MontGros Posté(e) le 31 mai 2013 Share Posté(e) le 31 mai 2013 http://lebondosage.over-blog.fr/article-crise-et-demographie-118172188.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karg se Posté(e) le 1 juin 2013 Share Posté(e) le 1 juin 2013 @Gibbs, Kiwi de fer: je parle de cas particulier, mais de l'état général des populations d'origines immigrés. En moyenne les arabo-musulmans s'en sortent beaucoup plus mal que d'autres immigrations. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 1 juin 2013 Share Posté(e) le 1 juin 2013 Là d'accord, même si c'est désagréable à dire. Mais à cause de quoi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 1 juin 2013 Share Posté(e) le 1 juin 2013 @Gibbs, Kiwi de fer: je parle de cas particulier, mais de l'état général des populations d'origines immigrés. En moyenne les arabo-musulmans s'en sortent beaucoup plus mal que d'autres immigrations. peut-être le fait qu'il reste en communauté et donc pas de mélange aussi nombreux . et puis d'ordres traditionnel ,il est vrai que la religion peu posé problème dans un sens comme de l'autres (pour l'arabo musulman comme pour le français de "souche" ) . se marié avec quelqu'un d'une autres religion s'est pas bien vu pour une famille de Musulmans ,et pour la famille d'un gaulois ou une gauloise la peur du côté religion et toute la tradition qui va avec (US et coutume ) sa rebute de voir un de leurs rejetons s'unir avec un musulman ou une musulmane . tout comme on peu trouvé des Français de souche qui n'aime pas les musulmans et voudront jamais qu'un de leurs enfants ne fassent union avec un Musulman ou une musulmane ,mais faut dire que de se côté là les gens font quand même plus se qu'ils veulent et s'ont prêt à cassé avec la famille . combien de jeune Française d'origine maghrébine qui n'ont pas put se marié avec un Français non Musulman ,car s'était sortir du carcan familiale ? un exemple :on connait des Marocains super gentil ,leur fille sortait avec un "Français de souche " non musulman et était bien parti pour faire sa vie avec ...sauf qu'ils ont changé ses "plans" et s'est marié avec un gars venant du bled ... et sa s'est pas un exemple isolé ;) enfin si vous voyez se que je veux expliqué (je voudrais pas de mauvaise interprétation :P ) . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 3 juin 2013 Share Posté(e) le 3 juin 2013 Un petit article toujours acide de H16 sur une solution pour résoudre le problème de la dette: Il y a quelques années, on lisait avec un peu d’étonnement (ici par exemple) que la dette publique n’était pas un problème, qu’il fallait boire frais, que tout était sous contrôle et qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Après tout, un État comme la France ne peut pas faire faillite, et puis la dette est bien soutenable, youkaïdi, youkaïda, restons détendus. Les années passant, le discours s’est dilué (comme là par exemple), tant il est vrai que les finances des pays ne se sont pas améliorées. Heureusement, la France n’est pas à cours de bonnes idées ! Oui, maintenant, il semble clair que les montants de dette sont effectivement colossaux, et que la soutenabilité de cette dette n’est plus tip-top assurée ; d’ailleurs, le sujet revient, discrètement, de temps en temps, sur les plateaux télé et l’un ou l’autre article dans un média qui se sera laissé aller à une réflexion sur le sujet (entre deux saillies d’idiote pneumatique de télé-réalité). Parfois, on découvre un éclair de lucidité dans la bouche d’un ministre (Michel Sapin en fit un peu les frais dernièrement). Et il est vrai que les chiffres laissent songeur : pas loin de 2000 milliards d’euros de dette étatique turbo-libérale, non compris les engagements des retraites, soultes diverses et autres régimes spéciaux (ultra-libéraux, je vous le rappelle), tout ça finit par se voir. Et oui, décidément, lorsqu’on doit exprimer une dette publique en notation scientifique, c’est que ce nombre est devenu très gros. Pas étonnant, donc, que des armées d’économistes se soient penchés sur la question lancinante : comment rembourser tout ça ? À la fin du mois de mai, ce fut un certain Jacques Delpla qui s’y est collé et qui, dans un article sur Challenges, serré comme une course hippique de chevaux sous amphétamines, nous explique comment nous en sortir avec brio. Avant de regarder LA solution de Delpla, il faut se rappeler que notre bonhomme n’est pas un complet inconnu (disons, presque pas : miracle de Wikipédia, même les fossoyeurs du peuple trouveront page à leur nom) : c’est un des soldats de la phalange keynésienne des Attali-boys, qui a participé, en son temps, à la Commission du même tonneau qui était parvenue à nous faire bien rire avec des propositions dont nous avons vu à quel point elles furent à la fois praticables et pratiquées. Au passage, on ne s’étonnera même pas que le site dédié à cette « libération de la croissance » affiche maintenant un magnifique panneau, parfaitement en phase avec la réalité de terrain vécue en France : "libération de la croissance française : 404 not found" Oui, un « 404 Not Found » pour la libération de la croissance en France, c’est parfaitement exact. Du reste, n’oublions pas qu’avec la puissance d’analyse d’Attali, chaque solution peut trouver un problème à la hauteur de cette référence de la pensée (il suffira de lire la consternante interview que son altesse intellectuelle aura accordée à la RTBF pour écarquiller les yeux deux minutes sur le « libéralisme ultra extrême » de la Commission européenne). On est donc en de bonnes mains lorsque notre économiste propose donc, en guise d’économies pour l’État, un petit calcul simple, voire simpliste : une taxe exceptionnelle qui s’appliquerait, en une fois, à un taux de 17 % sur tout le patrimoine de chaque Français au-delà de 30.000 euros. Le bonheur, c’est simple comme un coup de trique, surtout qu’avec ce qui s’est passé à Chypre, on peut maintenant ouvertement parler de spolier purement et simplement les Français sans que les gens ne bondissent. Mieux : pour ce brave Delpla, tout ceci est même carrément libéral (mais pas néo ou ultra, ne poussons pas) : « C’est une taxe libérale (et libératrice) à la Maurice Allais. Cette opération est, en moyenne, neutre sur le patrimoine des ménages: moins de patrimoine aujourd’hui contre moins de dette publique. » Ben voyons, les enfants, c’est neutre et libératoire ! Ainsi, les épargnants français, pas du tout épargnés par cette nouvelle ponction (en plus de toutes les autres), vont continuer de se comporter de façon parfaitement neutre et libératoire. Il n’y aura pas de fuites de capitaux. Il n’y aura pas de mouvements de protestation. Il n’y aura pas de tentatives multiples et plus ou moins désespérées d’échapper à cette énormité. Excellent pour la consommation. Génial pour la production. Super pour l’investissement. Ainsi, cette méthode simple et libératoire ne va pas du tout inciter le gouvernement à continuer la gabegie comme devant. Une fois la dette annulée (en imaginant que l’opération soit effectivement possible ainsi), imaginer que le gouvernement va subitement sucrer l’équivalent de l’impôt sur le revenu (qui sert, actuellement, à payer les intérêts d’une dette qu’on suppose donc évaporée), c’est imaginer qu’il est prêt à s’asseoir sur un gros paquet juteux de 50 milliards d’euros. Au moins, en terme de naïveté, Delpla ne fait pas dans la demi-mesure et s’offre ici un splif à 50 milliards. Et surtout, l’opération prônée par notre économiste aboutit à la situation amusante d’un patrimoine français amputé de plusieurs pourcents, patrimoine qui sera donc concédé à ceux qui détiennent notre dette, soit… des étrangers. Reste à savoir si le peuple français peut vivre avec 15% du Louvre, de Versailles ou de leur propre baraque appartenant à des Qataris ou des Chinois. Je doute. Bref : que d’excellentes raisons pour mettre en place un tel système, au vu des bénéfices retirés (relancer le bastringue socialiste pendant 40 ans, avec encore plus d’assistanat, de redistribution, de misère et de plans sociaux). Et puis, il faut bien se rendre à l’évidence : c’est beaucoup plus rigolo de spolier les citoyens, le peuple, que tout autre parti dans ces opérations de dette. D’abord, ils sont plus nombreux, ce qui entraîne une somme plus petite à ponctionner par tête de pipe. Ensuite, ils sont plus petits, désorganisés et pas très futés, ce qui fait autant de bonnes raisons d’aller leur cogner dessus. Maintenant, si on revient à la réalité de ce qu’est la dette étatique française, force est de constater que ce n’est certainement pas à tout le monde, dans le même sac, de payer les pots cassés. Il y a bien des responsables, et c’est bien à eux de prendre leurs pertes. D’ailleurs, si l’on y réfléchit deux minutes, la dette est, par nature, un engagement des politiciens au-delà de la durée de leur propre mandat. En clair, ces crapules ont signé pour un prêt qu’ils n’auront jamais à rembourser. Et, de crapules en crapules, chacun se refile la patate chaude jusqu’au point de non retour (avertissement : le déchargement, c’est maintenant). La dette, on s’en doute, ne sera pas remboursée. Trop grosse, dans un pays atone, gouvernée par des imbéciles, des incultes ou des clowns sinistres, elle ne pourra jamais l’être. Il n’y a que trois sorties possibles : l’inflation, le défaut ou la spoliation du peuple. L’inflation est déjà prévue, mais, comme le dentifrice, elle sera difficile à remettre dans le tube une fois qu’elle sera brusquement sortie ; ne pariez pas sur la sagacité des élites qui nous gouvernent pour se calmer à temps. La spoliation du peuple, on l’a vue à Chypre, semble aller d’elle-même tant elle est douillettement installée dans le crâne de nos économistes. Quant au défaut, qui aurait renvoyé les créditeurs à leur lourde responsabilité d’avoir tant prêté à des jean-foutres, des escrocs, des voleurs et des démagogues cyniques, qui aurait d’ailleurs conduit cette belle bande d’arsouilles sinistres à la potence ou la prison, ce défaut sera soigneusement évité. http://h16free.com/2013/06/03/24080-encore-de-bonnes-idees-pour-rembourser-la-dette Avec le lien, il y a tous les liens du texte. En France, on a pas de pétrole, on a des idées. Enfin, les idées que l'on mérite Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 3 juin 2013 Share Posté(e) le 3 juin 2013 Et puis, il faut bien se rendre à l’évidence : c’est beaucoup plus rigolo de spolier les citoyens, le peuple, que tout autre parti dans ces opérations de dette. D’abord, ils sont plus nombreux, ce qui entraîne une somme plus petite à ponctionner par tête de pipe. Ensuite, ils sont plus petits, désorganisés et pas très futés, ce qui fait autant de bonnes raisons d’aller leur cogner dessus. Je crains malheureusement que ce soit le pari des "meilleurs d'entres nous" qui nous gouvernent. Est ce l'obsession de FH de défaire ce qu'a fait NS qui l'amène à taper sur ce statut?, histoire de pousser tous ces gens à faire du black. Point de vue : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130603trib000768061/auto-entrepreneurs-pourquoi-tant-de-hargne-.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 juin 2013 Share Posté(e) le 3 juin 2013 Maintenant le statut d'auto-entrepreneur n'a jamais donné de grands résultats : les "entrepreneurs" vivotent tant bien que mal tout en faisant du tort aux entreprises classiques.Je suis étonné par le ton de l'article. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 3 juin 2013 Share Posté(e) le 3 juin 2013 Maintenant le statut d'auto-entrepreneur n'a jamais donné de grands résultats : les "entrepreneurs" vivotent tant bien que mal tout en faisant du tort aux entreprises classiques. Je suis étonné par le ton de l'article. Du tort? je ne serai pas aussi affirmatif. Beaucoup de gens qui se sont installés en auto entrepreneur avaient déjà une activité au noir, et ont cherché à légaliser leur situation. Les autres se faisant un revenu d'appoint. L'auto-entrepreneur peut aussi être le tremplin pour lancer une activité et ensuite passer dans un statut conventionnel d'entreprise avec employés..etc, même si les exmples sont peu nombreux ils existent. Ensuite ca devrait coller avec l'esprit d'entreprenariat que le gouvernement souhaite distiler dans les écoles :P Le problème c'est pas le statut d'auto entrepreneur, c'est le niveau de charges appliquées à l'entreprise en général. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 3 juin 2013 Share Posté(e) le 3 juin 2013 Ce n’était pas une promesse de Hollande de défaire tout ce que l'ancien président a mis en place?Les entrepreneurs ont du mal car ils sont écrasés par les impôts et réglementation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 4 juin 2013 Share Posté(e) le 4 juin 2013 Le monopole de la Sécurité sociale est condamné. C'est juste une petite question de temps:http://podcast.rmc.fr/channel215/20130604_carrement_brunet_0.mp3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 Ce n’était pas une promesse de Hollande de défaire tout ce que l'ancien président a mis en place? Les entrepreneurs ont du mal car ils sont écrasés par les impôts et réglementation. non, il a promis de défaire les projets sur lesquels ils se sont opposés, ou de reformuler ceux qui semblaient nécessaires mais non formulés de la "bonne" façon en France, tout le monde a du mal, pas que les entrepreneurs. la hausse d'impôts additionné à la perte d'allocations et autres des classes moyennes va faire plus mal au pays que les sommes économisées par l'état (pour faire plaisir à un dogme des 3% non prouvé en plus). ce que je trouve regrettable dans les nouvelles mesures annoncées, c'est que tout soit basé sur un salaire absolu, alors que gagner 5000 euros en région parisienne ne représente pas du tout la même chose que 5000 euros en province (grande ville ou campagne)... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 3%, un dogme?Notre deficite actuel représente 25% du budget gouvernemental. Combien de temps tiens-tu quand tu dépenses 25% de plus que tu ne gagnes? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 non, il a promis de défaire les projets sur lesquels ils se sont opposés, ou de reformuler ceux qui semblaient nécessaires mais non formulés de la "bonne" façon en France, tout le monde a du mal, pas que les entrepreneurs. la hausse d'impôts additionné à la perte d'allocations et autres des classes moyennes va faire plus mal au pays que les sommes économisées par l'état (pour faire plaisir à un dogme des 3% non prouvé en plus). ce que je trouve regrettable dans les nouvelles mesures annoncées, c'est que tout soit basé sur un salaire absolu, alors que gagner 5000 euros en région parisienne ne représente pas du tout la même chose que 5000 euros en province (grande ville ou campagne)... Ils se sont opposés à toutes les politiques de Nicolas Sarkozy..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 Ce n’était pas une promesse de Hollande de défaire tout ce que l'ancien président a mis en place? Non... malheureusement. Je pense au traité de Lisbonne de fin 2007, copie pour l'essentiel du traité constitutionnel refusé par référendum par les Français comme par les Néerlandais en 2005. C'est Sarkozy qui a mis la France au pas en faisant voter ce traité par le Parlement seul, comme si le Parlement avait le droit de défaire ce que le Peuple a fait. Naturellement, Sarkozy et l'UMP bénéficiaient de la pleine collaboration du PS pour cet attentat contre la démocratie. Et le PS une fois parvenu au pouvoir n'a évidemment pas défait ce qu'il avait aidé à commettre. De même que Sarkozy, qui avait fait campagne sur un projet de mini-révolution libérale, ne l'a pas mise en place en réalité, Hollande, qui avait juré de mettre la finance à sa place et de réviser le traité de début 2012 organisant la tutelle des institutions européennes sur les budgets nationaux, ne l'a pas fait : la loi sur la séparation des activités spéculatives des banques n'est qu'un faux semblant, comme l'admettent même les responsables bancaires, et le traité de tutelle budgétaire a bien été mis en place. Ces gouvernements, faibles pour faire une politique libérale (Sarkozy) comme pour faire une politique socialiste (Hollande) comme ils l'avaient pourtant promis aux Français qui leur avaient fait confiance, sont forts lorsqu'ils s'agit d'appliquer la tutelle des institutions européennes sur la France, en pleine compatibilité avec les intérêts à court terme des financiers. Ce qu'ils ont de fort leur est commun. Ce qu'ils ont de faible, ce sont les éléments décoratifs destinés à les différencier pour tromper le chaland. La politique de la France est depuis bien longtemps -vingt ans au bas mot- sur pilotage automatique. Naturellement, tout ceci se terminera mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 Oui mais pourquoi on en est là ? C'est la pratique du vote utile qui entraine le bipartisme ? L'achat des grands medias par des groupes financiers dont les principaux actionnaires sont des riches et qui limitent le champ des idées acceptables ? Les gens qui regardent la TV au lieu de lire ? D'ailleurs j'ai rarement entendu un homme politique ou un ministre de la culture encourager ses concitoyens à la lecture ou de former son opinion en mettant en concurrence un maximum de courants de pensées différents. (eux qui n'ont que le mot "liberté" à la bouche, ils veulent des moutons libres avec des loups libres oui :lol:). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 3%, un dogme? Notre déficit actuel représente 25% du budget gouvernemental. Combien de temps tiens-tu quand tu dépenses 25% de plus que tu ne gagnes? pas longtemps dans mon cas, mais je ne suis pas un état qui bat monnaie. et surtout nous sommes actuellement avec une croissance 0, en récession si on ôte les oeillières. est ce le moment d'une politique d'austérité ? nous sommes sur un forum de défense. nous savons parfaitement que nous manquons de navires... et de beaucoup de choses en fait. sans ces 3% à atteindre avant 20xx, l'état pourrait créer de l'activité sur les chantiers et dans les usines par exemple. d'un point de vue général il pourrait aussi décider de tout un tas de mesures pour favoriser l'économie... sauf qu'il n'y a pas d'argent en caisse donc il faut faire avec les 3% à atteindre font aussi qu'en plus de se serrer la ceinture, il faut tondre où l'on peut. sauf que les tondus, une fois qu'il n'y a plus de sous pour finir le mois, ils ne vont pas en plus s'acheter une renault, un dvd, une fringue,... donc en plus de ne pas relancer le travail, la politique menée (sous peine d'être automatiquement sanctionné par Bruxelles) casse la consommation. je ne dis pas qu'il faut vivre au dessus de ces moyens, je dis seulement est ce le moment ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 Non... malheureusement. Je pense au traité de Lisbonne de fin 2007, copie pour l'essentiel du traité constitutionnel refusé par référendum par les Français comme par les Néerlandais en 2005. C'est Sarkozy qui a mis la France au pas en faisant voter ce traité par le Parlement seul, comme si le Parlement avait le droit de défaire ce que le Peuple a fait. Naturellement, Sarkozy et l'UMP bénéficiaient de la pleine collaboration du PS pour cet attentat contre la démocratie. Et le PS une fois parvenu au pouvoir n'a évidemment pas défait ce qu'il avait aidé à commettre. De même que Sarkozy, qui avait fait campagne sur un projet de mini-révolution libérale, ne l'a pas mise en place en réalité, Hollande, qui avait juré de mettre la finance à sa place et de réviser le traité de début 2012 organisant la tutelle des institutions européennes sur les budgets nationaux, ne l'a pas fait : la loi sur la séparation des activités spéculatives des banques n'est qu'un faux semblant, comme l'admettent même les responsables bancaires, et le traité de tutelle budgétaire a bien été mis en place. Ces gouvernements, faibles pour faire une politique libérale (Sarkozy) comme pour faire une politique socialiste (Hollande) comme ils l'avaient pourtant promis aux Français qui leur avaient fait confiance, sont forts lorsqu'ils s'agit d'appliquer la tutelle des institutions européennes sur la France, en pleine compatibilité avec les intérêts à court terme des financiers. Ce qu'ils ont de fort leur est commun. Ce qu'ils ont de faible, ce sont les éléments décoratifs destinés à les différencier pour tromper le chaland. La politique de la France est depuis bien longtemps -vingt ans au bas mot- sur pilotage automatique. Naturellement, tout ceci se terminera mal. Je peux me tromper mais entre le non référendaire et la ratification du traité de Lisbonne par l'Assemblée Nationale, il y a eu une élection, présidentielle, et si mes souvenirs sont bons, législative, ayant portée au pouvoir des dirigeants ayant annoncés de longue date qu'un "traité simplifié" serait promu, signé et ratifié par eux. En outre c'est pas la même législature et le peuple s'est prononcé pour une majorité de représentants...favorable à un revirement... Après, la population française, en 2005, a-t-elle voté avec une majorité si écrasante en ayant une véritable opinion fondée en raison sur ce que contenait ou ne contenait pas ce projet de traité ? Car juridiquement ce n'était toujours pas une Constit' si mes souvenirs sont bons, mais un traité international de plus politiquement présenté comme une constitution. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 pas longtemps dans mon cas, mais je ne suis pas un état qui bat monnaie. et surtout nous sommes actuellement avec une croissance 0, en récession si on ôte les oeillières. est ce le moment d'une politique d'austérité ? nous sommes sur un forum de défense. nous savons parfaitement que nous manquons de navires... et de beaucoup de choses en fait. sans ces 3% à atteindre avant 20xx, l'état pourrait créer de l'activité sur les chantiers et dans les usines par exemple. d'un point de vue général il pourrait aussi décider de tout un tas de mesures pour favoriser l'économie... sauf qu'il n'y a pas d'argent en caisse donc il faut faire avec les 3% à atteindre font aussi qu'en plus de se serrer la ceinture, il faut tondre où l'on peut. sauf que les tondus, une fois qu'il n'y a plus de sous pour finir le mois, ils ne vont pas en plus s'acheter une renault, un dvd, une fringue,... donc en plus de ne pas relancer le travail, la politique menée (sous peine d'être automatiquement sanctionné par Bruxelles) casse la consommation. je ne dis pas qu'il faut vivre au dessus de ces moyens, je dis seulement est ce le moment ? Le Japon vit avec un deficit bien plus élevé depuis longtemps. Pour déterminer dans quelle mesure on vit au dessus de nos moyens il faudrait ne prendre en compte que les emprunts à l’étranger. Heureusement pour le Japon le gvnt précédent n'a pas eté reconduit. Ils songeaient à ouvrir la dette au reste du monde. Je pense qu'il y'a un critère assez simple c'est la balance commerciale. La balance commerciale déficitaire poussait sans doute à s'endetter a l'etranger mais il y'avait d'autres solutions comme ce que fait Abe actuellement. Nous on est foutu, on a décidé de se rééquilibrer en se coupant un bras...Peut être qu'a force d'appauvrir les salariés et petits entrepreneurs on va finir par ne plus importer mais avec un rendement ridicule, tant de PIB en moins pour 1% de deficit en moins, et combien de souffrances évitables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 5 juin 2013 Share Posté(e) le 5 juin 2013 Je peux me tromper mais entre le non référendaire et la ratification du traité de Lisbonne par l'Assemblée Nationale, il y a eu une élection, présidentielle, et si mes souvenirs sont bons, législative, ayant portée au pouvoir des dirigeants ayant annoncés de longue date qu'un "traité simplifié" serait promu, signé et ratifié par eux. En outre c'est pas la même législature et le peuple s'est prononcé pour une majorité de représentants...favorable à un revirement... Après, la population française, en 2005, a-t-elle voté avec une majorité si écrasante en ayant une véritable opinion fondée en raison sur ce que contenait ou ne contenait pas ce projet de traité ? Car juridiquement ce n'était toujours pas une Constit' si mes souvenirs sont bons, mais un traité international de plus politiquement présenté comme une constitution. Sarkozy n'a jamais promis de signer le même traité. - Je proposerai à nos partenaires de nous mettre d’accord sur un traité simplifié qui reprendra les dispositions du projet de traité constitutionnel nécessaires pour que l’Europe puisse se remettre en marche qui n’ont pas suscité de désaccord majeur durant la campagne référendaire. http://www.taurillon.org/Nicolas-Sarkozy-un-traite-simplifie-propose-au-Parlement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 6 juin 2013 Share Posté(e) le 6 juin 2013 Le Japon vit avec un deficit bien plus élevé depuis longtemps. Pour déterminer dans quelle mesure on vit au dessus de nos moyens il faudrait ne prendre en compte que les emprunts à l’étranger. Heureusement pour le Japon le gvnt précédent n'a pas eté reconduit. Ils songeaient à ouvrir la dette au reste du monde. Je pense qu'il y'a un critère assez simple c'est la balance commerciale. La balance commerciale déficitaire poussait sans doute à s'endetter a l'etranger mais il y'avait d'autres solutions comme ce que fait Abe actuellement. Nous on est foutu, on a décidé de se rééquilibrer en se coupant un bras...Peut être qu'a force d'appauvrir les salariés et petits entrepreneurs on va finir par ne plus importer mais avec un rendement ridicule, tant de PIB en moins pour 1% de deficit en moins, et combien de souffrances évitables. Les Japonais ont acheté pendant longtemps la dette nationale, et ils continuent à le faire, mais auront-ils encore assez d'argent pour continuer cela longtemps? Si le gouvernement précédent voulait ouvrir au reste du monde ce n'était pas par bêtise mais par nécessité j'imagine? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 6 juin 2013 Share Posté(e) le 6 juin 2013 En effet la forte épargne japonaise a permis au déficit de se financer en interne, donc moins soumis à la volatilité des marchés internationaux.Le déficit continuant à augmenter et la démographie en berne a réduit la capacité d’épargne et d'autofinancement de la dette, donc on a ouvert la porte aux marchés internationaux avec les risques que cela implique.Le gouvernement japonais a fait le choix de la fuite en avant pour faire chuter le yen et doper ses exportations, la bourse a flambé espérant une retombée directe sur l'économie réelle, mais rien n'est moins sur, surtout si la demande chinoise et internationale donne des signes de faiblesses.On jongle avec des grenades dégoupillées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 juin 2013 Share Posté(e) le 6 juin 2013 Les Japonais ont acheté pendant longtemps la dette nationale, et ils continuent à le faire, mais auront-ils encore assez d'argent pour continuer cela longtemps? Ben ça dépend surtout de la quantité de nouvelle monnaie créée par la Banque du Japon et utilisée notamment pour acheter des bons d'Etat japonais. Et comme l' "Abénomique" la doctrine économique du premier ministre Abe implique d'imprimer tout l'argent qu'il faudra pour "relancer la croissance"... la nouvelle monnaie ne risque pas de manquer. Seulement, les Japonais vieillissant, ils vont devoir de plus en plus vendre leurs bons d'Etat pour se payer une retraite... Le taux d'épargne japonais s'est effondré dans les dernières années, pour des raisons démographiques : la dénatalité est très ancienne et très profonde là-bas. Il faudra donc que la Banque du Japon imprime d'autant plus de nouvelle monnaie pour compenser non seulement les nouvelles dettes faites par l'Etat mais encore les ventes d'obligations réalisées par les Japonais à la retraite. Une spirale dont la sortie est assez difficile à voir... Le plus probable est que le Japon n'en sortira pas. Et cette spirale mène au final à la destruction de la monnaie et des dettes par hyperinflation. Une sorte de "remise à zéro" qui aura pour avantage de permettre de repartir sur des bases saines. Mais avec une population qui n'aura pas rajeuni... Et beaucoup de désordres et de souffrances lors de la phase d'hyperinflation, car un pays est alors en pratique dénué de moyen de paiement... Ce qui empêchait déjà de faire fonctionner une économie complexe moderne en 1922-23 (Allemagne), et sera probablement au moins aussi bloquant et destructeur sur une économie encore plus complexe telle que celle d'un pays développé des années 2010. Il serait beaucoup plus rapide, honnête et beaucoup moins destructeur de restructurer la dette franchement. En pratique, de simplement annoncer qu'une partie ne sera pas remboursée. Cela ouvrirait une période difficile, pas d'illusion là-dessus : découvrir que les pensions de retraite que l'on s'imaginait avoir capitalisées n'étaient qu'une illusion n'est pas agréable... Cependant les souffrances seraient moins grandes, ne serait-ce que parce que le système de paiement serait préservé, évitant la désorganisation massive d'une économie revenue au troc ( :O !) Le courage politique est malheureusement denrée rare, que ce soit au Japon, aux Etats-Unis, ou dans nos pays européens. La seule exception pour l'instant est l'Islande... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 6 juin 2013 Share Posté(e) le 6 juin 2013 Ben ça dépend surtout de la quantité de nouvelle monnaie créée par la Banque du Japon et utilisée notamment pour acheter des bons d'Etat japonais. Et comme l' "Abénomique" la doctrine économique du premier ministre Abe implique d'imprimer tout l'argent qu'il faudra pour "relancer la croissance"... la nouvelle monnaie ne risque pas de manquer. Seulement, les Japonais vieillissant, ils vont devoir de plus en plus vendre leurs bons d'Etat pour se payer une retraite... Le taux d'épargne japonais s'est effondré dans les dernières années, pour des raisons démographiques : la dénatalité est très ancienne et très profonde là-bas. Il faudra donc que la Banque du Japon imprime d'autant plus de nouvelle monnaie pour compenser non seulement les nouvelles dettes faites par l'Etat mais encore les ventes d'obligations réalisées par les Japonais à la retraite. Une spirale dont la sortie est assez difficile à voir... Le plus probable est que le Japon n'en sortira pas. Et cette spirale mène au final à la destruction de la monnaie et des dettes par hyperinflation. Une sorte de "remise à zéro" qui aura pour avantage de permettre de repartir sur des bases saines. Mais avec une population qui n'aura pas rajeuni... Et beaucoup de désordres et de souffrances lors de la phase d'hyperinflation, car un pays est alors en pratique dénué de moyen de paiement... Ce qui empêchait déjà de faire fonctionner une économie complexe moderne en 1922-23 (Allemagne), et sera probablement au moins aussi bloquant et destructeur sur une économie encore plus complexe telle que celle d'un pays développé des années 2010. Il serait beaucoup plus rapide, honnête et beaucoup moins destructeur de restructurer la dette franchement. En pratique, de simplement annoncer qu'une partie ne sera pas remboursée. Cela ouvrirait une période difficile, pas d'illusion là-dessus : découvrir que les pensions de retraite que l'on s'imaginait avoir capitalisées n'étaient qu'une illusion n'est pas agréable... Cependant les souffrances seraient moins grandes, ne serait-ce que parce que le système de paiement serait préservé, évitant la désorganisation massive d'une économie revenue au troc ( :O !) Le courage politique est malheureusement denrée rare, que ce soit au Japon, aux Etats-Unis, ou dans nos pays européens. La seule exception pour l'instant est l'Islande... Bien vu! ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karg se Posté(e) le 6 juin 2013 Share Posté(e) le 6 juin 2013 Vous croyez vraiment à des l'hyperinflations au Japon? J'y crois pas une seconde, leurs cibles d'inflation est à 2%, c'est pas la mer à boire. Par contre leur effondrement démographique est dramatique, mettre des robots et faire travailler les octogénaires ça va finir par avoir des limites. J'espère qu'ils vont finir par avoir une vrai politique familiale, parce que j'aimerai bien que mes petits enfin aient des mangas à lire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 juin 2013 Share Posté(e) le 6 juin 2013 Vous croyez vraiment à des l'hyperinflations au Japon? J'y crois pas une seconde, leurs cibles d'inflation est à 2%, c'est pas la mer à boire. C'est ce que le gouvernement japonais dit viser, en effet. Mais le résultat obligé d'une situation où l'on imprime de plus en plus d'argent (des montants faramineux) sans pouvoir s'arrêter sous peine de provoquer la faillite rapide de l'Etat (par défaut d'acheteurs des obligations d'Etat entraînant une remontée brutale des taux de refinancement, donc un creusement rapide du déficit, et finalement la désertion complète des acheteurs quel que soit le taux) n'est certainement pas une inflation à 2% !... C'est soit l'hyperinflation, soit la faillite de l'Etat sur sa dette. La deuxième solution est préférable, au sens de : très grave, mais tout de même "moins pire" que l'hyperinflation. Je la recommande, mais il est plus facile à un homme politique de demander "encore un instant, Monsieur le bourreau" et de repousser encore un peu la faillite... même si on la rend ainsi encore plus dommageable, et peut-être terrible. Sur ce sujet, j'ai trouvé très intéressant le livre When Money Dies: The Nightmare of Deficit Spending, Devaluation, and Hyperinflation in Weimar Germany. Réédition d'un livre historique des années 1960 décrivant par le menu les événements des années 1921-23 en Allemagne et les affres subies par la population, les absurdités folles et cruelles résultant de la "mort de la monnaie". Le livre est réputé avoir été une lecture de vacances d'été 2011 populaire parmi bien des habitants de salles de marché, notamment dans le monde anglo-saxon. On n'en parle pas volontiers à voix haute quand on est financier, ça n'est pas poli... mais on s'intéresse, quand même. la République allemande fut pratiquement réduite à une économie de troc. Cigares coûteux, oeuvres d'art et bijoux étaient échangés contre du pain ; un ticket de cinéma s'achetait pour telle quantité de charbon ; et une bouteille de paraffine pour une chemise de soie. Les gens observaient sans y pouvoir rien l'épargne de leur vie disparaître et leurs êtres chers éprouver la faim. Les finances de l'Allemagne descendaient dans le chaos, avec de graves désordres sociaux à la clé. (ma traduction) Par contre leur effondrement démographique est dramatique, mettre des robots et faire travailler les octogénaires ça va finir par avoir des limites. J'espère qu'ils vont finir par avoir une vrai politique familiale, parce que j'aimerai bien que mes petits enfin aient des mangas à lire... Sur ce sujet, il y a un facteur d'optimisme : lorsque les épargnes retraite des Japonais seront détruites, que ce soit par faillite ordonnée ou par hyperinflation, l'attitude "pas besoin d'élever des enfants, il suffit d'épargner pour sa retraite" prendra un GROS coup sur la tête... (Très) désagréable sur le moment, mais peut-être salutaire ? Une démonstration "inoubliable" du fait que seuls les enfants peuvent assurer la retraite de leurs parents... que ce soit à l'ancienne par solidarité familiale directe, ou par le détour d'une nation avec un système de retraite par répartition. De quoi fournir la "bonne" motivation au niveau individuel pour contribuer à stopper l'effondrement démographique du pays. Si on considère les intérêts de long terme de la nation et de la civilisation japonaise, l'effondrement des épargnes retraite est peut-être en réalité... une bénédiction du Ciel ! :O :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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