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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

Pourquoi ne pas attaquer la FAA aussi, qui par son organisation de sa délégation sur cet avion (*)  n'a clairement pas joué son rôle de certificateur ?

Parce que c'est faux, jusqu'à preuve du contraire. De la même manière que tu dois respecter le code de la route (par exemple) défini par une autorité légale, Boeing doit respecter les règles de la certification définies par la FAA, l'AESA, la CAAC, et bien d'autres. Les gendarmes font des contrôles, la FAA (et l'AESA, et la CAAC, et d'autres) aussi. Tu es responsable de ce que tu fais, Boeing aussi. Les gendarmes ne sont pas responsables de tes agissements, la FAA (et l'AESA, et la CAAC, et les autres) ne le sont pas de ceux de Boeing (ou Airbus, ou Dassault, ou Cessna, ou tous les autres).

Donc dire que la FAA n'a clairement pas joué son rôle, c'est au mieux de la méconnaissance, au pire de la diffamation.

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il y a 52 minutes, DEFA550 a dit :

Donc dire que la FAA n'a clairement pas joué son rôle, c'est au mieux de la méconnaissance, au pire de la diffamation.

Je plaide l'ignorance et la logique : à mon (petit) niveau dans mon entreprise, mes fournisseurs m'envoie des documents qui sont censés être bons, sinon commentaires (accepté, accepté avec commentaires, refusé). A partir de l'instant où je les accepte, j'endosse une partie de la responsabilité  juridique comme si le design venait de mon bureau.

Si la FAA (et autres) fonctionnent de la même façon, alors il serait logique que le fait d'avoir approuvé un truc zazou, ou de ne pas avoir posé de question, leur retombe dessus...

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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

Je plaide l'ignorance et la logique : à mon (petit) niveau dans mon entreprise, mes fournisseurs m'envoie des documents qui sont censés être bons, sinon commentaires (accepté, accepté avec commentaires, refusé). A partir de l'instant où je les accepte, j'endosse une partie de la responsabilité  juridique comme si le design venait de mon bureau.

La logique, c'est que la FAA est du côté juridique, pas du côté du design. Boeing est responsable de tout, quoiqu'il arrive.

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Il y a 1 heure, DEFA550 a dit :

La logique, c'est que la FAA est du côté juridique, pas du côté du design. Boeing est responsable de tout, quoiqu'il arrive.

 

 Sur le plan technique, je comprends bien, mais sur le plan juridique, si un organisme de contrôle et de certification n’engage pas sa responsabilité quand il en délivre une, alors il y a manifestement un souci quelque part.

 

Après, je conçois bien que cette notion de « responsabilité » ne recouvre pas les mêmes domaines : Il est bien certain que Boeing serait techniquement responsable directement ou indirectement de ces crashs et non la FAA (je ne vais pas me substituer à la justice pour définir dans quelle mesure le constructeur doit être directement mis en cause dans ces 2 accidents mortels, ce n’est pas ici le sens de mon intervention).

Modifié par TarpTent
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il y a 23 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Le point de vue de Don Bacon

....

  • L'incident du 737 MAX a également révélé un problème avec les générations plus anciennes du type 737, 737 NG, et il y en a 7 000 qui volent chaque jour.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

Sait-on de quel problème s'agit-il ?

CG, vitesse de décrochage vs AoA, couche limite ... etc ... ? Un peu tout ?

il y a 14 minutes, TarpTent a dit :

 

 Sur le plan technique, je comprends bien, mais sur le plan juridique, si un organisme de contrôle et de certification n’engage pas sa responsabilité quand il en délivre une, alors il y a manifestement un gros souci quelque part.

Je pense pareil ... et sans faire d'amalgame donc entre "certification" et "contrôle". Je parle bien de certification.

 

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 40 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

Sait-on de quel problème s'agit-il ?

CG, vitesse de décrochage vs AoA, couche limite ... etc ... ? Un peu tout ?

Mon opinion c'est qu'ils veulent ré examiner le déroulé de Trim même quand il n'y a pas de MCAS.

http://www.air-defense.net/forum/topic/18204-boeing/?do=findComment&comment=1219018

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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Il y a 15 heures, prof.566 a dit :

Après, ce 'est pas comme si le 737 n'était pas un habitué des problèmes de mise en butée des gouvernes de queue (cf vol 427 et autres, même si là il s'agit de la dérive)

pour ceux comme moi qui aurait besoin d'une explication su ce que le monsieur dit :

Alors que le Boeing 737 est en phase d'approche sur l'aéroport de Pittsburgh, il vire brusquement sur sa gauche, peu après avoir croisé la trainée d'un autre avion. Les pilotes1 ne parviennent pas à redresser l'appareil, qui s'écrase à la verticale une vingtaine de secondes plus tard. Les 127 passagers et 5 membres d'équipage sont tués sur le coup. L'enquête est confiée au NTSB. Rapidement, un lien est établi entre cet accident et celui du Vol 585 UA United Airlines survenu presque 4 ans plus tôt et dont la cause était restée mystérieuse. Les deux accidents concernent le Boeing 737, appareil très répandu dans le monde, ce qui augmente la pression sur les enquêteurs. Comme pour le vol 585, la gouverne de direction s'est brutalement et sans raison apparente mise en butée. Là encore, l'enquête ne parvient pas à mettre en évidence la raison d'un tel dysfonctionnement.

Finalement, c'est un autre incident qui va permettre d'éclaircir l'enquête. Le 9 juin 1996, le Boeing 737 du vol 517 Eastwind Airlines va connaitre une avarie semblable aux vols 585 et 427. Cette fois, les pilotes arrivent à se poser. Le NTSB dispose de l'avion entier et des rapports des pilotes. L'enquête va enfin révéler la cause des accidents précédents. La servo-valve du gouvernail a montré des faiblesses lors de brutaux changements de températures, bloquant le mécanisme du gouvernail et même dans certains cas inversant son système de fonctionnement. À la suite de cette découverte, on apprit aux pilotes à gérer ce genre de situation et les pièces incriminées furent modifiées afin de résister aux chocs de température.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_427_USAir

 

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Il y a 17 heures, TarpTent a dit :

 Sur le plan technique, je comprends bien, mais sur le plan juridique, si un organisme de contrôle et de certification n’engage pas sa responsabilité quand il en délivre une, alors il y a manifestement un souci quelque part.

Le soucis est dans la compréhension du rôle d'un tel organisme. Il n'est pas là pour faire le travail de certification. Et c'est partout pareil (normes ISO, par exemple, ou la DRIRE pour les véhicules). Celui qui veut obtenir une certification établit un dossier complet qui démontre qu'il se conforme aux directives. L'autorité de certification s'appuie sur ce dossier pour délivrer ou non le certificat, en faisant éventuellement les contrôles sur les points qu'elle juge nécessaire. Mais elle ne prend pas la responsabilité de la conformité, qui reste celle du certifié, et de manière permanente.

C'était la même chose pour le "dieselgate". Le responsable est le groupe automobile fautif, pas les autorités d'homologation.

Le point crucial, ici, est précisément l'absence de partage ou de transfert des responsabilités. Celui qui souhaite une homologation ou une certification doit tout mettre en oeuvre pour se conformer aux règles établies, en toute bonne foi, et tout dérapage engage systématiquement sa responsabilité. Les autorités de délivrance n'engagent la leur que s'ils ne respectent pas les lois en vigueur ou s'ils attribuent un certificat/homologation à partir d'un dossier incomplet ou non conforme. Elles ajoutent une couche de contrôle (garde-fou) indépendante, mais pas une garantie supplémentaire ou alternative.

Modifié par DEFA550
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Le 28/05/2019 à 10:39, DEFA550 a dit :

Le soucis est dans la compréhension du rôle d'un tel organisme. Il n'est pas là pour faire le travail de certification. Et c'est partout pareil (normes ISO, par exemple, ou la DRIRE pour les véhicules). Celui qui veut obtenir une certification établit un dossier complet qui démontre qu'il se conforme aux directives. L'autorité de certification s'appuie sur ce dossier pour délivrer ou non le certificat, en faisant éventuellement les contrôles sur les points qu'elle juge nécessaire. Mais elle ne prend pas la responsabilité de la conformité, qui reste celle du certifié, et de manière permanente.

C'était la même chose pour le "dieselgate". Le responsable est le groupe automobile fautif, pas les autorités d'homologation.

Le point crucial, ici, est précisément l'absence de partage ou de transfert des responsabilités. Celui qui souhaite une homologation ou une certification doit tout mettre en oeuvre pour se conformer aux règles établies, en toute bonne foi, et tout dérapage engage systématiquement sa responsabilité. Les autorités de délivrance n'engagent la leur que s'ils ne respectent pas les lois en vigueur ou s'ils attribuent un certificat/homologation à partir d'un dossier incomplet ou non conforme. Elles ajoutent une couche de contrôle (garde-fou) indépendante, mais pas une garantie supplémentaire ou alternative.

Je ne pense pas que dire que la responsabilité de la FAA ne peut être engagée à partir du moment où les dossiers fournis par Boeing sont complets et conformes soit une vérité absolue.

Tu donnes l'exemple du dieselgate très bien mais je te donne l'exemple de l'affaire PIP dans le domaine médical.

https://www.usinenouvelle.com/article/la-justice-renvoie-tuv-rheinland-a-ses-responsabilites-dans-l-affaire-pip.N753549

Dans l'affaire PIP le tribunal parle d'une obligation de vigilance de la part de TUV. Je ne vois pas pourquoi une notion similaire ne peut être appliquée à la FAA. Attention je ne dis pas qu'il est avéré que la FAA n'ait pas été vigilante, j'en sais rien, mais certainement l'éventualité ne peut être écartée.

Dans le cas où la FAA a mis en oeuvre tout ce qui était en son pouvoir pour contrôler que la certification menée par Boeing était conforme, et qu'au final Boeing est condamné pour manquements, alors même si la FAA pourrait être blanchie légalement, politiquement se posera la question de son utilité en l'état puisque incapable d'exercer un contrôle réel.

Ce serait aussi intéressant de comparer avec l'approche de l'ASN en France (ou globalement du nucléaire dans les autres pays), qui, me semble-t-il, exerce un REEL contrôle (qualité des soudures sur l'EPR par exemple, cela va au delà de simple contrôle de documents et de process). Pour connaitre un peu le médical, je peux affirmer que les organismes de certifications sont dans le bas de l'échelle en terme de capacité à effectuer un contrôle REEL sur ce que font les fabricants.

Alors, entre le médical et le nucléaire, qui selon moi sont les deux extrêmes, je ne sais pas où se situent les organismes certificateurs dans l'aéronautique comme la FAA mais l'impression pour l'instant n'est pas très positive.

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Le 28/05/2019 à 10:39, DEFA550 a dit :

Mais elle ne prend pas la responsabilité de la conformité, qui reste celle du certifié, et de manière permanente.

 

il y a 52 minutes, Julien a dit :

Je ne pense pas que dire que la responsabilité de la FAA ne peut être engagée à partir du moment où les dossiers fournis par Boeing sont complets et conformes soit une vérité absolue.

EN matière de contrôle (au moins en France) ce n'est pas l'organisme contrôleur qui est responsable mais bien l'agent qui effectue le contrôle. Ca a d'ailleurs posé des problèmes a ma femme quand elle a commencé son métier d'inspecteur.

Le contrôleur / inspecteur est mandaté par son autorité, mais c'est bien à lui à qu'incombe la responsabilité, pas son mandateur. Donc @DEFA550 a complètement raison.

il y a 52 minutes, Julien a dit :

si la FAA pourrait être blanchie légalement, politiquement se posera la question de son utilité en l'état puisque incapable d'exercer un contrôle réel

Ca n'a pas de sens. Ca voudrait dire que l'état ne prend plus aucun rôle de contrôle ce qui n'a pas de sens. Encore une fois blanchir des agents si tu veux, mais blanchir un organisme d'état n'a pas de sens. La seule chose que tu obtiendras c'est qu'il change de nom.

il y a 52 minutes, Julien a dit :

Pour connaitre un peu le médical, je peux affirmer que les organismes de certifications sont dans le bas de l'échelle en terme de capacité à effectuer un contrôle REEL sur ce que font les fabricants.

Alors, entre le médical et le nucléaire, qui selon moi sont les deux extrêmes, je ne sais pas où se situent les organismes certificateurs dans l'aéronautique comme la FAA mais l'impression pour l'instant n'est pas très positive.

Encore une fois ce n'est pas à l'organisme certificateur de faire les tests. Mais c'est bien à lui de vérifier qu'ils ont été fait.

Je connais aussi un peu le sanitaire puisque ma femme est justement inspectrice là-dedans. Quand elle intervient en inspection c'est soit sur plainte, soit pour permettre l'ouverture d'un équipement, d'une extension, d'une nouvelle procédure de prise en charge. Dans ce dernier cas elle donne à un médecin la partie médicale, elle vérifié la partie juridique / financière mais elle ne fait pas le travail à la place du demandeur. Quand elle intervient sur plainte, elle vérifie essentiellement la véracité des info qui ont pu lui être transmis avant, par exemple les diplômes, la conformité des locaux par rapport à ce qui est déclaré etc ...

Quand au nucléaire, là c'est mon père qui a tenu ce rôle d'inspecteur pour la défense puis pour EDF. 

En fait tu confond le rôle d'auditeur interne (EDF) et celui d'inspecteur qui vérifie qu'on ne lui raconte pas de connerie (ASN).

 

Modifié par herciv
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il y a 11 minutes, herciv a dit :

 

EN matière de contrôle (au moins en France) ce n'est pas l'organisme contrôleur qui est responsable mais bien l'agent qui effectue le contrôle. Ca a d'ailleurs posé des problèmes a ma femme quand elle a commencé son métier d'inspecteur.

Le contrôleur / inspecteur est mandaté par son autorité, mais c'est bien lui à qui incombe la responsabilité pas son mandateur. Donc @DEFA550 a complètement raison.

Ca n'a pas de sens. Ca voudrait dire que l'état ne prend plus aucun rôle de contrôle ce qui n'a pas de sens. Encore une fois blanchir des agents si tu veux, mais blanchir un organisme d'état n'a pas de sens. La seule chose que tu obtiendras c'est qu'il change de nom.

Encore une fois ce n'est pas à l'organisme certificateur de faire les tests. Mais c'est bien à lui de vérifier qu'ils ont été fait.

Je connais aussi un peu le sanitaire puisque ma femme est justement inspectrice là-dedans. Quand elle intervient en inspection c'est soit sur plainte, soit pour permettre l'ouverture d'un équipement, d'une extension, d'une procédure. Dans ce dernier cas elle donne à un médecin la partie médicale, elle vérifié la partie juridique / financière mais elle ne fait pas le travail à la place du demandeur. Quand elle intervient sur plainte, elle vérifie essentiellement la véracité des info qui ont pu lui être transmis avant, par exemple les diplômes, la conformité des locaux par rapport à ce qui est déclaré etc ...

 

A aucun moment je ne dis que c'est à la FAA de faire les test il faut arrêter de faire dire aux gens ce qu'ils ne disent pas. Je n'ai jamais dit non plus que Boeing n'avait pas la responsabilité de la certification. Je dis seulement que la FAA a la responsabilité de contrôler et je ne suis pas du tout convaincu que votre appréciation de ce que le mot "contrôler" implique soit aussi restrictive que vous le dites. Et pour étayer mon propos je donne l'exemple de l'affaire PIP. Et je compare avec ce que je constate dans le domaine nucléaire où il semble que l'ASN par exemple assume parfaitement qu'il faille peut etre 20 ans pour construire le premier EPR mais contrôle REELLEMENT ce qui se passe sur le terrain.

Encore une fois, je ne sais pas si la FAA est en défaut de contrôle ou pas et je comprend très bien que ce n'est pas à elle à se substituer aux constructeur, mais il me semble que la responsabilité de la FAA est de s'organiser de façon à être en mesure d'effectuer un contrôle REEL. REEL ne veut pas dire parfait car cela n'est pas possible mais entre la perfection et par exemple ce que se contentent de faire les organismes type TUV ou GMED dans le médical il y a un gouffre et je me demande juste où se situe la FAA sur cette échelle.

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il y a 25 minutes, Julien a dit :

contrôle REELLEMENT ce qui se passe sur le terrain

C'est ton réellement qui ne va pas.

l'ASN vient vérifier de temps en temps que ce qu'on lui a raconté sur telle méthode de soudure, telle épaisseur de béton, tel qualité de béton, etc est bien corforme. Pour ça elle emploi des gens dont ça a été le métier ou qui sont formé sur le tas et capable de voir des détails que le commun des mortels ne peut pas voir. Mais c'est la même chose chez les tous les organismes d'inspection.

il y a 25 minutes, Julien a dit :

Je dis seulement que la FAA a la responsabilité de contrôler

Oui mais attention au sens que tu donnes a "responsabilité". Encore une fois rendre responsable un organisme d'état n'a pas beaucoup de sens puisque de toute façon à la toute fin tu en auras besoin quoiqu'il advienne. 

Donc tu peux éventuellement demander aux agents d'être responsable d'un contrôle raté mais pas l'organisme lui-même.

Modifié par herciv
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il y a 4 minutes, Julien a dit :

A aucun moment je ne dis que c'est à la FAA de faire les test il faut arrêter de faire dire aux gens ce qu'ils ne disent pas.

Je renvoie le compliment. "'(...)en faisant éventuellement les contrôles sur les points qu'elle juge nécessaire.", "Elles ajoutent une couche de contrôle (garde-fou) indépendante, mais pas une garantie supplémentaire ou alternative."

C'était aussi des phrases à lire, parmi d'autres. En sortir une de son contexte pour en faire tout un flan, c'est limite trollesque.

Sinon, d'une manière plus générale, diluer les responsabilités abouti à des effets pervers encore plus dommageables, parce qu'in fine chaque acteur prend des libertés en espérant ensuite faire reposer les fautes sur les épaules d'un tiers. C'est en partie ce qui s'est passé pour le dieselgate, dans lequel l'objectif n'était plus de limiter la pollution (respect des règles), mais simplement de passer le test pour obtenir l'homologation et une virginité.

Je ne m'étendrai pas sur l'affaire PIP, que je ne maitrise pas, mais je mettrai néanmoins un bémol sur la comparaison, la sécurité sanitaire étant quelque chose de très spécifique comparé à la sécurité nucléaire, pyrotechnique ou aérienne, par exemple.

 

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il y a 21 minutes, Julien a dit :

il me semble que la responsabilité de la FAA est de s'organiser de façon à être en mesure d'effectuer un contrôle REEL

Si tu avais écrit : "il me semble que la responsabilité de la FAA est de doit s'organiser de façon à être en mesure d'effectuer un contrôle REEL" j'aurai été d'accord. Mais tu ne peux pas parler de responsabilité d'une organisme d'état ça n'a pas de sens, lui demander de se réorganiser par contre oui ça a du sens.

Modifié par herciv
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il y a 3 minutes, herciv a dit :

Si tu avais écrit : "il me semble que la responsabilité de la FAA est de doit s'organiser de façon à être en mesure d'effectuer un contrôle REEL" j'aurai été d'accord. Mais tu ne peux pas parler de responsabilité d'une organisme d'état ça n'a pas de sens, lui demander de se réorganiser par contre oui ça a du sens.

Oui tu as raison. La comparaison avec PIP s'arrête non pas comme le dit DEFA sur la supposée spécificité du sanitaire mais sur le fait que TUV et les autres sont des organismes privés. Seul la responsabilité d'individus de la FAA peut éventuellement être en cause d'un point de vue légal. Après on peut aussi accepter le mot responsabilité au sens non strictement juridique, auquel cas ce n'est pas un procès qui attend la FAA mais éventuellement une réorganisation plus ou moins profonde.

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il y a 18 minutes, Julien a dit :

mais éventuellement une réorganisation plus ou moins profonde

Pour çà dans ces organismes d'état à chaque nouvelle direction il y a une réorganisation donc ils sont habitués. Pour ce que tu demandes TRUMP fera le ménage dans la direction, pas de souci. L'erreur serait de ne pas jouer la continuité des agents parce que la valeur ajouté de ces organismes c'est les connaissances historiques des agents même si ils ne sont pas performants en permanence et sur chaque dossier. 

il y a 18 minutes, Julien a dit :

TUV et les autres sont des organismes privés

Non. mal dit. 

Ils sont personnes morales ou physiques et leur responsabilité peut donc être appelée contrairement à l'état qui n'est ni l'une ni l'autre puisque lui est continu.

Modifié par herciv
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