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Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise


Kiriyama

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Vu de l'extérieur comme l'a dit un général britannique :

 

"Les allemands eux ont les connait ,les Japs par contre ils ont un pied dans le Moyen-âge et l'autre dans le 20°siècles ." 

 

 

Grillé par Tancrède pour le Bushido  =)  .

 

Mais on ne doit pas oublier que le Bushido a était quand même pas mal détourné et "adapté" à l'ambiance de l'époque .

 

En fait le Japon n'a jamais signé les conventions de Genève à l'époque et  seul compté leur angle de vue . Cette guerre en Asie et dans le Pacifique a pris quand même une tournure raciale et cela des deux côtés ,en premier lieu on doit prendre en compte que les occidentaux ont toujours vu les asiatiques comme inférieur et disons incapable de battre des occidentaux même si les japonais sortaient du lot .

 

Quand les japonais ont cumulé les victoires lors du déclenchement de la guerre , ceux-ci ce sont renforcé au niveau de leur état d'esprit sur leur vision des blancs inférieur ,et pour les occidentaux un choc sans précédent (même si certain ne l'ont pas était ) ,une nation asiatique capable de battre les occidentaux .

 

Très vite côté allié la violence des japonais et mauvais traitement qu'on connu les prisonniers va rapidement glissé sur une vision raciste , il faut voir la propagande côté allié visant particulièrement le physique des japonais ainsi que les insultes qui vont bien .

Côté japonais idem .

 

Lorsque l'on prend conscience que l'on peu battre les japonais , on combat sans pitié puisque de toute façon celui-ci  ne fait pas quartier et personne pour le voir .

 

Cette guerre est une sorte de huit clos .

 

Pour les suicides collectifs de civils ,on a vu à Saipan que la propagande japonaise à bien appuyer sur la peur ,puisque selon les dires de la propagande japonaise les américains avaient sorti toute leur prisonniers de leur prison ,des assassins et violeurs ,pédophiles etc ...  pour les envoyé chez les marines .

 

La peur a surtout était un vecteur de suicide pour pas mal de civils ,et pour ceux qui hésitaient il y avait parfois un soldat japonais pour les aidé à ce "supprimé" .

 

Maintenant on a quand même atteint un certains degré d'endoctrinement et aussi de propagande que l'on a pas connu ailleurs je dirais ,sans compté sur la police militaire pour imposé un silence de plomb au sein de la société civile .

 

En fait les militaires ont savamment bien orchestré la prise du pouvoir tout en mettant toujours l'image de l'Empereur en avant .

 

De plus pour les populations civiles ,les raids aériens , l'embargo ont aussi renforcé cette peur et encore plus marqué  la propagande des militaires .

 

Pour le soldat , il y a peu de place pour la réflexion et l'effet de groupe sous une discipline de fer déjà inculquer à l'école laisse peu de place à l'émotion .

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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Il faut quand même noter que l'extrêmisme idéologique des Japonais de la 2ème GM est plus une caricature du bushido, un état d'esprit qui s'est développé lentement et généralisé dans une certaine mesure autour des années 20 pour polluer essentiellement 2-3 générations d'officiers, et auquel on peut trouver tous les ingrédients originaux qu'on veut sans pour autant avoir de raison de les accuser un par un (nationalisme, militarisme, colonialisme, idéal guerrier, bushido, shintoisme, modernisme/futurisme....): le cocktail particulier qui en résulte est un produit de son époque, de son lieu de naissance et de ses promoteurs actifs, qui donne des résultats qui, au final, ne peuvent durer (en tout cas pas à ce degré d'intensité et de popularité). 

 

 

Le plus drôle c'est que l'empereur Mutsuhito et son gouvernement avait tout fait pour bannir le bushido et les pratiques guerrières traditionnelles à la fin du XIXème siècle. Avant de le redécouvrir et d'en user de manière un peu détournée pour l'adapter au nationalisme des officiers et du gouvernement, le tout effectivement en mettant en avant la personne de l'empereur. 

 

Pour le service de santé je pense aussi qu'on peut le rattacher globalement à l'insuffisance énorme des services de soutien et de logistique de l'armée japonaise. Il serait intéressant de comparer les ratios de troupes combattantes / troupes de soutien, et là où on trouverait les américains en premier, les japonais ne devraient pas être très loin de la dernière place. Si on y rajoute les moyens de transport et de logistiques limités, la rareté des ressources et du potentiel industriel, on comprend que les japonais utilisaient tout pour l'armement. 

 

Le Japon d'avant 45 a montré une grande rigidité, en plus, dans son adaptation structurelle, même dans les armées (ce qu'illustre bien la formation des officiers, des pilotes.... Dont les effectifs ne croîtront jamais très vite, et surtout jamais assez, et de loin); il y a lenteur à changer, et plafonnement des capacités (matérielles et humaines) à le faire, et qui plus est à le faire bien. 

 

 

Et c'est assez paradoxal quand on voit la modernisation et le développement de l'armée impériale à la fin du XIXème et jusqu'à la Grande guerre. Après on tombe dans un conservatisme et un dogmatisme forcenés qui tranche avec le foisonnement des nouveautés et innovations des décennies précédentes. Alors que les officiers supérieurs qui vont mettre en place ce conservatisme sont issus de ces époques d'innovation et de modernisation. 

Modifié par EOA
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Le plus drôle c'est que l'empereur Mutsuhito et son gouvernement avait tout fait pour bannir le bushido et les pratiques guerrières traditionnelles à la fin du XIXème siècle. Avant de le redécouvrir et d'en user de manière un peu détournée pour l'adapter au nationalisme des officiers et du gouvernement, le tout effectivement en mettant en avant la personne de l'empereur. 

 

Pour le service de santé je pense aussi qu'on peut le rattacher globalement à l'insuffisance énorme des services de soutien et de logistique de l'armée japonaise. Il serait intéressant de comparer les ratios de troupes combattantes / troupes de soutien, et là où on trouverait les américains en premier, les japonais ne devraient pas être très loin de la dernière place. Si on y rajoute les moyens de transport et de logistiques limités, la rareté des ressources et du potentiel industriel, on comprend que les japonais utilisaient tout pour l'armement. 

 

 

Et c'est assez paradoxal quand on voit la modernisation et le développement de l'armée impériale à la fin du XIXème et jusqu'à la Grande guerre. Après on tombe dans un conservatisme et un dogmatisme forcenés qui tranche avec le foisonnement des nouveautés et innovations des décennies précédentes. Alors que les officiers supérieurs qui vont mettre en place ce conservatisme sont issus de ces époques d'innovation et de modernisation. 

Ben oui, mais il font comme tout le monde: ils vieillissent et restent persuadés d'être encore les jeunes premiers iconoclastes qui déchirent leur race, alors qu'ils sont devenus depuis un bail les vieux croûlants immobilistes si persuadés qu'ils ont découvert tout ce qu'il y a d'important, avec personne pour leur dire le contraire, surtout dans une culture aussi axée sur l'autorité, l'absence de débat et de contestation, le "consensus par le haut", la révérence absolue pour l'aînesse.... Et quand on est vieux, on écoute personne et on se fout de beaucoup de choses (surtout l'avis des autres, particulièrement s'ils sont plus jeunes, et encore plus s'ils lorgnent un peu trop sur votre poste), et on aime se faire lécher la rondelle, donc on ne s'entoure que de ceux qui savent bien le faire et ne vous menacent en rien. Arrive alors cet éternel piège de toute organisation: on peut être vieux et en poste assez longtemps. Il suffit qu'un officier révéré arrive à un poste de décision avec encore 10 à 20 ans de carrière devant lui, ou en tout cas d'influence, et le mal est fait: non seulement il n'est pas seul dans son cas, généralement, surtout s'il est issu d'une génération particulière de "jeunes turcs" arrivistes qui ont envahi le haut commandement avec une gamme d'idées plus ou moins homogène. Entre le temps passé à effectivement prendre des décisions et modeler l'institution à leur image (ou à ce qu'ils pensent qu'elle est), celui à sélectionner une ou deux générations d'officiers supérieurs qui se fondent bien dans le moule pour les entourer et/ou commander les unités et branches, et le temps passé à se quereller entre chapelles, groupes d'influences, lobbies et cercles divers pour les budgets, les choix et les priorités, et on a tout pour faire que le moule s'impose absolument et fasse prospérer ses faiblesses.... Surtout si l'institution est culturellement monolithique et fermée à la constestation. 

Rappelons que Pétain a été moderne et innovant, un "jeune turc iconoclaste" à un moment..... 

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Ben oui, mais il font comme tout le monde: ils vieillissent et restent persuadés d'être encore les jeunes premiers iconoclastes qui déchirent leur race, alors qu'ils sont devenus depuis un bail les vieux croûlants immobilistes si persuadés qu'ils ont découvert tout ce qu'il y a d'important, avec personne pour leur dire le contraire, surtout dans une culture aussi axée sur l'autorité, l'absence de débat et de contestation, le "consensus par le haut", la révérence absolue pour l'aînesse.... Et quand on est vieux, on écoute personne et on se fout de beaucoup de choses (surtout l'avis des autres, particulièrement s'ils sont plus jeunes, et encore plus s'ils lorgnent un peu trop sur votre poste), et on aime se faire lécher la rondelle, donc on ne s'entoure que de ceux qui savent bien le faire et ne vous menacent en rien. Arrive alors cet éternel piège de toute organisation: on peut être vieux et en poste assez longtemps. Il suffit qu'un officier révéré arrive à un poste de décision avec encore 10 à 20 ans de carrière devant lui, ou en tout cas d'influence, et le mal est fait: non seulement il n'est pas seul dans son cas, généralement, surtout s'il est issu d'une génération particulière de "jeunes turcs" arrivistes qui ont envahi le haut commandement avec une gamme d'idées plus ou moins homogène. Entre le temps passé à effectivement prendre des décisions et modeler l'institution à leur image (ou à ce qu'ils pensent qu'elle est), celui à sélectionner une ou deux générations d'officiers supérieurs qui se fondent bien dans le moule pour les entourer et/ou commander les unités et branches, et le temps passé à se quereller entre chapelles, groupes d'influences, lobbies et cercles divers pour les budgets, les choix et les priorités, et on a tout pour faire que le moule s'impose absolument et fasse prospérer ses faiblesses.... Surtout si l'institution est culturellement monolithique et fermée à la constestation. 

Rappelons que Pétain a été moderne et innovant, un "jeune turc iconoclaste" à un moment..... 

 

Bon maintenant s'est sûr qu'ils font comme tout le monde mais dans le contexte japonais sa a quand même pris une ampleur incroyable au vu de la suite des événements ,surtout dans un pays ou personne n'avait jamais porté le regard sur l'Empereur .

 

Quand on voit le degré de violence qu'on a connu dans ces campagnes d'Asie/Pacifique on imagine quand même le point de non retour atteint par les japonais .

 

Attention je ne cherche pas à faire de course à l'échalote de l'endroit qui a était le plus violent et terrible entre théâtre européen et théâtre Asie/Pacifique mais le contexte est assez space avec les nippons et le milieux naturel difficile ,l'éloignement  pour les organismes (autant alliés que nippons ) même si allait ce les geler au fin fond de la Russie ou grillé sous le soleil Libyen n'est pas spécialement joyeux .

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@ Kiriyama

Au fait est-ce que des militaires japonais ont critiqué les massacres commis lors des conquêtes (comme dans l'armée allemande) ? 

 Je sais aussi que des femmes occidentales se sont retrouvées comme "femmes de réconfort" et est-ce que ces femmes ont été indemnisées après la guerre ?

 

Non, les Japonais n’ont jamais critiqués les massacres et même les avoir reconnus –officiellement - après la guerre. Pour la mentalité des militaires Japonais de la seconde guerre mondiale (qui doit englober le conflit Chinois depuis « l’incident du le pont Marco-Polo en Mandchourie), l’ennemi n’est pas un homme (ceux combattus durant la seconde guerre mondiale du moins et en particulier Chinois), même pas « un vers de terre » pouvant être regardé (option cité et issue de travaux Japonais). Ce sont des misérables à l’état pure, des insignifiants qui ne méritent pas de vivre et de survivre. A partir de ces définitions et mentalités, les violences inouïs peuvent être comprises et justifient – aux yeux des Nippons – les massacres de Nankin et le comportement des militaires Japonais.

 

 

Les femmes occidentales – mes parents connaissaient une hollandaise – dans les années 60 - qui fut résidente aux Inde Néerlandaises (Indonésie aujourd’hui),   furent heureuses d’être en vies et d’être rapatriées en Hollande – pour cette dernière - après guerre. Détails de sa détention, elle mangeait toujours avec les doigts sans pouvoir se réadapter à l’utilisation des couverts, dus à un long emprisonnement  et à la nécessité de posséder  la combativité nécessaire pour survivre et chercher sa nourriture.

 

 

@ Gibbs le Cajun

Mais on ne doit pas oublier que le Bushido à était quand même pas mal détourné et "adapté" à l'ambiance de l'époque.

 

En effet et s’est mon opinion Gibbs le Cajun. Il n’y avait pas grand-chose entre le Bushido et les massacres des populations et de prisonniers, en Chine particulièrement et sur les autres théâtres d’opérations. Le Bushido, s’est l’Art de combattre  du guerrier et de son attitude allant jusqu’à l’Art de mourir. Tout est étique et dument détaillé jusqu’au Seppuku (appelé improprement Hara-Kiri par dérision par les Américains). Les militaristes Nippons et leurs activités sont une chose et même si nombre d’officiers étaient imbus du Bushido, ils ne se compromettaient pas aux réactions de la soldatesque. Et pourtant, certains s’autorisaient avec les décapitations de soldats Chinois, l’entrainement nécessaire à cette pratique et à des « concours » entre officiers pour savoir qui avaient la meilleure performance dans le domaine. Les historiens Japonais ont « démontrés » que ces officiers de valeurs n’étaient pas issus de famille de Samouraï.  Tiens donc ! Auraient-ils faillis au code d’honneur du Bushido ?

 

Janmary

Modifié par Janmary
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Un élément aussi qui a participé à l’ampleur des exactions contre les civils est le fait que c’était encouragé par les vétérans qui incitaient les bleus à se déchainer contre les locaux en guise d’initiation. Du bizutage en somme et une façon de "se faire la main".

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Hors Sujet

De l’éperonnage Gibbs le Cajun !

 

Cela rappelle le premier combat de chars de combats entre Britanniques et Allemands, en 1918, qui, au contact et sans pouvoir utiliser leurs canons, se donnaient des grands coups de chenilles pour renverser le colosse adverse ou le "décheniller" ^par immobilisation

 

Malheureusement, je ne retrouve plus cet élément de l'histoire dans mes nombreux livres et revues. Pourtant, c'est au collège technique que j'ai fréquenté ou ce l'objet d'une dissertation.

 

Note = A mon époque, après l'école primaire, les choix étaient =

> Ou, apprentissage avec le passage du CAP en 3 ans.

> Ou, entrée au collège technique, sur concours, en 5° avec le passage du BEI en 2° (probatoire) et 1° (Définitif)..

> Ou, entrée en lycée, sur concours, en 6° (ou en 11°) avec 3 baccalauréats à la clé, Math Elem, Sciences Ex, ou Philosophie.

L'université avec les "prépas Math Sup - Math Spé" (école d'ingénieurs) ou une année dite "propédeutique" pour les autres enseignements.

 

Fin Hors Sujet

Modifié par Janmary
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Cela rappelle le premier combat de chars de combats entre Britanniques et Allemands, en 1918, qui, au contact et sans pouvoir utiliser leurs canons, se donnaient des grands coups de chenilles pour renverser le colosse adverse ou le "décheniller" ^par immobilisation

 

 

Légende urbaine... Les allemands n'avaient que les A7V et on connait ce qui s'est passé pour chacun d'entre eux. Cela n'a jamais eu lieu. Rapidement:  https://en.wikipedia.org/wiki/A7V

 

Tu as aussi oublié la khâgne :p

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Hors Sujet

 

@ cracou

Tu as aussi oublié la khâgne :P

Je l'oublie régulièrement celui-ci !

 

@ cracou

Légende urbaine... Les allemands n'avaient que les A7V et on connait ce qui s'est passé pour chacun d'entre eux. Cela n'a jamais eu lieu. Rapidement:  https://en.wikipedia.org/wiki/A7V

> Ainsi que quelques chars pris aux Britanniques.

 

Pour Gibbs le Cajun qui recherchait des informations supplémentaires sur les blindés.

Je suppose que tu connais ces trois sites.

 

> Les blindés dans la grande guerre

 

http://rosalielebel75.franceserv.com/blindes.html

 

> Les chars de combat 1917-1918

 

http://lasabretache.fr/les-chars-de-combat-1917-1918/

 

> Histoire du Char de Combat

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_char_de_combat

 

Fin du Hors Sujet

Modifié par Janmary
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Puisque nous sommes dans le sujet de l’Armée Impériale, le site opex360 rappelle le drame du croiseur Indianapolis qui avait transporté les éléments de la bombe atomique des Etats-Unis vers le Pacifique.

 

Il y a 70 ans, l’USS Indianopolis était torpillé après avoir livré les composants de la première bombe atomique.

 

http://www.opex360.com/2015/07/30/il-y-70-ans-luss-indianopolis-etait-torpille-apres-avoir-livre-les-composants-de-la-premiere-bombe-atomique/

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  • 3 months later...

Au fait quel est l'état de la recherche scientifique japonaise ? Les Allemands étaient quand même bien avancés (fusées, avions à réaction, équipements de vision nocturne...) mais les Japonais ?

Je n'ai jamais "vu" d'équipements sophistiqués chez eux.

Modifié par Kiriyama
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Les allemands avaient développé des trucs totalement inutiles et inutilisables en pratique (ou en tout cas pas assez avancés). On oublie souvent de dire que leurs fameux avions à réaction avaient des turbines foireuses avec une durée de mie minable et surtout un gros manque de matière première pour les faire).

Les japonais avaient en gros... rien. Pas que les chercheurs soient mauvais mais leur capacité d’industrialisation était nulle, leur électronique minable, leurs matières premières absentes.

 

 

 

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Les turbines foireuses sont la conséquence d'un manque de matières premières mais ça devait être réglé dès 1945 avec les versions améliorées du Jumo-004

De toute façon, en 1945 un avion a plus de chance d'être abattu que de passer 10 heures de vol en opération : en contre-partie le taux victoires revendiquées par avion à réaction abattu est quand même de l'ordre de 3/4 contre un

Ce que les allemands ont développé de plus dangereux, ça a été le Tabun ( produit en grande quantité mais non utilisé ) puis le Sarin : les japonais ont développé des armes biologiques non utilisées à part contre les malheureux cobayes chinois

Ainsi que certains obus perforants spéciaux ( à trajectoire sous-marine )

Le Japon n'a manifestement pas les compétences technologiques et industrielles nécessaires à ce conflit : son entrée en guerre est un quasi-suicide rétrospectivement        

 

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Son entrée en guerre est certes un quasi suicide mais je pense que c'est surtout une question de capacité de production et de rationalisation.

Par exemple on a vu apparaitre de très bons nouveaux chasseurs japonais au cours de la guerre. Leurs torpilles sous marines étaient les meilleures. Quand les efforts sont dirigés ou il faut ils créent des armes tout à fait competitives.

Les US a contrario on gagné grace, bien sur à la capacité de production naturelle sans commune mesure (demographie, ressources naturelles), mais aussi grâce à de bons choix de planification, une avance dans les techniques de production en chaine, ca je veux bien l'admettre, qui leur a permis de submerger de pruneaux tous leurs ennemis. J'ai envie de dire en exagérant un peu que c'est la victoire du fordisme et de la planification économique rationnelle.

Modifié par MontGros
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Les nouveaux chasseurs japonais ont de bonnes performances théoriques à basse voire à moyenne altitude mais ils manquent de fiabilité en opérations prolongées, n'ont pas de moteurs performants à haute altitude et la qualité de la production de masse est catastrophique

Par contre, j'ai effectivement oublié la "long-lance" qui est la torpille la plus performante du monde et la "seule" vrai arme secrète japonaise à être efficace    

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Les allemands avaient développé des trucs totalement inutiles et inutilisables en pratique (ou en tout cas pas assez avancés). On oublie souvent de dire que leurs fameux avions à réaction avaient des turbines foireuses avec une durée de mie minable et surtout un gros manque de matière première pour les faire).

S'il est indéniable que l'effort de recherche et industriel allemand a été beaucoup trop dilué dans de nombreux programmes, alors qu'il aurait fallu le concentrer sur sur les programmes structurants les plus importants, il n'en reste pas moins que les allemands étaient très en avance à la fin de la guerre dans de nombreux domaines. Les wunderwaffen arriveront finalement trop tard et en trop faible nombre pour changer le rapport stratégique du conflit.

Prendre l'exemple des avions à réaction pour illustrer votre propos n'est pas très pertinent, développer le premier un engin si révolutionnaire techniquement et industriellement entraine forcément des difficultés (notamment les moteurs ici), surtout dans le contexte d'une allemagne progressivement assiégée et constamment bombardé, possédant de moins en moins de pilotes qualifiés etc. Le bombardier AR 234 aurait aussi révolutionné le bombardement. Concernant les avions à piston l'Allemagne met également en service le TA 152 à la fin du conflit, inégalé par les appareils alliés de l'époque, mais lui aussi est arrivé trop tard.

On peut rajouter à l'avance technologique allemande le domaine des sous-marins qui aurait pu révolutionner le second conflit mondial si les types XXI avait pu rentrer en service plus tot, tout comme pour le M2 262. Mais aussi les fusées, la chimie, l'armement terrestre, et bien d'autres  (balistique, optique etc.), autant de domaines où l'Allemagne était bien en avance.

Pour les japonais, leur capacité industrielle est certes importante mais largement inférieur à celle des USA. Les démographies ne sont pas comparables, et mécaniquement (sans parler du savoir faire) les US peuvent produire plus et disposent de plus d'hommes pour leurs armées. On peut rajouter que les japonais vont très vite consumer au cours de la guerre les "troupes d'active" bien formées et très compétentes (pilotes, marins, soldats officiers et sous-officiers) et que les troupes de réserve ne seront jamais au niveau tactique / opératif des premières, le tout servi par un matériel livré en faible quantité (problème de l'outil industriel et des matières premières) et une logisitque  / ravitaillement très insuffisante.

Modifié par EOA
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"mais lui aussi est arrivé trop tard."

"avait pu rentrer en service plus tot"

Sauf que la réalité nous montre que tout programme est en retard. Lancer un programme risqué pendant la guerre est par essence casse gueule. Non ils ne peuvent pas aller plus vite. Là les allemands ont tenté de développer des trucs inutiles pour lesquels la technologie n'était pas prête. En gros avant les transistors c'était un gros bricolage pas franchement crédible.

Les japonais ont développé quelques avions théoriquement excellent mais impossibles à produire car exigeant, pour atteindre ces performances, d'avoir des matières premières introuvables. Ca aussi c'est idiot.

Pour les japonais, leur capacité industrielle est certes importante mais largement inférieur à celle des USA. Les démographies ne sont pas comparables, et mécaniquement (sans parler du savoir faire) les US peuvent produire plus et disposent de plus d'hommes pour leurs armées. On peut rajouter que les japonais vont très vite consummer au cours de la guerre les "troupes d'active" bien formées et très compétentes (pilotes, marins, soldats officiers et sous-officiers) et que les troupes de réserve ne seront jamais au niveau tactique / opératif des premières, le tout servi par un matériel livré en faible quantité (problème de l'outil industriel et des matières premières) et une logisitque  / ravitaillementrès insuffisante.

Très vrai!

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@ cracou

Sauf que la réalité nous montre que tout programme est en retard. Lancer un programme risqué pendant la guerre est par essence casse gueule. Non ils ne peuvent pas aller plus vite. Là les allemands ont tenté de développer des trucs inutiles pour lesquels la technologie n'était pas prête. En gros avant les transistors c'était un gros bricolage pas franchement crédible.

Si je souscris globalement à vos propos, je trouve que la phrase concernant les transistors (transfert de résistance) est hors propos.

En 1936, les télécommandes existaient concernant des véhicules - par exemple - et les circuits étaient avec des tubes. Ces véhicules furent présentés à la foire de Tours (France).

Les tubes miniatures furent employés en Grande-Bretagne (canons de 120 mm anti-aérien contre les V1) et dans le Pacifique (canon de 127 mm anti-aérien contre les kamikazes) fonctionnant par effet Doppler-Fizeau (RADAR miniature déclenchant la charge au plus prés de l'hostile, c'est à dire dès que l'obus commence à s'éloigner du but.)

Les technologies des tubes dans les amplificateurs de puissance de sons reviennent "a la mode" depuis plusieurs années du fait que les transitions de puissance passent mieux qu'avec la technologie des transistors que j'ai connu au tout début comme jeune électronicien avant d'évoluer vers les technologies câblées, puis combinatoire avec des microprocesseurs.

Janmary

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Je suis tout à fait d'accord et je connais ces tubes (très astucieux d'ailleurs). Ils sont cependant totalement inadaptés pour contrôler le guidage de quoi que ce soit (précisément, sous faible volume et faible conso, s'entend) or c'est le problème fondamentale des allemands. Les obus 127mm VT étaient très simples (utilisation unique, quelques secondes...)

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Par contre, j'ai effectivement oublié la "long-lance" qui est la torpille la plus performante du monde et la "seule" vrai arme secrète japonaise à être efficace    

Très rapide (oxygène, hyper dangereux pour le navire porteur ex: Chokaï et Suzuya à Samar) énorme portée mais justement à longue portée il fallait en tirer beaucoup car la déviation était très importante

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Il faudrait que je retrouve les chiffres ( c'est peut être wiki d'ailleurs ) mais le taux de coup au but semble chuter drastiquement après 1942

Jusqu'en 1942, c'est une arme très efficace ( dans les combats de nuit notamment ) mais après le pourcentage de "hit" doit être de 2 ou 3% si je me souviens bien

 

 

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Très rapide (oxygène, hyper dangereux pour le navire porteur ex: Chokaï et Suzuya à Samar) énorme portée mais justement à longue portée il fallait en tirer beaucoup car la déviation était très importante

Si je me souviens bien, on avait 3 % des torpilles qui touchaient leur cibles chez les Japs. C'était en tout cas le ratio le plus faible parmi les forces navales impliquées dans la Seconde Guerre mondiale. J'imagine - et je crois me souvenir là encore - que la "qualité" des directeurs devait également y être pour quelque chose. Peut-être ce moindre ratio de touche s'explique-t-il également par le type de proies que les submersibles japs avaient à se mettre sous la dent.

 

Edit : Désolé, je n'avais pas vu le post de Loki lorsque j'ai rédigé le mien. Mais les pourcentages retenus correspondent, donc.

Modifié par Skw
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