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Pologne


Messages recommandés

Invité Alcide NITRYK
Le 11/11/2016 à 09:21, Arka_Voltchek a dit :

Avec l'election de Trump, je suis en train de me dire que la Pologne viens de se faire avoir en beauté. Elle avait annulée le contrat caracal en partie pour faire plaisir aux américains dans le but que ceux ci la protègent de la Russie, et ils se retrouvent avec un isolationniste admirateur de Poutine comme allié. Je serais eux je me ferait des cheveux blancs

On sait très bien que l'Europe n'a pas ou plus la volonté de se défendre ; elle est incapable de désigner les menaces ou un ennemi potentiel. 
Franchement, après avoir bombardé Belgrade pour créer un Etat albanais fantoche au Kosovo, l'OTAN va larguer des missiles sur Moscou pour défendre le "Droit international" ? 
Les Russes sont à l'affût du moindre signe de faiblesse, en prédateurs qu'ils ont toujours été. Ils rêvent de leur Empire perdu.
Le passé incite à la prudence quant à la fiabilité des alliances.

 

Modifié par Alcide NITRYK
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  • 5 weeks later...

https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-pologne-senfonce-dans-la-crise-politique (22 décembre 2016)

L'opposition réclame l'annulation du vote du budget comme étant entaché d'irrégularité à cause de cette expulsion du député d'opposition.

Désormais, comme le titre Rzeczpospolita, le tribunal constitutionnel est dans les mains de PiS, car les juges libéraux sont désormais en minorité.

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Invité Alcide NITRYK
Le 18/12/2015 à 12:52, Wallaby a dit :

 

On ne parle pas ici d'une révision constitutionnelle, mais d'un amendement à une loi organique.

.Que reproche-t-on au PiS ?

Pour complaire aux journalistes occidentaux qui s'extasient devant une manifestation de 50 000 personnes, après en avoir ignoré d'autres, il faudrait que les Polonais deviennent des ultraféministes, anticatholiques enragés, pour la théorie du genre, pour le mariage LGBT, pour l'euthanasie, pour l'accueil des réfugiés. Ces choix imposés chez nous, malgré des manifestations supérieures au seuil fatidique de visibilité est conforme à leurs idéaux, mais je ne vois pas en quoi les pratiques constitutionnelles d'un pays membre de l'UE devrait être dictées par la France, elle-même peu respectueuse d'une consultation touchant à la Constitution fin mai 2005.

La rivalité entre PiS et PO remonte à 2005, lorsque Donald Tusk conclut avec les frères Kaczynski un pacte électoral qu'il ne voulut pas respecter, car il pensait sortir du scrutin en tête ; calcul déjoué par les électeurs, ce qui contraignit le PiS à conclure d'autres alliances.

Les partis politiques polonais, contrairement aux nôtres, sont volatils et peuvent disparaître à la prochaine consultation.

 

Modifié par Alcide NITRYK
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Invité Alcide NITRYK
Le 26/11/2016 à 13:16, Wallaby a dit :

Dernier sondage :

Je concède que ces derniers temps, les sondeurs ont des soucis.

15gqa2w.png 

Modifié par Alcide NITRYK
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  • 2 weeks later...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/11/en-pologne-crise-de-l-opposition-sur-fond-de-crise-parlementaire_5060784_3214.html (11 janvier 2017)

Le quotidien conservateur Rzeczpospolita a révélé, jeudi 5 janvier, que la société de services informatiques qu’il [Mateusz Kijowski, dirigeant du Comité de défense de la démocratie (KOD)], gère avec sa femme a facturé pour près de 90 000 zlotys (20 000 euros) de prestations au comité social du KOD.

 

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Invité Alcide NITRYK
Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/11/en-pologne-crise-de-l-opposition-sur-fond-de-crise-parlementaire_5060784_3214.html (11 janvier 2017)

Le quotidien conservateur Rzeczpospolita a révélé, jeudi 5 janvier, que la société de services informatiques qu’il [Mateusz Kijowski, dirigeant du Comité de défense de la démocratie (KOD)], gère avec sa femme a facturé pour près de 90 000 zlotys (20 000 euros) de prestations au comité social du KOD.

 

Mateusz Kijowski (47 ans), a été récompensé par une association de journalistes du Prix de la Liberté , "digne de la plus haute reconnaissance pour son activité civique et l'organisation de manifestations pacifiques en faveur de la liberté. "
Le militant du Comité pour la Défense de la Démocratie (KOD) a renoncé à un emploi bien rétribué pour faire des manifestations anti-gouvernementales. Malheureusement, il a oublié de payer la pension alimentaire pour ses trois enfants.
On lui reproche de sacrifier sa famille à une cause politique.

Source : se.pl

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Il y a 3 heures, Alcide NITRYK a dit :

Manoeuvres à la frontière germano-polonaise, pour ne pas froisser la Russie. En Mazurie, Poutine aurait froncé les sourcils.

Il n'y a pas des raisons politiques, mais militaire.

Les deux plus grandes terrains d'essai sont situées dans l'ouest de la Pologne. Zagan-36.000 ha et Drawsko- 33.000 ha. C'est un lieu de stationnement des forces blindées polonaises  avec des chars  Leopard2 (10 et 34 brigade).

Pour protéger la “Suwałki isthmus” sont fournis de forces mobile situé à Orzysz, pres de Bemowo Piskie. Bataillon américain avec 67 véhicules Stryker.

f1173c355ac12ab9gen.jpg

 

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il y a 41 minutes, LunchTime a dit :

Il n'y a pas des raisons politiques, mais militaire.

Les deux plus grandes terrains d'essai sont situées dans l'ouest de la Pologne. Zagan-36.000 ha et Drawsko- 33.000 ha. C'est un lieu de stationnement des forces blindées polonaises  avec des chars  Leopard2 (10 et 34 brigade).

Pour protéger la “Suwałki isthmus” sont fournis de forces mobile situé à Orzysz, pres de Bemowo Piskie. Bataillon américain avec 67 véhicules Stryker.

f1173c355ac12ab9gen.jpg

 

Que veut dire 8,1 powierzchnia poligonu ?

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il y a 12 minutes, Wallaby a dit :

Que veut dire 8,1 powierzchnia poligonu ?

surface du polygone. Je crois que c'est tout simplement la légende, le chiffre 8,1 est donné à titre d'exemple et les chiffres sont en milliers d'hectares.

Modifié par tipi
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Invité Alcide NITRYK

 

Il y a 1 heure, LunchTime a dit :

Il n'y a pas des raisons politiques, mais militaire.

Les deux plus grandes terrains d'essai sont situées dans l'ouest de la Pologne. Zagan-36.000 ha et Drawsko- 33.000 ha. C'est un lieu de stationnement des forces blindées polonaises  avec des chars  Leopard2 (10 et 34 brigade).

Pour protéger la “Suwałki isthmus” sont fournis de forces mobile situé à Orzysz, pres de Bemowo Piskie. Bataillon américain avec 67 véhicules Stryker.

f1173c355ac12ab9gen.jpg

 

Bemowo Piskie est en Mazurie, frontalière de l'enclave russe, les deux entités de la Prusse Orientale d'avant 1945.

Superficie du polygone 8,1 milliers d'hectares.

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Les Américains ne seront pas seuls à Drawsko.

Unités blindées germano-néerlandaises dirigées vers la Pologne.

Citation

Bison Drawsko exercise has begun in Germany. The operation is going to involve, among other units, soldiers hailing from the 414th German-Dutch armoured battalion. At the further stages of the exercise, the aforesaid units, involved in the training, will be deployed to Drawsko Pomorskie in Poland. 500 Polish troops will participate in the second stage of training.

As the official release issued by the Bundeswehr reads, the aforesaid Bison Drawsko exercise will involve a single company of the 414th Armoured Battalion, including several Dutch-German elements operating the Leopard 2A6 main battle tanks. Dutch 43rd Mechanized Brigade is the main unit involved in the operation, utilizing the CV-90035NL IFVs, while the whole training would involve even 4500 soldiers, hailing from the Netherlands, Poland, Germany, Estonia, Canada and the United States of America.

In his statement given for Defence24.pl, Lt. Col. Szczepan Głuszczak of the Polish General Command of the Armed Forces noted that the Dutch party plays a role of the organizer. Nonetheless, he confirmed the fact that the operation would take place between January and February, and that the exercise is planned to involve around 500 Polish soldiers.

Formally, the operation is scheduled to begin on 11th January. At the first stage, the company hailing from the 414th Battalion is to operate within the Jägerbrück range located in North-East Germany, close to the Polish border, under the jurisdiction of one of the Dutch battalions.

During the second phase of the operation, a German platoon is going to be subordinated to another Dutch battalion, and then the unit would be deployed to Drawsko Pomorskie. According to the Germans, this is to happen on 11th February, while the whole operation is to come to an end in the second half of that month.

During the Bison exercise, training of the Dutch brigade in a new structure would be organized. The unit has been, operationally subordinated, to the German 1st Armoured Division, meanwhile, its composition also includes the 414th armoured battalion of the Bundeswehr (with a single Dutch company). The latter unit was to originally play a reserve role, but in the light of the variable security context, it is gradually reacquiring full combat readiness.

It shall be noted that following the cuts that were a ramification of the economic crisis, the Royal Netherlands Army was to get rid of the main battle tanks altogether. 100 Leopard 2A6 vehicles were sold to Finland. However, the tanks left within the Dutch inventory will probably be used in a brigade-type element, which will make it possible for the unit to include a fully capable armoured battalion within its structure. On the other hand, the Germans also place a great emphasis on the cooperation with the Netherlands, within the context of reinforcing the Pan-European defence capabilities.

It is worth to note that the Polish Army is also expanding the cooperation with the Bundeswehr, in the armoured domain. In the second half of last year, units of the German 41st Mechanized Brigade have been involved in an exercise of a myriad of units of the 11th “Lubuska” Armoured Cavalry Division.

In 2015, a decision has been made to subordinate one of the armoured battalions of the 34th Armoured Cavalry Brigade, so that it would operate following the German orders, while the 34th Brigade took over the command over one of the German Mechanized Infantry battalions, belonging to the 41st Brigade. Such solution was to increase the interoperability between the armies of both states, and also it would have a positive impact on the readiness of both units in general. Obviously, both nations retain full freedom, within the scope of using the forces during the peacetime and wartime.

Jakub Palowski

http://www.defence24.com/524678,german-dutch-armoured-units-headed-to-poland

 

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  • 3 weeks later...

http://www.rfi.fr/europe/20170131-pologne-experts-confirment-lech-walesa-etait-agent-communiste (31 janvier 2017)

Des experts confirment que Lech Walesa était un agent communiste.

https://www.nytimes.com/2017/01/31/world/europe/poland-lech-walesa-communist-report.html (31 janvier 2017)

Mr Wałęsa avait tout juste 27 ans quand it s'est retrouvé l'un des chefs d'une grève d'importance majeure au chantier naval de Gdansk. Il a été arrêté comme de nombreux autres dissidents et a été confronté à une grave pression pour collaborer, dit Mr Skorzynski [historien]. "C'est l'époque où la police torturait les prisonniers. Wałęsa a signé l'accord de collaboration dans une atmosphère générale de terreur".

 

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Invité Alcide NITRYK

Sans avoir la malfaisance de la STASI, la SB savait harceler les gens avec toute une gamme de contraintes.

Voici un article concernant le besoin de clarification, en 2005.

Objet : Ancien article, précédant ou annonçant le scandale actuel.

43% des Polonais veulent l'ouverture des archives de la police communiste

VARSOVIE, 14 jan 2005 (AFP) -

43% des Polonais souhaitent l'ouverture complète d'archives de la police politique communiste (SB) au moment où plusieurs personnalités sont accusées de collaboration avec les anciens services spéciaux, selon un sondage publié vendredi.
Pour 36% des Polonais, les archives devraient rester ouvertes sélectivement, comme c'est le cas actuellement.
Elles devraient être fermées complètement, estiment 12% des personnes interrogées, alors que 9% n'ont pas d'opinion sur cette question épineuse qui divise les Polonais quinze ans après la chute du communisme.
Le sondage, publié par le quotidien Rzeczpospolita, a été réalisé les 8 et 9 janvier par l'Institut PBS auprès de 1.044 personnes.
Le ministre de la Justice a confirmé jeudi que le chef du Parquet militaire polonais, le général Janusz Palus, 54 ans, serait traduit devant un tribunal spécial sous accusation d'avoir caché ses liens avec les anciens services spéciaux communistes.
Le chef du parti social-démocrate SLD (au pouvoir) Józef Oleksy, 58 ans, a été contraint récemment de quitter son poste de président de la Diète (chambre basse du parlement), après que ce même tribunal spécial eut conclu fin décembre qu'il avait menti sur son passé d'agent des renseignements militaires à l'époque communiste.
L'opinion s'est émue en décembre des accusations de collaboration avec la SB à l'encontre de Malgorzata Niezabistowska, militante de Solidarité et porte-parole en 1989 du premier gouvernement non-communiste à l'Est dirigé par Tadeusz Mazowiecki.
Niezabitowska a rejeté ces accusations et saisi la justice.
Le parti ultracatholique et nationaliste polonais LPR vient de susciter une vive polémique avec un projet de loi permettant la publication de tous les noms d'agents qui figurent dans les dossiers d'archives de la SB.
La loi oblige les parlementaires, ministres, magistrats et autres hauts fonctionnaires ou personnalités publiques à déclarer s'ils ont collaboré avec la police politique et les renseignements communistes.
Un aveu n'entraîne pas de sanction automatique.
Un mensonge est puni d'une interdiction d'exercer pendant dix ans toute fonction publique.

http://www.echos.pl/form/societeb.php?societe=131
 

Le serpent de mer de la SB.

 

Objet : Pologne

 

Un registre secret communiste bat les records de popularité sur internet

VARSOVIE, 5 fév 2005 (AFP) -


Des registres comportant 240.000 noms d'anciens agents secrets communistes polonais et leurs victimes, dont une copie circule anarchiquement sur Internet, battent tous les records de popularité sur la toile en Pologne, selon le portail Internet le plus utilisé du pays.
Le nombre de demandes de la consultation de cette liste via différents moteurs de recherche a largement dépassé celui de demandes traditionnellement les plus fréquentes, selon la même source.

"Nous enregistrons environ 100.000 consultations par jour, soit dix fois plus comparé à (la demande de recherche sur) +sexe+", a indiqué au quotidien Rzeczpospolita Piotr Tchórzewski, représentant du portail Internet Onet.pl, le plus populaire de Pologne.
Le portail Onet.pl classe cette liste en tête des consultations les plus demandées et donne près de 650.000 liens en réponse à sa recherche.
L'inventaire dit "lista Wildsteina", du nom du journaliste Bronisław Wildstein qui a reconnu l'avoir copié en cachette à l'Institut de la mémoire nationale (IPN), mêle dans l'ordre alphabétique les noms d'anciens agents, de collaborateurs des services secrets et ceux de victimes du régime communiste.

La liste vit déjà sur Internet sa propre vie : même si accessible sans difficulté, elle a été mise aux enchères sur un site spécialisé où elle était cotée samedi à 2,99 zlotys (0,74 EUR).
Elle est régulièrement utilisée aussi pour attirer l'internaute sur d'autres sites. Selon les commentateurs, le contenu de la liste évolue déjà de copie en copie, les informaticiens malintentionnés ou mauvais farceurs étant capables sans difficulté y ajouter ou en effacer les noms qu'ils souhaitent.

Le Parquet général a annoncé vendredi le lancement d'une enquête sur la fuite de cette liste d'IPN, alors que le Premier ministre Marek Belka a convoqué les responsables des services spéciaux "pour évaluer les conséquences potentielles de la publication des registres pour la sécurité de l'Etat", selon un communiqué officiel.
Il a ordonné aux services secrets de vérifier si la liste comporte, comme l'avance le quotidien de gauche Trybuna, des noms des agents du renseignement toujours en activité, ce qui constituerait pour eux "un danger potentiel".
"Les services secrets ont été mis en état d'alerte", écrit le journal citant un officier anonyme du Renseignement militaire polonais (WSI).

La publication de ces registres a alimenté un débat passionné sur les archives communistes que la Pologne n'avait pas ouvertes au public jusqu'ici, à la différence des autres pays ex-communistes comme la République tchèque ou l'Allemagne de l'Est.

UB/SB

Sans parler du redoutable UB (division du MPB de la période stalinienne), devenu SB (dépendant du MSW-ou Ministère des Affaires Intérieures).
Disons que les ecclésiastiques étaient particulièrement visés par les services secrets. Dans les années 47-55, beaucoup furent déportés en Sibérie (confiés aux bons soins du "grand frère"). Certains fusillés directement.
En 1970, j'en ai rencontré un qui n'était revenu qu'en 1958. Huit ans de Club Med, ça marque un homme.
Il m'a raconté les conditions de son arrestation et sa déportation sans jugement et les propositions de collaboration qui lui furent faites.
"Le Cardinal de fer", Stefan Wyszyński a frôlé l'exécution, mais les "Ubeks" ont hésité, vu sa popularité ; il a passé quelques années en prison, sans véritables motifs.
Toutes sortes de pressions morales et physiques étaient exercées, par exemple : "Votre frère Władysław a un fils qui poursuit de brillantes études ; ce serait dommage qu'il soit chassé de l'Université Jagellonne sous un motif infamant". Certains prêtres furent également fusillés sous des prétextes divers, liés à leur refus de coopérer.
Pour se déplacer à l'étranger, pour chaque citoyen lambda, hormis un certificat d'hébergement d'une personne vous invitant, il fallait réclamer son passeport au correspondant local de la SB (on n'avait pas le droit de le détenir à son domicile).
Il y avait un entretien avec le sbire, qui savait déjà tout sur vous et votre famille, et cherchait à exploiter la moindre faille ou contradiction, et il fallait aller lui remettre le passeport à son retour, ce qui donnait droit à un "debriefing".
Les Polonais s'étaient donné le mot et à force, les "Esbeks" n'y croyaient plus eux-mêmes.
L'assassinant en 1984 ou 1985 du Père Popieluszko fut perpétré par deux membres de la SB. Jugés, condamnés. Ont changé d'identité après quelques mois en calèche, le temps de se faire oublier, et ont été affectés dans d'autres régions.

Beaucoup de gens évitent de trop faire la morale, car ils peuvent être identifiés comme collaborateurs, sans que l'on sache vraiment si ce fut ponctuel ou permanent.
Le plus paradoxal, c'est que les anciens communistes ne sont pas empoisonnés par ces fiches, qui polluent la vie politique.
Tout n'est pas si simple, et si l'on recherchait dans tous les fichiers de France et de Navarre les coordonnées de certains dénonciateurs des années 40, nous aurions peut-être des surprises.

 

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http://www.eurotopics.net/fr/174076/vers-un-rapprochement-berlin-varsovie (8 février 2017)

Lidové noviny, journal tchèque : [Kaczyński] préférerait une Allemagne avec Merkel qu’une Allemagne avec Schulz. Car si celui-ci s’opposerait à Trump, il est probable néanmoins qu’il se montre plus compréhensif vis-à-vis de l’ouverture du président américain à l’égard de Poutine. Ceci n’est que spéculation, mais expliquerait les propos tenus par Kaczyński dans [le quotidien conservateur] Frankfurter Allgemeine Zeitung : 'Mme Merkel est la meilleure variante pour nous'.

 

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Pologne : démissions en série au sein de l'armée

http://www.france24.com/fr/20170215-focus-pologne-armee-otan-demission-russie-etats-unis

 

http://foreignpolicy.com/2017/01/05/...ands-military/
 

Citation

Exactly one year ago to the day, Poland’s minister of defense, Antoni Macierewicz, was quoted as saying he wanted to grow Poland’s army from 100,000 to 150,000. He called it “the minimum which is necessary to respond to military threats.”

Macierewicz did add 50,000 troops. But they did not join the military, per se. Rather, they were considered a separate entity — volunteer troops to trained and ready in three years and equipped with Polish-made materials; who focus not on operational maneuvers, but on local tasks; and who are not in the military structure, but are answerable to the Ministry of Defense.

The territorial defense brigades were one part of a larger change in Poland over the past year. It included the government returning military manufacturing to Poland and giving more control to the Ministry of Defense. Yet as Warsaw and the world looks ahead to an incoming U.S. president who has been openly critical of NATO, the reforms also perhaps have undermined Poland’s own national defense in the process.

In addition to the territorial defense brigades, the return of Polish military manufacturing makes sense in terms of domestic politics, said Marek Swierczynski, senior analyst at Polityka Insight. But it is less logical in terms of geopolitics — namely, the always-looming threat of Russia and need to meet certain NATO standards, particularly at an uncertain time.

Macierewicz’s Law and Justice party came to power in late 2015 on a platform of returning to Polish values and social programs for Polish people. Admittedly, the previous ruling party had put in place a very expensive armament program.

But the current government “almost turned upside down what is being procured,” Swierczynski said in an interview with Foreign Policy. It postponed and reduced, for example, the purchase of search and rescue helicopters for the Navy (and will now likely not meet NATO and the EU’s search and rescue requirements), and will instead focus on the purchase of small drones.

This is in part because of the extensive social programs promised by the Law and Justice party, which probably cannot be enacted if the government is also spending 8 to 10 billion zloty annually on new military equipment. Moreover, the military equipment being bought can be made in Poland — specifically, in eastern and central Poland, home to the Polish defense industry, and also to many Law and Justice voters.

To be clear, Poland has not entirely stopped purchasing from foreign countries (like, for example, from the United States, which recently sold Warsaw state-of-the art JASSM-ER missiles). But Law and Justice, which cancelled a deal with France’s AirBus and said last month it would instead buy locally-manufactured helicopters — is re-industrializing Poland.

It’s “very much like Donald Trump, actually,” Swierczynski explained — Law and Justice is making Poland great again, one small Polish drone at a time. But they are doing so for political reasons, and not, necessarily, because that is will best serve the army or, by extension, the safety and security of Poland.

Perhaps more unsettlingly for the future of Poland’s military is the reality that Macierewicz and the Defense Ministry spent the past year making changes to the army without consulting its most senior personnel. The chief of defense was not consulted when the ministry replaced his deputies. People are appointed to positions without the necessary ranking required. The NATO-Corps deputy commander is supposed to be a two-star general, but a colonel was given the post instead. The Washington military attache — also at least a one-star position — has been empty since April.

The lower ranks, Swierczynski explained, are quite pleased with these changes. They have been getting more pay raises and promotions. They are allowed to serve as privates for as long as they like now (there used to be a 12 year limit, after which they were expected to try to move up the ranks). Now, they can gain pension entitlements without being promoted.

But the higher ranks are displeased. On Dec. 15 and 16 — the same day Warsaw was engulfed in protest after the government tried to pass a law limiting media access to parliament — Miroslaw Rozanski, commander general of the armed forces and Adam Duda, in charge of purchasing for the Polish army, resigned. Adam Gocul, chief of general staff and Poland’s only four-star general, also is said to be leaving soon.

Polish Defense Ministry Undersecretary Tomasz Szatkowski told Foreign Policy that Polish allies understand personnel changes are natural, and suggested that the general’s resignation was in part because he did not agree that efforts should be concentrated around Eastern Poland. The ministry puts “real professionals into these posts,” he stressed.

But Macierewicz has the mentality that professionalism is not of the utmost importance. His belief is that “You can gain professionalism in due time,” Swierczynski said. “First, you have to be loyal.”

That’s what was seen in 2016. Whether the Polish military will be better served by loyalty than it was by professionalism in the age of a potential alliance between Trump and Russian President Vladimir Putin will be seen in the year, and years, to come.

Foreign Policy’s Robbie Gramer contributed reporting to this post.
 

 

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  • 2 weeks later...

https://fr.sputniknews.com/international/201701241029748896-defis-logistiques-militaires-americains-pologne/ (24 janvier 2017)

Se référant à ses propres sources, le Wall Street Journal signale que plusieurs blindés américains ont été endommagés au cours du trajet entre le port de Bremerhaven et la Pologne : ils ont percuté des ponts dont la hauteur a été surestimée par les militaires.

Cinq véhicules blindés restent en Allemagne : le commandement n'a pas encore trouvé de moyen de les transporter.

Plus encore, le général Ben Hodges, commandant des forces des États-Unis en Europe, a annoncé que les batteries de plusieurs chars américains arrivés en Europe étaient hors-service.

Il a avoué que Washington n'était pas bien informé de l'infrastructure des pays de l'Otan qui faisaient jadis partie du bloc soviétique

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  • 1 month later...

UE/OTAN: la Pologne se retire de l'Eurocorps

Citation

La Pologne a décidé de se retirer de l'Eurocorps d'ici trois ans, a annoncé aujourd'hui un porte-parole de ce corps d'armée européen dont l'état major est basé à Strasbourg.

Le retrait de la Pologne, nation associée à l'Eurocorps, est "une décision du gouvernement polonais" et sera effectif "au plus tard dans trois ans", a indiqué le colonel Vicente Dalmau.

 

Chapeau bas, messieurs ! Et sinon, quand les prochaines élections sont-elles prévues en Pologne ?

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