Picdelamirand-oil Posté(e) le 2 août Share Posté(e) le 2 août Mullen: Defense Department incentives need to change if the Mavericks are to survive Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Mullen : Les incitations du département de la défense doivent changer si les Mavericks veulent survivre Dans cette tribune, Mike Mullen, ancien chef d'état-major interarmées et actuel membre du conseil d'administration de la DIB, explique les mesures que le ministère de la défense peut prendre pour favoriser un environnement propice à l'innovation. Le ministère de la défense est confronté à un défi majeur : des structures d'incitation défaillantes empêchent l'adoption rapide de nouvelles technologies. Une réforme immédiate s'impose. Les bonnes incitations poussent les talents à prendre des risques, à penser de manière critique et à développer rapidement des capacités pour le combattant. Sans un changement culturel dans la manière dont le ministère de la défense encourage l'innovation, la sécurité nationale est menacée et les adversaires progresseront et surpasseront les États-Unis. Pendant la guerre froide, la prise de risque audacieuse et la recherche rapide étaient essentielles à la sécurité nationale. Alors que le défi d'aujourd'hui exige un engagement similaire pour repousser les limites, encourager la créativité et faire progresser rapidement la technologie, le département est plutôt exaspéré par l'hésitation, les processus lourds, les récompenses mal alignées, le manque de couverture supérieure et le maintien du statu quo. Nos adversaires améliorent rapidement leurs capacités et comblent le fossé technologique. Pour maintenir notre position en tant que force de combat la plus puissante au monde, nous devons revoir notre structure d'incitation. Cette urgence est soulignée dans un récent rapport du Conseil d'innovation de la défense (DIB), qui révèle plusieurs conclusions cruciales soulignant la nécessité d'une révision complète de la manière dont le ministère de la défense aborde l'innovation. À partir de dizaines d'entretiens, le DIB a identifié les facteurs de dissuasion sous-jacents qui entravent l'innovation. Il s'agit notamment de l'incapacité à prendre des risques, du manque de tolérance à l'échec à un niveau élevé, de l'absence de mesures de préparation à l'innovation, d'une rémunération non compétitive, d'un manque d'évaluation, d'un manque de récompenses et de reconnaissance dans les évaluations annuelles, d'une surcharge des processus et d'une très faible collaboration. En interne, le manque d'urgence est omniprésent au sein du ministère. Cette culture de l'autosatisfaction se caractérise par l'absence de responsabilité et de risque. Les dirigeants du ministère de la défense ne soutiennent souvent pas les innovateurs, préférant maintenir le statu quo. Cette réticence au changement est renforcée par le fait que le ministère s'appuie sur un plan de carrière rigide de 20 ans, qui est de plus en plus incompatible avec les exigences de la gestion des talents du 21e siècle. À l'extérieur, il existe une rupture de communication entre le ministère de la défense et l'industrie. Le ministère est un client remarquablement difficile pour l'écosystème des start-ups, où résident les technologies les plus pointues. L'écosystème d'acquisition est tellement détaché des besoins du combattant que la collaboration devient pratiquement impossible. Ce fossé doit être comblé pour que les dernières avancées technologiques soient effectivement intégrées dans les stratégies de défense. Pour résoudre ces problèmes, le DoD doit examiner les mesures d'incitation en place dans l'ensemble du département afin de favoriser un environnement qui encourage une approche calculée de l'incertitude. Le DoD doit tirer les leçons des échecs et les accepter, et favoriser une culture qui encourage un comportement conscient des risques. Il n'est jamais facile de changer de culture, mais certaines mesures peuvent être prises pour mettre le ministère sur la bonne voie. Premièrement, créer une "vision de l'innovation" au sein de chaque unité de commandement majeure. Il s'agit d'une stratégie tournée vers l'avenir, décrivant un état futur clair et inspirant, guidant le développement et la mise en œuvre d'idées, de technologies et de processus nouveaux. Cette vision devrait être alignée sur la stratégie de défense nationale et soutenue par des objectifs réalisables qui identifient clairement les changements que le commandement souhaite opérer et la manière dont il compte y parvenir. Deuxièmement, le ministère devrait élaborer un plan de carrière structuré pour les innovateurs, récompensant la prise de risque et alignant la croissance personnelle sur la mission. En établissant des parcours de carrière clairs et en confiant aux innovateurs des responsabilités croissantes dans les portefeuilles scientifiques et technologiques de l'ensemble du ministère, celui-ci pourrait être en mesure de mieux retenir un plus grand nombre de ses plus grands artisans du changement. Troisièmement, s'appuyer sur l'analyse : La mesure et le suivi de la capacité d'innovation des personnes permettront à la main-d'œuvre de générer de nouvelles idées, de nouveaux produits et de nouveaux services qui apporteront une valeur ajoutée au combattant, tout en identifiant les domaines de croissance et de développement. Quatrièmement, les dirigeants doivent faire en sorte que le ministère cultive une culture de l'apprentissage. En renforçant l'idée que nous sommes tous des étudiants, en rendant l'apprentissage agréable, en responsabilisant les décideurs et en sollicitant la contribution d'un groupe d'experts créatifs, le ministère de la défense peut encourager l'innovation basée sur les pairs, à l'instar des industries prospères. En procédant à ces changements, le ministère de la défense encouragerait l'appropriation de la mission d'innovation en donnant à son personnel la capacité de prendre des risques, en fournissant une couverture supérieure qui récompense les succès et les échecs de l'innovation, la reconnaissance, le leadership et les opportunités créatives, la flexibilité du lieu de travail pour poursuivre des rotations universitaires ou industrielles, et des mesures de talent qui peuvent augmenter les opportunités d'apprentissage. La trajectoire actuelle du Pentagone n'est pas viable. Comme l'ont souligné les Reps. Leon Panetta et Mike Gallagher l'ont souligné dans un article récent, la complexité de la structure de la défense entrave l'adoption et la mise en œuvre rapides de nouveaux systèmes. Cette situation persistera tant qu'il n'y aura pas de changement décisif vers une culture de l'innovation et de la prise de risque, sous l'impulsion des hauts responsables de la défense et des décideurs politiques. Pour éviter que la nouvelle concurrence de la guerre froide ne dégénère en guerre chaude, nous devons innover comme si le monde libre en dépendait. Cette voie exige des investissements substantiels dans la technologie et une infrastructure destinée à la recherche et à l'enseignement novateurs en matière de sécurité nationale. Si nous n'agissons pas, nous risquons de compromettre non seulement notre position stratégique, mais aussi notre stabilité et notre influence futures sur la scène mondiale. La réponse consiste à inciter notre force à innover rapidement. Face à un danger clair et présent, il n'y a pas de place pour l'hésitation. Les dirigeants doivent prendre les devants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 2 août Share Posté(e) le 2 août Voici les atomes d'information extraits du texte : Le ministère de la défense doit favoriser un environnement propice à l'innovation. Les structures d'incitation actuelles empêchent l'adoption rapide de nouvelles technologies. Une réforme immédiate des incitations est nécessaire. Les bonnes incitations poussent les talents à prendre des risques et à développer rapidement des capacités pour le combattant. Sans changement culturel dans l'innovation, la sécurité nationale est menacée. Nos adversaires progressent technologiquement plus vite que nous. Pendant la guerre froide, la prise de risque et la recherche rapide étaient essentielles à la sécurité nationale. Aujourd'hui, le département de la défense est freiné par l'hésitation, les processus lourds et les récompenses mal alignées. Le Conseil d'innovation de la défense (DIB) a publié un rapport soulignant la nécessité d'une révision complète de l'innovation au ministère de la défense. Le DIB a identifié plusieurs facteurs dissuadant l'innovation : incapacité à prendre des risques, manque de tolérance à l'échec, absence de mesures de préparation à l'innovation, rémunération non compétitive, manque d'évaluation et de reconnaissance, surcharge des processus, et faible collaboration. En interne, le manque d'urgence et la culture de l'autosatisfaction sont omniprésents. Les dirigeants du ministère de la défense ne soutiennent souvent pas les innovateurs. Le plan de carrière rigide de 20 ans est incompatible avec les exigences modernes de la gestion des talents. Il existe une rupture de communication entre le ministère de la défense et l'industrie des start-ups. Le ministère de la défense est un client difficile pour l'écosystème des start-ups. L'écosystème d'acquisition est détaché des besoins du combattant. Le ministère doit revoir ses mesures d'incitation pour encourager une approche calculée de l'incertitude. Le ministère doit accepter et tirer les leçons des échecs. Créer une "vision de l'innovation" au sein de chaque unité de commandement majeure. Élaborer un plan de carrière structuré pour les innovateurs. Mesurer et suivre la capacité d'innovation des personnes. Les dirigeants doivent cultiver une culture de l'apprentissage. Le ministère doit encourager l'innovation basée sur les pairs. La trajectoire actuelle du Pentagone n'est pas viable. La complexité de la structure de la défense entrave l'adoption rapide de nouveaux systèmes. Il faut un changement décisif vers une culture de l'innovation et de la prise de risque. Il faut innover pour éviter que la concurrence de la guerre froide ne dégénère en guerre chaude. Investir substantiellement dans la technologie et l'infrastructure pour la recherche et l'enseignement en matière de sécurité nationale. L'inaction risque de compromettre notre position stratégique et notre influence mondiale. Les dirigeants doivent prendre les devants face au danger clair et présent. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vae Victis Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août (modifié) Il y a 1 heure, Vae Victis a dit : Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ? C'était un C17 canadiens en transit direction Paphos à Chypre. Peut-être pour le soutien des Israéliens... ou pour l'aide humanitaire à Gaza. Les barges partent de Chypre il me semble. Modifié le 4 août par Ronfly Complément 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vae Victis Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août il y a 4 minutes, Ronfly a dit : C'était un C17 canadiens en transit direction Paphos à Chypre. Peut-être pour le soutien des Israéliens... Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 4 août Share Posté(e) le 4 août il y a 6 minutes, Vae Victis a dit : Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? J'ai installé l'appli Flightradar sur mon tél. C'est bien pratique pour suivre certains appareils. Tu auras pas trop les chasseurs et certains appareils spécifiques mais ceux de transports/ravitailleurs notamment US/UK y sont régulièrement. Tout dépend si leur transpondeur/TCAS sont activés ou pas. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 août Share Posté(e) le 5 août Il y a 20 heures, Vae Victis a dit : Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? On peut supposer que s'ils volent dans un couloir dédié ils peuvent peut-être en profiter pour faire un peu d'entraînement au vol tactique en BA? Mais nos spécialistes en sauront plus. Il y a forcément des restrictions sévères surtout pour des appareils étrangers. @Oxcart? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Oxcart Posté(e) le 5 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 août (modifié) Le 04/08/2024 à 16:03, Vae Victis a dit : Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ? Il y a 8 heures, Patrick a dit : On peut supposer que s'ils volent dans un couloir dédié ils peuvent peut-être en profiter pour faire un peu d'entraînement au vol tactique en BA? Mais nos spécialistes en sauront plus. Il y a forcément des restrictions sévères surtout pour des appareils étrangers. @Oxcart? Sur le territoire Français, les avions militaires en vol militaire ne volent pas forcément dans des "couloirs". En haute altitude, ils volent n'importe où, guidés par le contrôleur (en général, ils prennent un cap direct vers leur destination), en évitant les avions de ligne (les militaires évitent les civils). En basse altitude, ils ne volent en général pas dans des couloirs non plus. Ils peuvent voler vite et très bas librement, en assurant la règle du "voir & éviter", en espace aérien de classe G (c'est à dire en espace aérien non contrôlé). Les chasseurs peuvent voler en TBA à 450kt (et même un peu plus) et à 500ft/sol (150m), et même 250ft/sol (75m) dans certains secteurs (SETBA). Un avion de transport à hélices peut voler en TBA à 330ft (100m), et un hélico à 170ft (50m), voir jusqu'au sol dans certains secteurs (VOLTAC). Si ils ont besoin de voler vite et bas sans avoir à assurer la surveillance du ciel, là ils volent dans des couloirs ségrégués (appelé le RTBA Défense - Réseau Très Basse Altitude). Bref, on peut rencontrer des avions militaires n'importe où en haute altitude, et n'importe où en basse altitude. Et à partir du moment où ils ont activé le mode S sur leur transpondeur, ils sont susceptibles d'êtres visualisés sur les radars virtuels. Concernant les avions militaires étrangers, il leur faut une clairance diplomatique pour pouvoir voler au-dessus du territoire Français. Et selon les conditions de cette clairance, ils peuvent tout à fait voler en très basse altitude. Modifié le 5 août par Oxcart 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août @Oxcart Le mode S n'est quasiment jamais activé pour les chasseurs et les hélicos militaires, non ? A chaque fois que j'en vois, pas une trace sur flightradar. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oxcart Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août Il y a 7 heures, Teenytoon a dit : @Oxcart Le mode S n'est quasiment jamais activé pour les chasseurs et les hélicos militaires, non ? A chaque fois que j'en vois, pas une trace sur flightradar. Oui, en France, le mode S est rarement utilisé sur chasseur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août (modifié) L'USAF au pied du mur concernant ses bases extérieures. Ellest obligé de travailler son concept d'opérations distribuées. Je traduis çà par remettre en oeuvre des aéroports secondaires pour permettre l'emploi de tous ses moyens F-35 compris, mais sans indication de l'effort à fournir. Il en sont juste à constater le décalage avec le combat dont la Chine est capable ... https://simpleflying.com/us-air-force-project-power-overseas-bases/ L’armée de l’air américaine estime qu’elle ne peut pas continuer à projeter sa puissance à partir de bases à l’étranger Les bases aériennes à l’étranger ne sont plus des ports sûrs pour les avions militaires américains en raison des nouvelles armes et de l’instabilité géopolitique. L’US Air Force doit moins dépendre d’une infrastructure fixe, être plus adaptable, plus agile et maintenir la létalité pendant la bataille. Des exercices récents comme Bamboo Eagle ont aidé l’US Air Force à se préparer à de futurs conflits avec des opérations distribuées. L’armée de l’air des États-Unis s’est retrouvée au milieu d’une nouvelle ère de concurrence entre grandes puissances. FlightGlobal a affirmé : « Les bases aériennes à l’étranger ne peuvent plus être considérées comme des ports sûrs pour les avions américains déployés dans les zones de conflit. » Cela survient alors que l’armée de l’air des États-Unis développe ses F-35A stationnés au Japon, tandis que la marine remplace les Super Hornet par des F-35C sur l’USS George Washington (CVN-73) lors de son retour au Japon. Les bases aériennes avancées deviennent plus vulnérables (FOB) L’affirmation de FlightGlobal selon laquelle les États-Unis et leur armée de l’air ne peuvent pas compter sur des bases aériennes à l’étranger n’est pas due au fait que les États-Unis n’ont pas d’alliés (ils en ont beaucoup), mais à cause du développement d’armes nouvelles et améliorées. Selon le rapport, il s’agit de la conclusion des principaux chefs de service au sein de l’armée de l’air américaine et cela affectera probablement les bases aériennes américaines au Japon, aux Philippines et peut-être à Guam. "... les armes modernes et l’instabilité géopolitique ont bouleversé le modèle de projection de force de Washington du XXe siècle – basé en grande partie sur de grandes bases aériennes bien établies situées dans des pays amis à proximité de points chauds potentiels. L’US Air Force devra moins s’appuyer sur des infrastructures fixes (qui sont de plus en plus vulnérables aux attaques). L’expérience américaine dans la lutte contre des dizaines de drones bon marché au Moyen-Orient et les développements en Ukraine continuent de souligner l’importance de s’adapter et à quel point les systèmes coûteux peuvent devenir vulnérables. Comme le note FlightGlobal, « dans l’Indo-Pacifique, la Chine a investi massivement dans le développement de vastes stocks de missiles de précision, qui offrent une portée et une vitesse supérieures à celles des armes relativement simples qui se sont avérées efficaces au Moyen-Orient ». L’US Air Force s’entraîne pour être plus flexible Pour contrer le risque accru et continuer à projeter sa puissance dans le monde entier, l’US Air Force doit être plus agile et adaptable tout en maintenant la létalité face à un espace de combat difficile et dynamique. Pour aider à préparer l’armée de l’air à un futur conflit dynamique, l’armée de l’air américaine a récemment organisé des exercices Bamboo Eagle (du 2 au 10 août) où la force devait générer des sorties de combat à partir de bases désagrégées dans la partie ouest des États-Unis. L’exercice comportait également des services de commandement et de contrôle, de logistique et de ravitaillement tactique en vol. « L’USAF n’a plus le luxe de projeter sa puissance à partir de bases sanctuaires. Les aviateurs devront maintenir le même rythme opérationnel qu’auparavant, mais sous la menace de tirs ennemis à grande échelle d’une ampleur que cette nation n’a jamais vue. De plus, les exercices ont testé la capacité d’effectuer des sorties sous la menace d’une attaque de missiles simulée. Il s’agissait de ravitailleurs Boeing KC-46, de Boeing B-1 Lancer, de F-15E, de F-35 et de F-16. Un autre exemple de l’endroit où il travaille dans ce domaine est le « ravitaillement en carburant à fosse chaude », où les avions sont ravitaillés avec leurs moteurs en marche. L’US Air Force est connue pour s’entraîner davantage au ravitaillement en carburant dans les fosses chaudes et pour certifier davantage de bases dans le Pacifique. Modifié le 19 août par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août Ils redécouvrent l'intérêt du porte-avions ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août (modifié) il y a 21 minutes, mudrets a dit : Ils redécouvrent l'intérêt du porte-avions ? Je crois que c'est pire que çà. Le F-35 a des jambes très courtes et sans base secondaires pour ravitailler, se cacher, se refroidir, se refaire une santé et récupéré les données de missions alors ils est trop loin du front et doit systématiquement prendre un ravitailleur avec lui. Et les ravitailleurs sont très vulnérables. Tu ne peux par exemple pas envisager des opération régulières depuis GUAM avec des F-35 sans un gros pool de ravitailleurs. Dans cette zone pour te débarrasser des F-35 il suffit de casser les ravitailleurs. Dans ces condition la seule façon de ne pas dépendre des ravitailleurs c'est d'utiliser des bases secondaires beaucoup plus austère si c'est possible. Le problème c'est que ces bases éparpillée (FOB) nécéssittent une logistique beaucoup plus lourde qu'une seule MOB. Le ravitaillement doit être apporté par bateau ou porteur capable de décollage / atterrissage de casse-cou. La défense de ces iles devenant aussi importante qu'une MOB alors qu'on voit bien que les seules Patriot ne pourront y parvenir à eux seuls. Modifié le 19 août par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 septembre Share Posté(e) le 8 septembre (modifié) RTX Fined $200M for Leak of F-22, F-35, B-2, E-3 And Other Aircraft’s Data to Russia, Iran, China RTX condamné à une amende de 200 millions de dollars pour avoir communiqué à la Russie, à l'Iran et à la Chine des données sur les F-22, F-35, B-2, E-3 et d'autres aéronefs Le département d'État américain a conclu un accord de 200 millions de dollars avec la société RTX, spécialisée dans l'aérospatiale et la défense, après que ses employés ont divulgué par inadvertance des secrets techniques et commercialisé des composants aérospatiaux relatifs à la quasi-totalité des principaux avions et systèmes de missiles de l'armée américaine auprès de la Russie, de l'Iran et de la Chine. Il s'agit notamment du VC-25 (Air Force One), du F-22 Raptor, du F-35 Lightning II et du B-2 Spirit furtif, du B-1B Lancer et des chasseurs F/A-18, F-15 et F-16. Les fuites techniques ont eu lieu avec la Russie et l'Iran, tandis que les transactions commerciales portant sur des composants aérospatiaux ont eu lieu avec la Chine. RTX a « volontairement » révélé les faits au gouvernement. Les violations, qui ont eu lieu entre août 2017 et septembre 2023, constituent 750 infractions à la loi sur le contrôle des exportations d'armes et à l'ITAR (International Traffic in Arms Regulations), qui ont été qualifiées d'"exportations non autorisées d'articles de défense résultant de l'incapacité à établir une juridiction et une classification appropriées ; exportations non autorisées d'articles de défense, y compris d'articles de défense classifiés ; exportations non autorisées d'articles de défense par des employés via un portage manuel vers des destinations interdites. » Ces révélations stupéfiantes interviennent juste un jour après que l'armée de l'air américaine a annoncé la signature d'un contrat d'un milliard de dollars avec Raytheon (RTX) pour moderniser la flotte de F-22 Raptor avec de nouveaux capteurs, avionique, électronique et logiciels afin d'accroître sa capacité de survie et sa pertinence. Le besoin se fait sentir avec acuité dans la perspective d'une éventuelle confrontation militaire avec les armées russes et chinoises, comparables sur le plan technologique. Divulgations volontaires « RTX a divulgué volontairement toutes les violations alléguées. RTX a également coopéré à l'examen de cette affaire par le ministère et a apporté de nombreuses améliorations à son programme de conformité depuis les faits incriminés », ajoute la déclaration. Les rapports citent une réponse de RTX, qui a qualifié l'action de « conforme aux attentes de l'entreprise », qu'elle a divulguées lors de son rapport sur les résultats du deuxième trimestre, le 25 juillet 2024. La divulgation prochaine de l'entreprise a également pu conduire à un assouplissement du règlement. Selon l'accord de consentement de 36 mois, elle suspendrait 100 millions de dollars de ce montant à condition que les fonds soient utilisés pour des « mesures correctives visant à renforcer la conformité de RTX ». En outre, pendant au moins les 24 prochains mois, RTX emploiera un responsable spécial de la conformité externe pour superviser la mise en œuvre de l'accord par consentement. Cela comprendra au moins un audit externe des mesures de conformité ITAR et autres de RTX. Infractions commises par les employés Les violations se sont essentiellement produites lorsque les employés transportaient leurs ordinateurs portables professionnels lors de leurs déplacements internationaux, sans se soucier de la sécurité du contenu de ces ordinateurs. Par exemple, en mai et juin 2021, un employé de RTX s'est rendu à Saint-Pétersbourg, en Russie, avec un ordinateur portable délivré par RTX, chargé de données techniques contrôlées par ITAR concernant au moins cinq avions militaires. Au cours du voyage, bien que l'employé ait notifié à l'équipe de cybersécurité de l'entreprise plusieurs alertes sur son ordinateur portable, celles-ci ont été « rejetées à tort » en tant que faux positifs. Cela pourrait être dû à la transition de l'équipe vers un nouvel outil de cybersécurité. Dans un autre cas, alors qu'il se trouvait en Iran, un employé de RTX a tenté de se connecter à son système, ce qui impliquait l'utilisation du fournisseur d'accès Internet local et donc l'accès aux données. Cette fois, cependant, la cybercellule de RTX a rapidement détecté et gelé l'ordinateur portable. Il s'est avéré par la suite que son disque dur contenait des données techniques sur le B-2 Spirit et le F-22 Raptor. Ensuite, entre août 2017 et août 2022, Raytheon/RAY a « exporté sans autorisation » des articles de défense, des « pièces, composants et données techniques » du Tomahawk LACM, du RIM-162 ESSM (Evolved Sea Sparrow Missile), du RIM-116 Rolling Airframe Missile, du SM-2 et du Paveway-1 LGB (Laser Guided Bomb). Ce projet a été réalisé pour l'Australie, la Belgique, le Canada, la France, l'Allemagne, la Grèce, Israël, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas, la République de Corée, l'Arabie Saoudite, Singapour, la Suède, la Turquie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni. Chine La lettre d'inculpation du ministère indique que Collins Aerospace (anciennement Rockwell Collins), propriété de RTX, est responsable de la majorité des violations, en raison de « défaillances systémiques historiques » dans le respect des règles de contrôle des exportations. « Si toutes les filiales du défendeur ont commis un nombre important d'infractions, les faiblesses généralisées de Rockwell Collins en matière de conformité ITAR ont entraîné les infractions les plus graves, telles que l'exportation non autorisée de données techniques vers la RPC afin de faciliter l'acquisition d'articles de défense auprès d'entités chinoises. Il s'agit notamment de « deux cas » d'importation et d'« intégration de milliers » d'articles de défense fabriqués par la RPC dans « de multiples plateformes militaires américaines et partenaires ». RTX a informé le ministère qu'en 2021 et 2022, son usine de Cedar Rapids dans l'Iowa s'est livrée à une « exportation non autorisée de données techniques » de l'AWACS E-3 Sentry et de l'avion de transport moyen KC-390 Millenium à des FPE (Foreign Person Employees) chinois. En janvier 2023, elle a de nouveau exporté des données techniques relatives à un composant de boîtier d'affichage en aluminium du F-22 à deux FPE chinois dans les installations de Collins à Shanghai. La « cause première » est la « mauvaise classification » et la « mauvaise interprétation » des articles de défense. Elle a identifié des « cartes de circuits » et des milliers de « PWB (Printed Wiring Boards) » que Rockwell Collins (avant qu'elle ne fasse partie de RTX en 2018) et Collins ont achetés à des « entités de la RPC ». Pour l'achat, elle a dû exporter des données techniques contrôlées. Celles-ci ont été utilisées dans l'avion de transport présidentiel VC-25 (Air Force One), l'A-10 Thunderbolt II, le B-1B Lancer, le B-52 Stratofortress, le C-17 Globemaster III, le C-130J Super Hercules, l'hélicoptère CH-53 Stallion, F-15 Eagle, F-16 Fighting Falcon, F/A-18 Hornet, KC-46 Pegasus, KC-130, KC-135 Stratotanker, MQ-4 Triton UAV, MQ-8 Fire Scout helicopter UAV, MQ-9 Reaper UCAV, MQ-25 Stingray et le P-8 Poseidon. Modifié le 8 septembre par Picdelamirand-oil 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 27 septembre Share Posté(e) le 27 septembre Il y a 2 heures, Banzinou a dit : C'est sûr que le panier du KC-10 etait sûrement plus apprécié et moins 'vibrant' que celui KC46 Pegasus... (Elle est facile je sais... mais c'est dredi ;) ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 28 septembre Share Posté(e) le 28 septembre (modifié) https://x.com/BlickyIan/status/1839773939339321536 Modifié le 28 septembre par Banzinou 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. vincenzo Posté(e) le 29 septembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 septembre Dans la meme veine que @Rivelo dans le fil british army : Anduril industries propose une nouvelle gamme de missiles de croisière moins chère et plus rapide à produire (un des slogans : concu pour apporter de la masse au combat) Lecon de la guerre en Ukraine et en vue d'une confrontation avec la chine Comment produire plus vite et moins chère : 95 % d'outils en moins: ils utilisent des outils du commerce/civil pour faciliter et monter des lignes de productions 50 % de pièces en moins : exploite des composants commercialement et largement disponibles dans six sous-systèmes communs https://www.anduril.com/barracuda/ 3 versions : Barracuda 100 : 150 km de portée charge 15 kg (pour helico et c-130 et sol-sol) Barracuda 250 : 370 km de portée charge 15 kg ((F-35A/B/C, Bombers), External (F-15E, F-18E/F, F-16), Surface (MFOM, Surface Vessel) Barracuda 500 : 900km de porte charge 45 kg Fighter (F-15E, F-18E/F, F-16), Palletized (Rapid Dragon, C-17, C-130) Clairement des petits missiles-regardez sur le site les photos (donc emport décuplés surement), mais conçus pour apporter de la masse rapidement et moins chere 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 16 novembre Share Posté(e) le 16 novembre Voici un témoignage qui met en évidence la problématique posée par les attaques saturantes de drones. "Après avoir abattu tant de drones iraniens en direction d'Israël que leur F-15E Strike Eagle s'est retrouvé à court de missiles air-air, l'équipage du jet a décidé d'en poursuivre un de plus. Ayant reçu l'ordre d'utiliser n'importe quelle arme disponible, le pilote major Benjamin « Irish » Coffey et l'officier des systèmes d'armes (WSO) capitaine Lacie « Sonic » Hester ont réduit l'altitude et la vitesse pour s'approcher du drone volant bas et lentement. Bien que Coffey et Hester puissent à peine le voir, ils ont déclenché une salve de tirs du canon Gatling de 20 mm du Strike Eagle, qui peut tirer plus de 6 000 coups par minute. Malgré la cadence de tir rapide, la mitrailleuse Gatling a raté le drone, a déclaré Coffey à CNN . « On sent le terrain se précipiter, on se sent de plus en plus proche du sol », a déclaré Coffey à CNN . « Le risque était tout simplement trop élevé pour réessayer. » Comme nous l'avons déjà évoqué à plusieurs reprises, tirer avec le canon d'un chasseur contre une cible petite, basse et qui se déplace lentement est bien plus dangereux que beaucoup ne le pensent. La vitesse et la dynamique d'engagement impliquées peuvent entraîner un vol contrôlé vers le sol en contrebas ainsi qu'un impact sur l'objet même que vous essayez d'abattre. Il existe également le risque que les obus de canon ressemblant à des grenades touchent le sol en contrebas sur une zone relativement large, tuant potentiellement des innocents. Le faire la nuit présente un tout autre niveau de danger. Le fait que Coffey et Hester aient dû recourir aux armes en dit long sur le défi que représente le fait de repousser une attaque aérienne à grande échelle et d’utiliser des armes avancées de plusieurs millions de dollars contre des drones bon marché et beaucoup moins sophistiqués qui peuvent échapper même aux radars avancés comme ceux à bord des F-15E. Les drones armés à longue portée sont devenus omniprésents en Ukraine et dans tout le Moyen-Orient. Pendant ce temps, les pilotes de chasse qui traquaient les drones iraniens n'avaient pas beaucoup de temps pour s'entraîner avant l'attaque iranienne, a déclaré à CNN le lieutenant-colonel Timothy « Diesel » Causey, pilote de Strike Eagle . « Les drones sont peu coûteux et peu risqués pour l’ennemi », a déclaré Causey. « Ils peuvent en envoyer des quantités massives et nous devons les utiliser pour protéger les civils et nos alliés. Nous n’avions pas encore commencé à les utiliser à grande échelle. » « On parle d’un appareil qui se situe à la limite de la capacité de détection d’un avion de chasse – ce que nous appelons « trouver, réparer, suivre, cibler et attaquer » », a expliqué Coffey. « Le meilleur radar de l’inventaire se trouve dans cet avion derrière nous, et personne ne savait vraiment si sa capacité à détecter ces [drones] existait ou non. » Au total, les F-15E déployés à l’avant par des unités basées à la base aérienne de Lakenheath en Angleterre et à la base aérienne de Seymour Johnson en Caroline du Nord ont joué un rôle démesuré dans l’abattage de plus de 70 drones iraniens les 13 et 14 avril. La défense contre 300 missiles et drones lancés depuis l’Iran et le territoire contrôlé par les Houthis au Yémen a été ce que l’armée de l’air a appelé son « plus grand engagement aérien ennemi depuis plus de 50 ans ». Les forces de la coalition et Israël ont détruit près de 99 % de toutes les armes entrantes..." La suite se trouve dans ce article: https://www.twz.com/air/f-15e-pilot-recounts-having-to-switch-to-guns-after-missiles-ran-dry-during-iranian-drone-barrage 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 novembre Share Posté(e) le 16 novembre (modifié) il y a 10 minutes, FAFA a dit : Voici un témoignage qui met en évidence la problématique posée par les attaques saturantes de drones. "Après avoir abattu tant de drones iraniens en direction d'Israël que leur F-15E Strike Eagle s'est retrouvé à court de missiles air-air, l'équipage du jet a décidé d'en poursuivre un de plus. Ayant reçu l'ordre d'utiliser n'importe quelle arme disponible, le pilote major Benjamin « Irish » Coffey et l'officier des systèmes d'armes (WSO) capitaine Lacie « Sonic » Hester ont réduit l'altitude et la vitesse pour s'approcher du drone volant bas et lentement. Bien que Coffey et Hester puissent à peine le voir, ils ont déclenché une salve de tirs du canon Gatling de 20 mm du Strike Eagle, qui peut tirer plus de 6 000 coups par minute. Malgré la cadence de tir rapide, la mitrailleuse Gatling a raté le drone, a déclaré Coffey à CNN . « On sent le terrain se précipiter, on se sent de plus en plus proche du sol », a déclaré Coffey à CNN . « Le risque était tout simplement trop élevé pour réessayer. » Comme nous l'avons déjà évoqué à plusieurs reprises, tirer avec le canon d'un chasseur contre une cible petite, basse et qui se déplace lentement est bien plus dangereux que beaucoup ne le pensent. La vitesse et la dynamique d'engagement impliquées peuvent entraîner un vol contrôlé vers le sol en contrebas ainsi qu'un impact sur l'objet même que vous essayez d'abattre. Il existe également le risque que les obus de canon ressemblant à des grenades touchent le sol en contrebas sur une zone relativement large, tuant potentiellement des innocents. Le faire la nuit présente un tout autre niveau de danger. Le fait que Coffey et Hester aient dû recourir aux armes en dit long sur le défi que représente le fait de repousser une attaque aérienne à grande échelle et d’utiliser des armes avancées de plusieurs millions de dollars contre des drones bon marché et beaucoup moins sophistiqués qui peuvent échapper même aux radars avancés comme ceux à bord des F-15E. Les drones armés à longue portée sont devenus omniprésents en Ukraine et dans tout le Moyen-Orient. Pendant ce temps, les pilotes de chasse qui traquaient les drones iraniens n'avaient pas beaucoup de temps pour s'entraîner avant l'attaque iranienne, a déclaré à CNN le lieutenant-colonel Timothy « Diesel » Causey, pilote de Strike Eagle . « Les drones sont peu coûteux et peu risqués pour l’ennemi », a déclaré Causey. « Ils peuvent en envoyer des quantités massives et nous devons les utiliser pour protéger les civils et nos alliés. Nous n’avions pas encore commencé à les utiliser à grande échelle. » « On parle d’un appareil qui se situe à la limite de la capacité de détection d’un avion de chasse – ce que nous appelons « trouver, réparer, suivre, cibler et attaquer » », a expliqué Coffey. « Le meilleur radar de l’inventaire se trouve dans cet avion derrière nous, et personne ne savait vraiment si sa capacité à détecter ces [drones] existait ou non. » Au total, les F-15E déployés à l’avant par des unités basées à la base aérienne de Lakenheath en Angleterre et à la base aérienne de Seymour Johnson en Caroline du Nord ont joué un rôle démesuré dans l’abattage de plus de 70 drones iraniens les 13 et 14 avril. La défense contre 300 missiles et drones lancés depuis l’Iran et le territoire contrôlé par les Houthis au Yémen a été ce que l’armée de l’air a appelé son « plus grand engagement aérien ennemi depuis plus de 50 ans ». Les forces de la coalition et Israël ont détruit près de 99 % de toutes les armes entrantes..." La suite se trouve dans ce article: https://www.twz.com/air/f-15e-pilot-recounts-having-to-switch-to-guns-after-missiles-ran-dry-during-iranian-drone-barrage Ca illustre que abattre un drone est une capacité en soit et qu'il va falloir des développements pour l'acquérir. Moi perso je pense par exemple à des paniers de mini missiles très courte portée anti drone qui seront plus facile à intégrer que des lasers sur des chasseurs. Modifié le 16 novembre par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 16 novembre Share Posté(e) le 16 novembre il y a 14 minutes, herciv a dit : Ca illustre que abattre un drone est une capacité en soit et qu'il va falloir des développements pour l'acquérir. Moi perso je pense par exemple à des paniers de mini missiles très courte portée anti drone qui seront plus facile à intégrer que des lasers sur des chasseurs. Les bureaux d'études planchent probablement sur ce type de solutions. Je me demande également dans quelle mesure le EA-18G Growler avec ses énormes capacités de guerre électronique pourrait combattre les drones. Les US hésitent-ils a utiliser pleinement les capacités de ce type d'avion afin d'éviter de gravement endommager (par dommage collatéral) les infrastructures civiles des pays qu'ils survolent? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 16 novembre Share Posté(e) le 16 novembre 1 hour ago, FAFA said: a expliqué Coffey. « Le meilleur radar de l’inventaire se trouve dans cet avion derrière nous, et personne ne savait vraiment si sa capacité à détecter ces [drones] existait ou non. » Le radar du F-15 est vraiment meilleur que celui du F35 et F22 ??!! Faut dire ca aux européens qui ont dépensé sans compter pour un appareil pas au niveau de la génération d'avant !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 16 novembre Share Posté(e) le 16 novembre il y a 25 minutes, Asgard a dit : Le radar du F-15 est vraiment meilleur que celui du F35 et F22 ??!! Faut dire ca aux européens qui ont dépensé sans compter pour un appareil pas au niveau de la génération d'avant !! C'est un pilote, il n'est pas de bonne foi Après l'APG-82 est très moderne et gros 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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