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Santé publique ressource stratégique?


rendbo

Messages recommandés

  • 2 weeks later...
il y a 8 minutes, collectionneur a dit :

La course entre l'épée et le bouclier... il faudra voir en combien d'années les bactéries s'adapteront.

Si on ne les utilise pas pour traiter à faible dose le bétail, histoire de les faire grossir plus vite, ca peut aider...

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  • 2 weeks later...
Le 31/01/2017 à 01:07, Benoitleg a dit :

Pour nos poumons :

La pollution de l’air en Europe

http://www.les-crises.fr/la-pollution-de-l-air-en-europe-charbon/

Je profite du sujet pour placer une brève.

Un éminent pneumologue avait témoigné devant des commissions à la santé sur les "relatifs" dégâts de la pollution de l'air.

Il est poursuivi pour n'avoir pas déclaré ses conflits d'intérêt. (témoignage mensonger)
150 000 EUR annuel pour 1/4 temps chez Total + divers salaires venant des labos pharmaceutiques.
Une paille quoi :dry:

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/12/le-pneumologue-michel-aubier-a-ete-remunere-plus-de-150-000-euros-par-an-par-total-en-2013-et-2014_5143305_3244.html

Modifié par rogue0
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  • 2 weeks later...

Le suicide à l’hôpital ne doit plus être un tabou

La CGT de l’AP-HP a anticipé la réunion du CHSCT extraordinaire consacrée aux suicides dans les hôpitaux de l’Assistance publique, vendredi 23 juin,  pour dénoncer l’explosion de la souffrance au travail dans les établissements parisiens.

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Les responsables des cinquante six syndicats CGT des hôpitaux de l’AP-HP ont décidé de « camper » toute la journée, devant le siège de l’Assistance publique,  avenue Victoria à Paris, où se déroule, ce vendredi, un comité d’hygiène,  de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) consacré au suicide.    En février denier, un infirmier s’était  défenestré du 8e étage de l’hôpital européen George Pompidou, comme l’avait fait quatorze mois plus tôt,  un cardiologue, le professeur Megnien.  En mars,  un mois plus tard, le 7 mars, une ex infirmière,  s’était pendue dans son bureau de l’hôpital Cochin.  Pour chacun, le lien de leur geste fatal avec le travail faisait peu de doute.  

Depuis ces drames,  les syndicats demandaient la tenue d’un CHSCT  sur le sujet.  La CGT y ajoutant une rencontre bilatérale avec le Directeur général, Martin Hirsch. « Non seulement nous ne voulons plus que les suicides soient un tabou dont on ne veut pas parler mais nous connaissons les causes de l’explosion de la souffrance au travail, a expliqué Rose May Rousseau,  la secrétaire de la CGT de l’AP-HP.  Les restructurations en cours sont certes silencieuses mais violentes et les pratiques managériales inspirées de l’entreprise sont inadaptées à l’hôpital. Le travail perd tout sens pour les soignants. ».  

En clair, pour la CGT, la seule prévention des risques psycho-sociaux ne suffira pas à enrayer le phénomène des suicides. Et à affronter l’ensemble des signes de mal être au travail, la multiplication des cas de dépression,  les tensions entre  à l’origine de violences,  de harcèlement…  Il n’est donc pas surprenant que l’abrogation de la réforme des 35 heures et le principe de la journée à 12 heures (L’arrêté du 1er avril 2016 sur le temps de travail et de repos à l’Assistance publique) soit la première des revendications du syndicat.  «Chacun de nous a perdu huit jours de RTT,  les effectifs ont progressé de seulement 0,8 % tandis que l’activité est en hausse de 2,5%.  Comment voulez-vous que cela marche ? », interpelle André Guisti, membre du CHSCT central. 

« Toutes les catégories de personnel sont concernées, soignants mais également personnel administratif, technique, le corps médical. Personne n’est épargné par ces conditions de travail extrêmement dégradées. Il est temps que tous refusent que certains se tuent pour le travail » ,insiste Valérie Froberger, également membre du CHSCT central de l’AP-HP. 

Les syndicalistes ont aussi demandé l’arrêt du démantèlement des crèches du personnel et une politique d’aide à l’accès au logement.  Sur ce point,  les intervenant ont dénoncé la quasi impossibilité pour les agents de l’AP-HP de se loger y compris dans la première couronne parisienne compte tenu du prix des loyers et de la faiblesse des salaires.  L’allongement des trajets domicile/travail, les difficultés de circulation en transport en commun à des horaires atypiques, de nuit ou le week-end, le problème de garde des enfants alimentant encore contraintes et stress.

L'Humanité

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  • 1 month later...

Un article très intéressant qui conteste la responsabilité des vaccins dans l'apparition de troubles de l'autisme.

Le refus de la vaccination (sous des prétextes très souvent faux) est un sérieux souci.

Par contre le commentaire d'un lecteur m'étonne.

Citation

Y sont partout les perturbateurs endocriniens, y sont aussi responsables de la baisse du Q.I un peu partout dans le monde occidental et notamment en France où on a perdu 4 pts en 10 ans,

Est-ce que c'est vrai que le QI moyen de la population baisse ?

Modifié par Kiriyama
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16 minutes ago, Kiriyama said:

Est-ce que c'est rai que le QI moyen de la population baisse ?

Oui ... mais c'est assez disparate et assez compliqué a étudié. Le grand classique c'est la mesure du QI lors de la conscription, donc dans les pays ayant un service militaire a assiette très large.

Dans ces panels, on trouve un QI stagnant dans les année 70 ... pour finir par diminuer depuis les année 90.

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Mais en France où il n'y a plus de service militaire ça doit en effet être très difficile à évaluer.

Je ne vois d'ailleurs pas vraiment comment ça a été mesuré pour ces dernières années.

Maintenant, est-ce que cela aura une influence sur le pays et son fonctionnement ?

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L'Occident est foutu ! On n'arrivera plus a faire des bébés de façon naturel ! Moins 60 % de spermatozoïdes en 45 ans !

http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201707/27/01-5119700-fertilite-declin-alarmant-du-nombre-de-spermatozoides.php

Bizarre que l'on indique que l'Asie n'est pas touché, l'Asie de l'Est a le même mode de vie et pollution que l'Europe ou l'Amérique.

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il y a 56 minutes, collectionneur a dit :

L'Occident est foutu ! On n'arrivera plus a faire des bébés de façon naturel ! Moins 60 % de spermatozoïdes en 45 ans !

http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201707/27/01-5119700-fertilite-declin-alarmant-du-nombre-de-spermatozoides.php

Bizarre que l'on indique que l'Asie n'est pas touché, l'Asie de l'Est a le même mode de vie et pollution que l'Europe ou l'Amérique.

Il y a 40 ans bon nombre de pays d'Asie avaient encore un mode de vie très rural et peu industrialisé. Et surtout le tabac et les produits chimiques de grande consommation n'y sont pas entrés aussi rapidement. Dans 25 ans il se peut que la population urbaine de Chine soit dans un état encore plus mauvais que le nôtre.

Mais cette affaire très sérieuse par ailleurs traîne il est vrai dans son sillage bon nombre de questions parfaitement recevables, et de théories effrayantes...

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Au niveau pollution, le Japon dépassé le smog de Londres a l'époque. :wacko:

Sinon, c'est un plan a rebours des soviétiques qui nous ont empoisonné dixit un certain général dans le Docteur Folamour :mechantc:

Franchement, entre cela et la baisse du QI, on est mal barré...

Modifié par collectionneur
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Salut !

Le livre m'avait été conseillé ici, et je le conseille aussi : Santé, un trésor menacé, est vraiment à lire.

Comment le pays que l'on présente comme ayant le meilleur système de santé au monde en est là où il en est aujourd'hui ? L'auteur aborde différents problèmes et leurs causes : gestion purement comptable de la santé publique, formation parfois déficiente, une "clientèle" de patients captifs qu'on n'hésite pas à carotter, des collusions entre industrie pharmaceutique et médecins, l'inefficacité des moyens d'intégration des personnes handicapées (pas les handicapés mentaux, mais "simplement" les personnes en béquilles ou fauteuils roulants), la façon dont les personnes âgées sont abandonnées dans des maisons de retraite (le chapitre est assez émouvant), des médicaments remboursés en dépit de tout bon sens...

Vraiment à lire, car l'auteur propose aussi des pistes de réflexion et des solutions.

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  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

Le grand malaise des étudiants infirmiers

Une étude menée auprès de 14.000 étudiants en soins infirmiers alarme sur leur état de stress et leurs santé psychique. Des indicateurs affolants.

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Le bilan de santé des étudiants en soins infirmiers est alarmant. Une enquête inédite, réalisée par la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI), et dont le JDD publie les résultats en exclusivité, révèle que la moitié des 14.000 étudiants interrogés estiment que leur état de santé s’est dégradé depuis leur entrée en formation; les trois quarts (75,4%) sont épuisés physiquement; un tiers sont sujets à des crises d’angoisse; un quart (26,2%) estiment être en mauvaise, voire en très mauvaise santé psychique.

"En croisant les données, nous avons aussi constaté que cela empire au fur et à mesure", explique Antoine Jourdan, vice-président de la Fnesi chargé de l'innovation sociale. Ainsi, si un peu plus d'un tiers (36,6 %) des étudiants en première année estiment que leur santé psychique s'est dégradée depuis leur entrée en formation, ils sont 52 % en deuxième année, puis 62,3 % en troisième et dernière année.

Des établissements qui "cassent les étudiants" en soins infirmiers

En 2015, une enquête de la FNESI sur le vécu des étudiants avait révélé que la formation était vécue comme "violente dans la relation avec les équipes encadrantes" pour 44,61 % d'entre eux. "On a voulu en savoir plus sur cette souffrance et obtenir des données concrètes pour pouvoir dresser un état des lieux, explique Antoine Jourdan. Même si nous étions conscients des problèmes, l'enquête est stupéfiante et certains résultats vraiment préoccupants" Depuis leur entrée en formation, 27,8 % des sondés ont pris ou prennent des psychotropes – principalement des anxiolytiques – et c'est le cas de plus d'un étudiant de troisième année sur trois (36 %)! En France, la prise de psychotrope dans l'année écoulée concerne 18 % de la population adulte, et chez les 18-25 ans, 11 % des femmes et moins de 10 % des hommes. "Au début, je prenais de l'homéopathie mais mon médecin a fini par me prescrire un anxiolytique et des somnifères tellement j'étais mal", confie Anna*, en troisième année à Laval, particulièrement malmenée pendant un stage. "Je somatisais : j'avais des crampes d'estomac, des douleurs dorsales… J'ai écrit ma lettre d'arrêt de formation mais vis-à-vis de mes parents qui avaient financé mes études, je ne me suis pas sentie le droit de la donner."

"Je partais avec la boule au ventre, envie de vomir ; le soir, en rentrant, je m'écroulais en larmes"

Plus de la moitié des étudiants ont pensé interrompre leur formation : 64,2 % en première année, 76 % en deuxième, 81,5 % en dernière année. La raison principale invoquée : des problèmes de stage. "Je partais avec la boule au ventre, envie de vomir ; le soir, en rentrant, je m'écroulais en larmes, détaille Anaïs, étudiante à Lyon. L'équipe m'a cassée. Le jour où mon référent pédagogique est venu dans le service et m'a demandé comment je me sentais, je me suis écroulée. Je n'arrivais même plus à respirer tellement je pleurais." Certains services ont "la réputation de casser les étudiants", relate Kilian, qui a perdu sa deuxième année à la suite d'un stage de sept semaines, "parce qu'on m'a demandé à mon arrivée de m'occuper tout seul de la moitié des résidents de jour et que j'ai refusé. En fait, on est à leur merci".

Plus d'un tiers des étudiants infirmiers déclarent avoir été harcelés par un soignant au cours de formation et près d'un sur dix (9,8 %) rapporte aussi avoir été victime de harcèlement au sein de son institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) par un membre de l'encadrement. Des chiffres inédits sur une question taboue. En début d'année, une étude, menée auprès de 22.000 étudiants en médecine et jeunes praticiens, avait elle aussi donné des résultats préoccupants : les deux tiers (66,2 %) déclaraient souffrir d'anxiété, plus d'un quart (27,7 %) de dépression, 23,7 % avaient eu des idées suicidaires dont 5,8 % dans le mois précédant l'enquête. Chez les infirmiers, 7 % des étudiants disent avoir eu au moins un cas de tentative de suicide dans leur institut de formation!

Une omerta sur le harcèlement moral à l'hôpital

"On est très seul, reprend Anna. Je culpabilisais d'aller mal et cherchais à le cacher. Je me disais : comment je peux prendre soin des autres si je ne vais pas bien?" Juliette, étudiante en troisième année à Grenoble, s'est aussi retrouvée isolée "face à des équipes qui se connaissent et travaillent ensemble et considèrent l'étudiant comme un boulet ou un larbin. La seule solution que le référent m'a donnée quand j'ai osé parler de ma souffrance, a été de serrer les dents : 'Tenez le coup, il vous reste quatre semaines.'"

"Le harcèlement moral à l'hôpital est tabou et ancré dans les mœurs"

Pour le Dr Valérie Auslender, qui a publié en mars Omerta à l'hôpital. Le livre noir des maltraitances faites aux étudiants en santé (Michalon), "le harcèlement moral à l'hôpital est tabou et ancré dans les mœurs". Pour en finir avec la loi du silence, elle appelle à "dénoncer systématiquement, condamner, inclure dans la formation la question des violences institutionnelles, de la souffrance du patient et de l'équipe, former les professionnels au tutorat, et surtout sortir des logiques de rentabilité à l'hôpital pour remettre l'humain au cœur du soin".

LeDJR (le 17 septembre 2017)

 

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Le ‎27‎/‎07‎/‎2017 à 11:18, Kiriyama a dit :

Un article très intéressant qui conteste la responsabilité des vaccins dans l'apparition de troubles de l'autisme.

Le refus de la vaccination (sous des prétextes très souvent faux) est un sérieux souci.

A propos de la polémique sur un rapport de l'ASNM sur les effets secondaires possibles des adjuvants d'aluminium, voici une FAQ de doctissimo:

http://www.doctissimo.fr/sante/news/aluminium-dans-les-vaccins-polemique

Les antivaxx se sont déjà saisis de l'occasion pour crier à la censure et à une conspiration.
La réalité est plus complexe :

  • cette première étude a coûté 150 kEUR , et pointe sur des prédispositions génétiques.
  • Elle n'est pas pour diffusion publique, mais a été partagée entre les acteurs de la santé dont doctissimo.
  • L'étape suivante coûterait 500kEUR au minimum, à financer, et faut trouver les bons profils génétiques...)

En revanche, ce sont des premières pistes d'explication "sérieuses" sur les effets secondaires (observés seulement par une équipe française vs les chercheurs du monde entier)....
J'étais hyper sceptique jusqu'à ce que je lise dans un Science & Vie que les biopsies pratiquées ailleurs dans le monde (depuis 90 ans) n'étaient pas faites sur le site de l'injection :rolleyes:.
Ce qui change tout.

Du coup, je reste open à des recherches sérieuses, et pas instrumentalisées par des groupuscules (ou des avocats véreux).

 

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Toujours sur la même étude de vaccins, quelques raisons de plus de garder la tête froide

* La dose injectée d'alu pour les tests est 24 fois supérieure a celle d'un vaccin humain (rapporté au kilo de tissu).

* Les populations étudiées sont trop petites  pour être significatives pour les stats (40 souris).

* reste quand même la migration de l'alu vers le cerveau et sa non élimination a long terme, qui sont nouveaux (et justifient de continuer la recherche)

http://sante.lefigaro.fr/article/vaccins-des-accusations-peu-solides-contre-l-aluminium/

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  • 2 weeks later...

Je continue les différents fils Monsanto ici:
 
A propos de Monsanto, un petit scandale est en train de leur éclater à la figure.

Le ‎01‎/‎06‎/‎2017 à 23:00, Akhilleus a dit :

Ben quoi ?

Malboro fournit des cigarettes non cancerigènes

Monsanto fourni du glyphosate health safe

MacDonald fourni de la bouffe sans risque pour la santé

Et les pétroliers américains fourniront du gaz de schiste non polluant

Ce schéma ne pose aucun problème ......

 

Le ‎08‎/‎07‎/‎2016 à 13:43, Boule75 a dit :

Oui, possible, mais cet angle d'analyse me semble être celui que préfère... Monsanto et al., et donc je m'en méfie comme de la peste. A ma connaissance, il y a risque mais pas de preuve, et ces preuves sont complexes à apporter. Évidemment, si elles le sont, c'est une raison forte pour interdire le produit, mais c'est vraiment difficile, multi-factoriel, ardu, et on a plein d'exemples d'autre produits qui sont avérés dangereux pour la santé et qui, pourtant ne sont pas interdits ou ne le sont qu'au bout de palabres interminables.

 

 

Concernant le tristement célèbre Roundup/ Glyphosate, ils ont été pris la main dans le sac à pratiquer les tactiques de diversion habituelles (FUD: Fear Uncertainty, Doubt) quand la vérité dérange trop :

  • Corrompre des scientifiques pour qu'ils deviennent leurs agents et porte-parole secret
    Gueuler et amplifier le moindre doute dans les études.
  • Payer d'autres scientifiques pour re-publier (sous leur plume) des pseudos-études écrites par les nègres de Monsanto.

et sans doute (pas vu sur le teaser gratuit du Monde):

  • Fausser directement des résultats d'études pour qu'ils soient rassurant(financées par leurs soins).
  • voire peut être noyauter les agences de régulation pour saboter les efforts de régulation (déjà vu pour les cigarettes)

le tout en cachant bien sûr les conflits d'intérêt.

Bref, shocking :rolleyes:, le même playbook que pour générer le scepticisme sur le réchauffement climatique (pétroliers) , les dangers du tabac (cigarettier).
Il ne reste plus qu'à monter des botnet sur les réseaux sociaux pour critiquer les autorités de régulation, les médecins, et ça sera exactement le même playbook que les russes :)

Source des informations:
Monsanto lui même :
ils ont été obligé de publier des milliers de mails et rapports internes l'année dernière (ordre de justice).
Depuis, des scientifiques, militants et journaux les épluchent.

Publié par le monde (article payant) depuis cet été :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/04/monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5195771_3244.html
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/05/monsanto-papers-les-agences-sous-l-influence-de-la-firme_5196332_3244.html

Le ‎01‎/‎06‎/‎2016 à 18:09, Desty-N a dit :

D'ailleurs on a en ce moment un exemple qui montre bien que la Commission ne peut faire pas ce qu'elle veut avec le problème du glyphosphate:
La Commission européenne a annoncé, mercredi 1er juin en conférence de presse, qu’elle proposera une réautorisation provisoire du glyphosate en Europe, pour dix-huit mois. Le temps pour l’Agence européenne des produits chimiques (ou ECHA, pour European Chemicals Agency, (...)) de se prononcer sur les dangers du produit. Le célèbre Roundup de Monsanto, dont le glyphosate est un principe actif, est au cœur d’une polémique (...) dont l’exécutif européen ne semble pouvoir se dépêtrer qu’en remettant une décision ferme à plus tard.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/06/01/sursis-de-dix-huit-mois-pour-le-roundup_4930354_3244.html

 

 

Le ‎30‎/‎06‎/‎2013 à 03:16, Drakene a dit :

Haha il a bon dos l'argument sanitaire...

Qui se cache derrière cette nouvelle "Agence européenne des variétés végétales" Monsanto ? Qui édicte les règles sanitaires, des gens payé par l’Europe et/ou Monsanto ? Qui déclare que telle ou telle semence est "bonne". Qui juge si elles respectent les normes de santé ?


Du coup, le parlement européen s'est réveillé et réclame une audition publique avec Monsanto.
Devant le refus (et la pression de 3000+ familles américaines accusant le Roundup de responsabilité dans leur cancer rare), le parlement UE a symboliquement sanctionné Monsanto, en interdisant l'accès à leur lobbyistes.
Il y aura peu d'effet pratique, car les bars et resto d'à côté restent disponibles, mais le symbole est là.
 
 Sources:
http://speech.konbini.com/news/chefs-parlement-veulent-interdire-lacces-de-linstitution-aux-lobbyistes-de-monsanto/

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_des-victimes-americaines-plaident-a-bruxelles-pour-l-interdiction-du-roundup-en-europe?id=9727223

 

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  • 2 weeks later...

Il faudrait poursuivre le débat sur un autre fil ... mais les morts par overdose augmentent aussi en Europe.

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/06/23/overdoses-en-hausse-une-mobilisation-des-professionnels-et-des-autorites-s-impose_5149921_3232.html

Quote

Overdoses en hausse : « une mobilisation des professionnels et des autorités s’impose »

A l’heure où l’on observe une hausse des morts par overdose en Europe, il est nécessaire de réétudier l’organisation de nos pratiques et de nos systèmes de soins de santé expliquent, dans une tribune au « Monde », des partenaires européens d’aide à la toxicomanie.

Le bilan de la crise liée à la consommation d’opioïdes qui ravage aujourd’hui les Etats-Unis et le Canada est sans appel : les overdoses sont en hausse, avec 60 000 décès par overdose par an. C’est quatre fois plus que les morts par accident de la route, et c’est maintenant la première cause de décès accidentels chez les hommes blancs.

Deux phénomènes sont à l’origine de cette catastrophe : d’une part, depuis les années 1990, des prescriptions sans contrôle et encouragées par une partie de l’industrie pharmaceutique de médicaments pour soigner les douleurs et qui a conduit de nombreuses personnes à devenir dépendantes des opioïdes ; d’autre part, lorsque les contrôles ont été mis en place, l’arrivée d’une héroïne parfois très pure provenant du Mexique et celle de puissants opioïdes de synthèse en provenance de Chine.

Si l’Europe est jusqu’ici beaucoup moins touchée par ces développements, notre responsabilité est de nous préparer à de tels changements.

Il faut s’assurer du développement de l’accès à la naloxone, à la diacétylmorphine et aux salles de consommation à moindre risque

Il existe ainsi certains signes en Europe qui nous interpellent. En France, en Belgique et en Suisse, des professionnels intervenant auprès des personnes qui consomment des drogues rapportent une hausse des overdoses.

Le dernier rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT-EMCDDA) souligne lui aussi que les morts par overdose ont augmenté trois ans de suite, pour atteindre 7 585 décès en 2015, un chiffre probablement sous-évalué. En parallèle, on rapporte certains mésusages de médicaments utilisés pour les traitements de substitution et la présence sur le marché noir dans certains pays de Fentanyls, de très puissants opioïdes, en provenance de Chine.

Mettre à disposition de la diacétylmorphine

Les traitements de substitution ont certainement permis de maîtriser le problème de l’héroïne dans nos pays. Désormais, il est aussi nécessaire de réétudier l’organisation de nos pratiques et de nos systèmes de soins de santé. Il ne s’agit certainement pas de restreindre l’accès aux molécules de substitution qui ont permis de sauver et stabiliser des milliers de vies.

Mais il s’agit de s’assurer que les procédures d’accompagnement, de prescription et de délivrance, imaginées il y a deux ou trois décennies, soient encore en phase avec les problématiques d’aujourd’hui : se poser cette question est de la responsabilité des professionnels de la santé publique mais aussi celle de nos autorités, particulièrement dans les pays où prévalent blocages et atermoiements.

A l’heure où l’on observe des signes de hausse des overdoses et une diversification des opioïdes en Europe, les professionnels et les politiques doivent s’assurer du développement de l’accès à la naloxone, à la diacétylmorphine et aux salles de consommation à moindre risque. Et, là où ces dispositifs sont déjà accessibles, s’assurer de leur adéquation aux nouveaux enjeux qui apparaissent.

L’administration de la naloxone dès les premiers moments d’une overdose d’opioïdes permet d’interrompre les effets de la drogue. Disponible et facilement accessible, elle permettrait de sauver de nombreuses vies. Parallèlement, il est nécessaire d’étendre la pharmacopée de substitution, et mettre à disposition de la diacétylmorphine (« l’héroïne pharmaceutique »), en plus de la méthadone et de la buprénorphine.

Une loi drogues datant de 1921 en Belgique

Enfin, il faut développer les salles de consommation à moindre risque, ou en actualiser le dispositif pour en faire, outre des lieux de consommation, de soutien et de relais psycho-médico-social, des lieux d’analyses de produits, de réaffiliation, de repos…

Les défis sont importants, et ce d’autant plus que les politiques drogues de nos trois pays n’évoluent que trop lentement. L’exemple le plus interpellant est sans doute celui de la Belgique, cramponnée à une loi drogues datant de 1921 et empêchant le développement des salles de consommation à moindre risque et des lieux d’analyses de produits. Avec les nouveaux défis que pose l’utilisation détournée de médicaments et les nouveaux produits de synthèse, ce ne sont ni les blocages ni les conservatismes, qui permettront de réagir à temps, en cas de crise sanitaire.

Une mobilisation des professionnels et des autorités est nécessaire, pour une réactualisation ambitieuse de nos politiques drogues. La Commission européenne vient de finaliser son plan d’action 2017-2020 : si le renforcement de l’accès à la naloxone y est inscrit, les salles de consommation à moindre risque ne font l’objet que d’un échange de pratiques. Quant à la diacétylmorphine, elle n’est même pas mentionnée.

L’acceptation de ce plan par les Etats membres, avalisée le 20 juin, n’est donc qu’un minimum : une mobilisation plus ambitieuse doit aller de l’international au régional, voire au local. Dans et hors de l’Union européenne, chaque autorité disposant de compétences en santé doit prendre sa part de responsabilités.

 

Quote

Drogues : la mortalité par surdose en hausse en Europe

Dans son rapport annuel, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies alerte sur une augmentation des risques de santé liée à l’usage des stupéfiants.

Pour son rapport annuel sur les données 2016, publié mardi 6 juin, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) – l’agence de l’Union européenne (UE) chargée de collecter les données communautaires sur le sujet –, alerte sur une augmentation des risques de santé liée à l’usage des substances psychoactives, en particulier concernant les opiacés de synthèse.

L’OEDT est formel : en Europe (UE, Norvège et Turquie), la mortalité par surdose, c’est-à-dire un décès à la suite de l’absorption d’une quantité de substance supérieure à celle que l’organisme peut endurer, est en hausse depuis trois ans, avec 8 441 décès en 2015, dernière année pour laquelle les données sont complètes. Soit une hausse de 6 % par rapport aux 7 950 décès par surdose enregistrés en 2014. Une tendance que l’on repère dans toute l’Europe et particulièrement dans les tranches d’âges supérieures (35-64 ans).

Parmi les pays les plus touchés par ces évolutions, on trouve d’abord l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui se partagent 46 % des cas de surdose. Mais ce sont particulièrement les pays du nord de l’Europe qui attirent l’attention : l’Estonie affiche par exemple 103 décès par million d’habitants entre 15 et 64 ans, la Suède 100 décès par million et la Norvège 76 décès par million. Des taux à comparer avec une moyenne européenne de 20,3 décès par million. La France présente de meilleurs chiffres, avec 7 décès par million d’habitants.

Ces résultats sont à prendre avec précaution, prévient l’OEDT : leur fiabilité dépend fortement des méthodes de collecte, d’enregistrement, de transmission et de codage des cas de surdoses dans les bases de données nationales, et surtout des sous-déclarations faites par certains pays.

Profits colossaux

Une bonne nouvelle cependant : le rythme d’apparition de nouvelles substances psychoactives, à la hausse depuis une dizaine d’années, semble ralentir. En effet, 66 nouvelles drogues ont été détectées pour la première fois par le système d’alerte précoce de l’UE en 2016. Ce sont 32 drogues de moins qu’en 2015, se félicite l’OEDT.

Le travail de législation de certains pays européens a créé un environnement juridiquement plus contraignant et restrictif : pour Alexis Goosdeel, directeur de l’OEDT, « les réponses apportées au problème des nouvelles substances psychoactives, telles que l’adoption de nouvelles législations et de mesures ciblant les commerces qui vendent ces produits, peuvent avoir un effet sur l’apparition de nouvelles substances psychoactives sur le marché ». En dépit de ces signes positifs, la disponibilité globale des produits de synthèse reste élevée.

Bien que la part des opiacés demeure relativement faible dans la consommation globale de drogues, ces substances (l’héroïne et ses dérivés) sont les plus meurtrières et responsables à 80 % des décès par surdose. Plus particulièrement, l’émergence récente d’opiacés de synthèse à forte teneur en principe actif qui imitent les effets des opioïdes naturels est extrêmement préoccupante, prévient l’OEDT. Entre 2009 et 2015, vingt-cinq nouveaux opiacés de synthèse, dont dix-huit à base de fentanyls, ont été détectés.

Faciles à transporter, aisément dissimulables, les opiacés de synthèse peuvent, avec de faibles volumes, suffire à la fabrication de milliers de doses. Leur production est donc génératrice de profits colossaux tout en représentant des difficultés pour les services de lutte antidrogue.

Le cannabis, drogue préférée des Français

En Europe, la prise de cannabis est cinq fois supérieure à celle d’autres substances : quelque 87,7 millions d’Européens âgés entre 15 et 64 ans en ont déjà consommé, soit 26,3 % de cette tranche d’âge. En France, où la consommation est particulièrement élevée, 40,9 % des 15-64 ans sont dans ce cas.

L’OEDT rappelle que les vingt-huit Etats membres de l’UE ont développé des réponses diverses à l’égard de la vente et de la consommation du cannabis, oscillant entre « des modèles restrictifs et la tolérance pour certaines formes d’usage personnel ».

A ce titre, reprenant une promesse électorale d’Emmanuel Macron, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, déclarait, le 24 mai, que des contraventions pour réprimer l’usage de cannabis seraient mises en place « dans les trois quatre mois ». En instaurant une amende au lieu d’une éventuelle peine de prison et d’un passage devant un tribunal, M. Macron vise un allégement de la procédure et une « dissuasion proportionnée, immédiate et efficace ».

Dans son rapport, l’OEDT rappelle que si des évolutions réglementaires dans certains Etats américains ont suscité l’intérêt des responsables politiques et du grand public, les coûts et avantages de tels choix n’ont pas été évalués à ce stade.

Elle appelle en outre à la vigilance : l’existence d’un marché légal du cannabis génère « le développement de produits, tels que les vaporisateurs, les liquides pour cigarettes électroniques et les produits à ingérer ». Ils peuvent présenter une forte teneur en principe actif. En Europe, des « niveaux historiquement élevés » de teneur en principe actif ont été atteints ces dernières années, notamment en raison d’une « production domestique croissante » de cannabis.

Les jeunes Européens fument plus et boivent plus d’alcool que les jeunes Américains

Malgré une baisse générale de la consommation, l’écart de la demande d’alcool et de cigarettes entre l’Union européenne et les Etats-Unis se creuse. En 1995, 57 % des élèves de 15-16 ans déclarent avoir consommé de l’alcool dans le mois écoulé contre 39 % des élèves américains, soit un écart de 19 points. Vingt ans plus tard, cet écart est de 27 points, avec près de 50 % de buveurs chez les élèves européens contre 22 % aux Etats-Unis.

Un bilan similaire du côté de la cigarette. Les élèves scolarisés aux États-Unis et en Europe fumaient avec le même entrain en 1995 (31 % dans le mois écoulé, en Europe, et 28 % aux Etats Unis). En revanche, en 2015, le tabagisme des élèves américains a chuté à 6 % tandis que 23 % des jeunes Européens déclarent avoir fumé du tabac dans le mois écoulé.

Des résultats à mettre en regard avec le goût des jeunes Américains pour le cannabis, deux fois plus prononcé que celui des Européens (15 % contre 8 %).

 

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La consommation mondiale d’opioïdes explose

Ces drogues présentes dans certains médicaments antidouleurs menacent la santé de 35 millions d’usagers.

C’est un tableau toujours plus affligeant que dresse le rapport mondial sur les drogues 2017, publié jeudi 22 juin par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Pour sa vingtième édition, le document analyse le marché des drogues d’origine végétale, synthétiques, la criminalité organisée et les flux financiers illicites. Tous ces voyants sont au rouge. On estime que plus de 250 millions de personnes, soit environ 5 % de la population adulte mondiale, auraient consommé des drogues au moins une fois en 2015. Plus inquiétant encore : environ 29,5 millions d’entre elles, soit 0,6 % de la population adulte mondiale, présentent des symptômes de dépendance et nécessitent un traitement.

Lire aussi :   Opiacés : attention, danger mortel

Les auteurs soulignent plus particulièrement la percée des nouvelles substances psychoactives qui se développent et se diversifient « à une vitesse effrayante » et, plus encore, la « crise » des opioïdes. Au total, les stupéfiants ont entraîné 190 000 décès prématurés dans le monde en 2015, parmi lesquels les opioïdes portent une lourde responsabilité puisqu’ils en sont la première cause. Leur production et leur consommation explosent : sur 255 millions usagers de drogue dans le monde, 35 millions ont eu recours à ces substances au cours de l’année 2015, soit 2 millions de plus que l’année précédente.

Le phénomène est double : il concerne à la fois les toxicomanes usagers de drogues dures dérivées du pavot – opium, héroïne, morphine, etc. – et les patients qui tombent dans de sévères dépendances pour avoir pris de façon répétée des médicaments à base d’opioïdes de synthèse, généralement des antidouleur. Si l’épidémie est mondiale, elle touche plus gravement les Etats-Unis.

Qu’ils se présentent sous forme de sirops contre la toux (codéine), de comprimés antalgiques (dextropropoxyphène et tramadol), de produits anesthésiants (morphine), en solution buvable et injectable, les opioïdes présentent des risques élevés de développer des crises de manque (crampes, sueurs, anxiété, impression de ne plus rien contrôler), avant que la dépendance ne soit diagnostiquée.

Réglementation complexe

La consommation abusive d’opioïdes s’avère la plus nocive pour la santé : elle est à l’origine de 70 % des dommages graves (maladies infectieuses, dépendances et décès prématurés) chez les usagers de drogues. Pour donner la mesure des méfaits de leur impact dans la société, l’ONUDC indique qu’au total, 12 millions d’années de vie en bonne santé ont été perdues à cause des opioïdes rien qu’en 2015.

« On trouve à la fois des substances placées sous contrôle international – notamment de l’héroïne –, et des médicaments soumis à prescription, qui sont soit détournés de leur destination légale soit contrefaits à grande échelle », explique l’ONUDC. Et c’est bien ce mélange des genres caractéristique des prises d’opioïdes qui rend particulièrement complexe la réglementation en la matière. Dans certains pays, aux Etats-Unis en particulier, les patients-consommateurs ont facilement accès à ces médicaments. En France, certains multiplient les ordonnances et les visites à de multiples pharmacies pour se procurer leur dose.

« Le problème tient au fait que le marché pharmaceutique et le marché noir s’alimentent l’un l’autre », déplore pour sa part Ruth Dreifuss, présidente de la Commission globale sur les politiques en matière de drogues, une organisation constituée d’anciens chefs d’Etat et secrétaires des Nations unies qui à pour mission de réduire les préjudices causés par les drogues au niveau international. « Pour mener une politique de prévention plus efficace, il faudrait cesser la publicité pour ces médicaments dangereux pour la santé et arrêter la prise systématique d’antalgique à la moindre douleur ressentie », propose-t-elle.

Les opioïdes « offrent » en outre toute une palette de mode de consommation. Certains pilent des comprimés avant de les mélanger à d’autres substances et s’injectent cette mixture directement à travers la peau. Résultat : les cas d’infection sont nombreux.

Mélanges mortels

Dans le monde, 1,6 million des usagers de drogues injectables vivent avec le VIH et 6 millions avec l’hépatite C. Et la tuberculose frappe de plein fouet la population toxicomane. Or, les mauvais mélanges peuvent être mortels, « l’usage de différents opioïdes synthétiques associés à d’autres substances psychoactives provoque de nombreux décès », prévient l’ONUDC.

Le directeur exécutif de l’ONUDC, Yuri Fedotov, formule le souhait que les Etats sauront « compliquer la tâche des criminels » en restreignant l’arrivée de certains de ces produits sur le marché. Et freiner ainsi la « tragique augmentation dessurdoses d’opioïdes ». Mais les auteurs du rapport s’inquiètent, eux, de voir la production mondiale d’opium exploser. Elle a augmenté d’un tiers en 2016 par rapport à l’année précédente. L’amélioration des rendements en Afghanistan y est pour beaucoup, sous la houlette des talibans. Le pays est le principal producteur de pavot à opium dans le monde.

Le secteur des drogues ne cesse de toute façon de se diversifier. L’ONUDC lance une deuxième alarme sur la multiplication des nouvelles substances psychoactives (NSP). Une fois encore, ils notent que l’apparition incessante de ces molécules de synthèse va bien plus vite que la réglementation s’y afférant. Pour l’heure, les données scientifiques sur le sujet sont quasi inexistantes, leurs effets mal connus.

Il en au moins une, le fentanyl, qui s’est fait récemment remarquer. Cette substance psychoactive de types opioïde fait actuellement des ravages aux Etats-Unis. Quarante fois plus forte que l’héroïne, c’est elle qui a causé la mort du chanteur Prince, décédé le 21 avril 2016 d’une surdose. La Commission des stupéfiants des Nations unies l’a placée « sous contrôle ».

Lexique

Opiacés et opioïdes Les opiacés sont des substances ­dérivées de l’opium (fleur du pavot). Ces produits sont d’origine naturelle ou synthétique, comme l’héroïne ou la morphine. Les opioïdes désignent toute substance se liant à un récepteur cellulaire des opiacés. Ils ont plusieurs indications : antalgique, antitussif, antidote… et agissent sur le système opioïde cérébral, principalement par leur activité sur les récepteurs neuronaux.

Forts et faiblesOn distingue les opioïdes forts tels que la morphine, le fentanyl, l’oxycodone, prescrits sur ordonnance sécurisée, et les opioïdes dits « faibles », comme le tramadol et la codéine, seuls ou en association avec d’autres molécules comme le paracétamol, dont certains en vente libre. La part des opioïdes « faibles » a baissé, en raison du retrait en 2009 ­du Di-Antalvic, dont la France était très consommatrice. En France, entre 2004 et 2015, le nombre de patients traités par un opioïde fort a augmenté de 74 % (environ 500 000 personnes). Quelque 13 millions de boîtes de médicaments de trois opioïdes forts (sulfate de ­morphine, oxycodone et ­fentanyl patch) ont été vendues en 2015, une hausse de 45 % par rapport à 2009.

 

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Les données sur l’impact des opioïdes en matière de santé publique en France sont encore parcellaires. Elles viennent de différents canaux. Au total, quelques centaines de décès chaque année seraient liés à un opioïde médicamenteux, soit plus que les overdoses d’héroïne. Ils sont passés de 1,3 décès par million d’habitants en 2000 à 3,4 par million d’habitants en 2014, soit une augmentation de 128 %, selon les chiffres présentés par l’équipe du professeur Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), au congrès de la société française de pharmacologie et de thérapeutique, il y a un an. Ceux-ci restent sous-estimés, car les déclarations ne sont pas toujours faites. De même, de 2004 à 2014, l’estimation « basse » du nombre de patients hospitalisés pour overdoses aux opioïdes a presque triplé en France (+161 %), de 990 à 2 200. Des chiffres, là encore, sous-estimés.

Lire aussi :   Opiacés : attention, danger mortel

« En plus de ces augmentations de cas, ce qui nous préoccupe est que ce sont majoritairement des femmes, d’âge médian 60 ans, sans notion d’addiction ni de cancer ou de soins palliatifs », pointe Nicolas Authier. Tout le monde se souvient du décès de Prince, il y a juste un an, à la suite d’une surdose de fentanyl. Les cas décrits par les médecins se situent souvent hors contexte de conduites addictives préexistantes. A l’exemple de Françoise Sagan : après un accident de voiture, qui la conduit à prendre un succédané de la morphine, dans les années 1950, elle devait s’y réfugier comme dans « le paradis artificiel de la non-souffrance ».

 

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Où on apprend que les aloc. financent le djiad en Syrie. La sécu française est aussi "une ressource stratégique pour l'EI" donc. Avec notre pognon. On est content de l'apprendre.
http://actu.orange.fr/france/partis-en-syrie-des-jihadistes-francais-touchaient-toujours-leurs-allocations-CNT000000QWEXJ.html

Sinon il y a 10 jours à peine, la mère d'un djiadiste parti en Syrie, Mme Nathalie Haddadi, s'est prise 2 ans de prison ferme pour "financement du terroriste" parce qu'elle avait envoyé du pognon à son fils.

http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/09/27/01016-20170927ARTFIG00293-financement-du-terrorisme-verdict-attendu-ce-jeudi-pour-la-mere-d-un-djihadiste.php

Donc logiquement l'ex et l'actuel ministre de la protection sociale ainsi que tous les responsables de cette situation vont se prendre 2 ans de tôle pour financement du terrorisme.

C'est ce qui va se passer non? C'est la jurisprudence?

Non? ou alors "responsable mais pas coupable"? Ou bien c'est du "populisme" de simplement déplorer cette situation?

 

Modifié par c seven
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"populisme" c'est pas le mot...

Sinon, boit un coup, prend une pause, ... tu me sembles un peu trop énervé....

Par ailleurs, je comprends ton énervement d'une certaine manière, mais ça me parait beaucoup trop excessif (qui a dit extrémiste?).

Par analogie, on ne fout pas en taule le vendeur d'un couteau de table qui a servi à un drame familial. Tu auras ta réponse

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il y a une heure, c seven a dit :

Où on apprend que les aloc. financent le djiad en Syrie. La sécu française est aussi "une ressource stratégique pour l'EI" donc. Avec notre pognon. On est content de l'apprendre.
http://actu.orange.fr/france/partis-en-syrie-des-jihadistes-francais-touchaient-toujours-leurs-allocations-CNT000000QWEXJ.html

Sinon il y a 10 jours à peine, la mère d'un djiadiste parti en Syrie, Mme Nathalie Haddadi, s'est prise 2 ans de prison ferme pour "financement du terroriste" parce qu'elle avait envoyé du pognon à son fils.

http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/09/27/01016-20170927ARTFIG00293-financement-du-terrorisme-verdict-attendu-ce-jeudi-pour-la-mere-d-un-djihadiste.php

Donc logiquement l'ex et l'actuel ministre de la protection sociale ainsi que tous les responsables de cette situation vont se prendre 2 ans de tôle pour financement du terrorisme.

C'est ce qui va se passer non? C'est la jurisprudence?

Non? ou alors "responsable mais pas coupable"? Ou bien c'est du "populisme" de simplement déplorer cette situation?

 

Je dirais que c'est du prosélytisme à tendance djihadiste en faveur de l'assurance santé privé de la part d'un multirécidiviste du nom de c sven, qui utilise des attentats virtuelles sous forme de posts kamikazes pour décrédibiliser le système publique au nom de sa guerre sainte :laugh:.  

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