bubzy Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Il y a 13 heures, pascal a dit : Certes mais jusqu'au bout l'USAF a utilisé les services des Queer's (les Prowler) de l'USN et des Marines comme quoi... Remember (culture aéro) Je m'en souviens bien. C'était pas prévu pour être "definitif". Dans le sens où, vu la guéguerre entre l'USAF et l'USN, compter sur le soutien de l'autre pour ses propres capacités offensives, c'est moyen. j'estime pour ma part (et je me trompe peut être) que si la doctrine de l'USAF se passe de ces moyens offensif, c'est moins par un manque de moyens que d'une redéfinition de leur doctrine. Ça ne veut pas dire qu'ils ne feront pas avec lorsque l'USN sera dans les parages, mais qu'ils peuvent faire sans. Il n'y a pas de version d'attaque électronique du F35, et ils ont fait de gros efforts sur la protection électronique individuelle du F15EX avec l'EPAWSS. Et c'est pas parce que Boeing ne saurait pas faire ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Effectivement, de plus la perspective de disposer à terme (à l'époque) massivement de deux appareils stealth (on était sur plusieurs centaines de F-22 sans parler du furtur JSF... ) rendait l'emploi d'appareils de brouillage offensif moins importante. Tout est parti du Vietnam et des pertes subies au-dessus du delta Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 38 minutes, Banzinou a dit : Il va falloir escorter les Reaper avec des Rafale à l’avenir (tout comme nous faisons à présent je crois pour nos vols d’ATL2 et AWACS au dessus de la Mer Noire.) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Un chinook "RAF33" sur flightradar accompagné de 2 helico de l'AAE vient d'atterrir à Velizy, on sait de qui il s'agit ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JulietBravo Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Il y a 6 heures, Asgard a dit : Un chinook "RAF33" sur flightradar accompagné de 2 helico de l'AAE vient d'atterrir à Velizy, on sait de qui il s'agit ? 2 Fennec. Et j’ai lu « RAP32 » puis « 33 ». Et ils ont fait dans l’après-midi plusieurs passages dans les 2 sens au-dessus de la Seine à l’ouest de Paris… Ils ont des Chinook, les italiens ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seal33 Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il arrive d'où le SU-35? ils ont pas fermé la base aérienne qu'ils avaient en Syrie? ou alors le point depuis en Lybie possède de quoi déployer des chasseurs? Modifié le 4 mars par seal33 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars Il y a 8 heures, seal33 a dit : il arrive d'où le SU-35? ils ont pas fermé la base aérienne qu'ils avaient en Syrie? ou alors le point depuis en Lybie possède de quoi déployer des chasseurs? La Syrie bien sûr. Hmeimin n'est pas fermée. Les russes ont réussi à la garder. Et grâce à? https://www.reuters.com/world/israel-lobbies-us-keep-russian-bases-weak-syria-sources-say-2025-02-28/ Exclusif : Israël fait pression sur les États-Unis pour maintenir les bases russes dans une Syrie « faible », selon des sources Par Maya Gebeily et Humeyra Pamuk February 28, 2025 4:59 PM GMT+1Mis à jour il y a 4 jours Résumé Israël fait pression sur les Etats-Unis pour que la Syrie reste faible et décentralisée, selon des sources Israël soutient la présence militaire de la Russie en Syrie, selon des sources Israël s'inquiète de l'influence de la Turquie en Syrie BEYROUTH/WASHINGTON, 28 février (Reuters) - Israël fait pression sur les Etats-Unis pour que la Syrie reste faible et décentralisée, notamment en permettant à la Russie d'y conserver ses bases militaires pour contrer l'influence croissante de la Turquie dans le pays, ont déclaré quatre sources au fait de ces efforts. Les liens souvent tendus entre la Turquie et Israël ont été mis à rude épreuve lors de la guerre de Gaza et les responsables israéliens ont déclaré à Washington que les nouveaux dirigeants islamistes de la Syrie, qui sont soutenus par Ankara, constituent une menace pour les frontières d'Israël, ont indiqué les sources. Ce lobbying témoigne d'une campagne israélienne concertée visant à influencer la politique américaine à un moment critique pour la Syrie, alors que les islamistes qui ont chassé Bachar el-Assad tentent de stabiliser l'État fracturé et d'obtenir de Washington qu'il lève les sanctions punitives. Israël a fait part de son point de vue aux hauts responsables américains lors de réunions à Washington en février et de réunions ultérieures en Israël avec des représentants du Congrès américain, ont déclaré trois sources américaines et une autre personne au courant des contacts. Les principaux points ont également été diffusés à certains hauts fonctionnaires américains dans un « livre blanc » israélien, ont déclaré deux des sources. Toutes les sources ont parlé sous le couvert de l'anonymat en raison des sensibilités diplomatiques. « La grande crainte d'Israël est que la Turquie intervienne et protège ce nouvel ordre islamiste syrien, qui finira par devenir une base pour le Hamas et d'autres militants », a déclaré Aron Lund, membre du groupe de réflexion Century International, basé aux États-Unis. Le département d'État et le Conseil national de sécurité des États-Unis n'ont pas répondu aux questions posées dans le cadre de cet article. Le bureau du premier ministre israélien et les ministères des affaires étrangères de la Syrie et de la Turquie n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires. Il n'était pas clair dans quelle mesure l'administration du président américain Donald Trump envisage d'adopter les propositions d'Israël, ont indiqué les sources. Il a peu parlé de la Syrie, laissant planer l'incertitude à la fois sur l'avenir des sanctions et sur le maintien des forces américaines déployées dans le nord-est. M. Lund a déclaré qu'Israël avait de bonnes chances d'influencer la pensée des États-Unis, décrivant la nouvelle administration comme sauvagement pro-israélienne. « La Syrie est à peine sur le radar de M. Trump. Ce n'est pas une priorité, et il y a un vide politique à combler », a-t-il déclaré. ATTAQUES ISRAÉLIENNES Israël a publiquement déclaré sa méfiance à l'égard de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la faction islamiste qui a mené la campagne qui a renversé Assad et qui est issue d'un groupe affilié à Al-Qaïda jusqu'à ce qu'il coupe les liens en 2016. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche qu'Israël ne tolérerait pas la présence dans le sud de la Syrie de HTS, ou de toute autre force affiliée aux nouveaux dirigeants, et a exigé que le territoire soit démilitarisé. À la suite de l'éviction d'Assad, Israël a mené des frappes aériennes de grande ampleur sur des bases militaires syriennes et a déplacé des forces dans une zone démilitarisée en Syrie, sous le contrôle de l'ONU. En début de semaine, Israël a frappé des sites militaires au sud de Damas. Aujourd'hui, Israël est profondément préoccupé par le rôle de la Turquie en tant qu'allié proche des nouveaux dirigeants de la Syrie, ont déclaré trois sources américaines, décrivant les messages délivrés par les responsables israéliens. Le président turc Tayyip Erdogan, qui dirige le parti AK à racine islamiste, a déclaré l'année dernière que les pays islamiques devraient former une alliance contre ce qu'il a appelé « la menace croissante de l'expansionnisme » d'Israël. Au début du mois, le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré qu'Israël craignait que la Turquie ne soutienne les efforts de l'Iran pour reconstruire le Hezbollah et que les groupes islamistes en Syrie ne créent un autre front contre Israël. La Turquie a déclaré qu'elle souhaitait que la Syrie devienne stable et ne constitue pas une menace pour ses voisins. Elle a déclaré à plusieurs reprises que les actions d'Israël dans le sud de la Syrie s'inscrivaient dans le cadre de sa politique expansionniste et envahissante et montraient qu'Israël ne souhaitait pas la paix dans la région. Pour contenir la Turquie, les responsables israéliens ont cherché à persuader les responsables américains que la Russie devait conserver sa base navale méditerranéenne dans la province syrienne de Tartous et sa base aérienne de Hmeimim dans la province de Lattaquié, ont indiqué les sources. Lorsque les responsables israéliens ont présenté le maintien de la présence russe sous un jour favorable lors d'une réunion avec des responsables américains, certains participants ont été surpris, arguant que la Turquie - membre de l'OTAN - serait un meilleur garant de la sécurité d'Israël, ont déclaré deux des sources américaines. Les responsables israéliens ont insisté sur le fait que ce n'était pas le cas. Les nouveaux dirigeants syriens sont en pourparlers avec la Russie sur le sort des bases militaires. MENACE SÉRIEUSE Le gouvernement syrien dirigé par des islamistes a cherché à rassurer les États occidentaux et arabes sur ses intentions, en promettant une Syrie inclusive et en cherchant à rétablir les liens diplomatiques avec les gouvernements qui ont évité Assad. En décembre, le dirigeant syrien Ahmed al-Sharaa a déclaré à un groupe de journalistes étrangers que Damas ne souhaitait pas de conflit avec Israël ou d'autres pays. Des responsables israéliens ont toutefois fait part à des responsables américains de leur inquiétude quant au fait que le nouveau gouvernement pourrait constituer une menace sérieuse et que les nouvelles forces armées syriennes pourraient un jour lancer une attaque, ont indiqué les sources. M. Assad a maintenu la frontière avec le plateau du Golan occupé par Israël calmement pendant des années, malgré son alliance avec l'Iran, ennemi juré d'Israël, qui jouait un rôle dominant en Syrie jusqu'à ce que sa chute bouleverse l'équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient. Deux sources ont déclaré que, dans les dernières semaines du mandat du président américain Joe Biden, son administration avait envisagé d'offrir un allègement des sanctions aux nouveaux dirigeants syriens en échange de la fermeture des deux bases militaires russes. Deux anciens fonctionnaires américains de l'administration Biden n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires. Les sources ont déclaré que l'équipe de M. Biden n'avait pas réussi à conclure un accord avant l'entrée en fonction de M. Trump le 20 janvier et qu'elles s'attendaient à ce que le nouveau président américain, qui s'est rapproché du président russe Vladimir Poutine, soit plus ouvert au maintien de la Russie. Le lobbying d'Israël pour maintenir la Syrie dans un état de faiblesse témoigne d'une approche radicalement différente de celle d'autres États alliés des États-Unis dans la région, notamment l'Arabie saoudite, qui a déclaré le mois dernier qu'elle discutait avec Washington et Bruxelles pour contribuer à la levée des sanctions occidentales. Une source au sein du parti AK d'Erdogan a déclaré qu'Ankara avait accueilli le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, mardi, en partie pour se prémunir contre l'incertitude de la nouvelle politique américaine en Syrie et pour contrebalancer toute mesure israélienne dans ce pays - y compris avec les États-Unis - qui menacerait les intérêts turcs. Avouez que vous vous y attendiez pas à celle-là hein? Et que ça explique beaucoup de choses... Et comme en plus Macron a cessé d'envoyer des pièces détachées de missiles anti-missiles à Israel (décision débile à mon avis uniquement destinée à apaiser certaines personnes) et bien la France a perdu un levier. D'où la situation présente. Voilà voilà... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Darkjmfr Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars Chez Poutine en ce moment c'est tous les jours noël. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars C'est très intéressant mais attention on dérive ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars il y a une heure, pascal a dit : C'est très intéressant mais attention on dérive ... ...de Rafale évidement ! Pour recoller immédiatement au sujet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alskandre Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars Aie ! Image plutôt mal choisie, vu le contexte ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars Il y a 13 heures, JulietBravo a dit : 2 Fennec. Et j’ai lu « RAP32 » puis « 33 ». Et ils ont fait dans l’après-midi plusieurs passages dans les 2 sens au-dessus de la Seine à l’ouest de Paris… Ils ont des Chinook, les italiens ? Je les ai vus hier en partant du boulot, quasi à la vertical !!! en tant que geek, trop bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars il y a 1 minute, rendbo a dit : Je les ai vus hier en partant du boulot, quasi à la vertical !!! en tant que geek, trop bien. Et merde. J'ai entendu aussi, la flemme de sortir dehors... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars Il y a 21 heures, Banzinou a dit : la vidéo d'analyse d'ATE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars Il y a 6 heures, Patrick a dit : La Syrie bien sûr. Hmeimin n'est pas fermée. Les russes ont réussi à la garder. Et grâce à? https://www.reuters.com/world/israel-lobbies-us-keep-russian-bases-weak-syria-sources-say-2025-02-28/ Exclusif : Israël fait pression sur les États-Unis pour maintenir les bases russes dans une Syrie « faible », selon des sources Par Maya Gebeily et Humeyra Pamuk February 28, 2025 4:59 PM GMT+1Mis à jour il y a 4 jours Résumé Israël fait pression sur les Etats-Unis pour que la Syrie reste faible et décentralisée, selon des sources Israël soutient la présence militaire de la Russie en Syrie, selon des sources Israël s'inquiète de l'influence de la Turquie en Syrie BEYROUTH/WASHINGTON, 28 février (Reuters) - Israël fait pression sur les Etats-Unis pour que la Syrie reste faible et décentralisée, notamment en permettant à la Russie d'y conserver ses bases militaires pour contrer l'influence croissante de la Turquie dans le pays, ont déclaré quatre sources au fait de ces efforts. Les liens souvent tendus entre la Turquie et Israël ont été mis à rude épreuve lors de la guerre de Gaza et les responsables israéliens ont déclaré à Washington que les nouveaux dirigeants islamistes de la Syrie, qui sont soutenus par Ankara, constituent une menace pour les frontières d'Israël, ont indiqué les sources. Ce lobbying témoigne d'une campagne israélienne concertée visant à influencer la politique américaine à un moment critique pour la Syrie, alors que les islamistes qui ont chassé Bachar el-Assad tentent de stabiliser l'État fracturé et d'obtenir de Washington qu'il lève les sanctions punitives. Israël a fait part de son point de vue aux hauts responsables américains lors de réunions à Washington en février et de réunions ultérieures en Israël avec des représentants du Congrès américain, ont déclaré trois sources américaines et une autre personne au courant des contacts. Les principaux points ont également été diffusés à certains hauts fonctionnaires américains dans un « livre blanc » israélien, ont déclaré deux des sources. Toutes les sources ont parlé sous le couvert de l'anonymat en raison des sensibilités diplomatiques. « La grande crainte d'Israël est que la Turquie intervienne et protège ce nouvel ordre islamiste syrien, qui finira par devenir une base pour le Hamas et d'autres militants », a déclaré Aron Lund, membre du groupe de réflexion Century International, basé aux États-Unis. Le département d'État et le Conseil national de sécurité des États-Unis n'ont pas répondu aux questions posées dans le cadre de cet article. Le bureau du premier ministre israélien et les ministères des affaires étrangères de la Syrie et de la Turquie n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires. Il n'était pas clair dans quelle mesure l'administration du président américain Donald Trump envisage d'adopter les propositions d'Israël, ont indiqué les sources. Il a peu parlé de la Syrie, laissant planer l'incertitude à la fois sur l'avenir des sanctions et sur le maintien des forces américaines déployées dans le nord-est. M. Lund a déclaré qu'Israël avait de bonnes chances d'influencer la pensée des États-Unis, décrivant la nouvelle administration comme sauvagement pro-israélienne. « La Syrie est à peine sur le radar de M. Trump. Ce n'est pas une priorité, et il y a un vide politique à combler », a-t-il déclaré. ATTAQUES ISRAÉLIENNES Israël a publiquement déclaré sa méfiance à l'égard de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la faction islamiste qui a mené la campagne qui a renversé Assad et qui est issue d'un groupe affilié à Al-Qaïda jusqu'à ce qu'il coupe les liens en 2016. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche qu'Israël ne tolérerait pas la présence dans le sud de la Syrie de HTS, ou de toute autre force affiliée aux nouveaux dirigeants, et a exigé que le territoire soit démilitarisé. À la suite de l'éviction d'Assad, Israël a mené des frappes aériennes de grande ampleur sur des bases militaires syriennes et a déplacé des forces dans une zone démilitarisée en Syrie, sous le contrôle de l'ONU. En début de semaine, Israël a frappé des sites militaires au sud de Damas. Aujourd'hui, Israël est profondément préoccupé par le rôle de la Turquie en tant qu'allié proche des nouveaux dirigeants de la Syrie, ont déclaré trois sources américaines, décrivant les messages délivrés par les responsables israéliens. Le président turc Tayyip Erdogan, qui dirige le parti AK à racine islamiste, a déclaré l'année dernière que les pays islamiques devraient former une alliance contre ce qu'il a appelé « la menace croissante de l'expansionnisme » d'Israël. Au début du mois, le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré qu'Israël craignait que la Turquie ne soutienne les efforts de l'Iran pour reconstruire le Hezbollah et que les groupes islamistes en Syrie ne créent un autre front contre Israël. La Turquie a déclaré qu'elle souhaitait que la Syrie devienne stable et ne constitue pas une menace pour ses voisins. Elle a déclaré à plusieurs reprises que les actions d'Israël dans le sud de la Syrie s'inscrivaient dans le cadre de sa politique expansionniste et envahissante et montraient qu'Israël ne souhaitait pas la paix dans la région. Pour contenir la Turquie, les responsables israéliens ont cherché à persuader les responsables américains que la Russie devait conserver sa base navale méditerranéenne dans la province syrienne de Tartous et sa base aérienne de Hmeimim dans la province de Lattaquié, ont indiqué les sources. Lorsque les responsables israéliens ont présenté le maintien de la présence russe sous un jour favorable lors d'une réunion avec des responsables américains, certains participants ont été surpris, arguant que la Turquie - membre de l'OTAN - serait un meilleur garant de la sécurité d'Israël, ont déclaré deux des sources américaines. Les responsables israéliens ont insisté sur le fait que ce n'était pas le cas. Les nouveaux dirigeants syriens sont en pourparlers avec la Russie sur le sort des bases militaires. MENACE SÉRIEUSE Le gouvernement syrien dirigé par des islamistes a cherché à rassurer les États occidentaux et arabes sur ses intentions, en promettant une Syrie inclusive et en cherchant à rétablir les liens diplomatiques avec les gouvernements qui ont évité Assad. En décembre, le dirigeant syrien Ahmed al-Sharaa a déclaré à un groupe de journalistes étrangers que Damas ne souhaitait pas de conflit avec Israël ou d'autres pays. Des responsables israéliens ont toutefois fait part à des responsables américains de leur inquiétude quant au fait que le nouveau gouvernement pourrait constituer une menace sérieuse et que les nouvelles forces armées syriennes pourraient un jour lancer une attaque, ont indiqué les sources. M. Assad a maintenu la frontière avec le plateau du Golan occupé par Israël calmement pendant des années, malgré son alliance avec l'Iran, ennemi juré d'Israël, qui jouait un rôle dominant en Syrie jusqu'à ce que sa chute bouleverse l'équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient. Deux sources ont déclaré que, dans les dernières semaines du mandat du président américain Joe Biden, son administration avait envisagé d'offrir un allègement des sanctions aux nouveaux dirigeants syriens en échange de la fermeture des deux bases militaires russes. Deux anciens fonctionnaires américains de l'administration Biden n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires. Les sources ont déclaré que l'équipe de M. Biden n'avait pas réussi à conclure un accord avant l'entrée en fonction de M. Trump le 20 janvier et qu'elles s'attendaient à ce que le nouveau président américain, qui s'est rapproché du président russe Vladimir Poutine, soit plus ouvert au maintien de la Russie. Le lobbying d'Israël pour maintenir la Syrie dans un état de faiblesse témoigne d'une approche radicalement différente de celle d'autres États alliés des États-Unis dans la région, notamment l'Arabie saoudite, qui a déclaré le mois dernier qu'elle discutait avec Washington et Bruxelles pour contribuer à la levée des sanctions occidentales. Une source au sein du parti AK d'Erdogan a déclaré qu'Ankara avait accueilli le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, mardi, en partie pour se prémunir contre l'incertitude de la nouvelle politique américaine en Syrie et pour contrebalancer toute mesure israélienne dans ce pays - y compris avec les États-Unis - qui menacerait les intérêts turcs. Avouez que vous vous y attendiez pas à celle-là hein? Et que ça explique beaucoup de choses... Et comme en plus Macron a cessé d'envoyer des pièces détachées de missiles anti-missiles à Israel (décision débile à mon avis uniquement destinée à apaiser certaines personnes) et bien la France a perdu un levier. D'où la situation présente. Voilà voilà... Moi ce qui m'étonne c'est que certains dans l'OTAN pensent (ou font semblant de penser) que la Turquie 1) est un allié fiable 2) moins menaçante pour Israël qu'une Syrie morcelée Pas grand rapport avec l'AAE donc j'y vais de ma question que je n'ai pas pu poser sur le topic Rafale. Les 30 "nouveaux" Rafale sont ceux qui étaient déjà prévus ou c'est une tranche de plus qui rajoute 30 appareils à l'objectif initial de Rafale ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouletabille Posté(e) le 5 mars Share Posté(e) le 5 mars il y a 4 minutes, Coriace a dit : Moi ce qui m'étonne c'est que certains dans l'OTAN pensent (ou font semblant de penser) que la Turquie 1) est un allié fiable 2) moins menaçante pour Israël qu'une Syrie morcelée Pas grand rapport avec l'AAE donc j'y vais de ma question que je n'ai pas pu poser sur le topic Rafale. Les 30 "nouveaux" Rafale sont ceux qui étaient déjà prévus ou c'est une tranche de plus qui rajoute 30 appareils à l'objectif initial de Rafale ? Ça semble être de nouveaux Rafale qui s'ajoutent à l'objectif initial puisque Lecornu disait que l'objectif de la LPM pour ce qui est du format de l'aviation de chasse était à revoir à la hausse d'une vingtaine / trentaine d'appareils. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) mercredi à 18:34 Share Posté(e) mercredi à 18:34 On 3/4/2025 at 4:29 PM, Asgard said: Un chinook "RAF33" sur flightradar accompagné de 2 helico de l'AAE vient d'atterrir à Velizy, on sait de qui il s'agit ? Bon bah l'AAE y a répondu sur instant, il s'agit d'un échange entre l'EH3/67 et 18th squadron britannique, jusqu'au 7/03. Nom de code : PEGASUS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) mercredi à 19:16 Share Posté(e) mercredi à 19:16 20/30 avions c'est un escadron ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) mercredi à 19:59 Share Posté(e) mercredi à 19:59 Il me semble que dans les discussions de la dernière LPM il était souligné qu'en cas de conflit il faut pouvoir garder les FAS en réserve en ne les engageant pas, et que le format défini était trop court pour faire ça. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) mercredi à 20:03 Share Posté(e) mercredi à 20:03 (modifié) Photos prises par le Su-35S https://x.com/MrFrantarelli/status/1897305853465948581 Modifié mercredi à 20:04 par Banzinou 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) mercredi à 20:27 Share Posté(e) mercredi à 20:27 il y a 23 minutes, Banzinou a dit : Photos prises par le Su-35S https://x.com/MrFrantarelli/status/1897305853465948581 On sait ce que le drone surveillait d'ailleurs ? Peut être des convois d'armements ou une histoire du genre ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) mercredi à 20:32 Share Posté(e) mercredi à 20:32 il y a 3 minutes, Coriace a dit : On sait ce que le drone surveillait d'ailleurs ? Peut être des convois d'armements ou une histoire du genre ? Au début j'avais cru Mer Noire, mais en fait c'était en Méditerranée orientale, et selon Wassim Nasr, le Su-35S escortait un An-124 qui venait de Syrie Au départ de Hmaymym, ce SU35 a escorté un Antonov124 qui entamait son trajet vers la Russie depuis la même base à Lattaquié. Il s’est ensuite dirigé de manière opportuniste vers le Reaper français pour l’harceler. Le retrait se poursuit, ce n’est pas un changement de posture. https://x.com/SimNasr/status/1896970345133039663 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) mercredi à 20:56 Share Posté(e) mercredi à 20:56 il y a 21 minutes, Banzinou a dit : Au début j'avais cru Mer Noire, mais en fait c'était en Méditerranée orientale, et selon Wassim Nasr, le Su-35S escortait un An-124 qui venait de Syrie Au départ de Hmaymym, ce SU35 a escorté un Antonov124 qui entamait son trajet vers la Russie depuis la même base à Lattaquié. Il s’est ensuite dirigé de manière opportuniste vers le Reaper français pour l’harceler. Le retrait se poursuit, ce n’est pas un changement de posture. https://x.com/SimNasr/status/1896970345133039663 Le "retrait". Mais dans quelle mesure? Et l'objectif n'était-il pas de démontrer à la France que la russie était toujours une menace pour elle en MEDOR? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mercredi à 21:01 Share Posté(e) mercredi à 21:01 il y a 3 minutes, Patrick a dit : Le "retrait". Mais dans quelle mesure? Et l'objectif n'était-il pas de démontrer à la France que la russie était toujours une menace pour elle en MEDOR? L'objectif c'est toujours de faire chier et de faire de la propagande contre les méchants pays occidentaux européens qui ne font rien qu'embêter la pacifique Russie. Mais concrètement, la Russie en Méditerranée orientale c'est quasiment terminé. Pour l'instant, bien sûr. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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