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Trops long de faire un résumé. Juste quelques points

La 21 panzerdiv. la plus proche,en l absence d ordres mettra des heures pour contre attaquer, trop tards ils sont déjà bien trop nombreux et attaquent les flancs.

La diversion du Bas de Calais marchera six ou sept semaine après le débarquement bloquant des renforts. Un record pour une ruse.

Les Jabo vont étriller tous les déplacements.

Rommel qui avait déjà subit cela en Afrique mais avoir raison contre l OKW...c est comme avoir tord jusqu au 6 juin

Les combats dans le bocage,absolument pas prévu ni entraîné par les Américains furent terrible, apprendre dans le sang et la mort...

A noter que j ai finit cette lecture adossé à un bunker au col de la Forclaz

 

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  • 2 weeks later...

J'ai enchainé : "comprendre le nazisme" ; "Le salaire de la destruction" ; "Les chasseurs noirs"... Là je lis "Le nazisme et l'antiquité" : que des livres d'Histoire sur le nazisme.

Je suis très nazi en ce moment. :ph34r:

Excellent "Le salaire de la destruction", portant sur l'économie nazie. Je le conseille et tous ceux qui s'intéressent un minimum à l'économie et qui cherche un autre point de vue sur la seconde guerre mondiale. C'est la première fois que je lisais ce mélange économie-Histoire, ça apporte vraiment un plus. Après faut aimer les chiffres et les rapports de production, mais ça passe, c'est bien écrit, pas excessif non plus.

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Tooze écrit bien. Je n'ai pas senti le côté assommant des chiffres, il y a finalement un nombre réduit mais suffisant de tableaux. En revanche, j'ai beaucoup apprécié l'étude des rapports de force entre dignitaires, les querelles en interne, l'évolution des politiques selon les débats en interne. En revanche, je n'ai que vaguement survolé son autre livre sur la période de l'entre-deux-guerres et il ne m'a pas attiré au point de l'acheter.

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Ce que je ne soupçonnais pas c'est à quel point Hitler était lucide sur l'écart économique avec les USA. Il sait de plus que ce sera l'hyperpuissance mondiale, ce qui motive son empressement. Une impression bien rendue dans le livre. Hitler n'a pas le temps, il sait que le temps joue contre lui car les Anglo-américains peuvent produire beaucoup plus. Même après la bataille de France il n'est absolument pas soulagé. Je comprends que le mec ait fini malade et taré vu le niveau de stress accumulé (bon il l'était déjà un peu avant aussi).

Le passage sur la main d'œuvre étrangère est glaçant. Des populations entières sont transformées en objets que l'on détruit pour produire. Le fait de montrer cela sous un angle économique fait vraiment ressortir l'inhumanité nazie. 

 

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  • 1 month later...

J'ai acheté ceci :

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L'auteur revient sur les caractéristiques de la Suisse : culture, histoire, inventions, organisation sociétale, questions de débats...

Le 30/11/2020 à 20:58, Surjoueur a dit :

Ce que je ne soupçonnais pas c'est à quel point Hitler était lucide sur l'écart économique avec les USA. Il sait de plus que ce sera l'hyperpuissance mondiale, ce qui motive son empressement.

Ce qui me surprend, j'ai toujours cru comprendre qu'il n'avait pas du tout su cerner la puissance des Etats-Unis, et les avait complètement sous-estimés. 

Mais c'est vrai que je ne connais quasi rien sur les aspects économiques de la Seconde Guerre mondiale. 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...
  • 1 month later...

Je viens de relire "la stratégie du choc" de N Klein 

Utiliser une crise (coup d état, catastrophe naturelle, guerre etc) pour "réformer" un pays, en réalité vendre ce qui est rentable à des entreprises privées étrangères.

Bien argumenté et bourré d exemples.

 

 

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Vu dans le dernier TNT un excellent article sur le couple AMX 13/SS 11.

Assez difficile à utiliser à l origine,( il faut suivre l objectif aux jumelles tout en corrigeant la trajectoire)

A la fin des années 60 il devient SACLOS, il suffit de maintenir la visée sur l objectif donc beaucoup plus facile à tirer avec succès.

L article fait le parralèle avec le Jaguar ( MMP et 40 CTA.

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  • 3 weeks later...

Je viens de dévorer "La Compagnie : Le Grand Roman de la CIA", de Robert Littell.

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Il s'agit d'un (long) roman basé sur des faits historiques (Berlin, la Baie des Cochons, la révolution de 1956...).

On plonge littéralement dans les méandres de l'espionnage durant la guerre froide (en gros, jusqu'à 1995), un peu romancé, certes, mais que je ne pense pas si loin de la vérité...

Je ne peux que vous conseiller ce livre, sans temps mort, et du genre qui nous laisse un grand vide quand on l'a terminé.

Modifié par ogo
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  • 2 weeks later...

Un celebre commentateur internet ayant le pseudonyme Father McKenzie est décédé hier.

On n’en parlera pas dans « le monde des livres » , il n’y aura pas une nécro dans l’Obs aux pages littéraires. Ni dans Télérama...
Ou Libé.
C’est pourtant un styliste de premier ordre qui vient de nous quitter... un digne fils de Céline...à des années lumières des progressistes ou des explosées dépressives qui rament dans ces magazines et qui sont les gloires de la société de la dislocation...

Un blog crée par des fans répertorie une bonne partie de ses textes acérés et plein d'humour.

Je mets le lien au risque de me faire bannir, mais tant pis :

https://fathermackenzie.wordpress.com

Et un texte que vous ne trouverez pas dans ce recueil. C'est son style, d'un seul jet, sans correction typographique ou stylistique.

RIP Father McKenzie

Citation

Rassurez vous .

Un peuple ne meurt pas « comme ça » .

C’est long , très long, plein de péripéties et de retournements de situations .

Certains peuples sont même parvenus à résister quasiment sans terres , les Arméniens par exemple . D’autres se sont réfugiés dans une religion sectorielle qui camoufle leur identité ethnique , comme les Druzes . 
D’autres reviennent du fond de l’ Histoire , comme les Amérindiens

Et il y a loin , très loin , entre la situation de ces peuples et la 
nôtre . La Reconquista a duré huit siècles . Le processus en cours a environ trente ans et n’a même pas encore donné les prémices de sa visibilité politique .

Il y a d’innombrables raisons d ‘ espérer et il n’est pas besoin d ‘espérer pour entreprendre . Nous n’avons , de toutes façons , pas d’ autres choix et peut être sortirons nous vivants et meilleurs de cette épreuve. La société française actuelle ne mérite d ‘ailleurs pas d’être défendue , puisqu’elle a engendrée cette situation d’auto destruction , 
même si « on » l’ y a bien aidé …

Des raisons d’ y croire ?

Tant qu’on est pas mort c’est qu’on est vivant , vrai pour les individus comme pour les peuples .

Personne ne sait faire d’un échec une réussite au delà d’un temps défini par la crédibilité du mensonge .

Ce qui n’est pas viable ne dure pas .

La pompe à phynance est à sec .

Les gens en ont marre , y compris « à gauche » .

Personne ne croit au dogme , comme en URSS , pas même et surtout pas les dirigeants .

L’arcature du dogme commence à dater , en particulier le pilier central , sacro-saint ( sans commentaires )

Il y a une contradiction de fond entre la façon dont ce pilier 
dogmatique a été sacralisé et les intérêts géopolitiques actuels de ceux qui l ‘ont construit depuis 45. Les gardiens du Temple commencent eux mêmes à diverger sur la conduite à tenir .

Nous ne sommes pas seuls , regardez vers l’ Est .

Que faire ?

Faites des enfants .

Elevez les dans la joie et l’amour ainsi que la fierté d’être ce qu’ils sont .

Cultivez vous , notre civilisation nous la portons d’ abord en nous mêmes , la connaître c’est la faire respecter , la faire passer , la faire vivre.

Gardez vos coutumes farouchement , droits dans vos bottes , vos fêtes , vos croyances , vos usages alimentaires , votre patrimoine culturel , pensez identitaire , veillez sur votre famille , vos amis , votre santé , conservez si possible un lien avec la terre , la campagne , la mer , la forêt ou la montagne.

Ne donnez pas une minute de temps de cerveau excédentaire au système , juste le minimum vital , jetez votre télé . Quand vous vous apercevrez que vous ne savez pas qui est Untel le dernier humoriste dont tout le monde cause , c’est que vous aurez gagné la première étape . Tendez vers
l’autonomie culturelle et financière , cessez d’ acheter des conneries .

Utilisez quelques minutes du temps libéré pour la Cause , selon vos moyens physiques, intellectuels et sociaux quelques mots dans une simple conversation peuvent parfois faire plus que toute la propagande .

La France et la civilisation européenne sont des choses bien trop grandes pour être abattues par une poignée de banquiers et de saltimbanques . Viendra le temps où les peuples comprendront qu’ils ont été trompés , nous retrouverons ce que l’on a tenté d’étouffer en nous ,
la volonté collective de vivre , la volonté de puissance , l’ Ethnos .

 

Edit : et je viens de lire l'hommage d'une amie

Citation

Chez lui c’est quelque chose qui revenait souvent, l’Eau plus encore que le Ciel, le rêve de se fondre à nouveau dans l’élémentaire, de revenir à cette sorte d’apesanteur liquide et primordiale et féminine, dans les profondeurs utérines de la Terre-Mère.

Les yeux bleu turquoise, quelque chose entre un lagon d’eau chaude où se baignent tortues et poissons merveilleux, et un fjord où naissent et meurent les sagas du Nord et d’où probablement venaient ses lointains ancêtres.
Français de pure souche, Français de terroir, des terroirs, des villes — le Paris des Buttes Chaumont où il passa une partie de son enfance et Marseille où il avait sa vie professionnelle — et de la campagne — je ne sais plus où à l’Ouest où ses grands-parents l’élevèrent, et partout en France, depuis la Savoie où le rattachait son patronyme, jusqu’à la Bretagne où son jour de naissance renvoyait à quelque superstition locale que de vieilles sages-femmes se plaisaient à colporter —, il était notre Gargantua, notre bon géant qui arpente le pays en posant son gros derrière sur les clochers des églises, qui s’en trouvent tordus en spirale ADN.
Mais avec sa carnation blonde de Saxon, tirant presque sur le roux, sa stature et son visage qui le faisaient ressembler comme un frère à Orson Wells, il était aussi un bon roi barbare du Grand Nord qu’on imaginait sans mal présider un banquet de guerriers et de poètes, trônant noyé dans les fourrures d’ours et les litres de bière.
Certains rares chanceux se souviennent peut-être qu’il parlait de ce renflement en pointe à la nuque qui signait son ascendance nordique— il ajoutait alors “et là vous êtes tous en train de vous tâter la base de l’arrière-crâne pour voir si Olaf était votre grand-père“ : ça le faisait marrer, dans les coms de FDS et d’un certain bistro confidentiel, ce lien immédiat qu’il y avait avec ses lecteurs, qui devenaient pour ainsi dire ses interlocuteurs. Car il parlait, et il était, comme il écrivait : bonhomme, cinglant, fabuleux, gigantesque, énorme, exubérant, humble et timide aussi, incroyablement généreux, haut en couleur, profond, enthousiaste et sombre, flamboyant, absolument drôle, jouant volontiers les bouffons et comme eux, tourmenté par accès par de terribles maelstroms de nostalgie, une nostalgie qui venaient du fond des âges, peut-être d’avant les hommes, d’avant les animaux et même les dinosaures, d’avant les végétaux, une nostalgie minérale, une formidable concrétion des temps.

Vous l’écoutiez — il avait une voix à la fois très douce et très sonore, à la fois claire et pourtant légèrement troublée, peut-être par les cigarillos Mehari qu’il fumait, jusqu’à encore quelques mois quand il arrêta brutalement, sans aucun sevrage ou aide, comme il faisait pour tout, radical, extrême —, vous l’écoutiez, vous voyagiez. Dans l’espace et dans le temps. À travers ses mots, tout un univers se dessinait, se mettait à vivre ou revivre, encore. Avec lui par sa parole, j’ai voyagé en Suède dont il fut le premier surpris à apprécier la bouffe, en Hongrie qui lui donna l’espoir d’un renouveau blanc, en Islande où plus jeune il s’ébouillanta le pied sur un jeyser, en Écosse qu’il adorait de tout son cœur, et pas seulement pour son whisky, en Angleterre bien sûr qui était pour lui, avec les USA des beatniks, comme une seconde patrie, celle du rock-and-roll, à Trifouilly-les-Oies qu’il était capable de raconter avec autant de tendresse que d’amertume, dans des cabinets de curiosité d’érudits du XIXe, dans les corons du XXe, les fermes du XVIIIe, dans un temple celte, chez les ouvriers, les paysans aussi bien que chez les petits, moyens et grands bourgeois de province et d’ailleurs qu’il connaissait comme sa poche, ou chez les aristos. Il vous emmenait après l’Apocalypse ou même bien avant, dans un outre-monde SF ou hyper-réaliste où les étrangetés de l’infiniment grand finissent par se confondre avec les monstruosités de l’infiniment petit, Il vous faisait l’histoire de France, d’Europe et du monde, de la dernière tribu paumée d’Amérique du Sud comme de la proche banlieue de Ginette puis Moktar, il vous faisait vivre l’histoire et la géographie comme vous ne les lirez jamais dans les livres : c’était un son et lumière à lui tout seul, il parlait vous sentiez, entendiez le chaudron qui mijote, vous aviez déjà l’eau à la bouche. Il avait goûté à peu près tout ce qui se mange, se boit, se fume sur cette planète, et quand il en parlait, vous en bouffiez aussi. Du pangolin, tiens, c’est bien possible. Je me souviens qu’il m’avait parlé du durian, ce fruit absolument puant (et pourtant il était pas bégueule, raffiné oui, il pouvait, mais certainement pas cul pincé) qui se révèle un délice rare. Il vouait une passion aux fruits de mer, et particulièrement aux oursins. Les champignons aussi, c’était son truc, c’était un immense mycologue amateur, un soir qu’on avait bien bu, il m’avait parlé de ça, je vous jure et vous me croirez sans doute car vous savez déjà quel effet faisait sa prose, qu’à mesure qu’il parlait de son sujet, il faisait corps, devenant lui-même un gros champignon schtroumpfant.
Quand vous déjeuniez avec lui, il fallait prévoir le dîner : vous commenciez à 11 heures et finissiez à 2 heures du matin, ou à 20 heures pour vous retrouver au café à 8 heures le lendemain. Avec lui le Temps s’abolissait. Il devenait le Temps, comme un Saturne gentiment glouton qui fait ce qu'il veut, du houla-houp à l'occasion, de son anneau cosmique. Tout, du poinçon d’un couvert qui servait de prétexte à une relecture critique de l’essai de Mircea Eliade sur les forgerons, à la taille d’un verre qui le faisait partir sur Saint-Louis, de l’ourlet d’une serviette qui lui inspirait je ne sais quelle réflexion sur des lavandières de légende dans le Bas-Poitou, jusqu’aux miettes de pain sur la nappe qui ne manquaient pas de lui souffler je ne sais quelle réflexion puissante et poétique et particulièrement pointue d'un point de vue scientifique sur tel ou tel oiseau, puis de l’oiseau, l’éventail à plumes, puis la courtisane qui s'éventait, puis le sofa napoléon III du bordel, en passant par une opérette connue de trois pelés et deux tondus, tout, tout, absolument tout, avec lui prenait un relief et une consistance extraordinaires — magiques, comme si Merlin faisait un tour et apparaître des mondes.
Il était païen. S’il avait une excellente connaissance universitaire et livresque des dieux d’Europe, il avait surtout pour dieux ses ancêtres, et, je le crois volontiers, pour ancêtres nos dieux. Au-dessus des dieux — et tout pour nous peut l’être : l’orage, les gouttelettes de la vague immense qui s’abat, le loup farouche et solitaire, une rune (je me souviens qu’il m’avait fait toute une dissertation rien que sur le signe typographique de l’esperluette), l’amour d’une femme, le cordon qui relie l’enfant à sa mère, la nuit, les jeunes pousses du printemps, la vigne automnale qui incendie le mur où elle accroche ses ventouses, le premier mot d’un fils — au-delà des dieux, il y avait pour lui une entité à la fois théorique et très concrète, qu’il révérait plus que tout, l’ADN, qu’il décrivait comme un vaisseau qui traverse la mer du temps et l’océan des âges. Son fils et sa fille, que je sais beaux et bons et doués, portent déjà en eux depuis toujours son immortalité. Il a déjà été, il sera encore, il est toujours là.
Cette nuit mon ami, j’ai rêvé de toi, sous une forme qui t’aurait fait marrer : tu étais une jeune et filiforme hermaphrodite qui devenait peu à peu une tortue marine. Je t’ai admiré, adoré et aimé comme un élève admire, adore et aime son maître, une sœur son frère, un apprenti son pater patron, et comme une païenne admire, adore et aime quelque elfe farceur et triste, joyeux et grave, ou admire et aime et adore ce magnolia qui ne fut jamais aussi superbe que cette année où tu es passé de l’autre côté, tandis que le froid septentrional s’abattait sur cette tranche d’été d'une semaine (l'éternité disais-tu) que nous venions d’avoir. Je t’aime encore, toujours. Merci pour tout ce que tu m’as donné.

 

Modifié par Zalmox
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  • 3 weeks later...

Bonjour à tous, je viens de terminer Sur Ordre de Tom Clancy et voila ce que j'en ai pensé (honnêtement):

C'est un assez bon livre, bien servi par la plume de Tom Clancy qui malgré quelques grosses pirouettes narratives arrive à bien représenter le propos de son livre et à le rendre fluide, pourtant le style est assez accessoire quand on regarde le scénario:

Sur Ordre suit directement la fin de Dette d'Honneur (où un Japon ultra-nationaliste engage la lutte avec l'Amérique), le Capitole a été détruit par un avion kamikaze (le 11 septembre n'est pas loin!!) et le Vice président Ryan est l'unique survivant du gouvernement américain.
Ici Clancy déploie à mon avis un excellent scénario de politique interne (quoique fortement teintée des opinions politiques conservatrices de l'auteur): un président arrivée par hasard (je fais l'impasse sur le caractère de Ryan, qui est très caricaturale) et qui n'est pas accepté par l'Establishment de Washington (ça ne vous rappelle personne?); une crise politique majeure qui affecte l'ensemble de la société, alimentée par des médias corporatistes et malhonnêtes et qui voit l'émergence d'un terrorisme interne d'extrême droite (l'épisode des Mountain Men, qui rappelle fortement les mouvements qui ont participé à l'attaque du Capitole en janvier 2021).

à l'extérieur, l'effondrement et le rattachement de l'Irak à son voisin chiite (et hégémonique): l'Iran...et dont le premier objectif est de neutraliser la puissance américaine par une frappe biologique!

Vous l'aurez compris Sur Ordre n'est pas réaliste mais Clancy a réussit à écrire un scénario assez proche de notre réalité malgré ses quelques "platitudes politiques" (le questionnement sur l'honnête et le pouvoir est intéressant mais plombe le livre) ce qui est surprenant :

--La perte de leadership interne et externe des É.U durant et après une crise politique majeure alimentée par des puissances externes (Chine et Iran) et qui trouve son dénouement avec une épidémie d'un virus mortel.
--l'épidémie du virus Ébola impose une intervention directe de l'État fédéral avec mesures de quarantaine, restrictions de déplacement..des mesures qui on l'a vu on été perçues comme inadmissibles et polémiques dans notre univers; Clancy ne s'y trompe pas d'ailleurs et prévoit bien la montée d'une grogne anti-restriction au sein de la population et de certains échelons administratifs.
--le recours acharnée aux drones et à la guerre électronique, pas si surprenant considérant que l'intervention US en Yougoslavie vient de s'achever et qu'elle a démontrée l'emploi de drones.


En somme un livre à relire, probablement le meilleur Tom Clancy (avec la Somme de Toutes les peurs et Octobre Rouge), une bonne analyse de la politique américaine post guerre froide et de sa réaction aux problèmes externes et internes.

 

Modifié par Lieutenant Neptunium
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Si vous aviez un ouvrage à sélectionner pour une remise à niveau exhaustive de l'Histoire de notre monde, de la pré-Histoire à nos jours, qui soit exempte de  biais idéologiques et autres révisionnismes modernes, que me proposeriez-vous?

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  • 2 weeks later...
Le 05/05/2021 à 12:43, Felixcat a dit :

Si vous aviez un ouvrage à sélectionner pour une remise à niveau exhaustive de l'Histoire de notre monde, de la pré-Histoire à nos jours, qui soit exempte de  biais idéologiques et autres révisionnismes modernes, que me proposeriez-vous?

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Assez consensuel paraît-il, il vulgarise pas mal pour être accessible.

Je précise que je ne l'ai pas lu mais on m'en a dit du bien, il fait près le 1000 pages, après si tu veux pousser sur certaines périodes il faudra forcément prendre un livre qui ne traite que de la période en question.

Modifié par Banzinou
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Le 18/05/2021 à 10:42, Banzinou a dit :

517uxKe7wgL._SX307_BO1,204,203,200_.jpg

Assez consensuel paraît-il, il vulgarise pas mal pour être accessible.

Je précise que je ne l'ai pas lu mais on m'en a dit du bien, il fait près le 1000 pages, après si tu veux pousser sur certaines périodes il faudra forcément prendre un livre qui ne traite que de la période en question.

Merci @Banzinou j'avais fait mon deuil de cette requête! Je commande ça à mon libraire.

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J'ai commandé L'hélicoptère sanitaire du professeur Christian Virenque.

Une compilation de données techniques sur la fonction sanitaire héliportée, considérée ici comme un élément nouveau et indispensable du système de santé d'un pays. Comment s'organise une mission sanitaire héliportée (équipage, médecin, personnel paramédical...) ? Quelles sont les bases d'une politique des hélicoptères sanitaires ? Quelles perspectives pour l'hélicoptère sanitaire ?

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Modifié par Kiriyama
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  • 2 weeks later...

Bonjour à tous, aujourd'hui je vais aborder un roman qui m'a globalement bcp plût, la "Musique du Sang" de Greg Bear (1986)
L'auteur n'est pas à son coup d'essai et à livré des livres de SF assez étranges et plutôt "tordues", quel lien avec la géopolitique et l'Histoire?

"La Musique du Sang" traite d'une épidémie "monstrueuse", conséquence des recherches en bio-technologies menées par le Pentagone et les entreprises privées de la Silicon Valley à la fin de la guerre froide, où les agents infectieux sont des lymphocytes dont l'intelligence a été décuplée. Échappée d'un labo à cause d'un conflit entre un scientifique et la direction d'une entreprise, nos petits lymphocytes commencent tout d'abord par modifier drastiquement les humains "touchées" avant de les dissocier, l'épidémie est totale et voit l'ensemble de l'Amérique du Nord consumé en quelques jours.

L'Europe s'enferme dans une spirale d'émeutes et d'anarchie (et où apprend que l'Allemagne de l'Est a été réunifiée avec la RFA plus tôt) et l'URSS dernière superpuissance militaire et économique menace de bombarder ce qui reste de la zone touchée. Mais rapidement on découvre des événements physiques et biologiques surprenants: des machines qui tombent en panne toute seules, des constantes physiques et chimiques modifiées ponctuellement, des créatures mi-minérales et mi-biologiques se développant sans problèmes... et si ces lymphocytes avaient "dépassé" l'homme?

Je ne veux pas vous révéler les grandes idées de ce livre, qui malgré un défaut évident d'écriture, reste cependant un des ces rares livres de SF a traité de multiples questions, aussi bien philosophiques que "physiques".

 

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  • 1 month later...
il y a une heure, Banzinou a dit :

La-premiere-resistance-le-camouflage-des

 

Intéressant ce réseau de résistance  CDM pour camouflage du materiel :

Citation

Résumé:

La première Résistance était militaire et le CDM l'un des plus importants réseaux.
C'est ce que démontre cette contribution majeure à la connaissance de la guerre. La Résistance militaire est constituée pendant la période 1940-1942 par les services spéciaux et par le camouflage du matériel (CDM). Ce livre relate l'histoire du CDM, un réseau connu de quelques initiés seulement, car il a été mis sur pied par des militaires qui, après la guerre, demeuraient soumis au devoir de réserve.
Et pourtant il fut, dès juin 1940, le premier réseau de la Résistance et l'un des principaux. II a soustrait à l'ennemi des milliers de tonnes de matériel militaire français qu'il a caché dans les circonstances les plus rocambolesques, parfois héroïques, toujours courageuses. Il a fait appel à toutes les couches de la population qui ont ainsi participé à son action. Même après l'invasion allemande de novembre 1942, il a continué à trouver des volontaires, prêts à risquer leur vie et celle de leur famille, pour cacher des armes et des véhicules.
Il n'est que temps de sortir son action de l'oubli. Et lorsque le colonel Remy écrit " la forme particulière des actions des camoufleurs du matériel fit qu'auprès d'elles paraissent bien pâles les romans d'aventures et autres westerns si populaires à l'écran ; leur épopée a le mérite d'être vrai ", il ne fait que rétablir la réalité historique. Une enquête minutieuse, à partir des archives allemandes jusqu'ici inaccessibles.

 

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Citation

Intéressant ce réseau de résistance  CDM pour camouflage du materiel :

 

Je connaissais cette organisation, ça faisait longtemps que je cherchais un livre dessus, je crois que c'est le seul qui existe d'ailleurs, mais trouvable seulement en occasion

Le mien est dédicacé mais j'ai pas réussi à identifier par qui :biggrin: 

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