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Opération Barkhane


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Assimi Goïta aura les pouvoirs de la présidence à partir du 7 Juin. Nous s'aurons à partir de cette date si le Mali se retire du G5. Peut être le début de la fin pour l'Opération Barkhane.

Beaucoup de propagande sur youtube : 

 

Énormément de fausse information dans cette vidéo (comme nous n'avons jamais tué de Terroriste). Énormément de louage à la Russie (par exemple, en deux jours, ils régleront le problème...). L'Opération Barkhane est peut être un échec inavoué.

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10 hours ago, Killian said:

Assimi Goïta aura les pouvoirs de la présidence à partir du 7 Juin. Nous s'aurons à partir de cette date si le Mali se retire du G5. Peut être le début de la fin pour l'Opération Barkhane. Énormément de fausse information dans cette vidéo (comme nous n'avons jamais tué de Terroriste). Énormément de louage à la Russie (par exemple, en deux jours, ils régleront le problème...). L'Opération Barkhane est peut être un échec inavoué.

Beaucoup plus qu'a la télé française?

Les médias c'est pas un service de renseignement ... c'est au mieux du spectacle ... au pire de la "communication" - pour pas dire de la propagande -.

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La suspension de la coopération militaire avec les forces maliennes pourraient poser problème d'un point de vue juridique :

 

Citation

Au plan interne du Mali, cette décision n’est pas sans risque pour la France. La contradiction est en effet assez intense. La France refuse de reconnaitre le coup d’état militaire, et le possible gouvernement civil qui en serait issu (s’il ne lui agrée pas), refuse tout contact avec l’armée régulière de ce pays, mais continue d’opérer de façon autonome sur un territoire qui n’est pas situé sous sa juridiction. Au plan des principes comme du droit international, la position est pour le moins difficilement tenable. Les dénonciations de quelques opposants maliens criant à la force d’occupation (qui n’avaient pas de réalité jusqu’ici) pourraient trouver là une base plus solide au plan politique (comme juridique).

https://www.bruxelles2.eu/2021/06/la-france-stoppe-sa-cooperation-avec-larmee-malienne-la-task-force-takuba-stoppee-dans-son-elan/

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Au Burkina Faso, l’horreur et la sidération après l’attaque qui a fait 160 morts

L’assaut, mené dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord-est du territoire, est le plus meurtrier que le pays ait connu depuis le début des violences djihadistes, en 2015.

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Cette nuit-là, vers 2 heures du matin, Idrissa (le prénom a été changé) a été réveillé en sursaut par le grondement d’une colonne de motos à Solhan, son village au nord-est du Burkina Faso. Terrifié, le jeune homme de 20 ans s’est réfugié dans la chambre de ses parents. Dehors, les tirs de kalachnikovs et les cris « Allah Akbar » résonnent. Tremblant dans l’obscurité, Idrissa prie pour que les assaillants ne viennent pas les chercher. Trois heures passent, interminables. Jusqu’à ce silence de mort.

Au lever du jour, samedi 5 juin, il se décide à sortir et parcourir les ruelles désertes. Devant lui, l’horreur. L’odeur de suie s’est mêlée à celle du sang. Des maisons, des boutiques brûlées. Une centaine de blessés, allongés sur la terre rouge, le corps criblé de balles. Des femmes et des enfants ensanglantés.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’est du Burkina Faso, une région gangrenée par les trafiquants et les groupes djihadistes

Selon un dernier bilan provisoire, 160 personnes ont été tuées dans l’attaque, la plus meurtrière enregistrée au Burkina Faso depuis le début des assauts djihadistes, en 2015. Parmi les victimes figurent « une vingtaine d’enfants », précise un élu local cité par l’Agence France-Presse. Des « opérations d’envergure » étaient toujours en cours dimanche pour « retrouver et neutraliser les terroristes ». L’assaut n’a pas encore été revendiqué.

Samedi, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé une « attaque barbare » et décrété un deuil national de soixante-douze heures. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est dit « indigné », soulignant « la nécessité urgente que la communauté internationale renforce son soutien à l’un de ses membres dans son combat contre la violence extrémiste ». Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a annoncé dimanche, sur son compte Twitter, un déplacement « cette semaine » au Burkina Faso pour exprimer « à nouveau la solidarité de la France ».

« C’était un carnage »

Dans ce pays pauvre du Sahel, longtemps considéré comme un pôle de stabilité, le feu djihadiste puis la défiance intercommunautaire se sont étendus, comme au Mali voisin. Les violences y ont déjà fait plusieurs milliers de morts en six ans. Particulièrement dans la zone proche des frontières avec le Mali et le Niger, à laquelle appartient Solhan, située dans la province du Yagha.

Selon des sources locales, les assaillants ont d’abord visé le poste des « VDP », les « volontaires pour la défense de la patrie », créés en décembre 2019, des civils recrutés et formés par l’armée pour lutter contre le terrorisme, avant de s’en prendre à une mine d’or, accolée au village. Adama (le prénom a également été changé) travaillait sur le site quand il a vu un groupe d’hommes, « enturbannés » et vêtus « d’habits militaires », arriver.

« Les déplacés continuent d’arriver, on n’a pas assez d’abris pour accueillir tout le monde », un travailleur humanitaire

« Ils ont dit qu’ils allaient tuer tous les villageois puis ils ont commencé à nous canarder », raconte le rescapé en langue peule, sur son lit d’hôpital à Ouagadougou, où il a été évacué. Si lui a réussi à survivre après avoir reçu trois balles, caché sous un hangar en se faisant passer « pour mort », l’orpailleur de 40 ans a perdu son « fils de 5 ans », tué chez lui. « Ma femme dormait, elle a été blessée, je ne sais même pas où elle est maintenant », souffle Adama. Trois de ses cousins ont également été exécutés.

Depuis, la sidération et l’incompréhension règnent. Le décompte des corps a été fastidieux. « C’était un carnage », résume Issouf Sow, le maire de Solhan, qui comptait environ 5 000 habitants avant les événements. Samedi, les villageois ont dû rassembler et enterrer les dépouilles, à la va-vite, enveloppées dans des nattes de fortune, dans des fosses communes.

Lire aussi Au Burkina Faso, soigner les blessures invisibles des victimes des violences

Plusieurs sources locales assurent que des hommes armés sont revenus dans la nuit pour piller et incendier le reste des boutiques. Depuis, tous les habitants ont fui, certains en charrette ou à moto, d’autres à pied, pour rejoindre Sebba, le chef-lieu de la province, à une quinzaine de kilomètres. « Les déplacés continuent d’arriver, on n’a pas assez d’abris pour accueillir tout le monde, il y a beaucoup de blessés, le personnel de santé est débordé », rapporte un travailleur humanitaire à Sebba, joint par téléphone. En moins de quarante-huit heures, plus de 1 000 personnes ont afflué dans la ville.

Zone dangereuse

Le choc est immense au Burkina Faso, où jamais un massacre d’une telle violence n’avait été perpétré. Les messages de soutien et les appels aux dons de sang se multiplient. Le coup est dur pour les autorités. Début mai, les forces burkinabées ont lancé une opération d’envergure dans les régions du nord et du Sahel. Le 14 mai, le ministre de la défense Chérif Sy s’était rendu à Sebba. Lors de ce déplacement médiatique, qui devait apparaître comme un symbole de reconquête face à la menace djihadiste, il avait assuré que la situation était revenue à la normale.

Deux jours après l’attaque, de nombreuses questions se posent. Pourquoi le détachement militaire de Sebba, à douze kilomètres de là, a-t-il mis autant de temps à intervenir ? Selon une source sécuritaire sur place, les premières unités sont arrivées aux environs de 9 heures du matin samedi à Solhan, soit sept heures après l’alerte lancée par les habitants. La zone est dangereuse. D’après nos informations, la piste, difficile d’accès, surtout de nuit, et la menace des engins explosifs ont ralenti le déplacement des équipes. Peu après l’attaque, une femme et deux enfants ont été tués dans l’explosion d’une mine sur cet axe.

Lire aussi Au Burkina Faso, les larmes des femmes de militaires tués dans la lutte antiterroriste

Selon un habitant de Sebba, des menaces circulaient depuis quelques jours, visant les VDP du coin, qui auraient mené des opérations contre des terroristes présumés. Ces derniers mois, plusieurs groupes d’habitants s’étaient portés volontaires pour défendre leur village. Mais souvent mal équipés et en première ligne, ils sont de plus en plus pris pour cible par les djihadistes.

Vendredi, au moins 14 personnes ont été tuées, dont un supplétif, à Tadaryat, un village dans le nord du pays. La nuit de l’attaque, les VDP de Solhan, « entre 20 et 30 membres », selon le maire de la localité, ont dû se replier, impuissants face aux kalachnikovs des nombreux assaillants.

Charia et impôt religieux

Depuis qu’ils ont commencé à être recrutés par les militaires, début 2020, certains volontaires sont accusés d’exactions et d’outrepasser leur mission. A Solhan, un carrefour minier important, ils « assuraient aussi la sécurisation des sites d’orpaillage », indique le spécialiste des questions sécuritaires Mahamoudou Savadogo. Pour cet ancien gendarme, « l’attaque constitue un avertissement des groupes [terroristes] contre les habitants qui voudraient s’engager comme VDP, et c’est un signe qu’ils veulent prendre le contrôle des mines ».

Lire aussi En Afrique de l’Ouest, une ruée vers l’or à hauts risques

Plusieurs groupes armés opèrent dans la région, principalement le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, et l’organisation Etat islamique dans le Grand Sahara. Depuis 2020, les djihadistes y font régner « la loi et la terreur ». Dans certains villages, ils ont imposé la charia et la zakat, l’impôt religieux. « Ils ordonnent de porter le pantalon court et la barbe, les femmes doivent se voiler, ils menacent de couper les mains des voleurs et de fouetter ceux qui commettent l’adultère », décrit un habitant de Sebba, sous couvert de l’anonymat.

La zone s’est vidée des représentants de l’Etat. De nombreux fonctionnaires, conseillers municipaux et enseignants ont dû fuir face aux menaces. « Ceux qui restent sont terrorisés et vivent sous leur joug », rapporte un élu de Sebba, qui compte 18 villages. « Six » sont désormais inaccessibles, assure-t-il.

 

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/06/07/au-burkina-faso-l-horreur-et-la-sideration-apres-l-attaque-qui-a-fait-160-morts_6083184_3212.html

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Nigeria : mort du chef de Boko Haram Abubakar Shekau

Le groupe rival de l’organisation Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) a confirmé le décès de ce leader djihadiste ultraviolent dont le groupe terrorisait les populations du nord-est du pays.

A force d’être déclaré mort, avant de resurgir comme un mauvais génie sur ressorts, éructant et menaçant, Abubakar Shekau avait paru nimbé d’une force presque surnaturelle, celle d’un djihadiste aux neuf vies qui soignait, peut-être plus que tout, sa propre caricature, et poussait l’outrance en tout : dans les massacres comme dans les clowneries de ses apparitions ; dans la violence infligée aux populations comme dans la vision poussée à l’extrême d’un djihad qui a rebuté jusqu’aux cadres de l’organisation Etat islamique (EI).

Abubakar Shekau, la petite cinquantaine, avait au moins réussi sur un point : prétendre incarner la figure même du djihadisme au Nigeria, même s’il n’était, depuis plus d’une décennie, que le chef d’une des principales factions de cette mouvance englobée sous le terme générique de Boko Haram, laquelle avait atteint la célébrité mondiale en raison de son recours aux enlèvements de jeunes gens, dont les 276 lycéennes de la ville de Chibok, en 2014. « Ni Barack Obama, ni Francois Hollande, ni Benyamin Nétanyahou, ni Ban Ki-moon [l’ancien secrétaire général des Nations unies], ni la reine Elizabeth ne me tueront », disait-il, triomphal, quelque temps plus tard, arborant un siwak (bâton pour se laver les dents) aussi surdimensionné que tous les autres marqueurs de sa communication.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Nigeria, l’Etat islamique engagé dans une lutte à mort face à Boko Haram et son chef

Fini le démon de l’absolu, comme celui de la pitrerie, Abubakar est sans doute décédé vers la mi-mai, à en croire un témoignage attribué à Abou Musab Al-Barnawi, ancien complice, rival de longue date, et chef actuel de la filiale de l’Etat islamique coiffant la province dite d’Afrique de l’Ouest (wilayat gharb Ifriqiya, également appelée Iswap, acronyme de la traduction de cette appellation en anglais). Dans un enregistrement diffusé vendredi 4 juin, ce dernier confirme que le 18 mai, lors d’une offensive des forces d’Iswap dans la forêt de la Sambisa, à l’ouest de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, Shekau a « préféré l’humiliation dans l’au-delà à une humiliation terrestre » et s’est fait exploser pour éviter d’être capturé par le groupe qu’il avait créé, à l’origine, en 2015.

Voie de l’insurrection

Il aura donc fallu un règlement de comptes entre djihadistes pour venir à bout de cet homme pour lequel une récompense de 7 millions de dollars (5,7 millions d’euros) avait été promise par les Etats-Unis et des sommes colossales, sans doute à hauteur de plusieurs milliards de dollars, dépensées par le Nigeria afin de mettre un terme à l’insurrection de Jama’atu Ahlis Sunna Lidda Awati Wal-Jihad (« groupe de ceux engagés dans la propagation des enseignements du Prophète et du djihad »), le véritable nom de ce qu’en langage courant on nomme Boko Haram.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/06/07/nigeria-mort-du-chef-de-boko-haram-abubakar-shekau_6083196_3212.html

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Le 05/06/2021 à 16:08, g4lly a dit :

Les médias c'est pas un service de renseignement ... c'est au mieux du spectacle ... au pire de la "communication" - pour pas dire de la propagande -.

C'est aussi les "nouveaux curés" qui enseignent - souvent de bonne foi, avec une vraie ferveur - le catéchisme de la bien-pensance avec son paysage mental : une litanie de saints présentée avec un zeste d'hagiographe (les prix Nobel de la paix, les médecins sans frontières avec sac de riz sur l'épaule, et en contraste une démonologie (Poutine, les terroristes), au risque du manichéïsme. Un beau livre d'images pour téléspectateur infantilisé avec des légendes faciles à assimiler.

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2 juin 2021 François Cailletau

17:17 Vous me parlez du Mali, le problème aujourd'hui du Mali, on ne veut pas le dire, mais c'est qu'au front on trouve peu de Maliens. Les officiers maliens semblent plutôt préférer des joutes moins dangereuses en politique. L'armée malienne - ce qui est une première, car l'armée malienne a déjà fait elle-même peu de temps après l'indépendance, une guerre contre les Touareg et les Maures, ils l'avaient gagnée, de façon assez sanglante, d'ailleurs. Mais aujourd'hui, nous sommes les seuls, avec les Tchadiens, d'où notre bénévolence vis à vis du régime tchadien qui est le seul à fournir des troupes qui veulent bien se battre. Et donc le Mali, force est de constater que l’appétence des forces armées maliennes, de la population en général à lutter contre ceux qui l'agressent, fait que nous avons eu des succès d'emblée, mais que ces succès ne sont pas parvenus à régler le problème et maintenant l'affaire continue de façon apparemment indéfinie.

22:34 Il aurait été utile de dire d'emblée à nos amis Maliens que notre présence était une présence qui ne durerait pas, de fixer une date raisonnable, 18 mois, deux ans, mais pas plus. Qu'on fasse une aide intense pour la formation et l'armement de leur armée, et ensuite on s'en va, ou en gardant un appui aérien ou des choses qui ne nous engagent pas trop. Mais servir d'infanterie au Mali, c'est pas une solution.

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https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-11-juin-2021

Pas besoin de chercher très loin pour avoir le sentiment à peu près général : il est contenu dans les premiers mots de l’article de Une du quotidien de Bamako Le Pays. 

"La Barkhane part enfin du Sahel" : il suffit d’un adverbe, pour dire le soulagement de voir la France se résoudre, enfin donc, à terminer cette aventure de Barkhane qui avait fini par ne rapporter que du ressentiment à la France pourtant accueillie en libératrice, il y a 8 ans, dans le Nord-Mali contrôlé par les islamistes.

"Barkhane fait son paquetage !" (on notera cette fois la force sémantique de la ponctuation) : ça c’est le titre cette fois de Wakat Sera, côté Burkina Faso, selon qui "la Force Barkhane, après une agonie lente, vient de pousser son dernier soupir". "Le principal caillou dans les rangers des Macron-Boys, poursuit l’article, c’est ce sentiment anti-français qui n’a cessé d’enfler" au fil des années, à mesure que la population locale constatait le peu d’efficacité de cette opération militaire sur le pouvoir de nuisance meurtrière des "djihadistes, malandrins et trafiquants de grands chemins". 

Et puis "la France était embarquée seule dans cette aventure" malgré l’importance stratégique internationale que cela représente d’empêcher le Sahel de devenir le nouveau refuge de l’internationale djihadiste. Autant le dire clairement comme le fait Wakat Sera le double coup d’Etat militaire qui a secoué le Mali depuis un an est "un vrai pain béni pour l’Elysée, qui saisit cette opportunité pour sortir Barkhane des sables mouvants du Sahel dans lesquels la France s’empêtrait". 

Mais attention tout de même, précisent aussi bien le site MaliWeb que The Washington Post, la France va tout de même maintenir une présence militaire au Mali, en se fondant dans la force spéciale internationale Takuba appelée à prendre le relais et à ne plus laisser notre pays "endosser seule la lutte contre le terrorisme". "Les armées française seront la colonne vertébrale de Takuba, appuyés par les forces spéciales des alliés occidentaux qui le souhaitent" a déclaré jeudi Emmanuel Macron. On se souviendra qu’à son lancement en 2014 Barkhane affichait à peu près les mêmes ambitions… mais les soutiens étrangers n’ont jamais été à la hauteur de ce que la France espérait. Est-ce que ce sera différent avec Takuba ? Pour le moment cette nouvelle force pour le Sahel doit se contenter de quelques dizaines de soldats suédois, danois, tchèques et estoniens.

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De toute façon, dans un an ou deux, je suis certain que dans les journaux maliens l'écroulement de l'autorité du pouvoir malien sur le pays ou le scindement du pays en deux ou encore la situation sécuritaire déplorable sera la faute directe des français. 

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il y a 27 minutes, Deres a dit :

De toute façon, dans un an ou deux, je suis certain que dans les journaux maliens l'écroulement de l'autorité du pouvoir malien sur le pays ou le scindement du pays en deux ou encore la situation sécuritaire déplorable sera la faute directe des français. 

Probablement oui, chez une part (qui semble majoritaire) de la population de ces pays, c'est toujours la faute des français : quand on les aide par une présence relativement massive c'est une forme de "néo-colonialisme", "ingérence", etc... Et quand on ne le fait pas, ou plus, alors c'est une "démission" et nous voilà plus ou moins responsables de la prolifération des groupes armés et de leurs méfaits au motif qu'on n'aurait pas été assez efficaces. 

Raisonnement de gens incapables de s'assumer seuls, qui n'ont pas de volonté réelle de s'en sortir collectivement. Mais que ça leur plaise ou non, ils ne se sentiront pas seuls, entre eux, bien longtemps : les chinois, russes, turcs, sans oublier nos chers "grands amis" américains", sont à l'affût de toute opportunité pour augmenter leur influence en Afrique de l'Ouest, et en piller les ressources d'une manière décomplexée (là je pense surtout aux chinois...) qui finira par leur faire regretter le temps où la France était bien + présente chez eux.

Plutôt content qu'on réduise la voilure là-bas, qu'on dépense le moins possible pour des populations qui continuent globalement à raisonner en termes de communautés, de tribus, et non en terme de nation, de destin commun (sachant que si ça pose problème, là aussi c'est la faute des anciennes puissances coloniales, évidemment...). Laissons-les jouir de la générosité désintéressée, et de l'esprit forcené de non-ingérence, de leurs nouveaux "bienfaiteurs" :rolleyes: 

Modifié par Bruno
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1 hour ago, elpha01 said:

Est-ce que l'armée française remettra les prisonniers au Mali?

C'est pas la premier fois qu'on le capture celui là :bloblaugh: il commence à avoir l'habitude il lève les mains ... et attend patiemment qu'on le libère.

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https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/les-elections-presidentielles-au-perou (14 juin 2021)

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/sahel-sans-barkhane-que-peut-faire-la-force-europeenne-takuba

Au sein de la force Takuba présente au Mali à Gao et Ménaka, les Pays-Bas sont officiellement présents mais avec.. trois soldats.

Modifié par Wallaby
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