pascal Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 Il y a 6 heures, Titus K a dit : Cela signifie que le Combat Management System (CMS) de Naval Group est censé équiper tous les futurs programmes de la marine émiratie. oui mais lequel parce que CMS c'est un terme générique on parle du SETIS 3.0 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 il y a 18 minutes, pascal a dit : oui mais lequel parce que CMS c'est un terme générique on parle du SETIS 3.0 ? Probablement oui Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 Le 09/11/2023 à 15:12, Eau tarie a dit : Genre NG a inventé l'etrave inversé 'moderne'. Sacré melon le Community Manager. Et même sur les navires militaires... C'est un peu plus 'remarquable' sur le Zumwalt. Bref... Je vais soulever une objection. Je ne vais pas redire que je n'aime pas, c'est acquis Mais! Outre la pente plus ou moins inversée, ce que je trouve innovant chez les FDI c'est la relation entre l'étrave inversée, et cette espèce de coque "tulipée" (pas sur que ce soit le mot juste) qui caractérise l'avant. L'avant des Zumwalt est moins complexe, plus à la serpe, pas le même travail sur les formes. A regarder la maquette, je trouve que cela ressemble beaucoup à l'avant de la FDI, si on tient compte de ce que j'appelle "tulipe" . Leur passerelle n'est pas non plus très originale, une espèce d'hybride entre le Zumwalt et les pseudos patrouilleurs italiens. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 14 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 novembre 2023 il y a 34 minutes, Julien a dit : Probablement oui 25 millions de lignes de code ... 5x plus que le SENIT 8/05 du CdG et 25x plus que le SEIC des FDA (les FDA seront rétrofitées avec le SETIS 3.0 en 2028) 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 (modifié) 29 minutes ago, pascal said: 25 millions de lignes de code ... 5x plus que le SENIT 8/05 du CdG et 25x plus que le SEIC des FDA (les FDA seront rétrofitées avec le SETIS 3.0 en 2028) Moi je serais curieux de savoir si l’architecture de SETIS est virtualisée et modulaire. En gros quand on développe un nouveau module (défense aérienne de zone sur FREMM AA, veille asymétrique et cyber sur FDI, veille cooperative navale, défense anti-balistique sur FDA, integration de nouvelles armes CTA40, laser etc), est-ce que ces lignes de code sont rapidement déployables sur toutes les plateformes modernes FREMM, FDI, CdG modernisé, FLF RMV, Horizon RMV etc? Ou est-ce qu’on ne modernise les soft qu’une ou deux fois dans la vie du navire au cours des grandes modernisations? Modifié le 14 novembre 2023 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 il y a 13 minutes, HK a dit : Ou est-ce qu’on ne modernise les soft qu’une ou deux fois dans la vie du navire au cours des grandes modernisations? a priori avec le SETIS et le SYCOBS des SNA NG et SNLE les modernisations et intégrations s'opèrent comme sur l'EMTI du Rafale par améliorations logicielles ... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 La Roumanie a donc annulé les fredgats et sous marins pr 32 f35 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 24 novembre 2023 Share Posté(e) le 24 novembre 2023 On semble également partie pour remplacer le Fulmar en 2028 au lieu de 2027 Le nouveau patrouilleur qui remplacera le Fulmar devrait être operationelle pour la saison d'été 2028. Pour rappel le FULMAR en 2021 à fait l'objet d'une ultime modernisation avec trois mois d’arrêt technique délocalisé à Québec, au Canada. Le Service de soutien de la flotte (SSF), le chantier Océan et les renforts du Service logistique de la Marine (SLM) venus de Brest ont été, en plus de l’équipage, les acteurs majeurs de ce défi technique. Cette durée, exceptionnelle par sa longueur, s’explique par l’ampleur des travaux prévus : visites totales du moteur de propulsion après 40 000 heures de fonctionnement et de la ligne d’arbre, nécessitant un passage sur dock flottant, menées de front avec une réfection complète de toute une tranche du navire. La « cale fret », comprenant le bureau machine et divers locaux de stockage (matériel de rechange, munitions, matériel antipollution selon la mission, etc.), était dans les années 1990 la cale à poisson du chalutier Jonathan, avant que celui-ci ne devienne le Fulmar. Bois et isolant y étaient omniprésents et nécessitaient un retrait total. Pendant douze semaines de travaux, il n’est resté à l’intérieur du navire que la coque à nu, donnant l’impression d’être sur un chantier de construction neuve. Les ouvriers se sont succédés en semaine et en week-end pour refaire isolations, planchers, cloisons, électricité, réseaux et tuyauteries. Un espace totalement neuf et conforme aux normes de sécurité incendie a été créé. Lors de la dernière semaine d’arrêt technique, la propulsion a été testée sur le fleuve Saint-Laurent. Il s’agit d’un environnement exceptionnel où l’équipage a dû répondre à un nouveau défi : redoubler d’attention pour assurer une sécurité nautique maximale alors même que le bon fonctionnement des installations n’était pas encore totalement assuré. Par -7° C et sous les premières neiges, les performances relevées ont été à la hauteur des attentes Le succès de cette mission tient aussi en très grande partie à l’implication de l’équipage dont la régénération n’a pas été oubliée. Toutes les familles ont pu venir de Saint-Pierre à Québec pendant une à deux semaines. De l’autorité organique ALFAN au personnel de l’hôtel où logeait l’équipage, en passant par la mission de défense ou le consulat général de France à Québec, la mobilisation de tous les acteurs du soutien a permis de leur fournir un accueil de très grande qualité. Le patrouilleur Fulmar va désormais poursuivre sa remontée en puissance lors de sorties d’entraînement individuel ou mutuel dans l’archipel où il reste le seul moyen hauturier en mesure de tenir une alerte SAR (search and rescue – recherche et sauvetage) permanente. Sources : Marine nationale Droits : Ministère des armées The French Navy patrol boat "Fulmar" made a technical stop in Halifax Harbor, April 7-12, 2023. Lieutenant Commander M. Alain-Marie Tertrais, Commanding Officer of the "Fulmar", welcomed on board the staff and several dozen members of the Alliance Française Halifax on this occasion. Based in St. Pierre and Miquelon, the "Fulmar" is a key element of our regional cooperation with the Atlantic Provinces. As a partner of the Joint Rescue Coordination Center Halifax, one of its main missions is sea rescue. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 24 novembre 2023 Share Posté(e) le 24 novembre 2023 Il y a 3 heures, Scarabé a dit : On semble également partie pour remplacer le Fulmar en 2028 au lieu de 2027 Le nouveau patrouilleur qui remplacera le Fulmar devrait être operationelle pour la saison d'été 2028. As tu une information sur le type de remplaçant ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 24 novembre 2023 Share Posté(e) le 24 novembre 2023 il y a une heure, capmat a dit : As tu une information sur le type de remplaçant ? En 2019 il voulait le remplacer par un supply ship d occasion d environ 60M. Qui aurait été militarisée (transmission soute munitions 2 x 12.7 mm Rib d intervention ) Puis COVID en 2020 suivi d'économique donc prolongation avec nouvelle modernisation. Maintenant je sais pas vraiment comment ça va finir. Mais je pense qu on doit trouver des trucs pas mal dans la zone . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 25 novembre 2023 Share Posté(e) le 25 novembre 2023 Il y a 8 heures, Scarabé a dit : En 2019 il voulait le remplacer par un supply ship d occasion d environ 60M. Qui aurait été militarisée (transmission soute munitions 2 x 12.7 mm Rib d intervention ) Puis COVID en 2020 suivi d'économique donc prolongation avec nouvelle modernisation. Maintenant je sais pas vraiment comment ça va finir. Mais je pense qu on doit trouver des trucs pas mal dans la zone . Effectivement, des supply ship, c'est pas ce qui manque et ce serait bien adapté au besoin. Merci Scarabé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 25 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 novembre 2023 Il y a 17 heures, Scarabé a dit : le FULMAR FULMAR ex Jonathan , une ancienne production de l‘excellente SOCARENAM J’avais été impliqué dans quelques ajustements lors de sa première IPER en 1998 ; nous avions durci tout ce qui était isolation thermique grand froid et ajouté une chaudière pour le chauffage à quai. C’est une équipe de DCN Lorient qui avait été chargé de faire le « brokers » - trouver une second hand - pour répondre au besoin de la Marine Nationale sous pilotage de la DGA C’est Pierre qui était le responsable du projet , secondé par Alain LM, un ex projeteur de chantier de La Perrière ayant tutoyé la conception du tri Pen Duik IV Pierre , un ingénieur en construction navale , aussi écrivain nous a récemment quitté ( j'adore les profils pas uniquement techno-centrés qui s'évade dans l'art , l'écriture , la poésie) https://www.academie-arts-sciences-mer.fr/FR/portfolio/pierre-livory/ Je crois que ce dossier avait été cadré par Christian H , qui par la suite avait pris en main le BEC de Val de Rueuil Voilà , je bave je bave en nostalgie d’un temps révolu …. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 25 novembre 2023 Share Posté(e) le 25 novembre 2023 2 hours ago, ARMEN56 said: un ex projeteur de chantier de La Perrière Pour ma culture, qu'est ce que t'appelle un projeteur ? (Pour moi, c'est un dessinateur ; celui qui fait les plans et maquettes 3D) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 25 novembre 2023 Share Posté(e) le 25 novembre 2023 il y a 53 minutes, Asgard a dit : Pour ma culture, qu'est ce que t'appelle un projeteur ? (Pour moi, c'est un dessinateur ; celui qui fait les plans et maquettes 3D) Y a projeteur des années 60 et celui des années 20 ( 2020) Celui des années 60 était considéré comme un ingénieur maison. En simplifiant ; l’ingé diplômé , ENSTA ex GM ou Central Nantes discutait avec le client , écrivait la spec et la refilait à son chef d’études ( projeteur - capable de concrétiser un projet) pour la mise en plans , lignes , silhouettes …etc 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav Posté(e) le 5 décembre 2023 Share Posté(e) le 5 décembre 2023 Le sous marins proposé aux Pays Bas (Walrus-class replacement program) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mayamac Posté(e) le 5 décembre 2023 Share Posté(e) le 5 décembre 2023 Le 25/11/2023 à 18:15, Asgard a dit : Pour ma culture, qu'est ce que t'appelle un projeteur ? (Pour moi, c'est un dessinateur ; celui qui fait les plans et maquettes 3D) pas pareil. Le dessinateur dessine, uniquement... basiquement ce que le supérieur lui transmet comme info. le projeteur, en plus, conçois le projet. il dimensionne, ...il a plus d'autonomie et est force de proposition vis à vis de son supérieur. Mais de nos jours, on a tendance à mélanger les deux fonctions et compétences....on veut des projeteurs au prix d'un dessinateur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 5 décembre 2023 Share Posté(e) le 5 décembre 2023 (modifié) Il y a 2 heures, xav a dit : Le sous marins proposé aux Pays Bas (Walrus-class replacement program) J'ai l'impression que le kiosque du sous marin présenté sous forme de maquette ( à 4.45 min ) ressemble plus a celle d'un scorpène (sans stabilisateurs) qu'a celle d'un barracuda, est ce normal ? (Le massif n'est pas "penché" vers l'avant) Modifié le 5 décembre 2023 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 5 décembre 2023 Share Posté(e) le 5 décembre 2023 Il y a 3 heures, Titus K a dit : J'ai l'impression que le kiosque du sous marin présenté sous forme de maquette ( à 4.45 min ) ressemble plus a celle d'un scorpène (sans stabilisateurs) qu'a celle d'un barracuda, est ce normal ? (Le massif n'est pas "penché" vers l'avant) Peut-être. Je ne sais pas si c'est très important sur une maquette d'exposition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 17 mars 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars 2024 (modifié) https://www.naval-group.com/fr/framatome-et-naval-group-finalisent-lacquisition-de-jeumont-electric Le 9 janvier 2024 - Framatome et Naval Group ont annoncé la finalisation de l’acquisition de Jeumont Electric au groupe Altawest. Jeumont Electric est une entreprise industrielle spécialisée dans la fabrication et la maintenance de moteurs et d’équipements électriques pour les secteurs de l’énergie nucléaire et du naval de défense. Cette transaction permet à Framatome et Naval Group de consolider leurs activités dans leurs secteurs respectifs et a pour ambition de pérenniser Jeumont Electric comme une référence mondiale dans son domaine. « Jeumont Electric est un fournisseur stratégique pour l’industrie nucléaire et possède une expertise reconnue dans la fabrication et la maintenance des moteurs et d’équipements pour le secteur de l’énergie et de la défense. Cette acquisition permet de sécuriser notre supply chain et répond aux enjeux liés à la souveraineté, » a dit Bernard Fontana, CEO de Framatome. « Par ailleurs, la présence de Framatome à Jeumont permettra des complémentarités industrielles avec le site de Jeumont Electric qui se situe à proximité et qui partage une histoire commune. Je souhaite la bienvenue aux collaborateurs de Jeumont Electric. » Jeumont Electric offre une large gamme de fabrication d’équipements électriques et de services de maintenance et de remplacement, appuyée sur des savoir-faire et des technologies propriétaires reconnus. Elle dispose d’une présence mondiale, et sert une clientèle de grands groupes mondiaux, tels que des chantiers navals, des opérateurs nucléaires et des industriels de premier plan. « La réalisation de nos programmes navals nécessite, notamment sur les équipements de propulsion, de faire appel à des équipes hautement qualifiées et au savoir-faire unique. C’est avec cet objectif que nous souhaitons pérenniser les compétences d’exception de Jeumont Electric, pour devenir ainsi une référence mondiale dans son domaine, au service notamment de l’industrie de défense française, » a dit Pierre Éric Pommellet, Président-Directeur général de Naval Group. Créé il y a 125 ans et regroupant 620 salariés, Jeumont Electric dispose de quatre sites de production en France et intervient dans plus de 70 pays à travers le monde. Modifié le 17 mars 2024 par Titus K 1 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 25 mars 2024 Share Posté(e) le 25 mars 2024 Naval Group au LAAD 2023 : "Le Scorpéne est un excellent choix pour les marines d'Amérique latine". https://www.pucara.org/post/naval-group-en-laad-2023-el-scorpéne-es-muy-adecuado-para-las-armadas-de-américa-latina Nous nous sommes entretenus avec Olivier Michel, vice-président senior des ventes pour l'Amérique latine chez Naval Group, au sujet de la présence de l'entreprise dans la région et de ses perspectives de ventes de sous-marins et de frégates, y compris l'intérêt de l'Argentine pour les sous-marins. Par Santiago Rivas Pucará Defensa : Comment se présente la présence de Naval Group dans la région LAAD ? Olivier Michel : Nous sommes implantés au Brésil depuis 2009, date à laquelle nous avons signé le contrat Prosub pour quatre sous-marins à propulsion conventionnelle du modèle Scorpène, appelé S-BR. Nous avons livré le premier sous-marin l'année dernière et nous sommes prêts à livrer le deuxième sous-marin en 2023. Il s'agit d'un projet très réussi qui a bénéficié d'un transfert de technologie très important qui permet aujourd'hui au Brésil de concevoir et de construire des sous-marins dans la base navale et le chantier naval d'Itaguaí. Notre présence au salon est très importante car nous n'avons pas eu l'occasion d'y participer depuis longtemps, en raison de la pandémie, et c'est un réel plaisir de participer à nouveau à ce salon, qui est très bon pour nous, avec de nombreux visiteurs et de nombreuses personnes intéressées par la visite de l'entreprise. Nous présentons deux choses. Le sous-marin Scorpène et la frégate Belharra, que nous construisons actuellement pour la marine française et qui connaît un grand succès à l'exportation. Nous l'avons vendue à la Grèce et nous espérons avoir l'occasion de la vendre dans d'autres pays du monde et en Amérique latine. PS : De nombreux pays qui ont besoin de remplacer leur flotte à court terme, comme l'Argentine et le Pérou, comment voyez-vous la possibilité de vendre ces frégates ? OM : Nous sommes un chantier naval qui conçoit, construit et entretient des navires de surface, mais nous sommes aussi l'un des rares chantiers navals au monde à avoir la capacité, lorsque nous concevons un navire, d'intégrer le système de combat dès le début. En d'autres termes, nous offrons une solution véritablement intégrée. D'autres chantiers navals, par exemple, fabriquent la coque et achètent un système de combat à d'autres fournisseurs. Ce n'est pas notre cas. La conception du système de combat fait partie intégrante de la conception du navire. Nous sommes le fournisseur, je ne dis pas le seul, mais le fournisseur le plus important de la marine française, presque tous les navires de la marine française sont produits par Naval Group. Ils ont été créés pour eux, mais ils sont également utilisés par des marines étrangères. Nous savons comment réussir un transfert de technologie et nous le prouvons. PS : Comment s'est déroulée l'expérience avec l'Argentine, avec les OPV de la classe Bouchard ? OM : Je peux vous répondre du point de vue du fournisseur, pas du point de vue de l'utilisateur, je pense que l'utilisateur est très satisfait des navires, mais ce fut une expérience très, très réussie et très intéressante. Malgré la pandémie, l'engagement de Naval Group était d'intégrer les navires à temps et nous l'avons fait, c'est une réussite importante. Nous savions que les navires de la marine argentine étaient nécessaires et nous avons collaboré avec la marine argentine pour livrer le navire qu'elle souhaitait dans les meilleurs délais. PS : Et comment voyez-vous le marché des OPV ? En Amérique latine, de nombreux pays sont intéressés, comme le Pérou, l'Équateur et l'Uruguay. OM : Ce que nous avons fait pour l'Argentine, nous pouvons évidemment le faire avec d'autres pays de la région. Mais en plus des OPV, nous avons toute une gamme de navires de surface appelés la famille Gowind, allant des corvettes aux frégates, comme la frégate Belharra. Le transfert de technologie me semble être aujourd'hui un élément clé dans une vente de ce type. De nos jours, on n'achète pas un projet pour un produit entièrement fabriqué à l'étranger, il doit toujours y avoir une participation de l'industrie locale. L'interaction des entreprises nationales dépend évidemment des investissements que le pays veut faire, car il y a toujours un coût, mais Naval Group a cette expérience et a la capacité de faire ce genre de choses. PS : Qu'en est-il des sous-marins ? D'une part, vous faites une offre à l'Argentine, avec la classe Scorpéne, l'un des sous-marins qui suscite le plus d'intérêt dans la marine argentine. Que pouvez-vous dire de ce projet et des avantages du Scorpéne par rapport à d'autres sous-marins conventionnels ? OM : 14 sous-marins de la classe Scorpéne ont été vendus dans le monde aujourd'hui, c'est-à-dire que c'est un sous-marin qui a déjà de nombreuses références dans le monde, c'est un produit de la plus haute qualité, de la dernière génération. Ce que nous constatons sur le marché latino-américain, c'est que la plupart des sous-marins utilisés actuellement ont entre 35 et 45 ans. Il est donc temps de les remplacer. Les Etats veulent maintenir une capacité sous-marine, le marché est vif en ce moment et le Scorpéne a été choisi par le Chili en 1997, par le Brésil en 2008, il a été choisi par d'autres pays en Asie. Pour nous, c'est une référence pour ce type de sous-marin et nous pensons que c'est un produit très adapté aux besoins des marines latino-américaines. PS : Dans le cas de l'Argentine, étant donné qu'il existe déjà une ligne de production au Brésil, s'il fallait la choisir, est-il possible qu'une partie soit fabriquée en Argentine ? Par exemple, à Tandanor, qui avait à l'époque la capacité de fabriquer des sous-marins. OM : Il est évident qu'il y a une base industrielle au Brésil, il y a Itaguaí, qui produit des sous-marins et qui a aujourd'hui la capacité de fabriquer des sous-marins Scorpéne, et nous pouvons imaginer une coopération entre le Brésil et d'autres pays intéressés sans aucun problème. PS : Et en ce qui concerne la Colombie, le Pérou et d'autres pays qui vont devoir remplacer leurs sous-marins, y a-t-il des contacts, voyez-vous un intérêt de leur part ? OM : Naval Group travaille dans tous les pays d'Amérique latine, y compris la Colombie et le Pérou. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alskandre Posté(e) le 2 avril 2024 Share Posté(e) le 2 avril 2024 (modifié) Naval Group confirme. 2 sous-marins pour l'Indonésie : https://www.naval-group.com/fr/naval-group-et-pt-pal-signent-un-contrat-en-indonesie-pour-deux-sous-marins-scorpener-evolved Modifié le 2 avril 2024 par Alskandre 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 2 avril 2024 Share Posté(e) le 2 avril 2024 Voila une bonne nouvelle pour.... la concurrence La chaîne de production est saturé pour les 10 prochaines années car avec 4 SNLE, 4 Barracuda néerlandais et 2 Scorpene Indonésiens et probablement en 3 Scorpene indiens, NAVAL Group ne pourra plus postuler sur d'autres appels d'offres . Merci à Navantia d'avoir quitté le navire, on ne partagera pas ces contrats 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zozio32 Posté(e) le 2 avril 2024 Share Posté(e) le 2 avril 2024 les soums indonesiens seront construits sur place non, un peu comme ceux du Brazil. Cela changera beaucoup le plan de charge en Fr? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 2 avril 2024 Share Posté(e) le 2 avril 2024 à l’instant, zozio32 a dit : les soums indonesiens seront construits sur place non, un peu comme ceux du Brazil. Cela changera beaucoup le plan de charge en Fr? Les sous ensembles resteront, les pièces complexés restent à la charge de NAVAL Group... Après, je ne connais pas les détails et on ne les saura jamais la part exacte.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 2 avril 2024 Share Posté(e) le 2 avril 2024 il y a 50 minutes, Claudio Lopez a dit : Voila une bonne nouvelle pour.... la concurrence La chaîne de production est saturé pour les 10 prochaines années car avec 4 SNLE, 4 Barracuda néerlandais et 2 Scorpene Indonésiens et probablement en 3 Scorpene indiens, NAVAL Group ne pourra plus postuler sur d'autres appels d'offres . Merci à Navantia d'avoir quitté le navire, on ne partagera pas ces contrats C’est pas dit, on peut produire deux sm en meme temps, les snle sont dephasés donc 1. Tous est assemblée hors de france sauf les hollandais (là c’est les composants qui seront en parti fait la bas). Pour moi, il y a encore de quoi faire. Et surtout on peut accelerer le cycle, il me semble qu’on peut passer de 10 a 4 ans pour un ssk Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant