g4lly Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril il y a 22 minutes, Akhilleus a dit : Si c'était seulement les maladies neurodégénératives (et oui il y'a des patients de plus en plus jeunes, tu dis autour de 60 ans, on voit arriver des quinquagénaires maintenant) Faut il parler de l'augmentation statistiquement valide des cancers des enfants et adolescents, cancers censés être rarissimes (comme le neuroglioblastome) avec une augmentation de 30% entre 1990 et 2021 Conclusion : on bouffe, respire, bois ou absorbe par la peau (ou tout ca en même temps) une sacré dose de trucs merdiques .... mais ça a l'air de poser problème a aucun ministre de la Santé quel que soit le pays Il suffit de voir la quantité de PFC qu'on utilise volontairement dans son logement... Rien que pour le cuisine, les lubrifiant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril Il y a 1 heure, ksimodo a dit : Certainement et absolument. Mon propos ne validait certainement pas le fait de bouffe du pesticide ( et une qté astronomique d'autres choses ). La chimie des champs dans les années 70 et disons jusque fin 90 était ravageuse. Dans les 60 y'en avait pas bcp ( quoi que le peu qui existait ne se prenait pas en tisane.... ) et plus tard ( donc disons fin 80 / fin 90 ) une forme de prise de conscience est arrivée et a progressé depuis. Ce que je voulais dire, aussi, c'est qu'un métier ( pour certains ) pouvait conduire à une expo qui dépasse celle d'un cadre tel qu'on peut l'imaginer actuellement. Mon grand père agri, pour se dégraisser les mains aprés avoir mis les mains de la cambouis, il se rinçait les mains et les avant bras dans de l'essence ( et tout les autres faisait pareil ). Essence des années en question, avec les teneurs en benzène d'époque. Aujourd'hui ( ou depuis 15 ans je sais plus exactement ) un salarié qui a une leucémie et qui a travaillé 6 mois dans un station essence, il peut être reconnu en maladie pro à cause de cette exposition ( sans s'en barboter la peau ). Un salarié usine dans années 70, on ne parlait de normes de renouvellent de l'air et de ventilation, c'était sans masque, et ça respirait joyeusement du solvant 9 heures par jour. Effectivement, le salarié de bureau ou de commerce risquait nettement moins d'expo en général. Le gars du batiment découpait des produits amiantés à la scie circulaire ou à la disqueuse, sans masque bien sûr; l'expo n'est quand même pas identique à celui qui est dans un batiment "amianté" derrière une cloison de doublage. Sans doute aujourd'hui tout celà s'égalise pas mal entre tous métiers, car les polluants sont nettement plus diffus ( les salariés exposés sont protégés ), à concentration nettement plus faibles, sauf que la liste de produits sous expo est plus longue que l'annuaire. Et finalement l'expo de n'importe qui ( en France ) sera lié à un environnement général, et pas un métier. Les pesticides dans les Antilles ( point évoqué plus haut ) c'est la même situation qu'en France métropolitaine avec 20 ans de retard ( ou 30 ). Des vieilles molécules interdites mais "efficaces" faut dire que sous cliamt tropical .La vermine est solide se se reproduit vite. Et surtout, aucune prise en compte de rien au niveau sécurité. Tu peux être dans un champ, et un ULM / hélico avec rampe pulvé te passe au dessus en balançant la sauce sur le champ.........et ta gueule. Il y a la détection aussi. C'est con à dire, mais quand un thermomètre n'existe pas, y'a pas de fièvre. Je ne saurai chiffrer, et selon les maladies il faudrait voir au cas par cas. Mais dans les hausses de trucs diagnostiqués, ..il y a la hausse du diagnostic ( en quantité / fréquence et en qualité ). Pour l'étude curcuma. Ce n'est pas parce que c'est peer review que c'est intouchable, c'est même le principe que ce soit l'inverse. Et celle ci, c'est quand même pas glorieux, et ça ne vaut pas grand chose ( pour rester poli ). La chimie des années 70-80 était plus lourde, plus toxique mais moins diffuse Maintenant on sort des nouvelles molécules tous les mois et on est exposé à un cocktail autrement plus "riche" que les "quelques" molécules utilisées il y'a 50 ans La dose fait le poison mais le paradigme s'est amélioré : la combinaison de doses fait aussi le poison et le moment d'exposition également (le cas des perturbateurs endocriniens dont tu peux boire des litres si tu as déjà des enfants mais dont tu ne dois pas absorber 1 ng si tu es une femme enceinte entre le 27e et 31e jour est assez emblématique) Quant à la detection, il y'a du vrai ...... pour certaines pathologies tardives ou diffuses (certains cancers) Ce n'est pas le cas pour les neuroglioblastomes que j'ai cité, le diagnostic étant toujours fait pareil (par imagerie) et n'explique donc pas l'explosion des cas dans les tranches d'age jeunes à très jeunes. On est quand même a une progression de 30% pour une maladie censée être rare chez cette population Pas 2%, pas 5% (seuil d'erreur stat) mais 30% Si 30% d'avions en plus commencaient à tomber tout seuls l'aviation civile se poserait des questions Si 30% de voitures commencaient a avoir des problèmes de freins ou au hasard d'airbag, on se poserait des questions Là, nada, nich, zilch, quedalle (sauf dans les milieux spécifiques concernés donc très fermés) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 mai Share Posté(e) le 5 mai https://reporterre.net/Les-salles-d-escalade-sont-aussi-polluees-que-les-bords-d-une-autoroute (3 mai 2025) L’air des salles d’escalade contient autant de particules de caoutchouc que les bords des autoroutes. L’équipe de chercheurs a étudié la qualité de l’air de cinq salles autrichiennes Les scientifiques ont également analysé la composition de trente semelles de chaussons d’escalade, représentatifs des modèles et des marques les plus utilisées dans le monde de la grimpe. En se désintégrant lentement à force d’être frottées contre les prises, elles dégagent des additifs dérivés du caoutchouc (RDCs) [Rubber-Derived Chemicals], qui s’accumulent dans l’air et les poussières. Quels sont les effets de l’exposition à ces substances sur la santé humaine ? « Pour être tout à fait honnête, nous ne le savons pas », dit Thilo Hofmann. Parmi les quinze additifs identifiés, on trouve le 6PPD. Lorsqu’il est mis en contact avec de l’ozone — que l’on retrouve naturellement, quoiqu’à faible concentration, dans les salles d’escalade — ce stabilisateur de caoutchouc peut produire du 6PPD-quinone, une molécule dont la dissémination dans l’eau a provoqué des hécatombes de saumons argentés aux États-Unis. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38735497/ (10 mai 2024) Impacts létaux et sublétaux de deux produits chimiques dérivés du caoutchouc de pneus sur les alevins et les jeunes truites de rivière (Salvelinus fontinalis) Des études récentes sur la toxicité des eaux de ruissellement ont mis en cause la N-(1,3-diméthylbutyl)-N'-phényl-p-phénylènediamine-quinone (6PPD-quinone) en tant que contaminant responsable de la mortalité massive du saumon coho (Oncorhynchus kisutch). À la suite de cette découverte, la 6PPD-quinone a été mesurée dans les cours d'eau autour des centres urbains, ainsi que d'autres lixiviats d'usure de pneus comme l'hexaméthoxyméthylmélamine (HMMM). Les quelques données disponibles sur la 6PPD-quinone ont montré que la toxicité peut varier en fonction de l'espèce. Dans cette étude, nous avons comparé la toxicité aiguë de la 6PPD-quinone et de l'HMMM pour les fretins et les alevins d'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis). Nos résultats montrent que les fretins sont ∼3 fois plus sensibles à la 6PPD-quinone que les alevins. L'exposition à des HMMM ≤6,6 mg/L n'a pas eu d'impact sur la survie des fretins. Ces résultats soulignent l'importance d'effectuer des tests de toxicité sur plusieurs stades de vie des espèces de poissons, et le fait que se baser sur les stades de vie des alevins pour l'évaluation des risques basée sur les espèces peut sous-estimer les impacts de l'exposition. La 6PPD-quinone a également eu de nombreux effets sublétaux sur les alevins d'omble de fontaine, tels que l'augmentation de la taille de la masse cellulaire interlamellaire (ILCM), de l'hématocrite, du glucose sanguin, du CO2 total, et la diminution des concentrations de sodium et de chlorure dans le sang. Les relations linéaires entre la taille de l'ILCM et certains paramètres sanguins soutiennent la conclusion que la toxicité de la 6PPD-quinone est un résultat des défis osmorespiratoires imposés par l'altération des branchies. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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