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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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Les pieds nickelés des maths à la tête du FMI et des instances financières mondiales

http://www.marianne.net/L-incroyable-erreur-des-experts-du-FMI_a225822.html

Le principal bailleur de fonds de la planète vient d’admettre sa faute : il a gravement sous-estimé les effets néfastes des cures d’austérité qu’il préconise. «Simple erreur de calcul», dit-il, mais dont les conséquences sont dévastatrices. Or, devinez quoi : les tenants de la rigueur continuent à faire comme si de rien n’était...

http://www.directmatin.fr/economie/2013-04-18/une-erreur-sur-excel-lorigine-des-politiques-dausterite-441389

La polémique enfle aux Etats-Unis. Une des études les plus fréquemment citées pour justifier les politiques d'austérité imposées par le FMI serait tronquée par une grossière erreur sur Excel.

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çà rappelle le mythe de l'épinard véhiculé par Popeye ...

Quant à l'excédent budgétaire allemand, c'est étrange de considérer que c'est une bonne nouvelle, en économie on m'a toujours appris que ce genre de chose était plus néfaste qu'autre chose

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http://www.directmatin.fr/economie/2013-04-18/une-erreur-sur-excel-lorigine-des-politiques-dausterite-441389

La polémique enfle aux Etats-Unis. Une des études les plus fréquemment citées pour justifier les politiques d'austérité imposées par le FMI serait tronquée par une grossière erreur sur Excel.

Excel je bosse avec tous les jours, c'est mon meilleur ami =), c'est aisé de faire des boulettes, mais un tableur de chiffres fi si il est bien fait doit normalement contenir des feuilles ou des calculs de contrôle de cohérence  :P

Delamarche du jour :

Assez d'accord avec lui, on traite un problème en rajoutant par dessus un nouveau problème.

Chaud avec le p'tit guillaume, mais ce serait plus un débat de comptables le traitement de la R&D!

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TR4iynPZ9Rs#!

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C'est une question de degré. Il n'est pas foncièrement mauvais d'avoir un excédent budgétaire, il est même nécessaire lorsqu'on est endetté vu que l'on a promit de rembourser un emprunt (sauf quand on dévalue mais là ça revient à taxer indirectement la population). Il faut donc dégager un excédent ce que en principe permet l'investissement résultant de l'emprunt (quand il sert à investir et non à fonctionner). Un excédent, même en l'absence de dette permet d'investir, de développer un produit financier souverain, de disposer de réserves en cas de vaches maigres etc.

Si l'excédent est important, dans la mesure où l'Etat ne vit principalement que des ponctions qu'il réalise sur le travail des citoyens (mais aussi de l'emprunt réalisé sur foi des ponctions futures ou de ponction indirecte liée à la dévaluation), on peut s'interroger sur l'éventuel sous investissement dans un secteur qui reste à identifier ou alors d'un excédent de ponction fiscale.

Le danger avec la remise en cause de l'austérité est que l'ombre du début du quart de la réflexion sur l'amélioration du service public et des dépenses de l'Etat ainsi les remises en cause des prébendes de certains s'arrête en chemin car il n'y aura plus de pression sur les responsables.

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C'est une question de degré. Il n'est pas foncièrement mauvais d'avoir un excédent budgétaire, il est même nécessaire lorsqu'on est endetté vu que l'on a promit de rembourser un emprunt (sauf quand on dévalue mais là ça revient à taxer indirectement la population). Il faut donc dégager un excédent ce que en principe permet l'investissement résultant de l'emprunt (quand il sert à investir et non à fonctionner). Un excédent, même en l'absence de dette permet d'investir, de développer un produit financier souverain, de disposer de réserves en cas de vaches maigres etc.

+1

Dans une perspective budgétaire, un excédent peut permettre de réduire un niveau d'endettement en amortissant la dette existante, ou de financer des investissements à moindre coût sans passer par le coût de l'intérêt d'une dette nouvelle.

L'arbitrage de taux existe en ce sens qu'une dette nouvelle pourrait être souscrite à un taux inférieur d'une dette à maturité plus ancienne, ce qui est probablement le cas aujourd'hui, reste le standard de taux d'endettement acceptable ou pas.

C'est du raisonnement de boite privé que je décris là, est-il pertinent de l'adapter à la problématique d'un état?

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Tout les pays européens essaient d'avoir des excédents en même temps en abandonnant sa consommation interieure, ceci alors qu'ils sont mutuellement les premiers partenaires commerciaux. Il n'est pas besoin d'etre économiste pour prédire que ca allait mal se passer...

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Je pense que c'est ça.

http://fr.euronews.com/2013/04/23/baisse-de-l-activite-economique-en-allemagne-en-avril-selon-markit/

la forte baisse de l’activité du secteur privé en Allemagne au mois d’avril a fait passer au second plan une atténuation de la contraction en France, faisant craindre pour l’ensemble de la zone euro, et renforçant les partisans d’une politique d’austérité moins marquée. L’indice composite : industrie, services, de la zone euro est resté stable en avril à 46,5 bien en dessous des 50 points qui marquent la séparation entre croissance et contraction de l’activité économique.

En Allemagne cet indice a baissé passant de 51 en mars à 48,8 en avril. Enfin en France l’indice composite Markit a sensiblement remonté de 41,9 au mois de mars à 44,2 un mois plus tard.

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David Cameron félicite l’UE pour ses démarches en matière d’évasion fiscale Lors du prochain Conseil européen, les chefs d’Etat et de gouvernement adopteront un système d’échange d’informations bancaires destiné à identifier les cas de fraude fiscale. La décision préparera le sommet du G8 de juin, accueilli par le Royaume-Uni.

David Cameron surfe sur la vague de la lutte contre l’évasion fiscale. Dans une lettre adressée aux Etats membres de l’UE à la Commission et au Conseil européen, mercredi 24 avril, le Premier ministre britannique salue la décision d’évoquer ce sujet au prochain sommet européen. Londres est particulièrement concernée par cet accord compte-tenu des territoires qui offrent des conditions fiscales avantageuses telles que l’île de Man, Guernesey ou Jersey. Le 22 mai 2013, les Etats membres devraient adopter un système d’échange automatique d’informations bancaires, avec le soutien du Royaume-Uni. Le sujet a été évoqué le 19 avril, dans le cadre du G20.

Suite :

http://www.euractiv.fr/economie-et-finance/david-cameron-felicite-lue-pour-ses-demarches-en-matiere-devasion-fiscale-18934.html

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La crise pourrait avoir du "bon". Je suis assez curieux de la mutation que peuvent entamer la Suisse, le Luxembourg, l'Autriche etc. une fois que leur "industrie" bancaire ne suffira plus a financer leur niveau de vie.

Luxembourg: plus de la moitié des banques pourraient fermer après 2015

Luxembourg (awp/afp) - Plus de la moitié des banques luxembourgeoises actives dans la gestion privée pourraient disparaître avec l'entrée en vigueur en 2015 de l'échange automatique de données bancaires, a affirmé vendredi Me Alain Steichen, un des avocats fiscalistes les plus réputés du Luxembourg.

"Il faut s'attendre à ce que seules 60 à 70 banques subsistent dans les années qui viennent", a déclaré l'avocat luxembourgeois qui s'exprimait lors d'une conférence sur les conséquences du passage à l'échange automatique d'informations auquel le Luxembourg s'est engagé à partir de 2015.

La place financière compte actuellement 141 banques dont 120 sont actives dans la gestion privée.

"Je m'attends à un sérieux changement du paysage bancaire, car il y aura des retraits des clients", a estimé l'avocat, précisant que certaines banques de gestion privée "perdront, suite à ces retraits, la masse critique pour leur permettre de survivre".

L'Association des banques et banquiers Luxembourg (ABBL) évalue les avoirs en gestion privée à 300 mrd EUR, dont plus de la moitié appartiennent à des ressortissants de l'UE, qui ne bénéficieront plus du secret bancaire vis-à-vis du fisc. Pour Me Steichen, la majorité des clients européens des banques du Luxembourg ont des avoirs entre 100'000 et 500'000 EUR, pour l'essentiel non déclarés au fisc de leur pays.

"La grande partie de la clientèle des banques luxembourgeoises a de l'argent non déclaré", a-t-il souligné, ajoutant que ces clients n'avaient pas beaucoup d'autres choix que de fermer leurs comptes au Luxembourg et rapatrier leur argent dans leur pays d'origine.

Ce discours tranche avec celui du Premier ministre Jean-Claude Juncker qui avait affirmé que le Luxembourg ne vivait pas de l'argent de l'évasion fiscale et que les "lumières n'allaient pas s'éteindre en 2015" pour les banques de son pays, après la levée du secret bancaire.

al

(AWP / 26.04.2013 13h11)

Cahuzac: les juges veulent étendre leur enquête à d'éventuels autres évadés fiscaux

PARIS - Les juges chargés de l'enquête sur Jérôme Cahuzac ont sollicité du parquet une extension de leurs investigations à d'éventuels autres détenteurs de comptes non déclarés en Suisse après l'audition d'un ancien cadre de l'établissement financier suisse Reyl et Cie, dont l'ex-ministre fut client, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Les juges ont entendu le 18 avril Pierre Condamin-Gerbier, un Français associé-gérant chez Reyl et Cie jusqu'en 2010, a-t-on précisé, confirmant une information du Monde.

M. Condamin-Gerbier a en particulier été auditionné sur l'existence d'éventuels autres contribuables français ayant eu un compte au sein de l'établissement suisse.

Suite à cette audition, les juges ont sollicité, via une ordonnance de soit-communiqué (OSC), une extension de leur enquête à ces faits nouveaux, a-t-on ajouté de source judiciaire. En l'état, ils doivent continuer à enquêter sur les faits dont ils sont saisis et rassembler d'éventuels autres éléments pour obtenir l'élargissement de l'enquête.

M. Condamin-Gerbier a travaillé de 2006 à 2010 chez Reyl et Cie. Jérôme Cahuzac a déclaré avoir ouvert son compte en 1992 chez UBS avant de confier la gestion de ses fonds à Reyl, groupe de gestion de fortune ayant obtenu le statut de banque en 2010. M. Cahuzac a dit avoir transféré ses avoirs chez Reyl de la Suisse vers Singapour à l'automne 2009.

J'ignorais l'existence de M. Cahuzac comme client du groupe Reyl. Je dirigeais une filiale du groupe qui avait ses propres clients, je n'avais aucune connaissance des clients de la gestion institutionnelle ou gestion privée du groupe, déclarait M. Condamin-Gerbier le 15 avril à la Radio Télévision suisse (RTS).

Interrogé sur l'existence de comptes détenus par des politiques français en Suisse, il répondait: je n'ai pas d'élément tangible ou probant mais je crois que toute personne ayant travaillé dans la gestion de fortune à Genève, en Suisse ou en dehors de Suisse, sait que c'est une longue tradition française, de la part notamment des politiques de gauche et de droite à tous les niveaux et certainement au niveau très senior, mais cela remonte aux années 50, cela remonte à il y a bien longtemps, disait-il.

On semble aujourd'hui s'étonner de découvrir quelque chose qui n'était qu'un secret de polichinelle, ajoutait-il.

M. Condamin-Gerbier a également été responsable de la délégation UMP en Suisse, notamment lors de la campagne présidentielle de 2007, mais a quitté son poste en 2009.

Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire instruisent une information judiciaire ouverte notamment pour blanchiment de fraude fiscale et visant la détention par Jérôme Cahuzac d'argent non déclaré à l'étranger. M. Cahuzac déclare qu'il avait environ 600.000 euros sur son compte non déclaré.

UBS

(©AFP / 26 avril 2013 13h40)

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Crise systémique globale – La guerre est déclarée entre le monde économico-politique et la sphère financiaro-bancaire. In - GEAB#74 - LEAP/E2020.

La catastrophe annoncée est en train de se dérouler sous nos yeux.   :-[

Depuis le bouclage du contenu de ce numéro du GEAB avant-hier soir, notre équipe observe de près l'inhabituelle coïncidence de l’effondrement de tous les indicateurs : bourses européennes, américaines et asiatiques, matières premières… et même et surtout or. Nous n’avons malheureusement pas le temps de nous étendre sur ce phénomène. Nous l’interprétons de toutes manières dans la droite ligne de tout ce que nous décrivons dans le présent numéro. Mais là où ce numéro décrit les choses encore assez calmement, comme encore à venir, nous nous demandons si ces prémisses ne sont pas celles de l’effondrement que nous anticipions pour la période de mars à juin 2013. L’austérité occidentale (séquestre américain + cure d’austérité européenne) dont la croissance chinoise finit par se ressentir avec ces mauvais chiffres annoncés aujourd’hui provoque un effondrement du prix des matières premières et des bourses qui entraîne une chute des actifs bancaires, obligeant les banques à liquider en urgence leurs positions pour obtenir des liquidités. L’or-papier est bradé et se retrouve menant la danse. Le phénomène est d’autant plus remarquable que, si nous étions dans un processus spéculatif normal, les baisses d’un marché profiteraient à un autre. Nous sommes peut-être au début d’un mouvement de panique dans lequel toutes les positions spéculatives sont abandonnées. Si un effondrement du type de celui de 2008 est bien en train de se mettre en place, la question est : d’où viendront les milliers de milliards qui ont rattrapé in-extremis le système financier en 2009 ?

A lire aussi pour les graphiques :

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-74-est-disponible-Crise-systemique-globale-La-guerre-est-declaree-entre-le-monde-economico-politique-et-la_a13880.html

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"En France on se permet de faire une politique anti capital et anti travail alors que ce sont les deux facteurs de création de richesse !"

"Das Kapital" revisité par Christian Saint Etienne. BFM Business - 26 avril.

vQMCPGJDdxs

Dans l'Eurozone, la France et l'Espagne présentent des chiffres dramatiques pour 2012...

The 17-member eurozone has increased efforts to rein in public debt, but many member countries have failed to meet deficit targets. European statisticians said France and Spain posted alarming figures for last year.

France and Spain amassed more debt than they were supposed to in 2012, the EU statistics agency, Eurostat, reported Monday.

Eurostat reported that France's deficit last year amounted to 4.8 percent of gross domestic product (GDP) instead of the 4.5 percent envisaged by the EU executive. Spain for its part logged a 10.6 percent deficit, failing to meet the European Commission's 10.2 percent target.

Analysts expect Brussels to now give the two eurozone economies more time to bring down their debt levels. EU member states are mandated to keep their deficits below 3 percent of GDP and potentially face sanctions if they do not comply.

The EU executive realized, however, that previous and current austerity measures in the crisis-stricken nations in southern Europe have had a devastating impact on their growth prospects. Additional cost-cutting measures, it said, would further cripple economic expansion.

Eurostat reported that Greece was also among the eurozone nations with the highest deficits. Debt levels increased to 10 percent in 2012, much more than the European Commission had penciled in for the bailout recipient in its last forecast in February.

Despite negative developments in many eurozone countries, the 17-member bloc as a whole managed to reduce its deficit to 3.7 percent, down from 6.4 percent at the height of the global financial crisis back in 2009. Germany played a decisive role in that, with the European powerhouse logging a 0.2 percent surplus last year.

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Propos françs de Nicolas Doisy un "bankster" comme disent certains. On y trouve tout l'attirail neoliberal: la "politique de l'offre", la vision exclusivement financière des problèmes, le mepris du fonctionnement de la macro économie, usage de la ruse pour tromper la population etc....etc...A lire pour se rendre compte de leurs pensées brut de decoffrage.

dsl le sac à vomi n'est pas inclus dans mon post.  :lol:

http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches,359.html

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Elle ne fonctionnait qu'à coup de subventions à cause des faibles rendements du photovoltaïque. C'est un retour au monde réel.

Sinon voici un avis d'un économiste allemand, (Hans-Werner Sinn est professeur d'économie et de finances publiques à l'Université de Munich, et président de l'Institut Ifo) qui critique Soros et ça me paraît pas mal:

L'été dernier, le financier George Soros invitait l'Allemagne à accepter la mise en place du Mécanisme européen de stabilité (MES), appelant le pays à « diriger ou se retirer. » Il considère aujourd'hui que, si l'Allemagne entend continuer de faire obstacle à l'introduction des euro-bonds, elle devrait alors quitter la zone euro.

Soros joue véritablement avec le feu. Une sortie de la zone euro, tel est en effet précisément ce à quoi aspire le parti récemment formé et baptisé « Alternative pour l'Allemagne, » tirant son soutien d'une large proportion de la population allemande.

Le temps presse. Chypre est quasiment en passe de sortir de l'euro, l'effondrement de ses banques ayant certes été retardé par la fourniture par la BCE de liquidités d'urgence, tandis que les partis eurosceptiques dirigés par Beppe Grillo et Silvio Berlusconi ont rallié au total 55% du vote populaire aux dernières élections générales italiennes.

Par ailleurs, il est peu probable que les Grecs et les Espagnols supportent plus longtemps le poids de l'austérité économique, le chômage des jeunes approchant chez eux 60%. Pendant ce temps, le mouvement pour l'indépendance de la Catalogne suscite un tel élan qu'un important général espagnol a averti qu'il enverrait l'armée à Barcelone si la province avait l'audace d'organiser un référendum sur la question d'une sécession.

La France dans l'incapacité d'honorer ses engagements

La France se heurte, elle, aussi à des problèmes de compétitivité, et se trouve dans l'incapacité d'honorer ses engagements en vertu du Pacte budgétaire de l'Union européenne. Le Portugal a, quant à lui, de nouveau besoin d'un plan de sauvetage, et la Slovénie pourrait, elle aussi, bientôt solliciter une aide.

De nombreux investisseurs font écho à Soros. Ils souhaitent en effet limiter les pertes, en déchargeant la toxicité de leurs instruments sur les sauveteurs intergouvernementaux susceptibles de les payer grâce aux fruits de la vente d'euro-bonds, désirant voir leur argent placé en un lieu plus sûr. Les peuples font d'ores et déjà l'objet de sollicitations mal avisées dans un effort d'épongement des titres toxiques et de soutien des banques les plus fragiles, les institutions financées par les contribuables, comme la BCE, et autres plans de sauvetage ayant à ce jour apporté 1.200 milliards d'euros (1.600 milliards de dollars) en crédit international.

Si Soros a raison, et que l'Allemagne doit faire un choix entre les euro-bonds et une sortie de la zone euro, de nombreux Allemands préfèreront très certainement quitter l'euro. Il serait alors probable que le nouveau parti politique allemand suscite de plus en plus de soutien, et que l'état d'esprit change. Il en serait alors fini de l'euro lui-même ; son principal objectif n'était-il pas en effet de rompre la domination de la Bundesbank en matière de politique monétaire.

Georges Soros est dans l'erreur

Seulement voilà, Georges Soros est dans l'erreur. Pour commencer, il n'existe aucune base juridique à sa proposition. L'article 125 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne interdit expressément la mutualisation de la dette.

Pire encore, Soros échoue à reconnaître la véritable nature des problèmes de la zone euro. La crise financière actuelle est le simple symptôme du mal sous-jacent qui touche l'union monétaire : la perte de compétitivité de ses États membres du sud.

L'euro a permis à ces pays d'accéder au crédit à bas prix, lequel a été utilisé pour financer des augmentations de salaires qui n'ont pas été soutenues par des gains de productivité. Ceci a abouti à une explosion des prix et à des déficits extérieurs colossaux.

Le fait de maintenir des prix et des revenus nominaux excessifs dans ces pays, au moyen d'un crédit artificiellement bon marché et garanti par d'autres États, ne peut que rendre la perte de compétitivité d'autant plus permanente. L'ancrage de relations débiteur-créancier entre les États de la zone euro ne peut quant à lui qu'alimenter les tensions politiques - comme cela fut le cas aux États-Unis dans les premières décennies du pays.

L'Espagne serait contrainte de baisser ses prix de 22 à 24%

Afin de retrouver de la compétitivité, les États du Sud devront réduire le prix de leurs produits, et les États du Nord accepter une inflation plus élevée. Or, l'existence d'euro-bonds entraverait précisément cette issue, dans la mesure où les prix relatifs au nord ne peuvent être augmentés que lorsque les épargnants du nord investissent leur capital sur leur territoire, et non lorsque ce capital est officiellement escorté vers le sud dans le cadre de garanties de crédit financées par le contribuable.

D'après une étude conduite par Goldman Sachs, des pays comme la Grèce, le Portugal et l'Espagne vont devoir devenir 20 à 30% moins chers, et les prix allemands augmenter de 20% par rapport à la moyenne de la zone euro. Certes, si l'Allemagne venait à sortir de la monnaie unique, le retour à la compétitivité serait plus aisé pour les pays du sud dans la mesure où l'euro reliquat ferait l'objet d'une dévaluation ; mais la difficulté fondamentale des États en crise persisterait aussi longtemps que les autres pays compétitifs demeureraient au sein de la zone euro. L'Espagne, par exemple, serait encore contrainte d'abaisser ses prix de 22 à 24% par rapport à la nouvelle moyenne de la zone euro.

Dans une telle perspective, les pays en crise n'échapperaient pas à une réduction douloureuse des dépenses aussi longtemps qu'ils évolueraient au sein d'une union monétaire réunissant un certain nombre d'États compétitifs. La seule manière d'éviter cela consisterait pour eux à sortir de la zone euro afin de dévaluer leur nouvelle monnaie. Ce n'est cependant pas la voie vers laquelle ils semblent jusqu'à présent s'orienter.

Le Rhin réapparaîtrait en tant que frontière entre la France et l'Allemagne

Sur le plan politique, une sortie de la zone euro constituerait de la part de l'Allemagne une erreur considérable, dans la mesure où le Rhin réapparaîtrait en tant que frontière patente entre la France et l'Allemagne. La réconciliation franco-allemande, réussite la plus significative de la période d'après-guerre en Europe, s'en trouverait mise à mal.

Ainsi, aussi déplaisante puisse-t-elle paraître à certains États, la seule option restante consiste à resserrer les contraintes budgétaires au sein de la zone euro. Après des années de crédit facile, il est temps de revenir à la réalité. Il appartient aux États en faillite d'informer leurs créanciers de leur incapacité à honorer leurs dettes. Quant aux spéculateurs, il leur faut endosser la responsabilité de leurs décisions, et cesser de solliciter les deniers du contribuable dès lors que leurs investissements tournent mal.

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L'avenir est au défaut de paiement de quasiment tous les états le soucis est de savoir comment ce défaut sera négocié avec les créanciers ...

Défaut, annulation de la dette, politiques budgétaires corrigées ...

Aujourd'hui on rogne sur les budgets recherche fonctionnement et équipement bref ce qui fait vivre les économies pour assurer le service de la dette ...

Intenable à terme du passé faisons table rase et revenons à des politiques plus vertueuses

Goldman Sachs et autres iront se faire foutre

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L'avenir est au défaut de paiement de quasiment tous les états le soucis est de savoir comment ce défaut sera négocié avec les créanciers ...

Défaut, annulation de la dette, politiques budgétaires corrigées ...

Aujourd'hui on rogne sur les budgets recherche fonctionnement et équipement bref ce qui fait vivre les économies pour assurer le service de la dette ...

Intenable à terme du passé faisons table rase et revenons à des politiques plus vertueuses

Goldman Sachs et autres iront se faire foutre

Sachant que de tels défauts entraineront la faillite des créanciers en questions eux mêmes débiteurs de créanciers chirographaires (et donc blousés) que sont les épargnants (en gros toute la population. Si si, même ceux à la poste ou au crédit agricole). Sans cela on aurait déjà laissé tombé les banquiers...

La politique plus vertueuse appelle à la fin de l'endettement qui fut contracté pour le fonctionnement. Un serpent qui se mord la queue.

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La France menace de devenir "l'homme malade de l'Europe". C'est en tout cas ce qui serait écrit noir sur blanc dans un rapport au virtriol sur l'économie française qui circulerait dans les couloirs du ministère allemand de l'Economie, révèle le Handelsblatt.

Le quotidien allemand de référence du monde des affaires en publie des extraits en Une de son édition de mardi 30 avril.

"L'industrie française perd de plus en plus en compétitivité, la délocalisation à l'étranger des entreprises se poursuit, la marge des entreprises est faible", est-il écrit dans ce rapport compilé par les fonctionnaires du ministère du libéral Philipp Rösler (FDP), selon le journal. Le document en question est "une note à usage exclusivement interne, pas destinée à être publiée", compilée par un service "qui analyse régulièrement la compétitivité des pays de la zone euro", a précisé plus tard à l'AFP le ministère, confirmant donc indirectement l'existence de ce rapport.

Le document fait état des "coûts du travail en forte hausse" en France, "du temps de travail le plus faible d'Europe", de "pression fiscale la plus élevée de la zone euro" ou encore d'un manque d'investissement dans la recherche et le développement, écrit le Handelsblatt, en général bien renseigné sur tout ce qui provient des services de Philipp Rösler. Le journal conclut sur deux pages d'analyse sur la France en notant que "le fier voisin" français "menace de devenir l'homme malade de l'Europe".

Berlin inquiet du rythme poussif des réformes en France...

La publication de ce rapport intervient dans un contexte tendu des relations franco-allemandes, après les attaques frontales du Parti socialiste français contre la politique de la chancelière Angela Merkel, accusée d'étouffer la croissance en Europe pour des motifs "égoïstes". Berlin a tenté de minimiser la portée de ces critiques, et s'abstient de manière générale de montrer la France du doigt ces derniers temps.

Mais la presse allemande et nombre d'observateurs ont vu dans les attaques du PS une tentative de détourner l'attention du rythme poussif de mise en oeuvre de réformes en France. Dans le quotidien régional Kölner Stadtanzeiger mardi, le commissaire européen à l'Energie, l'Allemand Günther Oettinger, appelle Paris à passer à la vitesse supérieure. "Ma position est: nous sommes prêts à accepter le (déficit public) de 2013 seulement si des réformes structurelles sont mises en oeuvre. Des réformes du marché du travail, un temps de travail allongé, un plafonnement de la croissance des retraites, des suppressions de postes dans le secteur public", a dit le conservateur.

Paris ne respectera pas cette année le plafond de déficit public imposé par les règles européennes, et espère la clémence de ses partenaires en promettant des réformes et un respect du pacte de stabilité l'an prochain. Le gouvernement allemand a plusieurs fois signalé à demi-mot qu'il était prêt à faire ce geste vis-à-vis de son plus important partenaire.

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