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[ICBM sol-sol]


Raoul

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Sinon n'est-il pas possible de consevoir un silos capable d'encaisser une TN de 1MT a 10/20m par exemple. Les MIRV ayant une CEP de 100m pour les meilleurs il en faudrait un nombre considérable pour détruire un seul silos.

Dans mon lien il parle d'un silos recouvert de sable capable d’encaisser une TN de 5MT en impact direct  :O

Non

1 Mt ca fait un cratère de d'un rayon de 100 à 300 m (selon la qualité du sol) avec une profondeur d'une trentaine de mètres

De quoi enterrer tout silo même par impact indirect (de proximité)

Et ce sans compter l'onde sismique qui va traverser les couches sédimentaires et bousiller l'electronique de lancement (si ce n'est pas le missile lui même)

Les meilleurs silos sont supposés encaisser en direct de l'ordre de la 30aine de KT et du 100-150kT à plusieurs dizaines de mètres

Dès qu'on passe cette charge c'est impossible à protéger (à moins d'enterrer le silo très profond, sous une montagne mais si le fond n'est pas touché le tunnel lui peut très bien etre rendu inopérant pas l'impact)

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Et sans oublier la densité de neutron rapides sur 1800m de rayon ...

D'ailleurs 1800m ce fut aussi le diamètre du cratère de l'essai a 15 Mt qui a surpris tout le monde lors de l'opération de Castle Bravo ... Vous savez l'essai ou les scientifiques et ingénieurs de Los Alamos se sont fait avoir par le rendement énergétique qu'ils n'avaient pas prévu aussi exponentiel du lithium 7, ou il y a eu grosso modo 5 mégatonne pas prévu du tout en +  :rolleyes:  (oho boulette  :-X)

  1800m et creusé dans le corail calcaire dense ! Et environ 30m de fond ... Ceci dit bon l'arme avait détonné près de la surface, un peu comme l'essai Ivy Mick

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Juste pour donner une idée des performances des tunneliers contemporains....

+ d'1 km en 1 mois (34 m par jour) pour celui-ci (dans des roches calcaires, donc moyennes en terme de dureté) ; diamètre de 10m compatible avec la plupart des TEL...

http://www.lemoniteur.fr/147-transport-et-infrastructures/article/actualite/19732561-tunnel-de-saverne-record-de-vitesse-battu-par-le-tunnelier

Pour celui-là (un peu plus ancien car datant de 2009), il s'agit de la roche dure (granitique) ; les vitesses de creusement varient de 1.09 à 2.6cm/minute soit de 14.4 à 37 m par jour (pas beaucoup plus que dans l'exemple avec une rioche moyenne... Normal car la dureté de la roche n'est pas le seul paramètre qui joue) ; diamètre de 11m.

http://www.aftes.asso.fr/contenus/upload/File/Publications/Autres/090611_FABRE_ROBERT_SCHWENZFEIER_Tunnelier_BPNL.pdf

Une paire d'heure seraient donc amplement suffisante pour finir de creuser des sorties qui seraient volontairement interrompue à 2 ou 3 m de la surface.

La durée de construction d'un unique snle (au pifomètre je dirais 3 ans) suffit pour créer un réseau totalisant une trentaine de km de tunnel.

A partir du moment où seule l'entrée serait connue, ça nous donne une surface de 3.14x30x30 = 2826km². Le nombre de tn pour contre-battre une telle surface est énorme.

Les icbm portant des charges mégatoniques étant de plus en plus rares, prenons l'exemple des ss18 russes ou des trident us (les 2 ont des tn de puissance comparable, cad autour de 500kt). On peut estimer que les rayon de destruction de ces tn pour un ground burst autour de 1km (en voyant large) ; il en faudrait donc plus de 900  :oops:

M^me en voyant encore plus large et en multipliant leur rayon d'efficacité par 2, il en faudrait encore 200 au bas mot (soit le chargement complet de 2 à 3 snle ohio ou presque la moitié des icbm russes).

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  • 2 weeks later...

Pas mal ce doc, même si sa conclusion est sans surprise ("aucune alternative n'offre le même niveau de dissuasion")... à partir du moment où cette dissuasion n'est pas (plus?) tout azimut.

C'est la prise en compte de la puissance US, notamment dans l'atlantique, et du fait que nous ne serons peut-être pas éternellement "alliés" qui fait que la posture basée sur un (très) faible nombre de snle paraît insatisfaisante.

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A partir du moment où seule l'entrée serait connue,

Jusqu'à ce qu'un traître fournisse la position des tunneliers (qui ne peuvent pas bouger, eux).

En plus les tunneliers ça coûte une fortune et c'est vraiment pas conçu pour rester à l'arrêt pendant des années (très mauvaise idée pour des engins mécaniques).

Il faudrait concevoir du matériel ad hoc et pouvoir le tester régulièrement (mais comment tester sans creuser?). Ce qui permettra à tout bon service de renseignement de les localiser (les vibrations dans la roche, ça s'entend très, très loin, un peu de matos à l'arrière d'une camionnette, trois sondes dans le sol pour la triangulation et le tour est joué).

A la rigueur, le principes des silos multiples (avec échange régulier des missiles) est plus réaliste.

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Jusqu'à ce qu'un traître fournisse la position des tunneliers (qui ne peuvent pas bouger, eux).

En plus les tunneliers ça coûte une fortune et c'est vraiment pas conçu pour rester à l'arrêt pendant des années (très mauvaise idée pour des engins mécaniques).

Il faudrait concevoir du matériel ad hoc et pouvoir le tester régulièrement (mais comment tester sans creuser?). Ce qui permettra à tout bon service de renseignement de les localiser (les vibrations dans la roche, ça s'entend très, très loin, un peu de matos à l'arrière d'une camionnette, trois sondes dans le sol pour la triangulation et le tour est joué).

A la rigueur, le principes des silos multiples (avec échange régulier des missiles) est plus réaliste.

Je veux bien admettre que "mon" concept est original, mais ça ne suffit pas à le discréditer.

Quelques posts plus haut (à moins que ce ne soit sur un autre fil...), on a rappelé que ce concept a été étudié parmi un dizaine d'autres lorsque les us envisageaient un remplacement de leur silo de minuteman (remplacement qui a été depuis abandonné). Les raisons invoquées pour ne pas adopté "mon" concept était la difficulté de transmission ainsi que le délai relativement long entre l'ordre de tir et le tir. A aucun moment, les objections que tu soulèves n'ont été évoquées. :-X

De plus, entre le moment où ces alternatives ont été étudiées et aujourd'hui, les tunneliers ont faits d'énormes progrès.

Je suis prêt à entendre toutes sortes d'objections, mais elles doivent être suffisamment argumentées et étayées.

Par ailleurs, l'hypothèse du traitre doit également être prise en compte lorsqu'on parle des snle (heure de sortie/entrée; périodicité des transmissions, itinéraires...).

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A partir du moment où seule l'entrée serait connue, ça nous donne une surface de 3.14x30x30 = 2826km². Le nombre de tn pour contre-battre une telle surface est énorme.

Les icbm portant des charges mégatoniques étant de plus en plus rares, prenons l'exemple des ss18 russes ou des trident us (les 2 ont des tn de puissance comparable, cad autour de 500kt). On peut estimer que les rayon de destruction de ces tn pour un ground burst autour de 1km (en voyant large) ; il en faudrait donc plus de 900  ROFL

M^me en voyant encore plus large et en multipliant leur rayon d'efficacité par 2, il en faudrait encore 200 au bas mot (soit le chargement complet de 2 à 3 snle ohio ou presque la moitié des icbm russes).

Un tunnelier bi-mode de 110 m de long et de 10 m de diamètre, fabriqué par Herrenknecht, leader mondial de ce marché.

le tunnelier est presque aussi grand qu'un SNLE ...

Il faut le stocker, l'acheminer sur des routes hors gabarit ...

Une tête de 50 kt sur le hangar des tunneliers

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Par ailleurs, l'hypothèse du traitre doit également être prise en compte lorsqu'on parle des snle (heure de sortie/entrée; périodicité des transmissions, itinéraires...).

  Oui et non, car ils sont gérés par notre MN et ou l'état lui met a disposition du service renseignement assez copieux pour la surveillance civile du personnel qui ne sait pas trop ou quand il est potentiellement espionné pour savoir s'il est "safe" ou pas :

  (j'imagine qu'ils font parti des cibles prio de la DGSE & DRCI et services spéciaux divers des armées quand aux outils de surveillance numérique sur internet, telephone ect ... Et je ne parle pas que des sous mariniers, mais tout le personnel de l'ile Longue ... Tout comme le personnel EADS astrium qui bosse sur les M51 sur leur site de prod, les personnels CEA pour nos têtes et recherche dans le domaine ... Bref un bon filet de renseignement du panier de crabe nucléaire français)

  Par contre, si on se dirigeait vers la construction de tunnels :  Qui le ferait au niveau masse ouvrière ? Et potentiellement un type de personnel (ouvrier de chantier du genre) + difficile a cibler, cerner que les ingés, techs qui sont autour de la dissuasion a l'Ile longue

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En fait, le tunnelier ayant servi à réaliser l'essentiel de l'ouvrage ne resterait pas dans les galeries. Ce n'est pas lui qui effectuerait le creusement final des sorties. Celui-ci serait effectué par des engins plus petits, éventuellement aidés par des explosifs.

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Par ailleurs, l'hypothèse du traitre doit également être prise en compte lorsqu'on parle des snle (heure de sortie/entrée; périodicité des transmissions, itinéraires...).

Pour les itinéraires, à mon avis seul le commandant les connaît dans le sous-marin avant le départ plus quelques gus à terre. C'est peu. La périodicité des transmissions (écoute passive) est forcément aléatoire sinon on est fous, et elle aussi doit n'être dévoilée qu'une fois en mer. Mêmes éléments que pour les itinéraires.

Les heures de sortie sont elles aussi très probablement connues de peu de personnes (un peu plus quand même que pour le reste) et sont dévoilées très certainement tardivement? Pour la rentrée ça n'a pas besoin d'être connu avant qu'on soit en mer.

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Pour l'itineraire du snle je pense que c'est plus sur que ca encore, il n'y a de defini qu'une zone de patrouille qui est certainement assez vaste, et qui deja doit etre connue de tres peu de monde. quand à la position exacte du soum...je pense qu'elle n'est absolument pas prevue a l'avance et que le commandant une fois dans sa zone se balade ou ça lui chante. il doit certainement rendre des comptes a intervalles planifié et irreguliers, de sorte que les rares dans le secret des dieux savent ou le soum etait lors de sa derniere trans...mais personne ne sait ou il va a part le commandant, et hors transmission personne ne sait ou il est precisemement (hormis le commandant et le personnel a bord qui s'occupe de la navigation...)

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Une paire d'heure seraient donc amplement suffisante pour finir de creuser des sorties qui seraient volontairement interrompue à 2 ou 3 m de la surface.

Gneuh?! Tu as déjà travaillé avec ce genre d'engin? meme des modele plus petit?

Tu veux percer verticalement - silos bouché - ou horizontalement - abri caverne bouché -?

Si tu veux percer seulement quelques dizaine de mètre de roches les techniques de forage minage sont bien plus rapide et efficace. Pour l'évacuation des gravats on pratique souvent un puit a l'avance dans lequel les gravats s'effondre naturellement, c'est le plan classique pour les abri anti atomique dont les acces serait enterré par la destruction de surface.

Un tunnel a quelques mètre de la surface n'est pas a l'abri d'une explosion nucléaire, abri de l'effondrement. Les profondeurs standards des abris stratégiques c'est plutôt 500m de roche dure. Certes le machin et sensé être caché et donc a priori pas d'impact direct envisagé ...

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Pour les itinéraires, à mon avis seul le commandant les connaît dans le sous-marin avant le départ plus quelques gus à terre. C'est peu. La périodicité des transmissions (écoute passive) est forcément aléatoire sinon on est fous, et elle aussi doit n'être dévoilée qu'une fois en mer. Mêmes éléments que pour les itinéraires.

Les heures de sortie sont elles aussi très probablement connues de peu de personnes (un peu plus quand même que pour le reste) et sont dévoilées très certainement tardivement? Pour la rentrée ça n'a pas besoin d'être connu avant qu'on soit en mer.

  On parle pas des itinéraires, l'ennemi n'en a pas besoin : Lui il a juste besoin des heures de départ a quelques heures près ... Il lui suffit d'avoir un SSN qui n'a pas été repéré a genre 50 miles du site pour potentiellement ne plus lacher notre SNLE sans même qu'il s'en rende compte en le suivant avec une grande distance de sécurité disons (car il est accompagné d'un de nos Rubis c'est chaud pendant plusieurs jours ou il sera difficile de tenter quoi que se soit) et il n'a plus qu'a attendre que le Rubis face demi tour en le considérent dilué et c'est parti ...

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   On parle pas des itinéraires, l'ennemi n'en a pas besoin : Lui il a juste besoin des heures de départ a quelques heures près ... Il lui suffit d'avoir un SSN qui n'a pas été repéré a genre 50 miles du site pour potentiellement ne plus lacher notre SNLE sans même qu'il s'en rende compte en le suivant avec une grande distance de sécurité disons (car il est accompagné d'un de nos Rubis c'est chaud pendant plusieurs jours ou il sera difficile de tenter quoi que se soit) et il n'a plus qu'a attendre que le Rubis face demi tour en le considérent dilué et c'est parti ...

Tu m'expliques comment sans le sillage du SNLE cible, le méchant SNA double le gentil SNA sans se faire répérer?! Une fois le SNLE dillué du point de vu du SNA gentil, il peut faire du camping dans le sillage pendant suffisament longtemps pour épuiser les solution de suivi de sillage.

De la meme maniere si le SNA méchant et ultra discret, une frégate peut bombarder au sonar actif basse fréquence le sillage du SNLE pour faire barriere.

Contourner la barrière pour récupérer le sillage de l'autre coté c'est un peu cavalier.

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Un SNLE qui sort et rentre est en "mesure silence", càd on utilise même pas un robinet pour faire couler de l'eau et c'est 2 litres d'eau par jour et par membre d'équipage (pour boire et se laver, même pas sur que l'on puisse tirer la chasse dans ces moments là).

Mesure prise en cas de probable rencontre, de tension internationale, de passage sur la ligne américaine au large d'Ouessant etc.

Autant dire qu'a ce moment là, un SNLE n'émet pas un seul bruit. Donc bon courage au SNA adverse pour le trouver et en plus échapper à l'escorte qui elle peut utiliser des sonars, alors que si le SNA fait de même il est mort.

Par surcroit le SNLE peut très bien, si ça lui pète, mettre en marche certaines machines et d'autres non, afin de changer sa signature sonores s'il se sait en danger et donc tromper les oreilles d'or du SNA adverse, qui seront incapable de le reconnaitre.

Puis bon nos derniers SNLE sont extrêmement discret donc je ne me fait pas trop de soucis pour eux  ;)

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Tu m'expliques comment sans le sillage du SNLE cible, le méchant SNA double le gentil SNA sans se faire répérer?! Une fois le SNLE dillué du point de vu du SNA gentil, il peut faire du camping dans le sillage pendant suffisament longtemps pour épuiser les solution de suivi de sillage.

De la meme maniere si le SNA méchant et ultra discret, une frégate peut bombarder au sonar actif basse fréquence le sillage du SNLE pour faire barriere.

Contourner la barrière pour récupérer le sillage de l'autre coté c'est un peu cavalier.

  Pour la frégate ok, mais le truc c'est qu'en période "rien a signaler" j'ai de grand doute qu'on aille si loin pour diluer un SNLE ... Soit justement la pure période pour un SSN très discret d'en profiter pour aller a la pêche aux infos s'il parvient a être suffisamment discret ... Hors on est dans une période ou il existe 2 types de SSN actuellement potentiellement + discrets que nos SNLE-NG car technologiquement + récent (Virginia et Astute) bon chance pour nous il s'agit pas spécialement d'ennemis

  Le fait est justement qu'il est dangereux de brandir les capacités de nos frégates, car il me semble bien que ce type de cas de figure ne sont pas spécifiquement utilisé (car a l'inverse d'être discret c'est mode gyrophare : on fait du tintamare pour que le SNLE se dilue, ça peu arriver, mais ça doit pas être si fréquent que ça ...)

 

Citer ce message

Un SNLE qui sort et rentre est en "mesure silence", càd on utilise même pas un robinet pour faire couler de l'eau et c'est 2 litres d'eau par jour et par membre d'équipage (pour boire et se laver, même pas sur que l'on puisse tirer la chasse dans ces moments là).

Mesure prise en cas de probable rencontre, de tension internationale, de passage sur la ligne américaine au large d'Ouessant etc.

Autant dire qu'a ce moment là, un SNLE n'émet pas un seul bruit. Donc bon courage au SNA adverse pour le trouver et en plus échapper à l'escorte qui elle peut utiliser des sonars, alors que si le SNA fait de même il est mort.

Par surcroit le SNLE peut très bien, si ça lui pète, mettre en marche certaines machines et d'autres non, afin de changer sa signature sonores s'il se sait en danger et donc tromper les oreilles d'or du SNA adverse, qui seront incapable de le reconnaitre.

Puis bon nos derniers SNLE sont extrêmement discret donc je ne me fait pas trop de soucis pour eux  Wink

  Vous vous cachez un peu trop derrière les capacités connues de nos SNLE et les bardas qu'on peut potentiellement déployer si on aurait un "doute" et notre expérience PATMAR & cie ...

  Sauf que vous oubliez un truc, on a des adversaires potentiels comme la marine US, qui avec ses SSN a près de 40 ans d'expérience en espionnage rapproché et reniflage avec les meilleurs SSN a disposition, bien que parfois ça eut tourné au drame car ils allaient trop loin avec leur façon "osées" d'aller renifler le derrière de certaines dames des mers vite outrées  :P  (didier !  =D )  L'USS Scorpion en est un bon exemple, ou ils sont tellement allé loin jusqu'a exceder l'union soviétique : Jusqu'a déclencher sa mise a mort par rétorsion ...

  On ne peut pas se cacher derrière notre technologie, notre posture, notre expérience patmar, nos procédures :  Avec des SSN US et des équipages qui ont reniflé le derrière jusqu'a l'inimaginable ... Certes après si ce n'est que les US ce n'est pas trop "grave" mais allez croire qu'ils n'ont jamais rien tenté et qu'on ne s'en serait pas aperçu : Moi je dis que c'est limite obligé que ça ait déja eut lieu ...

  Au niveau chinois, pour l'instant on a pas forcément a se faire peur : Ils n'ont pas assez de SSN et le reste tout en SSK qui ne crédibilisent pas, malgré leur nombre le fait qu'ils osent tenter le diable pour l'instant en venant renifler vers l'Ile Longue :

  _ Vu la situation géopolitique ces dernières années, les quelques SSN qu'ils ont ne quittent probablement jamais la mer de chine, Pacifique & océanie, ils en ont trop besoin régionalement pour l'éventualité du coup dur (la ou russes et USA eux en ont assez pour se permettre des ballades de par le monde spécialement pour renifler : Ils ont de quoi faire avec le reste pour les politiques régionales et appuis de leur SSBN en sorties)

  _ Leurs SSK ça serait trop risqué pour eux, trop loin de la mère patrie, et risque trop élevé de se faire descendre par un SSN français ou britannique s'ils jouaient aux cons vers l'entrée de la Manche ... (au moindre repérage ils pourraient ne pas pouvoir assumer le cumul de pression entre nos patmar et nos SSN européens)

  Russes :  Aucune idée quand a leur arsenal SSN actuel s'il était crédible actuellement pour le faire ou pas

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Gneuh?! Tu as déjà travaillé avec ce genre d'engin? meme des modele plus petit?

Heu, non. Et toi, t'as déjà piloté un snle, ou même un sna ?  :lol:

Les profondeurs standards des abris stratégiques c'est plutôt 500m de roche dure. Certes le machin et sensé être caché et donc a priori pas d'impact direct envisagé ...

Ha quand même !

La localisation de ces boyaux de sortie n'est pas sensée être connue (c'est la plus-value de la solution proposée par rapport aux silos). Pas d'impact direct à prévoir (sauf en cas de "contre-batterie" impliquant l'usages de centaines de têtes).

Encore une fois, je n'ai pas toutes les réponses techniques à vos questions (comme vous vous n'avez pas toutes les réponses concernant la sécurité des snle, notamment lors des phases critiques de leur navigation face à plusieurs sna). Je ne suis qu'un passionné (et contribuable) qui a constaté les choses suivantes :

- un de nos snle est déjà entrée en collision avec un confrère,

- la sécurité de l'Ile-Longue semble imparfaite,

- les usa contrôlent l'atlantique et peuvent facilement alloués un nombre important de sna à la surveillance de Brest,- même s'il n'est pas détecté, un seul snle n'offre pas la souplesse permettant de graduer notre riposte en cas de frappe anti-force nous visant,

- le concept de galeries avec sorties non-terminées a été étudié sérieusement et, s'il n'a pas été retenu, c'est en raison de pb de comm et de délais jugés trop longs entre l'ordre de tir et le tir (désolé mais pas en raison de vos objections)

- les effets d'explosions nukes contre les ouvrages enterrés sont exagérés. Même si l'ouvrage que je propose ne sera pas aussi solide qu'un bunker national russe, je rappelle qu'il a été estimé que ce type de bunker nécessite une explosion très proche pour être sévèrement endommagé (156m pour une tête de 100kt et 299m pour une tête de 475kt).

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Tu m'expliques comment sans le sillage du SNLE cible, le méchant SNA double le gentil SNA sans se faire répérer?! Une fois le SNLE dillué du point de vu du SNA gentil, il peut faire du camping dans le sillage pendant suffisament longtemps pour épuiser les solution de suivi de sillage.

De la meme maniere si le SNA méchant et ultra discret, une frégate peut bombarder au sonar actif basse fréquence le sillage du SNLE pour faire barriere.

Contourner la barrière pour récupérer le sillage de l'autre coté c'est un peu cavalier.

Là aussi, je n'ai pas toutes les réponses à ces questions.

Mais il y a quand même des indices qui doivent nous interroger.

De fait, l'une des missions des sna (us du moins, comme le souligne Alpacks) est la chasse aux snle (c'est pour ça qu'on les appellent parfois les hunter-killers d'ailleurs). Ce fait explique notamment pourquoi les snle russe restent proche de leurs côtes (lors de leur rares patrouilles).

Donc, cette menace de sna est jugée suffisamment importante par les russes pour qu'ils évitent d'aventurer leur snle dans l'Atlantique... Mais nous, nous devrions estimer que nos quelques vieilles frégates asm, ou nos antiques atl2 suffisent pour écarter cette menace de sna ?? :P :lol:

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Donc, cette menace de sna est jugée suffisamment importante par les russes pour qu'ils évitent d'aventurer leur snle dans l'Atlantique... Mais nous, nous devrions estimer que nos quelques vieilles frégates asm, ou nos antiques atl2 suffisent pour écarter cette menace de sna ?? :P :lol:

Sauf que les Russes, pour rejoindre l'Atlantique, passent par des zones assez précises. Ils sont donc facilement pistable par des SNA en attente.

Ce n’est pas du tout notre cas en France.

De plus à une époque les Russes avaient des soum assez bruyant et des sonars moins performants. Et ils le savaient très bien.

Et je ne vos pas pourquoi vous vous moquez de nos myens ASM qui sont très très bon.

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Sauf que les Russes, pour rejoindre l'Atlantique, passent par des zones assez précises. Ils sont donc facilement pistable par des SNA en attente.

Ce n’est pas du tout notre cas en France.

De plus à une époque les Russes avaient des soum assez bruyant et des sonars moins performants. Et ils le savaient très bien.

Et je ne vos pas pourquoi vous vous moquez de nos myens ASM qui sont très très bon.

Les parages de l'Ile-Longue constituent des "zones assez précises" me semble-t-il...

Sinon, je ne me moque pas de nos moyens asm que je juge de bonne qualité. Mais est-ce leur faire injure que de considérer qu'ils peuvent être mis en difficulté face à une ou deux dizaines de sna US (ces derniers en ont une cinquantaine) ?

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Bin non ...

J'ai pas le temps de faire des recherche ce matin mais quand je dis que les Russes passent pas des endroits précis c'est vraiment précis, du genre une zone profonde de 20 Km de large.

J'avais lu ça dans un livre sur l'espionnage sous marin pendant la guerre froide.

Je le ressort ce soir.

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Perso je ne m'en fais pas trop niveau lutte ASM concernant les USA, ils ne sont pas les plus réputés dans se domaine  O0

  Peut être, mais le fond du sujet concernait + leur capacité a accrocher un soum' depuis un SSN sans que celui ci ne s'en rende compte forcément ...

Avec des SSN neuf ou dans les + technologiques de l'histoire (virginia et seawolf) ils ont moyen de surprendre ... Le fond n'est pas leur niveau en lutte ASM qui est un spectre de compétence en surface & aérien ...

  Maintenant le danger c'est qu'une nation montante se mette a les immiter en se dirigeant vers une politique d'intense ratrapage techno et de construction de batiment pour avoir suffisamment de SSN pour oser loin de chez eux ... Pour l'instant ça va, d'ici 15 ans, s'ils possédaient ne seraient qu'une vingtaine de SSN ça pourrait se gater ...

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.

De fait, l'une des missions des sna (us du moins, comme le souligne Alpacks) est la chasse aux snle (c'est pour ça qu'on les appellent parfois les hunter-killers d'ailleurs). Ce fait explique notamment pourquoi les snle russe restent proche de leurs côtes (lors de leur rares patrouilles).

Donc, cette menace de sna est jugée suffisamment importante par les russes pour qu'ils évitent d'aventurer leur snle dans l'Atlantique... Mais nous, nous devrions estimer que nos quelques vieilles frégates asm, ou nos antiques atl2 suffisent pour écarter cette menace de sna ?? :P :lol:

Ce n'est totalement vrai. Les SNA US et Britons surveillaient les bases soviétiques pour y relever des indices d'activité. La stratégie soviétique russe ne consistait pas en cas de conflit ouvert à faire sortir quelques unités, mais à mettre à la mer EN MEME TEMPS TOUS LES MOYENS DISPOS.

Pour les SNLE de flotte du Nord, et c'est ce qui explique leurs patrouilles sous la calotte glaciaire, c'est la présence des barrières SOSUS dans le gap entre UK et Islande et ensuite entre Islande et Groenland. Enfin, la portée des missiles mis en oeuvre ne nécessitait plus de patrouille en Atlantique. Tout en leur permettant d'établir autour de leurs SNLE des "bastions"

J'ai lu aussi dans un autre post que les Sov auraient coulé l'USS Scorpion en rétorsion. Mort de rire, quand on connaît la couardise proverbiale de Brezhnev qui n'aurait JAMAIS donné un tel ordre. Il s'y est repris à au moins cinq fois avant d'appuyer sur le bouton lors d'un exercice dans lequel on lui demandait de tenir son rôle dans cette simulation !

A+

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