C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 25 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 mai 2021 Le 22/05/2021 à 08:43, Bechar06 a dit : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/05/13/l-epopee-coloniale-allemande-22137.html "L'Allemagne, la plus méconnue des puissances coloniales peu d'historiens se sont penchés sur les épisodes de la colonisation allemande et sur son terme en 1918. Même en Allemagne, les formes de la colonisation au Togo, en Namibie, au Tanganyika etc., restent méconnues, voire sciemment occultées comme en témoignait il y a quelques années une exposition à Berlin (ville qui a débaptisé des rues rappelant les épisodes ou les acteurs coloniaux) où la culpabilité l'emportait sur la rigueur historique. Une anecdote que me racontait un collègue allemand il y a plus d'une décennie. En déplacement professionnel en Tanzanie - héritière du Tanganyika autrefois colonisé par les Allemands - il s'arrête dans un restaurant ou café, avec d'autres collègues, Allemands comme lui. Bon, y avait donc un groupe de types blancs qui parlaient allemand. Pas forcément courant, du point de vue des locaux. Les Tanzaniens ont voulu être agréable à ces clients, et ont donc commencé à passer des chansons allemandes. Initiative sympathique, n'est-ce pas ? Commercial certes, mais ça partait quand même d'un bon sentiment. Cependant le collègue qui me racontait l'anecdote a été un peu surpris. Et les autres aussi ont souri. ... Car ces chansons, c'étaient des marches militaires de la seconde guerre mondiale. L'allemand des Tanzaniens d'aujourd'hui n'est peut-être pas tout à fait au point 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 2 minutes ago, Alexis said: Cependant le collègue qui me racontait l'anecdote a été un peu surpris. Et les autres aussi ont souri. ... Car ces chansons, c'étaient des marches militaires de la seconde guerre mondiale. On m'a raconté exactement la même ... ... à l'université d'été du FN Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 il y a 27 minutes, Alexis a dit : Une anecdote que me racontait un collègue allemand il y a plus d'une décennie. En déplacement professionnel en Tanzanie - héritière du Tanganyika autrefois colonisé par les Allemands - il s'arrête dans un restaurant ou café, avec d'autres collègues, Allemands comme lui. Bon, y avait donc un groupe de types blancs qui parlaient allemand. Pas forcément courant, du point de vue des locaux. Les Tanzaniens ont voulu être agréable à ces clients, et ont donc commencé à passer des chansons allemandes. Initiative sympathique, n'est-ce pas ? Commercial certes, mais ça partait quand même d'un bon sentiment. Cependant le collègue qui me racontait l'anecdote a été un peu surpris. Et les autres aussi ont souri. ... Car ces chansons, c'étaient des marches militaires de la seconde guerre mondiale. L'allemand des Tanzaniens d'aujourd'hui n'est peut-être pas tout à fait au point Attention hein, toute les chansons de marché Allemandes ne sont pas entaché du nazisme ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 26 mai 2021 Share Posté(e) le 26 mai 2021 En faisant une recherche sur la diffusion de la langue allemande hors d'Europe, je me suis rendu compte qu'il a toujours des dizaines de milliers de locuteurs en Namibie, les descendants des colons allemands. En tout, il y aurait au moins 100000 germanophones en Namibie. Et pour l'anecdote, il y a une "Göringstrasse" à Windhoek, capitale de la Namibie. Pas en l'honneur de celui qu'on connait, mais de son père. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 26 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 mai 2021 (modifié) il y a une heure, WizardOfLinn a dit : Et pour l'anecdote, il y a une "Göringstrasse" à Windhoek, capitale de la Namibie. Pas en l'honneur de celui qu'on connait, mais de son père. Heinrich Göring, qui exerça également en tant que magistrat à Altkirch et Metz, avant de devenir gouverneur du Sud-Ouest africain allemand. A noter que Albert Göring, l'un de ses fils et frère cadet de Hermann, fut un opposant radical à la NSDAP. Il aurait aidé pas mal de juifs et dissidents allemands/autrichiens. Il est assez difficile d'établir la réalité des faits, mais on a en revanche des éléments assez solides pour déterminer qu'il a usé de son nom pour faire libérer son patron juif de la société Tobis-Sascha Filmindustrie AG (société autrichienne de production cinématographique), Oskar Pilzer, et l'aider ensuite à fuir l'Allemagne. Il aurait également fait libérer des détenus du camp de concentration de Theresienstadt en recrutant des travailleurs pour la société Skoda, au sein de laquelle il exerça à partir de 1939, avant de les laisser quitter les camions étant censés les ramener vers les usines. On sait également qu'il a établi des contacts avec la résistance tchèque. Albert Göring a fréquemment été inquiété par la Gestapo, mais aurait été tiré d'affaire à chaque fois par son frère Hermann. Alors que les deux frères se dédaignaient pourtant fortement. Pas mal de conditionnel donc sachant que les principaux éléments recueillis l'ont essentiellement été au travers d'un travail effectué par un unique auteur, à savoir William Hastings Burke. Notamment dans cet ouvrage (en allemand) : https://books.google.fr/books?id=9OPXAgAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false. Possible également de lire cet article (en anglais) : https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2010/feb/20/albert-goering-hermann-goering-brothers ou encore celui-ci (en français) : https://www.letemps.ch/societe/liste-goring Modifié le 26 mai 2021 par Skw 1 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 27 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 mai 2021 Une série de tweets (cliquer sur le tweet pour accéder aux suivants) assez piquants pour la Bundeswehr : 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 mai 2021 Auteur Share Posté(e) le 27 mai 2021 Le co-président des Verts, Robert Habeck, au cours d'une visite sur le front du Donbas en Ukraine a déclaré qu'il était favorable à des livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine. https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/kommentar-die-gefahr-geht-von-putin-aus-nicht-von-habeck-17359638.html (26 mai 2021) La bombe que Robert Habeck a fait éclater en Ukraine a provoqué quelques explosions secondaires dans son propre parti. Bien sûr, le vieux cheval de bataille Jürgen Trittin a dû nous rappeler que les Verts ont un passé pacifiste - si l'on fait abstraction des guerres intra-partisanes qui ont éclaté chaque fois que la relation des Verts avec l'utilisation de la force militaire était en jeu. Pour les jeunes cadres dirigeants, cependant, il en va de même : Le silence est le premier devoir des Verts. Après tout, Robert n'avait parlé que d'armes défensives, c'est-à-dire, au mieux, d'hélicoptères de sauvetage et de boules de coton pour arrêter une hémorragie. Mais Habeck a également prononcé quelques phrases qui ne peuvent pas être balayées d'un revers de main en affirmant que l'honneur d'être reçu par le Président de la République lui est monté à la tête. Il s'agit notamment de l'évaluation selon laquelle l'Ukraine ne se bat pas seulement pour elle-même, mais défend également la sécurité de l'Europe. En effet, Poutine testerait non seulement la résistance de l'Ukraine en Ukraine, mais aussi celle de l'Occident. Cette situation n'est pas particulièrement réjouissante en Allemagne, comme l'ont montré les douleurs qui ont résonné dans les autres partis après l'initiative de Habeck. Le chef du groupe parlementaire SPD Mützenich a même qualifié de "dangereuses" les déclarations de "l'ancien ministre de l'environnement du Land". C'est donc le seigneur de la guerre Habeck qui représente un danger pour la paix en Europe, et non Poutine ? Et le SPD veut former une coalition avec un parti aussi belliciste ? https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/habeck-waffen-ukraine-103.html (26 mai 2021) L'appel du leader des Verts, M. Habeck, en faveur de livraisons d'armes à l'Ukraine a suscité des réactions majoritairement négatives. Outre le gouvernement fédéral, les amis du parti ont également pris leurs distances avec la proposition. Habeck s'y tient - et est devenu plus concret. Après la pression exercée par le leader du parti vert Robert Habeck en faveur de livraisons d'armes à l'Ukraine, le gouvernement allemand a réagi de manière négative. "Nous poursuivons une politique restrictive et responsable en matière d'exportation d'armes et ne délivrons pas de licences pour des armes de guerre en ce qui concerne l'Ukraine", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert. M. Seibert a réaffirmé que, du point de vue du gouvernement, le conflit en Ukraine doit être résolu politiquement. Il a ajouté que l'Allemagne soutenait l'Ukraine de diverses manières. "Je ne peux parler que pour ce gouvernement fédéral au cours de cette période législative - et rien ne changera alors." Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'avait pas connaissance d'une quelconque demande de livraison d'armes de la part de l'Ukraine. La chef des Verts, Annalena Baerbock, a commenté les propos de son co-leader, mais a surtout réitéré le refus de son parti de fournir des armes aux zones de guerre : "C'est également dans notre programme, et c'est ainsi que nous voyons les choses en tant que chefs de parti", a-t-elle déclaré mercredi soir dans l'émission "Maischberger" de la chaîne ARD. Die Woche". Interrogé par l'animatrice Sandra Maischberger sur l'appel initial de Habeck en faveur des livraisons d'armes, la candidate des Verts à la chancellerie a d'abord répondu : "Il ne l'a pas dit comme ça." Elle a ensuite précisé que Habeck avait demandé un soutien pour la mission de l'OSCE en Ukraine et l'avait également précisé sur la radio Deutschlandfunk. Mme Baerbock a ajouté : "Robert Habeck a été très clair ce matin : il ne s'agit pas d'armes défensives, mais - comme nous l'avons également précisé récemment - de déminage, de récupération de blessés, de civils, avec des véhicules blindés, et aussi de la question du soutien à la mission de l'OSCE." Cependant, Habeck n'avait fait aucun commentaire sur la mission de l'OSCE lors de l'interview radio de mercredi matin. Le vice-président du groupe parlementaire SPD, Sören Bartol, a déclaré à l'agence de presse dpa que même pendant le mandat du gouvernement rouge-vert, il y a toujours eu un consensus "pour de bonnes raisons" pour qu'aucune arme ne soit fournie aux zones de tension. "Habeck visite l'Ukraine et déjà il annule ce consensus. C'est naïf." L'Allemagne serait bien avisée de s'en remettre à la diplomatie, a-t-il dit. "Les livraisons d'armes ne doivent pas alimenter et prolonger les conflits", a souligné M. Bartol. https://www.n-tv.de/politik/Baerbock-um-Schadensbegrenzung-bemueht-article22579097.html (27 mai 2021) Mercredi matin, il a clarifié ses propos. Dans une interview accordée à Deutschlandfunk, il a cité "les équipements de vision nocturne, les équipements de reconnaissance, la neutralisation des explosifs et munitions, les Medevacs (avions de transport sanitaire)" comme exemples de sa demande. Mais ce ne sont pas des armes. Le contrôle allemand des armements ne fait pas de distinction entre les armes offensives et défensives. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 28 mai 2021 Share Posté(e) le 28 mai 2021 La ritournelle budgétaire côté allemand, qui prend cette fois-ci un tournant encore un peu plus marqué. J'ose croire que les sous-marins, pour lesquels les Norvégiens attendent le déblocage des financements côté allemand, seront bel et bien financés... Citation AKK et l'énigme à plusieurs millions Selon le ministère de la défense, le financement de nombreux projets n'a pas été clarifié, bien que le Bundestag ait depuis longtemps approuvé des fonds pour ces projets. Qu'est-ce qui se passe ? Un conflit qui porte sur l'argent - et sur les principes. Par Mike Szymanski, Berlin Ce n'est pas tous les jours que des collègues de parti coadressent un ultimatum à leur propre ministre. Mais d'ici vendredi au plus tard, l'expert en politique budgétaire Eckhardt Rehberg et l'expert en politique de défense Henning Otte attendent de la ministre de la défense Annegret Kramp-Karrenbauer, tous trois de la CDU, qu'elle clarifie où sont passés les millions d'euros qui avaient déjà été budgétés pour certains projets de défense. Sa menace : pas de clarté, pas de décisions. C'est ce qui ressort d'une lettre que les deux hommes politiques de la CDU ont rédigée la semaine dernière, en compagnie du chargé des questions budgétaires du SPD, Dennis Rohde, et de la présidente du groupe de travail du SPD sur la politique de sécurité et de défense, Siemtje Möller. Que s'est-il passé ? M. Kramp-Karrenbauer veut faire passer 35 autres projets d'armement au Bundestag avant les vacances d'été. Mais pour 15 des 35 projets, le financement n'est pas encore assuré, selon un aperçu présenté aux parlementaires début mai. Selon lui, il n'y a pas d'argent pour deux nouveaux pétroliers, pour des sous-marins à construire avec la Norvège. Il n'y a apparemment pas non plus assez d'argent pour les avions de combat de prochaine génération. Cela a surpris les parlementaires. Ils avaient en fait approuvé les sommes il y a longtemps. Pour une grande partie des projets du budget et de la planification financière, "les fonds correspondants sont déjà estimés", écrivent-ils. Si l'on dit maintenant que les projets n'ont pas été financés, la question demeure : où est passé l'argent ? Le SPD qualifie cette procédure de "sans précédent" Cette apparente contradiction pourrait en fait être une manœuvre politique de Kramp-Karrenbauer. La ministre veut apparemment souligner qu'elle est préoccupée par le financement à long terme de ses projets. Les avions de chasse de nouvelle génération, par exemple, en sont encore à un stade si précoce que le démarrage est financé, mais l'achèvement est encore loin. De nombreux projets finissent par être plus coûteux que prévu au départ. Kramp-Karrenbauer souhaite que les questions financières soient clarifiées de manière plus fondamentale cette fois-ci. Dans son discours d'ouverture, il y a plus d'un an et demi, elle a clairement indiqué deux choses : Les nouveaux grands projets, "aussi attrayants qu'ils paraissent et aussi agréables qu'il serait de disposer des capacités promises avec eux", ne pourraient être réalisés que si des fonds supplémentaires étaient mis à leur disposition dans la planification financière. En outre, son ministère ne pouvait à lui seul garantir que l'Allemagne se montre à la hauteur de son rôle d'allié en matière de sécurité. La "ligne financière à long terme du budget de la défense" devait être une "préoccupation commune d'un gouvernement". Seulement, pour le moment, il semble que le budget de la défense va diminuer au lieu d'augmenter à moyen terme. Et aucun autre département n'est prêt à céder de l'argent de bon gré. C'est pourquoi l'aperçu des projets à venir inclut désormais le "budget fédéral" parmi les projets à risque, sans préciser qui paiera. Le financement de la Bundeswehr est susceptible de devenir l'un des thèmes centraux de la campagne électorale. Alimenter ce débat au sein du Parlement suscite la colère des députés. Siemtje Möller, membre du SPD, a déclaré à la SZ : "Tous les projets d'acquisition concernent la Bundeswehr." Elle a déclaré qu'il était "extrêmement irritant de voir à quel point l'avenir de la Bundeswehr est traité ici de manière arbitraire et maladroite". Elle a qualifié le processus de "sans précédent". Tobias Lindner, des Verts, a déclaré que le ministre devrait apprendre à traiter "de manière appropriée" avec le Bundestag. Dans la lettre commune, les députés des factions gouvernementales accusent le ministre de mauvaise communication. Le collègue de M. Kramp-Karrenbauer, Eckhardt Rehberg, député de Mecklembourg-Poméranie occidentale, avait par le passé plaidé en faveur de l'industrie maritime, qui souffrirait d'un revers de fortune s'il n'y avait plus d'argent disponible pour les nouveaux pétroliers, par exemple. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) https://www.sueddeutsche.de/politik/bundeswehr-finanzierung-akk-1.5306118?utm_source=Twitter&utm_medium=twitterbot&utm_campaign=1.5306118 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 31 mai 2021 Share Posté(e) le 31 mai 2021 (modifié) L'Europe en marche... Citation La NSA a espionné Merkel et ses alliés européens grâce aux services danois L'agence de renseignement américaine s’est branchée sur des câbles de télécommunication danois pour espionner de hauts responsables en Allemagne, en Suède, en Norvège et en France entre 2012 et 2014. A lire ici. Modifié le 31 mai 2021 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 31 mai 2021 Share Posté(e) le 31 mai 2021 Il y a 1 heure, Kiriyama a dit : L'Europe en marche... Et du coup je me demande si ça n'a pas bénéficié aux ventes de Caesar 8x8 français au Danemark. Diplomatiquement du moins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Zalmox Posté(e) le 1 juin 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juin 2021 (modifié) Biden renonce à sanctionner les compagnies qui participent à Nord Stream 2 https://edition.cnn.com/2021/05/25/politics/biden-defends-decision-russian-gas-pipeline/index.html Modifié le 1 juin 2021 par Zalmox 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 juin 2021 Auteur Share Posté(e) le 2 juin 2021 https://www.spiegel.de/politik/deutschland/marco-wanderwitz-verteidigt-aussagen-ueber-ostdeutsche-a-cc32487e-b0d5-404b-9831-e0734b856ac2 (2 juin 2021) Marco Wanderwitz [CDU, commissaire fédéral à l'Allemagne de l'Est] a également été critiqué récemment dans ses propres rangs après avoir déclaré dans le "FAZ Podcast pour l'Allemagne" qu'une partie de la population de l'Est avait "des opinions antidémocratiques bien ancrées". "Nous avons affaire à des gens qui sont en partie socialisés dans une forme de dictature si bien qu'ils ne sont pas arrivés en démocratie même après trente ans", a déclaré Wanderwitz à propos des succès électoraux parfois élevés de l'AfD là-bas. Un appel vidéo entre M. Wanderwitz, la chancelière Angela Merkel et les chefs de gouvernement des six États d'Allemagne orientale est prévu pour mercredi. Au cours de la période précédant l'événement, les premiers ministres des Länder se sont plaints de la persistance de la discrimination à l'égard de l'Allemagne orientale. Le Premier ministre de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff (CDU), a déclaré aux journaux du Funke Mediengruppe que le sujet de la péréquation Est-Ouest était "loin d'être clos". Le Premier ministre de Thuringe, Bodo Ramelow (Parti de gauche), a déclaré au Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND) : "Il faut souligner clairement que nous avons toujours des situations problématiques particulières dans les nouveaux États, qui ont été intensifiées une fois de plus par Corona." La chef du gouvernement du Mecklembourg-Poméranie occidentale, Manuela Schwesig (SPD), a déclaré qu'un problème majeur pour beaucoup dans les États d'Allemagne orientale reste l'égalisation des salaires et des pensions. https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ostdeutschland-marco-wanderwitz-in-der-kritik-nach-aussagen-ueber-ostdeutsche-a-4beb9be0-3953-4d8a-b0bf-78745f19aff0 (31 mai 2021) Le président de la CDU du Land de Saxe-Anhalt, Sven Schulze, a déclaré au journal "Bild" que la politique ne devrait pas "insulter en bloc" les habitants de l'Est de cette manière. "Ce serait une preuve d'incompétence du gouvernement fédéral si c'est la réponse de Berlin aux résultats électoraux en partie effrayants de l'AfD." Le principal candidat de la CDU en Thuringe, Mario Voigt, a également critiqué les déclarations de Wanderwitz, déclarant : "Un ton moralisateur et une attitude de je-sais-tout n'ont jamais aidé à l'Est." Depuis des années, le commissaire chargé de l'Europe de l'Est désigne régulièrement l'extrémisme de droite croissant en Allemagne comme un problème majeur. La CDU ne doit pas se laisser guider par l'AfD et doit se concentrer sur la concurrence politique avec les autres partis, a maintenant exigé Wanderwitz. Selon lui, une petite proportion des électeurs de l'AfD est "potentiellement récupérable". La seule chose qui reste à faire est de travailler sur l'éducation et d'espérer "pour la prochaine génération". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 juin 2021 Auteur Share Posté(e) le 5 juin 2021 Le 20/04/2021 à 10:55, Wallaby a dit : Le 20/04/2021 à 10:30, debonneguerre a dit : Ca va de pair avec l'acculturation des dirigeants formés dans les business school américaines, ou d'étudiants en sciences politiques et sociales passés par les universités US qui nous reviennent chargés pour les uns de conceptions néo-libérales numériques et pour les autres du grand bazar de l'intersection des luttes. Baerbock qui est passée par la London School of Economics a peut-être un peu ce profil. Cem Özdemir est un ancien "young leader" de l'Atlantik-Brücke et de l'American Council on Germany. Habeck a un profil moins business school. Il est docteur en philosophie formé en Allemagne et au Danemark, spécialiste d'esthétique littéraire. En complément, on peut lire sur le site officiel d'Annalena Baerbock son implication dans un certain nombre d'organisations transatlantiques : https://annalena-baerbock.de/lebenslauf-und-fotos/ Tout en bas, cliquer sur "Beiräte, (Förder-)Mitgliedschaften, regelmäßige Unterstützung" - Atlantik-Brücke - Marshall Memorial Fellowship vom German Marshall Fund - Young Global Leaders vom World Economic Forum (active community member) - European Council On Foreign Relations (ECFR) - Europa/Transatlantik-Beirat der Heinrich-Böll-Stiftung (ausgeschieden) (...) Mais attention, tout cela reste à prendre avec des pincettes, car son CV était encore récemment truffé d'erreurs : https://exxpress.at/baerbocks-siebenter-fehler-gruene-kanzlerkandidatin-fuehrt-titel-falsch/ (2 juin 2021) Une erreur dans son propre CV peut arriver. Dans le cas d'Annalena Baerbock, cependant, il y en a déjà sept, comme l'a découvert le chasseur de plagiat autrichien Stefan Weber. Mme Baerbock n'utilise pas son titre comme il est prévu en Allemagne, comme l'a récemment découvert M. Weber. C'est la somme des erreurs qui le rend si perplexe. Stefan Weber, le chasseur de plagiat, est tombé sur une autre infraction commise par la candidate des Verts à la chancellerie, Annalena Baerbock. Elle utilise le titre "LL.M.", auquel elle a également droit en raison de son diplôme de la London School of Economics, d'une manière explicitement interdite par la Conférence des ministres allemands de l'éducation et des affaires culturelles (KMK). Le curriculum vitae a besoin d'une autre correction L'ajout "(LSE)" ou - au moins - "(Londres)" manque, comme l'a découvert le chasseur de plagiat Stefan Weber. Cela peut être considéré comme une bagatelle. Le seul problème est que c'est maintenant la septième erreur connue dans les déclarations de Mme Baerbock sur ses qualifications universitaires. Baerbock n'adhère tout simplement pas aux exigences de la KMK. Une nouvelle mise à jour de son CV est peut-être imminente. Ce que Stefan Weber trouve si déconcertant, c'est le nombre d'infractions commises par Baerbock. Il énumère : "1) Avant le reportage actuel, apparemment aucune action active contre l'attribution multiple d'un diplôme de bachelor. 2) Fausse représentation répétée des filières à l'université de Hambourg - démontrable des années avant le reportage actuel. 3) Avant le reportage actuel, aucune indication sur le fait que le diplôme de sciences politiques à Hambourg n'est délivré qu'avec un diplôme intermédiaire. 4) Changement du terme "employé scientifique" en "stagiaire". 5) Déclaration trompeuse sur le statut de doctorant suggérant un projet de doctorat toujours en cours, alors que les études de doctorat ont déjà pris fin en 2015 avec un abandon et un inachèvement. 6) Utilisation douteuse du terme "juriste international" par quelqu'un qui, selon la compréhension allemande, est au mieux un politologue, mais en tout cas pas un juriste. 7) Et maintenant aussi l'utilisation mensongère du titre "LL.M.", ce qui était expressément interdit par la KMK. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 10 juin 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 juin 2021 (modifié) Un essai que j'ai trouvé intéressant, fin et équilibré de Thomas Hanke, correspondant du quotidien des affaires Handelsblatt à Paris La France, l'amie inconnue - Super patriotes et nains économiques ? Les erreurs fatales de l'Allemagne sur la France L'Allemagne et la France ne se connaissent pas vraiment. Le stéréotype d'une nation à forte identité est tout aussi irréaliste que l'idée que la France est candidate au déclin économique La thèse de l'auteur, argumentée et détaillée, c'est non seulement que les deux pays se connaissent peu - ce qui est assez évident - mais encore que les stéréotypes allemands sur les Français qui seraient à la fois des patriotes à l'assurance inébranlable et des gens peu sérieux sur le plan économique sont à relativiser très fortement - voire complètement faux. Il décrit une France percluse de doutes sur elle-même, et dont l'économie a certes des problèmes indéniables mais aussi de grandes forces. L'intérêt de l'essai est non seulement de faire réfléchir sur nos relations avec notre voisin oriental, mais encore de proposer un portrait et un regard différent, par un voisin qui vit chez nous depuis longtemps et nous connaît bien. NB : Il y a un aspect politique à son regard, je le cite pour prévenir et surtout pas pour lancer le débat dessus. Révélation A qui est intéressé par l'analyse du même Allemand sur l'impact potentiel de l'élection présidentielle 2022, je conseille son autre essai La France perd en stabilité - Macron est piégé par la droite Le candidat d'extrême droite Le Pen a le vent en poupe - tandis que le président Macron doit craindre une réélection. Trois raisons pour lesquelles l'Allemagne doit désormais s'inquiéter Il n'y a pas besoin de connaître beaucoup les Allemands pour comprendre que si les sondages donnent actuellement du 54-46 en cas de second tour entre Macron et Le Pen l'année prochaine, le même genre de choix outre-Rhin donnerait plutôt du 80-20. Donc les Allemands qui connaissent bien la France parlent souvent de l'élection présidentielle à venir. Qu'on soit d'accord ou pas avec eux, il ne faut pas en être surpris, et il serait dommage par exemple de négliger leurs points de vue totalement parce qu'on se trouve être en désaccord avec eux sur ce point. Paris - Il y a quelques jours, la chancelière allemande Angela Merkel et le président Emmanuel Macron ont célébré leur coopération. Mais le couple franco-allemand doit faire face à un test d'endurance. Le nouveau gouvernement allemand comprendra de nombreux politiciens qui connaissent notre plus important partenaire davantage par les manuels que par l'expérience politique. Et en France, Macron pourrait échouer à l'élection présidentielle de mai 2022 : face à Marine Le Pen du Front national, parti d'extrême droite, rebaptisé Rassemblement national. Personne ne sait si l'UE survivrait à quelques années de Le Pen - et à quel point l'amitié franco-allemande serait malmenée par la suite. Malgré toute la sympathie mutuelle entre Allemands et Français, cette amitié est restée une relation à distance. Selon l'institut de sondage Ifop, 91 % des Français ont une bonne ou très bonne opinion de l'Allemagne, mais 73 % ne connaissent pas du tout l'Allemagne et plus de 70 % ne voudraient absolument pas y vivre, étudier ou travailler. Les Français aiment les Allemands, mais de loin de préférence. Contrairement aux Français, les Allemands aiment aussi leurs voisins de près. Depuis des décennies, la France est l'une des dix destinations de voyage les plus populaires auprès des Allemands. Néanmoins, des clichés assez grossiers ont la vie dure : nous considérons les Français comme arrogants, peu fiables en matière d'argent et d'économie. En outre, les clichés positifs existent. D'excellents restaurants, des villages romantiques où jeunes et moins jeunes jouent à la pétanque sous les platanes ou s'installent au bar et fixent des femmes séduisantes : Aux yeux de nombreux Allemands, c'est ce qui rend la France si désirable. Sur la rive gauche du Rhin aussi, les clichés sur les Allemands poussent comme des champignons. Ils sont considérés comme ponctuels, disciplinés, efficaces et fiables - en d'autres termes, dotés des vertus secondaires classiques. Malheureusement, les Allemands sont également rigides, ennuyeux et sans humour. Ulrich Wickert, ancien correspondant de l'ARD à Paris, décrit ainsi les Français et leur identité dans son "discours de Dresde" de 2020 : Quiconque vit en France aujourd'hui vit une expérience différente : le doute de soi en version bleu-blanc-rouge, la recherche frénétique de certitudes. Les conservateurs ont peur de devenir des étrangers dans leur propre pays - à cause de l'immigration et des musulmans, qui s'entendraient mal avec les "racines judéo-chrétiennes" de la France. La triade religion, patrie et culture rurale ne compte plus. De la gauche, en revanche, vient la peur de la mondialisation et des États-Unis, qui sont considérés comme dépourvus de culture. Résultat : la France, l'un des pays les plus riches du monde, doté de l'un des meilleurs systèmes sociaux qui soit, ne cesse de se plaindre de son supposé déclin et connaît une montée des populistes. La France célèbre sa grandeur et son histoire La fiction de la relation harmonieuse des Français avec leur propre passé se dissout également dans le néant lorsqu'on y regarde de plus près. Cela ne s'applique pas seulement à des phénomènes marginaux plus comiques comme le désir de se battre pour l'interprétation "correcte" d'événements historiques. Il y a une semaine, un groupe Antifa a attaqué à Paris une manifestation de catholiques célébrant les "martyrs" abattus par les communards en 1871. Les poings ont volé pour une dispute vieille de 150 ans. Le pays célèbre sa grandeur et son histoire avec un pathos cérémoniel impressionnant. Mais cela ne forme souvent qu'une couche, aussi fine que la feuille d'or des murs du palais de l'Élysée. Il n'y a pas de consensus sur des questions clés telles que les relations avec le colonialisme, la religion, l'immigration, ce qui s'est passé pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Les Français sont fervents de leur histoire, mais une moitié des Français la comprend différemment de l'autre. Ne pas perdre leur identité nationale est extrêmement important pour beaucoup de nos voisins. C'est juste qu'ils ne savent plus en quoi cela consiste. À l'inverse, de nombreux Allemands sont trop prompts à porter un jugement désobligeant sur l'économie française : beaucoup de dirigisme étatique, une semaine de 35 heures, des dettes élevées et une faible compréhension de l'entreprise privée - voilà quelques-uns des termes clés associés à l'économie française. De nombreux Allemands ignorent le fait que les ménages privés français sont plus riches que leurs homologues allemands : La médiane (c'est-à-dire la valeur qui se situe exactement au milieu de toutes les mesures) du patrimoine net en France est de 117 000 euros, tandis qu'en Allemagne, elle est de 75 000 euros. L'espérance de vie en France est supérieure de deux ans à celle de la République fédérale, les pensions sont nettement plus généreuses, la pauvreté des personnes âgées est plus rare et, d'une manière générale, le taux de pauvreté est plus faible qu'en Allemagne. Si l'objectif de l'économie est de permettre au plus grand nombre possible de personnes de vivre une longue vie avec une prospérité au moins modeste, alors la France ne peut pas avoir tout faux. Peut-être est-ce également dû au fait que notre pays voisin compte de nombreux économistes de très haut niveau. La France a récolté quatre prix Nobel d'économie : Esther Duflot en 2019 pour ses travaux sur la réduction de la pauvreté, Jean Tirole en 2014 pour son analyse du pouvoir de marché et de la réglementation, Maurice Allais en 1988 pour ses recherches sur les marchés et l'allocation efficace des ressources, et Gérard Debreu pour ses études sur l'équilibre économique général. L'Allemagne a un prix Nobel d'économie, Reinhard Selten l'a obtenu en 1994 pour ses travaux sur la théorie des jeux. L'IA est une spécialité française Certes, les problèmes spécifiques à l'industrie française sont énormes. "Parmi les grands pays industrialisés, la France est celui qui a subi la désindustrialisation la plus sévère au cours des dernières décennies", notait "France Stratégie", le think tank du Premier ministre, dans une analyse de plusieurs centaines de pages en 2020. La faiblesse de l'industrie n'explique cependant pas tout. Le pays prend un soin exemplaire du virage numérique. Selon une étude du Centre européen pour la compétitivité numérique (ESCP), la France est l'un des principaux acteurs du G7 en matière de transformation numérique et a pris une avance considérable, tandis que l'Allemagne a pris du retard. L'intelligence artificielle (IA) est une spécialité française : trois des cinq premiers chercheurs de Facebook dans ce domaine sont français. La position de leader de la France dans l'industrie du luxe, avec pas moins de trois grandes entreprises : LVMH, Hermès et Kering, est unique, et pas seulement en Europe. Beaucoup moins prestigieuses, mais non moins impressionnantes, sont les grandes entreprises françaises de construction et d'ingénierie telles que Vinci, Eiffage et Bouygues. Ils ont du succès dans le monde entier. Tout comme deux autres leaders du marché mondial : Véolia et Suez. Tous deux sont issus du secteur de l'approvisionnement en eau, où ils sont actifs dans les grandes villes depuis plus de cent ans dans certains cas. Plus tard, ils ont professionnalisé et normalisé le recyclage, qui, en Allemagne, est effectué par un grand nombre de petites entreprises. Le rachat de Suez par Véolia, qui devrait être achevé d'ici la fin 2021, creusera l'écart entre eux et leurs concurrents. Sur le plan industriel également, une reprise est possible dans un délai relativement court, comme le montre le secteur automobile. Ici, le point bas a été atteint en 2012/13, lorsque Peugeot-Citroën (PSA) a fait face à la faillite et que même la famille fondatrice ne voulait pas investir. Renault a mieux résisté, trouvant une nouvelle force dans son partenaire d'alliance Nissan, mais est tombé dans un trou profond après 2019, lorsqu'il a dû payer la facture de la course folle à la grandeur du patron tout-puissant évincé Carlos Ghosn. Cette lente descente a été suivie d'une reprise étonnamment rapide chez Peugeot. Le nouveau patron Carlos Tavares, né au Portugal, promu prince héritier chez Renault puis débauché par Peugeot, a réussi à redresser la situation en combinant des réductions de coûts sévères, une amélioration de la qualité sans faille et des prix plus élevés. En 2018, PSA a racheté Opel ; en 2020, l'entreprise a affiché des rendements supérieurs à ceux des constructeurs allemands haut de gamme BMW et Daimler ; et en 2021, les Français ont fusionné avec le grand constructeur Fiat-Chrysler (FCA) - et, sous le nom de Stellantis, se retrouvent soudainement à égalité avec Volkswagen. Renault a ensuite sombré dans la crise, avant d'en sortir. Mais personne ne construit des voitures attrayantes à un prix aussi bas que Renault avec sa marque Dacia, et personne en Europe n'a été aussi précoce dans l'adoption de l'électromobilité. Ces exemples expliquent pourquoi on trouve les deux en France : une peur généralisée du déclin économique, mais aussi, dans certains secteurs, une confiance en soi totalement intacte, la certitude que la "french touch" assurera à la France un argument de vente unique à long terme. L'Allemagne et la France resteront-elles le couple qui maintient l'unité de l'UE ? Les politiciens et les administrateurs allemands et français ne se comprennent souvent pas parce qu'ils ne se connaissent pas assez bien et que leurs contextes nationaux et leurs systèmes politiques respectifs sont très différents. Lors de la préparation de la première conférence franco-allemande sur l'économie numérique, on a pu le constater de près. "Une fois et plus jamais !" De jeunes membres très motivés du cabinet de Macron, à l'époque encore ministre de l'économie, ont rencontré des fonctionnaires chevronnés du ministère allemand de l'économie. Ironiquement, ce sont les Allemands impassibles qui étaient souvent en retard ou ne se présentaient pas du tout à une conférence téléphonique. L'un des Français gémit à la fin : "Une fois et plus jamais !" En revanche, à la même occasion, on a constaté que les fondateurs de start-up allemands et français se comprenaient tout de suite, même lorsqu'ils se rencontraient pour la première fois. Ils ont en grande partie les mêmes intérêts, les mêmes préoccupations, les mêmes inquiétudes, les mêmes façons de travailler. La vision optimiste est qu'à long terme, les systèmes politiques convergeront également. On le voit déjà : les parlementaires français regardent avec envie les compétences de leurs collègues allemands. Au sein de l'assemblée parlementaire franco-allemande, des tentatives communes sont menées pour prendre à partie les deux gouvernements. L'autodestruction nationale française est plus préoccupante. Les Français se sont peut-être réconciliés avec les Allemands, mais pas encore avec eux-mêmes. Le pays est confronté à un choix : il peut continuer à se moderniser, accepter la classe moyenne issue de l'immigration comme une force et continuer à se fondre dans l'Europe, comme le propose Macron. Mais ce qui est également possible, c'est une rechute dans un nationalisme auto-agressif qui veut faire revivre le monde apparemment idéal des élites blanches des années 1950 et faire tomber les frontières. Un accident politique semblable à celui de Donald Trump aux États-Unis n'est pas exclu lors de l'élection présidentielle de 2022 : La France est un ami qui peut s'égarer. L'auteur a été correspondant à Paris pendant neuf ans et quitte la France à la fin du mois de juin. Il vient de publier le livre "Peut-on faire confiance à la France ? Clichés allemands et réalité française" vient d'être publié. Modifié le 10 juin 2021 par Alexis 1 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 Problème, ces articles sont derrière des Bezahlmauern. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 il y a 18 minutes, Kelkin a dit : Problème, ces articles sont derrière des Bezahlmauern. Jawohl, jawohl... mais je viens de compléter par le copié-collé d'une traduction 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 On 5/20/2021 at 8:25 AM, Wallaby said: Le serpent de mer refait parler de lui : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/20/a-reykjavik-moscou-et-washington-appellent-a-la-cooperation-apres-des-discussions-constructives_6080785_3210.html Avant le tête-à-tête, et à la veille de la réunion des huit pays riverains de la région (Etats-Unis, Russie, Islande, Canada, Danemark, Finlande, Suède, Norvège), Washington a aussi fait un geste susceptible d’apaiser les tensions. Après avoir laissé planer depuis des semaines la menace de mesures punitives contre le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, l’administration Biden a, finalement, décidé de ne pas sanctionner la principale société impliquée dans le projet Nord Stream AG et son directeur général. Des sanctions vont viser des entités mineures, mais le président américain veut éviter de se fâcher avec l’allié allemand – et fait par ricochet une faveur à Moscou, dénoncé à l’unisson par ses opposants républicains mais aussi plusieurs ténors de son camp démocrate. Concrètement, cette décision revient à laisser le champ libre à la réalisation de ce gazoduc, dont les Etats-Unis ne veulent pourtant pas. « C’est mieux que de lire des annonces de nouvelles sanctions, ce serait certainement positif », a réagi le Kremlin avant la confirmation officielle, côté américain. https://www.ndr.de/nachrichten/mecklenburg-vorpommern/USA-bestaetigen-Verzicht-auf-Sanktionen-gegen-Nord-Stream-2-Betreiber-,nordstream596.html (20 mai 2021) Le gouvernement américain renonce officiellement aux sanctions contre la société qui exploite le gazoduc controversé Nord Stream 2 en mer Baltique et son PDG allemand. Dans un rapport soumis au Congrès américain mercredi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken écrit que la renonciation aux mesures punitives est "dans l'intérêt national des États-Unis". En revanche, des sanctions vont être imposées à plusieurs navires et sociétés russes. Le rapport indique que la société Nord Stream 2 AG, basée en Suisse, et son PDG Matthias Warnig ont été impliqués dans des activités qui ont violé une loi américaine sur les sanctions. Toutefois, l'imposition de mesures punitives aurait un "impact négatif sur les relations des États-Unis avec l'Allemagne, l'Union européenne et d'autres alliés et partenaires européens". La levée des sanctions permettrait également d'ouvrir la voie à des discussions diplomatiques avec le gouvernement allemand sur "les risques qu'un gazoduc Nord Stream 2 achevé ferait peser sur l'Ukraine et la sécurité énergétique européenne", indique le rapport. Outre Warnig, l'exemption couvre l'ensemble de la gestion de Nord Stream 2. La filiale du géant énergétique russe Gazprom, basée dans la ville suisse de Zoug, est responsable de la planification, de la construction et de l'exploitation ultérieure du gazoduc, qui est presque terminé. Au Congrès américain, qui a adopté un projet de sanctions contre la construction de Nord Stream 2 en 2019, la décision actuelle de l'administration a suscité des critiques bipartites. Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, le démocrate Bob Menendez, a demandé à l'administration Biden de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l'achèvement du pipeline. Cela comprendrait des sanctions contre Nord Stream 2 AG et son PDG. Le sénateur républicain Jim Risch a parlé d'un "cadeau" pour le président russe Vladimir Poutine. Les médias américains avaient déjà rapporté mardi que M. Biden souhaitait lever les sanctions contre Nord Stream 2 AG. Cette décision a été saluée à Berlin : le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas (SPD), a déclaré mercredi que le gouvernement allemand considérait cela "comme un pas vers nous". Il a déclaré qu'il était important de continuer à discuter des problèmes "de manière aussi constructive que possible les uns avec les autres". Le gouvernement allemand reste attaché au projet de gazoduc de neuf milliards d'euros, malgré les critiques des autres États membres de l'UE. M. Maas a déclaré que Nord Stream 2 était la seule question sur laquelle l'Allemagne et les États-Unis avaient des "points de vue fondamentalement différents". Il a déclaré qu'il était maintenant nécessaire de veiller "à ce que ce projet n'alourdisse en aucune façon notre coopération, qui est vraiment excellente". Il a déclaré que les trois prochains mois jusqu'au prochain rapport du département d'État américain au Congrès sur Nord Stream 2 devraient être utilisés pour revoir les parties problématiques du projet. Les rapports sont dus tous les 90 jours. https://www.polskieradio.pl/395/7785/Artykul/2737119,US-to-waive-sanctions-on-firm-in-charge-of-Nord-Stream-2-report (19 mai 2021) Dans un rapport obligatoire au Congrès énumérant les entités impliquées dans le projet qui méritent des sanctions, le département d'État reconnaîtra que Nord Stream 2 AG, la société qui supervise la construction du gazoduc, et son PDG Matthias Warnig, un "ami de Poutine et ancien officier des services de renseignement de l'Allemagne de l'Est", sont engagés dans des activités passibles de sanctions, rapporte axios.com. Mais le département d'État renoncera à l'application de ces sanctions, invoquant les intérêts nationaux des États-Unis, selon le site web. Axios.com a déclaré que la mesure prévue semblait être en contradiction avec la déclaration du secrétaire d'État américain Antony Blinken, lors de son audition de confirmation, selon laquelle il était "déterminé à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher l'achèvement" du Nord Stream 2. Cette décision crée "une situation bizarre dans laquelle l'administration Biden sanctionnera les navires impliqués dans la construction de Nord Stream 2 mais refusera de sanctionner la société en charge du projet", a également déclaré axios.com. Matthias Warnig certes, mais faut pas oublier aussi le chairman de la structure NordStream2, dont on savait qu'il occuperait ce poste des années avant qu'il ne quitte son précédent job à la tête de l'Allemagne. Ce bon vieux Gerhard... Qui est très bien en cour a Washington. Et tout prêt à faire jouer son carnet d'adresse pour favoriser les actuelles poussées de l'administration Biden quand à l'avenir que les USA voient pour la construction européenne (notamment une armée unique pour l'union). 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 Il y a 6 heures, Alexis a dit : L'autodestruction nationale française est plus préoccupante. Les Français se sont peut-être réconciliés avec les Allemands, mais pas encore avec eux-mêmes. Le pays est confronté à un choix : il peut continuer à se moderniser, accepter la classe moyenne issue de l'immigration comme une force et continuer à se fondre dans l'Europe, comme le propose Macron. Mais ce qui est également possible, c'est une rechute dans un nationalisme auto-agressif qui veut faire revivre le monde apparemment idéal des élites blanches des années 1950 et faire tomber les frontières. Un accident politique semblable à celui de Donald Trump aux États-Unis n'est pas exclu lors de l'élection présidentielle de 2022 : La France est un ami qui peut s'égarer. Ce qu'il faut pas lire... au moment où les élites allemands mènent une politique ultra-nationaliste et sont les copains de la turquie d'erdogan, de la Russie de poutine... au nom de leurs intérêts économiques, et je ne parle pas du charbon surutilisé au mépris des soit-disant politiques vertes, mais ohlala le nucléaire (surtout français) c'est pas bien, ohlala. Je passe sur le laïus sur "le monde apparemment idéal des élites blanches des années 50" (??? hein???) ou encore sur "l'acceptation de la classe moyenne issue de l'immigration" (???? gné???) ...et je sais pas quelles autres conneries qui dormaient encore dans le crâne de cet ahuri arrogant au possible, et qui ne s'en rend même pas compte, qu'il est arrogant. Bref, un allemand comme on les aime (pas). La seule chose que ça m'inspire c'est un bon vieux: 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 (modifié) Il y a 5 heures, Patrick a dit : Ce qu'il faut pas lire... au moment où les élites allemands mènent une politique ultra-nationaliste et sont les copains de la turquie d'erdogan, de la Russie de poutine... au nom de leurs intérêts économiques, et je ne parle pas du charbon surutilisé au mépris des soit-disant politiques vertes, mais ohlala le nucléaire (surtout français) c'est pas bien, ohlala. Je passe sur le laïus sur "le monde apparemment idéal des élites blanches des années 50" (??? hein???) ou encore sur "l'acceptation de la classe moyenne issue de l'immigration" (???? gné???) ...et je sais pas quelles autres conneries qui dormaient encore dans le crâne de cet ahuri arrogant au possible, et qui ne s'en rend même pas compte, qu'il est arrogant. Bref, un allemand comme on les aime (pas). La seule chose que ça m'inspire c'est un bon vieux: Chasse le naturel et il revient au galop... Modifié le 10 juin 2021 par elannion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 Il y a 5 heures, Patrick a dit : Ce qu'il faut pas lire... au moment où les élites allemands mènent une politique ultra-nationaliste et sont les copains de la turquie d'erdogan, de la Russie de poutine... au nom de leurs intérêts économiques, et je ne parle pas du charbon surutilisé au mépris des soit-disant politiques vertes, mais ohlala le nucléaire (surtout français) c'est pas bien, ohlala. Sauf que ce qui est en gras est pleinement à côté de la plaque : sur la Russie, c'est Macron qui est considéré par beaucoup plus "amical" avec Poutine que Merkel. En cause : le sentiment allemand de ne plus savoir comment aboutir à quoi que ce soit de constructif avec Poutine, après avoir longuement essayé pourtant. Les tentatives du président français sont perçues comme vouées à l'échec. en guise de politique "ultra-nationaliste", l'Allemagne vient d'accepter que soit pulvérisée la règle des 3% de déficit de Maastricht, le principe d'un endettement commun en Europe par le biais de l'UE avec réaffectation des sommes sans lien avec la richesse des pays, dissymétrique, deux pas considérables au service de l'Italie et de l'Espagne notamment. Les frontières sont ouvertes, etc... Je te rejoins volontiers sur l'inanité de l'essentiel de leur politique énergétique. En outre, il y a beaucoup de sujets de convergence avec la France, sur la fiscalité par exemple, ou sur les relations avec le RU, avec de nombreuses déclinaisons pratiques Tu cherches vraiment à ne voir que la partie vide du verre, quand même... Concernant la Turquie (ou la Chine d'ailleurs), tu tombes également dans la caricature : les réactions de Berlin sont certes moins virulentes que celles de Paris, mais de là à les considérer comme des copains d'Erdogan... Le fait est que l'UE a pris une position commune pas très dure en apparence, mais que la Grèce a pu encore récemment à bon droit se prévaloir d'une position européenne commune à laquelle les allemands sont pleinement associés, et qui ne fait sur le fond aucun droit aux demandes turques. L'UE a considérablement durci ses mécanismes de protection contre la la prédation des entreprises européennes, face à la Chine notamment, et l'Allemagne en a récemment joué, par exemple. De la nuance, que Diable ! 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 juin 2021 Auteur Share Posté(e) le 11 juin 2021 Annalena Baerbock en chute libre dans les sondages : une trajectoire pire que celle de Martin Schulz (en 2017). Source : https://www.welt.de/politik/deutschland/article231750417/Annalena-Baerbock-ist-noch-schneller-abgestuerzt-als-Martin-Schulz.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 Biden s'est dégonflé sur NordStream2 : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 53 minutes ago, Chimera said: Biden s'est dégonflé sur NordStream2 : Pourquoi se facher s'il est certain de l'arrivé au pouvoir d'une force politique opposé au projet comme les Grune*? *les promesses n'engagent ..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 il y a une heure, Chimera a dit : Biden s'est dégonflé sur NordStream2 : Ou alors il a pris une décision gonflée, censément contre l'avis de son entourage ? Il pourrait la faire valoir face à l'Allemagne comme lors de son tête à tête avec Poutine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 16 juin 2021 Share Posté(e) le 16 juin 2021 5 hours ago, P4 said: Pourquoi se facher s'il est certain de l'arrivé au pouvoir d'une force politique opposé au projet comme les Grune*? *les promesses n'engagent ..... Le souci pour Biden c'est que les sanctions contre des entreprises allemandes étaient extrêmement mal vécu à Berlin - c'est un doux euphémisme - ... c'est le moins qu'on puisse dire. D'autant que les sanctions auraient pu toucher des entreprises dans toute l'Europe mais aussi en Australie etc. Alors même que le projet est conclu ... pour faire simple il est trop tard ... en plus c'est "écolo" compatible, parce que c'est la condition sine qua none à la poursuite du programme éolien allemand entre autre. Donc les US changent d'approche ... et interdisent la vente de bien d'équipement permettant aux entreprises russes de continuer à travailler. Les obliger à compliqué le modalité - les équipements sont vendus par des entreprises européenne mais par petit bout et de manière étalée, ça fait le bonheur des Pays-Bas et l’Italie notamment - d'approvisionnement et donc retarder le projet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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