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L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025


zx

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Il y a 2 heures, kotai a dit :

Ce n'est pas de robot que l'Europe a besoin mais d'immigré comme cela est démontrer dans un certain rapport....

 

 

Ce qui est certain c'est qu'elle a besoin de professeurs d'orthographes

Je corrige tes oeuvres  Ce n'est pas de robots dont l'Europe a besoin mais d'immigrés comme cela est démontré dans un certain rapport

Quel rapport d'ailleurs

Ey d'ailleurs quel rapport avec le titre du fil ?

Kotai serieux va jouer sur stormfront et arrête de nous les briser menu içi

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Je pense pas qu'il disait cela de façon ironique.

Pour en revenir à nos robots, j'ai vraiment du mal à "voir" leur arrivée concrète ailleurs que dans les usines.

Est-ce qu'il y a déjà eu des cas de remplacements d'emplois qualifiés par des machines ?

Modifié par Kiriyama
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Comme explicité dans les articles relayés plus haut, l'emploi qualifié, ayant une plus grande part de contribution intellectuelle dans sa réalisation, est menacé par l'IA plus que par les robots. Cette IA revient, en valeur relative, moins cher qu'un robot car il s'agit d'un software et partant, ne relève pas de la mécanique qui garde un coût incompressible. Bref, l'automatisation menace plus l'emploi qualifié que le moins qualifié.

 

Bref, lire est toujours intéressant...

Modifié par Chronos
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Citation

Cette IA revient, en valeur relative, moins cher qu'un robot car il s'agit d'un software et partant, ne relève pas de la mécanique qui garde un coût incompressible.

Certes, mais malgré tout l'IA parviendra-t-elle, dans des délais raisonnable, à avoir la même capacité d'adaptation que l'humain  ? Quid aussi en cas de panne informatique, de bugs, de piratage...

Le fait de déléguer aux IA ou à l'informatique n'a pas toujours été très rentable ni efficace et on fait toujours appel aux humains pour rattraper le coup.

En fait c'est le décalage entre les promesses des IA et la réalité qui m'interpelle;

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Il y a 3 heures, Kiriyama a dit :

Certes, mais malgré tout l'IA parviendra-t-elle, dans des délais raisonnable, à avoir la même capacité d'adaptation que l'humain  ? Quid aussi en cas de panne informatique, de bugs, de piratage...

Le fait de déléguer aux IA ou à l'informatique n'a pas toujours été très rentable ni efficace et on fait toujours appel aux humains pour rattraper le coup.

En fait c'est le décalage entre les promesses des IA et la réalité qui m'interpelle;

 

Les dernières compétitions de l'IA de Google au jeu de Go démontrent justement cette capacité d'adaptation de celle-ci, y compris dans une confrontation nécessitant une approche bien plus "intuitive" qu'aux échecs.

Par ailleurs, pour assurer cette performance des IA, elle s'appuie sur un réseau de neurones, donc copiée sur l'être humain. Et en biomimétisme comme dans d'autres disciplines, la science permet souvent de dépasser allègrement le modèle.

 

Quant à la question des bugs, pannes et autres, il existe aujourd'hui beaucoup de systèmes informatiques critiques (en aviation comme dans les salles des marchés), et la fiabilité est aujourd'hui connue, tout comme le fait d'avoir remplacé 50 à 100 opérateurs par 1 ingénieur en charge de la maintenance du système. En matière de rentabilité, le système informatique a très tôt démontré qu'il avait une longueur d'avance, et l'IA ne fera "que" décupler ce potentiel ("décupler" est un terme imagé. En l'occurence, le gain sera plutôt exponentiel).

 

Pour beaucoup de sujets abordés par l'IA, il va se passer ce qu'il s'est passé pour le décodage du génome humain : là où l'on imaginait que ça prendrait 15 ans à l'aide de l'ordinateur, il n'aura fallu finalement que 3 ans par une fondation privée utilisant des moyens hautement robotisés pour l'accomplir.

Nous verrons cette même progression avec la traduction temps réel en langage naturel par exemple. Ça nos semble de la science fiction mais dans 8 ans, le système sera totalement au point avec les moyens actuels (moins si une percée est faite entretemps dans le domaine de l'IA, déjà relativement avancée sur ce sujet).

 

Le décalage demeurera certainement sur la "finition", la "justesse", ce petit truc en plus qui fait la différence. Mais pour couvrir la plupart des fonctions, ce je-ne-sais-quoi n'apporte pas de valeur ajoutée supplémentaire.

Un exemple actuel est l'arrivée de l'IA dans les cabinets d'avocat : elle permet notamment de faciliter grandement les recherches de jurisprudence dans la préparation des procès, entre autres. Et c'est effectivement déjà opérationnel, il ne s'agit pas là de tests en laboratoire. Et comme elle est capable de répondre aux questions en langage naturel, les interactions avec les clients sont également facilitées.

Modifié par TarpTent
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Au Japon ils bossent durent depuis des année pour remplacer une grande partie de l'aide a la personne, par des automate et de l'IA. Des automate pour les tache mécanique - au sens ou il faut interagir physiquement avec environnement - et de l'IA purement soft, pour le reste, notamment tout ce qui tourne autour de la conversation, le jeu, la réponse a des questions, la mise en œuvre de moyen déjà automatisé comme les élément domotique etc.

C'est le choix d'un pays refusant l'immigration, et a la démographie vieillissante ... d'autres préfèrent payer des mexicaines.

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Il y a 5 heures, Kiriyama a dit :

Certes, mais malgré tout l'IA parviendra-t-elle, dans des délais raisonnable, à avoir la même capacité d'adaptation que l'humain  ? Quid aussi en cas de panne informatique, de bugs, de piratage...

Le fait de déléguer aux IA ou à l'informatique n'a pas toujours été très rentable ni efficace et on fait toujours appel aux humains pour rattraper le coup.

En fait c'est le décalage entre les promesses des IA et la réalité qui m'interpelle;

 

Voir parmi les articles et vidéos relayés ci-dessus. Les fonctions que tu décris sont complémentaires à l'IA, elles lui permettent donc de travailler ou travaillent avec elle. Tout ce qui n'est pas complémentaire (un substitut) aura de fortes chances de se retrouver dans une concurrence féroce ingagnable.

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23 minutes ago, Chronos said:

 

Voir parmi les articles et vidéos relayés ci-dessus. Les fonctions que tu décris sont complémentaires à l'IA, elles lui permettent donc de travailler ou travaillent avec elle. Tout ce qui n'est pas complémentaire (un substitut) aura de fortes chances de se retrouver dans une concurrence féroce ingagnable.

Un exemple simple ... les robots qui écrivent et illustre les news ...

Pour faire cours ... on sait faire des "robots" journaliste ... du moins pour le journaliste de recopiage. Des robot arrivent à compiler les infos de différente source, pour produire un article et en trouver les illustration. Vu que ce genre de journalisme de recopiage est l'apanage d'une bonne partie de la presse ... le rôle des journalistes restant ne serait plus que l'arbitrage entre les news, en gros le choix éditorial de parlé de ci ou de ça.

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Il y a watson d'ibm qui arrive en europe,  au Japon il a pris 25% des emplois administratifs  dans les entreprises ou il a été déployé, c'est considérable.  

Démo interaction homme machine, watson est capable de comprendre le langage naturel, il integre le contexte et il traite comme le ferait un humain.Après ca, on peut comprendre qu'on est plus très loin.quelque soit le domaine.

 

Modifié par zx
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il y a 33 minutes, g4lly a dit :

Un exemple simple ... les robots qui écrivent et illustre les news ...

Pour faire cours ... on sait faire des "robots" journaliste ... du moins pour le journaliste de recopiage. Des robot arrivent à compiler les infos de différente source, pour produire un article et en trouver les illustration. Vu que ce genre de journalisme de recopiage est l'apanage d'une bonne partie de la presse ... le rôle des journalistes restant ne serait plus que l'arbitrage entre les news, en gros le choix éditorial de parlé de ci ou de ça.

C'est fascinant car d'un côté nous avons cette mise au ban de tout un tas de journalistes auteurs d'articles à clics et de l'autre un journaliste d'investigation disposera d'un excellent outil d'agrégation des données pour affiner ou confirmer des analyses plus poussées et donc produire un bon papier de recherche pour potentiellement moins cher.

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Moi je suis tranquille, y' a (50%) de mon boulot qui ne peut pas être fait par des machines/IA

Si on va vers des cours dématérialisés, partagés, en podcasts, m'étonnerait que de mon vivant on arrive à des IA capables de monter des protocoles de recherche

Les IA c'est bien quand les opérations se limitent à des décisions mathématiques mais tout n'est pas modélisable de façon satisfaisante par les algoritmes surtout quand la projection doit être faite sur le moyen/long terme

Ainsi les IA peuvent remplacer des traders, elles ne peuvent pas remplacer les managers et echelons supérieurs jusqu'aux CEO (cad ceux qui ont la responsabilité de developpement stratégique de l'évolution de l'entreprise)

C'est pour cela que la notion "les emplois les plus qualifiés sont les plus en danger". Certains emplois qualifiés se limitat à des décisions "binaires" ou modélisables mathématiquement ou necessitant des capacités de compilation d'information, oui

Les emplois d'extrapolation, d'analyse et décisionnels, non

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Citation

Si on va vers des cours dématérialisés, partagés, en podcasts, m'étonnerait que de mon vivant on arrive à des IA capables de monter des protocoles de recherche

Oui, on pourrait imaginer des cours dématérialisés online.

Mais est-ce que c'est productif ? Est-ce que les étudiants actuels (voire les élèves du secondaire) sont capables de travailler sans enseignant/professeur pour les guider ?

J'ai un fameux doute.

Et surtout, on fait quoi des gens qui perdent leur emploi ?

Modifié par Kiriyama
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Il y a 9 heures, Akhilleus a dit :

Moi je suis tranquille, y' a (50%) de mon boulot qui ne peut pas être fait par des machines/IA

Si on va vers des cours dématérialisés, partagés, en podcasts, m'étonnerait que de mon vivant on arrive à des IA capables de monter des protocoles de recherche

Les IA c'est bien quand les opérations se limitent à des décisions mathématiques mais tout n'est pas modélisable de façon satisfaisante par les algoritmes surtout quand la projection doit être faite sur le moyen/long terme

Ainsi les IA peuvent remplacer des traders, elles ne peuvent pas remplacer les managers et echelons supérieurs jusqu'aux CEO (cad ceux qui ont la responsabilité de developpement stratégique de l'évolution de l'entreprise)

C'est pour cela que la notion "les emplois les plus qualifiés sont les plus en danger". Certains emplois qualifiés se limitat à des décisions "binaires" ou modélisables mathématiquement ou necessitant des capacités de compilation d'information, oui

Les emplois d'extrapolation, d'analyse et décisionnels, non

 

On s'illusionne beaucoup là-dessus, et les IA vont nous surprendre rapidement sur ce sujet.

Ainsi, dès les années 2000, les IA ont démontrées qu'elles étaient capables de s'en sortir mieux que l'être humain dans des environnements pas seulement binaires, et pas uniquement régis par un algorithme mathématique. Une des dernières démonstrations dans le genre a été cette opposition organisée par l'armée américaine entre une IA, ALPHA, et des experts du combat aérien, dont un vétéran de l'USAF. Le résultat est sans appel, comme au jeu de Go : on s'est violemment ramassé face à elle.

https://www.developpez.com/actu/100639/Une-intelligence-artificielle-bat-des-experts-de-l-armee-de-l-air-americaine-dans-des-simulations-de-combats-aeriens/

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que la "démarche intellectuelle" que nous appliquons pour faire des analyses, des extrapolations, des tendances, une IA le fait aussi bien et plus vite, voire bien mieux dès lors qu'elle a les mêmes données que nous. Le big data est en cela le véritable cheval de troie de l'IA pour remplacer les postes de responsabilité intermédiaires, qu'il s'agisse d'optimiser sa masse salariale ou définir la meilleure entreprise à racheter pour réaliser sa croissance externe.

 

On pense vraiment que l'intuition est purement humaine : en réalité, nous ne faisons que faire émerger une conclusion d'un ensemble de signaux reçus et traités plus ou moins consciemment. Or ces signaux, ce sont juste des données, que nous mettons en relation avec notre compréhension de notre environnement à un instant T. Qu'il s'agisse de la tension détectée chez notre interlocuteur, d'un effondrement probable d'un concurrent ou de l'évolution à 5 ou 15 ans du marché de l'aviation civile, à aucun moment nous ne faisons de la divination : nous mettons simplement en avant la tendance qui nous semble la plus probable.

L'IA le fera juste mieux et plus vite, encore un fois. La seule raison qui fait que l'on sera plus méfiant, c'est qu'une IA ne permettra pas de dire "l'erreur est humaine" (ce qui absout n'importe quel être humain s'étant planté, et lui offrant une seconde chance). L'IA, elle, n'en aura pas, et elle sera jugée de facto incompétente dans un domaine si elle fait cette erreur (Ce qui bien évidemment serait une erreur de jugement de notre part, vu qu'on ne lui permettrait dès lors pas d'apprendre de ses erreurs, et donc d'acquérir de l'expérience).

 

Mais bref, il est très probable que tu ne sois effectivement pas toi-même concerné par les prochaines IA... n'en sois pas si sûr pour ceux plus jeunes de 15 ans que toi.

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le big data intègre des techniques qui sont des sous ensemble l'IA,  machine learning, deep learning, il y a  différents niveaux d'intelligences, reconnaître son chemin,  analyser une forme, voix , moteur de grammaire etc..

Le jeu de go, dit alphago est basé sur les réseaux de neurone, qui apprend par l'expérience et prendre une décision selon les algorithmes qu'on met derrière.

très adapter pour la reconnaissance de texte, d'image, de voix, de moteur de recherche ou de grammaire. le mécanisme est basé sur des matrices. imaginons que vous avez un mot "BONJOUR" à lire via un OCR,

l'ocr va stocker chaque lettre dans une matrice de point, chaque matrice est stockée sous forme d'un vecteur dans un tableau qu'on appelle un neurone ou "perceptron", l'apprentissage se fait rapidement (mode supervisé), ensuite il faut être capable de le restituer

et de le traiter par différent niveau d'algorithmes, mais c'est surtout un système de classification auquel on ne peut pas appliquer de règles définies au départ, comme  pour un arbre de décision ou autre mécanisme.

chaque element de chaque matrice est stockée sous forme de poids  entrée,sortie, avec une gestion de seuil,  une formule mathématique de recherche donne 0 ou 1 selon l'interprétation souhaitée, mais pas flexible,

ca a été mis longtemps de côté, mais le développement récent de nouvelle fonction mathématique ont permis d'ajouter un delta de tolérance sur les seuils et ca change beaucoup de chose.

si il est facile de traiter une image, un texte, c'est plus difficile de traiter des données et de raisonner sur ces données sur un plan  humain. Quand il y a un bug dans un réseau de neurone, il est très difficile de le mettre au point. son point fort, on peut partir d'une image très dégradée pour retrouver l'image d'origine dont elle est issue. et ca c'est très puissant dans le domaine de la reconnaissance faciale.

On verra dans l'avenir des machines capable d'interagir avec l'humain,  quand vous appellerez votre banque, quand vous recherchez un renseignement, pour passer des commandes simples (réservation, en ligne), 

on verra apparaitre des consoles interactive qui serviront de conseiller à une aide au diagnotisque ou à la décision. pour résumer de façon brusque, ca va remplacer les bons vieux automates vocaux qu'on connait, genre taper "1" le solde, tapez "2" contacter le conseiller, etc...

Exemple, on peut imaginer, un réseau de caméra capable de traiter en temps réel l'identification des personnes quand ils entrent dans une zone sensible et déclencher une arlerte, analyser les véhicules  ou les personnes dans ce véhicules quand ils arrive aux péages sur les autoroutes. des drones de surveillance qui signale des problèmes dans les villes ou des incendies.

L'IA doués de raisonnement humain, il est clair que ca viendra, mais pas demain, mais le secteur militaire travaille d'arrache pied dessus. C'est le rêve de l'homme de recréer une machine doué

de raisonnement.

 

Modifié par zx
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  • 3 weeks later...

Et quelle est la place de l'homme là-dedans. Certains se disent fascinés moi je suis effrayé.

Si nous n'avons plus rien à échanger, si dans chacune de nos activités l'IA ou la machine peut nous remplacer à quoi servons-nous et pourquoi aurions nous un travail ?

 

Le ‎31‎/‎01‎/‎2017 à 16:55, g4lly a dit :

Il ne s'agit pas de poste administratif, mais d'emplois tertiaires et/ou intellectuels.

Pendant un temps on voyait la menace du robot physique remplacant l'ouvrier. Or cette menace est faible, car la réalité physique du robot, rend son cout toujours tres significatif.

Pendant un temps on voyait l'IA comme incapable d'animer un robot, c'est toujours vrai.

Par contre on a longtemps omis l'IA faisant du travail intellectuel purement immatériel. Parce qu'intellectuellement ca aller a l'encontre du monde qu'on vendait.

En pratique comme expliqué plus haut dans la tres bonne interview de Bernard Stiegler, ce sont les emplois intellectuels qui vont disparaître remplacé par de IA informatique qui va traiter un gloubiboulga dématérialisé bien mieux que n'importe quel humain.

En gros ce sont des emploi de haut niveau qui vont disparaître ... et les emplois de manoeuvre sur les chantier de construction qui vont rester.

L'exemple typique c'est l'IA qui fait un diagnostique médical complexe ... prescrit des examen et un traitement ... demain ça sera banal.

Ce qui restera a l'homme ... une part de créativité, et de connaissance non encore intégré dans des IA ... le savoir formel ...

Tout est là http://www.culturemobile.net/system/files/pdf/culture_mobile_visions_bernard-stiegler.pdf

Vous avez aussi les auditions aux sénats de l'OPECST qui sont ultra intéressante ... et flippante.

Moi je ne crois pas au revenu universel dans le cas de l'avènement de l'IA. Je crois que c'est l'économie avec la valeur travail qui va disparaître. Trop de personnes d'un coup seront remplacées et l'humanités sera incapable d'absorber un tel choc.

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Nick Bostrom : « Le but ultime de l’intelligence artificielle doit être la disparition du travail »

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/030410790845-nick-bostrom-nick-bostrom-le-but-ultime-de-lintelligence-artificielle-doit-etre-la-disparition-du-travail-2097564.php#t1ZtBob5ZZfCY4h4.99

Philosophe et professeur à Oxford, Nick Bostrom est l’auteur de « Superintelligence », un essai alertant sur les risques d’une intelligence artificielle supérieure à l’homme. Dans un entretien aux « Echos », il estime cependant que les bénéfices de l’IA seront probablement supérieurs aux dangers.

Le mois dernier, un sondage mené auprès d'experts de l'intelligence artificielle affirmait qu'il faudrait au moins quarante-cinq ans pour que les ­machines puissent accomplir toutes les tâches aussi bien que les humains. Qu'avez-vous pensé de cette étude ?

Ce que l'on constate, c'est qu'il n'y a pas de consensus : certains chercheurs pensent que cela arrivera dans dix ans, d'autres que cela prendra plusieurs centaines d'années, ou que cela n'arrivera jamais. Il y a une distribution assez large des opinions, même chez les experts. Je pense que le véritable enseignement, c'est que personne ne sait vraiment quand l'intelligence artificielle dépassera celle des humains. Donc nous devons accepter cette incertitude.

A titre personnel, pensez-vous que la route sera encore longue ?

Je pense que nous n'en savons rien. Donc, nous devons considérer ce sujet à la fois sur un temps court et sur un temps long.

Qu'est-ce qui vous a poussé à vous pencher sur les questions ­éthiques posées par l'IA ?

Je crois que le problème est à la fois éthique et technique : si, un jour, vous réussissez à mettre au point un système bien plus intelligent que l'homme, comment garantir que, d'un point de vue technique, il fera réellement ce qu'il est censé faire ? Pendant longtemps, ce sujet a été négligé. Dès les premiers temps de l'intelligence artificielle, dans les années 1950, le but n'a pas seulement été de faire accomplir aux machines des tâches très précises, mais de reproduire la forme d'intelligence générale qui caractérise l'esprit humain. Pourtant, il y a eu étonnamment peu de réflexion sur ce qui se passerait si nous y parvenions vraiment.

Nick Bostrom à la conférence USI (Paris) le 19 juin 2017

Est-ce parce que les chercheurs estimaient qu'ils ne réussiraient jamais ?

On peut croire que les chercheurs pensaient que le but ne serait pas atteint, ou pas avant des centaines d'années. En réalité, les pionniers de l'IA étaient très optimistes, ils pensaient que cela ne prendrait qu'une dizaine d'années. Mais, malgré cela, ils ne s'exprimaient pas sur les conséquences...

En plus d'un demi-siècle d'existence, l'intelligence artificielle a connu plusieurs « hivers », ces périodes où les recherches se sont quasiment arrêtées parce que les espoirs du départ étaient déçus. Pensez-vous que le domaine est durablement sorti de l'hiver ?

Aujourd'hui, c'est plutôt le printemps ou l'été. Est-ce que cela sera suivi d'un nouvel hiver ? J'en doute, parce que les technologies actuelles d'IA sont suffisamment bonnes pour avoir déjà un nombre important d'applications. Je pense que le secteur continuera à attirer des investissements conséquents à cause des besoins pour les moteurs de recherche, la reconnaissance de la parole ou les voitures autonomes. Il y a beaucoup de cas où soit les applications commerciales existent déjà, soit elles existeront dans très peu de temps.

En septembre dernier, Google, ­Amazon, Facebook, IBM et Microsoft ont créé une organisation, ­Partnership on AI, dont le but est de s'assurer que les progrès de l'IA seront bénéfiques à l'humanité. ­L'institut que vous dirigez a rejoint ce partenariat au mois de mai. ­Pourquoi avoir attendu autant ?

A l'origine, il s'agit d'une initiative de ces grands groupes, qui se sont d'abord organisés pour travailler ensemble sur ces sujets. Ce n'est que dans un second temps qu'ils se sont ouverts à d'autres organisations. Mais nous discutons de ces sujets avec certains d'entre eux depuis plus longtemps.

Pensez-vous qu'un partenariat des entreprises qui investissent le plus dans l'IA soit un moyen ­approprié de garantir une utilisation éthique ?

Je pense que c'est une étape positive que l'industrie réfléchisse à ces sujets. Bien sûr, ce ne doit pas être le seul forum où l'humanité discute des implications de l'intelligence artificielle - les universités, les instituts, les gouvernements, les ONG doivent aussi s'en emparer.

Vos craintes sur la menace qu'une superintelligence ferait peser sur l'humanité ont été reprises par de nombreuses personnalités, dont Stephen Hawking. Vous considérez-vous comme un lanceur d'alerte ?

Non. En fait, je suis plutôt optimiste sur les bénéfices à attendre de l'intelligence artificielle. C'est vrai que beaucoup de pages de mon livre sont consacrées à ce qui pourrait tourner mal, mais c'est parce que nous avons besoin de comprendre de façon précise où se trouvent les dangers, afin de pouvoir les éviter. A moyen terme, les aspects positifs sont très nettement supérieurs. Et, à long terme, les deux scénarios, positifs ou négatifs, sont possibles.

A moyen terme, il y a cependant la crainte que les machines assurent de plus en plus de tâches jusqu'ici réservées aux humains, et que cela détruise de l'emploi. Est-ce un thème qui vous intéresse également ?

Je pense que le but ultime doit être la disparition totale du travail. Ce que nous voulons faire, c'est remplacer le besoin pour les humains de travailler, pas seulement grâce à l'intelligence artificielle mais grâce à l'automatisation dans son ensemble - si nous avons inventé la charrue, c'est pour arrêter de nous briser le dos.

Mais, aujourd'hui, l'IA est vue comme l'automatisation du cerveau, ce qui peut sembler effrayant pour des cols blancs. Personne ne veut avoir à se briser le dos pour vivre, mais un journaliste ou un philosophe n'ont pas forcément envie que des machines fassent le travail à leur place...

Je crois qu'il y a deux aspects. Si les machines peuvent se substituer au travail humain partout dans le monde, comment obtiendrons-nous un revenu ? Il y a un certain nombre de réponses à cette question : vous pouvez taxer les machines, vous pouvez y investir du capital qui croîtra rapidement durant la transition et générera une rente, vous pouvez recevoir des aides de l'Etat...

Le deuxième aspect concerne l'estime de soi. La dignité humaine est intimement liée au fait de subvenir à ses besoins, de gagner son pain. Je pense que c'est quelque chose qu'il faudra repenser dans ce monde futur où nous n'aurons plus besoin de travailler pour vivre. Je pense qu'il faudra repenser l'éducation, qui est conçue pour fabriquer des engrenages productifs de la machine économique. Peut-être que, dans le futur, il faudra former les gens à faire un usage de leurs loisirs qui ait un sens, à maîtriser l'art de la conversation, à avoir des hobbys qui rendent leur vie plus agréable.

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on en a un petit aperçu avec watson au japon, 20-25% de réduction des effectifs, les entreprises utilisent la technologie pour réduire leur masse salariale. au début ca va se passer comme ça, industrie, armée, administration,transport,services,etc.. ils se passeront des humains qui ne sont plus utile.

ce qui finira par poser un problème de société.

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Peut-être alors penser à un système de revenu universel (eh oui !) pour déjà assurer la stabilité sociale. Après, les humains "déclassés" peuvent très bien trouver d'autres activités non marchandes (bénévolat, associatif, sports, culture...).

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  • 2 weeks later...

 

L'intelligence artificielle pourrait faire grimper le PIB mondial d'ici 2030

http://www.latribune.fr/technos-medias/l-intelligence-artificielle-pourrait-faire-grimper-le-pib-mondial-d-ici-2030-743540.html

Le développement de l'intelligence artificielle permettait de "libérer du temps aux salariés pour se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée", explique dans un communiqué de presse Gaëtan Bodmer, associé chez PwC en charge de la transformation digital

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  • 2 weeks later...

Si ils commencent à parler d'implant bionique pour la banque, j'imagine meme pas les applications militaires, heureusement on en est loin quand on lit  l'article.

Selon le cabinet BCG, le secteur doit réinventer la banque de détail en combinant expertise humaine et puissance des données, ce qu’il appelle la « transformation bionique ».

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/robotique-ia-la-banque-du-futur-sera-t-elle-bionique-745047.html

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L'intelligence artificielle pourrait faire grimper le PIB mondial d'ici 2030

Le problème étant qu'il n'y a pas nécessairement de lien entre le PIB et la richesse de l'ensemble de la population.

La France doit avoir le 7e PIB mondial, mais un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté et au total le payait compterait (chiffres officiels) neuf millions de pauvres.

A lire et voir ici.

La question est de savoir qui profitera de cette manne d'un PIB en augmentation.

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