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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles

Messages recommandés

Il y a 8 heures, Brian a dit :

Tellement fier. Beau boulot à toute la filière. On espère pour Ariane 6 le même succès que pour Ariane 5. 

Le pire le mieux(!) c'est qu'elle est même pas si chère par rapport à un lancement Falcon 9. Elle l'est, mais c'est pas du x2 non plus.

Modifié par Patrick
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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Le pire le mieux(!) c'est qu'elle est même pas si chère par rapport à un lancement Falcon 9. Elle l'est, mais c'est pas du x2 non plus.

Effectivement, apparemment à masse satellisable équivalente (~5T en GTO), on est sur du ~50 millions € pour la Falcon 9v1.1FT en réutilisable contre 85 millions € pour l'Ariane 62. 

Par contre, l'Ariane 64 avec ses 11,5T en GTO se rapproche des 130 millions €.

Modifié par Ronfly
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il y a une heure, Conan le Barbare a dit :

Pourquoi une telle différence de prix entre la version A4 et A6 ? Deux boosters ça coûte pas 60 millions !

Oui désolé, je me suis planté sur le coût de l'Ariane 62, c'est 85 millions d'€.... Je corrige

https://www.jeuxvideo.com/news/1886017/on-connait-le-prix-de-la-nouvelle-fusee-europeenne-ariane-6-et-c-est-plus-cher-que-la-fusee-de-spacex-falcon-9.htm

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Ariane 6 et Maia en pole position pour déployer la constellation Iris2

https://www.lefigaro.fr/societes/ariane-6-et-maia-en-pole-position-pour-deployer-la-constellation-iris2-20250110

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Le vol inaugural de Maia, première mini-fusée réutilisable européenne, est prévu en 2026 depuis Kourou en Guyane. Maia Space 


Arianespace espère sécuriser des contrats cette année, avec le consortium SpaceRise, en charge de la conception d’Iris2, et avec la Commission européenne.


Iris2, la future constellation de connectivité souveraine européenne, ne sera pas opérationnelle avant 2030. Mais se pose déjà la question du choix des fusées chargées de déployer les 280 satellites formant la première infrastructure multi-orbites d’internet spatial dans le monde. « Il faut en discuter dès 2025 et trouver un accord avec le consortium SpaceRise (en charge de développer Iris2, NDLR) et la Commission européenne rapidement », a déclaré Martin Sion, président exécutif d’Ariane Group, constructeur d’Ariane 6, ce vendredi, lors d’un entretien organisé par l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE). 

Objectif des discussions en cours : sécuriser des contrats avec Ariane 6 mais aussi avec Maia, premier mini-lanceur européen réutilisable, développé par Maia Space, « spin-off » d’Ariane Group. « Selon nos estimations, entre 10 et 15 Ariane 64 (la version avec quatre boosters adaptée aux constellations) seront nécessaires pour déployer Iris 2 », précise Caroline Arnoux, directrice de l’exploitation d’Ariane 6 au sein d’Arianespace. 


Première mission pour Kuiper, la constellation d’Amazon

Il y a une logique à utiliser au maximum le lanceur lourd européen pour aller plus vite, en lançant des lots de satellites en une seule fois, tout en réduisant les coûts. Toutefois, Ariane 6 ne sera pas le lanceur exclusif d’Iris2. « Maia, qui est dix fois plus petit mais dix fois moins cher, peut aider à accélérer le rythme du déploiement d’Iris2, tout comme d’autres petits lanceurs européens », souligne Yohann Leroy, PDG de MaiaSpace. Les discussions s’annoncent animées : d’autres petites fusées, allemandes et italiennes notamment, entendent bien participer.

D’autres défis attendent la filière spatiale européenne cette année. Il lui faut consolider l’accès autonome retrouvé à l’espace avec le vol inaugural réussi d’Ariane 6 en juillet 2024 et la remise en service de la petite fusée italienne Vega C en décembre. 2025 marque le début de l’exploitation commerciale d’Ariane 6 et de sa montée en puissance. « En 2025, nous prévoyons cinq tirs d’Ariane 6, dont la première A64 au deuxième semestre, pour le compte de Kuiper, la constellation d’Amazon, ainsi que quatre lancements de Vega C, qui sont les derniers dont Arianespace a la responsabilité », précise Caroline Arnoux. Arianespace compte 18 missions Kuiper confirmées en carnet de commandes, sur 30 contrats signés au total. Quant à Avio, le constructeur de Vega C, il a décidé de reprendre en direct la commercialisation de sa fusée. 

Le premier vol de l’année d’Ariane 6, qui sera son premier vol commercial, est programmé au premier trimestre 2025, pour déployer le satellite militaire CSO3 pour le compte du ministère des Armées. D’ici à 2027, le rythme de lancements d’Ariane 6 doit augmenter à dix missions par an, en moyenne. 


Une mini-fusée Maia réutilisable en 2028

Parallèlement, Maia Space s’apprête à franchir de nouveaux jalons en vue du premier vol du mini-lanceur Maia. Cela, après avoir construit et testé, à la façon de SpaceX, trois prototypes différents avant le modèle de vol. Ce dernier doit décoller pour la première fois en 2026 au lieu de 2025, comme prévu initialement. « Cet ajustement a été décidé depuis que l’ex-pas de tir Soyouz en Guyane nous a été attribué l’année dernière. Il sera prêt à accueillir Maia au premier semestre 2026. À l’origine, nous devions utiliser un pas de tir non-guyanais, ce qui impliquait une duplication partielle d’investissements dans deux pas de tir, ce qui n’était pas économique », explique Yohann Leroy. Les premières fusées Maia ne seront pas réutilisables. « Nous sommes dans une logique d’acquisition progressive de cette capacité. Nous passerons en “mode consommable”, avec la récupération du premier étage sur une barge en mer, à horizon 2028 », précise le PDG de MaiaSpace. 

Autre gros dossier au menu de 2025 pour MaiaSpace : « l’European launcher challenge » (ELC), une compétition lancée par l’Agence spatiale européenne (ESA), visant à doter l’Europe d’un mini-lanceur, appelé à devenir plus puissant pour donner un successeur à Ariane 6 vers la fin de la décennie 2030. À la clé : 150 millions de financement public. Une douzaine de projets de petites fusées devraient s’aligner sur la ligne de départ, dont Maia. L’appel d’offres doit être lancé en février. 


Éviter les écueils 

Or l’ESA n’a pas encore arrêté les critères de sélection. Ce qui suscite de l’inquiétude chez MaiaSpace et Ariane Group. « Introduire de la concurrence en Europe doit permettre davantage d’innovation et de compétitivité mais il faut éviter plusieurs écueils », insiste Yohann Leroy. Ce dernier cite le saupoudrage des financements entre un trop grand nombre de projets, aucun n’ayant la taille critique. Il faut aussi éviter d’adopter dans l’ELC le critère du retour géographique (GEO, règle stipulant que chaque pays reçoit une charge de travail alignée sur sa contribution financière). « Les industriels doivent être libres d’organiser leur système de production sans retour GEO. À défaut, l’ELC deviendrait une compétition entre pays alors qu’elle doit être une compétition entre projets », plaide Yohann Leroy. 

Préoccupé par les « mouvements centrifuges entre pays européens », Martin Sion appelle les Européens à « retrouver le chemin de la coopération », ce qui n’exclut pas la compétition. Et se défend de plaider pour la France. « Ariane Group est une société franco-allemande. Maia est un projet européen : 50 % des effectifs de la société ne sont pas de nationalité française et 40 % de la valeur ajoutée de Maia sont produits hors de France. » 

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Confirmation que la dernière phase du vol Ariane 6 (3ème rallumage Vinci et désorbitation) est également réussie. Carton plein :smile:

https://air-cosmos.com/article/succes-du-premier-vol-commercial-d-ariane-6-70007

Quote

En fin de mission, l’étage supérieur ULPM (Upper Liquid Propulsion Module) d’Ariane 6 a été correctement passivé et désorbité, grâce au troisième allumage réussi du moteur Vinci et au bon fonctionnement de l’APU (Auxiliary Power Unit) qui pressurise les réservoirs – une opération qui avait fait défaut en juillet l’an dernier.

 

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Air & Cosmos rend compte en clair du succès de Ariane 6:    https://air-cosmos.com/article/succes-du-premier-vol-commercial-d-ariane-6-70007

"Succès du premier vol commercial d’Ariane 6

Le 6 mars, le nouveau lanceur lourd européen a placé sur orbite basse sa première charge utile commerciale, le satellite de reconnaissance militaire français CSO 3.

Les épais nuages n’étaient pas de mauvais augure Sept mois après son vol inaugural FM1 (Flight Model 1), le nouveau lanceur lourd européen Ariane 6 a parfaitement réussi son premier lancement commercial, toujours dans sa version A62 (à deux propulseurs d’appoint).

Après diverses avaries techniques constatées au niveau des installations sol du Centre spatial guyanais, la mission FM2 (VA263) qui avait été programmée le 26 février, puis le 3 mars, a finalement débuté le 6 mars à 16 h 24 UTC (13 h 24, heure de Kourou), au cours d’une fenêtre instantanée.

Démarrée dans une véritable purée de poix qui a privé les Guyanais d’un spectacle visuel, la mission a malgré tout donné des images formidables pour les internautes (voir la rediffusion de la retransmission sur le site internet d’Arianespace), grâce aux divers caméras embarquées, qui ont montré en direct les différentes phases de vol, avec moult détails : décollage, larguage des propulseurs d’appoint puis de la coiffe, séparation inter-étages…

Stéphane Corvaja, le photographe de l’Agence spatiale européenne, dont les clichés ont régulièrement été récompensés à travers le monde et présentés dans cette rubrique, a réussi à saisir l’envol du lanceur, grâce à ses appareils photos commandés à distance installés tout autour du pas de tir ELA4 (Ensemble de Lancement Ariane n°4).

Par ailleurs, comme lors du vol FM1 le 9 juillet 2024, des avions de chasse Dassault Rafale chargés de sécuriser le ciel guyanais ont suivi durant plusieurs minutes le décollage par-delà les nuages, qui ont constitué le seul point noir de cette journée historique.

L’étage supérieur passivé et désorbité : Le vol a duré 1 heure et 38 minutes, se terminant par le largage à environ 800 km d’altitude du troisième satellite de reconnaissance militaire de la constellation CSO (Composante Spatial Optique) de l’Armée de l’Air et de l’Espace, dont les deux premiers exemplaires (construits par Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space pour le compte de la DGA et du CNES) ont été déployés en décembre 2018 et décembre 2020, à l’époque avec des lanceurs russes Soyouz mis en œuvre depuis la Guyane.

En fin de mission, l’étage supérieur ULPM (Upper Liquid Propulsion Module) d’Ariane 6 a été correctement passivé et désorbité, grâce au troisième allumage réussi du moteur Vinci et au bon fonctionnement de l’APU (Auxiliary Power Unit) qui pressurise les réservoirs – une opération qui avait fait défaut en juillet l’an dernier.

La prochaine mission d’Ariane 6 (FM3 / VA 264) est désormais attendue au mois d’août, avec l’envoi du satellite de météorologie de seconde génération MetOp SG-A1 de l’organisation européenne Eumetsat."

Et des avions cargo bien utiles : 

 

 

Modifié par Bechar06
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