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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française


Philippe Top-Force

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http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/cherbourg-octeville-sous-marins-dattaque-decision-imminente-04-10-2013-112242

 

Les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) aujourd'hui basés et entretenus à Toulon seront-ils transférés à Brest comme cela a déjà été évoqué ?
Je prendrai une décision avant la fin de l'année. Je veux un rapport exhaustif avant. Une étude est en cours depuis six mois. Aujourd'hui, je ne sais pas.

 

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Faudrait peut être que les contrats stipulent une clause du genre "l'échelonnement des paiements doit se faire dans le délai imparti initialement" (ou au moins un gros pourcentage). De fait le surcout ne pourrait pas être décalé sur la prochaine mandature.

Si on fait cela, les dirigeants prendront encore plus de gants pour lancer des programmes, à tel point que certains pourraient être vides d'ambition. Et accessoirement, certains industriels dépendent très nettement de l'Etat, qui se permet donc certaines libertés/facilités.

 

 

 

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/cherbourg-octeville-sous-marins-dattaque-decision-imminente-04-10-2013-112242

 

Les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) aujourd'hui basés et entretenus à Toulon seront-ils transférés à Brest comme cela a déjà été évoqué ?

 

 

Ce ne serait pas illogique. Mais l'île Longue peut-elle acceuillir tous les soums ?

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S'ils vont à Brest les SNA ne seront pas à l'île Longue fatalement ...

 

Le choix de Brest est logique en terme de coût et d'économie d'échelle, mais un stationnement Toulon a pour cohérence de rapprocher les SNA des bâtiments dont la protection leur incombe en priorité.

 

Il se disait un temps que les SNLE quand ils sortaient de Brest n'étaient pas accompagnés de SNA car ces derniers plus bruyants qu'eux (si tant est que les Triomphant fassent du bruit !) les signalaient à d'éventuels mouchards en maraude.

 

Çà changera peut être avec les Suffren

 

En tout cas en terme d'activité et socialement parlant ce n'est pas anodin.

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Autant la nécessité d'accompagner un SNLE par un SNA se comprends, autant il existe aussi une nécessité d'accompagner un GAN par au moins un SNA: pourquoi ne pas envisager de "domicilier" à Brest une partie des SNA à Brest (deux ou trois maxi) et le reste à Toulon??

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Autant la nécessité d'accompagner un SNLE par un SNA se comprends, autant il existe aussi une nécessité d'accompagner un GAN par au moins un SNA: pourquoi ne pas envisager de "domicilier" à Brest une partie des SNA à Brest (deux ou trois maxi) et le reste à Toulon??

Parce que dispatcher la sous-marinade en deux, c'est dispatcher les équipes qui s'en occupent et les infrastructures... moyen quand on sait la limite de notre budget.

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Autant la nécessité d'accompagner un SNLE par un SNA se comprends, autant il existe aussi une nécessité d'accompagner un GAN par au moins un SNA: pourquoi ne pas envisager de "domicilier" à Brest une partie des SNA à Brest (deux ou trois maxi) et le reste à Toulon??

 

Cela me semble clairment uen mauvaise idée, car cela signifierait la mise en place de deux groupes d'entretien autonomes (l'un à Brest, l'autre à Toulon), avec le tissu industriel local adapté, habilité, et les installations idoines à entretenir en double. La système actuel toulonnais et ses bassins est bien équilibré (ni en sous, ni en sur-capacité) pour l'entretien de six machines, la scission en deux risque de causer une augmentation des coûts.

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Quand Brest recevra ses FREMMs ASM, a mon sens, il n'y aura plus vraiment d'interet a y caser aussi les SNA, maintenant je pense aussi qu'on ferait mieux de regrouper l'essentiel de la flotte sur l'Atlantique en laissant les BPC, FLF et qq FREMMs a Toulon, sortir de la Mediterrannee pouvant assez facilement s'averer hasardeux en cas d'instabilite dans la region de Gibraltar ou de Suez. Il faudra alors aussi transferer en partie les moyens techniques du SIAe de Cuers a Landivisiau ou a Lann-Bihoue et n'y laisser que les NTI1 et 2. Enfin soit on ne change rien a la situation actuelle, soit on change tout, mais il n'y a pas vraiment de place pour la demi-mesure, et dans la situation actuelle eh beh... je crois qu'on ferait mieux de rien changer :D

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Brest ou Toulon (du déjà entendu…..) , Mindef tranchera dans sa grande sagesse . Si Toulon, puisse alors les FREMMs ASM de Brest/même effectuer quelques exercices cache/cache CASEX avec du Barracuda ,histoire que les oreilles d’or du CIRA prennent leurs empreintes acoustiques respectives dans un confinement de bathythermies atlantiques.

http://envelopmer.blogspot.fr/2013/05/cira-centre-dinterpretation-et-de.html

http://zone.sousmarins.free.fr/Technique%20et%20sous-marins.htm

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Sous-marins-nucleaires-d-attaque.-Alors-bases-a-Brest-ou-Toulon-_40779-2235834_actu.Htm

 

J’ai décidé de ne pas toucher aux grands programmes. Les six sous-marins Barracuda seront commandés

 

 

Les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) aujourd’hui basés et entretenus à Toulon seront-ils transférés à Brest comme cela a déjà été évoqué (lire plus bas) ?

 

Je prendrai une décision avant la fin de l’année. Je veux un rapport exhaustif avant. Une étude est en cours depuis 6 mois. Aujourd’hui, je ne sais pas.

 

 

 

 

Les Barracuda, c’est 1 000 emplois de marins, aujourd’hui à Toulon

Les six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Rubis sont aujourd’hui basés et entretenus à Toulon. Ils sont à propulsion nucléaire mais dotés d’armes conventionnelles (non nucléaires), contrairement aux quatre Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), basés à l’Ile-Longue. La nouvelle génération, de type Barracuda, construite par DCNS à Cherbourg, doit entrer en service progressivement à partir de 2017.

L’éventuel transfert de cette flotte à Brest est un vieux serpent de mer. Il avait été envisagé par le ministre de la défense socialiste Alain Richard en 1997, par soucis d’économies, et s’appuyant sur un rapport des Mines. Une idée relancée en 2001 dans un rapport du député PS Tino Kerdraon, de… Brest même !

Puis, en 2009, sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, les SNA avaient été sanctuarisés à Toulon, au nom de la stratégie militaire et après « une étude de 18 mois », disait la Marine. Plus proches de l’arc de crise du Moyen-Orient, ces sous-marins assurent la sécurité du porte-avions Charles-de-Gaulle et des trois Bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral, Tonnerre et Dixmude, tous basés à Toulon.

 

 

 

Décision difficile

Patricia Adam, députée socialiste de Brest, avait crié au scandale, non sans allusion au maire UMP de Toulon, Hubert Falco, alors secrétaire d’État à l’aménagement du territoire, qui ne cachait pas avoir « pesé de tout son poids ». Depuis, la députée brestoise, devenue présidente de la commission défense à l’Assemblée nationale, est revenue à la charge. « C’était une annonce purement politicienne. Elle ne se basait sur aucune étude. Il n’y a pas de décision prise », assurait-elle en mai dernier.

« Le choix sera politique », avait prédit l’amiral Pierre-François Forissier, alors patron de la Force océanique stratégique en 2004, ensuite devenu Chef d’État-major de la Marine (2008-2011). Pas du tout, semblent dire aujourd’hui les socialistes, qui veulent s’appuyer sur des considérations techniques, « fonctionnelles et de sécurité », selon Patricia Adam.

D’abord, les SNLE de Brest ont aussi besoin de l’escorte de SNA. Ensuite, l’arrivée des Barracuda supposera des travaux à quai plus ou moins importants selon qu’ils seront basés à Brest ou à Toulon.

La CGT brestoise, solidaire de ses collègues toulonnais, s’est déjà prononcée contre un éventuel transfert, opposée à ce qu’« on déshabille un port pour en habiller un autre ». Mille emplois de marins et des centaines d’emplois de techniciens et ouvriers sont dans la balance. La base opérationnelle pourrait aussi rester à Toulon, tandis que les grands carénages (un tous les dix ans) seraient effectués à Brest. Dans ce cas, le premier n’aurait pas lieu avant… 2027.

Quelle qu’elle soit, la décision du ministre de la défense, toujours très lié à ses anciennes fonctions de président de la Région Bretagne, sera difficile.

 

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Sous-marins-nucleaires-d-attaque.-Alors-bases-a-Brest-ou-Toulon-_40779-2235834_actu.Htm

 

 

Les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) aujourd’hui basés et entretenus à Toulon seront-ils transférés à Brest comme cela a déjà été évoqué (lire plus bas) ?

 

 

C'est tellement grotesque cette situation... Et ça prouve tellement quel est le rôle de l'armée pour nos politiciens. Devraient peut être déménager à Saint Nazaire tiens, je connais pas la couleur des policitiens mais ils ont aussi un problème de bassin d'emploi, et historiquement y a déjà eu quelques sous marins là bas. Bon, certes ça n'a aucun fondement stratégique mais ça nous arrange

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@ pascal « Çà changera peut être avec les Suffren »

Une indication ? « Je ne sais pas si c’est vrai, mais les sous mariniers ont l’habitude de dire qu’un sous-marin de type Barracuda, ou même Triomphant, fait moins de bruit qu’un lave-vaisselle domestique, et ce, alors qu’il y a à bord une centrale nucléaire, toutes sortes d’équipements, une centaine de personnes... Une si faible signature acoustique nécessite un niveau d’innovation important »

j’ai profité du raccord discrétion acoustique Barracuda pour placer ce lien CIP/CESM multi-sujets

Colloque Innovation Permanente - CESM

http://cesm.marine.defense.gouv.fr/layout/set/print/layout/set/print/content/download/4437/59160/file/Colloque%20Innovation%20Permanente.pdf

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Noter l'achèvement du programme SNA Barracuda qui a été repoussé de 2 ans, de 2027 à 2029. La livraison du Suffren serait décalée de 6 mois.

— Philippe Top-Action (@top_force)

October 11, 2013

 

Dans le domaine des sous-marins (4,6 milliards d'euros), poursuite des SNA Barracuda ainsi que le futur moyen océanique de dissuasion (FMOD)

— Philippe Top-Action (@top_force)

October 11, 2013
Modifié par Philippe Top-Force
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C'est tellement grotesque cette situation... Et ça prouve tellement quel est le rôle de l'armée pour nos politiciens. Devraient peut être déménager à Saint Nazaire tiens, je connais pas la couleur des policitiens mais ils ont aussi un problème de bassin d'emploi, et historiquement y a déjà eu quelques sous marins là bas. Bon, certes ça n'a aucun fondement stratégique mais ça nous arrange

 

 

   Je comprends pas ce que tu critique exactement par la ? Alors certes si on y sent bien l'agacement autour du fait que les décisions de déménagement de ceci/cela concernant les bases et personnels ont potentielles vocations a faire des ajustements d'aménagement du territoire comme une sorte de pansement économique ...

 

   Mais bon, le fait est malgré tout que d'avoir une base unique de SNA a Toulon, impliquant un trajet obligatoire de plusieurs milliers de km pour prendre leur poste au large de L'ile Longue pour leurs obligations liées a la dissuasion nucléaire, et en + devoir pour cela franchir un détroit stratégique d'ou il est impossible d'espérer le passer en discrétion, en termes stratégiques en temps de paix c'est potentiellement acceptable tant que le pays qui contrôle Gibraltar est allié, et que les roulements garantissent qu'il y a toujours un soum' rodant localement a l'Ile Longue puis escortant les SNLE sortant, constatant leur dilution ect ...

 

   Mais en temps de crise internationale lourde, c'est pas bon du tout d'avoir une telle situation ... Qu'est ce qui peut garantir que Gibraltar nous sera toujours ouvert pour que nos SNA prennent en temps et en heure leur poste pour leur job stratégique au large de l'ile Longue ? Ben pas grand chose mis a part le caractère Otanien de la question

 

   Hélas nous avons pourtant besoin de SNA autant sur la façade maritime française ouest (caractère géo-stratégique nucléaire) que dans le bassin méditerranéen (crises a répétition ou les SNA sont requis pour le renseignement cotier et interdictions éventuels a un pays de faire sortir ses navires de ses ports)

 

   De la il ne me parait pas idiot d'envisager un déménagement au moins partiel, ou tout du moins plutot de doubler l'outil d'acceuil des SNA ... Pour des questions pratiques après on pourrait trouver dans la facilité de se dire : "Ben autant faire en sorte que l'Ile Longue acceuille les SNA et le tour est joué" sauf stratégiquement avoir un dispositif d'acceuil séparé géographiquement est + sur pour permettre d'avoir la certitude que même si un ennemi sait quand nos SNLE sortent et rentre, qu'il ne sache pas la position des SNA les protégeant en même temps qui serait évidente si les SNA était aussi acceuilli a L'Ile Longue officiellement en tant que base pour leur activité de maintenance ect

 

   D'ou pourquoi autant le faire dans un autre lieu géographique, et si ce lieu peu en + permettre de faire de l'aménagement a caractère éco de renfort d'activité pour une région, ben pourquoi pas si ça ne change rien dans le fond ? Une chose est sure, une base unique a Toulon au niveau garantie de la dissuasion nucléaire cela pourrait coincer un jour, et tout pourrait par exemple s'accélérer si l'Europe se divisait d'un coup après une grosse crise politique européenne éclatant l'UE (on doit l'envisager, surtout quand on a un parti national et nationaliste apparemment en vogue électoralement qui voudrait nous mener a une crise européenne sans précédent depuis la WW2 ....) même si j'ai des doutes qu'un éclatement de l'UE ait pour conséquences l'éclatement Otanien parallèle qui se nourrissent + ou - l'un de l'autre

 

   (le caractère otanien après tout a favorisé l'apparition de l'UE, et l'UE a favorisé le renforcement Otanien de l'europe par la suite ...)

 

   Dans tout les cas, stratégiquement nous devons être prêt a pouvoir faire face a une situation ou le passage de Gibraltar de nos SNA pourrait être bloqué ou risqué a cause d'une crise politique aigue en Europe ... Et le jour ou ça arriverait on SNA ça se porte pas en convoi exceptionnel pour aller le mouiller sur la façade atlantique par la route (trop grand, trop lourd et saugrenu) il faut pouvoir anticiper avant et la meilleur solution c'est d'avoir 2 bases d'acceuils spécialisées ... Pas un déménagement total car si c'est pouvoir avoir le problème inverse ou nos SNA pourraient ne plus pouvoir aller en méditerranée pour les mêmes raisons en chemin inverse : Cela n'irait pas non plus ...

 

   Même si la question est relativisable, après tout par exemple un pays comme Israel n'a eu aucun mal malgré la très forte tension régionale pour mouiller ses SSK pourtant potentiellement porteur de mdc a têtes nucléaires en mer rouge en accord avec l'égypte alors qu'ils ont un caractère méditerrannéen en termes de bases a l'origine ... Mais une telle chose aurait pu ne pas pouvoir se faire surtout avec la volatilité de la situation égyptienne et la montée islamiste

 

   On se doit de réfléchir et envisager ce genre de problème qui pourrait se révéler mortel si on se laissait surprendre et donc pris au dépourvu avec nos SNA coincés en méditerrannée, il faut un acceuil sur la façade atlantique

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Les sous marins passent pourtant au travers de Gibraltar quels que soient les efforts déployés pour les en empêcher.

Quelles effort?! En temps normal les navires militaires sont libre de passer et essayer de les empêcher est un acte de guerre.

Le souci de c'est que il est plus facile de prendre un filature un navire obligé de passer par un "goulet" qu'un navire complètement libre en plein océan. Même chose pour les risque d'attaque.

Donc franchir Gibraltar est toujours un problème si tu penses que quelqu'un a intérêt a te prendre en filature, ou t'attaquer.

Maintentant en cas de guerre ... et pour je ne sais quel raison un pays pourrait bien décider de bloquer Gibraltar au navire militaire. Au choix, l'Espagne, le Maroc, L'Algérie etc. ou bien un plus gros qui pourrait venir comme allié d'un ou de l'autre.

Quelques mines pour forcer les anvire a emprunter un couloir etroit et facilement controlable, des batterie cotiere de canons et/ou de missile anti-navire plus quelques hélicos et le tour est joué, meme pas besoin d'une marine épaisse.

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Bloquer Gibraltar, cela implique l'un des pays riverains, donc à portée de tir facile des bases métropolitaines de l'Adla. Faudrait vraiment une grave crise pour prendre un tel risque militaire. Ceci dit, je préfère aussi un positionnement atlantique, pour les SNLE. Si l'on avait une flotte plus nombreuse de soums, cela aurait sens d'en positionner sur les deux façades.

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Je pense que fondamentalement le Maroc peut être éliminé de la liste des pays pouvant vraiment poser problème, bien qu'on peut noter une modernisation a fort bond en avant capacitaire avec l'acquisition d'une Fremm ASM, mais cela reste qu'un navire, un seul ...

 

 Le vrai problème c'est le cumul britannique et espagnol les véritables gardiens du détroit, qui en + s'entendent de moins en moins bien ... (politique territoriale autour de Gibraltar qui a fait des étincelles récemment)

 

  Et le vrai danger une potentielle division européenne qui pourrait être grave, car pour moi aujourd'hui la façade européenne de l'Otan a autant de fondement dans l'UE que l'UE qui s'est nourri de l'Otan durant les 30 glorieuses ce qui veut potentiellement dire que si par exemple l'UE connaissait une explosion politique on ne peut pas écarter une explosion géo-stratégique de l'Otan européen en parallèle (j'entends par la sorti de l'Otan d'un nombre certain de pays européen et d'autres comme la GB et les arrivés les + récents qui y resteraient)

 

  Imaginons par exemple qu'un parti fondamentalement anti-européen face un carton électoral chez nous, et que ça fait effet boule de neige chez les voisins (car on peut pas dire que l'UE est a la bonne chez une bonne partie des peuples fondateurs européens) quels conséquences potentielles ?

 

   Ben allez savoir ... La porte serait ouverte a de nombreux scénario de changements stratégiques ... Espagne nous imitant tout en se brouillant avec nous au passage, et une dérive a caractère un peu brune de sa situation politique interne aggravant le problème avec la GB et qui chercheraient rapidement a se disputer la domination du détroit ?

 

   Brouille de la France avec les britanniques qui eux renforceraient leur coopération US déja très élevé, avec une sorte d'axe US-britannique tout a fait capable d'interdire a des forces qui leur seraient devenu étrangères de rentrées ou sorties de la méditerranné ? Le maroc pour moi compte qu'assez peu dans la question même si au niveau international il est sensé avoir la responsabilité de la part sud du détroit divisé en 2 :  A t'il vraiment une marine capable d'interdire le passage et sachant que ses dépenses en armée de Terre dans sa longue guerre froide frontalière avec l'algérie et occupation du sahara occidental lui bouffe en crédit potentiel pour étendre leur marine je n'y crois pas trop ...

 

   Un vaudeville européen sur l'UE est une question qui je pense est a surveiller sur les conséquences stratégiques potentielles pour la France, et la question SNA > façade atlantique est au top priorité sur la liste des choses a anticiper

 

 

   Ceci dit, si par exemple une crise passagère devrait vraiment arriver sans conflit mais un blocage malgré tout du détroit pour X ou Y raisons se détendant + tard après un accord ou un nouveau traité ect ...

 

   La dissuasion nucléaire pourrait potentiellement très bien se passer de SNA quelques mois en palliant le problème avec les SNLE hors patrouille dilué qui je pense peuvent parfaitement remplacer un SNA quelques temps, les systèmes d'armes sont quasi les mêmes, les capacités de traitement de menace après bon il y a une chute capacitaire surement contre les batiments de surface (je pense pas qu'il y ait d'AM39 a bord des SNLE non ?) et la capacité a observer la dilution d'un SNLE jumeau ?

 

    Ce ne serait qu'une question de boulversement de calendriers secrets, d'organisation des petites sorties de maintien a niveau (fréquentes) en utilisant ces sorties par exemple pour faire le job paliant l'absense d'un SNA en jouant au SNA avec un SNLE (faisable a mon avis ...) après c'est sur le roulement deviendrait + tendu et stratégiquement pas une situation sensée être normale

 

   Sans compter un renforcement patmar et ASM et batteries de Mamba pour mieux protéger l'Ile Longue globalement

Modifié par alpacks
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Je ne pense pas qu'une implosion politique en Europe fasse beaucoup bouger les lignes, sur le plan militaire. Economiquement, les pays sont très proches et culturellement, les européens de l'Ouest n'ont plus envie de se faire la guerre pour des clopinettes. Le risque viendrait plutôt des petits pays de l'Est, mais là encore, vu leurs effectifs et les moyens technologiques mis en oeuvre, rien de menacant pour nous.

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bonjour,

 

de mémoire dans les années 80, pendant la guerre Iran / Irak, il y avait eu des réflexions sur l'éventualité d'actions malveillantes d'états ou de groupes terroristes contre les points de passages vitaux pour le transit maritime, en plus du détroit d'Ormuz, qui se trouvait à l'époque aux premières loges des tensions.

 

Pour Panama, la principale faiblesse est liée aux écluses, pouvant être sabotées ou attaquées. Les conséquences pourraient aller, en cas de sabotage sur tout un versant, jusqu'à la perte des réserves d'eau des lacs centraux.

 

Pour Suez, le principal danger vient du fait que le canal ressemble à un couloir de tir au pigeon (il n'y a qu'a regarder le site de trafic maritime en temps réel pour voir cet effet file indienne). Navires en vitesse faible, trajectoire fixe, la crainte est celle d'une attaque depuis les rives des segments creusés. D'un autre côté, plus difficile de placer l'équivalent d'IED sur cette route maritime comme sur une route de montagne afghane, de plus le relief autour du canal limite les possibilités de dissimulation. Même si la surveillance du canal est intense, la traversée du canal de Suez reste un moment de stress pour tout navire militaire qui le franchit.

 

Pour le détroit de Gibraltar, en théorie, un simple navire marchand adapté à minima était jugé suffisant pour mouiller un nombre de mines conséquent dans le détroit et bloquer toute navigation pour plusieurs jours à plusieurs mois.

Cependant, il y avait plusieurs complications pour ce type d'action :

- le détroit d'Ormuz ne dépasse pas 50 à 60 m de profondeur, ce qui est avantageux pour une guerre de mines, Gibraltar c'est quasi 300 m c'est plus complexe.

- le détroit de Gibraltar est parcouru par deux courants marins puissants, un en surface et un plus en profondeur, ce qui là aussi un inconvénient pour les mines.

- Ormuz c'est une quarantaine de kilomètre de large et un long couloir avec des chenaux de navigation contraints, Gibraltar s'apparente plus à un goulet ponctuel d'étranglement d'une quinzaine de kilomètres : la zone à surveiller et à "nettoyer" serait beaucoup plus faible pour Gibraltar.

- un navire mouillant  massivement des mines à travers tout le détroit de Gibraltar en slalomant se remarquerait facilement.

 

Toutefois, une remarque de l'époque m'avait marqué : il suffirait d'une seule mine, et d'un navire touché, pour que tout soit bloqué par crainte d'autres explosions. Il faudrait un bon moment pour passer le détroit et ses approches au peigne fin pour être sûr qu'il n'a plus de danger. Quel état prendrait le risque d'engager un de ses sous marins dans une zone où pourrait exister un danger de mines ? Le dernier grand exercice de déminage coordonné par les Etats Unis dans le détroit d'Ormuz n'avait permis de retrouvé de mémoire que la moitié des mines d'exercice déployées.

Modifié par jeansaisrien
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