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Crise financière mondiale [info only]


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Crise : « Le succès des Allemands n’a rien à voir avec leurs efforts »

Coupes budgétaires, marché du travail plus flexible : pour le journaliste Guillaume Duval, les raisons du redressement économique de l’Allemagne sont ailleurs.

Pourquoi la France a-t-elle décroché par rapport à l’Allemagne, en termes de compétitivité, de croissance et d’emploi ?

On attribue généralement le succès allemand aux réformes engagées en 2000 par le chancelier SPD Gerhard Schröder, dans son « agenda 2010 » : flexibilisation du marché du travail et coupes claires dans les dépenses publiques. C’est cet effort, auquel se refuseraient les Français, qui serait payé de retour aujourd’hui.

Le journaliste d’Alternatives Economiques Guillaume Duval vient de signer chez Seuil un livre très éclairant sur l’Allemagne, « Made in Germany », dans lequel il remet frontalement en question ce diagnostic.

Extrait :

.../... Le problème, c’est que la crise de la zone euro est en train d’atteindre l’Allemagne. Les perspectives économiques pour cette année ne sont pas très souriantes : à peine meilleures que pour la France. Le risque est donc que les Allemands se remettent à se serrer la ceinture et à refaire de l’austérité.

Les Allemands sont-ils responsable de la crise en Europe ?

La situation est tragique de ce point de vue. Le comportement des Allemands et de leurs dirigeants est parfaitement compréhensible. Ils ont beaucoup souffert avec Schröder, en termes de pouvoir d’achat et d’emploi. Ils se disent – à tort selon moi – que c’est grâce à cela qu’ils s’en sortent moins mal que les autres. Dans ce contexte, ils considèrent évidemment qu’ils ne peuvent aider les autres que si ceux-ci font les même efforts qu’eux – pour leur bien. Mais si cette attitude est compréhensible, elle est parfaitement suicidaire sur le plan européen.

La politique Schröder aurait pu avoir des effets bien pires si, à l’époque, les Allemands n’avait pas été les seuls à l’appliquer : heureusement qu’il y avait les autres pays européens, y compris les Italiens, les Espagnols ou les Grecs, pour s’endetter et acheter les produits allemands...

Si tout le monde applique cette politique – ce qui est en train de se passer –, la demande chute, le chômage explose et personne n’arrive à se désendetter dans un contexte de récession. Et le risque aujourd’hui, est que cette situation mène à l’explosion de l’euro et de la construction européenne.

Elle est, en tout cas, contraire aux intérêts de l’économie allemande : une zone euro en récession, ce sont en effet des débouchés en moins pour l’industrie. Et cela ne peut pas non plus être dans l’intérêt des épargnants.

La situation conforte toutefois le leadership politique des Allemands...

C’est plus un emmerdement pour eux qu’autre chose. Ils ont le leadership, mais ils ne savent pas quoi en faire. Ils sont comme une poule qui aurait trouvé un couteau. Ils ne savent pas comment exercer ce leadership, notamment parce qu’ils sont embarrassés par les traces de leur dernier leadership. C’est une partie du problème d’aujourd’hui : une partie des Allemands pensent qu’ils auraient moins de problèmes s’ils sortaient de l’euro.

A cela s’ajoute un problème Merkel personnel. C’est quelqu’un qui est entré dans l’Union européenne à 35 ans [après avoir vécu en Allemagne de l’Est, ndlr]. Elle n’a découvert l’Europe occidentale qu’à travers des voyages officiels et des sommets internationaux. Elle ne comprend rien à ce qui se passe en Europe.

Il semble pourtant qu’ils commencent à prendre conscience que l’austérité ne fonctionne pas : en témoigne le délai accordé il y a quelques jours à la France pour atteindre les 3% de déficit public...

Dans une partie des élites, il y a une prise de conscience de l’impopularité de l’Allemagne. Tant que c’était chez les Grecs ou les Espagnols, c’était supportable, mais le développement d’un sentiment anti-allemand en France a été un choc. C’est, je pense, ce qui les a décidés à mettre les pouces et à faire des concessions.

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La révolution fiscale de Singapour a été annoncée ce mardi, par un communiqué commun de la banque centrale, du ministère des Finances et du fisc de la Ville-État. Singapour est classée sixième sur la liste des paradis fiscaux à travers le monde (après la Suisse, les Caïmans, le Luxembourg), établie par l'ONG américaine Tax Justice Network. Sous la pression internationale de l'OCDE, mais aussi de la Grande-Bretagne qui préside le G8, et des États-Unis, le gouvernement singapourien a annoncé qu'il allait modifier sa législation intérieure afin de passer à l'échange automatique d'informations fiscales sur les non-résidents soupçonnés d'évasion fiscale. La révolution sera effective d'ici à 2015.

Concrètement, les services fiscaux de la Ville-État n'auront plus besoin, comme aujourd'hui, d'un feu vert de la justice locale pour transmettre les informations fiscales réclamées par les autorités de pays étrangers. Du coup, les étrangers ouvrant des sociétés offshore à Singapour n'auront plus de secret pour leurs pays d'origine.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/05/14/20002-20130514ARTFIG00402-secret-bancaire-singapour-cede-a-son-tour.php

L'environnement économique continue de s'améliorer par rapport à fin 2012 dans la plupart des grandes économies mondiales, selon les indicateurs avancés de l'OCDE publiés mardi. Ces indicateurs mensuels sont conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité économique.

Ils signalent une consolidation de la croissance aux Etats-Unis, une accélération au Japon, une "inflexion positive" dans la zone euro et un retour de la croissance à son rythme tendanciel en Chine, l'Inde faisant exception avec une progression de l'activité toujours inférieure à son rythme tendanciel.

Pour l'ensemble de la zone OCDE, l'indicateur s'établit à 100,5 (+0,1 point), le seuil de 100 correspondant à la tendance de long terme de l'activité économique.  Pour les pays du G7, l'indicateur progresse également de 0,1 point à 100,7, tout comme celui pour la zone euro, à 100,0. Les indicateurs pour les Etats-Unis et le Japon s'établissent respectivement à 101,1 (stable) et 101,0 (+0,3).

En zone euro, l'Allemagne (+0,1 point à 99,8) revient à un rythme de croissance proche de sa tendance de long terme, alors que la France, dont l'indicateur est stable à 99,6, reste légèrement en deçà. L'Italie connaît une inflexion positive (+0,2 à 99,8).

L'indicateur pour le Royaume-Uni est stable à 100,7.

L'indicateur pour la Chine s'inscrit à 99,9 (+0,1), celui du Brésil à 99,5 (+0,1) et celui de Russie à 99,5 (-0,3). L'Inde reste à la traîne avec un indicateur stable à 97,2.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/05/14/97002-20130514FILWWW00369-la-conjoncture-s-ameliore-pour-l-ocde.php

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Austérité, croissance : le fossé franco-allemand

Débat entre Jürgen Stark, ancien économiste en chef de la BCE, et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.

Arnaud Montebourg: (Des) politiques de consolidation budgétaire excessives peuvent conduire à l’augmentation du fardeau de la dette. Entre 2010 et 2012, les pays qui ont réalisé les efforts structurels les plus importants, c’est à dire l’Italie, l’Espagne et la France, sont ceux qui le payent le plus cher en termes de chômage qui culmine à 26% en Espagne !

(...)

Jürgen Stark: C’est un peu court de voir une solution miracle dans les achats d’obligations d’Etat. Même les Américains se demandent si la reprise créée de façon artificielle sera durable. Faire marcher la planche à billets n’aide pas ! L’excès de liquidité crée une nouvelle bulle spéculative. Les records sur les marchés actions ne sont pas justifiés sur le plan économique. Au Japon aussi, on assistera à de nouvelles bulles immobilières ou boursières.

Dialogue de sourds, et cependant instructif.

- L'un pointe à raison que la politique d'austérité impulsée sous direction UE ne mène qu'à des catastrophes

- L'autre rétorque avec justesse que l'alternative d'une création monétaire débridée à la manière américaine, britannique ou japonaise ne peut mener que mener à terme à d'autres catastrophes

L'enseignement principal est à mon avis celui-ci : aucune des deux options "austérité" et "croissance" n'est une solution. Il faudra chercher ailleurs...

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La France est entrée en récession

Cette fois-ci c’est officiel ... l’économie française est entrée en récession et vient d’enchaîner deux trimestres consécutifs de baisse. Selon les chiffres publiés mercredi par l’Insee , le PIB s’est replié de 0,2 % au premier trimestre de 2013. Une baisse qui s’ajoute à celle de 0,2 % du quatrième trimestre de 2012, puisque l’Insee a légèrement revu le chiffre des derniers mois de 2012. Pour autant, le gouvernement ne modifie pas sa feuille de route. "Nous maintenons à la fois l'objectif de croissance 2013 et la perspective d'inversion de la courbe du chômage", a en effet indiqué Pierre Moscovici, le ministre de l'économie et des finances. "Je suis persuadé (...) que nous aurons dans la suite de l'année 2013 une reprise de la croissance" a ajouté le ministre.

Ce n'est "pas une surprise" pour Pierre Moscovici

La suite :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202764712623-la-france-en-recession-566628.php

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Dans la série "Vampirisme et autres passagers clandestins"...

Démographie allemande ? Problème en voie de résolution !

Destination l'Allemagne

Dans les 9 premiers mois de 2012, plus de 500 000 personnes ont immigré en Allemagne depuis d'autres Etats de l'UE.

La plupart d'entre eux venaient de pays en détresse économique, Europe centrale et Europe du Sud.

Formez votre jeunesse sur vos deniers, chers voisins sudistes et orientaux... les meilleurs trouveront un emploi en Allemagne, et augmenteront sa richesse !

L'immigration, Jawohl... pourvu qu'elle soit déjà bien formée, et aux frais des autres !

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L'Allemagne est-elle un pays pauvre d'Europe?

Les Allemands pauvres?

La Banque centrale européenne (BCE) a publié un rapport sur l'état de la richesse dans les pays européens, dont les résultats sont surprenants. Il en ressort que, contrairement aux idées reçues, les ménages allemands - et ceux des pays du cœur de l'Europe - sont plus pauvres que les ménages des pays du Sud de l'Europe. Le patrimoine net médian en Allemagne est d'environ 50 000 euros, contre 102 000 euros en Grèce, 116 000 en France, 173 000 En Italie, 183 000 en Espagne, 206 000 en Belgique, et 400 000 au Luxembourg. Cela fait des écarts énormes, qui ont suscité des commentaires acides en Allemagne : comment peut-on accepter que des Allemands pauvres paient pour aider les citoyens de pays du Sud de l'Europe mal gérés, mais riches? Deux conseillers d'Angela Merkel ont même suggéré qu'une taxe sur le patrimoine était une solution pour les pays du Sud de l'Europe.

Ces chiffres semblent toutefois assez problématiques. Comment peut-on imaginer qu'avec l'un des revenus par habitant les plus élevés d'Europe, les Allemands soient plus pauvres que les Portugais, quatre fois plus pauvres que les Belges ou les Espagnols? Quel sens donner à cela?

Source:

http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2013/04/17/lallemagne-est-elle-un-pays-pauvre-deurope.html

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Dans la série "Vampirisme et autres passagers clandestins"...

Démographie allemande ? Problème en voie de résolution !

Destination l'Allemagne

Dans les 9 premiers mois de 2012, plus de 500 000 personnes ont immigré en Allemagne depuis d'autres Etats de l'UE.

La plupart d'entre eux venaient de pays en détresse économique, Europe centrale et Europe du Sud.

Formez votre jeunesse sur vos deniers, chers voisins sudistes et orientaux... les meilleurs trouveront un emploi en Allemagne, et augmenteront sa richesse !

L'immigration, Jawohl... pourvu qu'elle soit déjà bien formée, et aux frais des autres !

En France c'est l'immigration oui, pas formée et à nos frais. Qui a raison?  ;)
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En France c'est l'immigration oui, pas formée et à nos frais. Qui a raison?  ;)

A raison, qui prend les moyens pour que sa jeunesse ne soit pas si bloquée et désespérée (chômage des jeunes >35% Italie, >50% Espagne, >60% Grèce) pour avoir besoin d'émigrer.

Les gouvernements d'Italie, Espagne et Grèce n'ont pas raison.

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Dans la série "Vampirisme et autres passagers clandestins"...

Démographie allemande ? Problème en voie de résolution !

Destination l'Allemagne

Dans les 9 premiers mois de 2012, plus de 500 000 personnes ont immigré en Allemagne depuis d'autres Etats de l'UE.

La plupart d'entre eux venaient de pays en détresse économique, Europe centrale et Europe du Sud.

Formez votre jeunesse sur vos deniers, chers voisins sudistes et orientaux... les meilleurs trouveront un emploi en Allemagne, et augmenteront sa richesse !

L'immigration, Jawohl... pourvu qu'elle soit déjà bien formée, et aux frais des autres !

C’est logique. C’est cohérent avec les désirs fédéralistes, et comme avec toute fédération l’on a un centre qui siphonne les forces vives de la périphérie O0.

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C’est logique. C’est cohérent avec les désirs fédéralistes, et comme avec toute fédération l’on a un centre qui siphonne les forces vives de la périphérie O0.

C'est même plutôt bon signe sur le fonctionnement de l'Europe, le marché du travail se régule par déplacements des travailleurs comme dans tout marché commun. Enfin un truc qui fonctionne :lol:

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Le LEAP - 2020 / GEAB N°75 est disponible !

Crise systémique 2013 : sous les records des bourses l’imminente plongée en récession de la planète.

Malgré une sensation de calme relatif relayée à la fois par les médias et par des marchés financiers américains et japonais volant de records en records, l’économie mondiale ralentit sérieusement et une récession généralisée se profile. Les différents acteurs en ont pleinement conscience et, face aux enjeux d’une rechute imminente, les pays ou régions mettent en place diverses stratégies pour tenter d’en minimiser les conséquences. Quand certaines semblent dictées par le désespoir ou les solutions de la dernière chance, d’autres au contraire témoignent d’une réelle adaptation aux transformations actuelles du monde. Et sans surprise, dans la première catégorie nous retrouverons les « puissances du monde d’avant » qui n’ont plus de réelles options.

Plan de l'article complet :

1. Récession mondiale en vue

2. Le commerce douteux des banques

3. Paradis ou enfers fiscaux

4. Néoprotectionnisme entre blocs régionaux

5. La stratégie en or des émergents

6. Dernière cartouches de la Fed

7. Euroland : Gouvernements d'union nationale et BCE à a rescousse

8. Risques à la hauteur des stratégies

Récession mondiale en vue.

Plusieurs signaux montrent en effet qu’un retournement de conjoncture est imminent. À vrai dire le terme « retournement » n’est pas très adapté puisque l’économie réelle ne s’est jamais vraiment remise du choc de 2008 : c’est donc plutôt à une aggravation que nous allons assister.

Les indices pour cela ne manquent pas. L’Europe est déjà en récession. Les exportations de la Chine, souvent considérée comme « l’atelier du monde », sont en forte baisse et ses indicateurs se contractent ou ralentissent dangereusement avec en outre une importante bulle du crédit.

L’Australie, bon indicateur de la santé de l’économie mondiale par son exposition aux matières premières, s’essouffle. Les consommateurs eux aussi marquent le pas. Les ventes en gros ou en détail aux États-Unis sont en baisse.

La plupart des indicateurs américains virent au rouge, comme par exemple l’indice Chicago PMI, de même que l’indicateur mondial de Goldman Sachs.

En deux mots, une récession mondiale est en vue. Pour se prémunir de son impact, les différents acteurs, à commencer par les banques, usent de différentes stratégies que nous allons analyser.

Le douteux commerce des banques.

Il va sans dire que le milieu financier n’est guère un modèle de transparence. Mais entre JPMorgan ou Bank of America qui ont « miraculeusement » réussi à n’avoir aucun jour de perte dans leur activité de trading au premier trimestre, ou encore les réserves d’or de JPMorgan qui se sont mystérieusement vidées alors que par une drôle de coïncidence on a assisté à un krach sur le cours de l’or mi-avril, sans compter les diverses manipulations auxquelles se prêtent les banques au premier rang desquelles encore JPMorgan et bien d’autres, ces opérations louches passent de moins en moins inaperçues.

Néanmoins, toutes les banques savent qu’une nouvelle tempête se profile et usent des moyens à leur disposition (plus ou moins légaux) pour se mettre à l’abri, et tous les coups sont permis, y compris entre les établissements eux-mêmes. C’est à cette aune qu’il faut lire les bilans mirifiques des différentes banques au premier trimestre permettant d’attirer les investisseurs ou tout au moins de repousser la débâcle, ou le minikrach du cours de l’or mi-avril vraisemblablement causé par un ou plusieurs de ces établissements financiers.

Ces âpres batailles en pleine tourmente économique laisseront des traces et les banques les plus faibles ou les plus touchées ne sortiront pas indemnes de la tempête. D’autant que les centres financiers font maintenant face à un nouvel adversaire, les États.

La stratégie en or des émergents.

Quand certains pays doivent protéger leur économie pour survivre, aller chercher des recettes fiscales dans les paradis fiscaux, et en même temps laisser paradoxalement leurs banques utiliser des méthodes peu orthodoxes pour éviter la faillite, d’autres ont choisi de miser sur l’or. Alors que l’or-papier a connu un krach effrayant mi-avril, la demande pour l’or physique n’a jamais été aussi grande, ce qui confirme le découplage complet entre le marché de l’or papier et celui de l’or physique. Qu’arrive-t-il lorsque tout le monde s’aperçoit que les papiers de possession d’or n’ont aucune contrepartie physique ? Lorsque le contrat de propriété d’un lingot ne peut être honoré ? Le papier en question n’a plus de valeur. Il faut donc s’attendre à d’autres mouvements violents sur le cours de l’or papier. C’est pourquoi certains courtiers n’autorisent plus aucun levier pour les positions sur l’or papier .

Ce découplage montre également que de gros problèmes sont à venir car la confiance est maintenant ébranlée.

Néanmoins, l’or physique a pour sa part de beaux jours devant lui. La Chine l’a bien compris et achète de l’or en masse.

Cette forte demande n’est pas anodine : elle révèle d’une part la stratégie de sortie du dollar de la Chine, d’autre part la volonté du pays de se protéger d’un choc à venir, et enfin l’anticipation que la possession d’or doit accompagner l’internationalisation du yuan. En effet, la possession d’or permet de crédibiliser le yuan au plan international, sans parler de l’hypothèse où l’or ferait partie intégrante d’un nouveau système monétaire international.

Car c’est la stratégie des BRICS : construire petit à petit un système mondial où ils seraient plus représentés, notamment en se passant du dollar et en utilisant leurs propres monnaies pour le commerce. Et par étapes, ce mouvement qui peut paraître lent mais qui en réalité est extrêmement rapide à l’échelle des changements à réaliser, permet de déplacer le centre de gravité mondial, et les émergents deviennent de plus en plus incontournables dans la marche du monde. C’est l’essence même de la « crise systémique globale » décrite et anticipée étape après étape par le GEAB depuis 7 ans.

Évidemment, ce mouvement n’est possible qu’avec son corollaire : la perte d’influence de l’occident et en particulier des États-Unis.

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Très en forme, François !

Il s'est lancé comme aucun de ses prédécesseurs n'avait osé - pas même Jean-Paul II - dans une dénonciation extrêmement vigoureuse du «fétichisme de l'argent», de la «dictature de l'économie sans visage» qui crée une «nouvelle tyrannie invisible» dont les «pauvres» font les frais.

(...)

il a conclu ce réquisitoire contre «l'adoration de l'antique veau d'or» par un appel aux «maîtres financiers» mais aussi aux gouvernements, pour qu'ils réalisent «une réforme financière qui soit éthique». Il considère cette étape comme la clé d'une «réforme économique» qui serait «salutaire pour tous». Car, a martelé le pape François: «L'argent doit servir et non pas gouverner.»

(...)

Il a fondé son argumentation sur les «conséquences psychiques» de la «précarité quotidienne» que doivent affronter «la plupart» de nos contemporains: «la peur et la désespérance saisissent les cœurs même dans les pays dits riches», et la nécessité de «lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement».

La cause de cette «pathologie» est à ses yeux «dans notre rapport avec l'argent» devenu l'une des «idoles nouvelles». Elle «réduit» l'homme à un «bien de consommation qu'on peut utiliser, puis jeter». Du coup, la «solidarité» est considérée comme «contraire à la rationalité financière et économique», et «le revenu d'une minorité s'accroît de manière exponentielle» alors que «celui de la majorité s'affaiblit».

Accusé numéro un: les «idéologies promotrices de l'autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, niant ainsi le droit de contrôle aux États». Elles installent une «tyrannie» favorisant «l'endettement et le crédit qui éloignent les pays de leur économie réelle, et les citoyens de leur pouvoir d'achat réel». Elles provoquent la «corruption» et «l'évasion fiscale égoïste».

Derrière cette attitude, assure-t-il, «se cache le refus de l'éthique, le refus de Dieu», alors qu'il faut un «changement courageux» pour un «retour de l'éthique» qui amènera une «nouvelle mentalité politique et économique» pour vaincre «l'absolue dichotomie entre les sphères économique et sociale». Des dirigeants politiques et financiers à qui le pape François dédie cette phrase de saint Jean Chrysostome: «Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c'est les voler et leur enlever la vie. Ce ne sont pas nos biens que nous détenons, mais les leurs.»

Il est chrétien, ce pape, ou quoi ?  :lol:

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Pas inintéressant de relever la nature du modèle économique espagnol ou la consommation tire les importations.

Et de se poser la question de ce qu'il en est réellement en france, et du pivot d'une politique de relance par la consommation..

Car en réalité on se fout que ce soit une politique de relance par quoi que ce soit, car c'est le modèle qui est à renouveler.

L'Espagne enregistre son premier excédent commercial en 42 ans grâce à... l'austérité

Au mois de mars, l'Espagne a enregistré une excédent commercial de 634,9 millions d'euros en raison d'une chute des importations, la demande intérieure s'étant effondrée avec la récession.

Espagne : vers un taux de chômage de plus de 27% en 2013?

Depuis 1971, l'Espagne n'avait plus connu d'excédent commercial. Sa balance, irrémédiablement dans le rouge, est finalement repassé dans le vert en mars, à +634,9 millions d'euros. Bonne nouvelle ? Pas vraiment : cet excédent s'explique avant tout par une chute des importations, les ménages espagnols, touchés par la crise, consomment beaucoup moins

En mars, la quatrième économie de la zone euro a vu le volume de ses importations plonger de 15% par rapport à mars 2012, à 19,653 milliards d'euros, tandis que les exportations ont augmenté de 2%, à 20,288 milliards. Il y a un an, en mars 2012, l'Espagne affichait un déficit commercial de 3,245 milliards d'euro

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130517trib000765144/l-espagne-enregistre-son-premier-excedent-commercial-en-42-ans-grace-a-l-austerite.html

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Très en forme, François !

Il est chrétien, ce pape, ou quoi ?  :lol:

Il est aussi argentin et peut être que la crise de 2000 les a sensibilisés au problème.

Neansmoins, ca n'empeche pas Francesco d'être hostile à la Kirchner malgré le fait qu'elle a été capable plusieurs fois d'envoyer promener les capitalistes et leur sacro-saint "droit de propriété".

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Zone euro : petits pas, grands dangers (Olivier Passet pour Xerfi).

Une récession pour rien (Alexandre Mirlicourtois pour Xerfi).

[dailymotion=640,390]xzxcwt[/dailymotion]

90% de dette, est-ce vraiment grave ? Un retour sur l'erreur de Reihnart et Rogoff (Jean-Paul Betbeze pour Xerfi).

[dailymotion=640,390]xzxd83[/dailymotion]

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Une des conséquences les plus pénibles de cette crise est que l'inertie des responsables politiquement modérés laissent les solutions sommes toutes modérées par rapport au risque encourus tomber dans le discours d'une bande de fasciste au point d'en faire des monopoleurs de telles solutions.

http://www.lalibre.be/actu/international/article/816601/marine-le-pen-envisage-une-nationalisation-temporaire-des-banques.html

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