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Intervention occidentale en Syrie


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De plus je lis un peu partout que les cibles pourraient être les divisions les plus fidèles comme la garde républicaine.

C'est là que l'argumentaire devient branlant.

Détruire l'armée fidele du régime pour le punir d'avoir utiliser des armes chimique va bien au dela de la punition. Ca devient une pure prise de partie active et massive dans une guerre civile "interne".

D'un coté s'en prendre au stocke d'arme chimique, ou d'assassiner le donneur d'ordre a un sens dansla cadre d'une "punition". Autant renverser complétement le cours de la guerre n'en a pas vraiment.

C'est le principe de la punition, elle doit etre équilibré, rapide, et surtout comprise du puni mais aussi des autres. Sinon on glisse de la punition "pédagogique", punition équilibrée qui permettrait de justifier moralement le courcuitage de l'ONU, a un alibi a la con pour faire ouvertement la guerre en Syrie.

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Et sinon, surtout, ça risque de mettre les Russes vraiment en colète et de compliquer plus sérieusement la situation: Obama va devoir vraisemblablement en passer par le Congrès (avec des Républicains qui vont tenter d'en faire un "vote de confiance" devant l'opinion), et ça risque d'être du peu au jus, avec des parlementaires de mauvaise humeur vu qu'ils vont devoir être rappelés pour une session extraordinaire (de leurs vacances pour certains, de leurs sessions de "town hall meetings" pour d'autres, mais surtout pour leur 1er métier: la levée de fonds de campagne), et qu'il est difficile aujourd'hui d'évaluer comment l'affaire syrienne va être utilisée/objectifiée par une scène politique américaine peu lisible à l'orée de la rentrée parlementaire (questions du vote du budget, du plafonnement de la dette, des séquestrations, de la dernière occasion de taper dans le "Obamacare"....). Obama doit pas être chaud, chaud de mettre la question syrienne sur la moquette de la Chambre.

Toute frappe envisagée visera donc à ne pas compliquer encore plus que nécessaire la situation.... Notamment en risquant d'amener les Russes dans la danse (qui de leur côté doivent aussi rechercher à prendre des postures viriles et à éviter de faire trop de conneries). Il y a zéro chances que le gouvernement américain en général, et ce président en particulier, recherchent la guerre en Syrie. Ils sont plutôt en train de se demander quelles cibles remplissent le cahier des charges, faisant passer le message voulu aussi mais n'étant ni de nature à menacer le régime syrien ou à énerver les Russes trop fort.

 

Y'a pas à dire: l'absence totale de la moindre alternative potentielle (même embryonnaire) à Assad rend les choses vraiment compliquées....

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gally "C'est là que l'argumentaire devient branlant."

 

 

Bof,

 

Je pense que tout le monde peut comprendre ce principe ci de punition : faire payer à Bachar plus cher que ce que ces attaques chimiques ont rapportées ou le faire payer suffisamment pour qu'il renonce à les réutiliser. 

 

Le type d'objectif ne devrait pas être un problème : qu'il frappe des chars syriens ou quelques avions de chasse ne devrait pas choquer l'opinion. ça dépendra de la mesure de la force. D'ailleurs j'ai pas encore vu de commentaires de la part des russes ou iraniens pour l'instant sur les types de cibles (tu me diras j'ai pas cherché). J'ai pas tout lu, a-t'on pu déterminer ici dans quelle mesure la frappe sur les stocks d'armes chimiques ou aux alentours été un facteur de risque par rapport à ces gaz ?

 

Tu parles de prise de partie "massive" mais on est sur de rien. Mais oui étant donné la position fragile de bachar, une punition US trop forte (100 missiles trop bien ciblés ?) risque de précipiter sa chute. Pour moi une attaque de 30-50 missiles (bon je joue vite fait  au stratège de bas étage là) (dont une partie sur des tanks vides ou autres) fera comprendre à bachar qu'il n'a rien à gagner à jouer au chimiste sans pour autant être une blessure mortelle et permettrons aux USa de garder leur crédibilité.

 

Mais reste le problème de ce qu'on va faire du stock chimique. Si Bachar perd la guerre réellement, il sera peut être forcé de le réutiliser

Modifié par gerole
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Je pense que tout le monde peut comprendre ce principe ci de punition : faire payer à Bachar plus cher que ce que ces attaques chimiques ont rapportées ou le faire payer suffisamment pour qu'il renonce à les réutiliser.

Ca c'est sur si tu prives les loyalistes de leur troupe et que c'est la débandande du régime... ils vont plus utiliser les armes chimiques, dont les stockent vont tomber au main de n'importe qui puisqu'il n'y a plus de tolier pour les garder!!!

 

L'objectif c'est pas juste de se défouler! Encore faut il penser a demain et pas juste a hier.

 

Le type d'objectif ne devrait pas être un problème : qu'il frappe des chars syriens ou quelques avions de chasse ne devrait pas choquer l'opinion. ça dépendra de la mesure de la force. D'ailleurs j'ai pas encore vu de commentaires de la part des russes ou iraniens pour l'instant sur les types de cibles (tu me diras j'ai pas cherché).

Avec des missiles de croisiere on ne vise pas des chars ou des avions!!! on vise des batiments, des truc fixe qui ne bougent pas. Alors oui si les loyaliste son assez con pour mettre tous leur avions dans les hangars visés ... m'enfin.

 

J'ai pas tout lu, a-t'on pu déterminer ici dans quelle mesure la frappe sur les stocks d'armes chimiques ou aux alentours été un facteur de risque par rapport à ces gaz?

Ah bah ca ... si ca fuit ... ca fuit pour tout le monde. Et c'est rare qu'en bombardant ca ne finissent pas par fuir. Apres il doit bien y avoir moyen de calculer avec le vent vers ou ca fuit et si la dillution sera assez rapide pour pas que ca finissent comme a Bopal :lol:

 

Tu parles de prise de partie "massive" mais on est sur de rien. Mais oui étant donné la position fragile de bachar, une punition US trop forte (100 missiles trop bien ciblés ?) risque de précipiter sa chute. Pour moi une attaque de 30-50 missiles (bon je joue vite fait  au stratège de bas étage là) (dont une partie sur des tanks vides ou autres) fera comprendre à bachar qu'il n'a rien à gagner à jouer au chimiste sans pour autant être une blessure mortelle et permettrons aux USa de garder leur crédibilité.

Je ne suis sur de rien. Mais si comme cité plus haut la cible est le démantèlement des 3 brigades les plus fidèles au régime, il y a une probabilité non négligeable que ca renverse le cours de la guerre!

Sauf a ce qu'en fait le soutient au régime soit beaucoup plus fort qu'il n'y paraisse et que d'autre brigades les remplacent?!

Enfin quand aux échecs tu perds ta reine, et tes cavaliers ... c'est tout de suite beaucoup moins bon.

Petit rappel :

- le pays possede du matériel nucléaire, raid Israelien d'il y a quelques année.

- le pays possede soit disant les plus gros stocks d'arme chimique de la région.

- le pays possede des moyen de DCA moderne et en quantité importante.

En cas de chute subite du régime, que deviennent sur c'est trois "truc". Le premier qui met la main dessus les vend a la sauvette au plus offrant? Les djihadiste tchétchène ou irakien les récupèrent et les exporte? le Hezb se sert avant que tout sombre?

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Sauf a ce qu'en fait le soutient au régime soit beaucoup plus fort qu'il n'y paraisse et que d'autre brigades les remplacent?!

 

C'est pas une situation lybienne, avec un régime ayant juste un embryon de troupes loyales et compétentes, et surtout non renouvelables. Il a un réservoir de minorités (mais qui sont majoritaires dans les formations/cursus militaires) qui lui permet d'entretenir, dans une certaine mesure, ses troupes "stratégiques".... Le matériel, c'est moins sûr que la capacité de remplacement ad vitam soit garantie (dépôts et arsenaux perdus à l'ennemi, capacité de maintenance et moyens financiers grandement réduits, pertes opérationnelles, état du matériel avant guerre, en tout cas de la partie moderne....).

 

Je ne suis sur de rien. Mais si comme cité plus haut la cible est le démantèlement des 3 brigades les plus fidèles au régime

 

Y'a très peu de chances, voire aucune, qu'Obama vise à créer un panier de crabes de cette ampleur: y'a déjà une ration suffisante.

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Si les USA frappent de trop fort Bachar El Assad et que celui-ci perd par conséquent la partie, cela va peut être le FORCER à utiliser son stock chimique. Je ne vois pas pourquoi les USA feraient ça, ils passeraient pour des cons. On peut "abîmer" des divisions près de damas comme la garde républicaine (il y avait des bérêts rouges sur la vidéo de la roquette, donc cette division serait impliquée si ce que dit Tomcat est vrai, on punirait donc les "coupables", ça aurait en plus une valeur symbolique). Avec une frappe limitée, on fait comprendre à Bachar qu'il ne doit pas recommencer. 

 

Pour ce qui est de la question cruciale du stock d'arme chimique, plusieurs solutions :

1) soit Bachar pense finalement pouvoir gagner sans et l'occident le laisse gagner. la situation sur les stocks n'a pas changé.

2) soit il réutilise des armes chimiques  et là les USA font des frappes massives et il est fini (voir point 4)

3) soit on arrive à détruire les stocks pendant le conflit (par les FS, missiles)

4) soit il perd. Les conséquences sont :

- soit le stock chimique est envoyé en iran (si l'iran accepte, pas sûr) ou ailleurs

- soit il détruit lui même le stock (compensations de l'Occident) et se retire ailleurs

- soit le stock ou une partie revient aux rebelles dont les jihadistes (scénario le plus pessimiste à éviter, boulot de la CIA etc...)

 

 

Bon tout ça est simpliste : il peut gagner la guerre et perdre des armes chimiques pour ce que j'en sais.

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On ne connais pas la situation de l'armée syrienne, bien que ça ne doit pas être brillant après plus de deux ans de guerre, des désertions importantes, une partie de soldats "non fiables car sunnites" et l'appel à l'aide aux troupes du Hezbollah et des pasdarans iraniens.

Une frappe contre les seuls moyens de communication et QG des services de renseignements serait assez efficace pour désorganiser l'armée et le régime ?   

 

Une frappe contre des objectifs économiques n'est pas possible même celà aurait de grosses conséquences sur le régime : ce sont des objectifs "civils" et sans lien avec l'attaque chimique, donc non justifiables vis à vis de la communauté internationale surtout si des civils peuvent être touchés et leurs cadavres exposés aux journalistes par le régime syrien. 

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La frappe ne doit pas servir à "punir" le régime. Elle doit surtout le dissuader d'utiliser à nouveau l'arme chimique. 

 

Si Bachar croit pouvoir compter sur la Russie pour empêcher autre chose qu'une frappe américaine symbolique et qu'il continue ses attaques chimiques, que fera-t-on ? 

Modifié par alexandreVBCI
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L'armée syrienne doit avoir encore assez de marge de manoeuvre, surtout avec le souffle et l'espace donnés par la présence de Pasdarans et unités du Hezbollah (quoique ce doivent être des alliés encombrants et qu'Assad doit pas avoir une grande autorité sur eux pour coordonner des actions): il doit cependant avoir plus de facilité à disposer d'une réserve un peu mobile et efficace qu'à pouvoir tenir et contrôler des territoires étendus et éparpillés, ce pour quoi il faut plus d'effectif et de fiabilité que de mobilité et d'efficacité. Là, ça doit être du flux tendu, avec la "réserve" centrale qui doit jouer les pompiers ici et là en permanence, être au four et au moulin sans arrêt, face à une insurrection divisée, éparpillée, sans plan central, mais présente partout et en nombre.

 

Si Bachar croit pouvoir compter sur la Russie pour empêcher autre chose qu'une frappe américaine symbolique et qu'il continue ses attaques chimiques, que fera-t-on ?

 

C'est la question que personne ne doit vouloir vraiment se poser très  fort, y compris les Russes. Mais ça doit être essentiellement le sujet des échanges diplomatiques entre parties intéressées en ce moment (la position de l'Allemagne doit être en partie due à la pression russe, par exemple).

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Au dernière nouvelles chez nous: La base aérienne de Saint-Dizier est en alerte maximale, les contrôleurs aériens en congés ont été rappellés ainsi que le personnel au sol, les pilotes sont aussi au pied des avions qui ont été mis en condition, près à décoller sur ordre. L'alerte semble être pour durer 3 semaines.

Modifié par Nenel
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L'Allemagne ne contribuera pas directement aux opérations, c'est entendu : elle n'aurait pu le faire qu'avec des navires a priori, ou en participant à la couverture aérienne. Elle aide à protéger la Turquie, c'est déjà ça.

 

Mais j'ai lu à plusieurs reprises que le renseignement allemand pouvait être performant dans cette région : ce n'est pas à négliger.

 

 

Par ailleurs, en ce qui concerne la Russie, sa situation est loin d'être confortable me semble-t-il :

- aucune leçon à donner en matière de respect du droit internationnal

- Poutine en est toujours a prétendre que non, il n'y a pas eu d'attaque chimique. Je soupçonne que cette thèse s'effondrera définitivement dès le rapport des inspecteurs de l'ONU rendus.

- pourquoi tiennent-ils ce discours ? Par cohérence, puisqu'ils condamnent l'usage de telles armes.

 

Poutine est toujours désireux de rencontrer Obama au moment du G20 : très bien, qu'ils discutent, et s'entendent. La Russie veut-elle des garanties sur un éventuel "après Bachar" ? Ça doit pouvoir se trouver, non ? Il me semble que les deux parties partagent au moins un objectif, et nous aussi : celui de ne pas voir de fanatiques sunnites s'emparer de Damas. Et tant Israël que l'Occident en général sont d'accord. Et même l'Iran ! Alors ?

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C'est sur que quitte a faire une "connerie" autant la faire bien, ça a tout de suite plus de classe :cool:

 

 

Bienvenu dans le monde futur où la guerre sera permanente, infinie, endémique!

Il y a plein de bonnes raisons à ça et elles ne datent pas toutes d'aujourd'hui loin de là. Que cette opération soit une connerie ou non ne changera rien à l'affaire.

 

Alors tant qu'à la faire, autant s'amuser. On s'est bien amusé en Lybie et au Mali, non?

 

Non, non, pas la peine de sortir le bucher. On parle au niveau des officiers supérieur et des grands de ce monde là, pas au niveau de la populace et de la piétaille au sol (encore que: on constate un aflux des demandes de recrutement à la Légion à chaque fois que ça chauffe qq part, ça veut dire qq chose quand même....)

 

Et puis posons nous la question: n'est-ce pas tout simplement la fin d'une parenthèse et le retour à une situation normale? La guerre "permanente, infinie et endémique" je veut dire?

 

Qu'on ne me dise pas que la guerre c'était pas du "fun" avant le 20è siècle pour les lords anglais qui la considéraient comme le sport ultime, les aristrocrates français qui parlait du "Noble Art de la guerre" sans même parler des prussiens (on parle toujours au niveau des classe dirigeante là...)

 

Et puis tout le tra-la-la, musique militaire, défilés, uniformes bling-bling... qu'on ne me dise pas que la guerre était considérée uniquemment comme une corvée.

 

Ca tombe bien: prendre du plaisir à faire qq chose est la seule manière de la faire dans la durée de manière pérenne...

Et ça tombe bien: la guerre était à l'époque "permanente, infinie, endémique", ils n'allaient pas se mettre la pression à chaque fois qu'il fallait botter le c..l a qq'un au Tonkin, au Congo, en Kabily ou ailleurs non plus. D'ailleurs: on ne parlait même pas de "guerre"

 

Alors: have fun avec cette nouvelle g... heu... "opération", ce n'est que le début: ça sera business as usual pour nos enfants ne vous inquiétez pas ça se passera bien, relax. Avec un peut de chance il nous faudra même envoyer 30 Leclerc au Liban  pour défendre nos hommes contre le hezbolla en option bonus - on les verra enfin en action, c'est pas qu'on a attendu mais bon...

 

PS: pas que je te marque à la cullote G4 mais tes post m'inspirent souvent des élucubrations débille, LOL

Modifié par c seven
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Pour une première intervention sur ce topic, tu fais très fort c seven. 100% sans langue de bois  :lol:

 

Par contre prétendre que la guerre était  "permanente, infinie, endémique" est sans véritable fondement historique. Chaque pays a connu des phases de paix et de guerre, même en comptant les expéditions. Mais bon on est dans du pur H.S  O0 

 

Pour l'intervention, je pense qu'il y a de grande chance que ça débute à la tombé de la nuit ce soir.

Modifié par Dino
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En tout cas, d'après cet article de l'agence Reuter, le régime semble se préparer de la meilleur manière possible à passer entre les gouttes, pardon les tomawaks. J'ai l'impression que les militaires sunnites vont être aux première loges ce soir, si le feu d'artifice commence ce soir... :http://mobile.reuters.com/article/idUSBRE97T0N820130830?irpc=932

Modifié par Atlantis
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Heu, excusez-moi de revenir sur la faisabilité technique de frappes par l'Armée de l'Air.

 

Combien peut-elle délivrer de missiles de croisière en une frappe ?

Je crois que nous avons acheté 450 scalp, et en avons tiré une vingtaine. Même si on en retire un certain nombre en entretien ou que sais je, j'imagine que l'on peut compter sur 2 ou 300 disponibles. Pas de problème de ce coté là.

A quoi on peut peut être prévoir d'ajouter 60 asmp en fin de vie (retrait programmé imminent) si toutefois on peut leur mettre une charge classique (encore que déjà leur énergie cinétique peut faire mal) ?

 

Au niveau des vecteurs maintenant.

Si j'ai bien compris, chaque rafale air (non Marine donc) peut porter 2 scalps larguables à 300 km de l'objectif. Certains mirage 2000 pouvant en emporter un seul, comme les rafales M. Il paraît donc raisonnable de privilégier les rafales. De combien en disposons-nous ? Wiki sur l'AdA en mentionne 72 en septembre 2012. Un certain nombre est déployé ailleurs qu'en France (Tchad et EAU). Supposons qu'il en reste 60 en métropole. Wiki évoque une disponibilité de 60%. Admettons donc que nous ayons 40 rafales de dispo, soit 2 escadrons (effectif de Saint-Dizier, non ?).

Nous pourrions donc envisager 40 rafales portant 80 scalp, à quoi on peut ajouter des mirage 2000 portant scalp ou asmp, à quoi on peut ajouter les 8 exocet block 3 du chevalier Paul. Ce qui nous amène à une première frappe possible de 80 à 100 missiles. A moins que le scalp ne nécessite des rafales au standard F3 et que nous en ayons nettement moins.

La distance Saint-Dizier Damas avoisine les 3000 km. Quelle est l'autonomie d'un rafale avec 2 scalps ? Wiki parle de 1850 km de rayon d'action, donc 3700 km d'autonomie, mais on ne sait avec quelle charge. Est-ce qu'un seul ravitaillement en vol suffirait ? Disposons-nous de suffisamment de ravitailleurs (18 mais combien effectivement dispo ?) pour ravitailler 40 rafales ?

 

Combien de ravitaillement un C-135 peut faire ? En somme, est-ce qu'un raid de 40 rafales est possible avec ravitaillement par 8 ou 10 c-135FR (soit 4 ou 5 ravitos par tanker), ou au besoin atterrissage en Turquie ou à Chypre ?

 

De toute façon notre participation si participation il y a devrait être bien moindre, mais je serais curieux de savoir si nous avons les moyens d'envoyer 80 scalp. Qu'en pensez-vous ?

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Vous trouverez ci dessous la version en français du rapport américains sur les attaques du 21août 2013 en syrie

 

 

"Ce rapport a été publié hier vendredi. Seule une version en anglais avait été communiquée jusqu'à maintenant.


Le gouvernement des États-Unis, suivant son évaluation, a conclu avec un degré élevé de certitude que le gouvernement syrien a mené une attaque à l'arme chimique contre des faubourgs de Damas le 21 août 2013. Nous avons par ailleurs conclu que le régime a fait usage d'un agent neurotoxique lors de ladite attaque. Ces conclusions de nos évaluations sont fondées sur des informations de diverses provenances, notamment à l'échelle humaine, des signaux et des renseignements géospatiaux ainsi qu'un ensemble considérable de rapports de sources ouvertes. Nos rapports secrets ont été partagés avec le Congrès des États-Unis et nos principaux partenaires internationaux. Afin de protéger ces sources et méthodes, nous ne pouvons pas rendre publics tous les renseignements dont nous disposons - mais le texte ci-après représente un résumé non confidentiel de l'analyse menée par la communauté du renseignement des États-Unis.

L'usage par le gouvernement syrien d'armes chimiques le 21 août

Un ensemble considérable de sources indépendantes indique qu'une attaque à l'arme chimique a eu lieu dans les faubourgs de Damas le 21 août. Outre les informations recueillies par les services de renseignement des États-Unis, il y a celles qui ont été fournies par du personnel médical international et syrien, des vidéos, des témoins oculaires, des milliers de rapports sur les médias sociaux en provenance d'au moins 12 endroits différents dans la région de Damas, des reportages de journalistes et les comptes-rendus d'organisations non gouvernementales hautement crédibles.

Une évaluation préliminaire par le gouvernement des États-Unis a déterminé que 1.429 personnes ont été tuées lors de l'attaque à l'arme chimique, dont au moins 425 enfants, bien que cette évaluation doive certainement évoluer au fur et à mesure que nous obtenons de nouvelles informations.

Nous estimons avec un grand degré de certitude que le gouvernement syrien a mené une attaque à l'arme chimique contre des éléments de l'opposition dans les faubourgs de Damas le 21 août. Nous estimons que le scénario selon lequel l'opposition aurait perpétré l'attaque du 21 août est hautement improbable. L'ensemble des informations qui a servi à parvenir à cette estimation comprend des renseignements ayant trait aux préparatifs entrepris par le régime pour mener cette attaque et les moyens de déploiement, les sources multiples de renseignements relatifs à l'attaque elle-même et à son effet, nos observations post-attaque, et les différences entre les capacités du régime et celles de l'opposition. Notre évaluation accompagnée d'un haut niveau de confiance est la position la plus forte que la communauté du renseignement des États-Unis puisse avoir en l'absence d'une confirmation. Nous continuerons à chercher à obtenir davantage d'informations pour combler les lacunes dans notre compréhension de ce qui s'est passé.

Historique :

Le régime syrien maintient un stock de nombreux agents chimiques, y compris du gaz moutarde, du sarin et du gaz VX, et possède des milliers de munitions qui peuvent servir à déployer ses agents chimiques de guerre.

Le président syrien Bachar al-Assad est l'ultime décideur quant au programme d'armes chimiques et les membres dudit programme sont soigneusement choisis afin d'assurer sa sécurité et leur loyauté. Le Centre syrien d'études et de recherches scientifiques (SSRC), qui relève du ministre de la Défense de la Syrie, est chargé de la gestion du programme syrien d'armes chimiques.

Nous estimons avec un grand degré de certitude que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à une échelle moindre contre l'opposition à de multiples occasions au cours de l'année écoulée, y compris dans les faubourgs de Damas. Cette évaluation est fondée sur de nombreuses sources de renseignements, notamment sur des informations selon lesquelles des responsables syriens ont planifié et perpétré des attaques à l'arme chimique, et sur des analyses en laboratoire d'échantillons physiologiques obtenus auprès d'un bon nombre de personnes et qui ont révélé qu'elles avaient été exposées au gaz sarin. Nous estimons que l'opposition n'a pas fait usage d'armes chimiques.

Le régime syrien a toutes sortes de munitions qui, selon nos estimations, ont été utilisées pour mener l'attaque du 21 août, et qu'il a la capacité de mener simultanément des attaques contre de nombreuses positions. Nous n'avons observé aucun signe indiquant que l'opposition a mené des attaques coordonnées à la roquette et à l'artillerie à grande échelle ou une attaque à l'artillerie comme celle qui a eu lieu le 21 août.

Nous estimons que le régime syrien a utilisé des armes chimiques au cours de l'année écoulée dans le but surtout de prendre le dessus ou de briser une impasse dans les régions où il luttait pour saisir et tenir un territoire d'une valeur stratégique. À cet égard, nous continuons de juger que le régime syrien considère l'arme chimique comme l'un des nombreux outils dans son arsenal, y compris sa puissance aérienne et ses missiles balistiques qu'il utilise sans distinction contre l'opposition.

Le régime syrien a initié un effort visant à débarrasser les faubourgs de Damas des forces de l'opposition qui se servent de cette zone comme d'une base de laquelle elles lancent des attaques contre des cibles du régime dans la capitale. Le régime n'a pas réussi à écarter les éléments de l'opposition de dizaines de faubourgs de Damas, notamment des faubourgs ciblés le 21 août, et ce en dépit du fait qu'il a déployé presque tous ses systèmes d'armes conventionnelles. Nous estimons que la frustration du régime au vu de son incapacité à reprendre une grande partie de Damas aurait contribué à sa décision d'avoir recours à l'arme chimique le 21 août.

Préparatifs :

Nous avons des renseignements qui nous amènent à croire que le personnel affilié avec les armes chimiques syriennes - y compris le personnel associé au SSRC, d'après nos estimations - a préparé avant l'attaque les obus qui serviraient à disperser les armes chimiques. Au cours des trois jours qui ont précédé l'attaque, nous avons recueilli des flux de renseignements à l'échelle humaine, de signaux et d'informations géospatiales qui révèlent les activités du régime et qui, nous estimons, étaient associés à des préparatifs pour une attaque à l'arme chimique.

Le personnel responsable des armes chimiques syriennes était actif dans le faubourg d''Adra de Damas, du dimanche 18 août au matin du mercredi 21 août, près d'un lieu dont se sert le régime pour mélanger ses armes chimiques, y compris le gaz sarin. Le 21 août, un membre du régime syrien a fait des préparations en vue d'une attaque à l'arme chimique dans la région de Damas, notamment en ayant recours à des masques à gaz. Nos sources de renseignements à Damas n'avaient détecté aucun signe dans les jours précédant l'attaque que des membres affiliés à l'opposition se préparaient à faire usage d'armes chimiques.

L'attaque :

De nombreuses sources de renseignements indiquent que le régime a mené une attaque à la roquette et à l'artillerie contre les faubourgs de Damas dans les premières heures du 21 août. Les détections par satellite ont corroboré que les attaques menées à partir d'une région sous le contrôle du régime ont frappé des quartiers où les attaques chimiques se seraient produites - y compris Kafr Batna, Jawbar, 'Ayn Tarma, Darayya et Mou'addamiyah. Cela comprend aussi la détection de roquettes lancées à partir du territoire sous contrôle du régime syrien tôt le matin, environ 90 minutes avant que les premières informations sur l'attaque à l'arme chimique ne commencent à filtrer sur les médias sociaux. Le manque d'activité aérienne ou de tirs de missiles nous amène à la conclusion que le régime s'est servi de roquettes pour mener l'attaque.

Les rapports des médias sociaux faisant étant d'une attaque à l'arme chimique dans les faubourgs de Damas ont commencé à 2h30 du matin, heure locale, le 21 août. Au cours des quatre heures suivantes, des milliers de rapports sont apparus sur les médias sociaux relatifs à cette attaque en provenance d'au moins 12 endroits différents dans la région de Damas. De multiples rapports décrivent des roquettes remplies de matériel chimique de guerre qui tombaient sur des zones sous le contrôle de l'opposition.

Trois hôpitaux dans la région de Damas ont accueilli environ 3.600 patients présentant des symptômes correspondant aux effets d'agents neurotoxiques en moins de trois heures au matin du 21 août, selon une organisation humanitaire internationale hautement crédible. Les symptômes signalés et l'aspect épidémiologique des évènements - caractérisé par un influx massif de patients en une période de temps très courte, la provenance des patients et la contamination des travailleurs médicaux et du personnel de premiers secours - correspondent à une exposition en masse à un agent neurotoxique. Nous avons également reçu des informations de la part du personnel médical international et syrien sur le terrain.

Nous avons repéré cent vidéos attribuées à l'attaque ; sur beaucoup d'entre elles, on voit un grand nombre de corps montrant des signes physiques qui correspondent, mais ne sont exclusifs, à une exposition à des agents neurotoxiques. Les symptômes signalés des victimes comprennent la perte de conscience, de l'écume au nez et à la bouche, des pupilles contractées, un rythme de coeur rapide et des difficultés à respirer. Plusieurs des vidéos montrent ce qui semble être de nombreux morts sans aucune blessure visible, ce qui correspond à un décès dû à des armes chimiques et non pas causé par des armes de petit calibre, des munitions à forte charge explosive ou des agents vésicants. On voit au moins 12 endroits dans les vidéos disponibles au public, et un échantillonnage de ces vidéos confirment que certaines ont été filmées autour des heures et des endroits montrés dans les images.

Nous estimons que l'opposition syrienne n'a pas la capacité de fabriquer toutes les vidéos, ni les symptômes physiques vérifiés par le personnel médical et les organisations non gouvernementales, et ni les autres informations relatives à cette attaque chimiques.

Nous sommes en possession d'un ensemble d'informations, y compris le comportement passé de la Syrie, qui nous amènent à la conclusion que des responsables du régime étaient au courant de l'attaque et l'ont menée le 21 août. Nous avons intercepté des communications avec un haut responsable très familier avec l'offensive qui a confirmé que des armes chimiques avaient été utilisés par le régime le 21 août, et qu'il était préoccupé par la possibilité que les enquêteurs des Nations unies puissent obtenir des preuves. Dans l'après-midi du 21 août, nous avons recueilli des renseignements selon lesquels le personnel chargé des armes chimiques syriennes a reçu l'ordre de cesser ses opérations. Au même temps, le régime a intensifié son barrage d'artillerie ciblant un grand nombre des quartiers où les attaques à l'arme chimique avaient eu lieu. Dans les 24 heures qui ont suivi l'attaque, nous avons détecté des signes de tirs d'artillerie et de roquettes à un rythme qui était environ quatre fois supérieur à celui des dix jours précédents. Nous avons continué à voir des indications de pilonnage continu des quartiers en question jusqu'au matin du 26 août.

En conclusion, il existe un ensemble considérable d'informations qui impliquent le gouvernement syrien et sa responsabilité dans l'attaque à l'arme chimique qui a eu lieu le 21 août. Tel qu'indiqué plus haut, il y a également des renseignements supplémentaires qui demeurent secrets en raison des sources et des méthodes utilisées et qui ont été fournis au Congrès et à nos partenaires internationaux.

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Certains mirage 2000 pouvant en emporter un seul, comme les rafales M

 

Il me semble que le problème pour le Rafale M avec la configuration 2 Scalp se situe uniquement en cas de retour avec un seul missile tiré :le déséquilibre des masses et la dissymétrie seraient trop importants pour l'appontage.

 

Donc en cas de guerre ou de situation vraiment critique, pourrions-nous voir une telle configuration sur les Rafale M, (quitte à larguer un éventuel missile non tiré en mer) ?

Modifié par Haspen
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Les équipages "SCALP" au sein de l'ADLA se retrouvent essentiellement au sein du 1/91 Gascogne; l'ADLA sembant privilégier les équipages biplaces pour ce genre de missions.

 

Entre les Rafale et les M 2000 D on doit pouvoir compter sur 30 à 40 avions mais ce qui sera déterminant ce sera le nombre d'équipages qualifiés au tir MDC; pour la Marine on peut rajouter environ une dizaine d'avions ...

 

Maintenant tout dépendra du volume que le commandement entendra donner à nos frappes.

 

Autre facteur les ravitailleurs. Au départ de Saint-Dizier et vu le nombre de KC 135 disponibles (comptons sur 5/6 sans soutien allié) cela nous fera environ une douzaine d'avions maxi donc 24 missiles maxi ...

 

La première frappe française si on engage l'aéronavale pourra faire intervenir une trentaine de SCALP environ; d'où en cas de conflit long ou de posture de frappes étalée dans le temps l'importance de

-déployer le p-a

-disposer d'une base d'accueil permettant de s'affranchir des ravitailleur et là il n'y a que deux option

Akrotiri ou Incirlik ...

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Il me semble que le problème pour le Rafale M avec la configuration 2 Scalp se situe uniquement en cas de retour avec un seul missile tiré :le déséquilibre des masses et la dissymétrie seraient trop importants pour l'appontage.

 

Donc en cas de guerre ou de situation vraiment critique, pourrions-nous voir une telle configuration sur les Rafale M, (quitte à larguer un éventuel missile non tiré en mer) ?

 

Merci de cette précision. Les rafales M décollant de France pourraient donc s'ajouter à ceux de l'armée de l'air, avec 2 scalps chacun.

 

 

Les équipages "SCALP" au sein de l'ADLA se retrouvent essentiellement au sein du 1/91 Gascogne; l'ADLA sembant privilégier les équipages biplaces pour ce genre de missions.

 

Entre les Rafale et les M 2000 D on doit pouvoir compter sur 30 à 40 avions mais ce qui sera déterminant ce sera le nombre d'équipages qualifiés au tir MDC; pour la Marine on peut rajouter environ une dizaine d'avions ...

 

Maintenant tout dépendra du volume que le commandement entendra donner à nos frappes.

 

Autre facteur les ravitailleurs. Au départ de Saint-Dizier et vu le nombre de KC 135 disponibles (comptons sur 5/6 sans soutien allié) cela nous fera environ une douzaine d'avions maxi donc 24 missiles maxi ...

 

La première frappe française si on engage l'aéronavale pourra faire intervenir une trentaine de SCALP environ; d'où en cas de conflit long ou de posture de frappes étalée dans le temps l'importance de

-déployer le p-a

-disposer d'une base d'accueil permettant de s'affranchir des ravitailleur et là il n'y a que deux option

Akrotiri ou Incirlik ...

Merci de ta réponse.

Tu penses donc que seuls 12 rafales de l'escadron du 1/91 gascogne seraient disponibles pour intervenir en plus de quelques rafales de l'aéronavale et mirage 2000. Seuls les pilotes du 1/91gascogne sont qualifiés pour le tir de scalp ?

 

Cela fait quand même peu 12 rafales "efficaces" sur 72, même 12 sur les 40 rafales B en dotation (source wiki en septembre 2012). Cela pose des questions sur l'efficacité de l'armée de l'air. :'(

Par ailleurs il faut 5/6 ravitailleurs pour 12 appareils, soit 1 ravitailleurs pour 2 avions de combat ? Tant que ça ?

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