Raoul Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 (modifié) Serait il possible de faire emprunter le canal du midi par un SNA sur péniche ou directement, voir en modifiant un peu quelques endroits du canal ? Intéressante question... Je dirais non car les péniches empruntant ce canal aujourd'hui me semblent plutôt petites. Modifié le 14 octobre 2013 par Raoul Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 Serait il possible de faire emprunter le canal du midi par un SNA sur péniche ou directement, voir en modifiant un peu quelques endroits du canal ?Meme pas en reve. Le gabarit est conditionné par les ouvrage d'art notament les écluses. Donc sauf a pousser les les parois des écluse il faudrait que la cargaison a transporté tiennent dans 5.50m de large il me semble et 37m de long. Le tirant d'eau est aussi tres réduit aucune chance d'y passer un chargement de presque 3000t :lol:On a aucun canal grand gabarit qui traverse la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 L'idée était bonne. Si un jour on finit -enfin- par mettre aux normes la liaison Rhin/Rhône, celà deviendrait physiquement envisageable de faire transiter de la Mer du nord à la Méditerranée (mais il faudrait l'accord de qqs partenaires européens). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 L'idée était bonne.Si un jour on finit -enfin- par mettre aux normes la liaison Rhin/Rhône, celà deviendrait physiquement envisageable de faire transiter de la Mer du nord à la Méditerranée (mais il faudrait l'accord de qqs partenaires européens).Ca ne passerait pas sous les pont probablement. A moins peut être de démonter le kiosque?! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 Futur moyen océanique de dissuasion (FMOD) ???? remplaçant de SNLE ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 (modifié) bonjour, de mémoire dans les années 80, pendant la guerre Iran / Irak, il y avait eu des réflexions sur l'éventualité d'actions malveillantes d'états ou de groupes terroristes contre les points de passages vitaux pour le transit maritime, en plus du détroit d'Ormuz, qui se trouvait à l'époque aux premières loges des tensions. - le détroit d'Ormuz ne dépasse pas 50 à 60 m de profondeur, ce qui est avantageux pour une guerre de mines, Gibraltar c'est quasi 300 m c'est plus complexe. - le détroit de Gibraltar est parcouru par deux courants marins puissants, un en surface et un plus en profondeur, ce qui là aussi un inconvénient pour les mines. - Ormuz c'est une quarantaine de kilomètre de large et un long couloir avec des chenaux de navigation contraints, Gibraltar s'apparente plus à un goulet ponctuel d'étranglement d'une quinzaine de kilomètres : la zone à surveiller et à "nettoyer" serait beaucoup plus faible - Le detroit d'Ormuz est beaucoup plus profond que les chiffres que tu annonces. Par ailleurs personne dans l'histoire n'a réussi à bloquée un détroit Naturel. A Gibraltar les U Boot passaient facilement le détroit en plongée pour venir chasser les navires anglais en Méditerranée. Et dans le détroit d'Ormuz le trafic de navire marchand n'a jamais été interrompue lors de la guerre Iran Irack. Modifié le 14 octobre 2013 par Scarabé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 bonsoir, pour les fonds du détroit d'Ormuz, ici une carte avec les relevés bathymétriques : http://www.institut-jacquescartier.fr/2012/02/la-menace-iranienne-de-bloquer-le-detroit-dormuz-une-analyse/ les relevés pour Gibraltar : http://www.firmm.org/fr/news/article/items/22-avril-2008-des-ondes-solitaires-dans-le-detroit-de-gibraltar Pour ce que vous dites des u-boot en Méditerranée : http://lemairesoft.sytes.net:1944/pages/page.aspx?univid=10864 A partir de l'automne 1941, des sous-marins allemands pénètrent en Méditerranée pour soulager la pression sur les routes de ravitaillement vers l'Afrique. Les mouvements se poursuivront jusqu'en 1944 pour compenser les pertes. Le nombre de sous-marins présent en Méditerranée ne dépassera jamais trente. Aucun ne fera le voyage retour. Je vous trouve optimiste sur le passage "facile". La description dans le livre "das boot" de l'approche et la tentative de passage du detroit de Gibraltar ne donne pas du tout cette impression, et l'auteur avait connu de près les u-boot pendant la seconde guerre mondiale. Quant aux u-boot en Méditerranée, les u-boot ont plutôt vécu le rôle de chassés que de chasseurs. Même s'ils ont eu l'Ark Royal à leur tableau de chasse, ils ont eu la vie bien plus difficile qu'en Atlantique. Par ailleurs personne dans l'histoire n'a réussi à bloquée un détroit Naturel. Combien de navires français, britanniques ou russes réussirent à franchir les détroits des Dardanelles entre 1914 et 1918 ? Plus généralement, les sous-marinade française, britannique ou américaine sont favorisées pour leur accès aux eaux profondes par rapport à leurs consœurs russe ou chinoise. Le travail de fond mené par les Chinois pour ne plus être enfermés par la première et la deuxième chaines d'îles a aussi pour objectif d'assurer à leurs sous-marins un accès sécurisé aux eaux libres et profondes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémy Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 L'idée était bonne. Si un jour on finit -enfin- par mettre aux normes la liaison Rhin/Rhône, celà deviendrait physiquement envisageable de faire transiter de la Mer du nord à la Méditerranée (mais il faudrait l'accord de qqs partenaires européens). Il semblerait que ce soit sujet à débat, notamment sur le plan écologique (disparition de voies humides, près de 5000 hectares agricoles en moins) et du fait aussi que l'alimentation en eau du canal serait trop juste (d'un à trois mois de navigation compromise en année sèche). Mais l'idée, en dehors de cela, est intéressante, c'est vrai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 14 octobre 2013 Share Posté(e) le 14 octobre 2013 @jeansaisrien : Une pensée pour le Bouvet coulé aux Dardanelles par une mine, le Cdt en second s’appelait Cosmao Dumanoir . Son grand-père avait laissé son nom au quai d’armement de l’arsenal de Lorient qui a vu tous les armements des barcasses sorties de la forme dont les FREMM , fin du HS , enfin presque car les mines de fond ou dérivantes demeurent toujours aussi terribles selon leur mode de fonctionnement , acoustique , magnétique…etchttp://cesm.marine.defense.gouv.fr/content/download/3747/54175/file/BM%20139%20Mines%20marines.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Gibraltar était devenu peu à peu très délicat pour les U Boot, car comme tout goulot d'étranglement il n'offrait que très peu de possibilités d'échappatoire. Mais c'était surtout la Mer d'Alboran qui fut un beau cimetière Et dans le détroit d'Ormuz le trafic de navire marchand n'a jamais été interrompue lors de la guerre Iran Irack. Et pour cause chacun des deux adversaires dépendant majoritairement des voies maritimes pour écouler leur pétrole ... Merci Jean pour la carte d'Ormuz c'est effectivement très instructif Sachant que les super pétroliers calent environ 25/28 m en charge çà laisse peu de possibilités Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 j'imagine qu'il doit etre possible dans tout goulet d'etranglement de simplement coller quelques lignes d'hydrophones, voir m^me sonars actifs afin d'eclairer des cas douteux et de disposer quelques moyens asm prets a prendre en chasse un soum en maraude...bien sur l'interception n'est pas garantie, et je suppose que le defi sera de savoir faire la part entre une cible et le bruit de fond civil en transit... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Les sonars passifs les plus perfectionnés et les opérateurs les plus qualifiés sont capable aujourd'hui de reconnaître la signature propre de CHAQUE submersible ... et de l'isoler du reste du spectre "musical". C'est bien pour çà que c'est complexe pour un submersible de passer par un détroit où il n'a pas de choix de route ... Quand on sait où chercher c'est bien plus facile que quand on est face à 1 000 000 de km² d'océan et 1 à 2 millions de km3 d'eau Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Toute la bathymétrie est disponible sur les carte (britanniques) 3172 ou 2888. Je en reste pas très convaincu par la capacité l'intercepter qui que ce soit dans le détroit de Gibraltar, zone de fort traffic maritime en permanence dans tous les sens (Nord-Sud, Sur-Nord, Est-Ouest et Ouest-Est), parcouru de courant avec des eaux à la salinité variée et aux températures différnetes. La bathycélérimétrie de la zone doit y être des plus ardue à déterminer, et bien plus hasardeuse à exploiter. Par ailleurs, les sous-marins n'ayant plus de nécessité de faire surface de nos jours, ils ne seront pas vaincus à l'usure par les navires de surface. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 De façon generale, il semble que le fait d'emprunter une zone etroite et previsible soit un risque pour un soum. ca ne veux peut etre pas dire qu'il est certain de se faire chopper, mais il est certain que c'est plus risqué que d'etre en pleine eau. Difficile de savoir precisement qui a l'avantage dans quelle circonstance...de façon generale, les soum on l'avantage sur les navires de surface (apres tout, ne dis on pas qu'il n'y a que deux types de navires, les sous marins et les cibles? mais peut etre que seuls les sous mariniers disent ça!), mais dans ces zones, surtout s'il y a des moyens asm importants, le rapport de force s'inverse peut etre, ce qui doit etre assez inconfortable pour un commandant de soum... D'ailleurs, quelqu'un sait il, en pleine eau, a quel point un sousmarin est dangereux pour un gan par exemple? en exercice, quand un soum isolé s'en prend à un gan typique (au moins une fregate aquitaine/caiman et un autre caiman en appui, et un sous marin) en pleine mer (pas d'embuscade) est ce que l'assaillant a plus de chance de parvenir à couler le porte avion, ou se fait il chopper le plus souvent? L'exploit, est ce de faire surface a deux pas du pa sans avoir ete reperé, ou bien plutot de detecter et couler un sna adverse avant que celui ci ai pu tirer sur le pa? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Toute la bathymétrie est disponible sur les carte (britanniques) 3172 ou 2888. Je en reste pas très convaincu par la capacité l'intercepter qui que ce soit dans le détroit de Gibraltar, zone de fort traffic maritime en permanence dans tous les sens (Nord-Sud, Sur-Nord, Est-Ouest et Ouest-Est), parcouru de courant avec des eaux à la salinité variée et aux températures différnetes. La bathycélérimétrie de la zone doit y être des plus ardue à déterminer, et bien plus hasardeuse à exploiter. Par ailleurs, les sous-marins n'ayant plus de nécessité de faire surface de nos jours, ils ne seront pas vaincus à l'usure par les navires de surface. Ca dépend du contexte. En temps de guerre et si un état déclare une zone d'exclusion, avec juste un couloir marchand ... a mon avis tu peux te le mettre profond le passage. Pendant la seconde guerre les moyen de lutte ASM étaient ridicule ... aujourd'hui on est a mille lieu de ca. Miner Gibraltar c'est facile, on peut le faire par avion, par bateau et même par sous marin. Il suffit alors de mettre en place un minage qui ménage un couloir étroit et peut profond facile a contrôler. Donc pas besoin d'avoir une flotte de surface ou sous marine importante pour interdire un détroit ou une baie, il suffit de produire des mines assez technos pour le panel de cible qu'on envisage. idem pour les senseurs sous marin. Un sonar actif de protection littoral ca ne coute pas un bras, ca se chaine facilement avec des effecteurs et ca suffit pour effaroucher tous les sous marin qui passeront dans le coin ... d'autant plus si le coin est toutiriki et que les sous marin nucléaire évite de lécher le fond a cause des mines de fond a influence qu'on du mal a détecter avec les sonar haute fréquence. C'est assez étonnant de voir combien de petit pays développe a tour de bras des mines super moderne pour protéger leur abords. L'espagne est particulierement active la dedans, mais c'est la cas pour beaucoup d'autre. La raison est simple, c'est pas cher c'est permanent et durable et ca marche super bien - c'est d'ailleur un bon moyen pour mettre KO un GAN quand on en a pas trop les moyens - Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Bonjour, pour les anglicistes et les passionnés des questions de Gibraltar, quelques documents qui donnent des éléments plus précis : http://www.internalwaveatlas.com/Atlas_PDF/IWAtlas_Pg099_StraitGibraltar.PDF article au sujet des phénomènes particuliers de vagues dans ce détroit http://formontana.net/uboats.html On compilation sous forme de questions réponses sur les u-boot et le détroit de Gibraltar Et si cela tente quelqu'un d'optimiser sa furtivité sous marine, une étude très complète de l'IFREMER sur la salinité, les courants, etc du détroit http://archimer.ifremer.fr/doc/1964/publication-4028.pdf Sinon, le passage en proche surface sous un paquebot géant dont l'orchestre joue la Cucaracha doit pas mal masquer la signature du sous marin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Je comprends pas ce que tu critique exactement par la ? Alors certes si on y sent bien l'agacement autour du fait que les décisions de déménagement de ceci/cela concernant les bases et personnels ont potentielles vocations a faire des ajustements d'aménagement du territoire comme une sorte de pansement économique ... Mais bon, le fait est malgré tout que d'avoir une base unique de SNA a Toulon, impliquant un trajet obligatoire de plusieurs milliers de km pour prendre leur poste au large de L'ile Longue pour leurs obligations liées a la dissuasion nucléaire, et en + devoir pour cela franchir un détroit stratégique d'ou il est impossible d'espérer le passer en discrétion, en termes stratégiques en temps de paix c'est potentiellement acceptable tant que le pays qui contrôle Gibraltar est allié, et que les roulements garantissent qu'il y a toujours un soum' rodant localement a l'Ile Longue puis escortant les SNLE sortant, constatant leur dilution ect ... Mais en temps de crise internationale lourde, c'est pas bon du tout d'avoir une telle situation ... Qu'est ce qui peut garantir que Gibraltar nous sera toujours ouvert pour que nos SNA prennent en temps et en heure leur poste pour leur job stratégique au large de l'ile Longue ? Ben pas grand chose mis a part le caractère Otanien de la question Hélas nous avons pourtant besoin de SNA autant sur la façade maritime française ouest (caractère géo-stratégique nucléaire) que dans le bassin méditerranéen (crises a répétition ou les SNA sont requis pour le renseignement cotier et interdictions éventuels a un pays de faire sortir ses navires de ses ports) De la il ne me parait pas idiot d'envisager un déménagement au moins partiel, ou tout du moins plutot de doubler l'outil d'acceuil des SNA ... Pour des questions pratiques après on pourrait trouver dans la facilité de se dire : "Ben autant faire en sorte que l'Ile Longue acceuille les SNA et le tour est joué" sauf stratégiquement avoir un dispositif d'acceuil séparé géographiquement est + sur pour permettre d'avoir la certitude que même si un ennemi sait quand nos SNLE sortent et rentre, qu'il ne sache pas la position des SNA les protégeant en même temps qui serait évidente si les SNA était aussi acceuilli a L'Ile Longue officiellement en tant que base pour leur activité de maintenance ect D'ou pourquoi autant le faire dans un autre lieu géographique, et si ce lieu peu en + permettre de faire de l'aménagement a caractère éco de renfort d'activité pour une région, ben pourquoi pas si ça ne change rien dans le fond ? Une chose est sure, une base unique a Toulon au niveau garantie de la dissuasion nucléaire cela pourrait coincer un jour, et tout pourrait par exemple s'accélérer si l'Europe se divisait d'un coup après une grosse crise politique européenne éclatant l'UE (on doit l'envisager, surtout quand on a un parti national et nationaliste apparemment en vogue électoralement qui voudrait nous mener a une crise européenne sans précédent depuis la WW2 ....) même si j'ai des doutes qu'un éclatement de l'UE ait pour conséquences l'éclatement Otanien parallèle qui se nourrissent + ou - l'un de l'autre (le caractère otanien après tout a favorisé l'apparition de l'UE, et l'UE a favorisé le renforcement Otanien de l'europe par la suite ...) Dans tout les cas, stratégiquement nous devons être prêt a pouvoir faire face a une situation ou le passage de Gibraltar de nos SNA pourrait être bloqué ou risqué a cause d'une crise politique aigue en Europe ... Et le jour ou ça arriverait on SNA ça se porte pas en convoi exceptionnel pour aller le mouiller sur la façade atlantique par la route (trop grand, trop lourd et saugrenu) il faut pouvoir anticiper avant et la meilleur solution c'est d'avoir 2 bases d'acceuils spécialisées ... Pas un déménagement total car si c'est pouvoir avoir le problème inverse ou nos SNA pourraient ne plus pouvoir aller en méditerranée pour les mêmes raisons en chemin inverse : Cela n'irait pas non plus ... Même si la question est relativisable, après tout par exemple un pays comme Israel n'a eu aucun mal malgré la très forte tension régionale pour mouiller ses SSK pourtant potentiellement porteur de mdc a têtes nucléaires en mer rouge en accord avec l'égypte alors qu'ils ont un caractère méditerrannéen en termes de bases a l'origine ... Mais une telle chose aurait pu ne pas pouvoir se faire surtout avec la volatilité de la situation égyptienne et la montée islamiste On se doit de réfléchir et envisager ce genre de problème qui pourrait se révéler mortel si on se laissait surprendre et donc pris au dépourvu avec nos SNA coincés en méditerrannée, il faut un acceuil sur la façade atlantique A part que la réponse "diviser le pool de SNA en deux" a déjà été exclue explicitement sur ce forum, et implicitement par je ne sais plus quel officiel de la Marine, qui expliquait que c'était un non sens économique. Donc, soit on les laisse à Toulon avec le GAN, soit on les laisse à Brest avec les SNLE. Ce qui est grotesque, c'est que la rumeur ressort aujourd'hui parce que les maires de Brest et de Toulon n'ont pas la même couleur politique. Le bassin d'emploi de Toulon n'est pas réellement en meilleur état que celui de Brest (en tout cas de ce que j'ai pu lire, ne pas oublier que le Var et les BdR sont extrêmement liés pour l'emploi.. Et que le 13 n'est pas un bon voisin pour ça, malgré Cadarache et Eurocopter. Après pour Gibraltar, suis je le seul à me rappeller d'une anecdote qui nous racontait que lors d'un exercice OTAN de protection des convois contre les Soum' au large de la Corse, un petit malin avait fait un petit coucou aux marines Otaniennes avant de repartir, et que malgré les efforts déployés il n'avait pas pu être détecté à son retour? Bref, même quand c'est intentionnel il semble qu'il soit difficile de verrouiller Gibraltar. Maintenant, imaginons ce qui pourrait faire que l'Angleterre ferme délibérément Gibraltar à la condition sine qua non de notre dissuasion nucléaire? (et donc s'expose à des représailles massives, alors qu'elle est probablement aussi concerné que nous par les problèmes relevés) Autant, que l'accueil de SNA soit possible à Brest et qu'on mène des aménagement dans ce sens me semble tomber sous le sens, mais qu'on les loge là bas sous le prétexte fallacieux qu'il faut qu'ils accompagnent les SNLE et que c'est cher... Alors qu'ils doivent aussi accompagner le GAN voir potentiellement les BPC, qu'une de leur grande zone de patrouille est du côté de l'Océan Indien etc bref, ça me semble pas bien stratégique ou même tactique, mais plutôt, comme l'a dit un amiral interviewé, un choix purement politique. Mais cet amiral disait probablement des âneries. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémy Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 (modifié) au fait, quelles sont les mines en fonction aujourd'hui dans la MN ? il me semble qu'un membre demandait cela aussi récemment dans un de ses posts. On parle souvent de notre capacité de déminage mais pas de l'inverse. edit : G4lly hier justement :) Modifié le 15 octobre 2013 par Rémy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 A part que la réponse "diviser le pool de SNA en deux" a déjà été exclue explicitement sur ce forum, et implicitement par je ne sais plus quel officiel de la Marine, qui expliquait que c'était un non sens économique. Je savais pas qu'il y avait un sens économique a notre dissuasion nucléaire qu'on paye des milliards justement pour qu'en serve jamais ... La réalité la dedans, est qu'introduire le non sens économique ne marche pas comme considération ... Si les faits sont que la situation t'impose de construire un 2 ème port d'acceuil a SNA et les infras nécessaires comme infras de sureté nucléaire ect, intendance & logistique pour réarmer en vivre, locaux pour les sous mariniers et salles de réunions, atelier techniques ect ... Après y a pas mal de chose dont il est pas forcément nécessaire de faire doublon avec Toulon comme la formation/entrainement ect Et bon si ça se faisait dans un port qui aurait déja des infras militaires de la MN comme par exemple a Brest,y a pas mal de trucs ou pas la peine de faire doublons car déja disponibles reste après les ajustements capacitaires ... Si le non sens économique était une donnée cruciale faisant foi et poids de décisions autour des infras et batiments de la MN/Adl'air pour la dissuasion nucléaire (SNLE/Asmpa et ses porteurs/tankers/bases dédiées) y a belle lurette qu'on aurait abandonné la dissuasion non ? Car le non sens économique est quasi partout si on met de coté les retombées DCNS en bassin d'emplois ... C'est d'ailleurs pas pour rien qu'au niveau débat politique que la dissuasion nucléaire se prend des taquets tout azimuts Hors les SNA sont une composante nécessaire de la dissuasion nucléaire (escorte SNLE entrant/sortant, besoin d'un batiment furtif capable de déterminer la dilution sur senseurs fins, viviers de sous mariniers pour SNLE que le cadre des SNA permet de former/modeler pour avoir des sous mariniers au top et de confiance sur un outil encore + sensible que le SNA ...) après de la a dire vitale je ne sais pas (des SSK moins chers pourraient peut être faire l'affaire ...) Enfin globalement le non sens éco est bien la dernière considération que tu peux intégrer a ce genre de décisions autour d'un tel outil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeansaisrien Posté(e) le 15 octobre 2013 Share Posté(e) le 15 octobre 2013 Bonsoir, autour de la question Gibraltar / sous marins, quelques éléments complémentaires : le terrain de jeu du chat et de la souris : http://www.olajedatos.com/cartas/listcartas.php tout un ensemble de cartes marines espagnoles http://www.ifm.zmaw.de/fileadmin/files/ers-sar/Sdata/oceanic/intwaves/gibraltar/intro/ un relevé des fonds de la zone la plus complexe dans la problématique ASM Sinon 2 études qui éclairent la question de la recherche des sous marins, en restant accessibles : http://archimer.ifremer.fr/doc/00017/12790/9731.pdf comme quoi pécheur et frégate ASM, même combat http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/54/37/72/PDF/These_Impression_INP_3.pdf étude sur l'autre manière de repérer un sous marin, le champ magnétique, et comment le prendre en compte avec un sous marin. Pour ce qui est des économies, je ne suis pas sûr que balader des unités d'un coin à l'autre de la France tous les 2 ou 3 ans au gré des demandes, pressions, compensations, retour d'ascenseur, réorganisation, restructuration, etc ... comme on le voit depuis un moment soit très générateur d'économies. Je serais curieux de voir le bilan des BDD. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 16 octobre 2013 Share Posté(e) le 16 octobre 2013 Merci pour ces liens, plein d'infos interessantes. AMHA, les SNA resteront a Toulon, je n'imagine pas le CEMM avaliser ce genre de depense alors qu'il court apres son budget... le jour ou le budget de nos armees passe a 3% du PIB, pourquoi pas, mais a moins d'un grand bouleversement on risque d'attendre looongtemps, enfin juste le temps de resorber a minima 2-3 bricoles, genre 1300-1400 milliards de dette souveraine O0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 16 octobre 2013 Share Posté(e) le 16 octobre 2013 (modifié) Comme vous le savez, j'émets de forts doutes quant à la supposée invulnérabilité (ou presque) de nos snle face aux sna (notamment parceque le nombre de snle en patrouille est ridicule et parceque le nombre de sna étrangers est élevé... je rappelle que notre dissuasion est sensée être "tout azimut"). Du coup je me demande pourquoi ne pas imaginer l'inverse, à savoir le déménagement des snle ... à Toulon. Ainsi, le goulot de Gibraltar deviendrait un atout. La portée des M51 permet d'engager toutes les cibles potentielles depuis la Méditerranée. (j'avais déjà émis cette idée et les objections apportées ne m'avaient pas convaincu à l'époque) Modifié le 16 octobre 2013 par Raoul Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 16 octobre 2013 Share Posté(e) le 16 octobre 2013 Il existe au moins une zone de tir MSBS en Méditerranée Le soucis de la Méditerranée c'est que c'est très étroit ... et parce que le nombre de sna étrangers est élevé Je pense que c'est l'inverse au contraire, Américains, Britanniques et Russes représentent beaucoup moins de SNA qu'il y a 25 ans. Il y a une vraie chute capacitaire dans ce domaine Les Chinois ne sont pas encore une menace tant en quantité qu'en qualité quand bien même ils auraient la capacité de projeter discrètement de Hainan en Iroise un SNA dont l'endurance à la mer est en moyenne de 70 jours Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 16 octobre 2013 Share Posté(e) le 16 octobre 2013 Je pense que c'est l'inverse au contraire, Américains, Britanniques et Russes représentent beaucoup moins de SNA qu'il y a 25 ans. Il y a une vraie chute capacitaire dans ce domaine Les Chinois ne sont pas encore une menace tant en quantité qu'en qualité quand bien même ils auraient la capacité de projeter discrètement de Hainan en Iroise un SNA dont l'endurance à la mer est en moyenne de 70 jours Oui, c'est vrai que la tendance, pour les marines traditionnellement équipées de sna, est à une baisse du nombre de coques. Mais il ne faut pas oublier que, parallèlement, le nombre de nos snle en patrouille a également baissé (fortement). De ce fait, le ratio nombre de sna étrangers/nombre de snle en patrouille n'a pas forcément évolué favorablement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nenel Posté(e) le 16 octobre 2013 Share Posté(e) le 16 octobre 2013 Merci pour ces liens, plein d'infos interessantes. AMHA, les SNA resteront a Toulon, je n'imagine pas le CEMM avaliser ce genre de depense alors qu'il court apres son budget... le jour ou le budget de nos armees passe a 3% du PIB, pourquoi pas, mais a moins d'un grand bouleversement on risque d'attendre looongtemps, enfin juste le temps de resorber a minima 2-3 bricoles, genre 1300-1400 milliards de dette souveraine O0 Euh.....plutôt un bon 1900 milliards.....ça pique encore plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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