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Thaïlande


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Il y a 13 heures, Akhilleus a dit :

problème de tracé de frontière non réglé depuis des décennies qui ressort (violemment) de temps en temps (la dernière fois c'était en 2008 puis 2013 si je me rappelle bien)

voilà (selon wiki) On 11 November 2013, the ICJ declared in a unanimous decision that the 1962 ICJ judgment had awarded all of the promontory of Preah Vihear to Cambodia and that Thailand had an obligation to withdraw any Thai military, police, or guard forces stationed in that area.[1] However, it rejected Cambodia's argument that the judgment had also awarded the hill of Phnom Trap (three kilometers northwest of the temple) to Cambodia, finding that it had made no ruling on sovereignty over the hill.

Grosso modo ca va se jouer à une colline, un temple en ruine et quelques rizières près soit quelques km²

Mais il y'a aussi un très vieux contentieux historique entre les khmers et les thais qui n'aide pas

Bref, faut pas croire, l'Asie, vu d'ici, c'est calme jusqu'au moment où ca ne l'est plus

Voilà, encore un héritage de la France ? :rolleyes:

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Il y a 2 heures, Polybe a dit :

Voilà, encore un héritage de la France ? :rolleyes:

C'est pas complètement faux. Avant l'arrivée des Occidentaux, des monarchies comme la monarchie thaï n'avaient pas de frontières. Ils n'avaient pas de système de cartographie avancée, et les frontières du royaume étaient fluides. Ce qui fait que des villes situées à mi-chemin entre deux royaumes payaient des tributs aux deux et s'en tiraient très bien comme ça. Et c'est les puissances coloniales voisines, Angleterre et France, qui ont forcé la Thaïlande à signer des traités délimitant précisément les frontières. Cela n'avait jamais été fait avant.

Le 23/02/2022 à 11:45, Wallaby a dit :

Et il y a des régions du monde qui très longtemps ont fonctionné sans frontières. La Thaïlande n'a borné ses frontières que parce que l'Angleterre en Birmanie et la France en Indochine lui demandaient de le faire. Avant l'arrivée des Européens, les centres de pouvoir (disons Bangkok et Vientiane, je n'ai plus les détails en tête et je peux me tromper) gouvernaient certes les régions autour d'elles, mais les régions et les villes situées entre les deux payaient un tribut aux deux, ménageant la chèvre et le chou, en gérant l’ambiguïté. Lorsque les Européens sont arrivés en demandant des frontières, ils trouvaient cela stupide et ne comprenaient pas à quoi cela pouvait bien servir.

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il y a 14 minutes, Wallaby a dit :

C'est pas complètement faux. Avant l'arrivée des Occidentaux, des monarchies comme la monarchie thaï n'avaient pas de frontières. Ils n'avaient pas de système de cartographie avancée, et les frontières du royaume étaient fluides. Ce qui fait que des villes situées à mi-chemin entre deux royaumes payaient des tributs aux deux et s'en tiraient très bien comme ça. Et c'est les puissances coloniales voisines, Angleterre et France, qui ont forcé la Thaïlande à signer des traités délimitant précisément les frontières. Cela n'avait jamais été fait avant.

Bah je sais bien oui.

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il y a 11 minutes, Gran Capitan a dit :

J'allais poser la même question. Il prend feu pour quelle raison ?

Ca ressemble à une batterie qui prend feu. Bizarre de diffuser cette image là dans le cadre d'une propagande, c'est pas glorieux de voir un de ses asset tomber.

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Juste un détail pratique : les problèmes frontaliers entre Khmers et Thaïs remontent bien avant la colonisation française.

Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

C'est pas complètement faux. Avant l'arrivée des Occidentaux, des monarchies comme la monarchie thaï n'avaient pas de frontières. Ils n'avaient pas de système de cartographie avancée, et les frontières du royaume étaient fluides. Ce qui fait que des villes situées à mi-chemin entre deux royaumes payaient des tributs aux deux et s'en tiraient très bien comme ça. Et c'est les puissances coloniales voisines, Angleterre et France, qui ont forcé la Thaïlande à signer des traités délimitant précisément les frontières. Cela n'avait jamais été fait avant.

C'est extrêmement simplifié et passablement faux. On a presque l'impression que chacun y trouvait son compte.

Peut-être faudrait-il reprendre l'histoire du sanctuaire d'Angkor. 

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bon en tout cas on a l'air de s'éloigner de l'incident de frontière circonscris et de se diriger vers des affrontements durs

Ca s'échange du Grad, du raid aérien, de l'obus de 155 et du combat d'infanterie en lisière de jungle

Les quelques vidéos disponibles sur les RS montrent que au lieu de se calmer c'est en train de monter crescendo de part et d'autre

pas bon

En complément (vu sur vidéos RS donc sans confirmations autres, pincettes de rigueur) : les cambodgiens ont l'air d'avoir activé leurs unités de défense territoriales (unités de milices de défenses populaires) en sus de leurs forces armées régulières

les thailandais auraient peut être perdu un avion (la vidéo n'est pas claire, même pas sur que ce soit sur ce conflit mais un appareil faisant de l'appui CAS tombe, probablement sur un décrochage mécanique sur une vidéo sous titrée en Khmer)

des fantassins thailandais ont franchi la frontière officielle au moins en un point 

les cambodgiens balancent du Grad à volonté (BM21 et PHL81 et 90)

Des Commando Stingray (chars légers) ont été déployés du coté Thai (anecdotique mais c'est un engin rare pour le noter)

Ca s'accrohe sérieusement aussi bien en localité qu'en terrain forestier mais aussi de tranchées à tranchées, bref il y'a du combat d'infanterie relativement intense tout le long de la ligne de contact

Confirmé en vidéo que les Thais ont bien des dronistes inclus dans certaines de leurs sections d'infanterie

Comme dit au dessus, ca s'intensifie sérieusement

 

 

Modifié par Akhilleus
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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

C'est extrêmement simplifié et passablement faux. On a presque l'impression que chacun y trouvait son compte.

En trois phrases, comment pourrait-ce ne pas être "simplifié" ?

"Faux" ? Cela m'étonnerait, car je m'appuie sur un bouquin très sérieux.

"On a presque l'impression que chacun y trouvait son compte". Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de guerres.

Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Peut-être faudrait-il reprendre l'histoire du sanctuaire d'Angkor. 

Nous t'écoutons. Et montre nous en quoi l'histoire du sanctuaire d'Angkor contredit ce que je dis.

Modifié par Wallaby
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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

C'est pas complètement faux. Avant l'arrivée des Occidentaux, des monarchies comme la monarchie thaï n'avaient pas de frontières. Ils n'avaient pas de système de cartographie avancée, et les frontières du royaume étaient fluides. Ce qui fait que des villes situées à mi-chemin entre deux royaumes payaient des tributs aux deux et s'en tiraient très bien comme ça. Et c'est les puissances coloniales voisines, Angleterre et France, qui ont forcé la Thaïlande à signer des traités délimitant précisément les frontières. Cela n'avait jamais été fait avant.

"Pas de frontières" : faux. Aucun Etat constitué ne s'appuie sur une absence de frontières.

"Pas de système de cartographie avancée" : ah ? Alors que tout Etat constitué cherche à connaître le terrain, ne serait-ce que pour de basses raisons fiscales.

il y a 40 minutes, Wallaby a dit :

Nous t'écoutons. Et montre nous en quoi l'histoire du sanctuaire d'Angkor contredit ce que je dis.

"S'en tiraient très bien comme ça". A te lire, on a presque l'impression que les choses allaient de soi, et que tout le monde était heureux de ce genre de situation. On est en droit de se demander pourquoi Khmers et Thais ne s'entendent pas comme larrons en foire, n'était-ce les méchants Occidentaux qui seraient venus semer le chaos !

Tu crois vraiment que les Khmers ont la mémoire courte sur les tentatives d'expansionnisme du Siam ? Ou sur le saccage d'Angkor en 1431 ? 

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il y a une heure, Ciders a dit :

"Pas de frontières" : faux. Aucun Etat constitué ne s'appuie sur une absence de frontières.

"Pas de système de cartographie avancée" : ah ? Alors que tout Etat constitué cherche à connaître le terrain, ne serait-ce que pour de basses raisons fiscales.

"S'en tiraient très bien comme ça". A te lire, on a presque l'impression que les choses allaient de soi, et que tout le monde était heureux de ce genre de situation. On est en droit de se demander pourquoi Khmers et Thais ne s'entendent pas comme larrons en foire, n'était-ce les méchants Occidentaux qui seraient venus semer le chaos !

Tu crois vraiment que les Khmers ont la mémoire courte sur les tentatives d'expansionnisme du Siam ? Ou sur le saccage d'Angkor en 1431 ? 

Encore une fois je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de guerres. Et le sac et le pillage étaient une pratique de guerre courante jusqu'à il y a relativement peu de temps. La France et la Grande Bretagne ont pillé le palais d'été de Pékin en 1860, et le trésor du palais royal d'Abomey dans ce qu'on appelle aujourd'hui le Bénin a été pillé par la France en 1891.

Pour revenir à la Thaïlande, tout le monde connaît l'histoire du Bouddha d'émeraude, qui était dans le royaume indépendant de Chiang Mai puis fut saisi au XVIe siècle par les rois du Laos qui l'amenèrent à Louang Prabang puis à Vientiane et qu'il fut enfin saisi par le Siam lors d'une guerre à la fin du XVIIIe siècle, et placé à Bangkok où il se trouve encore de nos jours.

Le coeur de la question c'est "pas de frontières". 

"Aucun Etat constitué ne s'appuie sur une absence de frontières"

Tu étales ton préjugé. Mais justement affronter l'histoire d'un autre pays, l'histoire thaï en l'occurrence, permet de tordre le cou à ce préjugé. Je remets la main sur le bouquin et je te réponds plus en détail.

Modifié par Wallaby
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Alors voilà : j'ai remis la main sur le bouquin. Il s'agit de Maurizio Peleggi, Thailand : the worldly kingdom, 2007. Peleggi est un Italien prof à l'Université Nationale de Singapour.

p.58

Les sociétés précoloniales d'Asie du Sud-Est accordaient peu d'importance à la délimitation des frontières. Les bornes et les maisons de garde placées par intermittence sur les voies de passage et les points stratégiques marquaient l'extension de l'autorité du souverain mais ne délimitaient pas son royaume. La souveraineté d'un royaume se confondait avec celle d'un autre en fonction des allégeances changeantes des petites entités situées à la marge. Les conflits dans l'Asie du Sud-Est précoloniale tournaient autour du contrôle non pas de la terre, qui était abondante, mais des populations, qui étaient rares et constituaient donc une ressource précieuse. Les guerres se soldaient souvent par le transfert forcé de populations captives, l'un des derniers exemples en date étant la réinstallation massive de populations lao sur le plateau de Khorat après la victoire de Bangkok face au roi de Vientiane dans les années 1820.2 L'historien O. W. Wolters a décrit la dimension spatiale de la gestion de l'État en Asie du Sud-Est, en se référant à la conception cosmographique hindou-bouddhiste du mandala, comme "une situation politique particulière et souvent instable dans une zone géographique vaguement définissable, sans frontières fixes, où les petits centres avaient tendance à chercher la sécurité dans toutes les directions".

Dans les régions de peuplement thaï, l'orbite du mandala se composait de entités politiques non délimitées centrées sur la ville royale principale, ou parfois sur une ville plus petite dirigée par un vice-roi (Lopburi avait cette fonction dans le royaume d'Ayutthaya), et sur les campagnes environnantes, qui produisaient les denrées agricoles nécessaires au soutien de la cour et de la noblesse. Plus qu'une entité géopolitique définie, l'entité politique traditionnelle thaïlandaise, appelée muang, est mieux comprise comme la configuration spatiale d'une relation hiérarchique de pouvoir ; les dirigeants des muang plus petits se soumettaient à l'autorité du suzerain du muang plus grand en acceptant le statut de tributaire. L'absence de frontières territoriales fixes entre les muang souligne la fluidité de la souveraineté dans les régions frontalières, où les seigneurs tributaires passaient d'un suzerain à un autre si le premier ne les protégeait pas, et se soumettaient même à deux ou plusieurs suzerains en même temps s'ils étaient jugés aussi puissants l'un que l'autre.

p.59

Les techniques cartographiques et topographiques, développées sur les océans et perfectionnées sur les champs de bataille depuis les années 1500, sont devenues des outils essentiels de l'État moderne en raison de l'importance politique que la délimitation des frontières a acquise en Europe après la guerre de Trente Ans (1618-48). Les Français et les Britanniques, qui avaient réalisé des levés topographiques exhaustifs de leurs propres pays dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, étaient bien équipés pour entreprendre la cartographie de leurs empires d'outre-mer : L'Égypte a été étudiée au cours de la première décennie du XIXe siècle pendant l'occupation napoléonienne, tandis qu'entre 1818 et 1840, les Britanniques ont réalisé ce que l'on appelle la Grande étude trigonométrique de l'Inde. Après l'occupation britannique de la Basse-Birmanie en 1824, les levés topographiques ont été associés, littéralement et métaphoriquement, à la formation de l'État thaïlandais moderne.

Les Britanniques ont soulevé pour la première fois la question de la frontière entre la Basse-Birmanie et le Siam auprès de Bangkok en 1824, mais les Thaïlandais ont refusé d'entamer des négociations. Dix ans plus tard, les Britanniques s'adressent au roi de Chiang Mai et lui proposent de considérer la rivière Salween comme la frontière naturelle entre la province du Tenasserim et le royaume de Lanna (un muang thaïlandais tributaire de Bangkok). Le souverain de Chiang Mai accepta et donna même aux Britanniques certains territoires sous son contrôle en guise de geste de bonne volonté, mais refusa de participer à la démarcation de la frontière, que les Britanniques entreprirent avec l'aide des anciens karens en 1849.

Cette frontière fut ratifiée en 1874 par le premier traité stipulé entre le Siam et le vice-roi des Indes. En 1880, les autorités de l'Inde britannique demandèrent à Bangkok l'autorisation de laisser entrer des géomètres sur son territoire afin d'achever la triangulation de la Basse-Birmanie du côté siamois. Malgré les inquiétudes initiales, les Thaïlandais ont finalement consenti à la demande et ont fini par employer un géomètre anglais, J. F. McCarthy, pour entamer en même temps les triangulations d'une carte du Siam. Le Royal Survey Department, qui dépend du ministère thaïlandais de l'Intérieur, a été créé cinq ans plus tard, en 1885. La même année, les Britanniques ont conquis la Haute-Birmanie ; par la suite, une équipe de fonctionnaires britanniques et thaïlandais a mené une enquête conjointe le long de la frontière nord, qui a abouti à la démarcation de la frontière en 1893.

p.60

L'espoir mal placé de faire de la Grande-Bretagne un allié contre la France est probablement à l'origine de l'empressement des Thaïlandais à coopérer à la délimitation de la frontière avec la Birmanie britannique, sans compter la valeur commerciale considérable des forêts de teck situées le long de la frontière. L'intervention britannique dans le conflit entre les sultanats malais et la création consécutive des Etats malais fédérés en 1895 ont donné à Bangkok l'occasion d'établir un contrôle direct sur ses principautés tributaires dans la péninsule. En 1909, Bangkok a toutefois cédé à la Grande-Bretagne quatre principautés malaises (Kedah, Perlis, Kelantan et Trengganu) en raison de leur résistance à l'incorporation dans l'État thaïlandais, en échange de concessions diplomatiques et financières ; les négociations pour la démarcation de la frontière entre le Siam et la Malaisie britannique ont été entamées peu après5.

En revanche, la délimitation des frontières entre le Siam et les protectorats voisins du Laos et du Cambodge, qui étaient désormais [*] des protectorats français, a donné lieu à un différend qui s'est étalé sur quatre décennies - de 1867, lorsqu'un envoyé thaïlandais a signé à Paris un traité reconnaissant l'autorité exclusive de la France sur le royaume du Cambodge (tributaire de Bangkok), à 1907, lorsque le roi Chulalong-Korn a ratifié le traité qui a réglé le différend frontalier, toujours à Paris. Entre les deux, les armées thaïlandaises et françaises se sont affrontées en 1888 à Dien Bien Phu, où elles avaient convergé pour réprimer une bande itinérante de bandits chinois, les Ho, et, ce qui est plus célèbre, en juillet 1893 à l'embouchure de la Chaophraya, où les Français avaient organisé un blocus à l'aide de canonnières. Cet épisode occupe une place centrale dans le récit historique national de la Thaïlande en tant qu'acte d'agression impérialiste qui a finalement conduit à la mutilation du territoire du Siam. Pourtant, l'historien Thongchai Winichakul a soutenu de manière controversée que la Thaïlande en tant qu'entité géopolitique avait en fait été créée par la cartographie coloniale et que le véritable perdant de la lutte pour la délimitation des frontières n'était pas le Siam mais les muang semi-autonomes, dont le statut ambigu sous le régime précolonial de souveraineté multiple n'était plus viable dans l'ordre mondial moderne d'États nationaux et coloniaux délimités.6

[*] Ils étaient avant la conquête française vassaux du Siam.

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La chaine le conflit en carte qui passe en revue le rapport de force militaire. Pour ceux qui connaisse pas le coin c'est un bon résumé. Divulgachage : la Thaïlande a un budget militaire 10 fois supérieur à celui du Cambodge.

 

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Il y a 3 heures, nemo a dit :

La chaine le conflit en carte qui passe en revue le rapport de force militaire. Pour ceux qui connaisse pas le coin c'est un bon résumé. Divulgachage : la Thaïlande a un budget militaire 10 fois supérieur à celui du Cambodge.

 

Alors autant pour un conflit high tech le budget compte, autant pour un conflit localisé en environnement difficile (tropical) ce sera le volume de forces et l'allant qui vont compter pour l'essentiel

Cela dit le Cambodge part avec beaucoup de points contre lui

Oui budget bien moindre [après faut voir la PPA et le volume de dons fournis par la Chine ces dernières années). Par contre pléthore de systèmes LRM, (il doit y avoir 200 BM 21 et 200 PH89/ PHL90/RM70) et un paquet d'artillerie (plus de 400 tubes divers de calibre 122 et +) mais 0 avions et il n'a que 4 batteries de DA de moyenne portée

Personnel militaire actif bien moindre que la Thailande (on est a 90 000 versus plus de 400 000) -par contre ca ne prend pas en compte les unités de défense provinciales, essentielles en combat local

et surtout, même si la position thailandaise apparait pas ouf sur la carte parcequ'elle fait un coin vulnérable au niveau de la frontière, les thailandais tiennent toutes les hauteurs sur zone

Balance : avantage relatif aux thais.  Pourquoi je mets relatif ? ils sont beaucoup moins équipés en tubes d'artillerie et lance roquettes (250 tubes modernes de calibre 155, une 20aine de LRM),  que les cambdogiens. Or c'est l'artillerie qui fait (faisait) la différence avec les infiltrations d'infanterie dans tous les conflits passés de la région (-vu le terrain, ne pas s'attendre à des opérations mécanisées d'ampleur-)

Par contre ils ont un très clair avantage aérien (avions et hélicos) là ou les cambdogiens n'ont...rien. A voir aussi la dronisation de leur force (8 drones MALE pour les thais, nombre de FPV inconnu, idem coté cambodien d'ailleurs pour les FPV)

Et comme je disais, l'avantage d'opérer à partir des hauteurs tant qu'ils ne font pas l'erreur de descendre des pitons et crêtes (or certaines unités ont commencé a avancer en territoire cambodgien et le contact infanterie à infanterie dans ce cas est assez dur et pas nécessairement à l'avantage des thais)

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https://www.leparisien.fr/international/tensions-thailande-cambodge-cest-quoi-le-gripen-39-lavion-suedois-utilise-pour-la-premiere-fois-au-combat-26-07-2025-INP5MFUHIBCPTL3OF2H7AV7JYQ.php

Deux JAS Gripen 39 de confection suédoise ont également été utilisés pour frapper des cibles stratégiques dans les zones frontalières, selon les médias thaïlandais.

Le JAS Gripen 39 n’avait jusqu’ici jamais été déployé sur un théâtre d’opérations militaire, se contentant d’opération de reconnaissance comme en 2011 lors de la guerre en Libye ou d’une simple batterie de test comme en 2015 lors d’un exercice mené par les forces aériennes thaïlandaises et chinoises.

 

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https://www.bbc.com/news/articles/cy854585r32o (26 juillet 20025)

Le président américain a écrit sur Truth Social que les deux nations « ont accepté de se rencontrer immédiatement et de travailler rapidement à un cessez-le-feu et, en fin de compte, à la PAIX ».

Le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a confirmé « qu'en principe, la partie thaïlandaise a accepté le cessez-le-feu ».

Mais il a ajouté que la Thaïlande « aimerait voir la sincérité de la partie cambodgienne dans cette affaire ».

M. Trump a déclaré qu'il était impatient de reprendre les négociations commerciales avec le Cambodge et la Thaïlande, mais qu'il n'était pas approprié de tenir des discussions tant que les « combats ne cessent pas ».

Il est intervenu une semaine avant l'entrée en vigueur des droits de douane américains sur le Cambodge et la Thaïlande.

À partir du 1er août, les entreprises américaines qui expédient des marchandises en provenance de Thaïlande ou du Cambodge devront payer une taxe de 36 %, à moins qu'un accord ne soit conclu avant cette date.

L'implication de M. Trump dans cette situation n'est pas claire, étant donné que le ministre thaïlandais des affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, a déclaré il y a tout juste un jour : « Je ne pense pas que nous ayons encore besoin de la médiation d'un pays tiers ».

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il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

https://www.bbc.com/news/articles/cy854585r32o (26 juillet 20025)

Le président américain a écrit sur Truth Social que les deux nations « ont accepté de se rencontrer immédiatement et de travailler rapidement à un cessez-le-feu et, en fin de compte, à la PAIX ».

Le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a confirmé « qu'en principe, la partie thaïlandaise a accepté le cessez-le-feu ».

Mais il a ajouté que la Thaïlande « aimerait voir la sincérité de la partie cambodgienne dans cette affaire ».

M. Trump a déclaré qu'il était impatient de reprendre les négociations commerciales avec le Cambodge et la Thaïlande, mais qu'il n'était pas approprié de tenir des discussions tant que les « combats ne cessent pas ».

Il est intervenu une semaine avant l'entrée en vigueur des droits de douane américains sur le Cambodge et la Thaïlande.

À partir du 1er août, les entreprises américaines qui expédient des marchandises en provenance de Thaïlande ou du Cambodge devront payer une taxe de 36 %, à moins qu'un accord ne soit conclu avant cette date.

L'implication de M. Trump dans cette situation n'est pas claire, étant donné que le ministre thaïlandais des affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, a déclaré il y a tout juste un jour : « Je ne pense pas que nous ayons encore besoin de la médiation d'un pays tiers ».

Comme d'habitude, il n'a rien fait et s'arroge le crédit de quelque chose qui... était déjà en cours.

D'ailleurs, les réactions officielles des deux pays sont nettement plus limitatives. 

 

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Il y a 14 heures, Ciders a dit :

Comme d'habitude, il n'a rien fait et s'arroge le crédit de quelque chose qui... était déjà en cours.

D'ailleurs, les réactions officielles des deux pays sont nettement plus limitatives. 

 

Oui pour le coup, je pense plus que la diplomatie chinoise, très introduite dans les deux pays, en disant qu'elle regrettait la situation, a bien plus fait pour siffler la fin de la récréation.

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