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Ukraine 3


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Il y a 2 heures , Imparator said:

Des milliers de famille Meskhètes d'Ukraine sont attendus en Turquie, ils seront installés dans les régions du sud-est de la Turquie. Le gouvernement construit des maisons pour les accueillir. La nationalité turque leur sera accordée à leur arrivée en territoire turc.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Meskh%C3%A8tes

Les Turcs Meskhètes (en géorgien : თურქი მესხები) constituent un groupe ethnique diverse de religion musulmane avec une majorité sunnite et une minorité chiite. Ils seraient environ 300 000 (pas de données précises disponibles) dispersés dans des pays de l'ancienne URSS. Ils parlent un dialecte turc anatolien, et sont aussi majoritairement russophones. Quelques Turcs Meskhètes âgés parlent encore le géorgien.

C'est fou comme les minorités, surtout russophones, se voient un avenir radieux dans la "nouvelle Ukraine", "pro-Europe", "démocratique" de messieurs Iatseniouk & co.

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il y a 42 minutes, Urgan said:

Idem pour les Tatars de Crimée... :rolleyes:

C'est le contraire : les groupes nationalistes tatars à l'origine du blocus sont farouchement opposés à l'annexion russe de la Crimée et se sentent à l'aise dans la nouvelle Ukraine anti-russe qui leur passe tous leurs caprices.

Mais il faut faire attention à la représentativité de ces groupes.

D'autres groupes dont la représentativité n'est pas non plus établie, se plaisent à s'afficher aux côtés de Poutine dans le cadre d'une Crimée russe annexée :

Sur 22/8/2015 at 12:40 , Wallaby said:

http://en.kremlin.ru/events/president/transcripts/50140 (17 août 2015)

S'agissant des Tatars, Vladimir Poutine apparemment s'oppose à leur reconnaître un statut d'aborigènes, comme les Amérindiens au Canada ou les Lapons en Suède :

http://en.kremlin.ru/events/president/transcripts/50140 (17 août 2015)

Par exemple, il y avait il y a peu une discussion sur les autochtones de cette région. Et si en réalité c'étaient les Grecs, ou si c'étaient les Hazara ? Qui sait quelles étaient les frontières d'un État particulier ou d'un khanat à l'époque ? Réalisez-vous jusqu'à quelle profondeur on peut se plonger ? Cela impliquerait des fouilles sans fin dans l'histoire, sans utilisation pratique. Ce qui est possible en pratique, c'est de s'asseoir autour d'une tasse de thé et de commencer à discuter des affaires actuelles, comment faire bouger les choses, comment créer les conditions favorables pour que nos enfants vivent heureux ensemble.

S'agissant des droits linguistiques des Tatars, Vladimir Poutine donne la parole au vice-président de la République du Tatarstan (ce sont les autres Tatars, dans le bassin de la Volga à l'Est de Moscou) :

Rustam Minnihkanov : Oui, je peux confirmer que nous étudions notre langue. Nous avons deux langues officielles - le russe et le tatar, et elles sont enseignées dans toutes les écoles. Mais pour prendre en compte les circonstances spécifiques, nous avons des écoles où tout est en tatar, des des écoles avec plus de cours dans une langue. Dans l'ensemble, il y a cependant un programme pour les enfants de langue maternelle tatare, et un programme simplifié pour les Russes ou les membres des autres groupes ethniques, qui leur enseigne les bases pour communiquer aujourd'hui. Ce système fonctionne. Nous pourrions partager notre expérience.

Donc il y a peut-être une volonté de séduire les Tatars de Crimée en leur donnant peut-être plus que ce qu'ils avaient jusqu'à présent. On peut dresser un état de l'enseignement du tatar actuellement grâce au rapport de janvier 2014 du Conseil de l'Europe sur les langues en Ukraine dont j'avais donné l'adresse ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/18223-ukraine/page-45#entry743005

Donc beaucoup de choses sont faites, mais il reste des marges d'amélioration.

On trouve encore plein d'autres choses dans cette rencontre Poutine-minorités ethnique de Crimée, par exemple une responsable tatare qui fait les louanges de Poutine ou son administration pour avoir restauré la mosquée de Bakhchisarai, ou d'avoir organisé des camps de vacances pour les enfants criméens au Tatarstan.

Sur le problème du rapatriement des tatars de Crimée, Poutine ne semble pas répondre à la proposition de rapatrier 1500 à 2000 volontaires par an, sur un total de 35000 volontaires, ce qui prendrait 6 ou 7 ans.

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il y a 41 minutes, Wallaby said:
Il y a 1 heure , Urgan said:

Idem pour les Tatars de Crimée... :rolleyes:

C'est le contraire : les groupes nationalistes tatars à l'origine du blocus sont farouchement opposés à l'annexion russe de la Crimée et se sentent à l'aise dans la nouvelle Ukraine anti-russe qui leur passe tous leurs caprices.

Mais il faut faire attention à la représentativité de ces groupes.

Le idem c'était pour dire que tout ne baigne pas non plus pour les turcophones (y compris bilingues) néo-Russes de Crimée, comme ceux (du reste ou pas) de l'Ukraine. Dans le lien que j'ai mis il est question de 10 000 à 20 000 Tatars qui ont fui après l'annexion (je ne sais pas comment ce chiffre est obtenu).

En bref les turcophones des deux cotés palissent de la situation, hors alliances de circonstances (les groupes nationalistes tatars se sentent surement à l'aise tant que les ultra-nationalistes Ukrainiens ne peuvent pas appliquer leur programme ... après ca risque de changer).

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Les accords de Minsk sont étendus à 2016 selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, le volet politique ayant pris du retard : 

http://www.europe1.fr/international/lapplication-des-accords-de-minsk-etendue-a-2016-2640931

Spoiler

La Russie a annoncé jeudi la prolongation de la mise en œuvre des accords de Minsk 2 visant à mettre fin au conflit ukrainien.

"Il est d'ores et déjà acquis que les accords vont être étendus." Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine, cité par l'agence de presse RIA, a annoncé jeudi l'extension des accords de Minsk 2. Conclus en février dernier dans la capitale biélorusse après une médiation de l'Allemagne et de la France, ces accords visent à mettre fin au conflit opposant la Russie et l'Ukraine.
Ils ont permis l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre forces ukrainiennes et rebelles séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, bien que celui-ci ne soit pas parfaitement respecté. Le volet politique des accords - dont l'octroi d'une autonomie accrue au Donbass et la tenue d'élections - a en revanche pris du retard, ce qui a convaincu l'Union européenne de reconduire pour six mois, à compter de début janvier, ses sanctions économiques contre la Russie.

 

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L'ambassadeur de Pologne - je parlais de lui dans mon précédent post dans le fil Pologne - dit des choses intéressantes sur la Crimée :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/14-15/c1415076.asp (16 septembre 2015)

Audition de son Excellence M. Andrzej Byrt, ambassadeur de la République de Pologne en France :

Ce que les Russes ont fait en Ukraine est dramatique. Pourtant, ils auraient pu s’inspirer de la manière dont la France et l’Allemagne ont réglé la question de la Sarre : les deux pays ont décidé d’organiser un référendum sous leur autorité conjointe en présence d’observateurs internationaux et en ont accepté le verdict.

Cela coïncide avec ce que disait Jack Mattlock (lui aussi un diplomate, ancien ambassadeur des USA en URSS) :

Le 28 août 2014 Wallaby a écrit :

Citation

http://perspectives.carnegie.org/us-russia/wp-content/uploads/2014/08/Ukraine-Cool-the-Rhetoric-Focus-on-the-Outcome.pdf (27 août 2014)

Sur la Crimée :

Il pourrait à terme être possible de permettre à la fois à l'Ukraine et à la Russie de sauver la face en les mettant d'accord sur un référendum sous l'égide de l'OSCE au terme d'une période convenue d'administration russe.

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Il y a 16 heures , Wallaby said:

L'ambassadeur de Pologne - je parlais de lui dans mon précédent post dans le fil Pologne - dit des choses intéressantes sur la Crimée :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/14-15/c1415076.asp (16 septembre 2015)

Audition de son Excellence M. Andrzej Byrt, ambassadeur de la République de Pologne en France :

Ce que les Russes ont fait en Ukraine est dramatique. Pourtant, ils auraient pu s’inspirer de la manière dont la France et l’Allemagne ont réglé la question de la Sarre : les deux pays ont décidé d’organiser un référendum sous leur autorité conjointe en présence d’observateurs internationaux et en ont accepté le verdict.

L'idée d'organiser en Crimée un référendum approuvé par les deux pays concernés est séduisante sur le papier, mais je ne lui vois pas d'application pratique.

Avant le coup d'Etat en Ukraine, et même Yanoukovitch étant président, pourquoi l'Ukraine l'aurait-elle acceptée ? De plus, ce temps est passé.

Après l'organisation forcée d'un référendum en Crimée, et les Criméens ayant décidé de rejoindre la Fédération de Russie, pourquoi la Russie remettrait-elle ce résultat en cause ? Non seulement elle n'y aurait aucun intérêt, mais surtout ce serait se déjuger et refuser ce qu'ont déjà exprimé les habitants de Crimée.

La Crimée est désormais russe, et le restera à terme indéterminé. De même que le Kosovo n'est plus serbe. Et que le nord de Chypre échappe à son gouvernement et continuera de le faire sans terme prévisible. Et que Jérusalem restera israélienne à terme indéterminé.

Tous ces cas sont différents, mais leur point commun est qu'un état de fait mis en place de manière contestable du point de vue du strict droit international est devenu un état des choses stable, qui ne pourrait être changé que par une guerre, et une guerre dont le succès serait extrêmement douteux... l'Ukraine ne va pas vaincre la Russie, ni la Serbie vaincre l'OTAN, ni Chypre vaincre la Turquie, ni la Palestine vaincre Israël.

Autant en prendre son parti.

 

 

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Ce pourrait être pour la Russie un moyen de lever les sanctions et de la ver son image auprès de l'occident. Mais je n'y crois guère si les résultats risque de favoriser la Russie les Ukrainiens refuserons de négocier et inversement.

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Il y a 5 heures , nemo said:

Ce pourrait être pour la Russie un moyen de lever les sanctions et de la ver son image auprès de l'occident. Mais je n'y crois guère si les résultats risque de favoriser la Russie les Ukrainiens refuserons de négocier et inversement.

Pourquoi la Russie ferait elle ça ?

On lui reprochera toujours quelque chose, fondé ou pas. Et même lorsqu'elle est "agressée", c'est de sa faute et c'est encore elle la méchante...

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Il y a 8 heures , nemo said:

Ce pourrait être pour la Russie un moyen de lever les sanctions et de la ver son image auprès de l'occident. Mais je n'y crois guère si les résultats risque de favoriser la Russie les Ukrainiens refuserons de négocier et inversement.

Ce qui reviendrait à un aveu de culpabilité de la part de la Russie et une défaite politique et morale devant l'UE et même les États-Unis. Inenvisageable.

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il y a 6 minutes, true_cricket said:

Ils pourraient faire cela pour le Donbass. Histoire de faire taire les critiques internationales, pour une fois.

Dans ce cas pourquoi s'arrêter au Dombass et ne pas aussi proposer ce genre de referendum à la région d'Odessa ?? Vu le résultat des dernières élections, ils ne prennent pas beaucoup de risques. En  plus ce serait une bonne occasion de choper le gouverneur et de le remettre enfin au Géorgien vu que l'Ukraine a décidé de ne pas respecté le mandat d'arrêt international...

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http://www.counterpunch.org/2015/09/10/another-flawed-and-biased-report-on-ukraine-by-the-un-human-rights-office/ (10 septembre 2015)

Le rapport de l'ONU sur les droits de l'homme en Ukraine du 16 mai au 15 août 2015 présenterait un biais favorable au régime. L'article cite un commentaire d'Ivan Katchanovski de l'université d'Ottawa, pour qui le dossier de l'enquête sur le massacre de Maidan est sujet à une déformation des faits. Ce même universtaire est assez remonté contre ce qu'il appelle le "film de propagande" pro-Kiev "Winter on Fire: Ukraine’s Fight for Freedom".

Ivan Katchnanovski a présenté un article sur le massacre de Maidan à la conférence annuelle de l'American Political Science Association du 3 au 6 septembre 2015, qui est disponible ici : http://newcoldwar.org/wp-content/uploads/2015/09/Katchanovski-Snipers-Massacre-Maidan-Sept-2015.pdf (79 pages).

Il met en avant certains témoignages accréditant la thèse que des tirs provenaient de l'hôtel Ukraina situé dans le dos des protestataires.

Modifié par Wallaby
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http://www.nytimes.com/2015/10/09/movies/winter-on-fire-the-view-from-the-trenches-of-a-political-uprising.html (9 octobre 2015)

Winter on Fire: Ukraine’s Fight for Freedom est un film :

"viscéralement partisan, œuvre de plaidoirie passionnée plutôt que d'analyse politique", manque de "détachement journalistique".

Il y a des limites à cette approche documentaire, tout comme il y a des limites au style de militantisme politique qu'il décrit. Les soulèvements de masse des années récentes [partout dans le monde] ont produit des résultats ambigus - et parfois désastreux - , et la transition des foules et des slogans vers les mesures et procédures politiques est minée par les compromis et les déceptions.

 

 

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il y a 55 minutes, Wallaby said:

http://www.nytimes.com/2015/10/09/movies/winter-on-fire-the-view-from-the-trenches-of-a-political-uprising.html (9 octobre 2015)

Winter on Fire: Ukraine’s Fight for Freedom est un film :

"viscéralement partisan, œuvre de plaidoirie passionnée plutôt que d'analyse politique", manque de "détachement journalistique".

Il y a des limites à cette approche documentaire, tout comme il y a des limites au style de militantisme politique qu'il décrit. Les soulèvements de masse des années récentes [partout dans le monde] ont produit des résultats ambigus - et parfois désastreux - , et la transition des foules et des slogans vers les mesures et procédures politiques est minée par les compromis et les déceptions.

 

 

Pour l'avoir regardé je ne peux que confirmé, du story-telling du début à la fin avec un parti pris et sans aucun apport au niveau des faits.

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Citation

 

Une cyberattaque a provoqué une coupure d'électricité en Ukraine, une première dans le monde

Un piratage informatique visant le réseau électrique ukrainien a provoqué une importante coupure d'électricité dans l'ouest de l'Ukraine fin décembre, ont indiqué mardi à l'AFP la société de sécurité informatique ESET et plusieurs sources locales.

"C'est une première mondiale", ont affirmé les équipes d'ESET France.

"Le virus a été implanté grâce à une importante campagne de +phishing+ ("hameçonnage", ndlr) contenant un document Excel infecté", a expliqué ESET, qui a détecté l'attaque alors que ses équipes surveillaient le virus depuis plusieurs mois. (...)

 

Suite: http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Une-cyberattaque-a-provoque-une-coupure-d-electricite-en-Ukraine-une-premiere-dans-le-monde-2016-01-05-1400267

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http://www.cnbc.com/2016/01/06/coca-cola-angers-ukraine-russia-over-crimea-map-blunder.html (6 janvier 2016)

Coca Cola se met à dos tour à tour les Russes d'abord en utilisant une carte de Russie sans la Crimée, puis les Ukrainiens et le Département d'État des États-Unis en rajoutant la Crimée sur cette carte.

Modifié par Wallaby
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Le 25/10/2015à20:25, Wallaby a dit :

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/25/2204416-ukraine-elections-locales-cruciales-pour-le-president-prooccidental.html (25 octobre 2015)

Les élections municipales ont été annulées au dernier moment à Marioupol, dans un contexte où "les prorusses faisaient course en tête".

http://uatoday.tv/news/mariupol-elections-independent-becomes-mayor-opposition-wins-council-545946.html (2 décembre 2015)

Un "indépendant" [1] est élu maire de Marioupol. Le bloc d'opposition obtient une majorité écrasante : 45 sur 54 sièges.

[1] Vadym Boichenko, ancien directeur des ressources humaines de Metinvest et "largement perçu comme l'homme d'Akhmetov" : http://www.rferl.org/content/ukraine-mariupol-local-elections-little-hope-of-change/27322884.html

https://blogs.mediapart.fr/gabas/blog/100116/en-ukraine-le-wolfsangel-inverse-est-toujours-la (20 décembre 2015)

Marioupol : selon les organisateurs de la « Marche des Braves », 5000 activistes ultranationalistes ont défilé dans le centre-ville, encadrés par des miliciens du bataillon Azov et leur "Wolfsangel" inversée (...). Le défilé s'est terminé Place de la Liberté (sic), où vient d'être érigé, en lieu et place de la statue de Lénine, un monument à la gloire de Siatovlav Ier.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/pages-europe/pe000001-l-ukraine-face-a-ses-demons-politiques-et-securitaires-par-mathieu-boulegue/article (2 décembre 2015)

De tonalité générale antirusse (relevant que les Républiques Populaires du Donbass sont "maintenues artificiellement en vie et stimulées de l’extérieur par Moscou" sans reconnaître que symétriquement Kiev est maintenu artificiellement en vie par Washington), pro-américaine et par atlantisme, anti-franco-allemande ("Face à l’inaction diplomatique européenne provoquée par les blocages répétés entre Kiev et Moscou, les États-Unis et la Russie auraient décidé en 2015 de prendre les choses en mains"), cet article n'en constitue pas moins une utile récapitulation de l'année 2015.

L'État décevant du pays empêche notamment l'article de prendre un ton naïvement pro-Kiev, et conduit l'auteur à prophétiser l'éviction prochaine de Iatseniouk.

Modifié par Wallaby
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Article de Bellingcat sur le déploiement de l'unité russe 08274 (200ème Brigade d'Infanterie Motorisée) en Ukraine durant l'été et l'automne 2014.

https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2016/01/16/russias-200th-motorized-infantry-brigade-in-the-donbass/

Citation

Below is an English translation of the post (translated by Aric Toler), which concerns the direct open source evidence regarding the participation of the 200th Separate Motorized Infantry Brigade (military unit 08274) in the conflict in eastern Ukraine in the summer and autumn of 2014. The primary evidence for this, as presented below by Askai, is that the military equipment photographed and captured in video footage near Luhansk in 2014 were returned to their base in Russia in 2015, with the changed identifying features (yellow numbers, triangles) unchanged since their time in the Donbass.[...]

 

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http://www.theguardian.com/world/2016/jan/04/ukrainians-say-farewell-to-soviet-champagne-as-decommunisation-law-takes-hold (4 janvier 2016)

Une liste de 108 villes et villages devant changer de nom après référendum, en application de la loi de désoviétisation a été approuvée par la Rada. C'est le cas d'Artemovsk (ville du camarade Artem) qui devrait reprendre son nom prérévolutionnaire de Bakhmut.

http://www.theguardian.com/world/2015/dec/24/ukrainian-holiday-tradition-soviet-film-irony-of-fate-faces-ban (24 décembre 2015)

Un reportage en Crimée, qui présente des voix politiques prorusses, mais critiques à l'égard du gouvernement criméen actuel.

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il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

http://www.theguardian.com/world/2016/jan/04/ukrainians-say-farewell-to-soviet-champagne-as-decommunisation-law-takes-hold (4 janvier 2016)

Une liste de 108 villes et villages devant changer de nom après référendum, en application de la loi de désoviétisation a été approuvée par la Rada. C'est le cas d'Artemovsk (ville du camarade Artem) qui devrait reprendre son nom prérévolutionnaire de Bakhmut.

Ils ont bien raison, vu les problèmes économiques de l'Ukraine en ce moment, c'est une des premières choses à faire, surtout que c'est du presque gratuit. Pas comme par exemple la sauvegarde des banques qui se crashent en série, ruinant les petits épargnants et les retraités (ma belle mère retraitée a perdu une partie de ses économies le mois dernier). Et elle ne peut même pas se consoler avec un bon chocolat, on ne trouve essentiellement que ceux de Poro'...

 

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http://www.russia-direct.org/opinion/its-too-early-talk-about-improvement-us-russia-relations (19 janvier 2015)

Le 15 janvier, Nuland a rencontré Surkov, éminence grise du Kremlin frappé de sanction et interdit de séjour dans l'UE, à Kaliningrad, pour parler de l'Ukraine. On ne sait pas ce qu'ils se sont dits. Ils ont parlé pendant six heures.

 

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