si un rageux ne vient pas nous interrompre ! OUAIS TIA TROP RAISON ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 30 novembre 2020 Share Posté(e) le 30 novembre 2020 il y a 3 minutes, pascal a dit : OUAIS TIA TROP RAISON ... Je me rends . "L'alouette" lève les mains...vont tirer sur le pianiste . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 1 décembre 2020 Share Posté(e) le 1 décembre 2020 (modifié) Bande de marins de lavure ! 48E ou B83 étaient des zones de Golfe de Gascogne dans lesquelles on dansait joyeusement la gigue et on prenait des douches d'eau de mer en hiver sur les passerelles découvertes des escorteurs rapides. Surtout quand il fallait y jouer avec des sous-marins ou des russes de "passage"! Bref, une vraie vie de cocagne que les terriens (politiquement incorrect!) non-marins ne peuvent pas connaître, le CASEX, le CASEX [sur une parodie de la bohème d'Aznavour!) Il y a 8 heures, Phacochère a dit : Arf... beotien ça marche ? . Bref, on sort toujours du bois à ses dépendants. (Amis bûcherons n' y voyez aucune malice ) Quand tu sors de chez toi, rien n'empêche ton voisin de te tirer discrètement le portrait ... On est dans la même situation Modifié le 1 décembre 2020 par mudrets 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 1 décembre 2020 Share Posté(e) le 1 décembre 2020 Merci @mudrets pour ces précisions Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 1 décembre 2020 Share Posté(e) le 1 décembre 2020 (modifié) Il y a 19 heures, Hirondelle a dit : Pour le Palmier en Zinc : check ! Un troquet à Djibouti... Aaaah Le Palmier en zing est toujours la C'est devenu un pub qui diffuse la champion league et le rugby fait aussi karaoké Et on trouve encore Par contre Mami Fanta l'escalier en bois etc ont disparue. Mais je connais l'histoire de la piece dans le fanta qui fait gling gling les anciens m'ont raconté . Pour trouver des filles ils faut aller au Sagittaire au Scorpion au Elephant etc.. Mais pas trop recommandé . Modifié le 1 décembre 2020 par Scarabé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 décembre 2020 Share Posté(e) le 1 décembre 2020 (modifié) Récup et transport du PERLE : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/30/le-rolldock-storm-est-a-toulon-pour-charger-le-sna-perle-21665.html Le RollDock Storm est à Toulon pour charger le SNA Perle Avec une PHOTO ! Le navire spécialisé néerlandais RollDock Storm est arrivé samedi à la base navale de Toulon. C'est ce navire (lire ses caractéristiques Lien site ) qui va acheminer le SNA Perle à Cherbourg où il sera réparé en 2021. En fonction de la météo, l'agenda serait le suivant: - le 4 décembre, chargement du SNA sur le Storm (photo ci-dessus FSG) - le 10 décembre au plus tard, départ vers Cherbourg - après un transit d'une durée de 6 jours, le Storm arrivera dans le port normand (vers le 13 décembre, si tout va bien) - le sous-marin devrait entrer dans la base navale de Cherbourg, le 18 - les premiers travaux pourraient débuter vers le 5 janvier. Modifié le 1 décembre 2020 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 1 décembre 2020 Share Posté(e) le 1 décembre 2020 il y a 21 minutes, Bechar06 a dit : Le RollDock Storm est à Toulon pour charger le SNA Perle Une PHOTO ! Voilà : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 2 décembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 décembre 2020 Le 30/11/2020 à 20:46, Hirondelle a dit : Même un lundi soir tu peux exactement expliciter (« un rapide en exercice »)? Les CASEX étaient des exercices ASM https://www.avionslegendaires.net/2014/08/actu/casex-et-laviation-navale-sentraine-a-la-lutte-anti-sous-marine/ J’étais sur l’ER Le Breton comme opérateur d’écoute ASM au sonar de veille lors poste de combat sinon à la veille nautique externe qqfois dans les embruns . Le sonar d’attaque était réservé au meilleur de l’équipe ASM. Cet ER faisait partie de l’ALGROUPEM avec le Basque et le Savoyard ET le Poincaré http://www.escorteursrapides.net/souvenirs_breton.html Les rapides étaient équipés que de sonar de coque , pas de remorqué . En exercice le soum savait parfaitement exploiter le contexte thermocline et bathy du lieu , en se planquant sous les couches , vu directivités courbées des ondes et sans remorqué on ne détectait rien. http://zone.sousmarins.free.fr/Technique et sous-marins.htm Si la bathy favorable et si écho de soum , il nous fallait distinguer à l’oreille le type de doopler ; haut , bas ou nul et à partir de là , déduire son mouvement puis ajuster les calculateurs TLT . En situation d’une bathy merdique ( november par ex ) on passait à coté en se faisant allumer par le SOUM qui au TUUM nous annonçait la bonne nouvelle dans un gascogne en rogne qui cogne puis ==> bannette Mon officier ASM ( Cassin de mémoire ) cadrait toute cette opération secondé par le PM/ASM ( Trétout de Douarnenez , son frère était IGA génie maritime au STCAN ayant été impliqué dans l’architecture de AE ) …blablabla et dès fois nous avions l’ALGROUPEM ( Philipe de Gaulle ) à bord qui n’hésitait pas à prendre la main sur la manœuvre ASM en évitant le sillage bien entendu …. Ca c’était hier , aujourd’hui , bien que la physique soit toujours là , les moyens sont autrement plus sophistiqués dans l’efficacité …je dirais Donc n’ être ni entendu ni « vu » ; Ni entendu par les sonars passifs , d’où bruits rayonnés à minima - bruits hydro , soins dans les écoulements - propulsion, soin dans le propulseur ( cavitation) - plateforme , soin dans le découplage des chemins acoustiques solidiens et aériens - consigne de silence …..etc Ni vu - atténuation d’écho par tuiles anéchoiques et des bruits par matériaux de masquage , les tuiles atténuant la réflexion des ondes sonars actifs et points brillants en regard sonar torpilles et les matériaux limitant le bruit rayonné ( discrétion vu du sonar passif ) - exploitation des bathys favorables au soum Alors l’ensemble du spectre bruits rayonnés « stationnaire » est représenté sur un diagramme fréquence/db en 1/3 d’octave sur lequel apparait des signatures que les oreilles d’or arrivent à identifier/comparer ; raies fréquentielles (pales d’hélices , elec-pompe , réducteur , par ex, ou des bruits larges bandes ( cavitation) par ex . Au neuvage le soum ou le navire de surface passe sur un champs d’écoute d’hydrophones en une configuration spécifique ; allure , type d’auxiliaires en fonction etc puis les mesures en db ( bleu) sont consignées sur toute l’abscisse des basses vers les hautes fréquences . l’ensemble du spectre doit rester sous le gabarit contractuel ( rouge) si dépassement on tente de corriger. Le spectre bleu évolue dans le temps évidement ( fatigue des plots élastiques …etc ) Ici mesures effectuées sur un paquebot à 10 et 20 nds . C’est plus bruyant à 20 nds qu’à 10 surtout coté propeller ……… 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 2 décembre 2020 Share Posté(e) le 2 décembre 2020 L'ER Le Breton fait partie du GROUPEM, le GROUPe d'Essais et de Mesures, avec le Henri Poincaré et l'ER Le Basque à l'époque. ALGROUPEM: amiral commandant le GROUPEM 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 2 décembre 2020 Share Posté(e) le 2 décembre 2020 (modifié) il y a une heure, mudrets a dit : L'ER Le Breton fait partie du GROUPEM, le GROUPe d'Essais et de Mesures Groupe d’essais et mesures ou groupe d’essais de missiles ? C’est le moment de partager les fiche du F772 ! http://www.netmarine.net/bat/er/breton/index.htm http://www.escorteursrapides.net/breton.html En 64: En 75: Il y en avait des choses sur le pont des bateaux, en ce temps là ! Merci beaucoup à vous deux. edit: Citation Le Breton le nez "dans la plume", rarement cette expression ne sera mieux illustrée qu'ici. Il est au large des Açores en 1972. Cette photo est prise à partir du bâtiment de mesures HENRI POINCARE, avec lequel le Breton forme le groupe Algroupem. (photo Georges BELLEZIT - 1972). Georges nous envoi également le témoignage qui suit, dans la vie de marin il y a le soleil et les escales, il y a aussi de tels moments, je vous le livre in extenso, nous sommes au début des années 70 : "Pendant plusieurs années j'ai été affecté sur ce bateau comme QM1 radio. Notre mission était de nous positionner avec le Henri Poincaré aux Açores pour faire des mesures et des enregistrements filmés du missile balistique tiré depuis le sous marin Gymnote devant le centre d'essais des Landes. Ces tout premiers missiles portaient des noms plutôt marrants: "Fanny, César, Marius, Topaze etc.". Il fallait presque 6 jours pour se rendre de Brest aux Açores selon la météo. En hiver, c'était mouvementé. Il n'était pas rare de rencontrer des mers force 9 avec des vagues de 8 à 10 m. On restait à la cape durant plusieurs jours et l'équipage avait l'apparence de zombis plus morts que vivants. La cafétéria était remplie par un demi mètre d'eau dans laquelle "naviguaient" çà et là tables, chaises, télévision. Les repas étaient spartiates. Boites de "singes" et biscuits de guerre pour les quelques courageux qui arrivaient à parvenir à la cafétéria. Les autres gisaient dans la coursive centrale, prés des poulaines ou affalés à leurs postes de quart. Quant au déroulement du tir proprement dit la aussi c'était l'aventure. Régulièrement la passerelle annonçait sur la diffusion générale: "Nous sommes à H-6 heures" Puis le temps passant, "nous sommes à H-1 heure" puis immanquablement "Arrêt chronologique, l'engin a un problème, nous sommes à H-24 ". Le moral des hommes à ce moment là tombait en chute libre. Cela signifiait continuer à faire des ronds dans l'eau jusqu'à ce que les ingénieurs, bien au chaud au centre d'essais des Landes, trouvent la solution au problème. Et si on était vendredi soir, alors le tir était reporté au lundi matin, fin de semaine oblige. A bord la vie se partageait, le jour comme la nuit, entre le quart et la bannette. Celles-ci étaient remontées à 45°, en position poste de propreté, afin que les hommes puissent se caler, tout habillés, puant le sel et le gas-oil, contre la cloison sans se faire éjecter au premier coup de roulis. Le bidel faisait de temps à autre une petite virée dans les postes, pour rappeler que normalement l'équipage non de quart devait aller au poste d'entretien. Mais bien peu d'entre-nous pouvaient se lever. Après quelques jours de mauvaise mer, les bouilleurs d'eau potable se mettaient en avarie. L'eau était alors rationnée. Ouverte de 08H00 à 08H10 et de 14H00 à 14H10. La releve de quart se faisait "en cordée". Pour les trans et les bosco qui habitaient aux poste arrières, il fallait obligatoirement emprunter le pont milieu pour regagner l'avant. Les vagues balayaient le pont et souvent, la "cordée" se retrouvait emmêlée dans les filières, coincée entre les tubes lances torpilles et les valises à torpilles. "Nous sommes à H-1 minute, ...30s .... 10,9,8....2,1,0 .....l'engin n'est pas parti !" Démoralisant. Après toutes ces années passées à la mer, je comprends mieux la phrase du poète qui dit: "Il n'y a que trois sortes d'êtres humains sur terre: les vivants, les morts et les marins !". Bien sûr, ce ne sont là pas les seuls souvenirs que j'ai de ce bateau. Mais même les plus mauvais deviennent bons avec le temps qui passe. Cette sensation de vivre intensément, hors du temps, en vase clos. Les caractères s'affirment et nul ne peut cacher sa vraie nature, tant tout le monde vit ensemble dans une promiscuité à la fois pénible et rassurante. Si c'était à refaire, je le referai sans rien changer. Parce que, après, la vie peut apparaître un peu trop fade. Georges BELLEZIT ". Edit2 : @ARMEN56, au cas où tu ne connaîtrais pas, tu trouveras dans cette page une liste de liens renvoyant notamment sur des photos du Le Breton : http://www.escorteursrapides.net/ Modifié le 2 décembre 2020 par Hirondelle 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 3 décembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 décembre 2020 (modifié) Il y a 12 heures, Hirondelle a dit : tu ne connaîtrais pas Merci je connais bien ce récit, du vécu pareil …mon poste était sous la caf ......suis tjrs là J’ai participé à ce job en ces année là 73/74 . Tantôt au large de Biscarosse pour blanchiment de zone autour du Gymnote. Dès fois des canotes civiles récalcitrant ne répondant pas aux diplomatiques semonces, fallait donner du mvt aux tourelles pour qu’ils changent de cap , sinon on tirait devant …., tantôt au large des Açores ( mer de tranquillité) pour suivre phase terminale balistique missile , on mouillait des bouées hydroacoustiques et par triangulation les ingés du CEL calculait le point d’impact à cet effet lors de ces mission on embarquait un shelter ad hoc bourré d’électronique. Histoire de ne pas trop dériver Modifié le 3 décembre 2020 par ARMEN56 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 3 décembre 2020 Share Posté(e) le 3 décembre 2020 Je disais donc de ne pas trop dériver Ancre et guindeau du Gymnote Ce que nos amis anglais prévoient dans leur BR67 ( normes UK) pour ce faire des ancres AC ( Admiralty Class) spécifiques soum Ancres AC 16A et 17. trad google "La mise à poste d'une ancre dans un sous-marin a toujours été difficile et avec l'introduction de navires à grande vitesse, lourds et à propulsion nucléaire l'exigence d'une ancre qui, une fois arrimée, affleure la coque et ferme complètement l'ouverture de la coque est devenue cruciale . Une autre problématique est l‘approche en aveugle télécommandée. L'AC 16A a été conçu pour se loger dans les fonds . Pour assurer l'entrée correcte de l'ancre dans son arrimage, la tige en entrant dans l’écubier tourne pour aligner les pattes dans l’ouverture de coque. La rotation est effectuée au moyen d'une tige de guidage dans l'extrémité supérieure du tige et une came à l'intérieur de l’écubier . L'ancre entrera avec les pattes verticales et en ligne avec la tige et la couronne ferme complètement l'ouverture. La télécommande les commandes comprennent des indicateurs qui permettent de vérifier la position de l'ancre lors de l'évolution de la sécurisation. Le rapport entre la traction de maintien et le poids de l'ancrage est à peu près le même que pour l'ancre AC 14. L'ancre AC 17, également conçue pour le rangement dans le fond de la coque d'un sous-marin, a une traction de maintien d'environ 7 fois son propre poids, mais doit être rangé avec sa tige verticale ou presque verticale, et perpendiculairement à l'ouverture de la coque. L’AC 14 est une Admiralty Class pour navires de surface ( FREMM –FS- FDA- FLF …..etc ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 3 décembre 2020 Share Posté(e) le 3 décembre 2020 Il y a 3 heures, ARMEN56 a dit : L'ancre AC 17 Les grosses pioches restent très classiques en comparaison de l'évolution des ancres en plaisance, comme la Spade (conception Fr) comme ci-dessous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 3 décembre 2020 Share Posté(e) le 3 décembre 2020 Il y a 1 heure, Fusilier a dit : Les grosses pioches restent très classiques en comparaison de l'évolution des ancres en plaisance, comme la Spade (conception Fr) comme ci-dessous. Une verge trapézoïdale, ce n’est peut-être pas très pratique à tenir a la main. Mais on parle de « grosses pioches » n’est-ce pas, dont la montée est mécanisée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 3 décembre 2020 Share Posté(e) le 3 décembre 2020 il y a 8 minutes, Hirondelle a dit : Une verge trapézoïdale, ce n’est peut-être pas très pratique à tenir a la main. Mais on parle de « grosses pioches » n’est-ce pas, dont la montée est mécanisée ? En plaisance aussi on utilise des guindeaux motorisés Il y a toute une famille d'ancres du même style que la Spade (Bugel, Rocna...) c'est les ancres qui tiennent le mieux quelque soit le fond. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 3 décembre 2020 Share Posté(e) le 3 décembre 2020 il y a 9 minutes, Fusilier a dit : En plaisance aussi on utilise des guindeaux motorisés Il y a toute une famille d'ancres du même style que la Spade (Bugel, Rocna...) c'est les ancres qui tiennent le mieux quelque soit le fond. Mon problème est spécifique à la tenue de la verge à la main lorsque je suis au balcon, Fusilier... Mais sinon, j’aimerais bien que tu m’expliques l’ancre champignon (que j’ai découverte en cherchant des illustrations pour mes blagues vaseuses) Révélation Double joke inside Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 3 décembre 2020 Share Posté(e) le 3 décembre 2020 il y a 3 minutes, Hirondelle a dit : ’ancre champignon Le truc qui ne sert à rien. Quelle idée de tenir la verge au balcon... t'habites face à une closure carmélite? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Full Metal Jacket Posté(e) le 7 décembre 2020 Share Posté(e) le 7 décembre 2020 ABONNÉS ACTUALITÉ Le SNA Suffren teste son module DDS conçu pour les nageurs de combat https://www.meretmarine.com/fr/content/le-sna-suffren-teste-son-module-dds-concu-pour-les-nageurs-de-combat?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20201207-[_2] Très désagréablement surpris de l'hydrodynamisme médiocre du module pour les nageurs ! Une entrée d'eau demi cylindrique, passe encore, une sortie d'eau idem alors là ... Sur qu'ainsi gréé le soum doit perdre de sa discrétion assez vite quand la vitesse augmente. Le contraste entre le kiosque et le module est frappant. FMJ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 décembre 2020 Share Posté(e) le 7 décembre 2020 (modifié) Qu’est ce que c’est le truc cubique derrière le DDS ? Et sur cette photo, je ne comprends pas grand chose: Ouvert : [ @jean-claude Bellone] https://news.maritime-network.com/2020/12/06/le-sna-suffren-teste-son-module-dds-concu-pour-les-nageurs-de-combat/ edit : le «truc cubique » (pas tant que ça selon les angles de vue) ne serait-il pas un genre de brancard permettant de manutentionner le PSM3G en entrée ou sortie du dry shelter ? Retractable sous le pont arrière ? Ca semble bien compliqué tout ça. Modifié le 7 décembre 2020 par Hirondelle 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 7 décembre 2020 Share Posté(e) le 7 décembre 2020 Il y a 1 heure, Hirondelle a dit : Qu’est ce que c’est le truc cubique derrière le DDS ? C'est un pack de livraison rajouté à la demande d'Amazon. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 décembre 2020 Share Posté(e) le 7 décembre 2020 il y a 12 minutes, capmat a dit : C'est un pack de livraison rajouté à la demande d'Amazon. Il y a de ça Révélation Sur les Virginia le « brancard » (s’il s’agit de ça et pas d’une structure quelconque ajoutée pour les essais) semble coulissant, intégré au shelter: 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 (modifié) https://www.meretmarine.com/fr/content/la-perle-va-aussi-recuperer-le-massif-du-saphir https://www.meretmarine.com/fr/content/un-dernier-rechargement-de-coeur-pour-le-rubis Ca vraiment foutu une belle merde cette incendie le Rubis n'avait plus qu'un seule equipage qui devait etre en charge de le conduire à cherbourg pour son RSA mainteant il va falloir remonter à 2 equipages. Puis un autre equipage à Cherbourg pour les traveaux de securisation du Perle et un enfin un equipage d'armement pour le second Baracuda. Sans oublier qu'a cherbourg il n'ont pas de place pour loger tout le monde parce que des traveaux infrastructure son en cours pour agrandir la zone vie pour les doubles equipages PSP. Ils vont donc affreter un hotel BB pendant au moins un an pour loger tout le monde. Modifié le 11 décembre 2020 par Scarabé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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