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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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Je ne sais pas quelles sont les véritables réserves d'or des Etats-Unis... des théories du complot circulent sur ce sujet depuis de nombreuses années. En l'absence d'audit indépendant, toutes les questions sont permises, mais cela reste des questions et non des réponses !

Ce qui m'inquiète un peu plus, ce sont les panneaux et les échoppes "Vendez votre or !" qui fleurissent depuis des années sur tout le territoire, et dans d'autres pays aussi. Je serais curieux de savoir qui est l'acheteur final

- De gros intérêts privés, qui ont compris les risques que court le système financier mondial ?- La Chine ?

- Les Etats-Unis pourquoi pas ?

Quoi qu'il en soit, ça ne m'amuse pas du tout de voir ces gens profiter de la naïveté et / ou du manque d'information et / ou de la détresse économique de certains de nos concitoyens pour leur soutirer leur or  >:( >:( >:(

L'or vaut mieux le garder c'est clair.
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Un peu de "rétro-info only" :

Mais c'est l'été...

http://www.lepoint.fr/auto-addict/retro-et-clubs/route-des-vacances-1974-borg-giscard-et-emmanuelle-et-le-sm-19-07-2013-1706535_655.php

L'autoroute de l'été 1974 à revivre au creux du douillet habitacle du grand coupé Citroën SM de Charles, promoteur immobilier qui rejoint, au côté de son épouse Laure, sa résidence secondaire de Saint-Maximin...

1,80 franc ! Charles est furibond. Il se souvient très bien qu'il y a pile un an, à la même station Elf, le litre de super était affiché à 1,27 franc. Soit près de 40 % d'augmentation dans l'année, 40 % de plus assortis de deux heures de trajet supplémentaires à cause de la nouvelle limitation de vitesse, et cela, malgré la prolongation de l'autoroute d'Aix-en-Provence à Nice.

Image IPB

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Continuellement, les modèles explicatifs de la crise actuelle se fondent sur une seule lecture de cycle (il suffirait d'attendre.), sur le Keynesianisme et donc l'intervention de l'état.

Voici un long article sur un des chefs de fil de l'École Autrichienne, Murray N. Rothbard. Celle-ci promeut une contestation explicite de l'approche économique qui est à la source des analyses qui nous sont proposées au quotidien.

https://www.contrepoints.org/2013/07/27/132373-les-depressions-economiques-causes-et-remedes-par-murray-rothbard

Résumé de l'idée:

Les cycles économiques sont caractérisés par des phases d’expansion et de ralentissement, qui sont principalement le fait de l’intervention étatique dans l’économie en matière monétaire, bancaire et financière. La surabondance de crédit et la manipulation des taux d’intérêt forment un cocktail explosif qui saborde l’allocation optimale du capital, suscite des malinvestissements, et prépare la phase inévitable de récession qui doit s’ensuivre.

Un court extrait:

Il y a cependant quelques problèmes majeurs dans cette hypothèse qui veut que l’économie de marché soit coupable. Car la « théorie économique générale » nous apprend que l’offre et la demande tendent toujours vers l’équilibre dans le marché et que par conséquent, les prix des produits, ainsi que les facteurs qui contribuent à la production, tendent toujours vers un point d’équilibre. Même si des changements de données, qui sont toujours en cours, empêchent l’équilibre d’être jamais atteint, il n’y a rien dans la théorie générale du système de marché qui pourrait expliquer les phases régulières et récurrentes d’expansion et de ralentissement du cycle économique. Les économistes modernes « résolvent » ce problème en gardant simplement leur « prix général », la « théorie du marché », et « la théorie du cycle économique », dans des compartiments hermétiques séparés et fermés, sans jamais les rassembler et les faire interagir. Les économistes ont malheureusement oublié qu’il n’y a qu’une seule économie et donc une seule théorie économique intégrée. Ni la vie économique, ni la structure de la théorie ne peut ou ne devrait se trouver dans des compartiments étanches. Soit notre connaissance de l’économie est un tout, soit elle n’est rien. Pourtant, la plupart des économistes se contentent d’appliquer des théories totalement distinctes, et bien sûr mutuellement exclusives, à une analyse générale des prix et des cycles économiques. Tant qu’ils continueront à fonctionner de cette façon primitive, ils ne pourront pas être de véritables chercheurs en économie.

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ca grimpe, ca grimpe.

International  Actualités

La Chine procède à un audit « urgent » de sa dette publique

28/07 | 13:02

Le niveau de la dette publique chinoise suscite de plus en plus d’inquiétudes. La Cour des comptes a suspendu tous ses autres projets pour se concentrer sur cet audit.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202922139681-la-chine-procede-a-un-audit-urgent-de-sa-dette-publique-590485.php

La Chine va procéder à un audit « urgent » de l’ensemble de sa dette publique, a annoncé dimanche la Cour des comptes chinoise, sur fond d’inquiétudes croissantes quant au niveau d’endettement de la deuxième économie du monde. « Conformément à une demande ces derniers jours du Conseil d’Etat, le Bureau national d’audit (Cour des comptes, ndlr) organisera dans l’ensemble du pays un audit de la dette publique », a écrit cet organisme dans un communiqué laconique sur son site internet. Le Conseil d’Etat, le gouvernement central de la Chine, est dirigé par le Premier ministre Li Keqiang.

Selon le Quotidien du Peuple, la demande « urgente » de cet audit à été faite vendredi.

Réorientation du modèle de croissance

La Cour des comptes a suspendu tous ses autres projets pour se concentrer sur cet audit et doit envoyer dans les prochains jours des enquêteurs dans les provinces et les villes, affirme ce journal, organe du Parti communiste chinois, sur son site internet.

Le niveau d’endettement de la Chine, sur fond de ralentissement de la croissance, est considéré comme faisant peser une grave menace sur l’économie de ce pays, si des mesures ne sont pas prises pour freiner sa progression. Le Fonds monétaire international avait récemment estimé que le total des obligations émises par les autorités centrales et locales s’élevait à 45% du produit intérieur brut de la Chine.

Bien que cette dette ait soutenu une forte croissance fondée sur l’investissement, les économistes et le gouvernement lui-même estiment que cette politique n’est plus tenable et que le modèle de croissance doit être réorienté vers la demande des consommateurs.

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Il peut y avoir une faillite chinoise ? Et comment ça peut arriver si les caisses sont pleines de liquidités ?

On peut très faire faillite avec de quoi payer dans ses poches. Suffit qu'un créancier ombrageux refuse d'attendre un échéance bien qu'il sache pertinemment que tu pourras le payer demain parce que ton fric existe sous une autre forme (placements, immeubles qu'il faut le temps de vendre, créance qui sera elle-même recouvrée etc) pour que survienne une situation de concours. Il est théoriquement possible de liquider une boite en faillite et de ressortir avec un boni de liquidation (théorique hein).

Après effectivement il faut voir si ce n'est pas truqué. On entend ici et là que le gouvernement chinois a mangé une partie de ses réserves dans de grands projets immobiliers qui ne sont pas rentabilisés par la population (échos de quartiers entiers inhabités car solvabilité des ménages insuffisante, TGV vides passés les premiers jours car billets quand même trop coûteux etc).

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Personne ne "prend de risque". Ce sont juste des contrats qui arrivent à échéance et qui doivent être exécutés. De cette bonne exécution dépend d'autres prêts, investissements, payement de retraites... Ne pas respecter les délais a de lourdes conséquences pour le prêteur et ses actionnaires, clients.

Après, la conséquence immédiate est la hausse des taux sur le marché.

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En Chine ce sont carrément des villes fantômes qui existent.

Sinon, qui prendrait le risque de forcer la Chine à rembourser ?

Personne, tout le monde, comme le dit Serge, prendra juste la précaution de leur prêter sur de plus solides garanties, à l'avenir. Donc hausse des taux.

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Il peut y avoir une faillite chinoise ? Et comment ça peut arriver si les caisses sont pleines de liquidités?

Quant tu contrôles ta monnaie et que tu n'es pas complètement débile ... tu arrives toujours a honorer ta dette. Le problème c'est plus du coté de la valorisation de ta monnaie ou de l'inflation. si c'est pour se retrouver dans le cas du Zimbabwe forcément c'est pas une réussite. Dans le cas de la Chine c'est très différent. La croissance du PIB chinois est largement issu de l'investissement public - plus que la Corée du sud a la grande époque - , surendettement impliquant limitation de l’investissement ... implique baisse sensible de la croissance et spirale d'endettement potentielle. D'autant que la conversion d'une croissance basé sur l'accumulation de capital - intenable dans la durée - a une croissance basé sur l'augmentation de la consommation et de la productivité est loin d’être évidente.

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Mais les Chinois investissent quand même cet argent dans la recherche scientifique. Maintenant la vraie inconnue c'est quel est l'état réel des finances chinoises : liquidités disponibles, endettement réel... Parce que les chiffres officiels ou cités dans la presse ne sont pas nécessairement justes. C'est possible que sans faire faillite la Chine doivent ralentir et se serrer la ceinture ? Que cela affecte son développement ?

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Maintenant la vraie inconnue c'est quel est l'état réel des finances chinoises : liquidités disponibles, endettement réel... Parce que les chiffres officiels ou cités dans la presse ne sont pas nécessairement justes. C'est possible que sans faire faillite la Chine doivent ralentir et se serrer la ceinture ? Que cela affecte son développement ?

Par nature, l'économie d'endettement impose de se serrer la ceinture avec un risque supérieur à l'approche de capitalisation :C'est un pari sur l'avenir. Etre endetté et ne pas réaliser ses objectifs fait très très mal.
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Les États-Unis réécrivent leur histoire économique en changeant leur mode de calcul du PIB

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130729trib000777990/les-etats-unis-reecrivent-leur-histoire-economique-en-changeant-leur-mode-de-calcul-du-pib.html

Depuis juillet, les États-Unis ont une nouvelle méthode pour calculer leur PIB qui prend en compte notamment la recherche et le développement. Le premier chiffre de la croissance du PIB calculé sur la base de cette nouvelle méthode sera dévoilé mercredi. Il pourrait bien surprendre.

Cela avait été annoncé fin avril. Ce sera effectif dès mercredi. Les États-Unis ont adopté en juillet une nouvelle norme comptable pour calculer leur PIB. De quoi faire gonfler leur richesse nationale de l'équivalent d'un pays comme la Belgique, soit 3% de plus. Notamment en incluant des richesses immatérielles. Explications.

Mieux prendre en compte les investissements

Les dépenses liées à la recherche et développement sont désormais prises en compte dans le calcul du PIB en tant que capital investissement, alors qu'elles étaient comptabilisées auparavant comme coûts de production. Ce changement est loin d'être anodin. A lui seul, il permet de relever de 2% le PIB américain pour l'année 2007, année de référence de la nouvelle méthodologie. Cette nouvelle méthodologie aura par ailleurs pour effet secondaire de gonfler les résultats des entreprises car elle ne placeront plus leurs dépenses de R&D dans les coûts.

La même logique sera appliquée aux produits culturels comme par exemple la production cinématographique d'Hollywood. Là encore la logique est de dire que si la production représente un coût sur le plan comptable l'année de sa réalisation, l'objet qui en est issu, à savoir le film, lui, rapporte pendant des années grâce aux royalties. Avec la nouvelle méthode, les 70 milliards de dollars dépensés en 2007 dans la production artistique seront donc intégrés au PIB.

D'autres modifications permettant d'avoir une meilleure image de l'état du système de retraite ou de prendre en compte les frais de mutation lors des transactions immobilières auront elles aussi un impact sur le PIB américain.

Une nouvelle photographie de l'économie américaine depuis 1929

Afin de permettre des comparaisons exhaustives, le Bureau of Economic Analysis (BEA), l'Insee américain, a prévu de recalculer le PIB de chaque année depuis 1929 avec la nouvelle méthode. Cela devrait notamment avoir une influence sur le ratio dette publique / PIB puisque le montant de la dette ne changera pas, mais que le montant du PIB lui oui. Selon les informations du Financial Times, le ratio devrait baisser de deux points de pourcentage pour atteindre 73% du PIB en 2012.

L'autre conséquence, ponctuelle celle-ci, est que le BEA dévoilera mercredi une première estimation de la croissance américaine au second semestre bien supérieure aux attentes des prévisionnistes. On s'attend pourtant à un important ralentissement, notamment à cause des coupes automatiques dans les dépenses publiques imposées par les républicains qui doivent coûter entre 0,5 (selon le FMI) et 1,5 point (Ben Bernanke) de croissance au pays en 2013. Le consensus des économistes table sur 1,1% de croissance en rythme annualisé avec l'ancienne méthode. Mais si la croissance de la production ralentit, ce n'est pas le cas du revenu national brut, la nouvelle base de calcul qui intègre la R&D et les royalties. L'annonce de mercredi devrait donc invalider les pronostics des économistes.

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Recession de long terme à la Japonaise pour les Etats-Unis... (mais pas que....)

Lakshman Achuthan de l'ECRI s'exprime sur la situation économique des Etats-Unis, des pays émergents et l'action de la FED.

Le discours de confiance du gouvernement US et de la FED ne correspondent pas à la réalité économique. La situation s'aggrave aux USA mais aussi dans la plupart des pays développés.

- "Nous pensons qu'un récession américaine a commençé en 2012".

Un entretien très intéressant.

Despite Tom Keene's best efforts to appear fair-and-balanced, this brief interview on Bloomberg TV places ECRI's Lakshman Achuthan in the uncomfortable position of destroying every propagandized 'fact' that the mainstream media is entrusted with disseminating to the Pavlovian investing community. From recessions with job growth ("we believe a US recession began in 2012") to the wealth divide and from GDP revisions to job quality differentials, Achuthan warns the US is becoming Japan, "U.S. growth over the last five years is weaker than Japan during the Lost Decades." Keene's insistence that things are on-the-up (though admitting that Achuthan's call on the decline in growth was correct) is met with the rhetorical question, "you wouldn't have four years of zero-interest rate policy and quantitative easing if everything was okay."

"...And I think everybody’s missing what’s going on, which is that growth is not there."

"Growth has been downshifting since before the Great Recession. And it's not only happening in the U.S".

"but The Fed sees growth..."

[LA] Of course. They would like you to believe that everything’s okay, and things are relatively under control, except their actions suggest otherwise, right?

I’ve never heard a Fed Chairman call a recession. They’ve always said there isn’t one. And then they’ve said, “if you don’t do” – or, “If I didn't do what I was doing, there would be one,” when there is, in fact, one going on, if you look at the history.But I just want to say plainly that you wouldn't have four years of zero-interest rate policy and quantitative easing and Q-ternity if everything was okay.

The bottom line: around the world, long-term trends in growth have downshifted, already resulting in weaker recoveries and more frequent recessions than most had expected when the 21st century began. The response, following Japan’s example, has been more and more quantitative easing, which has been unable to break this pattern of long-term declines in trend growth.

But to those betting on a return to much stronger trend growth, either after the end of deleveraging or after policy changes, it is simply not convenient to recognize that the downshifts in growth are global in nature, and predated both the GFC and supposed policy mistakes.

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Nombreux sont ceux qui se posent la question de la compétence des économistes face aux crises. En effet, comment comprendre qu'à partir d'une situation unique il puisse y avoir tellement d'interprétations de faites?

Voici un article de Contrepoints qui donne des éléments de réponse à partir d'olivier Blanchard, le fameux économiste français du FMI qui a déclaré "nous nous sommes trompés" il y a peu.

Dans un précédent article, "L'économie qu'est que c'est ?", je m'interrogeais sur la qualité de science de cette discipline. En effet, avec la même méthodologie, les économistes parviennent à des résultats différents, essentiellement en raison des hypothèses de départ. L'économie aujourd'hui est dominée par la macro-économie, la micro-économie devant donner des éléments pour nourrir les modèles macro (voir aussi l'article "Microéconomie et macroéconomie").

Le quotidien Les Échos a consacré le 26 juin 2013 une page entière à un article de Jean-Marc Vittori à propos d'Olivier Blanchard, le numéro 2 du FMI, et surtout un économiste largement reconnu. Ce dernier s'interroge également sur l'état de la science économique. Sur la macroéconomie plus spécifiquement. En effet, en 2008, il avait écrit que l'état de la macro était « bon », la science ayant atteint un bon niveau, et surpassé la crise du keynésiannisme des années 1970. Un moment maladroit pour une telle affirmation, veille de la crise.

Ce qui amène Olivier Blanchard à s'interroger. Notamment sur la manière d'intégrer les données issues de la microéconomie dans les modèles macroéconomiques. L'intérêt de l'article est d'illustrer assez bien les méthodes de la macroéconomie et ses interrogations actuelles. Cependant, il montre aussi qu'Olivier Blanchard n'a pas de gros doutes. En effet, il ne remet pas en cause son approche. Il ne remet pas en cause la macroéconomie. Pourtant, cette approche ne repose sur aucun argument scientifique. Plus globalement, il ne s'interroge pas sur la science économique. Or, il y a matière à le faire.

[...]

Le reste ici avec les liens:

http://www.contrepoints.org/2013/08/01/132967-letat-de-la-science-economique-aujourdhui

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J'ai surtout l'impression que l'on essaie de faire une science-exacte (style 1+1 = 2) d'un domaine - l'économie mondiale - où presque tout est justement basé sur le non-rationnel : cupidité, panique, court-termisme, rumeurs...

 

Essayer d'en faire une science exacte permet de légitimer des comportements et actions qui ne peuvent pas vraiment l'être.

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Finalement.... :|

 

La Banque centrale de Chypre a accepté des ponctions de 47,5% sur les dépôts de plus de 100.000 euros à la Bank of Cyprus, première banque de l'île

 

Une délégation de 30 membres de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international se trouve actuellement sur l'île méditerranéenne pour vérifier si Chypre, en grave récession, respecte les objectifs fixés par ces bailleurs de fonds dans le cadre d'un plan de sauvetage conclu en mars.

Le gouvernement chypriote avait exprimé le souhait que ces ponctions ne dépassent pas le seuil de 50%. "Lors de la réunion d'aujourd'hui à Nicosie, les participants ont noté une stabilisation encourageante de la situation qui donnera un élan à l'économie pour revenir sur la bonne voie et sortir de la crise", a par ailleurs indiqué M. Papadopoulos.

En contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros fourni par l'UE et le FMI, Chypre a dû accepter de réduire drastiquement son secteur bancaire en liquidant la deuxième banque de l'île, Laïki, et en restructurant la Bank of Cyprus avec ces ponctions sur les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros, une mesure sans précédent dans la zone euro. 

 

 

 

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/07/29/97002-20130729FILWWW00319-bank-of-chyprus-ponctions-de-475.php

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Et sinon la bourse monte (viens de repasser la barre des 4000 pour le CAC cette semaine ....)

C'est plus un rattrapage qu'une vraie montée. Le cac n'a toujours pas récupéré son niveau d'avant crise financière (2007-2008) qui avoisinnait les 6000 points de mémoire. Alors que le Dow  l'a récupéré depuis quasiment un an.

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C'est ce qui se passe quand un gouvernement doit rembourser sa dette.

Là où c'est destructeur, cela signifie que toutes les entreprises chypriotes qui auront un compte de plus de 100000€ verront disparaître 47,5% de leur richesse donc de leur capacité d'investissement et de croissance externe.

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Juste une remarque (ça reste un braquage hein et le bétonnage de tels principe au niveau européen devrait nous faire réfléchir en tant que citoyens, beaucoup). Je note que seule une banque est visée, connue pour abriter de nombreux comptes offshore pas clairs du tout, dans lequel transit de l'argent pas net dont même les autres paradis fiscaux ne veulent pas. Fondamentalement c'est une forme de blanchissement étatique de l'argent en question.

 

Autre remarque : Un des autres grands établissements bancaires de l'île ne semble pas toucher. Il s'agit de la banque dont j'ai oublié le nom et qui est détenue par l'Eglise orthodoxe locale, Eglise qui n'a pas chômée du tout depuis les premières mesures de gel des comptes. Il se disait il y a quelques temps que le patriarche était devenu très influent, plus qu'il ne l'était déjà (l'Eglise locale a pas mal de pognon, de biens et semble réellement active en tout cas plus que l'Eglise grecque, elle armerait même des navires d'après ce que j'ai pu lire ci et là). Il faudrait voir où les entreprises réellement actives de l'île ont leur compte en banque.

 

Autres infos sur Chypre :

La république y ouvre son premier casino avec exemple dans 'larticle de la puissance économique et politique de l'Eglise : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/19/20002-20130719ARTFIG00283-pour-se-renflouer-chypre-autorise-son-premier-casino.php

Modifié par Chronos
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Nouvel épisode dans la tentative chinoise de contrôler l'ensemble de la chaîne des matières premières : le rachat de la branche "matières premières" de la banque française Natixis.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/06/un-chinois-engloutit-l-activite-matieres-premieres-de-natixis_3458000_3234.html#xtor=AL-32280515

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