gargouille Posté(e) le 2 mai 2018 Share Posté(e) le 2 mai 2018 il y a 30 minutes, rendbo a dit : ...et après on se moque du misérable 135 F35 à moderniser pour être pleinement utilisable... Ça pourrai être un bon pari, qui des deux du F35 et de l'F-E aura le premier toutes ses performances promises ? C'est d’ailleurs ce qui me fait peur avec le Belgique ils serait capable pour rallier le projet Franco-allemande d'acheter de l'E-F à la Grande Bretagne, tout le surréalisme belge, ceci n'est pas un avion. Sérieusement est ce que cela va vraiment avoir un impact pour le choix du Rafale ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 mai 2018 Share Posté(e) le 10 mai 2018 Et voilà la phrase qu'on attendait depuis plusieurs mois pour la suite du RFP belge. déclaration de Merkel face à Macron aujuurd'hui : «Le temps où l'on pouvait tout simplement compter sur les États-Unis pour nous protéger est révolu», a estimé Angela Merkel, appelant les pays d’Europe à «prendre leur destin en main». 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 10 mai 2018 Share Posté(e) le 10 mai 2018 Ça serait bien qu’elle l’écrive au PM belge aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 mai 2018 Share Posté(e) le 10 mai 2018 Il y a 1 heure, Teenytoon a dit : Ça serait bien qu’elle l’écrive au PM belge aussi. Oh je pense que certains messages passent en ce moment. Noté dans le Vif, extraits retenus du discours de Macron : Citation "Nous avons fait le choix de construire la paix et la stabilité au Proche et au Moyen-Orient (...) D'autres puissances, tout aussi souveraines que nous, ont décidé de ne pas respecter leur propre parole. Devons-nous renoncer pour autant à nos propres choix?", [...] "Ne soyons pas faible, ne subissons pas", a martelé le chef de l'Etat français, qui a plaidé pour une "souveraineté européenne (...) qui doit nous conduire à faire de l'Europe une puissance géopolitique, commerciale, climatique, économique, alimentaire, diplomatique propre". "La condition de possibilité (de cette souveraineté), c'est que nous refusons le fait que d'autres puissent le décider pour nous", a-t-il encore estimé. Et du coup, dans La Libre, je trouve de quoi rajouter un demi-sesterce dans le cochon ; sous la photo du Taranis (je pense) : Citation Le 14 février dernier, à 9 heures du matin, le wing commander Paul Carrier, de la Royal Air Force, et James Cooper, du groupe de défense BAE Systems, ont présenté l’offre du gouvernement britannique à la Défense belge pour le remplacement des F-16. Répondant ainsi à l’appel d’offres, la Grande-Bretagne déposait un énorme dossier de quelque trois mille pages, défendant bien sûr la candidature de l’avion de combat Eurofighter Typhoon, mais pas seulement. Au seuil d’un avis attendu par la commission de sélection du remplaçant du F-16, l’on en sait un peu plus sur cette offre britannique, qui se fait au nom des gouvernements allemand, italien et espagnol, nations partenaires au sein d’Eurofighter. La suite m'intrigue, bien sûr. Proposent-ils à la Belgique de participer au programme de drone ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 (modifié) Il y a 7 heures, Boule75 a dit : Oh je pense que certains messages passent en ce moment. Noté dans le Vif, extraits retenus du discours de Macron : Et du coup, dans La Libre, je trouve de quoi rajouter un demi-sesterce dans le cochon ; sous la photo du Taranis (je pense) : La suite m'intrigue, bien sûr. Proposent-ils à la Belgique de participer au programme de drone ? Ce qui est certain c'est qu'en rompant l'accord iranien, Trump founi à Macron un moyen de radicaliser sa position proeuropéenne. Maintenant que Merkel commence à affirmer sa position proeuropéenne, chaque pays européen va devoir choisir de monter dans le train ou pas. Je pense que l'Espagne, l'Italie et la Grèce et Suède n'hésiterons pas longtemps. Ca va poser un cas de conscience pour les pays du Benelux, Hollande en tête ainsi que pour les anciens pays de l'est, c'est quand même un renoncement à l'atlantisme qui est proposé. Pour la Belgique la position d'attente qu'ils ont adopté concernant le F-35 montre qu'elle a gardé la porte ouverte à une solution européenne donc ce n'est pas impossible qu'elle rallie le camp européen sans trop se poser de question. Ceux qui vont être intéressant à observer ce sont les hollandais. Maintenant la prochaine échéance est celle de juin avec la réunions des présidents européens. Modifié le 11 mai 2018 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 Il y a 7 heures, Boule75 a dit : La suite m'intrigue, bien sûr. Proposent-ils à la Belgique de participer au programme de drone ? La réponse dans la presse ce matin: Citation Eurofighter veut faire monter la Belgique dans l’avion du futur: 5 points avant l'embarquement Le 14 février dernier, à 9 heures du matin, le wing commander Paul Carrier, de la Royal Air Force, et James Cooper, du groupe de défense BAE Systems, ont présenté l’offre du gouvernement britannique à la Défense belge pour le remplacement des F-16. Répondant ainsi à l’appel d’offres, la Grande-Bretagne déposait un énorme dossier de quelque trois mille pages, défendant bien sûr la candidature de l’avion de combat Eurofighter Typhoon, mais pas seulement. Au seuil d’un avis attendu par la commission de sélection du remplaçant du F-16, l’on en sait un peu plus sur cette offre britannique, qui se fait au nom des gouvernements allemand, italien et espagnol, nations partenaires au sein d’Eurofighter. On le sait, les Américains participent aussi à l’appel d’offres, avec le F-35 Lightning II de Lockheed Martin, tandis que les Français se sont retirés de la procédure qu’ils estiment étriquée, préférant proposer, au-delà du Rafale de Dassault un vaste “partenariat stratégique” d’État à État. “Les Français ont choisi une voie différente, mais je n’interroge : qu’est-ce qu’ils offrent que nous n’offrons pas”, lance Anthony Gregory, directeur de campagne chez BAE Systems. D’un point de vue partenariat stratégique, notre offre est au moins équivalente à la française, et transparente.” Révélation 1 - Développement de l’Eurofighter “Nous proposons que la Belgique fasse partie du programme Eurofighter”, dit-on clairement chez BAE Systems. Initialement conçu comme intercepteur, le Typhoon accroît progressivement sa polyvalence en intégrant de nouveaux équipements et armements. “Chacune des quatre nations partenaires investissent en moyenne 350 millions d’euros dans le développement de l’appareil”, selon Anthony Gregory. Et le partenariat s’étend à la Royal Air Force pour la formation, l’entraînement, la maintenance réparation, la chaîne d’approvisionnement, la gestion de flotte. Jusqu’à quel point peut aller cette intégration de la Belgique au développement de l’Eurofighter ? “Nous offrons l’accès à toutes nos données software, y compris les plus spécialisées.” 2 - Participation aux programmes futurs “Il y aura toujours plus d’Eurofigther que de F-35 dans les pays voisins de la Belgique”, lance Anthony “Foxy” Gregory, ancien pilote de chasse à la RAF et qui en a conservé toute la combativité. “Si on a le plus grand programme collaboratif en Europe, et que l’on continue d’investir, c’est, d’un point de vue militaire et industriel, le pont logique avec le système de future génération.” Sur le site industriel historique de Preston, sur la côte nord-ouest de l’Angleterre, où furent assemblés les Gloster Meteor, premier chasseur à réaction de la Force aérienne belge, la Multi System Integration Facility est un lieu à accès restreint, secret défense. On y développe notamment l’ergonomie du cockpit, totalement modulable via la réalité augmentée. Le pilote embarqué organise son environnement et l’utilise via des gants sensibles, les mouvements de la tête et des yeux. Le casque devient ainsi une extension du cerveau humain. L’accent est aussi mis sur la fusion des données de vol et de combat, provenant de sources multiples – satellite, avions radar Awacs, navires, stations au sol, avions de chasse, drones, hélicoptères – pour donner une image claire et totalement partagée de la situation tactique. “Fusion, pas confusion”, dit-on chez BAE Systems. Enfin, le très secret “Hangar 31”, où l’on accède par trois sas successifs, expose l’état de la recherche en matière de vol autonome et furtif. Avec ses deux turbopropulseurs inversés, le drone Mantis ressemble d’ailleurs curieusement et furieusement à l’EuroMale présenté par Airbus au récent salon aéronautique de Berlin… 3 - Les centres de recherche et développement Non loin de Preston, à Samlesbury, se dessine l’usine du futur selon BAE Systems. Le groupe britannique propose deux centres de recherche à la Belgique. En Flandre, le centre R&D serait axé sur la fabrication additive, grâce à laquelle des éléments jadis composés de plusieurs pièces sont faits en une pièce, beaucoup plus légère. Le centre wallon serait orienté vers les processus de fabrication et les matériaux avancés, capables d’assurer plusieurs fonctions. Directeur de fabrication chez BAE Systems, David Holmes estime qu’en associant universités et bureaux d’études, il s’agit “clairement de développer la plateforme aéronautique militaire de nouvelle génération, et de préparer l’industrie belge à la prochaine génération d’avions commerciaux, des capacités utilisables ensuite par tous les secteurs industriels.” Avec lui, on serait entre de bonnes mains : “Les principes de conception et de fabrication inventés ici pour l’Eurofighter ont été adoptés par Lockheed Matin pour le F-35”, lance David Holmes. 4 - Centres de cybersécurité Au cœur de Londres, dans le flambant neuf bâtiment BlueFin, près du London Bridge, s’élabore la sécurité informatique de demain. BAE Systems propose toute une infrastructure, partagée entre Bruxelles et Louvain, pour constituer un National Network Cyber Center. En construisant une cyberdéfense pour les organismes gouvernementaux, les intérêts vitaux et les industries du pays, BAE Systems entend “faire de la Belgique un État souverain” en une matière dont les enjeux sont fondamentaux. 5 - Et le Brexit dans tout ça ? Préparer la Belgique au système de combat européen, lancé par Emmanuel Macron et Angela Merkel, c’est très bien, mais le Royaume-Uni, en plein Brexit, n’y est pas invité. Aucune crainte de ce côté-là de la Manche : “Il y a une longue route à faire, et les choses vont converger vers une coopération européenne plus large”, estime Anthony Gregory. “Notre degré de technologie est tellement élevé que ls Français et les Allemands ne pourront pas se passer”, assène Martin Rowe-Willcocks, devant le drone autonome Taranis, au cœur de l’ultrasecret Hangar 31. Source: http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/eurofighter-veut-faire-monter-la-belgique-dans-l-avion-du-futur-5-points-avant-l-embarquement-5af433f0cd70c60ea6e96f84 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 @Bat : merci. Où il est question de fabrication additive, de réseau pluri-nodal, de fusion de capteurs hétérogènes, d'informatique et d'Eurofighter... très bien, très ; mais ça n'est pas super-spécifique quand même, mis à part le "réseau de cyber-défense Louvain Bruxelles" ! J'imagine qu'il donnent plus dans le concret dans les 3000 pages, mais le fond du raisonnement exposé ressemble passablement à une prière profane : "on n'est quand même pas mauvais, pourvu qu'ils aient besoin de nous !". Pas sûr qu'elle soit entendue. Et avec qui vont-ils développer ce qui ressemble étrangement au programme du SCAF ? Pas de discours sur la souveraineté / indépendance vis à vis des USA (du moins rien relevé par la Libre) sauf pour l'informatique (crédibilité ?), pas plus de participation à la définition des programmes. Taranis n'est cité que par sa maquette. Bof, bof, bof... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 il y a 11 minutes, Boule75 a dit : @Bat : merci. Où il est question de fabrication additive, de réseau pluri-nodal, de fusion de capteurs hétérogènes, d'informatique et d'Eurofighter... très bien, très ; mais ça n'est pas super-spécifique quand même, mis à part le "réseau de cyber-défense Louvain Bruxelles" ! J'imagine qu'il donnent plus dans le concret dans les 3000 pages, mais le fond du raisonnement exposé ressemble passablement à une prière profane : "on n'est quand même pas mauvais, pourvu qu'ils aient besoin de nous !". Pas sûr qu'elle soit entendue. Et avec qui vont-ils développer ce qui ressemble étrangement au programme du SCAF ? Pas de discours sur la souveraineté / indépendance vis à vis des USA (du moins rien relevé par la Libre) sauf pour l'informatique (crédibilité ?), pas plus de participation à la définition des programmes. Taranis n'est cité que par sa maquette. Bof, bof, bof... Toi tu crois que c'est un appel du pied à la France et l'Allemagne ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
2020 Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 Il y a 10 heures, herciv a dit : déclaration de Merkel face à Macron aujuurd'hui : «Le temps où l'on pouvait tout simplement compter sur les États-Unis pour nous protéger est révolu», a estimé Angela Merkel, appelant les pays d’Europe à «prendre leur destin en main». Il est temps que les allemands jouent l Europe.... pour l industrie mais également pour leur armée ! Reste à voir la position des ex pays du pacte de Varsovie! En attendant bonne nouvelle pour le futur avion européen je pense :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 il y a 35 minutes, 2020 a dit : Reste à voir la position des ex pays du pacte de Varsovie! Trainer les pieds et attendre patiemment la fin du mandat du POTUS, tout simplement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 il y a 47 minutes, DEFA550 a dit : Trainer les pieds et attendre patiemment la fin du mandat du POTUS, tout simplement. Et exiger des bakchich des fabricants d'armes US pendant ce temps là : c'est un modèle économique complet ! Mais c'est quand même hasardeux : 8 ans après Bush Jr., revoilà Bolton derrière Trump, et qui sait quoi ensuite ? On verra après les élections de mi-mandat, mais la démocratie US est très malade, depuis un certain temps maintenant. il y a une heure, herciv a dit : Toi tu crois que c'est un appel du pied à la France et l'Allemagne ? Éventuellement, mais je crois surtout qu'ils sont complètement aux fraises : sans même compter le passif, BAE est beaucoup trop implantée aux USA et dépendante de leur bon vouloir pour qu'on puisse accepter qu'ils disposent de quelque part bloquante que ce soit dans les travaux du SCAF. Tant qu'il ne sont pas souverains, ils représentent un risque. Quant au RU ils viennent de passer de l'opposition systématique sabotante à tout avancée en matière de défense via l'UE à une posture ambigüe, et sous auto-contrainte seulement : il va falloir un peu de temps avant qu'un rapprochement éventuel ne puisse être seulement envisagé, pour l'instant l'opinion des décideurs UK est toujours sous une combinaison entre bière tiède abondante; LSD et anti-dépresseurs, et ça n'est pas joli-joli. Les réacteurs c'est Rolls-Royce. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 11 mai 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 mai 2018 Il y a 12 heures, Teenytoon a dit : Ça serait bien qu’elle l’écrive au PM belge aussi. en quelle langue ? 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 (modifié) il y a 25 minutes, Boule75 a dit : Quant au RU ils viennent de passer de l'opposition systématique sabotante à tout avancée en matière de défense via l'UE à une posture ambigüe, et sous auto-contrainte seulement : il va falloir un peu de temps avant qu'un rapprochement éventuel ne puisse être seulement envisagé Sur la partie en gras on peut dire pareil de l'Allemagne tu sais. Sans le Brexit les allemands seraient allés voir les anglais pour leur futur projet. Même en se persuadant qu'ils ont compris que s'allier avec les français était plus pertinent, on sait tous qu'au fond le tropisme idéologique aurait été plus fort. Modifié le 11 mai 2018 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 (modifié) il y a 35 minutes, Patrick a dit : Sur la partie en gras on peut dire pareil de l'Allemagne tu sais. Sans le Brexit les allemands seraient allés voir les anglais pour leur futur projet. Même en se persuadant qu'ils ont compris que s'allier avec les français était plus pertinent, on sait tous qu'au fond le tropisme idéologique aurait été plus fort. Finalement le brexit et trump auront été bon pour la construction européenne. Bon il va falloir accélérer le rythme avant que les anglois ne fassent machine arrière. Modifié le 11 mai 2018 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 il y a 14 minutes, Patrick a dit : Sur la partie en gras on peut dire pareil de l'Allemagne tu sais. Sans le Brexit les allemands seraient allés voir les anglais pour leur futur projet. Même en se persuadant qu'ils ont compris que s'allier avec les français était plus pertinent, on sait tous qu'au fond le tropisme idéologique aurait été plus fort. Tu m'aurais dit les néerlandais, d'accord, mais pour les allemands, n'exagères-tu pas un peu quand même ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 Il y a 7 heures, Bat a dit : La réponse dans la presse ce matin: Révéler le texte masqué 1 - Développement de l’Eurofighter “Nous proposons que la Belgique fasse partie du programme Eurofighter”, dit-on clairement chez BAE Systems. Initialement conçu comme intercepteur, le Typhoon accroît progressivement sa polyvalence en intégrant de nouveaux équipements et armements. “Chacune des quatre nations partenaires investissent en moyenne 350 millions d’euros dans le développement de l’appareil”, selon Anthony Gregory. Et le partenariat s’étend à la Royal Air Force pour la formation, l’entraînement, la maintenance réparation, la chaîne d’approvisionnement, la gestion de flotte. Jusqu’à quel point peut aller cette intégration de la Belgique au développement de l’Eurofighter ? “Nous offrons l’accès à toutes nos données software, y compris les plus spécialisées.” 2 - Participation aux programmes futurs “Il y aura toujours plus d’Eurofigther que de F-35 dans les pays voisins de la Belgique”, lance Anthony “Foxy” Gregory, ancien pilote de chasse à la RAF et qui en a conservé toute la combativité. “Si on a le plus grand programme collaboratif en Europe, et que l’on continue d’investir, c’est, d’un point de vue militaire et industriel, le pont logique avec le système de future génération.” Sur le site industriel historique de Preston, sur la côte nord-ouest de l’Angleterre, où furent assemblés les Gloster Meteor, premier chasseur à réaction de la Force aérienne belge, la Multi System Integration Facility est un lieu à accès restreint, secret défense. On y développe notamment l’ergonomie du cockpit, totalement modulable via la réalité augmentée. Le pilote embarqué organise son environnement et l’utilise via des gants sensibles, les mouvements de la tête et des yeux. Le casque devient ainsi une extension du cerveau humain. L’accent est aussi mis sur la fusion des données de vol et de combat, provenant de sources multiples – satellite, avions radar Awacs, navires, stations au sol, avions de chasse, drones, hélicoptères – pour donner une image claire et totalement partagée de la situation tactique. “Fusion, pas confusion”, dit-on chez BAE Systems. Enfin, le très secret “Hangar 31”, où l’on accède par trois sas successifs, expose l’état de la recherche en matière de vol autonome et furtif. Avec ses deux turbopropulseurs inversés, le drone Mantis ressemble d’ailleurs curieusement et furieusement à l’EuroMale présenté par Airbus au récent salon aéronautique de Berlin… 3 - Les centres de recherche et développement Non loin de Preston, à Samlesbury, se dessine l’usine du futur selon BAE Systems. Le groupe britannique propose deux centres de recherche à la Belgique. En Flandre, le centre R&D serait axé sur la fabrication additive, grâce à laquelle des éléments jadis composés de plusieurs pièces sont faits en une pièce, beaucoup plus légère. Le centre wallon serait orienté vers les processus de fabrication et les matériaux avancés, capables d’assurer plusieurs fonctions. Directeur de fabrication chez BAE Systems, David Holmes estime qu’en associant universités et bureaux d’études, il s’agit “clairement de développer la plateforme aéronautique militaire de nouvelle génération, et de préparer l’industrie belge à la prochaine génération d’avions commerciaux, des capacités utilisables ensuite par tous les secteurs industriels.” Avec lui, on serait entre de bonnes mains : “Les principes de conception et de fabrication inventés ici pour l’Eurofighter ont été adoptés par Lockheed Matin pour le F-35”, lance David Holmes. 4 - Centres de cybersécurité Au cœur de Londres, dans le flambant neuf bâtiment BlueFin, près du London Bridge, s’élabore la sécurité informatique de demain. BAE Systems propose toute une infrastructure, partagée entre Bruxelles et Louvain, pour constituer un National Network Cyber Center. En construisant une cyberdéfense pour les organismes gouvernementaux, les intérêts vitaux et les industries du pays, BAE Systems entend “faire de la Belgique un État souverain” en une matière dont les enjeux sont fondamentaux. 5 - Et le Brexit dans tout ça ? Préparer la Belgique au système de combat européen, lancé par Emmanuel Macron et Angela Merkel, c’est très bien, mais le Royaume-Uni, en plein Brexit, n’y est pas invité. Aucune crainte de ce côté-là de la Manche : “Il y a une longue route à faire, et les choses vont converger vers une coopération européenne plus large”, estime Anthony Gregory. “Notre degré de technologie est tellement élevé que ls Français et les Allemands ne pourront pas se passer”, assène Martin Rowe-Willcocks, devant le drone autonome Taranis, au cœur de l’ultrasecret Hangar 31. Source: http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/eurofighter-veut-faire-monter-la-belgique-dans-l-avion-du-futur-5-points-avant-l-embarquement-5af433f0cd70c60ea6e96f84 Les anglais veulent faire monter les belges dans un programme incertain qui semble être freiné par ces même anglais ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 27 minutes ago, gargouille said: Les anglais veulent faire monter les belges dans un programme incertain qui semble être freiné par ces même anglais ? Et dont ils ne font pas partie... LE FCAS DP n'a pas de financement prévu dans leur équivalent au livre blanc à propos. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 mai 2018 Share Posté(e) le 11 mai 2018 (modifié) le message que tout le monde à bien compris de Trump est America First et le reste prout! donc forcément ca bouge, surtout après les derniers événements diplomatiques. Modifié le 11 mai 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 12 mai 2018 Share Posté(e) le 12 mai 2018 Il y a 9 heures, zx a dit : le message que tout le monde à bien compris de Trump est America Trump First et le reste prout! donc forcément ca bouge, surtout après les derniers événements diplomatiques. Correction dans le texte 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 14 mai 2018 Share Posté(e) le 14 mai 2018 Scoop !!!! Dans le secret la Belgique fait des évaluations en conditions réelles en ce qui concerne la sécurité aérienne, ils vont tester le F35, l'E-F et ont déjà il y a quelques jours testé le Rafale. Le vendredi 11 mai dans l'après midi ils ont fait une incursion hostile de l'espace aérien français, il a fallu moins de 10 minutes pour qu'un Rafale décollant de Saint Dizier neutralise l'intrus. 20/20 donc pour le Rafale. Ils ont utilisé par économie un ULM (les mauvaises langues disent qu'il faut bien en mettre de coté pour acheter quelques dizaines de F35 ). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 14 mai 2018 Share Posté(e) le 14 mai 2018 il y a 33 minutes, gargouille a dit : Ils ont utilisé par économie un ULM (les mauvaises langues disent qu'il faut bien en mettre de coté pour acheter quelques dizaines de F35 ). De part sa forme et ses matériaux, l'ULM est quasi furtif. Avec une boule optro et un pod roquette, t'as le 6G ultime.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 mai 2018 Share Posté(e) le 14 mai 2018 il y a 6 minutes, rendbo a dit : De part sa forme et ses matériaux, l'ULM est quasi furtif. Avec une boule optro et un pod roquette, t'as le 6G ultime.... Oui mais il faut pédaler pour la génération électrique de la boule optro. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 mai 2018 Share Posté(e) le 14 mai 2018 (modifié) il y a 9 minutes, rendbo a dit : De part sa forme et ses matériaux, l'ULM est quasi furtif. Avec une boule optro et un pod roquette, t'as le 6G ultime... Les belges sont en avance sur ce sujet. Ils ont même des drones intelligents. Modifié le 14 mai 2018 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 14 mai 2018 Share Posté(e) le 14 mai 2018 il y a une heure, herciv a dit : Les belges sont en avance sur ce sujet. Ils ont même des drones intelligents. C'est une preuve supplémentaire qu'ils vont régresser en prenant des F35 ou FE qui ne sont pas bi-place (hors entrainement pour l'EF). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bat Posté(e) le 15 mai 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 mai 2018 Citation Remplacement des F-16 : la France détaille à Bruxelles l'offre autour du Rafale Une délégation française a été reçue au cabinet belge de la Défense. Le but : informer la partie belge du contenu de la proposition de partenariat stratégique faite hors procédure officielle. Cela remet-il le Rafale de Dassault dans la course ? Cette fois ça y est : ce mardi matin, une délégation française a rencontré des membres du cabinet de la Défense belge pour expliquer le contenu de l'offre française dans le cadre du remplacement des F-16. En rugby, on appelle ça trouver l'ouverture. Pour rappel, la proposition française est faite hors de l'appel d'offres (RfGP, request for government proposal) lancé par la Belgique il y a plus d'un an, le 17 mars 2017. Le retrait surprise de la France, à la veille de la remise des offres, le 7 septembre 2017, était suivi par une proposition de « partenariat approfondi et structurant », remise sous forme d'une lettre de trois pages par la ministre des Armées Florence Parly à Steven Vandeput, ministre belge de la Défense. Ce dernier s'est toujours montré très à cheval sur la procédure d'appel d'offres qu'il a lancée, et à laquelle ont répondu les Américains de Lockheed Martin, proposant le F-35 Lightning II, et les Britanniques de BAE Systems, avec l'Eurofighter Typhoon, en partenariat avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Celui qui s'appelle lui-même le Comptable de Hasselt a toujours dit qu'il s'en tiendrait à une procédure jugée par lui la plus transparente qui soit. Révélation Une procédure trop étriquée pour les Français Les Français, Dassault en tête, n'étaient pas du même avis, estimant que le RfGP offrait un boulevard au F-35 américain. Peu avant le salon du Bourget 2017, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, dénonçait d'ailleurs la fâcheuse tendance des Européens à faire leurs emplettes militaires outre-Atlantique, oubliant sans doute que la Belgique avait acquis, en son temps, des Fouga Magister, Dassault-Dornier AlphaJet, Dassault Mirage V… Par la suite, M. Trappier a infléchi ses paroles : « La France a estimé qu'elle avait plus à proposer que ce qui était exprimé explicitement dans l'appel d'offres, trop limité », a-t-il déclaré le 13 septembre, à la veille de la remise, par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, de leur meilleurs offres (BaFO, best and final offer). Ce qui fait bien rire les Anglais qui, avec l'Eurofighter, propose carrément des solutions de sécurité et de prospérité à la Belgique. Quoi qu'il en soit, la sortie française de la procédure officielle a provoqué un fameux pataquès au sein du gouvernement belge, entre la N-VA réputée atlantiste et un MR, seul parti francophone de la coalition, qui a les yeux tournés vers l'Hexagone. Entre le 16 rue de la Loi de Charles Michel et l'Elysée d'Emmanuel Macron, il n'y a pas de friture sur la ligne. Cette tension inédite a été couverte pendant des mois et des mois par des études juridiques pour valider, ou non, la proposition française. Ce faux prétexte pour ne même pas examiner – officiellement – la proposition française en devenait ridicule. Inflexion dans le discours de Steven Vandeput Curieusement, on a vu depuis quelques semaine une légère inflexion du discours de Steven Vandeput, disant notamment que, dans ce dossier de remplacement des F-16, il s'en remettrait à la décision du gouvernement. Au même moment sortaient au grand jour deux études de Lockheed Martin sur le prolongement possible des F-16, deux mémos retenus au sein de l'armée, et singulièrement de la Force aérienne. Fureur de l'opposition, mise à l'écart de quatre généraux et colonels, auditions à la commission Défense. La veille de l'audition de Rudi Decrop, le lanceur d'alerte connu sous l'appellation de Colonel X, le 21 avril, Richard Miller, membre MR de la commission Défense, déclarait dans la presse que « le Rafale n'est pas écarté. » D'après nos informations, courant mars déjà, Charles Michel aurait demandé à M. Vandeput d'ouvrir la porte aux Français, au moins pour savoir ce qu'ils proposent. Cela n'engage à rien après tout. Ensuite, tout dépend du point de vue. Du côté hexagonal, on dit « la France a ouvert la porte et la Belgique a passé son nez en disant 'on voudrait vous voir, très vite' » De ce côté-ci du Quiévrain, on dit plutôt, à propos de cette visite de mardi matin : « les Français l'ont proposée depuis tellement longtemps qu'on l'a acceptée. » En précisant que les Français souhaitaient « étendre le format » à une rencontre avec le Premier ministre, mais ça n'a pas été accepté : « le cabinet Défense fera rapport. On est dans une mission d'information. Négocier avec les Français remettrait la procédure en cause, mais rien n'empêche d'être informé. » Les mémos de Lockheed Martin qui ont mis le feu aux poudres L'on sent bien que la dissimulation des notes de Lockheed Martin sur le F-16, ainsi que leur divulgation par voie de presse, a été un tournant qui a sinon déstabilisé, du moins affaibli tout le département de la Défense, ministre compris. Par ricochet, la procédure RfGP, mise entre parenthèse pendant trois semaine, en prenait un coup elle aussi. De là à imaginer qu'il y a de la France, voire du Dassault derrière ces révélations, il n'y a qu'un pas. Tant côté politique qu'industriel, les Français nient formellement cette hypothèse, jurant leurs grands dieux qu'il ne sont pour rien dans la sortie de ces documents techniques. « Si Dassault avait intérêt à faire paraître ces documents, c'est au tout début ou à la fin de la procédure », dit un observateur. Au tout début pour torpiller le RfGP et permettre au gouvernement de se retourner et de lancer une nouvelle procédure. A la fin, pour casser le choix fait d'un remplaçant au F-16 entre F-35 et Typhoon. Mais pas maintenant, au milieu du gué. « Faire capoter le processus juste pour le Rafale, c'est clairement inenvisageable », dit-on en France, où l'on estime que « le contrat belge n'est pas vital pour Dassault, mais important, alors même que plusieurs pays occidentaux comme la Suisse ou le Canada doivent se décider sur un nouvel avion de combat. » Proposition assez semblable à celle d'Eurofighter Quant à la proposition française en elle-même, l'on sait, depuis la venue de M. Trappier le 13 février dernier, qu'elle devrait valoriser les « retours économiques et sociétaux » à « au moins 100 % de l'investissement » pour le remplacement des F-16. La Belgique a prévu d'investir 3,573 milliards d'euros, plus 1,2 milliards de lancement du programme, pour arriver à un totale estimé à 15 milliards sur 40 ans. A la veille de la remise des meilleures offres par Lockheed Martin et Eurofighter, le PDG de Dassault est venu signer 13 lettres d'intention avec des industriels belges. Celles-ci « couvrent des domaines très variés qui vont de la maintenance de l'avion de combat Rafale à la formation des ingénieurs en aéronautique en passant par la participation à des projets de drone, l'automatisation des lignes de production, la fabrication additive, la maintenance prédictive, la simulation, la recherche dans les matériaux avancés ». En gros ce que proposent les Anglais de BAE Systems avec l'Eurofighter, auxquels la France ajoute les projets de 'smart city' (ville intelligente). BAE Systems propose quant à elle d'investir dans la souveraineté de la Belgique en matière de cyberdéfense. Comme Eurofighter, M. Trappier avance que « cette démarche s'inscrit sans ambiguïté dans le cadre de la construction d'une Europe de la Défense. » Cela signifierait l'implication de la Belgique dans le projet de Système de combat aérien du futur (Scaf) lancé conjointement par la France et l'Allemagne. Sur la proposition française, l'on devrait en savoir plus dans les heures qui viennent. Une chose est sûre : comme au rugby, la France a trouvé l'ouverture en mettant pied dans la porte. Reste à savoir si elle va marquer l'essai et, surtout, le transformer en vendant son Rafale avec partenariat stratégique élargi. Source: http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/remplacement-des-f-16-la-france-detaille-a-bruxelles-l-offre-autour-du-rafale-5afab473cd70c60ea6ffe35b 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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