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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon

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c'est marrant de constater que les ingés se rapprochent "naturellement" lors des discussions sans pour autant connaitre le métier des autres.

Entre agro c'est terrible, on se reconnais vite... Un pote biologiste a fait le même constat.
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@Karg SeQui n'est pas con à 20 ans ?

Le temps ne fait rien à l'affaire

Moi, qui balance entre deux âges

J´leur adresse à tous un message

Le temps ne fait rien à l´affaire

Quand on est c.., on est c..

Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père

Elle est facile, oui  =D ... mais ça fait toujours plaisir !  :lol:

:oops:

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50% de ma promo (spé mécanique) est partie faire un master type Commerce ou MBA. Ce n'est pas parce que l'école "inculque" le capitalisme, loin de là d'ailleurs, mais juste parce que c'est la "mode". Et que ça gagne plus, accessoirement...

C'est une constante actuelle : moins de monde qui veut faire des études pointues qui sont semées d'embuches et ne rapportent pas ("salaire" d'un thésard, d'en enseignant chercheur ou d'un chercheur = peanuts en regard de l'investissement en temps, energie et retard sur les années de retraites) et plus de monde qui veut du gros brouzouf vite (génération Y ??)

Il est donc logique d'avoir en sortie une surdose de MBA qui forcément étant en surnombre sont moins selectionnés (donc moins bons) et au final moins bien payés

Et en corollaire moins de techniciens de haut niveau

On est en train de faire une société de cadres managériaux (dans les 5 à 10 ans qui viennent se sera prégnant) donc une armée mexicaine

Ca aussi ca annonce un avenir pas necessairement rose (trop de managers, pas assez de "cerveaux" = baisse de la qualité et quantité de la R&D )

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J'en ai fait une de grande école et je dirais que personne n'est obligé d'adhérer sans réserves aux préjugés de son milieu professionnel. Un peu de recul ne nuit pas. Question de personnalité en somme.  ;)

Ceci dit l'article de Marianne, un média qui est au vrai journalisme ce que la musique militaire est à la musique de Mozart, l'article de Marianne donc, est clairement à charge et fleure bon la rancoeur du bon petit niveleur par le bas qui hait par principe tout ce qui dépasse et a des compte à régler. C'est pourri de clichés ce papier.  :P

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Si 'article de Marianne prétend dans son introduction s'intéresser à toutes les grandes écoles, tous les exemples cités reviennent à deux groupes d'écoles : les IEP et les école de commerce. D'une part, le fait que les IEP soient des grandes écoles est sujet à discussion, et d'autre part il manque toutes les écoles scientifiques et d'ingénieurs dans leurs exemples, c'est à dire des gros bataillons parmi les 40 000 personnes composants lors de ces concours.

Ce que j'ai vraiment ressorti de mes cursus d'ingénieur (oui, j'en ai fait un et demi, et alors? Il me manquait des morceaux techniques pour cerner le problème) c'est la façon d'aborder la vie de façon cartésienne. Une méthode qui ne laisse prédominer l'émotionnel dans la prise de décision, mais bien le "pesage de patates", risques/occurrence/gain/coût. Et qu'on utilise également dans la vie quotidienne.

Concernant les recrutements et les castes, il y a des personnes butées partout. Donc oui, certains pensent qu'hors prépa point de salut. D'autre méprisent ceux qui ont suivi une CPGE. Ils n'ont juste pas compris que pour progresser, il faut aussi savoir se remettre en cause, bien que cela fasse partie, dans ma perception, du cartésianisme : il faut savoir "changer de dimension" (exemple : face à un problème penser en 3D au lieu de penser en 2D), il faut savoir prendre ce qu'il y a à prendre chez les autres (être humble). Au final, il faut être capable de changer son cadre de lecture, ou au moins admettre qu'il n'est pas absolu mais bien propre à soi.

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Les ingénieurs en France restent des références. Le rafale en est une preuve parfaite. La conception d'un avion de chasse de A à Z fait appel à un ensemble de compétences que possèdent très peu de pays. la France en fait partie. . .Et la quasi totalité est passé par une classe prépa :oops:

Tu prends l'exemple parfait de ce qui ne va pas en France ... on à de très belles "têtes d'oeufs", capable de pondre un Rafale, Concorde, TGV, Sous-Marin Nucléaire, Centrale Atomique, ce que 3 ou 4 nations max sont capable de faire par elles-mêmes ... mais on est incapable de les vendres ....

Pourquoi, car il n'y a qu'un seul formatage : le format X/ENA "crâne d'oeuf", aucune diversité, aucune imagination, aucune innovation, ... et quand le monde se met a changer 3x plus vite, quand les gens se mettent à penser autrement que selon le modèle ingénieurs des années 60 (Steve Jobs par ex ...) et bien le pays est largué en quelques années, et c'est pourquoi les français se réveillent maintenant avec la gueule de bois .... Ils sont capables de produire tout cela, mais incapables de le vendre et d'en tirer un profit suffisant que pour vivre et continuer à innover .....

D'autres produisent "moins" ou "inventent" moins ambitieux, mais au moins ils arrivent a vendre ce qu'ils produisent et donc continuent de progresser.

Lisez "Elite Academy" de Peter Gumble, ancien enseignant et directeur à Science PO, il dresse un portrait de cette France élitiste qui va droit dans le mur .... c'est à pleurer de rage.

Clairon

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Tu prends l'exemple parfait de ce qui ne va pas en France ... on à de très belles "têtes d'oeufs", capable de pondre un Rafale, Concorde, TGV, Sous-Marin Nucléaire, Centrale Atomique, ce que 3 ou 4 nations max sont capable de faire par elles-mêmes ... mais on est incapable de les vendres ....

Pourquoi, car il n'y a qu'un seul formatage : le format X/ENA "crâne d'oeuf", aucune diversité, aucune imagination, aucune innovation, ... et quand le monde se met a changer 3x plus vite, quand les gens se mettent à penser autrement que selon le modèle ingénieurs des années 60 (Steve Jobs par ex ...) et bien le pays est largué en quelques années, et c'est pourquoi les français se réveillent maintenant avec la gueule de bois .... Ils sont capables de produire tout cela, mais incapables de le vendre et d'en tirer un profit suffisant que pour vivre et continuer à innover .....

C'est la différence entre le "savoir-faire" et le "faire-savoir"...

(avec les délocalisation, on montre qu'on maîtrise le "savoir-faire-faire").

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Tu prends l'exemple parfait de ce qui ne va pas en France ... on à de très belles "têtes d'oeufs", capable de pondre un Rafale, Concorde, TGV, Sous-Marin Nucléaire, Centrale Atomique, ce que 3 ou 4 nations max sont capable de faire par elles-mêmes ... mais on est incapable de les vendres ....

L'Ingénieur(1) : J'ai fait un beau produit... à toi de jouer, Commercial !

Le Commercial(2) : Le produit est bien, moi je sais vendre... mais pour les marchés publics internationaux, j'ai besoin du soutien de l'Etat

Le Haut-Fonctionnaire(3) : Bon produit, bon commercial, j'apporte le soutien de l'Etat... dans le cadre de la politique générale que me définit le Politique

Le Politique(4) : Lois décidées par la Commission européenne ! Politique étrangère compatible avec Etats-Unis et OTAN ! Politique monétaire décidée par la BCE ! Politique commerciale compatible avec l'OMC ! Politique industrielle compatible avec l'Union européenne ! Politique financière décidée par les grands banquiers !...

Quoi, ça ne marche pas ? S'en fout... Pas d'alternative... Cercle de la raison... Opposants sont des fachos et des cocos... France trop petite suivre nos bons maîtres... Areuh... Areuh... Gaaaah...

Ce ne sont pas les ingénieurs qui sont le problème en France. Pas davantage que les chefs d'entreprise et commerciaux, ni que les hauts fonctionnaires.

La politique générale du pays est en cause... et elle n'est définie par aucun de ceux-là.

(1) Made in Ecole d'Ingénieur

(2) Made in Ecole de Commerce

(3) Made in ENA

(4) Made in... un peu partout...  =(

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La politique générale du pays est en cause... et elle n'est définie par aucun de ceux-là.

+1, l'exemple du rafale est le pire qui soit.

Cet avion pensé pour la guerre froide, n'a équipé l'ada que bien plus tard à cause de coupes sombres dans le programme qui ont retardé le release.

Comme à leur habitue nos politiques faisant les poches de la grande muette quand ca leur chante, bien plus facile que faire celles des autres corps de la fonction publique.

Or un pays n'exporte en armement que ce que son armée accepte d'utiliser, on ne vend pas un jet de combat sur le papier.

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2-3 remarques* en passant sur les "grandes" écoles (scientifiques) car il faut absolument distinguer 3-4 classes entre elles:

- ENS et ESPCI: une sélection basé sur la capacité à acquérir vite, étudiants faciles à vivre, peu de dogmatisme.

- X, Mines-Ponts, Centrales: des gens inutiles sans aucun avenir à l'international, se font laminer par les Ph.D. Le Problème de la France.

- Concours Commun Polytechnique: bon niveau, récupérable vis-à-vis de la concurrence internationale

- Ecoles privées: autant faire la fac... ça coûte moins cher et ça responsabilise les gamins...

* basé sur mes 7 ans d'expérience au coeur du système scientifique parisien.

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Tous ces jugements à l'emporte pièce sur les sortants des grandes écoles, comme s'ils étaient tous sortis d'un moule qu'ils auraient accepté docilement, en faisant des clones classés par origine, c'est rigolo.

Regarde au niveau des instances politiques et étatiques de l'état, la grande majorité sorte de l'ENA......

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Je vais quand même défendre une institution qui me tient à cœur et tenter de mettre fin à des "idées reçues" sur les "méchants ingénieurs formatés incapables et hautain de surcroit" :lol:

1°) formation bourrage de crâne.

De loin l' affirmation la plus fausse. la classe préparatoire notamment scientifique insiste exclusivement sur la réflexion. Réflexion qui doit s'appuyer sue des connaissances de bases. Les dS, épreuves de concours font largement appel à ces qualités. Comparez une épreuve provenant d'une faculté lambda et d'une classe prépa lambda vous serez surpris. La encore on crée pas des génies. Ca reste qu'une formation bac+2. . . Mais à ce niveau d'étude du moins en France ça reste une référence dans la formation des étudiants.

2°) Elèves hautains qui pensent que la Terre est indigne de les porter.

Ca existe et c'est fort dommage. Toutefois c'est un problème d'individus et d'éducation. En aucun la classe prépa inculque à ses élèves cette pseudo supériorité inhérente à cette formation. Ca serait même plutôt le contraire. Au vu du niveau exigée beaucoup d'élèves premier de classe au lycée se retrouve en queue de peloton. . .Ca forge une certaine humilité. De plus en science l'humilité est une vertu. Je ne me rappelle pas le nombre de fois où les profs tentent de relativiser nos "exploits" en nous faisant comprendre que l'on sait rien et qu'on a toujours à apprendre de l'autre. D'expériences personnelles (toutes petites. Je suis encore en étude =)) dans l'école d'ingénieur dans laquelle je me trouve les étudiants les plus hautains et sur de leur formation précédentes ne sont clairement pas les élèves issus des classes prépas. Mais c'est vrai certain prennent le melon. C'est dommage et la vie se chargera de dégonfler leurs vaines vanités. L'expérience est irremplaçable et c'est pas un jeunot de 23 ans tout ingénieur qu'il soit qui apprendra qq chose au technicien spécialiste avec 20 ans d'ancienneté. . .

3°) Formatage universel

C'est vrai c'est le principal défaut reproché aux ingénieurs sortants du moule. Le  niveau d'exigence est si élevé qu'un certain conditionnement apparaît. Avoir la bonne réponse ne suffit pas il faut savoir la présenter par une rédaction dès plus rigoureuse. Les résultats doivent être présenté sous une forme et pas une autre. C'est le prix de la rigueur. Pour le prix d'une compréhension totale des phénomènes étudiées on perd en créativité. Mais la encore la classe prépa ne dure que 2 ans. C'est aux élèves, ensuite, qui doivent faire la part des choses et retrouver une certaine autonomie et spontanéité.

Concernant l'exemple parfait de ce qui marche pas en France si dans quelques mois Dassault remporte le contrat du siècle ca deviendra l'exemple parfait de ce qui marche en France? Il me semble que tout les contrats "loupés" par Dassault s'expliquait essentiellement par le french bashing des anglo saxons. Il me semble que de la Corée à la Suisse en passant par les pays bas Dassault a réussi montrer qu'elle avait l'appareil le plus adapté. Donc que les ingé et commerciaux ont fait leur boulot (et plutôt bien) mais que la concurrence a dit : je suis américain. Ca serait ça notre défaut principal? Qu'en fait on forme des ingénieurs et commerciaux français? >:(

Ce qui me choque le plus et pour rester dans le thème du fil c'est le fait de lyncher des jeunes qui sont tout sauf des nantis. Cette formation ultra sélective n'admet aucun passe droit et reste accessible à tout français méritant et ce quelque soit son milieu d'origine. Et même si les classes CSP+ sont surreprésentés c'e

st du principalement à l'éducation et à certaines valeurs inculqués aux enfants (et non à un gros compte en banque) sans faire obstacle aux autres. Et ce système (qui comprend des imperfections) mériteraient qu'on se batte pour lui et non le dénoncer car c'est tendance.

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Regarde au niveau des instances politiques et étatiques de l'état, la grande majorité sorte de l'ENA......

Ce qui bloque la France ce n'est pas l'origine énarque de sa classe dirigeante, mais le fait que nous ayons une gauche et un monde syndical qui pendant longtemps et encore à présent ont freiné les évolutions structurelles nécessaires du pays par leur opposition frontale à une démarche de réalisme économique. Et une droite qui pendant longtemps (sous Chirac notamment) n'a pas osé être elle-même et faire coûte que coûte ce qui correspondait à l'intérêt du pays, comme Schröder en Allemagne (qui lui est social-démocrate ironiquement). La mue social-démocrate de la gauche a trop longtemps tardé,* et même quand on faisait une politique réaliste à certains moments comme sous Jospin, c'était trop peu et en tenant simultanément un discours ancré à gauche qui contredisait ce que l'on faisait. Schizophrène la gauche ? Oui, c'est ce que disent à l'envie tous nos commentateurs politiques (même beaucoup de ceux qui sont de gauche) depuis longtemps, à longueur d'émissions de type "C dans l'air" par exemple, mais aussi dans les colonnes de nos journaux etc. Et c'est ce qui explique la déception de beaucoup d'électeurs de gauche une fois cette dernière arrivée au pouvoir, car ils voient bien qu'entre la politique menée et le discours tenu juste avant y a comme un hiatus...

Ce manque de réalisme a retardé les réformes quand la gauche était au pouvoir car c'était toujours trop peu, et aussi quand la droite l'était car l'opposition cumulée de la gauche et des syndicats faisait reculer trop souvent le gouvernement par manque de courage politique, ou édulcorait la réforme au point de la rendre moins efficace que prévu. Sur ce double discours de la gauche, l'exemple des retraites est flagrant. On avait dit à gauche que l'on reviendrait sur l'âge de départ à 62 ans de la réforme Fillon. Le fait-on? Non! On avait dit que cette réforme Fillon était injuste, qu'il fallait prendre l'argent là où il était (sous-entendu chez les entreprises et les classes aisées) mais comme on se rend compte que ça ne suffirait pas, hop on va augmenter la durée de cotisation, ce qui frappe tout le monde et revient à rallonger l'âge légal de départ à la retraite sans le dire et sans toucher à ce symbole ce qui est faux-cul. On va aussi ponctionner les cotisations patronales et salariales, mais on ne touchera pas aux régimes spéciaux ni aux avantages de retraite des fonctionnaires dans le calcul de leur pension, alors que l'on parle de justice et que pour cela il faudrait tout remettre à plat. Ceci alors que les Français selon les sondages ont enfin compris dans leur immense majorité que ce n'est pas par méchanceté ni vice que l'on réforme les retraites mais par nécessité.

Ce pays a du mal à avancer par la réforme et le compromis négocié et le fait avec retard, car on a trop longtemps abreuvé sa population de mythes et que la conversion au réalisme économique prend du temps car il faut changer les mentalités. Pendant ce temps le monde change vite, lui.

* En dépit de l'évolution social-démocrate récente dans les faits mais pas encore dans les mots du Président actuel.

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1°) formation bourrage de crâne.

Ouai, en math en prépa (post BTS/DUT) j'ai réussi a avoir des notes supérieurs qu'au Bac: le prof nous a donné une feuille de route avec les méthodes standard de résolution des exercices: on n'avait qu'a les testé une par une.

2°) Elèves hautains qui pensent que la Terre est indigne de les porter.

Ca existe et c'est fort dommage. Toutefois c'est un problème d'individus et d'éducation. En aucun la classe prépa inculque à ses élèves cette pseudo supériorité inhérente à cette formation

Tout à fait d'accord, c'est des connards prétentieux bien avant.

3°) Formatage universel

C'est vrai c'est le principal défaut reproché aux ingénieurs sortants du moule.

Faux débat, le problème c'est que nous n'avons pas d'ingénieur dans nos instance de décision: énarque et politicien (profession libéral à droite, fonctionnaire littéraire à gauche) ne comprennent rien à la technologie et à la science. La Chine est dirigés par des ingénieurs, l'Allemagne aussi dans une moindre mesure. Forcément ils ne traitent pas l'industrie (et l'agriculture) comme on la traite en France.

Ce qui bloque la France ce n'est pas l'origine énarque de sa classe dirigeante, mais le fait que nous ayons une gauche et un monde syndical qui pendant longtemps et encore à présent ont freiné les évolutions structurelles nécessaires du pays par leur opposition frontale à une démarche de réalisme économique.

C'est vrai que les corporations de droite (médecin, avocat, notaire, buraliste, taxi, grande entreprise qui rincent) n'ont aucun influence dans l'écrasement de nos PME. La droite est toute autant coupable que la gauche, elle n'a pas plus de courage politique. Souvenez vous de Sarkozy et les taxi parisiens...
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C'est vrai que les corporations de droite (médecin, avocat, notaire, buraliste, taxi, grande entreprise qui rincent) n'ont aucun influence dans l'écrasement de nos PME. La droite est toute autant coupable que la gauche, elle n'a pas plus de courage politique. Souvenez vous de Sarkozy et les taxi parisiens...

Les taxis OK... C'est vrai que ça compte, les taxis.  :rolleyes: Mais la réforme Fillon des retraites ce fut 30 milliards d'économies réalisées sur le régime général, mesures imposées au final face à des manifs énormes durant des mois. On va voir ce qu'il en sera de la réforme Hollande. On parle déjà d'un enjeu de 7 milliards. Et on ne touchera ni les régimes spéciaux (ce qu'a fait Fillon) ni le régime de la Fonction Publique. On n'est pas dans le même ordre de grandeur là.
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<tseu tseu pas de politique sur AD. Pour mettre tout le monde d'accord, gauche-droite même combat cad protection des privilèges des copains, des lobbies locaux, regionaux et européens et distanciation par rapport aux besoins/envies de la population

On a aussi les dirigeants qu'on mérite>

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Les taxis OK... C'est vrai que ça compte, les taxis.

Toute ces petites corporations nous coutent un point de croissance et quelques centaines de milliers d'emplois.

http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=18&Itemid=2&codenote=168

nb: le passage sur l'université est débile, celui sur l'agriculture est naïf (la PAC compense le dumping social, idéologique et environnemental).

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Toute ces petites corporations nous coutent un point de croissance et quelques centaines de milliers d'emplois.

http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=18&Itemid=2&codenote=168

nb: le passage sur l'université est débile, celui sur l'agriculture est naïf (la PAC compense le dumping social, idéologique et environnemental).

Et notre retard à prendre en compte les réalités économiques au niveau global ça nous coûte combien? Quand on compare le discours de certains sur les retraites en  2010 et celui qu'ils tiennent en 2013 c'est édifiant. Toujours une guerre de retard.
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Les pays sociaux démocrates nordiques ont fait ces réformes de fond dans les années 90. Nous on a fait les 35h, une réformette des retraites, et détaxé les bas salaires au lieu de former les gens à des emplois plus productif. On connait la suite. Enfin ça sert à rien de ressasser le passé, on connait les problèmes (corporation, fonctionnariat, administration aussi énorme qu'inefficace, trappe d'inactivité, bulle immobilière etc.) par contre personne ne sait comment s'y prendre pour faire ces réformes rapidement.

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A mon sens, un des gros soucis c'est que nos politiques économiques ont surtout privilégié la demande (augmenter la consomation) au lieu de l'offre (diminuer les charges des entreprise). Les deux bords l'ont fait : la gauche plutôt par idéologie et la droite plutôt par clientélisme).

Ce n'est que depuis trés recemment que l'on tente de changer notre fusil d'épaule. Cette approche keynesienne basée sur la demande pouvait marcher avant la modialisation. Mais depuis que cette dernière est devenue omniprésente, ça ne marche plus (l'augmentation de la consomation se traduisant surtout par une augmentation des... importations).

L'autre gros souci que je vois, c'est l'absence de choix sectoriel clair pour notre industrie, voire même des mauvais choix. Je crois qu'il faut que nous mettions le paquet sur les industries porteuses (cad alliant un gros potentiel de croissance à une faible exposition à la concurrence des pays à bas coûts) et que nous n'ayons aucun scrupules à nous "débarraser" des autres industries, ou du moins, à ne pas les subventionner ! A ce titre les diverses "primes à la casse" destinées à pousser les gens à changer de voiture étaient une hérésie sans nom.

Mais bon, tout ça suppose un certain courage politique...

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L'autre gros souci que je vois, c'est l'absence de choix sectoriel clair pour notre industrie, voire même des mauvais choix. Je crois qu'il faut que nous mettions le paquet sur les industries porteuses (cad alliant un gros potentiel de croissance à une faible exposition à la concurrence des pays à bas coûts) et que nous n'ayons aucun scrupules à nous "débarraser" des autres industries, ou du moins, à ne pas les subventionner !

On sus le faire dans le passé pour créer Airbus, le programme Ariane, le TGV et nos réacteurs nucléaires. Il est complètement hallucinant de voir l'absence de politique industriel dans les secteurs d'avenir qui sont déjà identifiable: nano matériaux, batterie à très longue durée pour l'automobile, biotechnologie (on doit faire émerger un champion de la taille de Monsanto au niveau européen, voir plus gros en élargissant sur la médecine humaine et animale, mais c'est impossible si on refuse ces technologies), le nucléaire de 4ème génération.
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A mon sens, un des gros soucis c'est que nos politiques économiques ont surtout privilégié la demande (augmenter la consomation) au lieu de l'offre (diminuer les charges des entreprise). Les deux bords l'ont fait : la gauche plutôt par idéologie et la droite plutôt par clientélisme).

Ce n'est que depuis trés recemment que l'on tente de changer notre fusil d'épaule. Cette approche keynesienne basée sur la demande pouvait marcher avant la modialisation. Mais depuis que cette dernière est devenue omniprésente, ça ne marche plus (l'augmentation de la consomation se traduisant surtout par une augmentation des... importations).

L'autre gros souci que je vois, c'est l'absence de choix sectoriel clair pour notre industrie, voire même des mauvais choix. Je crois qu'il faut que nous mettions le paquet sur les industries porteuses (cad alliant un gros potentiel de croissance à une faible exposition à la concurrence des pays à bas coûts) et que nous n'ayons aucun scrupules à nous "débarraser" des autres industries, ou du moins, à ne pas les subventionner ! A ce titre les diverses "primes à la casse" destinées à pousser les gens à changer de voiture étaient une hérésie sans nom.

Mais bon, tout ça suppose un certain courage politique...

+10! Raoul Président!  =D

Euh, mais pas touche à nos SNLE hein Raoul? Promis?  :|

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On sus le faire dans le passé pour créer Airbus, le programme Ariane, le TGV et nos réacteurs nucléaires. Il est complètement hallucinant de voir l'absence de politique industriel dans les secteurs d'avenir qui sont déjà identifiable: nano matériaux, batterie à très longue durée pour l'automobile, biotechnologie (on doit faire émerger un champion de la taille de Monsanto au niveau européen, voir plus gros en élargissant sur la médecine humaine et animale, mais c'est impossible si on refuse ces technologies), le nucléaire de 4ème génération.

Sans oublier les entraves qu'on se met nous même concernant les travaux sur le Génétique (au sens large).

Pendant ce temps, de nombreux autres payys avancent dans ce domaine. Ils feront des découvertes avant nous et ces découvertes seront ensuites brevetées. On devra alors payer pour les utiliser  :-[

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On sus le faire dans le passé pour créer Airbus, le programme Ariane, le TGV et nos réacteurs nucléaires. Il est complètement hallucinant de voir l'absence de politique industriel dans les secteurs d'avenir qui sont déjà identifiable: nano matériaux, batterie à très longue durée pour l'automobile, biotechnologie (on doit faire émerger un champion de la taille de Monsanto au niveau européen, voir plus gros en élargissant sur la médecine humaine et animale, mais c'est impossible si on refuse ces technologies), le nucléaire de 4ème génération.

+ 10! Karg vice-Président!  =D

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