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Ne jamais faire appel à la police ou à la justice dans le cas d'agression : ils sont là pour punir et réprimer pas pour protéger.

Lorsque ma mère (fort âgée et malade) a été agressée à Toulon sa ville d'origine par un barbu fan de la burka je n'ai absolument pas fait appel aux forces de l'ordre, j'ai démonté ce salaud à coup de poing et de pied.

Pensez aux habitants d'Okinawa à qui les japonais avaient interdit de posséder des armes, ils ont utilisé des objets de la vie courante et en on fait des armes.

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Pour ma part, j'ai vu passer les deux cas, et des jugements assez bien balancés :

- peine de prison avec sursis pour un prof d'art martiaux dont l'intervention a provoqué un handicap définitif du délinquant alors que des possibilités de neutralisation plus mesurées existaient et étaient à sa portée - dont la mise en fuite une fois l'assaillant désarmé.

- relaxe pure et simple (à l'issue d'une procédure toujours éprouvante, c'est vrai) pour une défense d'autrui avec du matériel de cuisine, des séquelles permanentes (brulures) du délinquant, alors que de potentielles victimes étaient sous la menace directe d'une arme à feu - dont l'enquête montrera ensuite qu'elle était neutralisée.

Il est difficile de tirer une généralité, sachant que le principe veut que la loi soit interprétée selon les circonstances. Il n'existe pas d'automaticité, en droit. Les juges ont coutume de dire "donnez-moi les faits, je vous dirai le droit".

Je ne crois pas qu'il soit pertinent d'invoquer une "intention" ou une "peur" de la part de l'institution. C'est davantage l'idée qu'on s'en fait qui lui prête cette peur ou cette intention. L'institution en elle-même n'a pour seule intention que celle de se montrer juste, et que le coupable soit responsable de ses actes. Que le citoyen se comporte en cow-boy, et il sera coupable aussi, même s'il défend autrui. Qu'il se montre responsable, mesuré, qu'il pèse les risques pour lui comme pour autrui - l'autrui qu'il défend et l'autrui qui agresse celui qu'il défend - et il sera blanchi à l'issue de la procédure.

Il y aura toujours procédure, car il est normal que l'on se penche sur les actes qui ont des conséquences potentiellement dramatique, mais s'il prouve que sa réaction était la seule accessible ou la meilleure des options immédiatement disponibles, les juges n'ont pas d'état d'âme avec ça et la légitime défense.

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Je crains et c'est là une pure spéculation de ma part que les juges (et par là le pouvoir politique) veulent d'une population soumise, non violente.

Actuellement en Suisse se dessine une polémique sur la tentative du gouvernement (sur pression de l'UE bien sûr) de restreindre au max. la possession d'armes à feu alors que cela est en parfaite contradiction avec les coutumes et traditions de mon pays.

On nous ressort toujours quelques cas extrêmes pour justifier la chose alors que

- les terroristes disposent d'armes de guerre tirant en rafale, de grenades et d'explosifs.

- les braqueurs eux sont équipé du même genre d'armes plus parfois des lance-roquettes

- le tueur de Daillon (Valais/suisse) bien que repéré comme psychotique et à qui on avait confisqué ses flingues a pu s'en procurer (un mousqueton 31 arme ancienne à verrou)

Si Guillaume Tell se baladait aujourd'hui avec son arbalète il serait aussitôt arrêté (Quoi une arme longues ? avec des munitions en plus ? en prison direct et avec une expertise psychiatrique...

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il y a 49 minutes, Patrick a dit :

Et là on a un problème.
C'est à la personne en légitime défense de démontrer qu'elle était dans son bon droit?
Donc il y a présomption de culpabilité à son égard dans sa manière d'utiliser son droit à la légitime défense?
Pas de place pour la question du stress et autre?

Désolé mais j'assimile ça à une inversion des valeurs de la loi. Ce n'est pas à la personne qu'on admet être en légitime défense de démontrer qu'elle a bien agit.
Ce n'est pas non plus du domaine de "l'intime conviction" des juges qui n'a aucune valeur dans ces cas techniques.
C'est à des experts mandatés, avec expertise contradictoire au passage, qu'il faut confier ce genre de décisions.

Si les juges estiment que la personne en légitime défense n'avait pas à se défendre, ça devrait être aux juges de le prouver. Parce que c'est eux qui deviennent accusateurs dans un tel cas.

Tu déformes un peu mon propos, quand même.

On a un contrevenant A, qui menace d'attenter immédiatement à la vie de B. Qu'il le fasse ou non, il est suspect et les faits étant avérés sans ambigüité, il y aura peu de place pour une éventuelle présomption d'innocence.

On a un intervenant C qui attente à l'intégrité physique de A pour défendre B. La défense de B est une obligation - sinon il y a non assistance à personne en danger - mais le moyen de défense est laissé à son appréciation. Sauf qu'attenter à l'intégrité de A est au minimum un délit, voire un crime. La position de C est donc initialement celle d'un suspect et, si les faits sont aussi avérés (séquelles, voire de cujus, témoignages, preuves accablantes), sa culpabilité ne fera aucun doute. Mais c'est là que sa défense sera à même de prouver au tribunal que, même coupable, son action était légitime (d'où le nom de "légitime défense"). La relaxe ou le non-lieu sont prononcés lorsque, à l'étude des faits, il apparait que son choix était parmi les meilleurs (pas nécessairement le meilleur) pour protéger B, sur la base des informations disponibles à ce moment là et dans les circonstances de l'action (donc en tenant compte du stress, entre autres).

Cette démarche est une démarche de responsabilisation. Si C peut mettre A en fuite, c'est l'option à privilégier. Si C peut simplement extraire B de la menace de A sans interaction avec A, c'est la seconde option principale. Si C peut neutraliser temporairement A, le temps de se mettre à l'abri de de mettre B à l'abri aussi, c'est encore un choix valable. Si C neutralise A de manière invalidante ou mortelle, il est normal qu'il réponde de cet acte. Il lui faut juste établir que les trois alternatives précédentes n'étaient pas accessibles, dans les circonstances de l'action. Et il faut que l'action de C sur A ne soit pas démesurée par rapport à la menace de A sur B.

On n'admet pas la légitime défense a priori. C'est ce qui semble vous poser problème. On l'admet a posteriori, après étude des circonstances. Donc oui, il faut bien démontrer que l'on a agi raisonnablement bien (la perfection n'est pas exigée en la matière, sauf de personne détenant un pouvoir supérieur au simple quidam, tels que les agents des forces de l'ordre).

Il faut reconnaitre que, si B est victime de A, et peut ester en justice contre lui (ou le ministère public le peut en son nom), la situation est exactement la même pour A, victime de C. C est un justiciable lui aussi, suspect, accablé par des preuves dont il va devoir se défendre.

Les juges n'estiment pas que quelqu'un n'avait pas à se défendre. Jamais ! Ils établissent juste que la défense, inadaptée ou disproportionnée, cause un tort à la société qu'il convient de réparer civilement et de réprimer pénalement. Cela n'exonère en rien l'agresseur initial (s'il est toujours en capacité de répondre de ses actes) de ses responsabilités. Lui aussi devra en répondre civilement et pénalement ; c'est un dû à ses victimes.

Modifié par FATac
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Admette la légitime défense à postériori peut impliquer des frais juridiques massifs si le juge est peu enclin à ce genre de réaction, en Suisse on tente le plus souvent de faire payer de forts frais de justice à ceux qui sont acquités dans de genre d'action.

Devoir prendre un avocat à 300.- de l'heure pour justifier que j'ai du me défendre contre un (ou plusieurs) con armé de  couteau voire plus me dérange énormément.

 

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il y a 10 minutes, kalligator a dit :

Admette la légitime défense à postériori peut impliquer des frais juridiques massifs si le juge est peu enclin à ce genre de réaction, en Suisse on tente le plus souvent de faire payer de forts frais de justice à ceux qui sont acquités dans de genre d'action.

Devoir prendre un avocat à 300.- de l'heure pour justifier que j'ai du me défendre contre un (ou plusieurs) con armé de  couteau voire plus me dérange énormément.

Les frais sont judiciaires, pas juridiques. :wink:

En France, on a justement l'article 700 du code de procédure civile pour ce genre de chose. C'est notamment pratique pour limiter les procédures abusives.

Admettre la légitime défense a priori me pose un autre problème, celui d'une impunité d'un agresseur qui s'est senti menacé (à tort ou à raison). C'est pour cela qu'il est essentiel - en droit - d'examiner les circonstances, les faits, avant d'accorder le bénéfice de l'action légitime.

Il faut admettre que le binôme suspect/victime est à évaluer séparément pour chaque préjudice, et qu'un suspect qui a sa propre victime, peut être lui-même en situation de victime d'un défenseur à la légitimité excessive.

Modifié par FATac
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Le 22/10/2018 à 17:55, FATac a dit :

Sauf qu'il a eu de la chance, le branleur.

Il y aurait eu, dans le groupe alentour, un apprenti-héros, le jeune braqueur serait peut-être à l'hosto avec une paire de cervicales dans le sac et une grosse commotion cérébrale après s'être reçu un coup de chaise sur la nuque.

Et l'hypothétique frappeur à coup de chaises ne devrait pas être plus inquiété que ça : la légitime défense pourrait être invoquée sans problème. Une chaise comme arme par destination pour défendre autrui menacé d'une arme à feu (dont on ne sait pas forcément qu'elle est factice), c'est largement proportionné et ça autorise même à cogner fort (le premier coup, seulement). Par contre, il risquerait de devoir déménager rapidement ...

Oui de la chance !

Car il y a la version "apprenti-héros", avec des cervicale en vrac mais moi je propose la version force de l'ordre (police /gendarme/militaire),qui effectue une ronde autour de l'école et voient la scène par une fenêtre 

Et la c'est une balle dans la tété qu'il aurait pu avoir. Et la encore la légitime défense ,article L435-1, aurait je pense largement justifié la légitime défense.

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Il y a 5 heures, FATac a dit :

Tu déformes un peu mon propos, quand même.

On a un contrevenant A, qui menace d'attenter immédiatement à la vie de B. Qu'il le fasse ou non, il est suspect et les faits étant avérés sans ambigüité, il y aura peu de place pour une éventuelle présomption d'innocence.

On a un intervenant C qui attente à l'intégrité physique de A pour défendre B. La défense de B est une obligation - sinon il y a non assistance à personne en danger - mais le moyen de défense est laissé à son appréciation. Sauf qu'attenter à l'intégrité de A est au minimum un délit, voire un crime. La position de C est donc initialement celle d'un suspect et, si les faits sont aussi avérés (séquelles, voire de cujus, témoignages, preuves accablantes), sa culpabilité ne fera aucun doute. Mais c'est là que sa défense sera à même de prouver au tribunal que, même coupable, son action était légitime (d'où le nom de "légitime défense"). La relaxe ou le non-lieu sont prononcés lorsque, à l'étude des faits, il apparait que son choix était parmi les meilleurs (pas nécessairement le meilleur) pour protéger B, sur la base des informations disponibles à ce moment là et dans les circonstances de l'action (donc en tenant compte du stress, entre autres).

Cette démarche est une démarche de responsabilisation. Si C peut mettre A en fuite, c'est l'option à privilégier. Si C peut simplement extraire B de la menace de A sans interaction avec A, c'est la seconde option principale. Si C peut neutraliser temporairement A, le temps de se mettre à l'abri de de mettre B à l'abri aussi, c'est encore un choix valable. Si C neutralise A de manière invalidante ou mortelle, il est normal qu'il réponde de cet acte. Il lui faut juste établir que les trois alternatives précédentes n'étaient pas accessibles, dans les circonstances de l'action. Et il faut que l'action de C sur A ne soit pas démesurée par rapport à la menace de A sur B.

On n'admet pas la légitime défense a priori. C'est ce qui semble vous poser problème. On l'admet a posteriori, après étude des circonstances. Donc oui, il faut bien démontrer que l'on a agi raisonnablement bien (la perfection n'est pas exigée en la matière, sauf de personne détenant un pouvoir supérieur au simple quidam, tels que les agents des forces de l'ordre).

Il faut reconnaitre que, si B est victime de A, et peut ester en justice contre lui (ou le ministère public le peut en son nom), la situation est exactement la même pour A, victime de C. C est un justiciable lui aussi, suspect, accablé par des preuves dont il va devoir se défendre.

Les juges n'estiment pas que quelqu'un n'avait pas à se défendre. Jamais ! Ils établissent juste que la défense, inadaptée ou disproportionnée, cause un tort à la société qu'il convient de réparer civilement et de réprimer pénalement. Cela n'exonère en rien l'agresseur initial (s'il est toujours en capacité de répondre de ses actes) de ses responsabilités. Lui aussi devra en répondre civilement et pénalement ; c'est un dû à ses victimes.

Appréciation de la nature disproportionné ou pas de la riposte qui reste suspendu aux préjugés des juges en la matière, et il faut le dire franchement, beaucoup ont une vision irréaliste de ce qu'implique l'emploi de la violence.

 

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à l’instant, FATac a dit :

- peine de prison avec sursis pour un prof d'art martiaux dont l'intervention a provoqué un handicap définitif du délinquant alors que des possibilités de neutralisation plus mesurées existaient et étaient à sa portée - dont la mise en fuite une fois l'assaillant désarmé.

Je pense plus au mythe du maitre en art martiaux qui est capable de neutraliser sans causer de dommage qui a guidé le jugement. A la base, les arts martiaux sont des arts de la guerre conçues pour détruire....

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Ce qui veut bien dire que le juge qui a jugé n'y connaissait rien. Quand tu es dans un combat de rue où ta vie est en jeu, tu cherches par réflexe à neutraliser de façon sûre l'adversaire et à éviter de lui permettre de contre-attaquer.

S'il y a bien un "service public" qui a grand besoin d'une remise en état et à être raccroché à la réalité, c'est bien la magistrature. 

Modifié par Kiriyama
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il y a 1 minute, FATac a dit :

 

Pour connaître un peu le cas, le prof en question ayant été l'entraineur d'un de mes amis - qui s'est alors intéressée à l'affaire - on est bien loin de ce que vous évoquez.

Un premier coup a désarmé l'assaillant (couteau, retrouvé ultérieurement par les policiers). Le juge a estimé que la légitime défense était établie (tentative de viol sous la menace d'une arme) malgré le caractère temporairement invalidant de l'intervention avec un poignet cassé.

Le juge a aussi retenu positivement l'interposition du prof, entre l'assaillant et sa victime, pour faire écran une fois l'attaquant désarmé.

C'est ensuite que ça s'est gâté ... l'action s'étant refroidie, le prof a voulu empêcher la fuite de l'assaillant en le projetant au sol, et pour faire bonne mesure, lui a savaté la tronche, provoquant un hématome oculaire ayant entrainé une perte définitive de 40% de la vision d'un oeil.

C'est là qu'il faut en revenir aux principes de droit.

L'immobilisation au sol a été retenue comme excessive car l'assaillant ne présentait plus de danger immédiat et aurait pu être appréhendé, sur son signalement, par un équipage proche - la police avait été prévenue par des témoins. Néanmoins, le prof n'a pas été inquiété sur ce point. Il lui a juste été rappelé que son intervention initiale, indispensable, était terminée dès que le danger immédiat était levé. Les autorités de police et de justice devaient alors prendre le relai.

Par contre, les coups de pieds dans la tête de l'assaillant ont, eux, été considérés comme un acte échappant totalement à la légitime défense. Aucune condition n'était plus en place pour permettre leur classement dans cette exception :

  • quelle est l'atteinte à une personne ? L'agresseur est immobilisé au sol
  • où est le caractère immédiat de la défense ? Ces coups ne sont plus concomitants à l'agression
  • est-ce proportionné à la menace ? La menace est levée à ce moment
  • le recours à la violence est-il le seul moyen de défense ? La menace étant levée, ne rien faire de plus était une défense suffisante

Les juges s'y connaissaient suffisamment pour que les actes soient qualifiés de coups et blessures volontaires (ayant entrainé une infirmité permanente), passibles d'un maximum de 10 ans de prison, et de 150 000 € d'amende. Mais la peine requise a été de 6 mois avec sursis et 1500 € d'amende, au vu des circonstances, et parce que l'action faisait suite à un cas de légitime défense avéré.

Mais au civil, l'infirmité permanente de l'agresseur a dû être indemnisée ... C'est moche de se dire que le "sauveur" paye l'agresseur, mais encore une fois, les juges ont fait preuve de mesure (je n'ai plus accès au montant, mais il était supportable pour un éducateur associatif payé pas beaucoup plus que le SMIC). Il y a eu préjudice, il y a responsabilité, la justice ne peut pas passer dessus - la légitime défense est une exception de responsabilité, mais elle exige que les 4 conditions ci dessus soient remplies.

 

Et s'il y a bien un "service public" qui est confronté quotidiennement à tout ce que notre société peut générer de misère humaine, de désarroi, et sur lequel porte une grande pression liée à des attentes élevées, c'est bien la justice (dont fait partie la magistrature). La réalité, ils sont en plein dedans, tous les jours, tout le temps, et ils ne sont pas déconnectés de ce quotidien. Ce n'est pas parce que certaines décision nous échappent qu'elles sont injustes. Elles suivent des règles, et c'est à celles-ci qu'il faut s'intéresser, bien plus qu'aux conclusions qui en sont tirées.

Essayez de vous mettre au droit, juste un peu, pour la culture ... les débuts sont imbitables, mais quand on commence à poser et à admettre deux ou trois principes simples, tout s'éclaire et c'est un champ d'études passionnant qui s'ouvre à vous. Et les issues des affaires qui font parler (à peine 1% des procédures) paraissent, d'un coup, bien plus claires.

je suis désolé de ne pas pouvoir mettre + 100 mais ton explication est tres claire.

je plussoye !!!!

 

pour le coup de savate, je dirai que c'est de la violence gratuite : le mec est immobilisé (ou identifiable, entre le signalement et l'adn relevable sur le couteau) ; l'interpellation immédiate est un plus, mais pas à n'importe quel prix.

Faut pas confondre Justice et vengeance.

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@FATac merci beaucoup pour ton explication, je pense que j'évoquerais ce cas avec mes élèves lors de notre prochain cours de self défense car il illustre EXACTEMENT ce que j'essaie de leur expliquer. Une fois l'agression finie, il faut se mettre à l'abris et prévenir les FdO.

Au passage il faut définir self-défense (ou défense pour autrui), ça vaut ce que ça vaut, mais ma définition est la suivante

"Self défense : Ensemble des moyens et techniques, permettant de se sortir d'une situation chaotique potentiellement dangereuse sans avoir besoin d'une assistance médicale d'urgence"

Il y a 1 heure, prof.566 a dit :

Après Christophe, faut voir "dans le feu de l'action".

Justement, dans l'explication de Fatac, le feu de l'action est passé lorsque les coups invalidant sont portés, c'est pour ça qu'il y a eu condamnation. Le problème c'est réussir à se contenir suffisamment et à rester lucide pour identifier qu'il n'y a plus de danger.

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Et pourtant tu es un homme, même dans des combats de MMA ou boxe. Tu en as qui ne s'arrete pas.

Et de plus étant un pratiquant de karaté, c'est un geste normal de frapper au quelqu'un au sol....Pour s'assurer de ne pas avoir de round 2.

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Il y a 7 heures, prof.566 a dit :

Après Christophe, faut voir "dans le feu de l'action".

pas faux, mais, si tu as, comme auteur du coup de pied de trop, un gars qui n'est pas un prof de sport de combat mais un peintre, un bureaucrate, (un gars qui n'est pas entrainé à garder son sang froid), la vision peut etre différente pour le magistrat.

 

tout ceci s'apprécie au calme dans le bureau du procureur (poursuite ou pas, légitime défense ou pas)

 

j'en sais quelque chose pour avoir eu la main lourde................................................... volontairement, quelques fois (le mec qui se prend une tartouille appuyée s'en rappellera plus longtemps que si je lui transmets mes civilités et que je remue l'index droit en lui disant "c'est pas bien, faut plus le refaire".

 

apres, quand le mec prend une claque avec le revolver (à l'époque) et qu'il a le barillet en relief sur la gueule, faut trouver la bonne esplikation (l'a glissé, chef !!!! si, si, il est tombé et je l'ai retenu avec mon calibre, pour ne pas qu'il se blesse sur le sol, chef !!!! Ah, vous m'croyez pas, chef ??? j'chuis déçu)

 

et il n'y a pas eu que ce coup là, p'tete pour ça qu'il fallait que j'ai beaucoup d'imagination

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Il y a 3 heures, kotai a dit :

Et pourtant tu es un homme, même dans des combats de MMA ou boxe. Tu en as qui ne s'arrete pas.

Et de plus étant un pratiquant de karaté, c'est un geste normal de frapper au quelqu'un au sol....Pour s'assurer de ne pas avoir de round 2.

Et c'est pour ça qu'il est PRIMORDIAL de faire la différence entre art martial, dédié au champs de bataille, et self défense. Mon maître de Silat, un malaisien, nous disait "Silat c'est pas la rue parce que Silat c'est la mort". C'est pour ça aussi que dans les cours que nous faisons dans mon club on a des séances de self défense où on peut implémenter ce qu'on a appris avec l'art martial MAIS la finalité est de quitter les lieux (on franchit la porte du dojo ou plus simplement on sort d'une zone prévue) dès qu'on a géré la menace.

Et on précise toujours quand on fait l'art martial "là je le fini avec un coup à la tempe... qui sera une poussette à l'épaule en self".

Modifié par RugbyGoth
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Citation

 

Nice : le recours aux maîtres-chiens d'une société privée provoque la colère des policiers

La police municipale de Nice s'inquiète de la "privatisation" des forces de l'ordre de la ville.

Nice est-elle en train de privatiser sa police ? C'est ce que redoute un syndicat de policiers qui attaque l'autorisation donnée par la préfecture des Alpes-Maritimes à la Ville de déployer dans les rues des maîtres-chiens d'une société privée, a annoncé son président, vendredi 26 octobre. Selon Nice Matin, des équipes ont déjà été déployées, notamment pour réduire les incivilités.

.....

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/la-presence-de-maitres-chiens-dans-les-rues-de-nice-provoque-la-colere-des-policiers_3004821.html#xtor=RSS-3-[lestitres]

 

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Je me demande si il ne faudrait pas qu'on fasse un code de la route des réseaux sociaux pour imposer les comportements pour éviter les appels à la haine, des affabulations de toute sorte,  l'harcèlement.

Je pense qu'il faudrait mettre en place des super modérateurs assermentés qui sortiraient la machine à cash et à baffe,  à chaque fois qu'il y a une violation de ce code après que la personne soit clairement identifier; car derrière un compte, il y a une ip, derrière une carte cb et derrière un individu. Si l 'état à besoin de sous, il y a de quoi faire.

«Purge» contre les policiers: l'auteur de l'appel placé en garde à vue

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/10/29/01016-20181029ARTFIG00081-essonne-appel-a-la-purge-contre-les-policiers-le-ministre-de-l-interieur-saisi.php

Modifié par zx
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Techniquement, il existe déjà des lois contre les appels aux meurtres, à l'agression et à tout ce qui est diffamation et calomnie. En soi, il suffit d'appliquer réellement les lois et sanctions prévues à cet effet plutôt que de créer de nouvelles lois. Par contre, une police chargée de surveiller les réseaux sociaux et l'internet ne serait pas une mauvaise chose, en effet. 

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https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/seine-saint-denis-un-lance-roquette-antichar-decouvert-a-noisy-le-sec-7795407597

Je trouve ce genre d'information parfaitement anxiogène.

"Un RPG18 sans munition mais en parfait état de fonctionnement "cela me parait plutôt étrange et plus proche d'un déchet de tir non ....? 

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