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Il parle certainement des morts suite à l'accrochage de ce week end justement près de Sloviansk. 

 

Il y a plusieurs comptages. C'est pas encore clair : http://www.7sur7.be/7s7/fr/18164/Ukraine/article/detail/1859382/2014/04/21/Calme-a-Slaviansk-apres-une-nuit-sous-couvre-feu-des-separatistes.dhtml

 

 

Des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine ont déclaré hier, mardi 22 avril, qu’ils détenaient un journaliste israélo-américain dans la ville de Slaviansk. Le site d’informations Vice News a déclaré qu’il essayait d’assurer la sécurité de son journaliste, Simon Ostrovsky :

 

http://www.israelactu.com/12028/ukraine-journaliste-israelo-americain-capture-par-des-separatistes-pro-russes/

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Non tu te trompes Alexandre, les anti sémites sont à Kiev.

Inutile de troller. D'ailleurs j'aimerais savoir ce que viens faire le terme antisémite dans ton post, vu qu'il n'a aucun rapport avec le contenu linké par Alexandre J'ai par ailleurs deja précisé par ailleurs que le centre Simon Wiesenthal avait émis des réserves par rapport à des éléments des deux bords.

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[...]

En outre, le pouvoir en place à Kiev l'est suite à une révolution, sa légitimité démocratique est douteuse, on en a déjà débattu, mais l'armée n'a pas participé, le parlement antérieur est toujours en place : ce n'est pas un putsch.

[...]

 

En effet ce n'est pas un putsch; mais encore une fois, les mots on un sens.

Le putsch, le coup d'état et la révolution sont 3 manières illégales de renverser un pouvoir légal, souvent par la force.

 * Le putsch est un renversement du pouvoir (civil ?) par l'appareil militaire. Pour certains, est aussi appelé putsch un coup d'état manqué.

 * Le coup d'état est mené par un groupe restreint, généralement  déjà en place dans le rouages du pouvoir en place (wiki dirait "déjà investie d'une autorité"). c'est une invention française (le nom fait référence au coup d'état de Napoléon Bonaparte).

 * La révolution est le fait du peuple.

Bien souvent on juge illégale et illégitime les deux premiers, illégale mais légitime la dernière...

 

Sachant que l'actuel président était le président du parlement, et que Maidan et ce qui en est sortie n'est pas forcément/vraiment représentatifs de ce que pensait la majeure partie du peuple ukrainien, penses tu avoir à faire à un coup d'état ou à une révolution ?

Sachant que le pouvoir nouvellement en place et soit disant n'a pas plus signé les accords de rapprochement avec l'UE que ne l'avait Ianoukovitch (ce qui était pourtant soit disant la base de la contestation), révolution ou coup d'état ?

Sachant que le pouvoir en place n'a jamais joué la carte de l'apaisement national, mais le contentement de leur petite base de soutient (qui a perdu les élections il y a 3 ans, élection qui étaient pourtant un modèle de démocratie d'après les observateurs internationaux) au dépend de tous les autres... Coup d'état ou révolution ?

 

Mais nous nous voyons ça de loin derrière notre clavier, alors on peut se permettre d'en débattre.

 

[...]

La propagande russe est lourde ; lourdissime même...

 

La propagande est en effet très lourde ; la russe ET l'occidentale. Merci de ne pas oublier la notre ;)

Modifié par rendbo
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la propangande russe est vraiment super lourdes,

par contre faut ce mettre a la place des russes sa fait plus de 25 ans que l'europe de l'ouest et les etat unis, on fanfaronne d'avoir vaincu les hordes proletaire communiste, alors même que les russes sont encore la, et qu'il vivent la fin du communisme comme une catastrophe, je ne parle pas vraiment en terme de liberté, mais en terme de condition de vie, on oublie trop facilement la chute social du peuple russe.

 

on traite les russes d'aujourd'hui comme des vaincu alors qu'a ma connaissance l'URSS etait une organisation quasiment supranational, qui a etait abattue avec le concours du peuple russes. ( dans l'absolue c'est les russes qui on vaincue le communisme.)

 

si on arrétez de ce foutre de leurs tronches, en tentant en permanence de rogné dans leurs zone d'influence...

 

 

PS : poste confue... vous m'en excusez.

Modifié par mallrats
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si on arrétez de ce foutre de leurs tronches, en tentant en permanence de rogné dans leurs zone d'influence...

 

Ce qui me heurte dans cette idée, c'est que sous prétexte de zone d'influence, on refuserait tout droit à l'autodétermination de la part des pays dans cette fameuse zone ? Si un pays ne veut plus être sous tutelle russe c'est sont droit, c'est à la Russie de se montrer suffisamment attirante pour garder les pays autour d'elle sous son aile. Si son seul argument c'est la force et la contrainte, le mouvement de perte d’influence ne va faire que continuer.

Modifié par Dino
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L'autodétermination paraît séduisante comme la démocratie mais dans les fait on assiste surtout à des manipulations, des provocations, des récupérations... Au final le peuple est le dindon de la farce échangeant des dirigeants pourri/incapables contre d'autres du même accabit mais obéissant aux occidentaux.

 

C'est désolant que les démocraties occidentales (US en particulier) n'aient pas réussi à offrir quelque chose de tangible aux populations concernées (condition de vie, service de santé, d'éducation etc) mais le plus souvent le chaos et l'extrémisme.

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Ce qui me heurte dans cette idée, c'est que sous prétexte de zone d'influence, on refuserait tout droit à l'autodétermination de la part des pays dans cette fameuse zone ? Si un pays ne veut plus être sous tutelle russe c'est sont droit, c'est à la Russie de se montrer suffisamment attirante pour garder les pays autour d'elle sous son aile. Si son seul argument c'est la force et la contrainte, le mouvement de perte d’influence ne va faire que continuer.

atention, on parle d'une coup d'etat institutionnel, adosser a une revolution ( emeutes ) majoritairement des gens de l'ouest, l'autodetermination des peuples c'est dans les deux sens, Kosovo = ossetie/abhkazie = ukraine de l'ouest = russe d'ukraine de l'est etc etc...

 

les petit gars de l'est sont juste entrains de rejouez l'equivalent russe de maidan.

 

PS : l'autodetermination c'est dans les urnes...

Modifié par mallrats
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ça fait 200 pages qu'on reproche à la France et à l'UE en général de ne pas s'affranchir de la pernicieuse influence américaine et nombreux sont ceux ici qui critique, à juste titre, l'expansionnisme culturel, politique et économique agressif des USA. 

 

Mais les ukrainiens, eux, ne doivent surtout pas essayer de s'affranchir de la zone d'influence russe sous peine d'invasion... ils sont condamnés à vie à dépendre de Moscou, c'est leur destin. Point final, tourner la page.

 

On disait la même chose de la Pologne, des états baltes, etc... ils ont maintenant un régime démocratique et sont dans l'UE et dans l'OTAN.

 

Finalement notre propagande démocratie+droits de l'homme est super forte ! =)

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ça fait 200 pages qu'on reproche à la France et à l'UE en général de ne pas s'affranchir de la pernicieuse influence américaine et nombreux sont ceux ici qui critique, à juste titre, l'expansionnisme culturel, politique et économique agressif des USA. 

 

Mais les ukrainiens, eux, ne doivent surtout pas essayer de s'affranchir de la zone d'influence russe sous peine d'invasion... ils sont condamnés à vie à dépendre de Moscou, c'est leur destin. Point final, tourner la page.

 

On disait la même chose de la Pologne, des états baltes, etc... ils ont maintenant un régime démocratique et sont dans l'UE et dans l'OTAN.

 

Finalement notre propagande démocratie+droits de l'homme est super forte ! =)

ERREUR, LA france est anterieur au USA, alors même que l'ukraine decoule directement de la russie, ou plutot l'inverse suivant ou on ce place.

 

d'ailleur il n'y a pas 20 % d'americains en france,

 

je suis pour que l'ukraine sorte de l'orbite russe, mais sans tout le sud est...

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[...]

Sachant que l'actuel président était le président du parlement, et que Maidan et ce qui en est sortie n'est pas forcément/vraiment représentatifs de ce que pensait la majeure partie du peuple ukrainien, penses tu avoir à faire à un coup d'état ou à une révolution ?

Sachant que le pouvoir nouvellement en place et soit disant n'a pas plus signé les accords de rapprochement avec l'UE que ne l'avait Ianoukovitch (ce qui était pourtant soit disant la base de la contestation), révolution ou coup d'état ?

Sachant que le pouvoir en place n'a jamais joué la carte de l'apaisement national, mais le contentement de leur petite base de soutient (qui a perdu les élections il y a 3 ans, élection qui étaient pourtant un modèle de démocratie d'après les observateurs internationaux) au dépend de tous les autres... Coup d'état ou révolution ?

 

Hybride de coup d'état et de révolution vu de moi : le parlement est resté en place, une partie des caciques aussi, et il y a bien eu un mouvement populaire, même s'il a manifestement été le fait d'une partie des ukrainiens de l'Ouest seulement.

Légalité douteuse, voire très douteuse, mais légitimité correcte vu de moi, surtout si des élections honnêtes sont effectivement organisées en mai. Il me semblerait également plus sain que le gouvernement en place puisse se cantonner à la gestion des affaires courantes, sans s'engager dans des traités, etc... Les affaires courantes sont cependant un peu compliquées !-)

 

La propagande est en effet très lourde ; la russe ET l'occidentale. Merci de ne pas oublier la notre ;)

 

Je n'oublie pas, j'essaye de ne pas y participer. Et du coup ça m'énerve quand on voit toujours les mêmes répéter des phrases parfaitement tendancieuses directement tirées du russe voire, dans le cas d'espèce, des mensonges purs et simples : "supprimer la langue russe à l'est"... Ça me semble aussi destructeur que les croix gammées marquant Kiev sur les affiches du "référendum" en Crimée.

 

 

par contre faut ce mettre a la place des russes sa fait plus de 25 ans que l'europe de l'ouest et les etat unis, on fanfaronne d'avoir vaincu les hordes proletaire communiste, alors même que les russes sont encore la, et qu'il vivent la fin du communisme comme une catastrophe, je ne parle pas vraiment en terme de liberté, mais en terme de condition de vie, on oublie trop facilement la chute social du peuple russe.

 

Mais qui fanfaronne ? Je sais bien que je devrais regarder la télé pour en être sûr, mais où, mis à part chez Fox News et Rush Limbaugh, voyez-vous des fanfarons heureux de rappeler aux Russes qu'ils se sont viandés tous seuls ? Et puis en terme de niveau de vie, la Russie est censée avoir eu 10% de croissance par an pendant 10 ans, n'a pas subi de sanctions à ma connaissance, a été invitée à Deauville ou à Davos, a pu placer et déplacer des capitaux, a accueilli des investissements et réciproquement, ils peuvent voyager, acheter du matériel militaire, exporter leurs technologies spatiales, concourir à l'Eurovision, ouvrir des chaînes de télévision aux USA, des sites web en français, que sais-je encore !

 

Quel est ce délire de persécution ?

 

on traite les russes d'aujourd'hui comme des vaincu

 

En quoi ? Sérieusement : qu'est-ce qui leur fait ressentir ça ? Le radar en Pologne ?

 

si on arrétez de ce foutre de leurs tronches, en tentant en permanence de rogné dans leurs zone d'influence...

 

Je suis comme plein de monde ici bien irrité par l'influence américano-anglaise en Europe (pour faire court) et ne verrai aucun inconvénient à ce que cette influence soit rognée. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à ce que les ukrainiens en aient marre de l'influence russe, comme les polonais et la majeure partie des européens de l'Est avant eux.

 

Ils veulent qu'on les aime et qu'on le leur disent, les russes, c'est ça, et qu'on le leur redise ? Allez, je contribue :

 

Vladimir est beau,

Vladimir est grand !

il porte un chapeau,

Et aussi des gants.

J'aime les hommes blonds

Qui domptent les ours, et qui sentent bon.

Gloire à Russie la belle !

A l'amitié ! Roul' moi donc une pelle.

 

 

Ça irait mieux comme ça ? Et si on arrêtait mes conneries en Ukraine, avant qu'un dérapage un peu violent ne nous emmène Dieu sait où ?

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Ce qui me heurte dans cette idée, c'est que sous prétexte de zone d'influence, on refuserait tout droit à l'autodétermination de la part des pays dans cette fameuse zone ? Si un pays ne veut plus être sous tutelle russe c'est sont droit, c'est à la Russie de se montrer suffisamment attirante pour garder les pays autour d'elle sous son aile. Si son seul argument c'est la force et la contrainte, le mouvement de perte d’influence ne va faire que continuer.

 

 

Ce n'est malheureusement pas si simple. On ne peux pas rejeter d'un revers de la main l'idée que les russes n'ont pas d’intérêts et une sureté à défendre. Il y a un principe de réalité auquel ont est irrémédiablement astreint, et qui ici empêche de dire que l'avis de Moscou vaut pour rien.

 

Il faut être réaliste, la Russie n'est pas attrayante, ne l'a jamais été en tant qu'Empire dont le cœur a toujours été plus pauvre que ses périphéries, et ne le sera pas tant qu'il n'auront pas trouvé une formule de développement pérenne. Partant de là, il faut être conscient que le détachement de l'Ukraine de la Russie affaiblira cette dernière. Est-ce indispensable que ces changements voulu par les ukrainiens se fassent sur le mode de la confrontation avec les russes ? est-il vraiment nécessaire de les écraser géopolitiquement dans la foulé ?

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Mais qui fanfaronne ?

 

Tous ceux qui ont réussi a imposer leur idéologie et leur système a toute l'Europe centrale aux dépends de l'URSS donc de la Russie.

 

En pratique les Russe sont bien les grands perdants de la guerre froide, et le vivent comme tel.

 

Aujourd'hui l'Oncle Sam a travers l'Otan est aux portes et ne craint plus la Russie, a l'inverse il pense qu'il peut valider l'irréversibilité pro-US de toute l'Europe.

 

Si c'est pas une victoire écrasant je ne sais pas ce que c'est!!!

 

Tu peux lire ca pour comprendre le sentiments de l'Europe de l'est Russophile Orthodoxe etc. vis a vis de la main mise des USA sur l'Europe centrale, catholique ou protestante etc. C'est assez orienté, c'est écrit pas un chercheur tres impliqué, mais c'est édifiant pour le point de vu.

 

Exemple http://www.mondialisation.ca/otan-l-actualit-de-la-strat-gie-d-encerclement-de-la-russie/29007

 

Intervention à l’Institut de la Démocratie et de la Coopération, 3 décembre 2010, Paris. (Papier original, actualisé à la marge.)

Publié en juin 2011 : « L’actualité de la stratégie d’encerclement de la Russie », Revue Europe et Orient, « Turquie : une démocratie inachevée », Institut Tchobanian, n° 12, juin 2011.

Introduction : un rapprochement trompeur…

A l’heure du surprenant et radical rapprochement de la Russie avec l’Occident, il serait opportun de s’interroger sur la réalité de la menace de l’axe Otan/USA. Dans ce cadre, il s’agira de revenir sur la perception russe des dangers issus de l’ingérence occidentale dans sa proche périphérie et, en particulier, de la volonté américaine de se rapprocher des ex-républiques de l’URSS présentant un caractère stratégique.

Selon une lecture plus globale de l’évolution géopolitique, la stratégie américaine garde une cohérence structurelle, au sens où elle reste guidée par la ligne Brzezinski centrée, d’une part, sur l’encerclement de la Russie et, d’autre part, sur la déstabilisation de sa ceinture périphérique en vue de son contrôle.

A l’issue de la fin de la Guerre froide, ce maintien d’une relative inertie stratégique nous amène à nous interroger sur l’évolution passée, présente et future de la Russie, pour, en dernière instance, nous interroger sur son statut international hérité du post-communisme.

Dans une première partie, nous verrons donc le rôle de l’Otan comme levier de la politique étrangère américaine, en phase de Guerre froide.

Dans une seconde partie, nous présenterons la ligne structurellement anti-russe conduite par la puissance américaine depuis la fin de la Guerre froide.

Dans une troisième partie, nous analyserons les enjeux cachés du récent rapprochement russo-américain.

Dans une quatrième et dernière partie, nous nous interrogerons sur le statut post-soviétique de la puissance russe en transition identitaire et sur sa volonté de retour vers l’Europe.

I – Historiquement, l’Otan apparait comme un levier de la politique étrangère américaine.

La politique extérieure américaine est marquée par 2 phases principales : l’endiguement de la puissance soviétique (1) puis, à partir de 1991, le reflux de la puissance russe (2).

1/ L’endiguement de la puissance soviétique, comme stratégie dominante en phase de Guerre froide.

- Après la seconde Guerre mondiale, le nouvel ordre mondial est caractérisé par l’équilibre stratégique de la Guerre froide : (USA + Otan) versus (URSS + Pacte de Varsovie).

- A l’origine, la théorie de G. Kennan du “Containment” )[1] (endiguement) de la puissance soviétique – par la suite, appelée aussi “doctrine Truman” – a pour objectif de bloquer l’expansion du bloc communiste sous leadership russe, en aidant les pays prêts à s’y opposer. A l’époque, l’Administration Truman (1945–1953) redoute l’offensive militaire d’une Union soviétique surpuissante qui, désormais, “fait peur”. D’autant plus que cette dernière développe une force de frappe nucléaire impressionnante, qui égalisera la puissance américaine au début des années 70.

- L’endiguement : c’est l’amorce d’une ligne anti-soviétique, présentant une relative cohérence sur long terme et qui sera, plus tard, reprise par le conseiller à la sécurité du président Carter, Z. Brzezinski.

- L’objectif : contenir l’expansion du communisme en Afrique, Asie, Europe et Amérique latine, quel qu’en soit le prix (dont l’émergence de dictatures militaires fascisantes, notamment au Chili).

Ex : en Amérique latine, on peut rappeler le Coup d’Etat de 1973 contre S. Allende au Chili (“la révolution assassinée”, pour reprendre le titre d’un ouvrage).

- Une stratégie alternative a été d’encourager les mouvements nationalistes et démocratiques, pour déstabiliser le pouvoir russe.

Ex : la révolution polonaise de Solidarnosc, en 1989, avec le rôle des ONG étrangères, principalement américaines (ancêtre des révolutions “colorées” qui toucheront plus tard l’espace post-soviétique).

- Une autre stratégie a été de créer des conflits périphériques ou d’accélérer la course aux armements pour épuiser l’économie soviétique (à 2 exemples).

Ex 1: Afghanistan en 1979, formation et armement des combattants islamistes (dont talibans) pour enliser l’armée soviétique dans une guerre coûteuse (il faut donner à l’URSS “sa guerre du Vietnam”, selon Z. Brzezinski)

Ex 2 : le projet surréaliste de “Guerre des étoiles” de R. Reagan, au début des années 1980 (bouclier spatial anti-missiles).

à Avec l’appui de son levier otanien, lui conférant un vernis de légitimité internationale, il s’agit pour la puissance américaine d’éroder les bases économiques et idéologiques de la domination soviétique. Dans ce cadre, l’Otan apparaît comme un véritable bouclier politico-militaire contre l’avancée soviétique, destiné in fine à rééquilibrer le “balancier stratégique”. On peut donc parler d’une Otan défensive, adaptée au contexte stratégique de la Guerre froide.

2/ Le reflux de la puissance russe, comme stratégie post-guerre froide.

- 25 décembre 1991 : la démission contrainte du président Gorbatchev marque la chute finale de l’Union soviétique, “La plus grande catastrophe géopolitique du XX° siècle”, selon V. Poutine.

- La stratégie d’endiguement, est alors radicalisée et transformée en stratégie de reflux (roll back) de la puissance russe issue de la fin de la Guerre froide. On remarque l’influence décisive de Brzezinski dans cette inflexion stratégique.

- L’objectif tacite de l’Amérique est alors de profiter de la fragilité temporaire de la Russie en transition vers le marché, pour la repousser et l’expulser de ses postions fortes et traditionnelles.

- L’Otan est au cœur de cette stratégie et elle est instrumentalisée par Washington, pour renforcer cette orientation et lui donner une apparente légitimité (impression d’un consensus).

- Il s’agit aussi de créer les conditions structurelles d’une irréversibilité : empêcher tout retour en arrière et surtout, toute velléité de reconquête impériale russe. En d’autres termes, l’objectif est de verrouiller la position hégémone des Etats-Unis, en créant les mécanismes adéquats, voire en influençant les institutions en charge de la gouvernance mondiale.

à Contrairement à la promesse faite en 1989 à Gorbatchev à Berlin, l’Otan continue de s’étendre, notamment vers l’Europe de l’Est et réduit, de ce fait, le glacis sécuritaire de la Russie. Il s’agit d’une véritable provocation pour Moscou, qui voit l’encerclement otanien se resserrer autour d’elle. La Russie a l’impression d’être trahie. Dans ce cadre, on peut donc parler d’une Otan offensive, intégrant les nouveaux rapports de force issus du post-communiste comme une réelle opportunité d’élargir sa zone de responsabilité, donc d’intervention.

II – Ligne structurelle anti-russe depuis l’implosion de l’URSS, en 1991.

- La transition post-communiste est caractérisée, contrairement aux croyances initiales, par l’émergence d’un monde unipolaire, du fait de la disparition du seul contrepoids idéologique (l’Union soviétique) à la domination américaine.

- Au sens de F. Fukuyama, c’est alors “la fin de l’histoire” (1992) )[2] et, pour reprendre D. Bell, c’est aussi “la fin des idéologies” (1960))[3] . En tant que vainqueur historique de la Guerre froide, le libéralisme s’impose comme la seule idéologie légitime.

- Au nom de sa supériorité morale et de sa “destinée manifeste”, la puissance américaine cherche à étendre la démocratie libérale à l’échelle planétaire, par la force s’il le faut. En quelque sorte, elle devient la nouvelle puissance messianique, succédant dans ce rôle à l’Union soviétique. Dans son discours de Munich en novembre 2007, V. Poutine dénonce cet unilatéralisme armé de la puissance américaine. Pour certains, ce discours marque le retour d’une forme atténuée de Guerre froide.

à Globalement, la stratégie anti-russe conduite par l’Administration américaine depuis décembre 1991 s’exprime selon 3 axes : politique, économique et stratégique.

1 – Axe Politique.

à Décrédibiliser l’autorité russe dans son espace d’influence historique.

- Ingérence politique via les ONG anglo-saxonnes (ex du Kirghizstan : 8000 ONG étrangères en 2005, lors du renversement du président Akaïev, soit 25 ONG au km² : un record du monde !).

- Soutien aux révolutions libérales “de couleur” (Géorgie 2003, Ukraine 2004, Kirghizstan 2005 et 2010), avec un rôle décisif des ONG étrangères, alimentées par des financements américains.

- Instrumentalisation des mouvements liés au nationalisme religieux, dont les courants islamistes radicaux (Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan…).

- Cette effervescence ethno-religieuse est aujourd’hui une véritable bombe à retardement pour la Russie, d’autant plus qu’elle tend à se répandre au Nord Caucase.

à Remettre en cause la légitimité du pouvoir et des prérogatives de Moscou en CEI.

- S’imposer comme leadership idéologique alternatif à la domination russe.

- Initier un rapprochement politique avec certaines républiques ex-soviétiques (Azerbaïdjan, Ouzbékistan, Kurdistan, Kazakhstan). NB : depuis peu, le Kazakhstan est devenu un couloir de transit aérien pour les forces de l’Alliance, suite au voyage de H. Clinton en Asie centrale.

2 – Axe Economique.

à Développer un partenariat économique avec les Etats de la CEI (aide financière, technologique, formation du capital humain…).

- Ex : L’initiative de la Dette (PPTE) )[4] vise, en théorie, à réduire le poids de la dette et la pauvreté au Kirghizstan. Dans les faits, grâce à la conditionnalité de l’aide, elle cherche à imposer un modèle politique émancipant ce pays de la tutelle russe (conditions drastiques imposées par le FMI et la Banque mondiale, en vue d’une économie assainie et désétatisée)) [5] .

- Proposer des circuits énergétiques alternatifs aux tubes russes (Nabucco, BTC : Bakou/Tibilissi/Ceyhan…). NB : Brzezinski a été l’ambassadeur du projet BTC.

- En réaction, la Russie cherche à développer d’autres projets de tubes (South et North Stream), pour court-circuiter les itinéraires américains.

- Grâce au levier énergétique, parfois utilisé comme instrument de pression, la Russie cherche à renverser les alliances en se rapprochant de l’Europe, de la Chine et de l’Inde. A terme, elle aspire à créer un axe eurasien pour contrebalancer l’hyperpuissance américaine.

à Entraver le développement de la Russie pour freiner son retour comme grande puissance.

- Freiner l’adhésion russe à l’OMC. A ce jour, la question de l’intégration de la Russie n’est toujours pas réglée (veto géorgien, succédant au veto américain).[6]

- Imposer un modèle inadapté au contexte macro-économique russe, caractérisé par une dérégulation anarchique et un retrait inquiétant de l’Etat. Cette orientation, validée par Boris Eltsine, est une aberration dans une économie de la taille d’un continent, exigeant à la fois le maintien d’une certaine centralisation et d’une forte autorité étatique. Tendanciellement, l’espace historique russe est en effet menacé par des forces centrifuges fragilisant le contrôle central, donc son unité et sa stabilité.

- Ex : les réformes proposées par le Consensus de Washington (J. Sachs), durant la transition post-communiste, ont déstructuré l’économie russe et appauvri la société (décroissance, c’est-à-dire croissance négative sur 1992-1998), au profit d’une nouvelle élite privilégiée, devenue une véritable Nomenklatura capitaliste flirtant avec l’économie mafieuse. On a alors assisté à l’émergence d’une véritable bourgeoisie “compradoro-mafieuse”, pour reprendre l’expression de Lilly Marcou dans son livre “Le crépuscule du communisme” (1997, p. 96) )[7] .

- Le paradoxe de la transition russe est que la nouvelle classe privilégiée, issue en partie de l’ancienne Nomenklatura communiste, a transformé sa rente politique en rente économique, via le processus douteux de privatisation initié par l’Administration Eltsine. Sur ce point, voir l’ouvrage de J. Sapir sur le “Chaos russe” (1996))[8] .

3 – Axe Stratégique.

à Encercler la puissance russe et l’isoler.

- Installation de bases ou d’infrastructures militaires occidentales (à dominante américaine) d’une part, en périphérie russe (Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan …) et d’autre part, en Europe de l’Est (récemment, une base militaire au Kosovo )[9] ).

- Prendre le contrôle des ex-républiques soviétiques stratégiques, considérées comme des Etats-pivots dans l’optique du verrouillage de la domination américaine en Eurasie (les “pivots géopolitiques” de Brzezinski (2000)))[10] .

à Fragiliser l’Etat russe, dans son centre et dans sa périphérie post-soviétique.

- Au centre (l’intérieur) : il s’agit de fragmenter l’espace russe, via le soutien informel, d’une part, aux mouvements séparatistes et ethno-religieux et, d’autre part, aux partis d’opposition. (Interrogation par rapport à la Tchétchénie, au Caucase Nord, où on suspecte une ingérence américaine). NB : on rappellera que Brzezinski a dirigé le Comité pour la paix en Tchétchénie (ONG installée dans les locaux de radio Freedom House !).

- En périphérie (l’extérieur) : il s’agit de détacher la CEI de la domination russe, d’une part, par une stratégie de soutien aux Etats hostiles à la Russie (Géorgie, Ukraine)[11] , Azerbaïdjan) ou aux Etats indécis (Kirghizstan, Ouzbékistan) et d’autre part, par une stratégie de compression de l’influence russe (via l’érosion des liens économique, politique et militaire, historiquement noués entre le Centre moscovite et les Républiques périphériques).

III – Rapprochement récent : “une paix des braves” mais trompeuse …

En apparence, il s’agit d’une main tendue par l’Amérique à la Russie, mais la réalité est tout autre. On va donc parcourir les principaux problèmes de ce rapprochement.

à Réduction des armes nucléaires stratégiques dans le cadre du traité START II.

- La fonction politique de l’atome russe serait doublement pénalisée, d’une part, par le projet anti-missiles ABM (qui, dans sa première version – celle de G.W. Bush –, neutralise la force de frappe nucléaire russe) et, d’autre part, par le Traité START II (qui comprime le potentiel nucléaire russe).

à Réactivation du partenariat stratégique Russie-Otan-USA au Sommet de Lisbonne de novembre 2010.

- Longtemps, le Conseil Russie-Otan a été perçu comme un “aimable club de discussion” par la Russie, c’est à dire comme un simple mécanisme d’entérinement des décisions américaines. Ce conseil donnait l’apparence d’une concertation et, en quelque sorte, une forme de légitimité internationale aux décisions unilatérales de l’Administration américaine.

à Réintégration de la Russie dans le projet du Bouclier anti-missile européen.

- Projet encore très flou et pouvant pénaliser la Russie. Ce flou vient d’être dénoncé par le président D. Medvedev en février 2010, n’hésitant pas à menacer l’Occident de mesures de rétorsion (dont l’implantation de rampes de missiles nucléaires aux portes de ce dernier), en cas d’échec du projet. Il s’agit surtout pour l’Otan d’obtenir la collaboration russe dans l’élaboration du bouclier européen, présenté comme un projet collectif aux objectifs nobles et purement sécuritaires.

- Flexibilité et souplesse du nouveau bouclier de l’administration Obama, pouvant être utilisé – en très peu de temps – contre la Russie, en cas de crise. Autrement dit, dans sa version rénovée, ce bouclier reste une menace latente pour la sécurité nationale russe.

- L’objectif du bouclier commun peut être aussi de lier les mains de Moscou et de l’enfermer dans un projet de long terme qui verrouille ses orientations stratégiques.

à Réactivation du rôle de l’ONU dans le maintien de la paix et la gestion de la sécurité mondiale, via la soumission de l’Otan au contrôle onusien.

- Décision pour l’heure purement formelle et laissant inchangée la perception américaine de l’ONU comme frein politique aux actions militaires de l’axe Otan/USA. Alors que dans la perception russe, l’Otan reste un résidu de la Guerre froide dont l’omniscience et l’élargissement n’ont plus de légitimité aujourd’hui. Dans la nouvelle doctrine stratégique russe, définie en janvier 2010, l’alliance reste une menace majeure (la première).

- La relance du rôle de l’ONU était, à l’origine, au coeur de la “Perestroïka internationale” prônée par M. Gorbatchev à la fin des années 80, dans l’optique de créer un nouvel ordre mondial plus démocratique. Cette orientation a été reprise par le gouvernement russe actuel.

- Approche plus égalitaire de la gouvernance mondiale (économique, politique, sécuritaire), dans le sens du monde multipolaire d’E. Primakov, revendiqué par ce dernier en tant que premier ministre de la Russie en 1998-1999. Cette multipolarité est aujourd’hui un thème récurrent du discours politique russe, notamment poutinien.

à En fait, un pacte tacite, fondé sur des concessions mutuelles.

- Pacte temporaire et stratégique, dans le cadre d’une véritable partie d’échecs à l’échelle de l’Eurasie (voir l’ouvrage référence de Brzezinski,”le Grand échiquier”, paru en 1997 mais toujours d’actualité).

- Ce pacte est porteur, à terme, d’une nouvelle forme de conflictualité, d’autant plus que la menace chinoise croissante et le retour des républicains américains au pouvoir renforceront l’instabilité géopolitique.

- Principale concession russe : l’espace russe comme couloir de transit pour l’Alliance. Cela revient à créer et à légitimer les conditions d’une présence américaine durable en périphérie post-soviétique, surtout en Asie centrale.

IV - Le statut post-impérial de la Russie et les nouvelles bases de sa puissance.

La transition post–communiste est marquée par la tentative russe de restructurer les fondements de sa puissance pour accélérer son retour sur la scène mondiale.

à Statut de l’atome russe

- Historiquement, l’atome apparait comme un levier de la puissance géopolitique russe et de son identité internationale.

- Or, l’évolution actuelle (sous la double impulsion du bouclier ABM et du traité START II) risque de remettre en cause cette fonction politique de l’atome, centrée sur la dissuasion et la projection de force.

- Le pouvoir international de la Russie, dans le prolongement du soviétisme, est fondé sur la tryptique : EAE (Etat, Atome Energie))[12] . Ce sont les variables structurantes de la puissance géopolitique russe sur longue période.

à Montée de la question énergétique.

- La lutte pour le contrôle des espaces économiques vitaux (surtout énergétiques) )[13] s’intensifie. Pour rappel, Z Brzezinski a reconnu le rôle politique croissant de l’énergie dans l’ancien espace soviétique, notamment en zone centre-asiatique. Cela est clairement affirmé par Brzezinski dans son ouvrage de 2008, co-écrit avec B. Scowcroft : “L’Amérique face au monde”. L’accès à l’énergie y est décrit comme “une source majeure de puissance politique” (Brzezinski & Scowcroft, 2008, p. 212)

- La “guerre des tubes” (oléoducs / gazoducs) se renforce, réactivant par ce biais, le Grand jeu. Dans l’esprit de Brzezinski, le contrôle des ressources énergétiques mais aussi – et peut être, surtout – le tracé des tubes, ont un impact géopolitique certain. Avec la Chine, l’Amérique représente donc, à terme, une menace potentielle pour la Russie.

- La puissance américaine reste une économie de prédation – selon E. Todd, “Après l’Empire” (2004)[14] – de plus en plus dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement en matières premières et énergétiques, mais aussi en biens manufacturés et industriels. Son déficit extérieur mesure donc sa “capacité de prélèvement” impériale sur le reste du monde (la périphérie dominée), via le pouvoir politique du dollar – qui autorise un endettement quasi infini.

à Enjeu géopolitique centré sur le contrôle de la CEI

- Véritable lutte d’influence au cœur de l’espace historique russe, liée à l’évolution des alliances et des rapports de force en Eurasie post-communiste.

- La Russie sait que son retour comme grande puissance sur la scène internationale implique, au préalable, une reprise en mains de la CEI, son “Etranger proche” et pré-carré historique. Son renforcement régional déterminera donc, dans une large mesure, sa capacité de rebond géopolitique.

à Création d’un espace commun Europe/Russie.

- Cette structure commune est aujourd’hui ardemment souhaitée par la Russie sur le double plan stratégique et économique, via le projet sécuritaire de D. Medvedev (nouvelle architecture de sécurité européenne) et le projet économique de V. Poutine (union économique européenne, de Lisbonne à Vladivostok).

- Dans le même temps, cette orientation vers la “grande Europe” remettrait en cause l’omniscience politico-stratégique de l’Otan et de l’Amérique dans l’espace européen. Et au-delà, elle remettrait en cause l’unilatéralité actuelle de l’ordre libéral mondial, vecteur d’asymétrie dans sa gouvernance.

Conclusion : la partie d’échecs se poursuit …

Ainsi, en dépit du récent rapprochement russo-occidental, l’axe Otan-USA reste une menace larvée et insidieuse pour la Russie post-soviétique, avide de défendre ses intérêts nationaux, désormais élargis à sa proche périphérie. Malgré les espoirs nés de la fin de la Guerre froide, la Russie est contrainte de maintenir une veille stratégique sur l’espace eurasien.

Le leadership américain, associé au levier otanien, montre une certaine inertie comportementale et surtout, reste enclin à étendre son influence dans l’espace historique de la Russie. Sa nouvelle doctrine militaire, établie en 2011, précise son intention de préserver son “leadership militaire et économique” pour les 10 prochaines années et cela, en dépit de la rigueur budgétaire justifiée par la crise. En ce sens, sous une forme certes atténuée, la stratégie d’encerclement de la Russie reste d’actualité.

L’avancée occidentale est aujourd’hui centrée sur le contrôle des points névralgiques, principalement énergétiques, de la périphérie post-soviétique. De ce point de vue, on peut redouter, à terme, une montée de la conflictualité américano-russe, de plus en plus arbitrée par la Chine.

Après la brève lune de miel inaugurée par l’administration Obama, on peut donc s’attendre au retour d’une forme rénovée de Guerre tiède, dans le cadre de laquelle les trois superpuissances avancent leurs pions. Au cœur de l’Eurasie, la partie d’échecs se poursuit …

Jean Géronimo, Docteur, spécialiste de la Russie, UPMF – Grenoble.

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ça fait 200 pages qu'on reproche à la France et à l'UE en général de ne pas s'affranchir de la pernicieuse influence américaine et nombreux sont ceux ici qui critique, à juste titre, l'expansionnisme culturel, politique et économique agressif des USA. 

 

Mais les ukrainiens, eux, ne doivent surtout pas essayer de s'affranchir de la zone d'influence russe sous peine d'invasion... ils sont condamnés à vie à dépendre de Moscou, c'est leur destin. Point final, tourner la page.

 

On disait la même chose de la Pologne, des états baltes, etc... ils ont maintenant un régime démocratique et sont dans l'UE et dans l'OTAN.

 

Finalement notre propagande démocratie+droits de l'homme est super forte ! =)

 

Le jour, et dans l'hypothèse, où un pays qui représente un intérêt vital pour l'Oncle Sam passera sous l'influence d'une autre puissance, par exemple le Panama sous celle de la Chine, on verra si les responsables américains n'auront pas la tentation de faire de la souveraineté populaire une pile de PQ.

 

Sinon, c'est toujours ce même simplisme qui en reviens à l’affrontement du Bien contre le Mal. Présenter cette crise hors contexte sans ses enjeux est fallacieux.

Modifié par Shorr kan
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L'otan aurait du disparaitre avec le PAVA, a partir du moment ou l'Otan a continué a poussez a l'est, les russes l'on pris pour une alliance a but clairement anti russe et de domination des USA, et qui les blameré ? n'ont ils pas raison ?

 

que la russie ne sois pas attractive je peut encore l'entendre, mais elles l'est au moins pour les russes, et vous allé rire mais tout les pays bordant sa frontiere on au moins 20 % de russophone, logique que moscou s'interresse plus ou moins a la politique interieur de ces pays.

 

je rapelle qu'un jour un etat a defié les usa dans sa zone d'influence, et cette etat a pris plus de 50 d'embargo.

je rapelle que le panama a pris une branlé, dans les années 80.

la grenade aussi.

je suis persuadez que les USA pousse leurs pions actuellement au venezuela.

 

donc pourquoi les russes ne ferait pas la même chose.

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- Ingérence politique via les ONG anglo-saxonnes (ex du Kirghizstan : 8000 ONG étrangères en 2005, lors du renversement du président Akaïev, soit 25 ONG au km² : un record du monde !).

 

Il y a une faute : le Kirghizistan fait 200 000km². 8000 ONG ça donne une ONG tous les 25km², par 25 ONG au km².

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atention, on parle d'une coup d'etat institutionnel, adosser a une revolution ( emeutes ) majoritairement des gens de l'ouest, l'autodetermination des peuples c'est dans les deux sens, Kosovo = ossetie/abhkazie = ukraine de l'ouest = russe d'ukraine de l'est etc etc...

 

les petit gars de l'est sont juste entrains de rejouez l'equivalent russe de maidan.

 

PS : l'autodetermination c'est dans les urnes...

 

Justement cette autodétermination à eu lieu vu que celui qui avait été élue avait promis un rapprochement avec l'UE, c'est après son élection qu'il a fait marche arrière. Qu'une partie de la population à l'est reste attaché à la Russie ne fait pas de doute, mais il est aussi clair que toute une partie de la population dans le reste de l'Ukraine ne veut plus voir la Russie.

 

Ce n'est malheureusement pas si simple. On ne peux pas rejeter d'un revers de la main l'idée que les russes n'ont pas d’intérêts et une sureté à défendre. Il y a un principe de réalité auquel ont est irrémédiablement astreint, et qui ici empêche de dire que l'avis de Moscou vaut pour rien.

 

Il faut être réaliste, la Russie n'est pas attrayante, ne l'a jamais été en tant qu'Empire dont le cœur a toujours été plus pauvre que ses périphéries, et ne le sera pas tant qu'il n'auront pas trouvé une formule de développement pérenne. Partant de là, il faut être conscient que le détachement de l'Ukraine de la Russie affaiblira cette dernière. Est-ce indispensable que ces changements voulu par les ukrainiens se fassent sur le mode de la confrontation avec les russes ? est-il vraiment nécessaire de les écraser géopolitiquement dans la foulé ?

 

Est-ce que les Ukrainiens de l'ouest avaient un autre choix que la confrontation après que la Russie ait tordu le bras à Ianoukovitch pour le faire reculer sur le partenariat avec l'UE ? Qu'ils aient fait une erreur une fois que Ianoukovitch avaient cédé en ne respectant pas le calendrier, certainement, mais qui peut croire que la Russie allait laisser l'Ukraine s'éloigner aussi simplement au vu de ce tous les événement avant la révolution et après ?

 

Les intérêts des russes n'est pas le problème des Ukrainiens, ni le mien. Si la Russie veut garder son pré-carré elle doit se montrer séduisante c'est tout. Je ne vais pas dire aux Ukrainiens de rester bien sagement assis à coté de leur maître russes si ils veulent les quitter sous prétexte de protéger les susceptibilités russes.

 

Que la Russie essaye de garder sa zone d’influence n'est pas le soucis, le soucis c'est qu'elle ne sait le faire que par la force et la corruption. Si un pays occidentaux fait de même dans sa propre zone d'influence, je critiquerai de la même manière.

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Justement cette autodétermination à eu lieu vu que celui qui avait été élue avait promis un rapprochement avec l'UE, c'est après son élection qu'il a fait marche arrière. Qu'une partie de la population à l'est reste attaché à la Russie ne fait pas de doute, mais il est aussi clair que toute une partie de la population dans le reste de l'Ukraine ne veut plus voir la Russie.

 

 

Est-ce que les Ukrainiens de l'ouest avaient un autre choix que la confrontation après que la Russie ait tordu le bras à Ianoukovitch pour le faire reculer sur le partenariat avec l'UE ? Qu'ils aient fait une erreur une fois que Ianoukovitch avaient cédé en ne respectant pas le calendrier, certainement, mais qui peut croire que la Russie allait laisser l'Ukraine s'éloigner aussi simplement au vu de ce tous les événement avant la révolution et après ?

 

Les intérêts des russes n'est pas le problème des Ukrainiens, ni le mien. Si la Russie veut garder son pré-carré elle doit se montrer séduisante c'est tout. Je ne vais pas dire aux Ukrainiens de rester bien sagement assis à coté de leur maître russes si ils veulent les quitter sous prétexte de protéger les susceptibilités russes.

 

Que la Russie essaye de garder sa zone d’influence n'est pas le soucis, le soucis c'est qu'elle ne sait le faire que par la force et la corruption. Si un pays occidentaux fait de même dans sa propre zone d'influence, je critiquerai de la même manière.

quand on a voté non pour le referendum de l'UE, et que nos politique l'on fait passez par la fenetre au parlement on a pas brulé la moitiez des champs elysée, des extremiste dedroite on pas pris d'assuat le parlement.

 

quand un politique te mens tu le vire par les urnes ( ils resté un an avant les elections )

de plus l'homme politique devait voir precisement qui fait vivre l'ukraine, derriere tout c'est problemes l'ukraine avait clairement tout a perdre a s'unir avec l'europe, l'est de l'ukraine aurait perdu ce qui lui reste d'industrie.

 

PS : je suis profondement anti-europe liberal actuel, sa se sens certainement dans mes postes.

mais je reste aussi lucide je sais que l'on attire le reste de l'europe, mais j'ai l'intime conviction que l'ukraine doit resté proches des russes, j'ai aussi l'impression que c'est l'allemagne qui est derriere tous sa, j'ai bien peur pour ma pars que nous nous fassions bouffez par l'allemagne, depuis sa réunification je pense que l'allemagne redevient ce qu'elle a toujours etait, on le remarque sur ce qu'elle impose aux autre etats actuellement sous couvert d'économie...

 

depuis 1991, l'allemagne a aidé a la mise a genou de la serbie, a economiquement ecrasez le reste de l'europe, et je suis sur qu'elle est derriere certaines action de maidan...

 

quoi ... on  me dit que je suis parano ???

 

ok, ok, je sors...

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Les centaines de "miliciens" apparus du jour au lendemain, équipés et armés de neufs et de pied en cap, me semble plus problèmatique que l'armement hétéroclite des partisans de Maidan.

 

On ne joue plus :

 

La Russie répondra si ses intérêts sont attaqués en Ukraine, de la même manière qu'ils l'avaient été en Géorgie en 2008, ce qui avait mené à une intervention armée, a affirmé mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Si nos intérêts, nos intérêts légitimes, les intérêts des Russes étaient attaqués directement, comme par exemple ils l'avaient été en Ossétie du Sud (territoire séparatiste en Géorgie), je ne vois pas d'autre manière que de répondre, dans le respect du droit international", a expliqué M. Lavrov à la chaîne télévisée RT. https://fr.news.yahoo.com/ukraine-confrontation-reprend-dessus-053101042.html

 

Toute la rhétorique sur la défense des ukrainiens et des juifs contre les nazis est passée à la trappe... 

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quand on a voté non pour le referendum de l'UE, et que nos politique l'on fait passez par la fenetre au parlement on a pas brulé la moitiez des champs elysée, des extremiste dedroite on pas pris d'assuat le parlement.

 

quand un politique te mens tu le vire par les urnes ( ils resté un an avant les elections )

de plus l'homme politique devait voir precisement qui fait vivre l'ukraine, derriere tout c'est problemes l'ukraine avait clairement tout a perdre a s'unir avec l'europe, l'est de l'ukraine aurait perdu ce qui lui reste d'industrie.

 

PS : je suis profondement anti-europe liberal actuel, sa se sens certainement dans mes postes.

mais je reste aussi lucide je sais que l'on attire le reste de l'europe, mais j'ai l'intime conviction que l'ukraine doit resté proches des russes, j'ai aussi l'impression que c'est l'allemagne qui est derriere tous sa, j'ai bien peur pour ma pars que nous nous fassions bouffez par l'allemagne, depuis sa réunification je pense que l'allemagne redevient ce qu'elle a toujours etait, on le remarque sur ce qu'elle impose aux autre etats actuellement sous couvert d'économie...

 

depuis 1991, l'allemagne a aidé a la mise a genou de la serbie, a economiquement ecrasez le reste de l'europe, et je suis sur qu'elle est derriere certaines action de maidan...

 

quoi ... on  me dit que je suis parano ???

 

ok, ok, je sors...

 

Si il y a eu révolte à l'ouest de l'Ukraine c'est parce-que les gens ont eu le sentiment que sans cela rien ne changerait, que le pouvoir était tellement corrompu que les urnes ne fonctionnaient plus et qu'en plus de ça la politique imposé était intolérable à leurs yeux. La France a elle même déjà connu ça, et à même été un exemple dans l'histoire pour sa capacité à faire la révolution (pas seulement en 1789), donc je ne ferrais pas de leçon aux Ukrainiens, et si il n'y a pas eu de révolte suite au non respect des urnes en 2005 (j'avais moi même voté contre la constitution), c'est parce-que les gens ont jugé que ce n'était pas nécessaire, c'est tout ;)

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...

 

 

Est-ce que les Ukrainiens de l'ouest avaient un autre choix que la confrontation après que la Russie ait tordu le bras à Ianoukovitch pour le faire reculer sur le partenariat avec l'UE ? Qu'ils aient fait une erreur une fois que Ianoukovitch avaient cédé en ne respectant pas le calendrier, certainement, mais qui peut croire que la Russie allait laisser l'Ukraine s'éloigner aussi simplement au vu de ce tous les événement avant la révolution et après ?

 

...

 

 

Ceux qui ont renversé Ianoukovitch, et toute la classe politique, ont fait preuve de peu de perspicacité et manque toujours de clairvoyance ; en un mot, ils ne sont pas à la hauteur de la crise que traverse leur pays ; mais je tiens les ukrainiens pour les moins responsables de la situation tant ils on peu de maitrise sur le destin de leur propre pays :-[ , donc je ne leur jettent pas vraiment la pierre : le pays est en plein chaos et était avant le renversement, complétement délabré. Qu’ils en est eu « un peu » marre me semble normale.

 

Les russes sont plus responsables, et contrairement aux images d’Épinal d’un Poutine  super joueur d’échecs, je trouve qu’il s’est passablement vautré. Il y a l’UE qui promet ce qu’elle n’a pas les moyens d’engager et sans possibilité de rattraper derrière ; c’était irresponsable. Enfin, il y a les USA et leur hostilité constante contre la Russie.

 

 

...

 

Les intérêts des russes n'est pas le problème des Ukrainiens, ni le mien.

...

 

 

Du moment que les ukrainien s’émancipent, cela deviens leur problème. Quand on réclame et obtient des droits, il y a les devoirs, et c’est généralement la partie la moins fun. Jusque-là ils étaient sous le parrainage de Moscou et ils découvrent la lourdeur, et même la violence, des obligations à assumer d’une politique étrangère indépendante.

 

La France revendique son indépendance et le fait d’être une voix qu’il faut écouter, mais a pour ça beaucoup investi  dans ses armées, et est l’une des grandes puissances garante de ce monde comme contrepartie. Comme on dit, il n’y a pas de repas gratuit.

 

Et d’un point de vue très pratique, l’Europe occidentale n’a pas d’intérêt à perdre un marché et un réservoirs de matières première comme la Russie. Ce qui se passe dans cette partie du monde est bien son/leur problème.

 

...Si la Russie veut garder son pré-carré elle doit se montrer séduisante c'est tout. Je ne vais pas dire aux Ukrainiens de rester bien sagement assis à coté de leur maître russes si ils veulent les quitter sous prétexte de protéger les susceptibilités russes...

 

Mais on peut leur dire de mettre la pédale douce, qu’il faut raison garder dans ses décisions, offrir sa médiation et même des gages politique et financier s’il le faut pour garantir qu’il n’y est pas trop de laissés pour compte. Comme l’a proposé H.Kisinger « finlandiser » l’Ukraine en échange du respect de ses préférences dans le choix de ses alliances économiques. Ça me parait dès plus raisonnables.

 

On peut  s’arque-bouter sur des principes, mais c’est source de blocages : ça ne nourrit son homme. Et ça reviens concrètement à nier les intérêts, voir la dignité,  du belligérants d’en face. Et là, il faut accepter la logique de confrontation jusqu’au-boutiste que ça implique : on ne négocie pas avec des démons. L’Enfer est pavé de bonnes intentions.

 

 

 

....

 

Que la Russie essaye de garder sa zone d’influence n'est pas le soucis, le soucis c'est qu'elle ne sait le faire que par la force et la corruption. Si un pays occidentaux fait de même dans sa propre zone d'influence, je critiquerai de la même manière.

 

L’usage de la violence est toujours un échec et un moyen tout aussi couteux que voyant, et si on y a recours c’est qu’il n y a avait pas d’autres options au moment des faits. Dans la situation qui nous intéresse, les russes sauvent les meubles et leur agressivité ne doit pas être prise pour de la force mais de la faiblesse. Il ne faut pas chercher d’explication plus loin : on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a.

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 >> Qui fanfaronne

Tous ceux qui ont réussi a imposer leur idéologie et leur système a toute l'Europe centrale aux dépends de l'URSS donc de la Russie.

 

Et concrètement, en France, qui ? Souvent ? Et en Belgique, Allemagne, etc, qui ?

Est-ce qu'on voit un Vedrine, un Juppé ou un Fabius plastroné devant les Russes en leur tirant la langue ? Et même Biden ?

 

Qu'une bonne partie de la droite américaine soit suffisamment arrogante pour taper un ex-ennemi à terre, je veux bien. On en trouvera aussi certainement un peu en Australie et en Angleterre. Mais après ? C'est un peu comme si on s'offusquait des sorties anti-occidentales des quelques fondus de la Douma.

 

En pratique les Russe sont bien les grands perdants de la guerre froide, et le vivent comme tel.

 

Aujourd'hui l'Oncle Sam a travers l'Otan est aux portes et ne craint plus la Russie, a l'inverse il pense qu'il peut valider l'irréversibilité pro-US de toute l'Europe.

 

Si c'est pas une victoire écrasant je ne sais pas ce que c'est!!!

 

Tu peux lire ca pour comprendre le sentiments de l'Europe de l'est Russophile Orthodoxe etc. vis a vis de la main mise des USA sur l'Europe centrale, catholique ou protestante etc. C'est assez orienté, c'est écrit pas un chercheur tres impliqué, mais c'est édifiant pour le point de vu.

 

Exemple http://www.mondialisation.ca/otan-l-actualit-de-la-strat-gie-d-encerclement-de-la-russie/29007

 

Oui, d'accord. Très orienté. Il manque juste (au hasard) la baisse constante des budgets militaires en Europe de l'Ouest depuis 1990, et la mention des gamelles prises en Afghanistan et en Irak.

En fait c'est très peu rassurant : ok, les US ont tendance à déployer des antennes (ONG / presse / entreprises) un peu partout où ils le peuvent ; ok, leurs entreprises chassent des marchés ; ok, ils ont des projets (bouclier anti-missile) qu'on peut considérer comme inamicaux ; ok, ils sont très forts et assez tenaces. Mais concrètement : en quoi menacent-ils la Russie elle-même ? Elle serait en concurrence pour l'obtention de ressources et de bons marchés avec les pays voisins ? Ils ont peur de se faire manger de l'intérieur par des vilains capitalistes ? La Russie serait un "état de droit", je comprendrais, mais ce n'est pas trop le cas, si ?

Du coup ça fleure bon le film, et ça, ce n'est pas rassurant.

 

My 2 cents.

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Compte-rendu de la conférence de presse du maire pro-russe autoproclamé de Slaviansk. C'est assez surréaliste, et pour tout dire ça fait franchement peur. En tout cas, ça relativise pas mal l'idée de "braves paysans démocrates aspirant à l'auto-détermination qui ont pris les armes contre le pouvoir fasciste qui a fait un putsch à Kiev pour les génocider".

 

Je ne sais pas s'il faut les qualifier de "terroristes", mais à voir le reportage, "bandits" "caïds" ou "voyous" serait un bon début...

 

Il y en a là-bas qui risquent de déchanter quand ils verront ce que signifie de vivre dans la Russie de Poutine ou dans une république dirigée avec les méthodes de Poutine. Sauf s'ils sont masos, bien sûr...

 

http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-petit-journal/pid6381-les-extraits.html?vid=1058313

Modifié par Bat
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