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Je crois pourtant que Drakene a partiellement raison. C’était en tout cas la stratégie US. Ils veulent le business, et il n'y a pas (peu) de business avec des pays instables. Ils ont une fâcheuse tendance a vouloir imposer une stabilité, l’idéal étant une démocratie, par les armes si il le faut. Apres, est ce que cette vision marche? partiellement, on a vu de nombreux régimes totalitaires s'ouvrir ou tomber. Ils n'ont pas vu venir par contre la montée de l'islamisme (il l'ont même favorise un moment). Au final, ils ont été assez contre-productifs, mais surtout au moyen orient. Nul doute qu'ils font beaucoup plus de business en ex-Yougo maintenant qu'avant. 

La politique américaine n'est pas bisounoursienne, ils ne cherche pas la paix, l'amour fraternel entre les peuples etc. Ils veulent juste faire du pognon.

L'Irak ça a été la version extrême, et ratée.

Je ne pense pas que ca se limite à un pb de business

On a deux logiques qui s'affrontent

 

Coté russe une vision des marches de l'Empire afin de protéger le coeur de la Russie

C'est une constante russe depuis Pierre le Grand et renforcé par l'interventionnisme occidental pendant la revolution puis par l'agression allemande en 41

En ce sens l'ingérence américaine dans leur pré carré a tendance à leur herisser le poil (mais ni plus ni moins qu'un accroc possible à la doctrine Monroe)

Il n'ya pas d'impérialisme réel, en tout cas de manière projetée. Juste la nécessité d'avoir un glacis protecteur. L'Ukraine fait tout à fait partie de ce schéma d'autant plus que comme la Biélorussie il s'agit historiquement d'un pays "frère" voire d'une province russe selon les périodes de l'histoire

 

Les USA eux cherchent à maintenir leur domination uni-polaire. pour cela il n'y a pas plusieurs méthodes quand leur puissance s'érode aussi bien d'un point de vue economique qu'en terme de soft power (depuis la desastreuse opération irakienne, Abu Grhaibn les drones etc)

La création d'un chaos controlé chez des adversaires ou concurrent potentiel peut les aider à cela. Et c'est tout à fait la ligne directrice de think tanks qui ont pignon sur rue (et d'ailleurs c'est écris noir sur blanc dans plusieurs rapports dont "perspective pour une nouvel horizon américain)

Le fait de faire décrocher (ou d'essayer de faire décrocher) des alliés historiques ou des zones tampons de l'axe de gravité russe permet d'affaiblir le pays Les exemples de la Géorgie, de la Serbie et aujourdhui de l'Ukraine, le bouclier antimissile en Pologne, les tentatives rampantes contre la biélorussie s'inscrivent aussi et surtout dans cet objectif. C'est un peu HS mais pas tout à fait

 

Après tout c'est McCain (conservateur) qui est allé à Kiev qque jours avant l'emballement des evenements, pas Biden

Je ne dis pas que les USA ont crées la contestation mais en général quand on a   appuie un mouvement plus ou moins à mots couverts ou on l'assure d'un soutien même de façade, celui ci se sent pousser des ailes.

 

En gros pour résumer on a une russie arc-boutée sur ses frontières ex-impériales qui lui servent de bouclier dans son inconscient

Et des USA qui sont interessés par désaxer ce "bloc" de façon à retirer un compétiteur possible et pouvoir se concentrer sur la zone Asie Pacifique (vers laquelle leur pivot stratégique commence à se ré-orienter)

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Passe d'armes entre leaders peu recommandables

Puisque les ennemis de mes ennemis sont mes amis, l'extrême droite ukrainienne demande l'aide des djihadistes du Caucase du Nord pour lutter contre leur ennemi commun : la Russie.

http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/03/passe-d-armes-entre-leaders-peu-recommandables

 

Dans le même article:

Par la suite, Pravy Sektor a démenti avoir écrit l'appel à Oumarov, arguant que la page du mouvement sur le réseau social avait été forcée, note le site du Caucase du Nord Islamnews.ru.

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Article intéressant sur La Tribune faisant la revue des intérêts et vulnérabilités des uns et des autres

Ukraine : l'aventure militaire est illogique sur le plan économique

 

"L'économie de l'Ukraine repose sur trois secteurs, rappelle Vladimir Vakhitov, professeur assistant à l'Ecole d'Economie de Kiev: la métallurgie, l'industrie chimique et l'agriculture. Les deux derniers représentent 40 à 50% des exportations ukrainiennes". Et il ajoute, source de revenus "substantielle" pour le pays, les transferts financiers des migrants qui ont quitté l'Ukraine pour la Russie, l'Italie, le Portugal ou la Pologne.

Sur le plan économique, l'Ukraine est donc à la fois liée aux pays de l'Union européenne (UE) et à la Russie, par le biais des échanges commerciaux et humains. "En gros, un tiers des exportations va à la Russie, un tiers à l'Europe et un tiers vers d'autres destinations, notamment en Asie", confirme Vladimir Vakhitov. En France, Fabrizio Coricelli, professeur d'économie à la Sorbonne, nuance : "L'Ukraine a beau exporter vers l'Europe, elle est beaucoup plus intégrée avec la Russie qu'avec l'UE". Cela est notamment vrai à l'est du pays, où vivent la majorité des Russophones ukrainiens. La région est plus riche en matières premières comme le charbon, ce qui y explique la présence historique d'industries lourdes, tandis que l'ouest de l'Ukraine s'est spécialisée dans la production agricole.

 

La Russie, un partenaire commercial de poids pour l'Europe

Que représente l'Ukraine pour l'Europe ? Bien peu de chose en termes économiques, selon Fabrizio Coricelli. La Russie est bien plus importante que le pays d'Europe de l'est. "Sans l'Europe, la Russie serait économiquement morte", affirme le spécialiste. Une grande partie des exportations russes de gaz naturel est en effet à destination des pays européens. Mais la dépendance va dans les deux sens selon le professeur Vakhitov : "Il sera difficile pour l'Europe de substituer ses importations de pétrole et de gaz russes à court terme". Au contraire, suggère-t-il, "la Russie pourrait se retourner vers des pays comme la Chine pour exporter ses ressources naturelles".

(...la suite sur le lien)

 

 

(Naturellement je ne suis pas en train de dire que la rationalité économique gouverne toutes les décisions des Etats et que cela empêche les guerres... il ne s'agit pas de faire du Norman Angell dans sa Grande Illusion...)

Modifié par Alexis
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En gros pour résumer on a une russie arc-boutée sur ses frontières ex-impériales qui lui servent de bouclier dans son inconscient

A ce sujet d'ailleurs (mais je me trompe p-e), les frontières actuels ne sont que la résultantes de l'Urss, et du chaos qui a suivi sa déconstruction. Je ne suis pas sur que les frontières actuels ait pu un jours être imaginées par ceux qui étaient au Kremlin un époque (je pense a Kroutchev vu qu'on est en pleins sur la Crimée mais pas que), et que les bouleversement géo-politique qui ont suivi ont crée les germes d'un possible conflit a venir, ou d'un possible remaniement de frontières qui font tout sauf l'unanimité.

 

Je n'ai d'ailleurs jms compris comment et pourquoi les frontières Est de l'Ukraine avaient été tracées de la sorte, c'est un non sens historique (si qqun a des infos c'est avec grd plaisir).

 

 

Dans le même article:

Possible (les russes sont loin d'etre des manches en la matière) mais possible aussi que les gens qui aient lancés cette appel se soit ravisés ensuite devant les potentiels conséquences. Un des pontes de Pravi se ventant assez d'avoir été combattre en Tchétchénie, d'avoir foutu en l'air je ne sais combien de chars/APC.

 

D'ailleurs suite a cette appel, ce même ponte de Pravi a été inculpé (si je dis pas de bêtise) par le parquet russe pour incitation au terrorisme ou qqch du genre. Possible la encore que ca ait joué dans ce retournement.

Modifié par Tonton Flingueur
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Ce qui intéresse les américains c'est le commerce. Un monde stable (on commerce mieux en paix), démocratique (donc plus influençable et par nature plus riche qu'une dictature incontrôlable et corrompue) et globalisé (pour un commerce mondial sans contrôle) : donc oui, une Ukraine démocratique, non ruinée par une poignée d'oligarques et commercialement "ouverte" à tous est un objectif américain.

 

Quel est l'objectif russe : un pays sous contrôle (politique et économique) d'une poignée d'oligarques, aux ordres de Moscou, servant de main d'oeuvre et de débouchés économique exclusif pour la Russie.

 

Normal qu'il y a affrontement.  

 

Maintenant la question est : quel est le système le moins mauvais que souhaite les ukrainiens (sachant que le système politico-économique idéal n'existe pas).... visiblement le modèle européen, alternatif à ces deux extrèmes que sont les USA et la Russie.  

Je suis pro-européen pour un tas de raisons, mais sincèrement je ne vois pas où tu vois que le modèle européen serait différent du modèle US dans sa recherche d'un monde globalisé et ouvert pour juste faire du pognon. Si l'Ukraine veut se rapprocher de l'UE plus que des USA, c'est pour deux raisons :

  • La proximité géographique
  • La nature multi-polaire composé d'une multitude d'états qui font jeu égale. C'est plus rassurant pour un pays qui veut se détacher de l’influence d'un gros voisin que d'aller se mettre directe dans les jupon d'un autre gros pays.
Modifié par Dino
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En terme de manipulation, les russes sont vraiment imbattables !

 

oué, c'est un peu facile de dire que les que les comptes twitter, facebook, et autres réseau sociaux ou site internet ont été piraté, c'est l'excuse de tous quand on assume pas ses propos ( ou qu'on on parle sans trop réfléchir).Je ne dit pas que des pages ne sont pas piratés de temps à autre, mais parfois, ça me fait rire...

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Je suis pro-européen pour un tas de raisons, mais sincèrement je ne vois pas où tu vois que le modèle européen serait différent du modèle US dans sa recherche d'un monde globalisé et ouvert pour juste faire du pognon. Si l'Ukraine veut se rapprocher de l'UE plus que des USA, c'est pour deux raisons :

  • La proximité géographique
  • La nature multi-polaire composé d'une multitude d'états qui font jeu égale. C'est plus rassurant pour un pays qui veut se détacher de l’influence d'un gros voisin que d'aller se mettre directe dans les jupon d'un autre gros pays.

 

Oui, l'europe est plus équilibrée dans ses relations. Elle contre-balance le marché ouvert par des règles et des contrôles au niveau social et sanitaire élevés tout en apportant aussi une qualité et un niveau de vie unique (éducation, santé, culture...), que l'on ne rencontre pas aux USA. La proximité géographique est indéniablement obligatoire pour son adaptation.    

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oué, c'est un peu facile de dire que les que les comptes twitter, facebook, et autres réseau sociaux ou site internet ont été piraté, c'est l'excuse de tous quand on assume pas ses propos ( ou qu'on on parle sans trop réfléchir).Je ne dit pas que des pages ne sont pas piratés de temps à autre, mais parfois, ça me fait rire...

 

en même temps c'est officiel : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/page-25#entry745910

 

Sans oublier les conversations secrètes US et aux mails déjà publiés par les russes ces derniers jours...  d'ailleurs comment ils ont eu ce mail  de Pravy Sektor ?

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Quelques signes d'ouverture ce matin...

 

- La Russie veut le respect des "principes" de l'accord du 21 février, non plus de sa lettre 

06:00 GMTRussian Foreign Minister Sergey Lavrov in a meeting with EU foreign policy Chief Catherine Ashton said that efforts targeted at resolving tensions in Ukraine must abide by the principles of the February 21 agreement. The meeting took place in Madrid.

Russia’s MFA website said that “the minister has emphasized that a sustainable effort at stabilizing the situation must be based on the principles of the agreement on resolving the crisis in Ukraine… including the constitutional reforms that would consider the interest of all of Ukraine’s regions, the creation of a unity government, disarmament of illegal factions and their removal from the street.”

Exiger le respect de la lettre de l'accord était de toute évidence une demande irréaliste : qui veut que Ianoukovitch redevienne président de l'Ukraine ?  :D

 

Quant aux trois points mis en avant par la diplomatie russe :

- prise en compte des intérêts de toutes les régions et non du seul Nord-Ouest,

- gouvernement unitaire et non représentant seulement une moitié du pays,

- désarmement des milices d'extrême-droite,

...qui peut nier qu'ils sont de simple bon sens ?

Pour les refuser, il faudrait défendre de fait la dictature d'une partie de l'Ukraine sur l'autre, voire la dictature des milices ! Ce qui ne me paraît guère raisonnable.

 

Reste naturellement à négocier avec la Russie... ainsi qu'avec les Ukrainiens de tout bord !... pour mettre du contenu et s'accorder sur les méthodes pour parvenir à de tels objectifs. Plus toutes les questions de soutien économique à l'Ukraine...

 

- Le MAE français annonce la possibilité de sanctions économiques européennes demain seulement dans le cas où la Russie n'accepterait pas le dialogue dans le cadre d'un groupe de contact

Laurent Fabius a souligné la détermination de l'UE prête à imposer demain de nouvelles sanctions à la Russie  si Moscou ne fait pas machine arrière.

 "La désescalade, ça veut dire en particulier accepter le groupe de contact pour une sortie de crise", a poursuivi le ministre, "l'Allemagne et la France ont mis au point une espèce de proposition de plan de sortie".Cette initiative reprend des éléments du plan du 21 février : gouvernement d'union, retrait russe, dissolution des milices extrémistes, mise en oeuvre de la Constitution ukrainienne de 2004, organisation d'une élection présidentielle...

 

Plus de préalable irréaliste du genre retrait des troupes russes dans leurs casernes en Crimée.

Pas d'embardée furieuse et impuissante "Sanctions sur sanctions, scrogneugneu !" du genre où est encore englué le gouvernement américain.

 

A noter que le retour à la Constitution de 2004, qui prévoit plus de pouvoir au parlement aux dépens du président, s'il était "anti-Est" le 21 février lorsque Ianoukovitch était président, serait plus équilibré voire "pro-Est" si le président restait Oleksandr Tourtchynov.

 

Fabius a aussi souligné que la Russie doit "travailler à la fois avec les Etats-Unis et avec l'Union européenne, ce n'est pas ou l'un ou l'autre, c'est les deux".

Ça ressemble fort à un classique partage des rôles entre le Gentil et le Méchant, ou le Raisonnable et le Fou.

La Russie de son côté a deux fers au feu : la négociation qu'elle réclamait depuis le début, et l'intervention militaire en Ukraine "si les pro-Maidan utilisent la violence", donc une structure analogue.

 

 

:excl: Mon impression, c'est que les adultes sont aux commandes, de part et d'autre  :)

Modifié par Alexis
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Bon, dans le même temps, les Russes préparent aussi leurs sanctions...

 

Les parlementaires russes planchent sur une proposition de loi qui autoriserait la confiscation des propriétés, avoirs et comptes d'entreprises européennes et américaines si des sanctions étaient imposées à la Russie à propos de l'Ukraine. Les députés travaillent à vérifier que la confiscation des avoirs, propriétés et comptes est conforme à la Constitution russe.

 

De la gesticulation pour éviter d'avoir à en arriver là naturellement.

Aussi probablement un objectif interne : montrer qu'on est prêt à rendre coup sur coup.

 

 

---

 

Et un sondage aux Etats-Unis montre pour qui en aurait douté l'implication passionnée des Américains pour la sécurité de l'Ukraine...

 

Forty-six percent said the United States has no responsibility to protect Ukraine in the case of a Russian invasion, while only 18 percent said it does. Thirty-six percent said they weren't sure. (...) Whether they think Russia has invaded or not, the poll shows Americans are of two minds on Russia's behavior. Fifty-eight percent of respondents said they think Russia is behaving aggressively in Ukraine, while 49 percent think Russia is "just looking out for its own interests." Thirty-one percent of respondents said they think both of those things. (...) Only 17 percent said they've been following the Ukraine story very closely. Forty-one percent said they're following it somewhat closely, while 42 percent said they're not following it closely at all.

 

"46% ont dit que les Etats-Unis n'ont aucune responsabilité de protéger l'Ukraine en cas d'invasion russe, tandis que seulement 18% ont dit que si. 36% ont dit qu'ils n'étaient pas sûrs"

 

Très logiquement, ce sont les Ouest-Européens qui prennent la responsabilité principale des négociations avec la Russie sur l'affaire ukrainienne.

Modifié par Alexis
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c'était au premier ministre Mikola Azarov d'assurer l'intérim et non pas Oleksandr Tourtchynov

 

Effectivement, j'ai écri une belle boulette.  Mais c'est sur le fond de ce changement de gouvernement que je voulais vous interpeller, à savoir quelques entorses à la constitution ukrainienne,  ses décisions visiblement anti-contitutionnel, le soutien des chancellerie occidentales et ensuite la réaction russe.

 

En fait, tout cela est logique.

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en même temps c'est officiel : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/page-25#entry745910

 

Sans oublier les conversations secrètes US et aux mails déjà publiés par les russes ces derniers jours...  d'ailleurs comment ils ont eu ce mail  de Pravy Sektor ?

 

Les Usa espionnent la terre entière depuis des lustres. Les Russes le font sans doute aussi, mais je pense d'une manière bcp moins importante ( pour certains échanges trans continentaux). Pour la bonne et simple raison qu'une majorité des acteurs internet mondiaux ( facebook, twitter, principales messageries mail etc...) sont américains, avec des serveurs centraux ( et les bases de données) situés sur le territoire américain. Que les cables sous marin qui font transités les données internet sous l'atlantique ( entre us et europe) sont en grande parties sous le controle de sociétés américaines (at&t, tyco...).

Voilà fin du hs ;)

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Vu l'absence total de soutien international j'aurais tendance a miser sur un coup de tête plus qu'a une option préparé.

Tu aurais raison en temps normal mais là, vu l'évolution rapide des évènements à Kiev ils n'ont pas eu le temps de négocier un soutien international car ce genre de choses demande du temps. Non à mon avis c'est soigneusement préparé mais en solo, circonstances obligent... On le voit d'ailleurs avec le sens de la limite à ne pas dépasser qui se manifeste dans l'attitude du Kremlin.

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Je suis assez d'accord avec Akhileus.

L'ingérence US par le soutien à l'opposition gouverne plusieurs objectifs :

- En soutenant les futurs gouvernants, on s'ouvre de futurs portes de business, en effet.

- Mais on entame l'hégémonie russe, ou du moins on tâte de sa solidité, une façon de prendre le pouls et puis on ruine les bénéfices de Sotchi.

- On met en porte-à-faux la fragile Europe, qui avec son idéologie droit de l'hommiste de base aura tendance à se friter avec les russes donc à s'en éloigner politiquement et économiquement, puis l’Europe se divisera d'elle-même entre membres de l'est plutôt anti-russes et membres de l'ouest qui sentent bien que bon la crimée ne vaut pas un gel des relations avec les russes.

 

Bref on emmerde tout le monde, les russes, les européens...et au-dessus de tout ce désordre on maintient sa position d'arbitre avec toutes les opportunités économiques et autres que cela implique. Sorte de pax américana, mais le bien-être de la population Ukrainienne ne fait pas partie de l'équation de Obama enfin tant que ça pollue pas trop les écrans de CNN.

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Petit intermède comique avec les déclarations du Min AE britannique William Hague

 

Le chef de la diplomatie anglaise William Hague estime qu'un refus de la Russie de faire machine arrière devra être sanctionné par des conséquences, à l'issue d'un entretien entre ses homologues américain et ukrainien. 

 

En anglais c'était même plus fort "there must be costs" : il doit y avoir un prix à payer.

 

Un prix à payer, mais pas par la Grande-Bretagne, bien sûr !  :lol:  :oops:

Modifié par Alexis
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Des sanctions contre la Russie pourraient être votées dès demain

 

http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

'Union européenne est prête à imposer jeudi de nouvelles sanctions à la Russie si cette dernière n'engage pas la désescalade en Ukraine, selon Laurent Fabius. Suivez en direct les évènements en Ukraine.

 

L'UE annonce un plan d'aide de 11 milliards

 

La Commission européenne a dévoilé un plan d'aide "d'au moins 11 milliards d'euros" en faveur de l'Ukraine. Cette somme provient du budget de l'UE et des institutions financières européennes.

 

Modifié par zx
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Les Russes entrent dans deux bases de missiles en Crimée

Les forces russes ont pris le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée, bloquant dans l'une d'elles le bâtiment abritant les missiles, ont indiqué mercredi des sources militaires ukrainiennes. Dans les deux cas, l'opération s'est déroulée sans des échanges de tirs.

Cette nouvelle manoeuvre constitue une montée d'un cran dans la confrontation entre les forces russes et ukrainiennes sur la péninsule majoritairement russophone de Crimée. Dans la plupart des cas jusqu'à présent, les soldats russes encerclaient les bases ukrainiennes, sans y rentrer.

A Fiolent, des membres des forces russes et des manifestants pro-russes ont pénétré dans la base, située près du port de Sébastopol qui abrite la flotte russe de la mer Noire, a indiqué un porte-parole en Crimée du ministère ukrainien de la Défense, Volodymyr Bova.

"Les soldats russes sont sur le territoire de l'unité, mais ils ne font que bloquer la partie où se trouvent les missiles", a-t-il expliqué. "Il y a bien des missiles, mais ils sont désarmés", a-t-il précisé.

Sous contrôle ukrainien

A Evpatoria, les forces russes ont pénétré dans la base A4519, prise d'assaut mardi soir par des soldats et des manifestants pro-russes, mais d'où les missiles et matériel stratégique avaient été évacués.

Le poste de commandement et le centre de contrôle de la base restent sous contrôle ukrainien, a précisé un porte-parole de l'armée, Olexiï Mazepa.

Moscou contre "un bain de sang"

La Russie "ne permettra pas un bain de sang" en Ukraine, a affirmé pendant ce temps à Madrid le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "Nous ne permettrons aucun attentat contre la vie et la santé de ceux qui vivent en Ukraine, ni contre les Russes qui vivent en Ukraine", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse avec son homologue espagnol, José Manuel Garcia-Margallo.

Le ministre russe a réaffirmé que Moscou n'avait "aucune autorité" sur "les forces d'autodéfense" déployées en Crimée. "Je voudrais que l'on explique ce que sont les forces prorusses. Ce sont les forces créées par les habitants de Crimée. Elles ne reçoivent aucun ordre de notre part", a-t-il précisé.

(ats / 05.03.2014 12h40)

La Russie ne permettra pas un bain de sang en Ukraine, affirme Lavrov

MADRID - La Russie ne permettra pas un bain de sang en Ukraine, a affirmé mercredi à Madrid le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sur fond de fortes tensions en Crimée où soldats ukrainiens et forces russes se font face.

Nous ne permettrons pas un bain de sang en Ukraine. Nous ne permettrons aucun attentat contre la vie et la santé de ceux qui vivent en Ukraine, ni contre les Russes qui vivent en Ukraine, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse avec son homologue espagnol José Manuel Garcia-Margallo.

Le ministre russe a réaffirmé que Moscou n'avait aucune autorité sur les forces d'autodéfense déployées en Crimée.

Je voudrais que l'on explique ce que sont les forces pro-russes. Si ce sont les forces d'autodéfense créées par les habitants de Crimée, nous n'avons aucune autorité sur elles. Elles ne reçoivent aucun ordre de notre part, a déclaré M. Lavrov, interrogé pour savoir si la Russie allait retirer les forces pro-russes de Crimée.

Quand aux militaires russes de la flotte de la mer Noire, ils se trouvent dans leurs lieux d'affectation et des mesures d'alerte spéciales et de contrôle de toute la flotte de la mer Noire ont été prises, a-t-il ajouté.

Les forces russes ont pris le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée, bloquant dans l'une d'elles le bâtiment abritant les missiles, ont indiqué mercredi à l'AFP des sources militaires ukrainiennes.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait accusé mardi la Russie de chercher un prétexte pour pouvoir envahir l'Ukraine, et l'a mise en garde contre un risque d'isolement si elle persistait dans sa politique.

Le Parlement russe a donné samedi le feu vert pour une intervention des forces armées russes en Ukraine. En Crimée, des milliers de soldats aux uniformes dépourvus d'identification, mais dont tout indique qu'ils agissent pour le compte de Moscou, ont bloqué des militaires ukrainiens dans leurs casernes et patrouillent déjà.

Kiev a réagi en appelant à la mobilisation des réservistes, accusant la Russie de lui avoir déclaré la guerre et d'avoir entamé une invasion armée.

Pour sa part, M. Margallo a affirmé qu'il fallait passer au-delà du déficit de confiance stratégique entre l'Union européenne et la Russie, qui sont condamnées à s'entendre.

Il a avancé une solution pour sortir de la crise qui a éclaté après le refus par l'ex-président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, de signer le traité d'association avec l'Union européenne, sous la pression de Moscou qui le jugeait incompatible avec l'Union douanière (avec la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan).

L'Espagne pense, et nous l'avons dit à l'Union européenne, que ces deux options (...) ne doivent pas être considérées comme exclusives, comme des options incompatibles. Elles doivent être au contraire deux piliers pour avancer vers un contrat de libre association entre la Russie et l'Union européenne pour créer une zone de libre échange, allant de Lisbonne à Vladivostok, a affirmé le ministre espagnol.

M. Lavrov devait quitter mercredi Madrid pour Paris, où il doit rencontrer John Kerry pour la première fois depuis le contrôle russe de facto de la Crimée, une république autonome russophone du sud de l'Ukraine.

Cette rencontre a lieu à la veille d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne qui pourrait décider de mesures coercitives à l'égard de Moscou, accusé d'avoir violé le droit international et la souveraineté de l'Ukraine.

(©AFP / 05 mars 2014 12h37)

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La Russie ne permettra pas un bain de sang en Ukraine, affirme Lavrov

 

Si il n'en sont pas la cause, alors tout va bien.

 

 

 

Je voudrais que l'on explique ce que sont les forces pro-russes. Si ce sont les forces d'autodéfense créées par les habitants de Crimée, nous n'avons aucune autorité sur elles. Elles ne reçoivent aucun ordre de notre part, a déclaré M. Lavrov, interrogé pour savoir si la Russie allait retirer les forces pro-russes de Crimée.

 

Ya pas eu des preuves qu'il y avait des membres du GRU de Saratov? Ils sont venus en vacances?

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J'ai bien aimé la référence du sieur Lavrov sur les forces d'auto-défenses pro russes!

Avouez qu'elles sont relativement difficiles à identifier et celles des Russes c'est pas mieux !

C'est le scénario parfait pour diluer leurs responsabilités et leur faire porter le chapeau si jamais cela tournait mal et un bon prétexte pour en finir.

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Un autre avis : Igor Soutiaguine, spécialiste du monde russe auprès du prestigieux centre de recherches RUSI (Royal United Services) est le plus catégorique : "Les unités qui ont été dépêchées pour bloquer les gardes-côtes ukrainiens (à Perevalne) ce week-end étaient des Spetsnaz", assure-t-il à l'AFP...

 

Suite : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_crimee-les-spetsnaz-les-forces-speciales-russes-sont-en-premiere-ligne?id=8214728

 

ou ici : http://www.courrierinternational.com/depeche/newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20140305.a9495484.d224.4b39.9e24.5a5f44c099a9.xml

Modifié par alexandreVBCI
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