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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles

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Les réservoirs perdus par Avio mentionnés par Bechar06 m'ont intrigués . L'article d'Andrew Parsononson habille le contrôle qualité d'Avio chaudement pour l'hiver. Non seulement les 2 réservoirs ont été mis à la décharge mais en en plus ils n'étaient pas dans l'inventaire. En 2020 ils avaient inversés des cables causant la perte de la Vega VV17 et des ses 2 satellites.  En 2022 l'échec de la Vega C était du à une pièce qui était d'abord en sur qualité lors des tests , puis alors qu'elle était ramenée au spec et non testée .

Le plus surprenant c'est qu'Avio ne communiquerait que très moyennement avec son sponsor ESA , qui réagit mollement.

Interrogée, l'ESA a déclaré à European Spaceflight qu'elle "n'était pas au courant du problème du réservoir". La réponse de l'agence poursuit en disant : "Nous ne jouons donc aucun rôle dans cette situation, et nous vous demandons de bien vouloir contacter Avio."

S'il est vrai que l'ESA n'a été informée des problèmes liés au dernier vol de Vega qu'après la publication de l'article de European Spaceflight, les actions d'Avio sont encore plus flagrantes. L'ESA et ses États membres auraient-ils été aussi disposés à accorder à Avio les concessions importantes qu'ils ont faites lors de la réunion du conseil de l'agence en Espagne le mois dernier s'ils avaient été au courant ?

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

https://europeanspaceflight.com/esa-will-not-open-an-investigation-into-how-vega-tanks-went-missing/

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Vu que MaiaSpace est une filiale de ArianneGroup je met ca ici 

La fusée Maia devrait mesurer 50 mètres de haut. J'ai mis à jour mon infographie sur les lanceurs européens pour refléter les nouvelles informations.
J'ai également retiré Ariane 5 depuis que la vieille fille est à la retraite et les fusées @PangeaAerospace Meso et @Smallsparkspace Frost car elles ne sont plus poursuivies.

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https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/maiaspace-l-arme-francaise-dans-la-guerre-des-petits-lanceurs_877627

A peine les visiteurs entrés dans l’usine de MaiaSpace, au cœur du site ultra-sécurisé d’ArianeGroup à Vernon (Eure), le PDG Yohann Leroy donne le ton. « Vous êtes venus pour voir du matos, on va vous en montrer ! », entame l’ancien directeur technique de l’opérateur satellite Eutelsat, nommé à la tête de MaiaSpace en mars 2022. Quelques mètres plus loin, promesse tenue : dans un immense hall, un prototype de deuxième étage, énorme cylindre d’acier de 14 m de long, est en phase de tests. « On l’a appelé Quasimodo, explique Yohann Leroy. Un deuxième prototype sera testé au premier semestre 2024. On l’a baptisé Quasi-parfait, car il sera proche du modèle de vol. »

Dernier-né de la quinzaine de projets européens de micro et mini-lanceurs (de 100 à 2000 kg de charge utile) en Europe, MaiaSpace s’est fixé un objectif ultra-ambitieux : développer un lanceur en seulement quatre ans, décliné en deux versions, l’une réutilisable (500 kg de capacité d’emport vers l’orbite dite héliosynchrone) et l’autre consommable (1500 kg de charge utile). Le groupe vise un premier vol fin 2025, et une entrée en service commerciale en 2026. Un objectif en ligne avec celui d’Emmanuel Macron, qui assurait la semaine dernière vouloir faire de la France la championne du segment des petits lanceurs. « On va se battre, on sera les meilleurs, et on consolidera autour de nous, sur les lanceurs comme sur les constellations (de satellites) », assurait le chef de l’Etat le 11 janvier.

La capacité maximale de ce lanceur bi-étage de 50 mètres de haut pourra même être poussée à 2,5 tonnes, grâce à l’ajout d’un « kick stage » baptisé Colibri...

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Modifié par Titus K
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Excuses à @Titus K  car bis repetita ... Mais le sujet le mérite aussi 

MAIASPACE parmi les autres projets européens   Belle infographie ! 

 

Maiaspace dans la guerre des "petits" lanceurs

https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/maiaspace-l-arme-francaise-dans-la-guerre-des-petits-lanceurs_877627

"MaiaSpace, lancé début 2022, développe un petit lanceur réutilisable, dont le premier vol (en version consommable) est prévu fin 2025. Où en est le groupe face aux allemands Isar Aerospace et RFA ? Plongée dans l'usine MaiaSpace, à Vernon

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Excuses à @titus
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Il y a 9 heures, Bechar06 a dit :

Excuses à @Titus K  car bis repetita ... Mais le sujet le mérite aussi 

MAIASPACE parmi les autres projets européens   Belle infographie ! 

 

Maiaspace dans la guerre des "petits" lanceurs

https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/maiaspace-l-arme-francaise-dans-la-guerre-des-petits-lanceurs_877627

"MaiaSpace, lancé début 2022, développe un petit lanceur réutilisable, dont le premier vol (en version consommable) est prévu fin 2025. Où en est le groupe face aux allemands Isar Aerospace et RFA ? Plongée dans l'usine MaiaSpace, à Vernon

Capture d'écran:

Révélation

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transcription:

Révélation

MaiaSpace, l’arme française dans la guerre des petits lanceurs

Par Vincent Lamigeon le 18.12.2023 à 12h00, mis à jour le 20.12.2023 à 15h20

Lancé il y a 18 mois, bien après les autres projets européens de petits lanceurs, MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, veut faire voler sa fusée dès fin 2025. Visite guidée du QG technique du groupe, à Vernon, où le groupe français développe et teste ses étages.

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Le prototype de deuxième étage Quasimodo, sur le site MaiaSpace de Vernon (Eure)

MaiaSpace

 

A peine les visiteurs entrés dans l’usine de MaiaSpace, au cœur du site ultra-sécurisé d’ArianeGroup à Vernon (Eure), le PDG Yohann Leroy donne le ton. « Vous êtes venus pour voir du matos, on va vous en montrer ! », entame l’ancien directeur technique de l’opérateur satellite Eutelsat, nommé à la tête de MaiaSpace en mars 2022. Quelques mètres plus loin, promesse tenue : dans un immense hall, un prototype de deuxième étage, énorme cylindre d’acier de 14 m de long, est en phase de tests. « On l’a appelé Quasimodo, explique Yohann Leroy. Un deuxième prototype sera testé au premier semestre 2024. On l’a baptisé Quasi-parfait, car il sera proche du modèle de vol. »

Dernier-né de la quinzaine de projets européens de micro et mini-lanceurs (de 100 à 2000 kg de charge utile) en Europe, MaiaSpace s’est fixé un objectif ultra-ambitieux : développer un lanceur en seulement quatre ans, décliné en deux versions, l’une réutilisable (500 kg de capacité d’emport vers l’orbite dite héliosynchrone) et l’autre consommable (1500 kg de charge utile). Le groupe vise un premier vol fin 2025, et une entrée en service commerciale en 2026. Un objectif en ligne avec celui d’Emmanuel Macron, qui assurait la semaine dernière vouloir faire de la France la championne du segment des petits lanceurs. « On va se battre, on sera les meilleurs, et on consolidera autour de nous, sur les lanceurs comme sur les constellations (de satellites) », assurait le chef de l’Etat le 11 janvier.

La capacité maximale de ce lanceur bi-étage de 50 mètres de haut pourra même être poussée à 2,5 tonnes, grâce à l’ajout d’un « kick stage » baptisé Colibri. Ce petit étage optionnel d’1 à 2 m de diamètre, intégré dans la coiffe, sera doté d’un petit moteur fonctionnant à l’eau oxygénée et à l’éthanol. « A 2,5 tonnes de capacité, nous serons à peu près au niveau de performance de Vega-C », souligne Yohann Leroy.

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Un opérateur de MaiaSpace dans un des prototypes d'étage du lanceur Maia Crédit: MaiaSpace

Capacité proche du lanceur italien Vega-C

MaiaSpace affichera ainsi une capacité bien supérieure aux autres acteurs des petits lanceurs européens : le lanceur One de RFA est à 1300 kg, le Spectrum d’Isar est à 1000 kg, quand le Prime du britannique Orbex affiche 180 kg et le Zephyr du français Latitude culmine à 100 kg. « Ce positionnement est un vrai avantage, car il y a un fort effet d’échelle sur le segment des lanceurs : plus ils grossissent, plus ils ont de chance d’être compétitif, estime Yohann Leroy. L’objectif est de se rapprocher le plus possible des prix des lanceurs lourds, comme Ariane 6 ou Falcon 9. »

Encore faut-il arriver sur le marché rapidement. Pour ce faire, MaiaSpace a totalement revu la façon traditionnelle de concevoir des fusées. Objectif : plus de prise de risque, et une volonté d’aller droit au but. « On préfère mettre rapidement sur le marché un produit qui réalise 80 ou 90 % de l’objectif, plutôt que de cumuler les retards pour atteindre 100 % », résume le directeur général adjoint Jérôme Vila. La stratégie est de développer trois prototypes pour chacun des grands sous-ensembles de la fusée : le premier étage, le deuxième étage et le « kick stage ». Le premier prototype sert à tester rapidement un concept ; le second est une version plus évoluée, à taille réelle, proche du produit final ; le troisième est le modèle de vol.

« Pas l’eldorado vendu par certains »

Un premier prototype du « kick stage » Colibri a ainsi été développé en quelques mois. Il est testé depuis trois semaines sur un des sites d’essais, entouré de forêt, du site de Vernon. « On réalise un test par semaine, dont des essais de réallumage », explique Justine Khelali, ingénieure systèmes et propulsion chez MaiaSpace. Le site d’essais, aux faux airs de village d’entraînement de militaires au combat urbain, est situé à quelques centaines de mètres seulement de l’usine. « Cette proximité est un avantage majeur, explique Jérôme Vila. A l’inverse des sites d’essais de Kiruna (Suède) ou d’Ecosse, où il faut tout prévoir des semaines à l’avance, on peut passer de la production aux tests en quelques minutes. »

Le groupe français n’a pas de temps à perdre. Les concurrents allemands Isar Aerospace et RFA (Rocket Factory Augsburg) annoncent des premiers vols dès 2024. L’espagnol PLD Space a fait voler, début octobre, un premier démonstrateur suborbital (qui n’atteint pas l’orbite), Miura 1, le premier lanceur privé tiré depuis l’Europe continentale. Yohann Leroy ne minimise pas l’ampleur de la tâche. « Le marché des lancements va plus que doubler dans la prochaine décennie, mais ce n’est pas l’eldorado vendu par certains, pointe-t-il. L’offre augmente encore plus vite que la demande. Beaucoup de projets n’iront pas au bout, il va y avoir une sélection naturelle. »

Le groupe français, qui emploie déjà 115 salariés et en vise 250 à 300 dans 18 mois, a de solides arguments à faire valoir. Filiale d’ArianeGroup, le maître d’œuvre des lanceurs Ariane, il bénéficie de la force frappe financière de sa maison-mère. Après avoir investi 40 millions d’euros, ArianeGroup vient de valider un nouvel investissement de 85 millions, soit 125 millions d’euros de fonds engagés. Ce montant place MaiaSpace parmi les sociétés européennes les mieux financées du secteur, derrière l’intouchable start-up allemande Isar Aerospace (310 millions d’euros levés), mais devant tous les autres, du britannique Orbex (100 millions de dollars) à l’allemand RFA.

L’atout Prometheus

L’autre atout lié à la maison-mère ArianeGroup, c’est le moteur Prometheus. Lancé en 2015 par le CNES (l’agence spatiale française) et ArianeGroup, ce moteur puissant (100 tonnes de poussée), qui fonctionne à l’oxygène liquide et au méthane, sera à la fois réutilisable et à bas coût, avec l’objectif d’un coût de revient 10 fois inférieur à celui des moteurs Vulcain d’Ariane 5.

Le lanceur Maia en intégrera quatre : trois sur le premier étage, et un sur le deuxième étage. « A l’inverse de la plupart de nos concurrents, nous avons fait le choix de ne pas être motoristes, ce qui nous épargne un développement complexe, souligne Yohann Leroy. Le choix de Prometheus, un moteur lancé bien avant la création de MaiaSpace, et développé par le grand acteur du segment en Europe, est un atout majeur. »

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Le démonstrateur d'étage réutilisable Themis (à droite), sur le site ArianeGroup de Vernon (Eure) Crédit: MaiaSpace

Le moteur Prometheus a déjà réalisé 13 tests à Vernon. Des problèmes sur la chambre de combustion ont été identifiés, mais ils sont en train d’être réglés, assure ArianeGroup. Prometheus va permettre de réaliser les premiers essais de réutilisation, façon SpaceX, sur un prototype de premier étage réutilisable, baptisé Themis. Cet étage, développé par ArianeGroup sous financement de l’ESA, partira courant 2024 à Kiruna (arctique suédois) pour réaliser de premiers tests de récupération. « Il effectuera ce qu’on appelle un « hop test » (saut de puce), un décollage jusqu’à une centaine de mètres d’altitude, suivi d’une descente contrôlée et d’un atterrissage », indique Antonin Ferri, directeur des programmes futurs d’ArianeGroup. Une deuxième version à trois moteurs réalisera ensuite des tests plus poussés en Guyane.

Si MaiaSpace compte bien utiliser ces travaux pour développer la version réutilisable de son lanceur, elle réalisera ses premiers lancements, probablement les trois premiers tirs, avec un lanceur consommable, plus facile à mettre sur le marché dans les délais impartis. Après le premier vol, prévu fin 2025, l’objectif est ensuite d’atteindre, en cinq ans, une vitesse de croisière d’1 à 1,5 lancement par mois. « On estime que les lancements avec réutilisation du premier étage représenteront environ la moitié des tirs », indique Yohann Leroy, qui assure viser une part de marché de 25 % sur le marché « adressable » (hors tirs inaccessibles, comme les satellites Starlink de SpaceX ou les projets chinois).

Gagner le « European Launcher Challenge »

Pour s’imposer face à la concurrence, MaiaSpace ne va pas seulement devoir réussir son premier vol et sa montée en cadence. Le groupe va également devoir s’imposer sur la future compétition de petits lanceurs organisée par l’ESA, le « European Launcher Challenge ». Ce concours, officiellement lancé en 2025, verra la sélection d’un ou plusieurs industriels, qui remporteront 150 millions d’euros chacun. Surtout, ceux-ci seront prioritaires sur les lancements institutionnels européens effectués (ESA ou de la Commission européenne). « Il faut qu’on gagne le challenge, car le marché commercial ne suffit pas à rendre viable un modèle économique », confirme Yohann Leroy.

Le patron de MaiaSpace espère que l’Europe saura faire de vrais choix. « Il ne faudrait pas que la compétition se transforme en école des fans, où tout le monde gagne à la fin, indique-t-il. On espère qu’il n’y aura pas trop de gagnants, deux au maximum si on veut maintenir la concurrence. Si on saupoudrait auprès de trop d’acteurs, le risque est qu’aucun n’atteigne la taille critique. »

Les déboires récents des concurrents américains ont montré que le segment des petits lanceurs est très difficile. Virgin Orbit, qui lançait ses fusées depuis l’ail d’un Boeing 747, a été liquidé au printemps. Astra Space, valorisé 2,1 milliards de dollars à son entrée en Bourse en 2021, est en grande difficulté. Quant au leader Rocket Lab, malgré 10 lancements effectués cette année, il n’est toujours pas rentable.

 

Modifié par Patrick
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https://www.liberation.fr/sciences/espace/ariane-6-une-fusee-pas-encore-reutilisable-mais-qui-se-vend-tres-bien-20240217_BAVSJOAY75HGDEQRY4IID4HPYU/

Le premier vol d'Ariane 6 avec des satellites notamment universitaires prévu pour le mois de juillet sera suivi, 6 mois plus tard du 2e vol avec le dernier satellite militaire français CSO3. Les 6 mois d'écart avec le second vol permettra une analyse poussée et la validation du lanceur pour la suite de sa carrière.

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  • 1 month later...

https://www.leparisien.fr/sciences/la-france-va-retrouver-lautonomie-dacces-a-lespace-macron-a-kourou-pour-rebooster-le-secteur-spatial-24-03-2024-J4QDO5N2N5ESZHGNTOENKO6HMY.php

Pression maximale sur le lanceur Ariane 6 pour le retour d'une souveraineté de l'accès national à l'espace.

Faut pas que ça loupe vu les nombreux besoins de lancements cruciaux et de conserver notre liberté d'action spatiale.

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Il y a 7 heures, Ronfly a dit :

https://www.leparisien.fr/sciences/la-france-va-retrouver-lautonomie-dacces-a-lespace-macron-a-kourou-pour-rebooster-le-secteur-spatial-24-03-2024-J4QDO5N2N5ESZHGNTOENKO6HMY.php

Pression maximale sur le lanceur Ariane 6 pour le retour d'une souveraineté de l'accès national à l'espace.

Faut pas que ça loupe vu les nombreux besoins de lancements cruciaux et de conserver notre liberté d'action spatiale.

Heu, souveraineté Européenne plutôt non?

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Heu, souveraineté Européenne plutôt non?

Oui également. Mais la priorité est à nos besoins propres déjà genre le satellite CSO-3 qui attend depuis un moment d'être lancé.

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  • 5 weeks later...
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On 5/21/2024 at 11:10 PM, TarpTent said:

Le 1er vol d’Ariane 6 est annoncé comme devant se dérouler dans les 2 premières semaines de Juillet 2024. La date retenue sera annoncée courant juin.
 

"Heureux d'annoncer qu'à mesure que nous nous rapprochons du décollage de #Ariane6 , les équipes de @ESA , @CNES et @ArianeGroup ont réduit la période de temps pour la première tentative de lancement : les deux premières semaines de juillet.

La date provisoire de la première tentative de lancement sera annoncée en juin au @ILA_Berlin , où tous les membres du groupe de travail seront également présents."

https://x.com/aschbacherjosef/status/1792856031464215031?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

 

 

L’autre bonne nouvelle, c’est que Boeing ne fait toujours par partie des équipes qui participent au développement d’Ariane 6…

Lancement annoncé pour le 9 Juillet ! :smile:

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/spatial-le-premier-vol-dariane-6-promis-pour-le-9-juillet-2099226#:~:text=Spatial %3A le premier vol d,prévu pour le 9 juillet

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Dans la section commentaire :

Salut Hugo ! Merci de présenter Maïa ! Je travaille chez Ariane sur le moteur Prometheus, et je peux rajouter quelques précisions : Un des gros atouts de Maïa c'est justement Prometheus qui est un moteur de 120 tonnes de poussée, là où le moteur de Helix de RFA n'a que 10 tonnes de poussée. Quand il va falloir passer à la taille supérieure et faire un lanceur lourd, Maïa pourra simplement réutiliser Prometheus, alors que RFA, Isar etc ... Vont devoir développer un nouveau moteur forte poussée. Il faut savoir qu'il y a vraiment un bond technologique entre les moteurs faible et forte poussée. Beaucoup de nouvelles problématiques se posent : instabilités de combustion dans la chambre, problemes de vibration dans la turbopompes etc... L'histoire l'a montré. Comme on dit chez nous, Maïa c'est Ariane, on est dans la même équipe, et on essaie vraiment de fluidifier au maximum la communication avec eux. D'ailleurs l'usine Maïa est en construction à Vernon, là où sont fabriqué et testé les moteurs prometheus. Et forcément comme vous l'avez dit, ariane compte beaucoup sur le lanceur Maïa pour gagner l'appel d'offre de l'esa et pour développer la réutilisation afin de pouvoir transposer cette expérience à Ariane 7.

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Le niveau d’intégration de Maïa dans AG est au delà de ce que j’imaginais. Tu m’étonnes qu’Avio est furax et veuille quitter le navire. Mais bon il n’y a pas de raisons de faire des fleurs à Avio non plus.

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  • 2 weeks later...

Toni Tolker-Nielsen, ESA director of space transportation :

"

> Le prochain défi sera-t-il la montée en puissance industrielle pour lancer neuf fusées Ariane 6 par an ?

C'est un grand défi puisque nous avons déjà signé 30 contrats, dont 18 sont dédiés à la constellation Kuiper d'Amazon. C'est assez unique d'avoir un tel carnet de commandes pour une nouvelle fusée. Nous travaillons déjà à une montée en puissance rapide après le vol inaugural. Après avoir résolu les éventuelles anomalies, le premier vol commercial est prévu pour la fin de l'année. Nous aurons ensuite six vols en 2025 et huit vols en 2026. En 2027, il y aura 10 vols car nous avons de nombreuses charges utiles en attente. Sinon, nous visons un état stable de neuf vols par an en 2028 et 2029.

[…]

> Avec le business plan actuel de quatre lancements institutionnels européens et cinq lancements commerciaux, Ariane 6 aura-t-elle encore besoin de subventions de 340 millions d'euros (365 millions de dollars) par an jusqu'en 2031 ?

Les 13 Etats de l'ESA impliqués dans Ariane 6 se sont déjà mis d'accord sur le financement d'un vol d'essai inaugural et de 14 missions opérationnelles. Nous discutons maintenant des revenus opérationnels sur trois ans avec neuf lancements par an. Nous analysons le plan d'affaires pour les lots de lanceurs FM16 à 42, en examinant tous les contrats de services de lancement et les coûts. Nous aurons besoin de 290 à 340 millions d'euros par an. Le chiffre définitif sera déterminé après audit des coûts de l'industrie et des fournisseurs et des revenus des contrats signés par Arianespace. En tout état de cause, nous n'aurons pas besoin de plus de 340 millions d'euros pour atteindre l'équilibre d'exploitation du nouveau lanceur.

[…]

> Si Starship réussit, cela changera-t-il la donne en faisant chuter le prix du kilo en orbite ?

Honnêtement, je ne pense pas que Starship changera la donne ou sera un véritable concurrent.

Cet énorme lanceur est conçu pour envoyer des hommes sur la Lune et sur Mars. Ariane 6 fait parfaitement l'affaire si vous devez lancer un satellite de quatre ou cinq tonnes.
Starship n'éradiquera pas Ariane 6 pour autant. Dans un avenir lointain, en 2040 par exemple, la situation sera différente. Nous aurons probablement un système logistique de transport spatial avec des lanceurs récurrents et réutilisables desservant une plaque tournante. Dans ce centre, il y aura des plates-formes, des satellites et des engins spatiaux vers d'autres destinations, des capacités de ravitaillement et d'entretien, de fabrication en orbite, etc.
Les vaisseaux spatiaux joueront probablement un rôle important dans le transport de marchandises lourdes vers cette plate-forme logistique spatiale, comme un navire porte-conteneurs vers un terminal.
L'Europe travaille déjà sur cette vision en développant le fret spatial, le ravitaillement en orbite, les systèmes d'amarrage dans l'espace et le trafic vers la Lune à l'aide d'Ariane 6.
 

> Dernièrement, Elon Musk a déclaré que seuls les lanceurs réutilisables avaient un sens.
Avec seulement neuf ou dix lancements par an pour Ariane 6, la capacité d'être réutilisable a-t-elle un sens en Europe ?

Nos besoins en matière de lancement sont si faibles que cela n'aurait aucun sens d'un point de vue économique. Nous n'en avons donc pas vraiment besoin pour l'instant.
Mais lorsque nous effectuerons des lancements fréquents à l'avenir, nous aurons besoin de la réutilisabilité pour des raisons économiques. La deuxième raison pour laquelle un lanceur européen doit être réutilisable est la durabilité. Nous devons avoir une économie circulaire dans 10 ou 20 ans ; nous devons être durables. Et pour cela, nous développons déjà Themis, qui est un démonstrateur européen avec un étage principal réutilisable et d'autres technologies réutilisables comme le moteur Prometheus.
Mais déjà, au cours de cette décennie, nous aurons Maia, un lanceur privé soutenu par la France, qui est petit mais réutilisable. Maia utilisera le moteur à propergol liquide Prometheus et sera basé sur la technologie du démonstrateur d'étage réutilisable Themis.
 

> Quelle est l'importance des mini-lanceurs et des micro-lanceurs en Europe ?

Par rapport à il y a dix ans, je suis extrêmement surpris de voir tous ces mini et micro-lanceurs en plein essor dans toute l'Europe. Ils sont développés en Espagne, en France, en Norvège, en Suède, au Royaume-Uni.
Pour la première fois, de nouveaux ports spatiaux sont construits en Europe. C'est incroyable. Nous voulons changer le paradigme du secteur des lanceurs en Europe en introduisant la concurrence, qui est déjà bien engagée dans de nombreuses start-ups.
Le "European Launcher Challenge", annoncé l'année dernière à Séville, jouera un rôle important dans la définition de l'avenir de l'accès de l'Europe à l'espace en augmentant la compétitivité des services de lancement européens. L'idée est de faire évoluer ces lanceurs privés vers des lanceurs lourds. Ils ont tous l'ambition de le faire.

[…]

>  L'ESA devrait-elle déjà penser à une Ariane 7 réutilisable pour la prochaine décennie ?

Je ne pense pas, du moins pour l'instant, que l'ESA envisage de faire le choix d'un lanceur développé par ses soins. Pour Ariane 6, nous possédons presque tout, comme le système de lancement du véhicule, les installations de fabrication, la définition du lanceur, la rampe de lancement, etc.
À l'avenir, ce sera totalement différent ; le lanceur sera développé par le secteur privé. Nous achèterons simplement des services, comme le programme Commercial Orbital Transportation Services aux États-Unis. Nous ne développerons pas de SLS européen.

Pour l'instant, Ariane 6 est un lanceur modulaire. C'est un système parfait car Ariane 62 (530 tonnes avec deux boosters) remplace le Soyouz russe, et Ariane 64 (850 tonnes avec quatre boosters) remplace Ariane 5. Il couvre donc tous nos besoins. Ariane 6 pourrait être le cheval de bataille de l'Europe pour les 15 à 30 prochaines années.

"


 

https://spacenews.com/europe-aims-to-end-space-access-crisis-with-ariane-6s-inaugural-launch/

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Aïe ! Très mauvaise nouvelle avec l’annulation du contrat prévoyant de placer en orbite le satellite Meteosat MTG-S1.

Le coup et d’autant plus dur qu’il provient d’une agence européenne ! 

Damn !

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/06/27/severe-deconvenue-pour-ariane-6-une-agence-europeenne-annule-un-contrat_6244812_1650684.html

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Ariane 6 est elle convoyée à l'horizontale puis relevée sur son pas de tir comme Soyouz ? J'ai entendu cette affirmation, ce serait une petite révolution dans les lanceurs européens. Peut-être TarpTent peux confirmer ?

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il y a 14 minutes, Julien a dit :

Ariane 6 est elle convoyée à l'horizontale puis relevée sur son pas de tir comme Soyouz ? J'ai entendu cette affirmation, ce serait une petite révolution dans les lanceurs européens. Peut-être TarpTent peux confirmer ?

Tout à fait, sauf la charge utile qui est fixée après que la fusée soit mise à la verticale.

Modifié par gargouille
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