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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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Jacob Lew a reconnu qu'il ne resterait dans les caisses du Trésor que 30 milliards de dollars (environ 22 milliards d’euros) d’ici trois semaines, alors que les obligations financières des États-Unis seraient deux fois plus importantes.

 

Par les caisses du Trésor, il parle des "caisses" de l'Etat ? Parce que cette somme semble faible pour un pays comme les Etats-Unis.

Modifié par Kiriyama
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Jacob Lew a reconnu qu'il ne resterait dans les caisses du Trésor que 30 milliards de dollars (environ 22 milliards d’euros) d’ici trois semaines, alors que les obligations financières des États-Unis seraient deux fois plus importantes.

Par les caisses du Trésor, il parle des "caisses" de l'Etat ? Parce que cette somme semble faible pour un pays comme les Etats-Unis.

bah pour avoir une idée de ce que ça représente tu divises par 5 le chiffre pour les caisses françaises, par 30 pour les caisses belges... Oups dsl Kiriyama j'ai cru que tu posais une question à la fin Modifié par trfyrktrv
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Je sais que ce ne sont que des informations qui peuvent être communiquées ici mais justement j'en cherche une : la logique de l'idée. Le propriétaire paie déjà un impôt cadastral et, s'il n'est pas propriétaire de son bien depuis 20-30 ans, les remboursements de son prêt à la banque donc où se situe l'injustice financière/fiscale ?

Ne cherche pas de source dans ce sens.

Cette disposition est issue de la "ligne Piletty", économiste qui influença la programme politique de F. Hollande.

Le but de Piketty est simple et unique : Réduire les inégalités. Tous ses travaux, présentations, outils visent exclusivement cet objectif. La notion, par exemple, de propriété privée (et ce qui en découle) ne l'intéresse pas. Pour lui, seul importe la réduction de l'écart de richesse entre les individus.

Aussi, ses solutions sont des mécanismes de redistribution. On prend à l'un pour donner à l'autre. Et on peut tout prendre. Son système permettrait de justifier de faire payer une taxe aux cyclistes car ceux-ci ont un avantage sur les automobilistes : ils ne paient pas la TIPP.

Modifié par Serge
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Je sais que ce ne sont que des informations qui peuvent être communiquées ici mais justement j'en cherche une : la logique de l'idée. Le propriétaire paie déjà un impôt cadastral et, s'il n'est pas propriétaire de son bien depuis 20-30 ans, les remboursements de son prêt à la banque donc où se situe l'injustice financière/fiscale ?

La logique est très simple, le surinvestissement immobilier en France est une plaie, non seulement pour le cout du logement, mais aussi pour la mobilité, et la recette fiscale.

En effet l'immobilier est très largement défiscalisés, et donc mobilisé la plus grosse part du patrimoine des français. Non seulement ce n'est absolument pas productif, mais en plus ça permet d'éviter l'impôt.

Donc non seulement le CAE propose de défiscalisés normalement les plus valeur immo pour améliorer la fluidité du marché et la mobilité, ainsi que les recettes de l'état. Mais surtout de rétablir les impôts foncier sur la vraie base de la valeur locative, et alors qu'aujourd'hui cette assise sur base locative n'est quasiment jamais actualisé.

Actuellement l'impôt forfaitaire est déjà basé sur la valeur locative - ou loyer fictif -, de même qu'un loyer fictif est déjà imputé sur l'IRPP au propriétaires non résidents.

Ce qui est très amusant c'est qu'un éditorialiste de la tribune s'en offusque aujourd'hui.

D'autant que l'objectif c'est de rediriger l'épargne vers la production, plutôt que l'immobilisation actuelle. Ambiance modèle allemand.

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Sauf que la conséquence est la généralisation d'une population de locataires dépendant d'un bailleur (société) disposant d'une masse critique suffisante (et donc accroît la concentration de la propriété foncière entre des mains déjà fort pleines) ou alors des régies immobilières des villes avec tout ce que cela implique...

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Sauf que la conséquence est la généralisation d'une population de locataires dépendant d'un bailleur (société) disposant d'une masse critique suffisante (et donc accroît la concentration de la propriété foncière entre des mains déjà fort pleines) ou alors des régies immobilières des villes avec tout ce que cela implique...

C'est ce qu'il se passe en Allemagne et visiblement tout le monde en est tellement content que c'est sensé servir de modele ...

Apres rien empeche des investisseurs privés de faire des achats locatifs ... simplement ils ne seront plus ultra exonéré comme aujourd'hui.

La volonté un peu partout c'est de pousser les gros investisseurs tel les assureurs a réinvestir massivement dans l'immobilier locatif, de maniere a produire du logement locatif massivement et a cout raisonnable, tout en décourageant les logements vacant.

Le logement est un drame en France. C'est un immense frein a la mobilité professionnel, ca mobilise tellement d'épargne de particulier et de charge affective, que ca bloque quantité d'investtissement professionnel.

Les pays dynmique économiquement, sont des pays ou le logement est facile, pas cher et fluide. Ca dégage de la mobilité, du "reste a vivre", et un taux de remplissage élevé limite l'immobilisation improductive. Richesse qui peut se mobiliser ailleurs dans la production de biens ou de services.

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Jens Weidmann, président de la banque centrale allemande, redoute une perte de compétitivité dramatique de l'Allemagne.


 

Trois jours après les élections fédérales et alors que les discussions autour d'une future coalition s'annoncent difficiles, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, met les pieds dans le plat.

L'Allemagne comme l'Irlande ou l'Espagne ?

Mercredi soir, lors d'une cérémonie à Düsseldorf, il a prononcé un discours plutôt inquiétant pour l'économie allemande.

    «  Lorsque l'on pense aujourd'hui à l'Allemagne, personne ne l'identifie plus avec l'homme malade de l'Europe. Mais les avances économiques se perdent rapidement. C'est la leçon de l'expérience de la crise de certains pays de la zone euro comme l'Irlande ou l'Espagne qui, jadis, ont pu aussi apparaître comme des modèles économiques. »

Une phrase choc qui va à contre-courant de la doxa dominante en Allemagne et en Europe. Mais Jens Weidmann a de bons arguments à faire valoir. Selon lui, la première économie européenne doit faire face à quatre défis d'importance.

Les quatre défis de l'Allemagne

Le premier, c'est la poursuite de la mondialisation, avec le développement de l'innovation dans les pays émergents qui, à terme, menace l'avance compétitive des produits allemands.

Second défi : la politique énergétique. L'abandon du nucléaire et le développement des nouvelles technologies sont un choix va coûter cher non seulement au budget, mais également à l'ensemble de l'économie.

Vient ensuite le défi de la dette. Malgré le retour à l'équilibre des finances publiques allemandes, le niveau de la dette allemande, plus de 80 % du PIB reste, au goût de Jens Weidmann, trop élevé, « en particulier lorsque l'on prend en compte les suites du vieillissement de la population sur l'économie et les finances publiques. »

Ce vieillissement de la population qui est le dernier défi de l'Allemagne. Selon le patron de la Buba, l'effet démographique devrait réduire de 0,3 point de pourcentage la croissance annuelle du pays. Citant une étude de l'Ocde, Jens Weidmann,rappelle qu'en 2060, la République fédérale devrait avoir le plus faible taux de croissance potentielle des 42 pays suivis.

Inquiétudes sur le programme des partis politiques

Pour répondre à ces défis, Jens Weidmann réclame des actions fortes : plus de places en crèches pour favoriser l'emploi des femmes, plus d'emplois pour les séniors et une politique d'immigration plus agressive.

Plus généralement, il s'inquiète aussi de plusieurs promesses répétées durant la campagne par les deux grands partis allemands qui seront sans doute amenés à gouverner ensemble dans une « grande coalition » : les avantages fiscaux aux familles proposés par la CDU, la hausse des salaires, le salaire minimum et la remise en cause partielle de la retraite à 67 ans proposée par la SPD l'inquiètent particulièrement.

Enfin, Jens Weidmann réclame plus d'investissement dans l'éducation et les infrastructures.

Ce discours a pour vocation de rappeler aux politiques combien la compétitivité allemande est en réalité fragile. Il semble pourtant que Jens Weidmann soit aujourd'hui plutôt isolé. La tendance outre-Rhin est en réalité à une remise en cause des réformes du début des années 2000.

Les discussions autour de la formation de la future coalition le prouvent puisque les questions du salaire minimum et même des hausses d'impôts y sont évoquées. C'est précisément ce qui inquiète le patron de la Buba.

 

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Dennis Meadows est l'un des auteurs du fameux livre de 1972 "Les limites à la croissance dans un monde fini". Partant de l'idée de bon sens que la croissance indéfinie est impossible dans un monde fini, les auteurs utilisaient un modèle des interactions mondiales entre ressources, technologie, pollution et population pour tenter de modéliser des "avenirs possibles" du système économique, de la population humaine et de la planète.

 

Leur scénario "on continue comme avant", qui correspond grosso modo à ce qui s'est passé par la suite, faisait apparaître un impact des limites de la planète sur la croissance à partir d'environ 2010. Ce qu'il est permis de mettre en rapport avec l'augmentation d'un facteur >2 du prix du pétrole depuis 2005, le plafonnement en tendance de la production de carburants liquides, les tensions alimentaires qui se manifestent depuis 2007 et la crise financière depuis 2008.

 

Tout ceci pour présenter cette récente interview de Meadows (2012). Même si son discours est d'un pessimisme qui peut sembler exagéré (même à moi, c'est dire !), le fait est que Meadows n'est pas un excité apocalyptique de bas étage : que son regard sur les prochaines décennies soit trop sombre ou justifié, sa crédibilité fait qu'il mérite d'être écouté, et les questions qu'il pose sont judicieuses, bien que dérangeantes.

 

L'interview est là.

 

J'ai traduit quelques passages pour mettre en appétit, mais pour qui lit la langue de Shakespeare le texte original vaut d'être parcouru en entier.

 

 

Cela signifie qu'il y aura beaucoup de gens très pauvres. Beaucoup plus que la moitié de l'humanité. Aujourd'hui il y a une grande portion de l'humanité qui n'est pas nourrie correctement. Toutes les ressources que nous connaissons sont sur le déclin. On ne peut que deviner où tout cela nous mènera. Il y a trop de "si" pour l'avenir : Si nous sommes plus intelligents, si il n'y a pas de guerre, si nous faisons une percée technologique. Nous sommes déjà à ce point où nous ne savons plus faire face à nos problèmes, comment le ferons-nous dans 50 ans quand ils seront plus grands.

(...)

Nous arrivons à une époque qui nécessite des changements drastiques dans à peu près tous les domaines. Malheureusement on ne peut changer rapidement notre société ni notre système de gouvernement. De toutes façons, le système actuel ne fonctionne pas. Il n'a pas arrêté le changement climatique, ni empêché la crise financière. Les gouvernements tentent de résoudre leurs problèmes en imprimant de l'argent, ce qui entraînera certainement quelques années d'inflation très élevée. C'est une phase très dangereuse.

(...)

(L'idée qu'une technologie verte durable apportera la solution) est un fantasme. (Même dans le meilleur des cas) nous n'avons pratiquement aucune chance de prolonger la vie du système actuel. La production de pétrole sera réduite de moitié environ dans les 20 prochaines années, même avec l'exploitation du pétrole de schiste. Tout va simplement trop vite.

(…)

Les gens disent toujours: "Nous devons sauver la planète". Non. La planète va se sauver toute seule. Elle l'a toujours fait. Parfois il y a fallu des millions d'années, mais c'est arrivé. Nous ne devrions pas nous inquiéter de la planète, mais de l'espèce humaine.

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Les républicains refusent en effet de donner leur accord pour le relèvement du plafond de la dette tant que les démocrates n'auront pas accepté de couper dans les dépenses sociales.

 

Mais est-ce que devant un effondrement économique des Etats-Unis, les républicains ne pourraient pas finir par céder (ou les Démocrates) ? Qui serait prêt à prendre la responsabilité d'une faillite du pays ?

 

Est-ce que les conséquences de cette faillite se sentiraient jusque chez nous ?

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Les conséquences seraient immédiates et planétaire de par l'imbrication de toutes les places financières entre elles.

Si les cours s'effondrent aux EUA, alors les capitaux américains en Europe seraient rapatriés et les investissements européens en Amérique baisseraient.

Ce serait donc la fin de l'Euro par la même occasion.

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Mais justement. Ce n'est pas la première fois que l'échéance est repoussée et apparemment de façon facile : il suffit de rehausser le plafon de la dette ad vitam eternam. Qu'est-ce qui pourrait rendre cette stratégie inefficace vu qu'elle semble si facile ? Qu'est-ce qui les empêche de rehausser indéfiniment le plafond de leur dette ?

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Maintenant un accord sera sûrement trouvé aux États-Unis, personne ne voudrait être responsable d'un tel cataclysme.

 

Il est raisonnable de penser que toutes les remarques du genre "cette fois-ci ce sera peut-être la faillite" de la part de responsables politiques américains ne sont que des postures pour la négociation politique, du genre "arrêtez-moi ou je fais un malheur".

 

Ce qui ne serait pas raisonnable de la part de dirigeants politiques responsables, ce serait de jouer avec un événement aussi destructeur qu'une faillite du pays afin de gagner un avantage politicard de court terme. Comme les dirigeants républicains et démocrates jouent bel et bien, il faut bien admettre qu'ils n'ont rien de gens responsables.

 

D'autant que ce qui est encore moins raisonnable, c'est d'accepter que la dette publique continue d'enfler sans fin sans même l'ombre d'un plan réaliste pour la maîtriser, si ce n'est l'invocation de la croissance. De ce côté les politiciens américains sont encore pire que les nôtres, ce qui n'est pas peu dire.

 

 

 

Mais justement. Ce n'est pas la première fois que l'échéance est repoussée et apparemment de façon facile : il suffit de rehausser le plafon de la dette ad vitam eternam. Qu'est-ce qui pourrait rendre cette stratégie inefficace vu qu'elle semble si facile ? Qu'est-ce qui les empêche de rehausser indéfiniment le plafond de leur dette ?

 

Rien ne les empêche de continuer à empiler la dette, tout en continuant la planche à billet ("QE"-infini) pour maintenir au plancher le taux d'intérêt sur cette dette.

Il ne s'agit que de dollars après tout, et les dollars ça se fabrique facilement.

 

Naturellement, à un certain moment, l'évolution du pouvoir d'achat du dollar pourrait devenir fortement non-linéaire... 

Mais bon, en attendant, c'est bien pratique !

 

bernanke-trillion.jpg

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http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130927trib000787536/elle-monte-elle-monte-la-dette-publique-de-la-france-934-du-pib.html

Je crains une myriade de "réajustements/rognades" sur les budgets - en particulier la Défense parce que c'est facile. Au rythme où les chiffres progressent, on ferait mieux de produire de manière plus resserrée et plus soutenue, avant que certains grands argentiers de ce monde nous imposent la Cure avec un C, d'une manière ou d'une autre.

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Il y a pas mal de reportages qui font la lumière sur la ville devenue fantôme par endroits, et d'initiatives humaines intéressantes (on se redéplace de nouveau à pied, des jardins potagers collectifs sont aménagés dans les quartiers devenus déserts, on fait du troc).

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<on va peut etre arrêter avec les HS surtout genre "on dit", "j'ai vu à la télé" et je "rapporte des rumeurs". La lecture des 2 dernières pages m'ayant fait bondir (quel est le ***** qui a fait un gros troll sur la IIIe GM ?). Accessoirement Kiriyama c'est toi qui entretient les HS; Si tu as des questions à poser y'a aussi les MPs>

Les suisses viennent de troller :

26030408.jpg

http://www.lematin.ch/suisse/L-armee-suisse-simule-lattaque-dune-France-surendettee/story/28550466

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Baisse du chômage: un chiffre trompeur
 
Vendredi 27 Septembre 2013
La décrue du chômage en août s’expliquerait aussi par un changement de gestion à Pôle Emploi.

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Pôle Emploi Toulouse - FRED SCHEIBER/20 MINUTES/SIPA
 
Prudence à l’Elysée comme au ministère du travail. Commentant tour à tour la première décrue du chômage dans l’Hexagone depuis deux ans et demi - moins 62 700 inscrits selon la Dares-, François Hollande et Michel Sapin ont rivalisé d’admirables précautions. Marianne vous explique pourquoi. 

 

«  Ce n’est pas parce que le chômage baisse un mois, même de 50 000 (pour les chômeurs n’exerçant aucune activité ndlr) que nous en avons terminé avec le niveau du chômage en France. Il n’y aura d’inversion de la courbe du chômage que sur plusieurs mois » a martelé le Président de la République en visite hier à Florange. « Ce n’est pas parce que ça baisse en août que ça ne va pas augmenter un mois derrière » a prévenu judicieusement son ministre du travail Michel Sapin, sur les ondes matinales de France Inter. Et pour cause... 

 

Comme tout le monde Marianne aurait aimé se réjouir sans réserve de cette bonne nouvelle que nous attendons depuis si longtemps. Sauf que, comme nos confrères, nous avons été interpellés par la hausse faramineuse en août dernier- plus 38% !-, des désinscriptions de demandeurs d’emplois… pour défaut d’actualisation. Car cette explosion, que la Dares ne parvient pas à justifier, a allégé provisoirement de quelques 77 500 noms, les statistiques de Pôle Emploi ! 

  

Cependant, en faisant fonctionner nos antennes dans ses agences, nous avons trouvé un début d’explication à ce phénomène. Car au 31 juillet dernier, les services de Pôle Emploi se sont profondément réorganisés pour suivre de façon différentiée les chômeurs. Dans le but louable, d’accorder la plus grande attention à ceux qui en ont le plus besoin. Mais cette révolution interne a considérablement bouleversé leur quotidien. Sur le terrain donc, certaines opérations d’actualisation ont pris du retard. Et ce trou d’air expliquerait partiellement ce chiffre exorbitant de 277 500 désinscrits en août contre seulement 200 000 en juillet… 

Toutefois dès qu’ils y ont vu plus clair, les agents de Pôle Emploi ont naturellement remis à jour leurs dossiers dès les premiers jours de septembre. Trop tard cependant pour que leurs interventions remontent dans les statistiques nationales du chômage du mois d’août…  

 

Cette fluctuation inhabituelle des « réactualisations » ne constitue nullement une manipulation des chiffres du chômage. (1) En revanche, elle pèsera négativement, sur le nombre des demandeurs d’emplois comptabilisés en septembre… 

(1) Contacté par Marianne, le médiateur de Pôle Emploi Jean-Louis Walter nous assure qu’il surveille de très près les radiations administratives qui jusqu’ici nourrissaient les controverses sur les chiffres du chômage. En août 2013, ces dernières ont d’ailleurs chuté de 5000.

 
Marianne.fr
Modifié par Kiriyama
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Pour la petite histoire cet exercice met en face de l'armée suisse une partie de la France (qui s'est morcelée suite à la crise).

 

Les "envahisseurs" exigent de la Suisse du fric auquel ils estiment avoir droit car ce paradis fiscal est responsable de leur maux.

 

Je préférait nettement quand nos exercices militaires avaient comme adversaire le Kreplachistan occipital.

 

Après l'exercice "stabilo due" il y a quelques temps (afflux de réfugiés incontrolable, instabilité aux frontières) on continue sur le thème : le réduit suisse entouré de méchants. J'aime pas. 

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