Akhilleus Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Conséquences militaires de l'évolution sociétale du 21e siècle ? Sujet large ou j'aimerais que l'on discute des conséquence sur l'appareil militaire (usage, doctrine, potentiel humain, reserves, cout) en vertu de l'évolution de nos sociétés du 21e siècle Pour être concret nous nous acheminons (en Europe en tout cas) vers des sociétés vieillissantes, dominées par des séniors tant en nombre qu'en mentalité avec là dessus une jeune génération individualiste et n'ayant plus le sens patriotique nécessaire à aller se faire trouer la poitrine pour la Nation. Si on rajoute l'indiscipline patente de certains de nos djeuns, l'éclatement sociétal marqué au point qu'une frange de la population est hostile à l'état et à la Nation (ainsi qu'à tous ses representants, police, pompiers et militaires), comment voyez vous l'évolution de nos forces armées dans ce cadre en terme de "mise à jour des forces" Pour faire simple, arriverons nous un jour à un stade ou le nombre d'inemployable à la guerre pour cause d'age ou d'asociabilité marqué sera tel que nos armées institutionnelles fonderont pour laisser place à des armées privées ou de type mercenariales (comme on peut déja le voir, pour d'autres raisons, sur certains théatres de conflits comme l'Ukraine ou l'Irak et comme cela a existé pour des raisons tout aussi sociétales durant les guerres d'Italie au XVIe siècle) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Avant d'y réfléchir plus avant, je posterais une première remarque; beaucoup dépendra déjà du besoin (réel, "ressenti" par le collectif/le politique); si ce besoin reste dans le voisinage de ce que les forces armées sont actuellement (quelque part entre 200 et 300 000 tout compris), la question risque de n'être pas un gigantesque problème, vu la taille de la population (qui va croître encore, même si la proportion -pas le nombre absolu- des gens en âge de servir va diminuant). Le rapport Population/Population en âge de servir/effectif des forces armées sera plutôt en faveur d'un besoin suffisamment réduit pour ne pas poser trop de problèmes. Renforce aussi cet aspect par toutes les tendances et évolutions lourdes qu'on peut voir: toute évolution entraîne une contre évolution, et aux côtés des individualistes, tu trouveras des patriotes ou "néo patriotes", aux côtés des antisociaux, tu verras se développer des "ultra sociaux", aux côtés des "anti patrie", tu trouveras des ultras de l'autre bord.... Je ne dis pas qu'une seule de ces tendances suffit à faire l'effectif, mais leur cumul en couvre une bonne partie (les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, quoi). De même si tu y ajoutes ceux qui "entrerons parce qu'il y a de la lumière" ou qui n'ont pas d'autre alternative (et besoin de manger) et qui "s'y trouveront", d'une manière ou d'une autre. Maintenant si on parle d'une société future capable de se lever en majorité en cas de "patrie en danger".... Peu de chances, c'est sûr. Mais en même temps, en 1792-1794, c'était pas le cas non plus. La conscription universelle, et surtout une qui fonctionne bien, n'est pas vraiment une donne durable dans l'Histoire (c'est plutôt un "moment" exceptionnel qui dure peu). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Si on cumule tout les emploie de sécurité qui nécessite le physique et le mental type bon petit soldat, on monte vite tres au dela de 300 000.Ajoutons les pompiers, les policiers, les gendarmes etc. On se retrouve avec un besoin important de personne compatible, aussi bien physiquement que moralement avec la fonction. Dans certain pays "mature" c'est de plus en plus difficile a trouver, on le voit au USA particulierement, aussi a cause des probleme d'obésité, que de domportement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Pour être concret nous nous acheminons (en Europe en tout cas) vers des sociétés vieillissantes, dominées par des séniors tant en nombre qu'en mentalité avec là dessus une jeune génération individualiste et n'ayant plus le sens patriotique nécessaire à aller se faire trouer la poitrine pour la Nation. Justement je pense que le probléme est cette société vieillissante avec ces idéaux d'ouverture trop prononcer et d'une détestation de son pays avancé, comparer à une jeunesse fier et qui ne demande qu'a redonner une certaine grandeur à sa nation. De plus cette jeunesse à grandi avec la guerre de façon bien plus prononcer que la génération de leurs parents (télé, films, jeux vidéos, livres), il y a une grande part de romantique dans la guerre pour cette génération et elle se sent concerné par le sort du monde et de son pays. C'est très prégnant sur les sites internationaux ou les jeux en ligne ou tous sont fiers de leur pays et le défendent (souvent en insultant la mère de l'autre au passage :lol:). Alors c'est claire que cela rentre en confrontation direct avec les générations passées, habitué à l'ouverture et à la détestation nationale, chose que l'on ressent très clairement au niveau politique ou il faut détruire tout ce qui fait la nation (frontière, culture, histoire, roman national, peuple, langue etc.). Ce qui provoque une réaction violente chez la nouvelle génération. Du coup il n'est pas étonnant que cette dernière représentent le gros des votants FN. Il y a vraiment une confrontation générationnelle la plus totale et il est faux de penser que la nouvelle génération (disons jusqu’à 30 35 ans) ne se sent pas concernée par la chose militaire et sa nation, c'est même le contraire par rapport aux générations plus anciennes. D'ailleurs les français sont dans la moyenne haute lorsque l'on parle de la défense de la nation : "En cas de guerre, seriez-vous prêts à vous battre pour votre pays ?" Chez les 15-29 ans. Ce premier paragraphe est donc plein de poncifs qui s'appliquerait plutôt à la génération de leur parents. D'ailleurs il me semble que c'est en grande partie ce qui fait peur à nos politiques actuelles, que cette génération fier, informée, qui sait s'organiser rapidement (grâce aux nouvelles technologie), difficilement à manipuler, prête à en découdre et à remettre à plat ce que leur ainés ont fait (Europe, libéralisme etc.). Je pense que la génération de leurs parents aimeraient croire et voir ces propres errances et défauts dans la jeunesse actuelle, seulement elle est beaucoup moins amorphe et beaucoup plus prête au changement, mêmes violents. Pour ce qui est des "vieillards" ils ne la comprennent simplement pas, que ce soit sur le plan idéologique ou sociétal et technologique. Si on rajoute l'indiscipline patente de certains de nos djeuns, l'éclatement sociétal marqué au point qu'une frange de la population est hostile à l'état et à la Nation (ainsi qu'à tous ses representants, police, pompiers et militaires), comment voyez vous l'évolution de nos forces armées dans ce cadre en terme de "mise à jour des forces" Lorsque l'on croit a une cause il est facile de se discipliner. Il suffit de regarder les jihadistes (et pour revenir sur le fait que la jeune génération se sent investie et est prête à en découdre), ils savent très bien s'astreindre à une certaine discipline et organisation pour une cause à laquelle ils croient. C'est con à dire mais on est en plein cette génération, les chefs ont la trentaine (pas les grands pontes mais l'écart se resserre), les recruteurs dans les mêmes eaux voir moins et les combattants qui partent sont jeunes voir très jeunes. Il y a une grande part de romantisme certes derrière, mais cela montre aussi le degrés d'organisation et de motivation que la jeune génération peut atteindre... Bon alors c'est sûr cette partie de la jeunesse ne choisi pas forcément judicieusement ses combats, mais ça reste un bon exemple. C'est un des gros problème actuel, c'est que les politiques ne sont plus capables de proposer un dessin qui peut faire avancer une nation à l’unisson (c'est autant par idéologie que par incapacité d'ailleurs). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 14 octobre 2014 Auteur Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Je ne pensais pas à l'exemple particulier de la France (qui a encore un vivier correct) mais à des pays comme le Japon ou l'Allemagne, en décroissance démographique et ou la chose militaire est de plus mal vue (en tout cas pour l'Allemagne) Pour le Japon le manque commence ou va se faire sentir dans les fonctions civiles (médecins, infirmières, fonctionnaires) donc on peux se poser la question pour un métier sensé etre selectif (et consommateur de ressources humaines avec un turn over rapide -5 ans pour les opérationnels terrain-). Y'a t il d'ailleurs des études sur ce risque de "shortage" dans ces pays (encore une fois je pense au Japon en particulier) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 (modifié) Difficile d'en trouver, surtout de réellement fiables (des études et surtout des modèles d'analyse): il faudrait pouvoir réellement évaluer les vocations dans un certain nombre de branches, et quasiment à chaque année d'une adolescence/post adolescence (où ça change beaucoup), et même là, ça serait très partiellement représentatif étant donné que l'armée (et quelques autres professions) ne sont évidemment pas uniquement peuplées de vocations. Je cherche déjà des études fiables sur la composition des armées actuelles en terme de motifs d'engagement, et plus encore de raisons de rester au moins un contrat de plus (voire, dans certaines armées comme aux US, les raisons de faire un contrat "complet" ou d'écourter la période d'active pour aller dans la réserve): vocation du service armé? Vocation de servir la patrie? Tradition familiale? Besoin d'aventure, d'une vie "différente"? Erreur? Besoin de couper les ponts, de fuir quelque chose (la peur de mal tourner par exemple)? Besoin d'une structure de vie très encadrante? besoin d'une "bande"? Besoin de se prouver quelque chose? Besoin d'argent et pas d'autres options? Besoin de violence? Ce dernier point est un sujet controversé: le nombre de gens qui y vont pour, en caricaturant, "pouvoir tuer légalement", voire la part de sociopathes de types et degrés divers -pas de jugement sur l'armée: on estime souvent, par exemple, que jusqu'à la moitié des chirurgiens seraient des sociopathes ou des psychopathes ayant trouvé/développé un exutoire socialement utile/acceptable/valorisé. Pareil pour les politiques ou hauts dirigeants d'entreprise: grande proportion de tels profils (savoir s'ils le sont à la base ou le deviennent en chemin est encore autre chose). Mais je cherche déjà s'il y a des faisceaux d'études à peu près fiables; d'autant plus difficile que les gens mentent, omettent, ne se confient qu'à moitié, voire se mentent à eux-mêmes et/ou ne connaissent qu'une partie des raisons qui les ont amené où ils sont. Mais si on peut quantifier, sur une certaine durée, ces motivations dominantes qui amènent à l'armée, on peut mieux se faire une idée de ce que l'avenir du recrutement réserve. A mon avis, la question des problèmes démographiques de certains pays ne vient qu'après, surtout avec la façon dont les économies "matures" évoluent, qui garantit, au moins jusqu'à un certain point, qu'il y aura une offre pour ces jobs, et une demande d'emploi bien plus importante. La question qui vient après ce point encore est de voir l'évolution de l'attractivité de ces jobs, en termes de "passerelles" et modes de transition pouvant amener plus facilement et en plus grand nombre des volontaires, et de gestion de carrière pour les y faire rester et rendre moins problématique le fait d'entrer et de sortir de ces institutions (cad vulgairement, "rapprocher armée et société civile" dans les aspects pratiques). Et ce point ouvre entre autres sur le fait d'exprimer plutôt un "besoin militaire" dans nombre de métiers et spécialités, plutôt qu'exprimer un besoin de militaires: là je parle moins des spécialités de combat/déploiement que d'une masse de spécialités et fonctions (représentant une certaine proportion de l'effectif demandé) qui peuvent être remplies par d'autres méthodes. Modifié le 14 octobre 2014 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 14 octobre 2014 Auteur Share Posté(e) le 14 octobre 2014 A mon avis, la question des problèmes démographiques de certains pays ne vient qu'après, surtout avec la façon dont les économies "matures" évoluent, qui garantit, au moins jusqu'à un certain point, qu'il y aura une offre pour ces jobs, et une demande d'emploi bien plus importante. Mouais. ca rejoins une question que je me posais (et qui est en lien avec l'introduction du sujet) mais est on certain que la demande pour ces jobs sera elle aussi suffisante, sachant que la paye est "misérable" pour les contraintes et que nous arrivons sur une génération qui a une vision de la balance contraintes/bénéfices qui n'est plus tout à fait la même que la notre. Même dans des pays ou ils ont essayés de mettre en avant le coté attractif du militaire (et en y mettant également un effort salarial) comme Singapoure, les jeunes preferent se payer des études en rab pour des jobs bien mieux payés avec un bien moins grand risque. On est un peu sur la problématique des sportifs de haut niveau : carrière courte, blessures possibles mais sans la notoriété ni le salaire mirobolant qui va avec. Ca risque de coincer quelque part (c'est déjà le cas aux US ou ca ratisse les fonds de ruelles des banlieues sinistrées de Detroit, LA ou Flint) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Mouais. ca rejoins une question que je me posais (et qui est en lien avec l'introduction du sujet) mais est on certain que la demande pour ces jobs sera elle aussi suffisante, sachant que la paye est "misérable" pour les contraintes et que nous arrivons sur une génération qui a une vision de la balance contraintes/bénéfices qui n'est plus tout à fait la même que la notre. Même dans des pays ou ils ont essayés de mettre en avant le coté attractif du militaire (et en y mettant également un effort salarial) comme Singapoure, les jeunes preferent se payer des études en rab pour des jobs bien mieux payés avec un bien moins grand risque. On est un peu sur la problématique des sportifs de haut niveau : carrière courte, blessures possibles mais sans la notoriété ni le salaire mirobolant qui va avec. Ca risque de coincer quelque part (c'est déjà le cas aux US ou ca ratisse les fonds de ruelles des banlieues sinistrées de Detroit, LA ou Flint) J'entends bien, mais Singapour comme contre exemple? La ville est virtuellement en plein emploi, avec un PIB/tête hallucinant, une économie essentiellement tertiarisée (l'hyper spécialisation possible uniquement pour les "petits") et entièrement urbaine, et un effort majeur sur l'éducation qu'une si petite entité (3,3 millions de nationaux) avec tant de fric peut se permettre (et maintenir à volonté, dictature aidant): l'option de trouver beaucoup mieux dans le privé est réelle et, sinon pour tous, du moins pour une écrasante majorité, surtout les hauts profils. Difficile d'y voir une société comparable à des pays de 10 ou 20 millions d'habitants, ou nettement plus. Ils ont plus en commun avec les Luxembourgeois ou les EAU. A noter qu'aux USA, ils ont nettement moins de problèmes de recrutement depuis 2008-2009 et qu'en ce moment, ils sont plutôt dans une phase de "nettoyage" des conneries et dysfonctionnements induits par la politique de recrutement des années 2000 (qui est allée, à un moment, jusqu'à recruter des groupes issus de gangs), comme en témoigne l'explosion des affaires d'agressions sexuelles (cachées jadis, mais il semble bien que le nombre estimé soit lui une nouveauté due aux années récentes). Il est cependant certain que le recrutement et la fidélisation (en fait, la GRH en général) vont devoir avoir de nouveaux fondamentaux, et ne plus être considérés comme la 5ème roue du carrosse où on repose sur des à-prioris stupides, du genre croire que faire des affiches ou spots qui crachent va rameuter des masses de gogos excités: pas spécifique au militaire, cette pensée se trouve aussi dans tout l'univers du marketing et de la com (croire que faire plus ou plus aguicheur obtient par essence plus de résultat, et surtout des résultats à bon compte) où de grandes campagnes de pub sont souvent employées là où un investissement 4 fois plus réduit mais mieux pensé (comme une vraie stratégie, parce que c'est une discipline en soi) peut être nettement plus efficace. Mais dès qu'une équipe de direction méprise une, plusieurs ou toutes les disciplines du marketing et de la com, c'est ce qui arrive. Pareil pour la GRH: y'a des études très intéressantes que j'ai lues, notamment issues de McKinsey et du BCG, sur le sujet, et un cas d'étude récent est l'histoire parallèle de Boeing et Airbus dans les 15-20 ans écoulés (notamment les problèmes de personnel et de recrutement de Boeing à 2-3 moments clés: déménagement de la direction à Chicago, et déménagement d'usines au Texas). L'incompréhension (ou le je m'en foutisme bien camouflé) des hautes sphères, qui coûtent des fortunes sans rien produire, est très documentée et étudiée, même si c'est pas la partie qui fait les gros titres et les cours de bourse. Bref, faire de la GRH le marketing et des forces elles-mêmes le premier vecteur de com serait par exemple dans la logique d'une stratégie d'attractivité bien pensée, en même temps que dans celle d'une nouvelle approche du facteur humain dans l'armée. Quand à savoir s'il y a au moins des gens qui y pensent là où les choses se passent.... A l'heure où tant de sciences des individus, des groupes et des organisations sont désormais des disciplines quantifiées, avec des champs d'applications pratiques connus, maîtrisés et professionnalisés, et des décennies de retours d'expérience, l'armée semble assez immobile sur le sujet (alors qu'à l'origine, elle en a été la pointe, le lieu de naissance). Y'a mille et un moyens de tellement mieux utiliser les ressources et budgets existants pour leur faire cracher tellement de résultats que c'est rageant de voir le gaspillage contre productif dominant. Pour attirer, fidéliser et développer le capital humain entre autres choses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 14 octobre 2014 Share Posté(e) le 14 octobre 2014 Alors il faut le dire de suite histoire de cadrer le débat : jamais l'armée ne rivalisera avec le privé. Même en perdant ses mauvaises habitudes, genre payer au lance pierre un subalterne parce qu'il est subalterne et en fonction de son rang plutôt que l'importance de sa spécialité/expertise, l'armée ne peut pas rivaliser avec les emplois civils pour un même travai. Faut chercher du coté de l'aspect sécurisant du fonctionnariat (être militaire c'est être une sorte de fonctionnaire), et surtout inciter sur la spécificité du métier de militaire (déjà commencer par le vendre comme une "vocation" pas un boulot normal, la gratification psychologique c'est mieux que les primes...). Je pense très fort à tout ces jeunes surdiplômés qui n'ont pas forcement envie de finir trader mais compte bien exercer un travail stimulant, et le salaire n'est pas forcément la variable qui impact le plus leur choix (du moment qu'il est décents...). Voila un exemple de gâchis à mon sens : http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/07/feministe-jai-voulu-mengager-larmee-rate-251304 Une jeune femme mise de coté à cause d'un entretient bâclé. Il est question de féminisme et de femmes dans l'armée (j'ai même pensé poster dans le fil "nana au combat" ;) ), mais j'ai surtout été frappé par la fin de non recevoir malgré la qualité du profil en question :( . L’enjeu, la priorité, serait, devrait être, d'élargir le bassin de recrutement qui donne le luxe de sélectionner , donc déjà attirer le chaland devrait être le 1er objectif d'une GRH efficace. Rien que dans le vivier des fanboys qui jouaient à assembler des maquettes de chars il y a de quoi faire :lol: . Et on reviens à un autre thread du forum, si j'ai bon souvenir: l'Homme comme système d'arme . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Alors il faut le dire de suite histoire de cadrer le débat : jamais l'armée ne rivalisera avec le privé. Même en perdant ses mauvaises habitudes, genre payer au lance pierre un subalterne parce qu'il est subalterne et en fonction de son rang plutôt que l'importance de sa spécialité/expertise, l'armée ne peut pas rivaliser avec les emplois civils pour un même travai. Faut chercher du coté de l'aspect sécurisant du fonctionnariat (être militaire c'est être une sorte de fonctionnaire), et surtout inciter sur la spécificité du métier de militaire (déjà commencer par le vendre comme une "vocation" pas un boulot normal, la gratification psychologique c'est mieux que les primes...). Je pense très fort à tout ces jeunes surdiplômés qui n'ont pas forcement envie de finir trader mais compte bien exercer un travail stimulant, et le salaire n'est pas forcément la variable qui impact le plus leur choix (du moment qu'il est décents...). Voila un exemple de gâchis à mon sens : http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/07/feministe-jai-voulu-mengager-larmee-rate-251304 Une jeune femme mise de coté à cause d'un entretient bâclé. Il est question de féminisme et de femmes dans l'armée (j'ai même pensé poster dans le fil "nana au combat" ;) ), mais j'ai surtout été frappé par la fin de non recevoir malgré la qualité du profil en question :( . L’enjeu, la priorité, serait, devrait être, d'élargir le bassin de recrutement qui donne le luxe de sélectionner , donc déjà attirer le chaland devrait être le 1er objectif d'une GRH efficace. Rien que dans le vivier des fanboys qui jouaient à assembler des maquettes de chars il y a de quoi faire :lol: . Et on reviens à un autre thread du forum, si j'ai bon souvenir: l'Homme comme système d'arme . je ne suis pas certains qu'ont trouve du monde même dans le vivier de fan boy qui monter des maquettes de char . certains aiment faire des maquettes mais un passe-temps ou une passion ne veut pas forcément dire aller le faire à l' Armée. j'ai connu pas mal de gars très pointue en mode maquettes et connaissance historique ,mais sa ne les a jamais attiré de rejoindre l' armée. pas seulement du fait qu'il y ait une vision de l' armée avec corvée de chiotte lol ou de l'expérience d'un service militaire pas terrible mais tout simplement parce que on peut-être un civil et concilier une passion sans les inconvénients . même à se jour un fan boy de maquettes ou d'histoire militaire peut encore plus assumer sa passion grâce à internet ,avec encore plus de détails qu'il n' aurait put le faire par le passé. en s'engageant le gars peut même penser que sa lui laisserait pas de temps pour sa première passion les maquettes . comme quoi s'est pas aussi évident tout sa . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 ça pose la question de savoir si la carrière militaire peut devenir assez attractive sans affecter l’efficacité de l'armée, pour compenser les inconvénients d'une vie inconfortable et de savoir jusqu’à quel point ça rebute des gens qui ne demanderait pas mieux que de s'engager, mais qui sont un peu effrayés par les conditions de vie ou de travail ; et je ne parle pas de la vie à la dure en pleine nature (le coté homme des bois est même très motivants pour beaucoup), mais des mutations fréquentes par exemple qui étrille la vie de famille. Il y a des limites à l'abnégation et il n'est pas raisonnable d'en demander trop hors périodes exceptionnelles si l'on cherche vraiment ménager la ressource humaine. Voila ce que j'en dis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mallrats Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 ne devrait on pas tenté d'augmenté la reserve ? je veut dire soldat a mi-temps c'est parfois juste ce qu'il faut pour un passionné qui a envie d'avoir une vie civil a coté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Oui, ce serait un bon intermédiaire entre univers civil et militaire. En plus ça coute moins cher qu'une armée totalement pro sans baisse de qualité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Espadon Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Pour faire simple, arriverons nous un jour à un stade ou le nombre d'inemployable à la guerre pour cause d'age ou d'asociabilité marqué sera tel que nos armées institutionnelles fonderont pour laisser place à des armées privées ou de type mercenariales (comme on peut déja le voir, pour d'autres raisons, sur certains théatres de conflits comme l'Ukraine ou l'Irak et comme cela a existé pour des raisons tout aussi sociétales durant les guerres d'Italie au XVIe siècle) ? N'importe comment, c'est cuit. La défense tel que nous la connaissons, est appelée à disparaître. Pour ce qui est du mercenariat, ouais pourquoi pas, mais une armée de métier c'est : 1-la formation de son personnel 2-l'entraînement 3-l'expérience. Les mercenaires ne se battent que pour l'argent. Si les états arrêtent de former des combattants qui va s'en charger ? Les mercenaires, j'en doute. Peut-être que la seul chose qui restera de tout cela, c'est les combattants à fortes valeurs ajoutées comme les pilotes de chasses, forces spéciales, ou encore des techniciens à fortes valeurs ajoutés, je pense aux contrôleurs aériens militaires et autres spécialités s'en rapprochant., la maintenances aéro et la mise en œuvre des appareil de combats ou encore la mise en œuvre des navires de combats. Bref trouver de piétaille, pas de soucis, mais trouver des soldats formés à combattre, c'est autre chose. Si l'occident s'illusionne sur les mercenaires, le réveille va être sacrément douloureux. Car se sont généralement, d'anciens militaires ayant l'expérience du combats. Il n'y a qu'à voir les jihadiste qui retourne chez eux la queue entre les jambes. Pour ce donner une idée de l'importance de la formation et de l'expérience du combat. Je me répète mais la guerre n'est pas une affaire d'amateur. Et l'apprentissage est généralement douloureux, (j'ai encore relu dernièrement l’excellent livre de James Mc Pherson sur la guerre civile américaine et je me dis que l'amateurisme des combattants coûte plus en vie humaine que le professionnalisme.) Bref, si on s'oriente vers se que vous écrivez, on a pas fini de pleurer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 (modifié) Je ne pensais pas à l'exemple particulier de la France (qui a encore un vivier correct) mais à des pays comme le Japon ou l'Allemagne, en décroissance démographique et ou la chose militaire est de plus mal vue (en tout cas pour l'Allemagne) Pour le Japon le manque commence ou va se faire sentir dans les fonctions civiles (médecins, infirmières, fonctionnaires) donc on peux se poser la question pour un métier sensé etre selectif (et consommateur de ressources humaines avec un turn over rapide -5 ans pour les opérationnels terrain-). Y'a t il d'ailleurs des études sur ce risque de "shortage" dans ces pays (encore une fois je pense au Japon en particulier) Ok my bad ;) Je pensais que tu parlais de la France. Pour ce qui est du Japon et de l’Allemagne c'est quand même 2 cas très particuliers. Le Japon c'est le pays qui a atteint le stade clinique de la mélancolie collective et un tel niveau de détestation propre qu'il n'arrive plus à faire d'enfants et se replie dans un infantilisme le plus total. Pour l’Allemagne c'est un pays hostile à la guerre à cause de son histoire contemporaine récente et du travail qu'elle a effectué au niveau collectif dessus. Le niveau "d'engagement" des jeunes allemands reste finalement bon au regard de tout ça. Voila un exemple de gâchis à mon sens : http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/07/feministe-jai-voulu-mengager-larmee-rate-251304 Une jeune femme mise de coté à cause d'un entretient bâclé. Il est question de féminisme et de femmes dans l'armée (j'ai même pensé poster dans le fil "nana au combat" ;) ), mais j'ai surtout été frappé par la fin de non recevoir malgré la qualité du profil en question :( . Mouerf... Comme le dit un com elle paie simplement l'exposition de ces opinions et de ça vie en place publique. Dans le privée et pour beaucoup de postes la règle c'est de faire le même type d’enquêtes, voir plus et beaucoup sont écartés à cause de ça plus que pour incompétence. Que l'armée refuse les activistes de tous bords me parait normal. Modifié le 15 octobre 2014 par Drakene Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Avoir des convictions et être capable de s'astreindre à une discipline de groupe n'a rien d'incompatible. Et elle a l'air de parfaitement savoir se tenir quand le taf et les circonstances l'exigent. Après faut pas s’étonner que le logiciel mentale d'une institution reste bloqué si le béniouiouisme fait parti des critères de recrutement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Un activiste qui sait se tenir, ce n'est pas vraiment compatible. Le factuel leur donne raison, exposé son travail d'activiste au grand jour c'est comme crier son profil psychologique au monde, à partir de là il n'y a pas grand chose à faire et cela relève du bon sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 N’exagérons pas son cas. Elle a juste signé des articles et des pétitions. C'est pas comme si c'était une fanatique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Je plussoie : selon l'article elle a eu un comportement d'une citoyenne tout à fait honorable sensible à une injustice bien réelle, ni femen ni activiste. L'armée a peut être perdu un futur bon élément. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Que l'armée refuse les activistes de tous bords me parait normal.Encore un drame de la France... on bride l'engagement pour des raison a la con. Etre engagé, motivé, pres a défendre publiquement ses opinions c'est bien plus fort et constructif que de rester dans le rang le doigt sur la couture et de ne surtout rien faire jamais. C'est de gens comme ca dont on a besoin, pas de béni oui oui ...A repousser toujours les gens qui s'engage un tant soit peu, par peur de l'engagement on a une France qui stagne, ou tout le monde refuse de s'engager de prendre des risques, des positions.Ca va bien au dela du soit disant activisme du demoiselle qui a pris le risque de signé de son vraie nom des pétitions ... c'est un etat d'esprit général ou personne ne veut s'engager en rien, n'etre responsable de rien ...L'argument des FS au font de la grotte et du chien qui repérera les menstrucation, c'est vraiment l'apotheose de la betise militaire ... Un chien traqueur repérera aussi bien les "mâles" sans menstruation :lol: 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Encore un drame de la France... on bride l'engagement pour des raison a la con. Etre engagé, motivé, pres a défendre publiquement ses opinions c'est bien plus fort et constructif que de rester dans le rang le doigt sur la couture et de ne surtout rien faire jamais. C'est de gens comme ca dont on a besoin, pas de béni oui oui ... A repousser toujours les gens qui s'engage un tant soit peu, par peur de l'engagement on a une France qui stagne, ou tout le monde refuse de s'engager de prendre des risques, des positions. Ca va bien au dela du soit disant activisme du demoiselle qui a pris le risque de signé de son vraie nom des pétitions ... c'est un etat d'esprit général ou personne ne veut s'engager en rien, n'etre responsable de rien ... Mouais, tu sais le profilage psychologique est une chose classique chez les DRH, alors en plus donner plus d'éléments que nécessaires, c'est un peu tendre le bâton pour se faire battre. Le profil psychologique des activistes est connu et permet de remplir facilement des cases que l'on aimerait bien voir rester vide lors d'un profilage d'embauche (valable pour tous activistes) et encore plus pour certains types d'activismes comme le féminisme et les autres activismes modernes anglosaxons qui relèvent du pathologique et plus de la science ou des techniques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 C'est franchement hallucinant de lire ça ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Encore un drame de la France... on bride l'engagement pour des raison a la con. Etre engagé, motivé, pres a défendre publiquement ses opinions c'est bien plus fort et constructif que de rester dans le rang le doigt sur la couture et de ne surtout rien faire jamais. C'est de gens comme ca dont on a besoin, pas de béni oui oui ... A repousser toujours les gens qui s'engage un tant soit peu, par peur de l'engagement on a une France qui stagne, ou tout le monde refuse de s'engager de prendre des risques, des positions. Ca va bien au dela du soit disant activisme du demoiselle qui a pris le risque de signé de son vraie nom des pétitions ... c'est un etat d'esprit général ou personne ne veut s'engager en rien, n'etre responsable de rien ... L'argument des FS au font de la grotte et du chien qui repérera les menstrucation, c'est vraiment l'apotheose de la betise militaire ... Un chien traqueur repérera aussi bien les "mâles" sans menstruation :lol: à savoir une chose ,les grandes gueules motivées i l y en a déjà à l'armée . soit elle passe bien car sachant manoeuvrer du fait de leur leitmotiv ( pas le suce boule hein =) ) et piquer aussi ,tout en prenant des "coups" du genre un gus bon en théorie passé devant et avoir le galon juste avant le mec fana mili mais grande gueule ,sa emmerde même si on sait qu'on passera 6 mois après lui en grade . soit s'est de la grande gueule qui fait dans le syndicalisme bête et con et la sa ne passera pas . après qu'est ce que vous appelez un activiste ? un gus qui a eu sa carte à FO ou autres syndicats ,ou un encarté politique (de tout bord ) qui a fait le "coup de feu" dans les manifs ? des activistes comme sa j'en ai pas connu à l'armée sauf quelques cabo/chef comme celui-ci : une fois un cabo-chef ancien ( le mec avait jamais connu le monde civil avant l'armée ,enfin pas fait de métier ) qui commencait à énoncer ses diplômes et examen militaire parce que sa l'emmerder de prendre le quart sur un navire de la Royale lors d'une évacuation de ressortissants en Afrique ... on l'a regardé de travers (la honte qu'un gus comme sa réagisse comme sa en pleine mission ) et un quartier maître (je crois ) lui a juste fait comprendre la vie ... lui aussi était un ancien diplômé et tout le tintim qui a toujours pris le quart ... comme pas mal de monde ... le quartier maitre (ou second maître ) a bein vu qu'on était pas comme se cabo/chef ... le genre de cabo/chef qui après avoir eu sont CAT2 se croyait intouchable par ceux d'en haut et maître de ceux d'en bas ... toujours un critiquer et à se démerder pour faire valoir sa position ... et cela on pouvait en trouver dans tout les grades . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 (modifié) .... après qu'est ce que vous appelez un activiste ? ... Un "activiste" pour Drakene c'est quelqu’un qui a signé une pétition* O0 ... * avec son vrai nom. Modifié le 15 octobre 2014 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 15 octobre 2014 Share Posté(e) le 15 octobre 2014 Un "activiste" pour Drakene c'est quelqu’un qui a signé une pétition* O0 ... * avec son vrai nom. à ok =) rien de grave en fait . enfin sa dépend la pétition Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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